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(#)Sujet: what I risk to be close to you | Sam 22 Mai - 12:54
Kathelyn & Andrès
je sais qu'elle me voit.
Depuis cette soirée commencée au bar et finie sur une petite place adorable derrière son restaurant, on s'échangeait beaucoup de SMS. Cela faisait du bien de pouvoir compter sur quelqu'un pour papoter, parler de tout et n'importe quoi et surtout dire pas mal de bêtises. Cela faisait longtemps que je n'avais pas parlé comme ça aussi librement, sans réfléchir une seconde sur les mots que j'utilisais. Bon, y'avait bien eu la fois où sa collègue avait tenté de nous embêter mais j'avais vite compris que le message envoyé ne venait pas d'elle, elle avait été très gênée d'ailleurs.
En tout cas, je n'avais pas oublié sa proposition d'aller courir et la mienne de faire à manger ensemble. Donc, ce matin en me réveillant, je décidais de prendre mon courage à deux mains et de lui proposer de faire le tout en un. Aller courir et puis manger ensemble ensuite. je priais pour qu'elle ne bosse pas justement à ce service-ci. Sa réponse fut rapide et positive, ce qui me fit sourire, comme souvent derrière mon téléphone quand elle me répondait, je devais l'avouer. J'ai l'âge pour comprendre ce genre de réaction du cerveau, du corps. Néanmoins, je me suis juré de ne pas écouter ces signes par respect pour elle et sa situation. Je ne voulais pour autant pas faire de trait sur le fait de passer du temps avec elle, car elle était la première depuis des mois à me faire oublier le reste. Ce n'était donc pas sans mal que je me rendais à ses côtés mais je décidais que ça me faisait plus de bien que de mal. Je préparais des affaires, une serviette et du gel douche dans un sac Nike afin de pouvoir prendre ma douche chez elle. J'enfilais un tee-shirt, un short et mes baskets de courses. je préparais les sacs avec les ingrédients nécessaires pour lui faire un petit repas espagnol, elle s'occupait du dessert. Je prenais une bouteille au cas où. j'accrochais ma montre connectée autour de mon poignet pour calculer le temps et les kilomètres ainsi que le rythme cardiaque et je partais. L'ayant raccompagné l'autre soir, je savais où était sa maison.
Je me garais devant chez elle. J'allais toquer à sa porte, mes affaires sur le dos. Elle m'ouvrit, en tenue de sport elle aussi. helloooo. je te dépose juste ça avant d'y aller, si ça ne te dérange pas. lui fis-je en lui tendant les sacs. On s'occuperait de ça plus tard. On avait une course à pieds à faire avant ça. Elle m'avait parlé de ses capacités physiques et j'avais hâte de les "apercevoir". Le sport, avec l'armée, c'est une seconde peau pour moi. Le kilomètre je suis largement capable de le faire en moins de 5 minutes. Je pouvais m'adapter à tous les rythmes, aussi. la mouche bouche la douche avec sa bouche. fis-je alors en me concentrant, levant le doigts et regardant en l'air pour ne pas louper le défi. j'avais réussi, je la regardais maintenant, tout fier, les mains contre mes hanches. voilà ton compagnon de running est prêt !
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(#)Sujet: Re: what I risk to be close to you | Ven 28 Mai - 13:59
Kathelyn & Andrès
je sais qu'elle me voit.
Je me lassais d’être seule, enfermée chez moi. Je prenais conscience que le repli sur moi-même n’était pas la meilleure des solutions à privilégier en ce moment. Ma rencontre avec Andrès m’avait fait du bien. Faire entrer dans ma vie une personne neuve m’apportait quelque chose de chaleureux dans ces moments si sombres. Au détour de quelques plaisanteries échangés par sms, il m’avait proposé de l’accompagner courir ce matin. N’ayant pas débuté ma routine matinale, j’avais accepté. Un peu de compagnie ne ferait pas de mal. Je m’étais habillé de ma tenue de sport habituelle : legging noir, une paire de basket de la même couleur ainsi qu’un débardeur rouge. Je parcourais ma maison à la recherche de mon sweat-shirt noir préféré lorsque la sonnette de l’entrée retentie.
