Vous vous êtes déjà demandé si vous aviez eu la chance de naitre dans la bonne famille ? Si votre vie n'aurait pas été meilleure en naissant français ou allemand ? Si votre routine ne serait pas aussi triste si Papa était mort en vous laissant un sacré pactole ? Si votre femme serait beaucoup moins autoritaire sur les pets que vous lâchez avant de dormir en ayant reçu plus jeune une meilleure éducation ? Et bien personnellement, à part quelques légers soucis de digestion une fois de temps en temps, ma vie a été d'une perfection absolue jusque ici. Petit retour en arrière. Je suis né à Los Angeles, la cité des anges. Quel nom de ville prétentieux... Mais passons. J'y ai grandi et vécu jusqu'à ce que mes études me poussent à aller voir du côté de chez New York. Nous vivions avec mes parents, mes deux grands frères et ma grande soeur, dans une immense maison dans les quartiers chics de LA. Vous n'imaginez pas le plaisir absolu quand votre père est capable de vous donner des centaines de dollars d'argent de poche alors que vous savez à peine compter. Très vite, j'ai aimé l'argent beaucoup plus que le reste. Parce que l'argent, c'est le pouvoir. Et le pouvoir, ça attire les femmes. Oui, je suis très primaire comme homme. Mon père a fait fortune dans l'immobilier, vendant au départ des petits apparts miteux de la banlieue pour finir par faire son beurre dans les quartiers riches et ses maisons à quelques centaines de milliers de dollars. Un joli modèle de réussite. Ma mère, elle, essaye de donner un sens à sa vie en faisant du bénévolat dans diverses associations, et claque le pognon du paternel durant son temps libre. A ce qu'il parait, elle est folle amoureuse de mon père. Je me suis toujours demandé si elle l'aimerait autant lorsqu'elle ne pourra plus se payer des chaussures à 1200 dollars la paire. Peut-être que j'aurais la réponse un jour. Avec mes frères et soeurs, nous avons été élevés par ma mère lorsqu'elle n'était pas dans les magasins, mais aussi par tout le personnel de maison, du concierge à la femme de ménage en passant par la nourrice. C'était une belle époque, nous étions une très grande famille après tout. Nous avons reçu de ce fait une excellente éducation, basée sur le respect, la politesse, l'entraide et une ou deux autres conneries que je n'ai jamais pensé à intégrer dans mon esprit. Pourquoi être serviable quand on peut se faire servir ? Ca revient à se poser la question du pourquoi être dominé quand on peut être dominant ? C'est cette voie que j'ai voulu suivre très jeune. Celle du dominant. A l'école, je donnais mon argent de poche à mes camarades pour me faire élire délégué. Le pouvoir est une drogue hein ? On en veut toujours plus. L'avantage d'avoir un budget quasiment illimité, c'est que l'on peut faire absolument tout ce que l'on désire. Ce que j'ai vite compris aussi, c'est que malgré mon don intellectuel innée, il fallait quand même travailler un minimum pour atteindre la caste des puissants. Lorsque mes résultats scolaires n'étaient pas à la hauteur de mon espérance, je trouvais toujours une solution pour me perfectionner. Soit en demandant gentillement à Papa de me payer des cours, soit en payant directement mes camarades. J'ai eu mon premier diplôme très facilement, puis en partant à New York faire mes études, cela s'est un peu compliqué. J'ai étudié le management, le développement d'entreprises, et un tas d'autres choses. Mais à côté, j'étais un jeune adulte, et New York n'est pas en reste en ce qui concerne la tentation. Je pouvais passer des nuits entières à faire la fête, aller en cours le lendemain en étant encore bourré, puis remettre ça le soir. Mes 7 ans d'études pour décrocher mon doctorat ont été d'un amusement incroyable. J'ai enchainé des dizaines et des dizaines de conquêtes, parfois des femmes, parfois des hommes. J'ai dû finir à l'hôpital plusieurs fois pour coma ethylique, ce qui n'était pas vraiment du gout de Papa, qui m'envoyait parfois un "observateur" pour vérifier que tout se passe bien. J'ai été diplomé, alors je pense que malgré quelques séjours aux urgences, je me suis pas trop mal débrouillé.

A la fin de mes études, soucieux de ne pas rentrer à LA, il fallait que je trouve une idée de métier. Puis cela apparut comme une évidence. Je connais le monde de l'entreprise, je connais le monde de la nuit. Tu vois ou je veux en venir hein ? J'ai créé mon propre Night Club. Comme un clin d'oeil à LA, je l'ai appelé l'Eden Club, pour rester dans la thématique angélique. J'en ai été propriétaire pendant une dizaine d'années, et les affaires ont très bien marché. J'avais réussi à faire de ce lieu l'un des plus prisés de la ville, où règne la débauche et la luxure. Quoi, ce n'est pas comme ça qu'ils vivent au paradis ? Je demanderai au Tout Puissant le jour ou je le rencontrerai. Toute cette vie était parfaite, mais voyant New York se dégrader, encore et toujours, je me suis dit que le moment était venu pour moi de prendre mon envol pour m'installer dans une ville encore plus fascinante que Los Angeles et New York. Et quoi de mieux pour un nouveau départ que de venir s'installer sur la côte est hein ? Par contre, attention au prochain déménagement. Si je suis cohérent sur la carte de mes déplacements, je risque de me retrouver à Seattle dans quelques années. L'angoisse. Cela fait maintenant un an que j'ai posé mes valises en Floride. Avec moi, dans mes bagages, j'ai fait renaitre de ses cendres l'Eden Club, rebaptisé le New Heaven Club. Je t'ai prévenu déjà, la Bible est ma métaphore filée hein. Finalement on est pas si mal que ça à Miami. C'est vrai que ça ressemble pas mal à LA, mais avec un énorme avantage, c'est que je n'ai pas ma famille dans le coin pour venir mettre leur nez dans mes affaires. Et ça, ça n'a pas de prix.

Je t'annonce que tu es maintenant validé(e)! Alors bienvenue officiellement dans la superbe famille de Love Me Like You Do. Là où il y a des tonnes de fou-rires, de la complicité à l’état pur, des tas de rebondissements ! C’est une joie de pouvoir te compter parmi nous et nous espérons sincèrement que tu sauras trouver ton petit bonheur ici, car nous t’aimons déjà beaucoup.

J'espère que Miami restera un coin de paradis pour toi et ne te projettera pas directement dans les flammes de l'enfer ...

Maintenant, tu es apte à faire ta demande de logement mais aussi que tes liens et tes topics. Si ce n’est pas déjà fait, il serait bien d’aller jeter un petit coup d’œil aux règles du forum afin que tout soit bien compris.

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