Voilà, après ce petit moment de folie, je devais émotive et je lui avais dit qu’il me manquait. J’avais l’air probablement folle de lui dire ça comme ça. Est-ce que c’était permis? Je m’en moquais pour la peine, j’avais une envie de le dire donc je l’avais dit et voilà qu’il avait affirmé que je lu manquais aussi. Je n’avais donc pas halluciné, je ne m’étais pas inventé des choses : il tenait à moi, il ne voulait pas me voir partir au final, non? Ou peut-être aussi qu’il me disait uniquement ça pour ne pas créer de malaise entre nous. Il restait gentil, il ne m’aurait pas répondu « ok » ou « ah bien! ».
« C’est quand même tragique quand on y pense. »
On avait limite l’air d’une tragédie tout droit sortie de l’époque romantique. Bon, tant qu’un de nos deux ne se faisait pas tuer au ne se suicidait pas han! Je le regardai poser son ballon sur la table pour ensuite me regarder avec son sourire qui avait le don de me faire fléchir les deux jambes. Mon cœur se mit à battre encore plus fort, frôlant limite l’ACV lorsqu’il me prit doucement les mains pour s’approcher de moi. Ses lèvres se posèrent sur les miennes et voilà, ce fut le comble. Je poussai un petit gémissement contre ses lèvres tellement ça me faisait du bien de pouvoir le sentir comme ça contre moi. Je glissai ma main contre sa nuque pour lui rendre son baiser, étant totalement réceptive à la douceur de ses lèvres et de sa langue. Notre échange prit fin et je croisai son regard avant de venir lui voler un dernier baiser rapide. J’accotai mon front contre le sien en fermant les yeux quelques minutes, ses mains s’étaient posées dans le bas de mon dos et j’étais toujours collé contre lui.
« Je devrais peut-être en parler avec India avant de partir... de nous deux! Peut-être aussi que de savoir qu'elle me déteste me faciliterais aussi la tâche de partir ailleurs. D'un autre coté... je n'ai pas envie de partir en sachant qu'une des personnes que j'aime le plus au monde m'en veut. Est-ce que ça vaut la peine de perdre ma meilleure amie juste pour pouvoir coucher avec son frère la conscience tranquille? »
Je réfléchissais à voix haute mais je voulais également l’avis de Nate. Je savais très bien que même si je le disais à India, ça n’allait pas faire tomber amoureux de moi Nathaniel. C’était bien pour ça que je disais que c’était uniquement de perdre ma meilleure amie pour pouvoir coucher avec son frère car oui, je serais prête à être uniquement ça pour lui. D’un autre côté, peut-être que c’était de ça que j’avais besoin aussi, moi qui avait tellement de difficulté à faire confiance aux hommes. D’un autre côté, j’avais des sentiments pour le frère de mon amie donc de passer beaucoup de temps avec lui me ferait probablement tomber amoureuse de lui, si ce n’était pas déjà fait. Je restais contre lui, son menton était accoté contre ma tête et je passais mon doigt contre son bras doucement.
« D’un autre coté… j’ai beaucoup de difficulté à ne pas penser à toi et à rester loin de toi. J’ai appelé Bastien par ton nom pendant l’acte, t’imagines? Par surprenant qu’il me boude maintenant. » Dis-je en riant tout en relevant la tête vers lui.
Je me demandais pourquoi il me faisait la gueule et je lui avais écrit un message et c’était la réponse qu’il m’avait donné. Je m’en souvenais plus vraiment mais je ne pouvais m’empêcher de trouver ça drôle, pauvre gars quand même. Nate se mit à rire avec moi et je le poussai en me décollant de lui.
Nous nous embrassâmes tous les deux parce que c'est ce qu'on avait envie de faire malgré l'entente que nous nous étions donnés. On pouvait appeler ça de la faiblesse, car devant Alexie, je me sentais faible parce que je n'étais pas capable de lui résister. Nos deux corps restèrent collés l'un à l'autre et Alexie s'empressa de m'embrasser à nouveau avant de coller son front contre le mien, nous étions bien incapables de nous séparés et je ne savais vraiment pas ce que ça voulait dire au bout du compte. Je ne me sentais pas prêt à être dans une relation sérieuse. Mes mains glissèrent vers le long de son dos et elle commença à me parler d'India. - Hum... ça me tue de dire ça mais... non ça ne vaut pas la peine de coucher avec moi et perdre l'amitié de ma soeur, car au bout du compte, tu le regretteras....