Je me précipitais pour ouvrir la porte. Andrès, dans une tenue aussi sportive que la mienne, se tenait sur le pas. Il me tendit un sac de provisions pour le déjeuner d’après running. Je lui fis signe de la tête de me suivre jusqu’à la cuisine après l’avoir chaleureusement salué. Je déposais le sac sur le plan de travail alors que je l’entendais dire la fameuse phrase alambiquée que j’avais inventé dans un de mes sms. J’éclatai de rire spontanément. « Je ne m’attendais pas à ce que tu me la ressortes ! » Je me retournai vers le jeune homme avec un large sourire. « T’auras le droit à une gaufre supplémentaire pour le dessert. » Je n’avais pas réussi à retrouver mon sweat-shirt, sans doute devait-il trainer dans la panière de linge sale. Je fronçais les sourcils, légèrement contrariée. Au pire ce n’était pas très grave, il faisait déjà bon et j’étais sûre que je finirais par l’ôter très rapidement. Je rentrai ma chaine avec une croix religieuse au bout, à l’intérieur de mon débardeur. « On peut y aller du coup ! » Je récupérai mon portable qui trainait sur un meuble, vérifia sa charge et le mit dans la poche de mon legging. De mon autre main j’attrapai ma gourde fraichement remplie et on sortir de chez moi. Je ne prenais que la clé de ma maison quand j’allais courir. Une seule clé pour ne pas m’encombrer. Ma maison se situant presque les pieds dans l’eau, en bordure de plage, il n’était pas rare que mon trajet de running longe l’océan. « Si tu veux on peut commencer par courir sur le dur, en passant par les derrières … » lui dis-je en pointant la route qui s’éloignait de la jetée. « … et ensuite on peut terminer par la plage. » Courir sur le sable demandait davantage d’efforts et cela pourrait être le petit challenge de fin. Mon co-équipier de course approuva mon idée alors le top départ fut lancé.
Je ne m’élançai pas trop vite. Je savais que mon allure s’allongeait plus je courrais. J’avais tendance à bouillir plus j’avançais et plus je bouillais, plus je me donnais dans ma vitesse. Je ne mis pas d’écouteurs dans mes oreilles comme à mon habitude. Courir en duo, c’était aussi pouvoir communiquer entre deux foulées. On pourrait facilement faire les 10km en plus ou moins quarante-cinq minutes, je ne doutais pas du jeune homme qui m’accompagnait. On quitta la ville dure pour un chemin un peu plus boisé. Je tournai la tête vers Andrès. Je cru y apercevoir une lueur de défi dedans. Je lui offris un sourire et accéléra ma vitesse. « Tu feras attention à tes chevilles fragiles, y a pas mal de cailloux et de branches par ici. » lui lançai-je malicieusement.
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(#)Sujet: Re: what I risk to be close to you | Ven 4 Juin - 16:56
Kathelyn & Andrès
je sais qu'elle me voit.
Aller courir en compagnie de Kathelyn me faisait vraiment plaisir. C'était toujours mieux que de le faire seul et j'espérais qu'elle avait vraiment le niveau qu'elle pensait me vendre. Je n'avais aucun doute sur sa sincérité et j'avais hâte de connaître ses capacités en course. J'avais amené ce qu'on avait prévu pour après et j'avais même fait une référence à nos SMS. ça la fit rire, ce qui me plaisait plus que je ne l'aurais pensé, je souris automatiquement et partageais même un rire avec elle. je suis surprenant, je sais. lui fis-je alors en riant, avec un air de fausse modestie qui n'était pas du tout moi. ooooh tu vas me faire des gaufres ! je vais courir encore plus vite! lui fis-je alors, amusé. Elle se préparait pour courir. Elle prit sa bouteille, sa clé et passa sa croix religieuse sous son tee-shirt. Je souris. Je connaissais ces choses là de Kathelyn et j'appréciais que ce ne soit pas un secret pour moi. C'était étrange comme sensation mais je l'appréciais trop pour me poser trop de questions. Elle me montrait par où elle voulait passer, je faisais "oui" de la tête. parfait, je te suis lui fis-je alors en souriant et en commençant notre course.
Je sentais qu'elle cherchait un peu notre rythme de croisière au début. Elle n'allait pas très vite et sur le moment je me demandais si c'était son rythme ou si, comme moi, elle cherchait à savoir comment l'autre pouvait suivre. On finissait par accélérer un peu et à trouver notre équilibre, qui n'était pas trop mal. Je me rendais compte que c'était quand même mieux de courir comme ça qu'avec son casque sur les oreilles, coupé du monde pour pouvoir tenir la course. Là, j'entendais les vagues, le vent dans les arbres, les animaux autour de nous et les pas de Kathelyn sur le sol plus ou moins dur. On arrivait vers le bois et elle tournait la tête en même temps que moi. on avait visiblement eu la même idée en même temps, elle s'élança plus rapidement en me donnant un conseil ironique. Je souris en la regardant et en suivant son accélération. je la regardais avant de prendre un petit chemin entre des arbres non "balisés. J'adorais courir entre les arbres, ça me rappelait pas mal de choses. Je la suivais de près, dans les arbres. J'en sortais tout pile devant son nez, de nul part pour la perturber et la ralentir sans la faire tomber non plus. Oh oup's excuse moi je ne pensais pas être si rapide lui fis-je alors pour la taquiner et l'embêter, en riant. crotte de chien! fis-je alors en montrant le sol alors qu'elle avait rattrapé mon niveau après ma petite blague pour encore une fois, la faire regarder le sol alors qu'il n'y avait rien. J'éclatais de rire. Je manquais de me prendre un arbre, me déconcentrant moi-même. hey te moque pas fis-je en faisant faussement une tête râleuse avant de sourire. c'est quand même plus agréable de courir comme ça. tu avais raison, y'a de la compét' par ici. lui fis-je alors dans un moment plus sincère et moins second degré. Mais ça n'allait pas durer car quand je sentais ce truc dans ma poitrine il fallait que je m'auto-change de pensée. le dernier hors du bois fait la vaisselle fis-je alors avant de foncer entre les arbres.
