- messages : 261 - feat. & crédit : zoey deutch (Chlor) - anniversaire : 02/04/1995 - activité : le petit papillon s'est posé dans un champs de fleurs pour s'épanouir (vendeuse chez un fleuriste depuis le 13/08/21). - double compte : Eden, le calme avant la tempête.
(#)Sujet: l'amitié est une âme en deux corps | Ven 6 Aoû - 11:24
♛ sois comme un appareil photo : développe le positif à partir du négatif.
Elle était belle Juliet. Belle et heureuse. Son esprit n’était plus aussi tourmenté qu’il ne l’était il y a quelques mois à peine. Oh attention, il y avait encore quelques rechutes de temps en temps, quelques sombres pensées qu’elle venait coucher sur le fin papier de son journal intime, afin de les exorciser, ou simplement les repousser pendant un temps. Elle respirait la confiance, soulagée de pouvoir réussir à faire seule les actions du quotidien des personnes ayant toujours vécu dans cette société. Elle n’avait plus besoin d’avoir son frère en guise de chaperon pour la guider, même à distance. Juliet s’en sortait plutôt bien, et ça faisait beaucoup de bien à son moral. Elle n’était plus cette jeune femme éteinte qui passait ses journées cloîtrée entre les murs de la sublime maison d’Ugo et April, effrayée à l’idée de se retrouver pétrifiée à l’extérieur à cause d’une situation qui lui échaperait complètement. Elle osait à présent Juliet. Osait de nouvelles activités. De nouvelles expériences. Bon, il y avait encore quelques loupés, tout n’était pas une évidence à ses yeux. Il lui arrivait de se retrouver un peu bête devant l’écran de son ordinateur, de bloquer son téléphone portable sans savoir ce qu’elle avait fait de mal, ou de sentir que la machine à café n’était pas dans un jour de coopération. Mais malgré tout ça, la belle était plus déterminée que jamais.
Aujourd’hui ne dérogeait pas à sa règle personnelle de sortir au moins une fois par jour. Depuis quelques semaines déjà, Juliet avait développé une passion presque inattendue : la photographie. D’abord grâce à l’application de son téléphone, pour capturer certains instants au bon moment, et désormais grâce à un vrai appareil photo qui donnait un rendu bien plus précis que sur l’écran du téléphone. Il n’avait pas fallu beaucoup d’énergie à la jeune femme pour obtenir ce précieux cadeau des mains de son frère. Elle n’avait même pas dû le demander, à dire vrai. Ugo était toujours aux petits soins avec elle. Un comportement qui n’avait jamais dérangé Juliet jusqu’à présent, mais à mesure que la notion de l’argent faisait son bonhomme de chemin dans l’esprit de la belle, c’était un peu plus difficile d’accepter de tels présents sans broncher. Mais elle n’était pas encore assez forte Juliet pour vaincre son frère à ce jeu là. Il avait quelques années d’expérience, et de très bons arguments à chaque fois. Qu’importe, le sourire et l’éclat dans le regard de l’avocat était plus important qu’une fierté mal placée. Pour le panorama de cette excursion, la demoiselle avait opté pour la plage. En fait, ce n’était pas bien difficile à Miami de trouver un tel paysage. C’était même ce qui revenait le plus. Ça, et les palmiers. Au début, ça n’avait pas été simple pour Juliet de s’habituer au climat, à l’ambiance, au rythme… mais elle devenait doucement - mais sûrement - une vraie petite floridienne. Assise sur la plage, les fesses dans le sable, des écouteurs dans les oreilles pour se créer une bulle imperméable, elle observait ce qu’il se passait autour d’elle. Par moment, elle relevait son appareil pour prendre une photographie, immortaliser une scène passée inaperçue pour les autres personnes présentes sur la plage. Un mouvement des vagues. Un oiseau prenant le risque de se poser pour se nourrir. Un dessin dans le ciel formé par les nuages cotonneux. Une personne. Les modèles humains étaient délicats à photographier, à cause du risque d’être remarquée, ce qui ne manqua pas pour Juliet, qui croisait le regard de la jeune femme qu’elle venait de prendre à son inssue, et qui s’approchait déjà d’elle. Juliet prit les devants, en amorçant la discussion. « Je suis sincèrement désolée, je sais que ça ne se fait pas de “voler” l’image de quelqu’un. C’est juste que le cadre, la lumière… tout rendait bien. D’autant qu’on ne voit pas votre visage. » dit-elle, tandis qu’elle s’empressait de faire apparaître ladite photographie sur l’écran de l’appareil, puis de tourner ce dernier de sorte que la belle blonde puisse constater par elle-même les dires de Juliet. « Mais si vraiment ça vous gêne, je peux l’effacer immédiatement. Vous n’avez qu’à demander. » C’était ce genre de boulettes que Juliet utilisait comme exemple pour l’inciter à s’en tenir à des paysages ou des animaux. Pour les portraits, il était préférable de demander l’autorisation, et de se concentrer sur ses proches, moins à même de lui faire une scène.