Elle était restée tout de même collée contre moi et passa sa main sur mon bras tout en continuant à me parler et à se questionner. Elle m'avoua qu'elle avait du mal à rester loin de moi et qu'elle avait appelé Bastien par mon prénom pendant qu'elle couchait avec lui. ALors là c'était trop bizarre, je partis à rire immédiatement et je me frottai le derrière de la tête. Ça me réjouissait oui qu'elle pense à moi comme ça, mais je n'étais pas prêt à dire que c'était bien. Donc, je m'étais reculé pour la lâcher et je dois dire que ce geste était plus difficile que je ne l'aurai cru... mais je riais toujours de ce qu'elle venait de me dire...
- Tu ... tu as... dit mon nom??? Vraiment.... ? ajoutai-je en riant.
Elle me repoussa quelque peu et moi je continuai à rire... Ça me faisait une petite fleur quand même. - C'est parce qu'il devait être doué c'est pour ça!
Je regardai en l'air tout en continuant de rire. On riait bien, mais c'était tout sauf drôle le sujet à la base. Nous n'étions pas vraiment capable de rester insensible quand on se voyait.... C'était inexplicable pour le moment, mais je me sentais toujours ramené à elle peu importe ce que nous vivions chacun de notre côté. Et j'étais peut-être trop fier pour lui avouer que je pensais à elle quand je couchais avec les filles que je ramenais ici... mais à ma connaissance, j'avais pas osé dire son nom.
- Écoute, je pense que tu es mieux de rentrer, de rien dire à India et qu'on continue c'est tout comme ça parce que si tu pars, ça ne donnera rien de briser ce qu'il y a entre vous et si tu restes bien.... peut-être qu'on trouvera une autre solution? J'en sais rien Alexie! Tout ce que je sais c'est qu'à chaque fois que je te vois, je voudrais passer du temps avec toi et là on peut rien faire...
Et ce matin, ça n'avait rien à voir avec passer du bon temps parce que aller chercher un test de grossesse ça avait été plutôt stressant. Je soupirai, parce que je ne voulais vraiment pas qu'elle parte en fait et je me haïssais d'être aussi contradictoire. En fait, l'idée de lui faire sauvagement l'amour sur la table de cuisine me traversa l'esprit, mais je crois qu'une bonne douche froide allait me remettre les idées bien en place.
- T'as l'air épuisée, tu veux dormir un peu avant?
Oui... parce que j'étais toujours insensé dans ce que je demandais. Elle me troublait complètement.
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Alexie R. Wilson
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Nate pouvait dire et faire ce qu’il voulait : je savais qu’au final, il était un type bien. J’eus tout un choc lorsqu’il me dit que bien que ça le désolais de dire ça, qu’il ne valait pas la peine de perdre mon amitié avec India juste pour lui. Je ne savais pas trop pourquoi mais à ce moment, j’eus comme une petit illumination qui me confirmait peu à peu que j’étais raide dingue de lui. J’étais d’ailleurs toujours contre lui à lui caresser son bras du bout de mon doigt et ce fut l’éclatement de rire lorsque je mentionnai mon accident avec Bastien. Nous nous étions décollé et voilà que Nate me dit que c’était probablement parce qu’il était doué que j’avais dit son nom. Je secouai la tête en riant.
« Je ne sais pas, je m’en souviens plus. Je ne suis d’ailleurs pas certaine que je me souviens de comment c’est avec toi, on pourrait essayer à nouveau? »
Il savait bien que je rigolais. Ou peut-être que je ne rigolais pas non plus. Je n’eus pas le temps d’ajouter quoi que ce soit que Nate me conseilla de rentrer chez moi. Il avait raison et j’étais surprise de savoir qu’il était plus sage que moi concernant tout ça. Il enchaina en me parlant à novueau d’India mais également du fait qu’il voudrait passer du temps avec moi mais qu’il ne pouvait pas.
« Je comprends » lâchais-je en soupirant.
Il ne me restait plus qu’à partir mais voilà qu’il me proposa de faire une sieste car j’avais l’air fatiguée. Et voilà encore, il tentait de me garder ici et en pauvre conne que j’étais : ça me faisait plaisir car j’avais pas envie de partir. Je voulais juste rester ici avec lui : nues, idéalement. Ok, je devais réellement arrêter d’être aussi perverse, heureusement que ce n’était que dans mes pensées. J’avais plissé les yeux suite à son commentaire selon lequel j’avais l’air fatiguée.