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(#)Sujet: Re: what I risk to be close to you | Jeu 15 Juil - 0:08
Kathelyn & Andrès
je sais qu'elle me voit.
Le petit jeu de compétition qui s’installait entre nous était agréable. C’était bon enfant et ça me faisait du bien. J’avais besoin de ce genre de petites choses en ce moment dans ma vie. Jouer sans se prendre la tête. Oublier quelques instants les tracas de la vie quotidienne. Il me rattrapa en prenant un léger raccourci. « C’est de la triche, c’est plus court l’autre côté. » lui lançai-je avec une certaine petite mauvaise foi. Oui il venait de me piquer dans mon orgueil. J’étais une bonne coureuse et j’avais envie de le lui démontrer. Pourquoi ? J’en avais aucune idée. Peut-être parce que ça faisait du bien de réussir quelque part de temps en temps. Il me lançait un avertissement concernant une crotte de chien qui n’existait pas et en me voyant baisser la tête pour contourner l’obstacle, Andrès se mit à rire. Je lui fis une moue boudeuse lorsqu’il croisa mon regard. Moi aussi je pouvais l’embêter alors je pris un malin plaisir à me le taquiner au sujet de ses chevilles sensibles. J’hochai la tête quand il admit que c’était agréable de courir à deux. Il avait raison. Cela faisait un moment que je n’avais pas partagé mon footing matinal avec un partenaire. Avant je courrais avec William mais depuis qu’il n’était plus là, j’y allais seule, avec mes propres pensées qui essayaient de se noyer dans ma musique. Andrès nous lança un défi. Celui qui sortirait en dernier du bois serait de corvée de vaisselle. Sans m’attendre il fonça à travers les bois. Je puisais au plus profond de moi pour donner tout ce que j’avais. Peu importe si je m’épuisais sur cette longueur, je demanderais une pause à l’arrivée. J’accélérai ma foulée et le dépassai. Pendant un moment, on courra l’un à côté de l’autre mais finalement je le distançai d’à peine un mètre sur les derniers quelques mètres.
Je levai mon poing en l’air, telle une gagnante des jeux olympiques avant de m’écrouler tout essoufflée sur le banc le plus près. « Ok … » dis-je entre deux inspirations. « Tu te défends … » Une autre longue inspiration pour essayer de m’en remettre. Andrès avait l’air d’avoir moins tirer dans sa réserve d’énergie que moi. Je ne pouvais pas nier, il était en excellente forme et même si je me trouvais assez bonne, il l’était encore plus que moi. Je portai ma gourde d’eau fraîche à ma bouche pour me désaltérer. Je sentais mon cœur battre la chamade dans ma poitrine. Je regardai ma montre. En effet, mon rythme cardiaque s’était bien emballé. Je savais qu’il n’était pas trop bon de se poser assis car pour reprendre cela allait être plus difficile mais j’avais vraiment besoin d’une pause. Je fis quand même l’effort de me lever du banc et de faire quelques pas. « Par là, on va rejoindre la jetée longe le bout de la plage. C’est assez plat et c’est du goudron, ce sera beaucoup moins chaotique que les bois. » Je croisai le regard de Andrès et lui offrit un large sourire. « Tu es de corvée de vaisselle, c’est bien ça que tu as dit non ? » Je me mis à rire de bon cœur. Finalement, il s’était pris à son propre piège. Heureusement que j’avais un lave-vaisselle et que cette tâche allait consister à mettre la vaisselle dans la machine. Je bu une autre gorgée d’eau avant d’ajouter : « Ca me fait vraiment du bien de courir avec quelqu’un et avec toi c’est plaisant. Tu es un bon partenaire ! » Il donnait du défi et j’avais pas l’impression de trainer quelqu’un derrière moi. Nous avions quasiment les mêmes capacités sportives ce qui rendait les choses agréables.
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(#)Sujet: Re: what I risk to be close to you | Ven 30 Juil - 20:28
Kathelyn & Andrès
je sais qu'elle me voit.