La vie était un peu... étrange ces temps-ci. Après avoir commencé une jolie nouvelle vie ici, à Miami, la courbe était plutôt sur la pente décroissante. J'avais toujours mon super rôle au conservatoire, où je me démenais encore plus maintenant puisque j'avais plus de temps libre. Je sortais parfois avec Brooke, pas souvent en ce moment parce qu'elle était tombée amoureuse de mon autre ami, Aaron, et du coup sortait moins comme moi je pouvais le faire. J'avais un frère de coeur, Joshua, qui était un amour avec moi. J'avais aussi mes autres copines, Eileen par exemple. Enfin, en surface, tout allait bien. Sauf que récemment je m'étais fais jetée comme une vieille chaussette. Après avoir vécu un début d'histoire incroyable, comme je pense ne jamais en avoir vécu, je m'étais disputé avec lui et on avait fini par devoir rompre. Je trouvais ça hyper exagéré et j'en avais beaucoup souffert ces derniers temps mais les choses étaient ainsi. Puis il y avait eu Jasmine qui avait mis une belle distance entre nous alors que nous nous entendions si bien. Je ne savais même pas pourquoi. Depuis, j'erre dans les rues de Miami, je balade, je danse toujours parfois quand j'entends de la musique ou que le bruit de la mer ou des arbres m'en donnent l'occasion. Je travaille davantage, parce que je n'ai presque plus que ça à faire, finalement. Mais j'ai envie de vivre une autre vie, de penser différemment.
J'arrivais sur la plage sans m'en rendre compte. Mon haut blanc prenait le vent. Je ne faisais pas attention à ce qui m'entourait, comme toujours. Je ne dansais même pas - pas encore du moins - quand je remarquais une jeune femme, assise dans le sable, son appareil photo visé sur moi. Je fronçais les sourcils, intriguée. Pas énervée parce que j'avais "l'habitude" qu'on me prenne en photo. J'avais eu ce réflexe de quand quelqu'un nous regarde et qu'on le "sent". D'habitude, on me faisait ça quand je dansais. Je m'approchais doucement de la jeune femme, intriguée par la photo qu'elle avait prise. Elle se levait et immédiatement se fondait en excuse. Je souris doucement et de mon accent français je lui disais : ne t'inquiètes pas, je suis juste curieuse de voir la photo. lui fis-je avant de regarder. Oui je la tutoyais parce que je suis hyper sociable et que je n'aime pas mettre de barrières entre deux personnes. elle est vachement jolie et me corresponds bien. Je suis Rose, en fait pour tout te dire je suis danseuse pro et en général on me prends en photo bah.. quand je danse. Alors ça me fait bizarre. Tu es photographe professionnelle? lui demandais-je alors en souriant. Oui, j'engageais la conversation sans réfléchir. Comme j'ai dis, je suis comme ça. Sans filtres, sans limites, sans installer de barrière avec quiconque. j'adore rencontrer les gens et leur parler, spécialement les inconnus. Dans cette ville, j'ai pu voir que ça amenait de très belles personnes dans ma vie, le plus souvent disons. au contraire ne l'efface pas, tu peux me l'envoyer pour que je le mette sur mon Instagram et te faire de la pub, si tu veux. lui proposais-je, comme je le fais souvent dans ces cas-là. Elle avait bien vu en tout cas. La lumière était vraiment belle sur son cliché.
