- messages : 804 - feat. & crédit : Chris Evans - anniversaire : 12/07/1989 - activité : Avocat dans mon cabinet - double compte : La team sexy
(#)Sujet: Everybody wants to know the truth | Lun 22 Fév - 19:22
( In my arms is the only proof )
J'en ai vécu et vu des choses. J'ai toujours voulu vivre les choses à fond. J'ai d'abord fui à New York avant d'être officiellement avocat et de faire un tas de villes du pays et me retrouver à Miami. je m'étais fais un nom, j'avais rencontré un tas de personnes qui faisaient mon entourage maintenant et ma réputation. Je suis connu pour être un des meilleurs avocats qu'on puisse trouver, dorénavant, et ce genre de réputation ne se fait pas sans rien. jusqu'aujourd'hui, j'ai renoncé à tout le reste. Au nom de ne pas le mériter, au nom d'avoir cru être responsable de la disparition de ma petite soeur. Mais April était arrivée dans ma vie et avait tout changé.
J'avais retrouvé pas mal de choses, dans cette ville. On peut dire que tout peut arriver. J'étais même retombé sur Athénaïs, que j'avais connu à l'université à New York. Elle défendait des jeunes femmes aujourd'hui et j'étais un des avocats qui venaient aider l'association. C'est comme ça que j'étais retombé sur elle. Je lui avais proposé de se boire un café pour pouvoir se retrouver tranquillement, parler des années qui séparaient les deux fois où nous nous étions vu maintenant - des années. Je l'attendais à l'extérieur dans mon joli costume d'avocat brun/bordeaux puisque je venais de finir un rendez-vous. hey toi. ça va? après toi. fis-je en l'invitant à entrer avant moi, lui tenant la porte tel un gentleman. c'est fou de se retrouver ici. j'vais finir par croire que cette ville est vraiment dingue. allez, raconte moi tout ce qu'il s'est passé dans ta vie depuis l'université!
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(#)Sujet: Re: Everybody wants to know the truth | Mer 24 Fév - 23:47
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La vie pouvait être vraiment surprenante parfois. Elle pouvait faire ressurgit sans prévenir des souvenirs du passé. Bons ou mauvais. Ce fut le cas pour Hugo. Je n’avais pas eu de ses nouvelles depuis plusieurs années et voilà que sa route croisait la mienne, ici, à Miami. On avait décidé de célébrer les retrouvailles autour d’un café. Le temps avait filé depuis la dernière fois. Je le vis à l’extérieur de notre point de rendez-vous. Je lui offris un sourire amical et lui fis un petit signe de la main. Il me laissa entrer en premier, me tenant la porte tel un gentleman. « Ca va, ca va. Et toi ? Tu es très élégant dis donc ! » Le costume qu’il portait semblait être de qualité et lui tombait à la perfection sur les épaules. Les manches n’étaient ni trop courtes ni trop longues. Je pouvais en déduire que ce n’était pas du prêt-à-porter. Apparemment, il était devenu un avocat qui réussissait. Je m’installai à une table de libre tandis qu’il me confiait être surpris que nous nous soyons croisés ici. Le jeune homme prit également de mes nouvelles. Par où commencer ? Je passais une main dans ma nuque et souleva mes cheveux qui me tombaient sur les épaules. « Et bien … J’ai décroché un poste à Miami, peu de temps après l’obtention de mon diplôme. Je bosse comme journaliste au Savage Woman. Peut-être en as-tu entendu parler ? » La réputation de notre magazine était soit positive en fonction de certaines personnes ouvertes d’esprit, soit négative pour les autres. En effet, aborder des sujets féminins voir féministes sans complexe ça ne plaisait pas forcément à tout le monde. Surtout quand on essayait de faire bouger parfois les mentalités. « Et toi, ta carrière à bien décoller ? T’es-tu spécialisé dans la défense des femmes en difficultés ou bien est-ce juste ta contribution à la communauté ? » Je ne savais plus si à l’époque, il m’avait dit vouloir s’orienter vers une spécialité particulière. Cela remontait à un moment maintenant et ma mémoire me faisait un peu défaut. Ou peut-être n’était-ce tout simplement parce qu’on avait pas abordé le sujet ? Qu’importe.