C'était vraiment agréable de courir en sa compagnie. Je me prenais au jeu, en la taquinant, en trichant un peu parfois sur la route. Depuis que j'étais à Miami, j'étais dans ma bulle, un peu seul la plupart du temps. Rares étaient ceux qui me faisaient sortir de ma concentration, qui me faisaient changer d'horizon. En quelques temps, Kathelyn avait réussi cet exploit sans s'en apercevoir. J'en profitais, simplement, sans me poser de questions. Par la suite, je proposais un défi pour faire la vaisselle. On se mettait à se battre dans cette course, en se dépassant l'un après l'autre tout en restant assez proche mais d'un pas elle me battait à la fin. Elle levait les poings avant d'aller s'asseoir plus loin. Mauvais de s'arrêter comme ça, je supposais qu'elle le savait. Je la rejoignais en marchant, histoire de ne pas m'arrêter à mon tour. Elle bu de l'eau, je la laissais faire sans m'arrêter de bouger. Je suis heureux de t'avoir convaincu dis-je alors qu'elle avouait que je me défendais. Ce petit jeu était drôle, de savoir si l'autre était capable d'être au niveau de l'autre. Et franchement, elle m'impressionnait. Elle avait clairement les compétences d'une militaire. A présent, alors qu'elle semblait regarder sa montre pour vérifier son coeur ou que sais-je, je me rendais compte que je ne l'avais pas lâché des yeux. Même comme ça, je la trouvais vraiment belle. M'apercevant de cette dernière réflexion, je tournais le regard vers la vue sur la plage. Elle reprit la parole un instant après, parlant justement de la plage et d'une route plus lisse. Je tournais le regard vers elle en souriant. J'hochais de la tête en la suivant, de manière plus tranquille, dans la direction qu'elle avait proposé. Elle me sourit et si la montre de Kathelyn avait pu voir mon coeur à ce moment-là, j'aurais pu être mal. Automatiquement, mes lèvres firent de même alors qu'elle parlait de la vaisselle. Je tiens toujours ma parole dis-je alors en levant la main, une sur le coeur comme pour jurer. Je souris encore.
Elle me disait aimer ma compagnie pour la course. Je devais avouer que c'était réciproque. Je me rendais compte que ça faisait bien trop longtemps que je n'avais pas partagé le sport, enfin pas de cette manière. C'est tellement rare que je partage mes séances de sport. Parfois, quand mon ami militaire revient de mission, je partage une séance avec lui mais il n'est pas souvent là. Je dois avouer que c'est quand même plus motivant. lui répondis-je alors avec entrain. puis la dernière fois que j'ai couru avec une femme c'était au Mali avec une caporal. riais-je alors. J'étais loin d'être misogyne, dans l'armée et dans mon unité, il y avait quelques femmes et parfois je me disais qu'heureusement. j'dois dire que t'es quand même pas loin d'un niveau militaire, tu as la preuve maintenant. Enfin... ne prends pas trop la grosse tête hmm lui fis-je alors pour la taquiner mais la complimenter en même temps en finissant notre course normalement. Je n'avais pas à me mettre à un rythme, j'avais le mien et on se suivait bien, c'est vrai que c'était agréable. donc quand tu veux ajoutais-je alors qu'on arrivait vers la fin.
On rentrait par chez elle et je lui proposais : je peux commencer à faire à manger pendant que tu te douches, ça mijotera pendant que je me rincerais à mon tour, si ça te va? j'imaginais qu'elle mourrait d'envie de sa douche. déjà que devoir squatter la sienne me plaisait qu'à moitié, enfin... disons que m'imaginer dans sa douche me donnerait des idées en tête que j'aimerai mieux repousser. Elle est fiancée, Munoz. Combien de fois devrais-je me répéter ça? Une fois chez elle, je m'exécutais une fois qu'elle m'avait rapidement sorti ce dont j'avais besoin. Je me permettais de mettre de la musique, chose que j'adorais quand je cuisinais. je chantonnais tranquillement les hits du moment aux fourneaux. Je concoctais des tortillas de patatas avec oignons, poivrons et thon. Je nous servais de la sangria toute fraîche de la maison dans des verres. Quand elle revenait, les cheveux mouillés qu'elle séchait encore dans la serviette, je souris. J'espère que ça va te plaire. fis-je alors en lui souriant naturellement. Je lui tendais son verre de sangria. salud lui fis-je en espagnol et quand nos verres se touchèrent, le geste en fit tomber sur mon tee-shirt. joder. heureusement que j'ai pas encore pris ma douche. J'ai pas mis une goutte sur ton sol n'empêche! riais-je alors avant de reposer mon verre doucement, de me reculer en retirant vite mon tee shirt vers mon sac avant de faire pire. Je me retournais vers elle, torse poil. Du coup je vais emprunter ta douche maintenant, j'en ai pour deux minutes, je te laisse retourner les omelettes que ça n'accroche pas si tu veux bien, merci lui fis-je alors avant de m'éclipser, mon torse pleins d'abdos et moi vers la salle de bain avec mon sac.
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(#)Sujet: Re: what I risk to be close to you | Mer 4 Aoû - 18:49
Kathelyn & Andrès
je sais qu'elle me voit.