« Pourquoi tu dis ça? C’est mes grosses cernes qui parlent d’elles-mêmes, c’est ça? »
Je croisai mes bras contre ma poitrine en souriant avant d’hocher positivement la tête.
« C’est l’heure des embouteillages et je dis t’avouer que je n’ai pas vraiment dormi dans les derniers jours donc je pourrais toujours squatter ton canapé pour une petite heure. »
Nate s’empressa de me dire toutefois que je n’allais pas être confortable sur le canapé. Je secouai la tête alors, n’ayant pas pensé pour la peine à la chambre d’invités. Je pensais qu’il allait me proposer de dormir dans son lit c’est pourquoi je lui répondis :
« Je ne vais pas coucher dans ton lit Nate. Ça serait joué avec le feu puis, je suis certaine que le parfum de la fille que tu as ramené hier est encore là. » Je le regardai avec un petit sourire en coin. « Tu sais… la fille au numéro dans la poubelle à côté de ton lit! »
Je lui fis un clin d’œil, je n’étais pas stupide… j’avais tout vu.
J'avais arqué un sourcil lorsque la jolie rousse m'avait demandé qu'on recouche ensemble afin qu'elle se remémore ma performance. Je dirais que ça m'avait bien fait rire, mais qu'aussi j'en avais très envie, pas pour qu'elle voit ma performance mais pour la sentir si près de moi. C'est fou comme la tentation était forte. Je savais que India souffrirait de tout ça pour nous deux, alors il fallait vraiment qu'on s'en tienne à notre plan... Ça ne valait pas la peine de gâcher tout ça pour une coucherie. Tout de même, je proposa à Alexie de rester à dormir pendant un moment chez moi car elle avait l'air fatiguée...
- Ouais, bien... je t'ai rarement vu comme ça... Tu fais peur! lâchai-je en riant.
Pas maquillée et cernée... Elle avait dû pleurer et faire de l'insomnie pour cette histoire de grossesse. Puis, elle s'était laissée tenté parce que c'était l'heure des embouteillage, il approchait midi. Elle voulu prendre le canapé, mais ce n'était pas une bonne idée. J'allais lui proposer la chambre d'amis, mais elle parla de mon lit et de la fille que j'avais ramené. Je ris avant de me passer nerveusement la main dans les cheveux à nouveau. Elle me fit un clin d'oeil, mais j'étais plutôt mal à l'aise là quand même.
- J'allais proposé la chambre d'amis, mais content que les petits mots sur mon oreiller t'intéressent.
Je lui fis un clin d'oeil à mon tour avant de lui tendre la main pour qu'elle la prenne et je la guidai jusqu'à la chambre d'invités et je lui ouvris le lit pour qu'elle s'y glisse sans plus attendre. Elle allait être bien et pourrait se reposer! Et je dois dire que ça me plaisait bien qu'elle reste.
- Je n'ai pas pris de petit-déjeuner et il est bientôt l'heure du déjeuner et tu n'as surement rien mangé non plus, alors je vais te préparer quelque chose à moins que tu préfères dormir tout de suite?
Parce que je pouvais la laisser tranquille et partir sur la plage pour la laisser dans le calme. Je m'assis sur le bout du lit tout en la regardant s'asseoir où les draps ouverts. Je ne pensais pas cuisiner de la haute gastronomie, mais juste pour boucher un coin quoi! Déjà que je n'avais pas pris de café ce matin et que j'étais encore fatigué de la veille....
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Alexie R. Wilson
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Je faisais si peur que ça? Probablement pas puisqu’il ne m’aurait pas embrassé comme il l’avait fait plus tôt. J’avais ris car je n’étais pas particulière insultée. Disons que j’étais au courant que j’avais eu de plus beaux jours. Il me proposa ensuite de faire une petite sieste et j’acceptai car j’étais vraiment morte et j’habitais pas du tout dans un quartier comme le sien, j’habitais même à l’extrémité de la ville. Je roulai les yeux lorsqu’il mentionna que les petits mots sur son oreiller m’intéressaient. Ce n’était pas le cas, pas du tout même! Je lui pris néanmoins la main pour me laisser guider jusqu’à la chambre d’invité où je me glissai dans les draps.