CODAGE PAR AMATIS
Juliet Tremblay
Desigual
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(#)Sujet: Re: l'amitié est une âme en deux corps | Jeu 12 Aoû - 13:33
♛ sois comme un appareil photo : développe le positif à partir du négatif.
Juliet pensait avoir été discrète en prenant en photo cette jolie demoiselle, mais elle s’était lourdement trompée. À peine le clic de l’appareil s’était-il fait entendre que le regard noisette de la douce inconnue s’était braqué sur une Juliet décontenancée, qui ne savait plus où se mettre. Son réflexe avait été de se lever du sable, pour se mettre à la hauteur de la demoiselle qui venait vers elle, et d’amorcer la discussion par des excuses plates et sincères. Elle avait vaguement entendu parler de cette notion de droit à l’image, qu’il était interdit d’utiliser l’image de quelqu’un sans avoir reçu son accord, un truc comme ça. Mais dans le cas de la jeune femme, il n’y avait aucune utilité, si ce n’est de capturer un instant et progresser dans le domaine de la photographie, alors, son geste était-il un crime ?
La blonde ne semblait pas énervée par le geste de Juliet, au contraire, il y avait un charmant sourire sur ses lèvres qui brouillait encore plus les impressions de la Tremblay. En temps normal, il lui était déjà difficile d’analyser certaines situations, mais là, c’était le pompon. Alors, elle estima que le mieux à faire était de prendre les choses comme elles venaient, et d’écouter l’avis de cette jolie jeune femme. Juliet pencha donc l’appareil dans sa direction, pour qu’elle puisse voir ledit cliché, et aviser sur son avenir ensuite. La réponse qui suivit étonna fortement Juliet, autant pour la douceur de la demoiselle que par le nombre d’informations qu’il y avait dans une seule phrase. Une poignée de secondes pour savoir que cette fille se prénommait Rose, qu’elle avait l’habitude d’avoir un objectif braqué sur elle de part son métier de danseuse professionnelle et… qu’elle appréciait le cliché. Les gens de Miami étaient-ils tous aussi… éloquents ? « Euh… non, je ne suis pas photographe. C’est seulement une passion récente. » dit-elle, un peu embarrassée. En fait, elle s'attendait à plusieurs réactions, mais certainement pas à autant de compréhension et de douceur. C’était déstabilisant, dans un sens, mais une très bonne surprise également. Le nom de Rose pouvait s’ajouter à la liste des personnes qui avaient su donner une bonne image à Juliet de la société actuelle. Malgré tout, elle ne put s’empêcher d’évoquer la possibilité d’effacer la photographie, si ça mettait mal à l’aise le modèle qui était dessus, mais Rose n’était pas du même avis, elle souhaitait avoir la photo pour l’afficher sur son compte Instagram. Intérieurement, Juliet était redevable aux personnes qui lui avaient expliqué ce qu’était Instagram, ainsi que son utilité et son fonctionnement. « Oui, bien sûr. Il faudra juste attendre que je sois rentrée pour pouvoir te l’envoyer par… mail ? Attends, tu peux entrer ton adresse dans mon téléphone si tu veux, et je te fais ça d’ici la fin de journée. » Juliet avait immédiatement remis la sangle de l’appareil sur son épaule pour se libérer les mains, et ainsi sortir son téléphone portable de sa poche pour le confier à Rose, qui inscrit son adresse-mail avant de redonner l’objet à sa propriétaire. « Je m’appelle Juliet, et encore une fois, je suis désolée de t’avoir prise en photo sans te demander ton accord. C’est encore nouveau pour moi tout ça. » dit-elle, sans vouloir entrer dans les détails non plus. « Danseuse professionnelle alors ? Tu as un style de prédilection ? » ajouta-t-elle, curieuse d’en savoir un peu plus sans un domaine qu’elle ne connaissait pas du tout.