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(#)Sujet: Re: Everybody wants to know the truth | Ven 12 Mar - 20:12
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J'avais décidé de retrouver une vieille connaissance d'université ici, à Miami. Cette ville était dingue et offrait pas mal de surprises, dont celle-ci encore une fois. J'avais donné rendez-vous à Athénaïs au Starbucks afin de discuter tranquillement. Je la retrouvais après une réunion, donc j'étais habillé de circonstances. Elle en fit la remarque, ce qui me fit sourire. C'était agréable, finalement, contre tout attente, de retrouver des visages connus ici. J'ai toujours déménagé pour faire table rase, me faire de nouvelles connaissances, agrandir mes contacts, me faire connaître de tous. Ici, ce n'était pas pareil. je voulais être bien entouré et cette fois-ci, je ne voulais plus partir.
je sors du travail, désolé pour la tenue un peu... trop. Mais merci lui fis-je alors en souriant. C'est vrai qu'un mec en costard ne se pose pas au Starbucks, en général c'est qu'il est pressé et vient juste le chercher. Là, j'avais du temps devant moi pour mon amie. Je lui demandais de tout me raconter, de me donner des nouvelles depuis l'université. Elle me répondait alors qu'elle était journaliste pour un magazine assez féministe. Je souris, m'installant bien dans ma chaise. je connais de nom, oui. osé, comme magazine. j'adore. fis-je alors pour qu'elle connaisse mon opinion là dessus. Bon, j'ai jamais été macho non plus donc elle savait sûrement déjà ce que j'en pensais. je vais devoir vraiment m'y intéresser maintenant, je vais ajouter ça à mon agenda fis-je alors avec humour. Je n'étais pas contre m'instruire là dessus, faut dire. En ce moment j'enchaîne les affaires plutôt dans ce sens alors peut-être que ça m'apporterait pas mal d'arguments à la Cour. Elle me retournait la question. ah bah écoute le maître Tremblay est connu pour être l'un des meilleurs avocats du pays alors, oui j'ai bien décollé. fis-je alors sans modestie avant de rire légèrement. j'ai pas tellement de spécialité. j'suis connu pour prendre ce qui m'intéresse et exceller partout. mais j'avoue que ces derniers temps j'ai eu pas mal de cas féminins. Une femme qui a été mariée de force en Inde et qui souhaite vivre ici, l'association de la ville pour les jeunes femmes et celles pour les jeunes dans la rue m'a fait retrouvé ma petite soeur... kidnappée dans une secte. Donc question féminisme je suis en plein dedans! lui apprenais-je alors en levant mon café. j'aurai dû t'inviter dans un endroit plus chic, on a de quoi trinquer tu trouves pas? lui fis-je alors en souriant toujours. et sur le plan "vie privée", t'en es où? lui demandais-je alors en souriant. Bon, demander à une féministe si elle a quelqu'un dans sa vie est p'tete un peu osé, c'est vrai, mais bon l'amour c'est pour tout le monde, ça m'intéresse de savoir si mon amie est aussi heureuse dans sa vie pro que privée.
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(#)Sujet: Re: Everybody wants to know the truth | Sam 10 Avr - 22:30
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J’étais contente de retrouver Ugo. Après tant d’années sans se donner de nouvelles ça faisait plutôt du bien de savoir qu’il se portait comme un charme et qu’il avait atteint son but professionnel. C’était pas si loin les années de l’université mais on en avait parcourut un bon petit bout de chemin. Je me mis à rire lorsque mon ami qualifia le magazine dans lequel je travaillais de ‘osé’. « C’est toujours osé pour les hommes lorsque quelque chose ne prend pas leur défense ! » Je le taquinai bien entendu même si je pouvais pas nier dire une partie de vérité. Le patriarcat dominait notre société et quand une femme revendiquait son opposition à ce système on disait qu’elle dérangeait. Notre magazine en dérangeait plus d’un. L’avocat me raconta un peu ses différentes affaires qu’il défendait devant la justice. Je laissai échapper un petit sifflement de fierté. « T’as une vie palpitante, t’as jamais pensé écrire un livre ? T’aurais de quoi remplir bien des pages ! » Je me lui souris amusée tandis qu’il me disait qu’il aurait du m’invité dans un endroit un peu plus chic. Je secouai la tête négativement. Cet endroit m’allait très bien pour des retrouvailles. Puis vint la question que chaque trentaine a forcément le droit et d’autant plus les femmes … Ma vie sentimentale. « Personne dans mon cœur, mais mon lit n’est pas pour autant froid. » J’étais direct. Oui je me fichais bien de pouvoir passer pour une trainée. Je menais ma vie sexuelle comme bon me semblait et j’étais fière de pouvoir revendiquer que je fréquentais des mecs. Comme eux j’avais bien le droit d’avoir une vie sexuelle épanouie non ? « Je suis pas hermétique à une histoire d’amour mais je crois que je suis davantage à une période de ma vie où je ne veux pas d’attache. S’amuser c’est ce qui me rends heureuse pour le moment et je m’en satisfait assez bien. Et toi ? Une demoiselle a-t-elle volé ton petit cœur ? » Je me doutais pas qu’il devait avoir une horde de filles à ses pieds. Il avait un si beau petit minois à en faire craquer des dames !