J’avais remporté la course de quelques secondes mais c’était tout de même une petite fierté qui flatta mon ego. Je me sentis également flatté lorsqu’Andrès me confia ne pas partager ses séances de sport avec quelqu’un d’autre en temps normal. Serais-je devenue une exception à cette routine qu’il avait ? Peut-être. « Elle devait te challenger beaucoup plus que moi. » Lui répondis-je quand il me parla de son ancienne partenaire militaire. Il rebondit en me disant que j’avais quand même un bon niveau. Je ne pu m’empêcher de sourire sans rien ajouter. On termina notre circuit pour rejoindre la maison. Mon cœur se serra légèrement dans ma poitrine comme souvent quand je revenais chez moi. L’absence de William était difficile. Je chassai ces pensées négatives pour me concentrer sur le bon moment, agréable, que j’étais entrain de vivre. Mon invité m’envoya prendre une douche pendant qu’il commencerait à faire la cuisine. Un léger sourire s’afficha sur mes lèvres. « Dis que je pue aussi ! Hésite pas à fouiller dans les placards si jamais t’as besoin de quelque chose. » Ma cuisine était assez ordonnée pour que j’ose croire qu’il allait se débrouiller pendant quelques dizaines de minutes.
Je m’éclipsai à ma salle de bain attenante à ma chambre et me dépêchai de me savonner. Je ne voulais pas le laisser trop longtemps seul, ca aurait été un peu malpoli de ma part. En sortant de la douche, je récupérai un legging noir et un chemisier bordeaux qui traînaient sur un fauteuil. Ça ferait l’affaire. Serviette en main je retournai dans la cuisine d’où une bonne odeur s’y échappa. J’entendais le cliquetis des ustensiles de cuisine. « Ça sent bon dis donc. » m’exclamai-je en séchant la pointe de mes cheveux dans ma serviette. Andrès s’avança vers moi, un verre en main. Je le saisis en le remerciant d’un sourire. On trinqua, un peu trop fort apparemment, ou bien parce que les verres étaient un peu trop remplis. Le liquide s’échappa d’un des verres et vint entacher le t-shirt du jeune homme. « Sur le carrelage ca part facilement, sur ton t-shirt par contre … » Je grimaçai légèrement. Je m’approchai de la gazinière sur laquelle quelque chose mijotait dans une casserole. J’humai la bonne odeur. Le couvercle de la casserole me cachait secrètement la préparation. Je portai mon verre à mes lèvres et tournai la tête vers Andrès. Sous l’effet de surprise je bu une gorgée de travers qui me remonta dans le nez immédiatement. Il avait enlevé son t-shirt et me faisait face. Je pris sur moi pour ne pas laisser transparaître mon trouble. « Vas-y je t’en prie. Première porte à droite … » lui dis-je en montrant la direction à prendre pour aller vers la salle de bain des invités. Je reposai mon verre sur la table de la cuisine et me frottai le nez endolori par le passage de l’alcool. Qu’est-ce qu’il venait de se passer là ? Je crois que je ne voulais pas le savoir. Je chassai de mon esprit l’image sexy de mon partenaire de sport pour me concentrer sur les omelettes.
Je pris la spatule en bois et m’occupai de ne pas faire cramer le repas. J’avais chaud. Cette chaleur n’était pas dû qu’à la plaque de cuisson. C’était mal. Je ne pouvais pas, je ne devais pas ressentir ce genre de choses. Quelques minutes plus tard mon invité revint dans la cuisine. Je croisai son regard et je sentis le rouge me monter légèrement aux joues. Je pris mon verre de sangria et en bu une autre gorgée. « J’ai rien fait brûler ! » Je souris en tâchant de reprendre un peu le contrôle de mes émotions. « Qu’est-ce qu’il y dans la sauce ? » Il m’expliqua les ingrédients qu’il avait mis, mentionnant des poivrons. Je fis une petite grimace. « Je peux te dire que … j’aime pas les poivrons ? Mais c’est pas grave … ça à l’air vachement bon quand même ! » J’étais un peu gênée de lui signifier que je n’aimais pas une composante de son plat. Après, mélangé aux autres ingrédients, sans doute que je ne les sentirais même pas et dans le pire des cas … Je ferais un tri dans mon assiette !
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(#)Sujet: Re: what I risk to be close to you | Jeu 5 Aoû - 10:49
Kathelyn & Andrès
je sais qu'elle me voit.
Catastrophe. Alors que je l'avais invité à aller se laver pendant que je commençais le repas - mon côté j'aime être organisé militaire - hmmmm je ne l'ai pas dis l'avais-je taquiné avant qu'elle ne s'en aille vers la salle de bain. Jusque là, tout se déroulait bien. La sauce mijotait, les tortillas prenaient forme quand elle sortait de sa douche, en legging, chemise et en séchant toujours ses cheveux. Je lui souris automatiquement. Elle n'avait pas mis une heure dans la salle de bain sous prétexte qu'elle mangeait avec quelqu'un et elle ne s'était pas re-maquillée, habillée limite sur son 31 comme l'aurait fait certaines femmes. Elle restait hyper naturelle, à l'aise, sans prise de tête et je devais avouer que j'appréciais cela plus que je ne devrais. Je la trouvais vraiment jolie. Je me râclais la gorge en servant les sangrias et en lui tendant un verre. j'espère que ça sent bon, sinon il faudra commander j'ai pas le courage de faire autre chose à cette heure-ci. déconnais-je alors en tchinant dans son verre. Et c'est là que ça arrivait. J'allais tâcher mon tee-shirt et un peu le sol. Elle commentait l'aspect compliqué de ravoir la tâche sur mon tee-shirt alors que j'avais ramassé au sol. c'est pas possible de faire des bêtises pareilles fis-je alors en la contournant, posant mon verre pour retirer mon tee-shirt et aller chercher mon sac pour prendre mon tour à la salle de bain. Je levais les yeux et tombais sur les siens qui m'indiquait la salle de bain.