J'adorais Miami. Pour une raison très simple : la façon dont on rencontre un tas de gens. Là, je rencontrais une jeune femme qui venait de me prendre en photo à mon insu. Non pas que j'allais lui péter un big scandale, mais j'aimais voir les clichés et s'ils sont sympas, les mettre sur ma page Instagram pour faire de la pub à la personne ayant pris la photo. J'ai l'habitude qu'on me prenne en photo, je suis danseuse, je suis sur scène et je n'ai pas vraiment peur de ça. Je n'ai pas non plus peur d'aller vers les gens et c'est ça qui doit m'aider à faire tant de rencontres dans cette ville, d'ailleurs.
Elle a l'air d'avoir peur et de s'en vouloir pour la photo. J'essaie de la rassurer. c'est récent? en tout cas la photo est vraiment jolie. lui fis-je alors en souriant. J'aimais aussi mon expression physique là-dessus. Elle représentait assez bien mon état mental actuel. J'adorais la mettre sur ma page. Elle se libérait les mains pour me filer son téléphone afin que j'inscrive mon mail dessus, ce que je fis avant de lui rendre. Elle se présentait en s'excusant encore pour la photo. Elle me disait que c'était nouveau pour elle. Je souris. ne t'en fais pas, Juliet. C'est vrai que tu aurais pu tomber sur quelqu'un qui t'en aurait voulu mais, ce n'est pas mon cas. Puis si tu m'avais prévenu pour la photo j'aurais sans doute été bien moins naturelle. riais-je alors. c'est la photo de l'instant lui fis-je en lui souriant. pense toujours à montrer à la personne concernée, par contre. Parce que si quelqu'un tombe sur ton cliché sans avoir été prévenu, c'est là que tu pourrais avoir des ennuis. lui confiais-je en mordant ma langue comme j'aime le faire quand je taquine quelqu'un. Puis, elle me posait une question sur ma profession. oh oui je fais plutôt dans le classique. Bien que j'aime le revisiter de manière plus moderne, c'est la tendance. fis-je alors en souriant, sortant mon propre téléphone pour lui trouver une vidéo. j'ai filmé ça récemment pour ma page YouTube. Que tu te fasses vraiment une idée. lui fis-je en lui lançant une vidéo pour lui montrer. celle-ci. c'est mon travail. sympa, non? fis-je alors qu'elle regardait. et toi, tu dis que c'est récent? tu as l'air de vraiment bien te débrouiller. on me prends en photo souvent, tu peux l'imaginer. pour les affiches, pour me promouvoir, pour des marques... je sais reconnaître une bonne photo. il y a d'autres choses que tu aimes faire? lui demandais-je alors, me doutant que si elle avait commencé seulement la photo, elle devait avoir d'autres hobbies. Je ne me doutais pas du tout du passé de la jeune femme face à moi.
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Juliet Tremblay
Desigual
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(#)Sujet: Re: l'amitié est une âme en deux corps | Jeu 2 Sep - 13:56
♛ sois comme un appareil photo : développe le positif à partir du négatif.
Cette rencontre totalement inattendue et spontanée ne se passait pas si mal, finalement. Rose se révélait être une agréable jeune femme, avenante, avec un charisme qui mettait facilement à l’aise. Juliet se sentait un peu moins coupable d’avoir été surprise dans sa démarche. Ce n’était pas la première fois qu’elle prenait le cliché d’une personne inconnue dans la rue, ça lui était arrivé de nombreuses fois en compagnie de Spencer, un jeune homme qui l’aidait à se familiariser avec cette passion, et à prendre en main son appareil et ses différentes fonctionnalités. Mais il fallait croire qu’elle avait encore des progrès à faire en matière de discrétion. Un mal pour un bien, cela avait permis d’amorcer un contact, et qui sait, peut-être se faire une nouvelle amie. Seul l’avenir le dira. Certains inconnus le resteront à jamais. Un court moment dans une vie, un instant suspendu dans les airs, avant de reprendre le cours des choses, sans que jamais les chemins ne viennent à se recroiser. Et pour d’autres, les élus, une rencontre spontanée devenait le commencement d’une grande aventure qui allait durer un temps, plusieurs années, voir jusqu’au dernier souffle. On pouvait comparer cela à la loterie de la vie. Imprévisible. Surprenante. Et parfois décevante. « C’est tout l’intérêt de prendre quelqu’un à son insue. C’est le seul moyen de capturer