« Je n’ai pas vraiment faim, mais merci de proposer. »
Je lui souris en me laissant coucher sur l’oreiller. Nate quitta alors la chambre et je le regardai donc partir avant de fermer les yeux. Je me tournai, me retournai. J’allais être tout simplement incapable de dormir sachant qu’il était dans l’appartement et qu’on était au beau milieu de la journée. Une bonne dizaine de minutes plus tard, je me redressai pour sortir de la chambre afin d’aller rejoindre mon ami qui lisait le journal en mangeant un immense bol de céréales.
« Je serai pas capable de dormir, c’est pas plus grave. »
Je lui souris avant d’ouvrir la bouche. Il comprit ce que je voulais et il apporta la cuillère à ma bouche pour que je puisse gouter à ses céréales. C’était très bon. Je me levai de ma chaise pour venir prendre place sur ses genoux et lire le journal avec lui. Bon, c’était un peu déstabilisant cette position mais je tentai de me concentrer à ce que le journal disait. C’est alors que j’entendis la porte de l’appartement s’ouvrir. Mon cœur s’arrêta de battre. J’étais figée, persuadée que c’était India mais lorsque j’entendis une voix féminine qui n’était pas celle de ma meilleure amie, je me détendis. Une grande blonde apparut, la tête penchée vers son iphone.
« Salut bébé, je sais que tu m’as pas rappelé depuis une semaine mais j’ai apporté des steaks et je me suis dit qu’on pourrait manger ensemble ce soir et passer la journée à s’envoyer en… »
Elle fit face à face avec nous. J’étais assise sur les genoux de Nate et elle me regarda avec la bouche grande ouverte en nous dévisageant comme une grosse bitch.
« T’es qui? » « Rachel, enchantée. »
Ou pas. Et puis, aussi bien lui donner mon deuxième prénom comme ça, si elle ouvrait la bouche auprès des autres, personne allait savoir qu’il s’agissait de moi. Elle me dévisageait toujours comme si j’étais le pire déchet de tous les temps. Ok, je n’avais pas des faux seins, des rallonges et des faux ongles comme elle mais ce n’était pas une raison pour me faire passer pour une moins que rien.
« Ok maintenant pars d’ici! Il est à moi. »
Je fronçai les sourcils avant de lâcher un petit rire en me levant de sur Nate. Je la regardai un petit moment et je me retournai vers mon ami. Je me penchai vers lui pour lui prendre le menton et l’embrasser bien langoureusement. Je l’entendis pousser un petit cri bien insulté et je me décollai de Nate en souriant. Je me mordis la lèvre inférieure. Ce n’était pas moi de jouer dans la provocation comme ça mais ça avait été plus fort que moi. Je n’avais aucun respect pour les filles qui n’en avait pas pour moi.
« Je rêve où j’ai entendu qu’il y avait des steaks? J’adore le steak! »
Alexie préférait dormir au lieu de manger, alors je l'avais laissé tranquille. Je me suis dirigé vers la salle de bain pour prendre une douche, je n'avais pas eu le temps de la prendre après cette nuit et je dirais que ça ne me ferait pas tort. Puis, je m'étais rhabillé et j'avais pris soin de me verser un gros bol de céréale parce que j'étais tout seul pour manger et que je ne voulais pas faire de bruit pour réveiller Alexie. Je ne restai pas bien longtemps seul, parce que mademoiselle était déjà debout et n'arrivait pas à dormir. Bien sûr, elle n'était pas chez elle et en plus il faisait jour, ça pouvait rendre le sommeil compliqué... mais j'aurais cru que se sentir moins lourde de stress aurait pu l'aider. Elle s'était approché tout en me souriant et ouvrit la bouche... Je compris donc qu'elle voulait mes céréales alors je lui fis manger une cuillerée. Je lui souris et sans m'y attendre elle vint me rejoindre sur mes genoux et vint me prendre le cou par ses bras... Alors là, je fus totalement déconcentrer par ce geste, cette proximité. Elle voulait sans doute lire le journal, mais pour moi c'était impossible dans cette position. Puis, la porte s'ouvrit sans plus attendre et je vis Claudia, une fille que j'avais ramené un de ses soirs marcher dans mon appartement. Puis, elle remarqua enfin que je n'étais pas seul et demanda qui était Alexie... Je fronçai les sourcils, cette situation était vraiment embarrassante et frustrante.