C'était la salle de bain des invités, sans doute. Elle était propre, presque jamais utilisée. ça me rassurait. j'aurais eu du mal de tomber sur son parfum ou un vêtement. ça me rassurait. Je m'appuyais un petit moment contre l'évier, en me regardant dans le miroir. Il fallait que je chasse tout ça. je fermais les yeux et je revoyais ma petite fille, les pieds dans le sable, à me rire au nez. Je souris et une larme coulait sur ma joue. La sensation que me procurait Kathelyn quand j'étais avec elle était similaire à celle avec ma fille ou ma femme dans les débuts malgré que je ne veuille plus penser à elle. Je me sentais apaisé comme chez moi. C'était mal. La trouver jolie, apprécier un rayon du soleil sur sa joue, sur son épaule, apprécier les courbes de ses hanches ou ses mollets quand elle court. je me secouais la tête. J'ouvrais le robinet et me passais de l'eau froide. Il allait falloir arrêter ça, Andrès. Cette maison n'était pas qu'à elle. Un homme avait vécu là, et vit encore malgré son absence physique mais dans le coeur de Kathelyn, il y est. C'est quoi cette manie de toujours te foutre dans le pétrin? Je me passais alors sous la douche, vidant mon esprit et j'enfilais des fringues propres. J'avais pris un jean classique et un tee shirt cintré en V. Simple, efficace. Puis je revenais dans la cuisine auprès de Kathelyn, après une bonne respiration.
J'attrapais mon verre alors qu'elle faisait de même. ça aurait été le comble pour quelqu'un qui tient une cuisine. la taquinais-je alors qu'elle me demandait ce qu'il y avait comme ingrédients. thon, oignons, oeuf, poivrons... et le reste je ne te le dirais pas car tu risques de me voler la recette. fis-je alors en la pointant avec la spatule pour rire et pour éloigner toutes mes pensées. Puis, elle me dit quelque chose de bien moins drôle - qu'elle n'aimait pas trop les poivrons. Ma tête se transforma en profonde désolation. oh j'aurais dû penser à te demander, j'suis navré. à la limite j'essaierai de t'en mettre le moins possible, je ne t'en voudrais pas d'en laisser de côté qui aurait pu m'échapper au dressage lui fis-je alors complètement désarmé. Je m'en voulais de ne pas lui avoir détaillé la recette pour être sûr que tout lui plairait. J'aurais aimé que ce soit parfait, peut-être inconsciemment de base mais je m'en rendais bien compte maintenant. Non mais c'est pas grave hein Munoz, relaxe. on s'installe où? demandais-je alors pour me remettre les idées en place, je servais les assiettes en prenant soin de ne pas trop lui mettre de poivrons dans la sienne et installais tout ça à l'endroit qu'elle m'avait indiqué. à toi l'honneur. j'espère que ça aura pas trop le goûts de poivrons pour toi du coup lui fis-je alors en attrapant ma fourchette mais en la laissant goûter en premier pour avoir son impression. tu nous as prévu quoi en dessert cheffe? lui demandais-je ensuite en attaquant à mon tour ma tortillas. J'en mangeais bien deux fois par semaine donc pour moi, c'était assez classique comme repas. tu n'as pas d'animaux? demandais-je ensuite, ayant bien remarqué l'absence de tout animal domestique dans la maison. Je demandais ça pour faire conversation et arrêter de remarquer l'incroyable douceur de son teint et de m'imaginer caresser sa joue. j'avais un chien à l'armée, je rentrais en permission avec lui. Mais, mon... ex-femme ? on va changer la tournure de la phrase, vous voulez bien? il est resté en Espagne. Je me demande en ce moment si j'en adopterai pas un autre. ça, c'est un bon cliché de militaire, par contre lui fis-je alors en lui tirant la langue de manière taquine, faisant référence à notre conversation par sms concernant les clichés sur les militaires - où elle avait parlé du côté croqueur de femmes.
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(#)Sujet: Re: what I risk to be close to you | Ven 6 Aoû - 13:52
Kathelyn & Andrès
je sais qu'elle me voit.