une image authentique, sans artifice. Dès lors que l’on sait que l’objectif est braqué, le cerveau envoie tous un cas de signaux qui influencent la pose, l’inclinaison de la tête, le profil, le regard… Tout ce qu’il faut pour avoir une énième photo qui ressemble aux autres. » Celles que l’on voyait partout sur les réseaux sociaux. Juliet avait déjà eu l’occasion de surfer sur les profils des utilisateurs, d’autant plus maintenant qu’elle était elle-même un membre de la communauté d’Instagram. Et ce qui l’avait frappé, c’était la redondance des clichés. Toujours la même pose, déclinée en multiple exemplaires avec comme seule différence le fond du décor, les vêtements portés, et peut-être le filtre utilisé pour mettre des animations. Mais au centre, le modèle restait le même, le corps toujours tourné du même côté, la tête penchée d’une façon bien spécifique, le même regard, et le même sourire qui sonnait faux, juste pour donner une illusion. « Merci du conseil, mais les clichés n’ont pas pour but d’être exposés quelque part. Ils sont pour moi, et si jamais il me prend l’envie d’en partager, on ne verra aucun visage. » Elle était novice dans cette société, mais entre un bon professeur et un grand frère avocat, Juliet était bien entourée pour connaître les lois, ou les règles juridiques. Si elle aimait prendre les inconnus dans son appareil, son domaine de prédilection restait la nature, les animaux, ou l’architecture de la ville qui se trouvait être une vraie pépite dans la matière, grâce aux quartiers colorés. Le moyen qu’elle avait trouvé pour s’ouvrir et vaincre toutes les craintes liées à ce nouvel environnement qui était le sien.
Après s’être excusée une énième fois, et obtenu l’adresse mail de Rose pour lui envoyer le cliché plus tard dans la journée, Juliet se montra curieuse sur la carrière de la jeune femme. Une danseuse, c’était la première fois qu’elle en croisait une, c’était l’occasion de poser des questions, et de s’intéresser à ce domaine qu’elle ne connaissait pas, ou alors à travers quelques lectures. Par chance, les termes résonnaient dans les oreilles de la Tremblay, qui ne se sentait pas complètement larguée par les explications de la danseuse. Mieux encore, elle eut la chance de voir de ses propres yeux sur l’écran de son téléphone les propos expliqués. « Ouais, c’est vraiment sympa. Tu es douée, à te voir, ça semble aussi simple que de marcher. » dit-elle, en riant légèrement, tandis que Rose rangeait son téléphone, une fois la vidéo terminée. « Je vois, tu ne fais pas seulement de la danse alors, tu es une personne polyvalente et occupée. » Du moins, c’est l’impression qu’avait Juliet en entendant les propos de la demoiselle. Des mots qui n’avaient pas tous un sens chez elle, comme cette histoire de marque. Elle savait ce qu’était une marque, mais ne voyait pas le rapport entre une danse classique et une marque quelqu’on. Il lui manquait tout le cheminement, et n’osait pas poser la question, au risque de devoir encore entrer dans des explications plus poussées sur son profil, et elle n’avait pas forcément la tête à ça. Elle était lasse d’avoir comme qualificatif principal sa captivité, et les répercussions sur sa vie et ses connaissances. « Ce que j’aime faire ? Hum ouais… j’aime particulièrement la lecture. Du classique, et du thriller pour les intrigues. » commença-t-elle, car c’était sa toute première passion, celle qu’elle avait déjà avant de débarquer ici, dans la vie de son frère. « Je… je ne suis pas d’ici, alors il y a la découverte de la ville, et des environs. La photographie et l’intérêt que ça crée m'aident pour ça, le fait de vouloir trouver des endroits inédits pour capturer les secrets qu’on pourrait y trouver. » Elle n’était pas mécontente pour le coup d’avoir développé cette passion. C’était un énorme atout pour sortir de chez elle sans craintes, et sans avoir un(e) baby sitter à ses côtés pour veiller à ce qu’elle ne se perde pas en chemin. « Et… et en fait, elle n’est pas simple ta question, car je n’ai pas l’habitude de parler de moi. » finit-elle par dire, un rire dans la voix, alors qu’elle passait une main dans ses cheveux pour caler une mèche derrière son oreille.
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