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(#)Sujet: Re: Everybody wants to know the truth | Mer 14 Avr - 15:54
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Sortant de réunion, je décidais de proposer à Athénaïs un café au Starbucks. je la connaissais de l'université, j'étais retombée sur elle grâce à un association que j'avais défendue sur une affaire. Cette femme était extraordinaire. Elle avait une vie bien remplie et avait bien réussi dans la vie. J'avais hâte d'avoir de ses nouvelles. J'apprenais qu'elle avait décroché un poste dans un magazine féministe. Sa remarque me fit rire. D'autres hommes auraient pu mal le prendre mais je comprenais largement ce combat. J'aurais été le dernier à vouloir mettre mes couilles en avant de toute façon. Je n'ai jamais été comme ça. je suis avocat, je veille sur un monde juste. ahah oui c'est sûr. vous n'avez pas froid aux yeux. mais si vous avez besoin d'un homme pour soutenir quelque chose, vous pouvez compter sur moi lui fis-je alors avant de rire légèrement, buvant mon café face à elle.
Je lui racontais à mon tour mon parcours jusqu'ici. Elle se mit à siffler en me disant que je devais en écrire un livre. Je fis une grimace. t'as pas perdu ton humour, toi remarquais-je alors en la taquinant. non j'écrirais pas un livre. Ou on le fera pour moi, il est comme ça maître Tremblay fis-je en prenant un air de narcissique qui pète plus haut que son cul avant de rire. trop de truc à faire pour écrire un livre. concluais-je alors plus sincèrement à mon amie. Quand je lui parlais d'un endroit plus chic pour des choses de la vie dont on pourrait trinquer, elle me fit "non" de la tête. j'étais un peu étonné mais soit, au moins j'avais tapé dans le mile pour ce qui était de l'endroit où la retrouver. t'as qu'à créer ton propre journal, toi. on l'appelera "Audacieuse" lui fis-je alors en imitant un gros titre de la main avant de rire légèrement. Puis je lui demandais ce qu'il en était de la vie privée. Pas forcément pour entendre qu'elle avait un mec, la vie en général. Mais elle parlait de la vie sentimentale. Elle me fit clairement comprendre qu'elle profitait de son lit sans inclure personne dans son coeur. Je souris à cette phrase alors qu'elle me retournait la question. Je me redressais avant de lui répondre : beh écoute disons que quelqu'un qui profitait de mon lit a fini par y rester lui fis-je alors. j'étais comme elle, avant. Je ne voulais personne dans mon coeur et je profitais. Elle avait largement raison. Le fait de me mettre avec April officiellement s'était fait assez naturellement, sans que j'en puisse rien. tu as carrément raison. au pire, ça fera comme moi, tu t'amuseras à droite à gauche puis plus souvent à gauche, plus rarement à droite et la gauche finira par rester sans que tu ne la vois venir, la coquine. fis-je alors avant de rire à ma comparaison. C'était en vivant comme Athénaïs que j'avais mis ma vie "en couple", alors tout est possible. crois-moi que tu m'aurais demandé ça l'an dernier, j'aurais répondu la même chose que toi, alors cache-toi lui fis-je comme une confidence. Je riais évidemment, j'aimais tendrement April. j'ai retrouvé ma meilleure amie d'enfance, récemment, en ville, par hasard. Cette ville est vraiment dingue. Nightmare l'a bien souligné, d'ailleurs. Elle ne manquait pas une occasion de ramener sa fraise, celle-là. tu avais choisi Miami, ou... c'était par hasard?