Toutes les bonnes odeurs de la cuisine m’ouvraient l’appétit. J’étais très impatiente de goûter la cuisine de mon invité même avec quelques poivrons. J’avais d’ailleurs senti Andrès gêné par cette maladresse intentionnelle mais tant bien que mal j’avais tenté de le rassurer. Je n’aimais pas ça mais il n’y avait pas mort d’homme. « J’aurais dû t’informer que les poivrons c’était pas tellement ma tasse de thé, t’en fais pas. Je suis certaine que ton plat restera tout autant délicieux ! » Il me demanda ensuite où nous pouvions nous installer. Je regardai l’extérieur au travers de la fenêtre de la cuisine. « On peut s’installer sur la terrasse, profitons du soleil ! » Je pris un plateau sur lequel je disposai toute la vaisselle dont nous aurions besoin pour déjeuner. Assiettes, couverts, verre et carafe d’eau. Andrès me suivit avec la casserole qu’il disposa sur la table de dehors. Notre terrasse donnée directement sur la plage. On avait presque les pieds dans l’eau. C’est ce que j’appréciais dans cette maison, cet accès immédiat à la plage. C’était agréable de pouvoir vivre dans un tel décors, chaque jours je m’émerveillai de cette beauté qui me faisait face. Je fus servit en première et eu l’honneur de goûter ce merveilleux plat. Les goûts des poivrons ne se faisaient pas trop sentir. « C’est parfait ! La cuisine espagnole est vraiment bonne ou bien c’est le chef qui l’est … Sûrement les deux ! » dis-je en reprenant une bouchée pour lui prouver à quel point j’aimais ce que j’avais devant moi. Je mis quelques gros bouts de poivrons sur le côté de mon assiette discrètement avec un petit sourire amusé. « Des gaufres ! » répondis-je sur un ton enjoué. « J’ai fait simple mais au moins chacun pourra y mettre ce qu’il veut dessus. » D’ailleurs, il faudrait que je pense à les faire réchauffer un petit moment dans le four pour qu’elle soient meilleures. Je pris ma serviette et m’essuyai la bouche car j’avais l’impression d’avoir de la sauce sur le bord des lèvres. La petite brise de vent était appréciable. Aujourd’hui allait encore être une journée chaude. Je m’attachais les cheveux en un chignon légèrement décoiffé pour ne pas être gêné en mangeant.
Je secouai la tête à la question concernant les animaux. « J’aurais bien voulut avoir un chien mais l’occasion s’est jamais trop présentée, alors je me contente de nourrir les quelques mouettes qui passent par là. » Je me mis à rire doucement. J’avais quelques habituées qui passaient après les repas pour venir faire le ménage. Andrès m’expliqua qu’il avait eu un chien pendant sa carrière dans l’armée mais qu’il était resté en Espagne. Je haussai les épaules au sujet du cliché. « Peut-être parce qu’un militaire vit souvent en communauté et que lorsqu’il se retrouve seul chez lui ca lui permet d’avoir un compagnon de vie, une présence. » Des clichés sur les militaires il y en avait beaucoup. Beaucoup étaient sans doutes exagérés, mais d’autres puisaient sans doute leur source dans des explications rationnelles. « Y-a-t-il des clichés qui sont fondés sur les militaires ? Tu tiens un bar, est-ce que c’est parce que tu aimes faire la fête ou bien parce que tu aimes boire ? » Je me mis à rire avec un large sourire sur les lèvres. Je le taquinais.
On terminai le repas en échangeant sur des banalités plus ou moins importantes, passant par des sujets plus sérieux tel que l’actualité du monde. On débarrassa pour ensuite aller chercher le dessert. Je sortis les gaufres que j’avais préalablement mises au four et pris de la pâte à tartiner, de la confiture et du sucre. « Café, thé, chocolat chaud ? » demandai-je à Andrès. Je ne buvais jamais de café, je n’aimais pas ça alors pour ma part j’allais me contenter d’un petit chocolat chaud. Oui malgré la chaleur j’aimais bien me boire une petite boisson chaude. On retourna sur la terrasse, les mouettes avaient déjà commencées à faire le ménage. En nous voyant arrivées, elles décidèrent de déguerpir vite fait. Je me rassis et invita mon invité à se servir. « Ca me fait plaisir d’avoir un peu de compagnie chez moi. » avouai-je. Ma maison n’était pas très animée depuis quelques temps et recevoir quelqu’un me faisait du bien. J’avais besoin que cet endroit récupère une image chaleureuse à mes yeux. « Si tu passes dans le quartier, tu peux toujours sonner à l’avenir. » C’était une invitation à une potentielle prochaine fois. Je ne savais pas quel sens cela avait de proposer cela. Je crois que je ne voulais pas trop creuser. Je savais que si je m’introspectais je risquais de me remplir la tête de doutes, de questionnements et je ne voulais pas ça. Je voulais juste passer un bon moment.
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(#)Sujet: Re: what I risk to be close to you | Dim 8 Aoû - 13:44
Kathelyn & Andrès
je sais qu'elle me voit.
