Je n'étais pas non plus le genre à me prendre la tête. Enfin, si j'étais le genre de nana assez prise de tête en soit. J'étais une chieuse impulsive, mais également une folle spontanée. Mes défauts font qu'on m'aime et mes qualités qu'on m'aime encore plus. Quand j'avais quelque chose en tête, il n'était pas possible de me le faire sortir de la tête et encore moins de me faire changer d'avis. Et ce soir, j'avais envie de m'amuser et c'est ce que je comptais faire.

J'avais entraîné avec moi le magnifique et ténébreux Matt Grayson. Pourquoi ? Car j'aimais passer du temps avec lui, plus que la raison ne pouvait me le dire. Et j'aimais le faire sortir de sa vie, de ses habitudes, de son confort... Mais généralement, il me récompensait bien pour ça. Rien que de penser à ce qu'il pourrait me faire ce soir, me mettait dans tous mes états. Mais je voulais garder une certaine dignité tout de même. Je cachais l'excitation démesurée qu'il faisait naître en moi en un regard, en une parole, en un toucher.

Je parlais sans vraiment dire quelque chose d'intéressant en soit, j'avais juste du mal à rester dans le silence, ça me gênait au final. Et là, la question fatidique, où on devait aller... J'étais une grande indécise, mais sa réflexion me froissa quelque peu, et encore plus son ton. Je lui fis très bien comprendre derrière « Sache qu'au travail ce n'est pas pareil, à l'hôpital, je sais ce qu'il faut faire, il n'y a pas besoin de réfléchir, mon instinct le fait tout seul... Je suis très bonne dans mon domaine, si tu savais... Je suis une doctoresse très douée Grayson » Répliquais-je avec un clin d'œil.

Et je souriais à ce qu'il venait de dire « Oh, mais ça, je le sais, mais j'aime quand tu le dis... J'ai comme une sensation de te dominer, de te commander et c'est très jouissif » Répliquais-je. Je lui pris la main et je nous fis diriger que le carrousel que je mis en marche, qu'il s'allume et qu'il commence à tourner. Je le fis s’asseoir sur un des sièges et je me mis à califourchon sur lui, me dénudant un peu, laissant apparaître la naissance de ma poitrine « Prêt pour un tour de manège monsieur Grayson ? » Lui fis-je en ne lui laissant pas le temps de répondre que je l'embrassais violemment, brutalement, sauvagement, avidement.

Matt et moi, nous nous ressemblions autant que nous étions différent l'un de l'autre. Nous n'étions pas le feu et la glace, non, nous étions tous les de feu. Encore plus quand nous étions ensemble, là, je devais avouer que ça devenait un peu incontrôlable. Mais ça n'a pas toujours été comme ça, au contraire... Enfin, je ne sais pas pour tout avouer. Matt me faisait tellement ressentir d'émotion que je m'en perdais moi-même et ça me faisais peur.

Les premières fois où je l'ai vu, bien que je l'avais trouver très beau et très sexy, il n'était pas du tout le genre de mec que je me voyais fréquenter. Je veux dire, je venais pour le soigner et il avait bien bu. Très glamour pour une première rencontre me direz-vous. La deuxième fois, il avait chier tout le monde, moi y compris pour que j'aille chez lui car il fallait un médecin. En m’apercevant qu'il y en avait pas besoin, inutile de vous dire à quel point il m'avait énervé.

Et en cet instant, il venait encore de m'énerver. Je le soupçonnai d'aimer m’énerver et le faire exprès et je me surprenais à aimer qu'il me fasse chier et qu'il m'énerve. Je jetai un coup d'oeil sur le côté et j'avais raison, il avait ce petit sourire amusé qui le rendait si craquant « Tu me saoul » Fis-je alors. Heureusement que je ne comptais pas le nombre de fois où je lui disais ce genre de chose, car nous serions rendu déjà à l'infini, vraiment. Il n'était clairement pas possible ce mec, mais il me rendait bien folle en tout cas.

Bref, je pris les commandes bien que je savais que ce n'était que pour une courte durée. Matt n'était pas le genre de gars qui se soumettait, au contraire, c'est lui qui prenait les commandes, c'est lui qui avait ce pouvoir. Je ne savais pas si c'était une déformation professionnelle, mais en tout cas, je n'allais pas me plaindre. Car oui, malgré mon caractère explosif, j'aimais me faire commander et dominer par cet homme.

Je lui jetai un sourire angélique pour répondre à sa réplique « T'es mignon » Fis-je malicieusement avant de l'entraîner sur le carrousel que j'avais préalablement mis en marche. Je nous installer sur un siège et je me mis rapidement à califourchon sur lui, commençant à me déshabiller, je l'embrassais ardemment. Instinctivement, mes hanches mouvaient contre lui et mon intimité se frottait contre sa virilité qui devenait bien présente et dure ce qui m'encourageait encore plus à continuer « Je vois que tu as un peu trop chaud, laisse-moi arranger ça » Fis-je chaudement à son oreille pour ensuite lui mordiller le lobe de l'oreille et déboutonner sa chemise.