D’une blague un peu nulle sur les abeilles, je tente de lui sortir un brin de sciences stockés dans un recoin de ma mémoire. Je ne pourrais pas dire où ni comment j’avais acquérir des notions sur l’attirance des êtres humains via les phéromones mais j’étais persuadé que ce que je disais était exact. La sonnerie du four retentit dans la cuisine. Ca sentait bon dans l’appartement. Il était certain que nous avions réussis notre préparation. Si ce n’était pas le cas je risquais d’être extrêmement déçu. Jasmine traduit mes pensées tout haut. L’odeur de la pâtisserie avait apparemment réveiller la petite fille qui dormait paisiblement dans une chambre voisine. La maman quitta la cuisine pour aller chercher son enfant. Je patientai dans la cuisine, attendant les deux demoiselles. Je m’approchai d’elles deux et sourit à l’enfant.« Salut toi. Aurais-tu l’âme d’une gourmande ? Parce que le timing est tout simplement parfait là. Le gâteau est cuit que tu pointes le bout de ton nez ! » Je lâchai un petit rire en croisant le regard de sa maman. « Elle doit tenir de sa mère … » Je lui offris un sourire taquin. Bon j’étais vraiment sûre que chez un bébé les odeurs de nourritures réveillent l’appétit comme chez les adultes, mais j’étais prêt à parier que ça pouvait être le cas. D’ailleurs … « Est-ce qu’elle mange du gâteau ? » Ma question devait paraitre bête peu importe la réponse qui me serait donnée, mais j’avais aucune compétence dans les bébés. Je les aimais bien mais je serais incapable de prendre soin d’un petit bout de chou. Ca devait être plus facile pour les femmes, elles avaient en eux cet instinct maternel naturel.
 
Maintenant que le gâteau avait refroidit, je me permis de prendre un couteau et d’y découper minutieusement des parts assez généreuses pour chacun de nous. Je met les parts dans des assiettes que j’avais trouvées dans les placards de la cuisine pendant que la rouquine s’occupait de sa petit pierre précieuse. « Tu sais ce qui serait bon avec un bon gâteau au chocolat ? » Je lui laissai le temps de la réflexion pendant un court instant avant de lui offrir ma réponse culinaire. « De la crème anglaise. J’adore noyer mon gâteau dans de la crème anglaise. » Oui j’étais un gros cochon, un gros gourmand qui ne faisait pas les choses à moitié lorsqu’il s’agissait de manger du sucré, ou même du salé devais-je bien avouer. En faite un gourmand quand il s’agissait de manière générale de nourriture. Je posais l’assiette devant la jeune femme. « Est-ce que tu veux que … » Je pointai le doigt vers la petite qu’elle tenait dans ses bras, n’était pas très convaincu de ma proposition. « Je peux la tenir, si tu veux. » Ca ne devait pas être très facile de prendre le goûter les bras encombrer d’un petit être. « Le temps que tu me dises des nouvelles de ce super gâteau qui va, sans nul doute, exploser toutes tes papilles. » Un énième petit sourire se glissa sur mes lèvres. Mon regard croisa de nouveau le sien. Ces yeux étaient vraiment envoutants. Si je ne faisais pas attention je risquais de m’y noyer rapidement. Mon sourire s’élargit un peu plus.