Alors que j'apprenais qu'elle n'aimait pas trop les poivrons - et que je m'en voulais à mort - elle me proposait de manger dehors. Je l'aidais donc à tout déplacer vers la terrasse qu'elle avait face à la plage. Je devais avouer que c'était une très jolie terrasse. Tout de suite, je ressentais une sorte d'apaisement rien qu'être à cet endroit. après m'en être voulu et avoir été mal à l'aise à lui avoir fait des poivrons alors qu'elle n'aime pas ça, ça faisait du bien d'abaisser la pression. On s'installait au soleil tranquillement. L'endroit était vraiment sympa. On papotait tranquillement là. Elle reprenait dans son assiette en me complimentant. Elle avait tout de même laissé des poivrons sur le côté, je comprenais son geste évidemment. Je lui souris en retour quand elle vit que j'avais remarqué. c'est le pays qui fait de belles choses, tout simplement. dis-je alors humblement avant de rire légèrement. Je n'étais pas du tout du genre à me la péter pour quoique ce soit alors j'espérais qu'elle comprenais le ton de ma phrase. je suis content que ça te plaise malgré tout. la prochaine fois je ne mettrais pas du tout de poivrons, promis fis-je alors en souriant avant de me rendre compte que ma phrase déduisait une prochaine fois. Y'avait quoi de mal à ça? Pourquoi je tiquais? Elle devenait une amie, c'était normale de vouloir passer du temps avec une amie, non? Enfin, quand je la vis s'attacher les cheveux en chignon lâche, je comprenais vite que les battements de mon coeur et mes joues sûrement rougies alors que je baissais la tête vers mon assiette n'étaient pas en accord avec le mot amie. des gaufres. magnifique idée. lui fis-je alors. On peut penser que c'est un dessert facile mais au final, on reconnaît de meilleures gaufres à d'autres.
Je lui parlais de mon envie d'avoir un chien, voulant changer les idées qui me traversaient l'esprit. Je lui parlais de mon chien resté en Espagne - enfin avec mon ex femme sans la citer - et du cliché du militaire avec les chiens. Elle me répondait qu'elle aussi aurait aimé en avoir un, ce qui me fit sourire. Au final, je me rendais compte que j'en avais parlé surtout pour savoir sa relation avec les animaux. pourquoi pas un jour. c'est tout de même plus affectueux qu'une mouette riais-je alors en regardant celles qui n'étaient pas loin. Je passais une main dans mes cheveux avant de finir ma tortilla. Elle me disait que sûrement nous avions un chien pour lutter contre la solitude à la maison. Je lâchais un petit sourire en regardant mon assiette. C'était mignon de penser ça. je pense enfin je sais que c'est plutôt pour avoir à la maison quelqu'un qui nous comprends. fis-je alors sur un ton assez grave sans trop m'en rendre compte. J'avalais fortement avant de relever le regard. Je lui lâchais un petit sourire histoire d'apaiser la tension si jamais elle en avait ressenti une. En tout cas moi, penser à mon ex femme m'en avait installé une. je respirais un bon coup. Elle me posait une question plus poussée sur le cliché ce qui m'aida beaucoup pour mettre ça de côté. Je lui souris. ni l'un ni l'autre. enfin j'aime bien fêter les choses mais pas de manière exagérée. j'ai ouvert ce bar pour créer une famille moi-même, ici. Je voulais que ce soit des clients qui deviennent des habitués, que j'apprenne à les connaître, qu'on puisse échanger. C'est plutôt mon côté nounours qui a voulu ouvrir ce bar. Puis parce qu'en Espagne y'a rien de mieux que les bars pour ça. J'peux amener la cuisine de mon pays en prime, parce que j'ai toujours adoré cuisiner quand je rentrais donc, tout était réuni. lui expliquais-je alors en souriant.
On papotait encore avant de prendre le dessert. un thé s'il te plaît oui la chaleur et la boisson chaude ne me faisait pas peur. je venais d'Espagne après tout. Je l'aidais et quand on revenait sur la terrasse, quelques mouettes avaient tenté de se servir mais s'en allait vite en nous voyant arriver. Je souris avant qu'on s'installe. Elle soulignait le bien que ça lui faisait d'avoir quelqu'un chez elle. Je souris. j'suis ravi de partager ce moment en tout cas. je comprends ce que c'est, je suis pas mal seul à la maison aussi alors partager un repas ça fait quand même du bien. lui fis-je alors en lui souriant. Je comprenais fortement ce sentiment donc je ne pouvais que l'approuver et le souligner. ces gaufres sont incroyables fis-je alors en croquant dedans après les avoir garni à mon plaisir. Elle me disait qu'au cas où j'étais dans le coin, je pouvais toujours sonner. Je souris, c'était une très gentille proposition. Et on revenait sur le côté "prochaine fois" qui faisait du bien malgré moi. J’acquiesçais. ça marche, c'est noté. avec plaisir lui fis-je alors en souriant. Je l'observais un petit moment en souriant avant de me rendre compte de mon regard que je baissais. On continuait à parler de choses et d'autres l'après-midi avant que je ne rentre tranquillement chez moi afin de la laisser tranquille.