- Claudia!
Alexie répondit qu'elle s'appelait Rachel. Je ne sais pas quel jeu Claudia voulait jouer, mais elle voulait qu'Alexie s'en ailles. Je n'avais même pas placé un mot encore concernant cette situation. Puis, Alexie s'était levée et je voulu la retenir vers la main parce qu'elle n,avait pas à partir, mais préférait bien rester parce qu'elle m'embrassa langoureusement pour faire réagir Claudia qui semblait bien insultée. Je me levai alors sans plus tarder et me dirigeai vers Claudia. - Qu'est-ce que tu fiches ici? Si je ne t'ai pas rappelé c'est peut-être parce que j'avais pas envie de te revoir non? Et tu débarques pas chez les gens comme ça sans frapper ou sans avertir!
- Tu te fais cette pute?
Je lui fis les gros yeux et la pris par le bras pour la diriger vers la sortie. J'étais flic, si elle voulait en rajouter, je pouvais aussi bien l'arrêter pour n'importe quoi! Je la fis sortir de mon appartement et je lui parlai un instant dehors.
- Hey t'as pas à parler à personne comme ça et t'as pas non plus à te mêler de mes affaires, je te conseille de partir et de te trouver un autre mâle pour combler ton manque de sexe!
Puis je tournai les talons et claquai la porte pour verrouiller derrière. Je voyais déjà Alexie en train de goûter davantage à mes céréale et je dirais que c'était bien embarrassant, il allait peut-être falloir que je sois moins gentil avec les filles que je ramène je crois. Décidemment, cela venait de me rendre de mauvaise humeur.
- Et toi? Il t'a prit quoi de faire ça?
Parce qu'elle essayait carrément de m'allumer ou je ne sais pas quoi en fait. Les signaux que je recevais étaient ambiguë. Je me dirigeai dans la cuisine pour me servir un autre bol de céréales et essayer de passer à autre chose. En même temps, si Alexie n'avait pas été là, j'en aurais profité avec Claudia de ses steaks et de son sexe prévu. - Hooo, me regarde pas comme ça! C'est la première fois que ça arrive!
Parce que je sentais déjà son regard me juger. Je pense qu'il allait falloir que je me calme niveau fille parce que là, je pense que j'exagérais.
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Alexie R. Wilson
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La plastique girl s’appelait donc Claudia car oui, en plus d’avoir l’air d’une star du porno, elle avait un prénom de cochonne. Elle me demanda carrément de sortir de l’appartement de « son mec ». Parce oui, en plus de s’appeler Claudia et de ne pas être jolie, elle n‘était pas polie. Ce manque de respect à mon égard était un peu trop pour moi et c’était pourquoi je m’étais redressée de sur les genoux de mon ami dans le but de l’embrasser bien langoureusement. La grande blonde se frustrait plus loin et c’était en plein la réaction que j’espérais. Nate se leva ensuite rapidement pour aller à la rencontre de sa bonne amie. Je pris place sur la chaise et regardai le spectacle. En fait non, je fixai littéralement sa poitrine qui était ÉNORME. Cette femme ne ressentait probablement pas le bien d’enlever un soutien-gorge à la fin d’une journée où elle ne souffrait pas d’être à l’arrière d’un autobus dans un chemin rocailleux, non non! Tout tenait bien en place et je pouvais être certaine de perdre ma main entre ses deux seins. Bref, mon attention fut interrompue par Nate qui la tirait hors de l’appartement. Je souris et lorsqu’ils furent hors de ma vue, je me tournai vers le bol de céréales et le terminai. J’avais manifestement plus faim que je ne le pensais.
Nate revint après un petit instant. Il semblait un peu frustré par la situation. Il me demanda ce qui m’avait pris. C’est la bouche pleine que je haussai les épaules. Il parlait probablement du baiser, non? J’avais fait de la provocation, je pensais que c’était évident. Nate quitta vers la cuisine pour se prendre un bol de céréales à lui puisque je m’étais clairement approprié le sien, oups. Je me tournai sur ma chaise pour regarder en direction de la cuisine. Mon ami croisa mon regard en me disant de ne pas le regarder ainsi. Je haussai les épaules.
« J’allais simplement te demander d’autres céréales puisque tu as renvoyé la livreuse de steak, t’en fais pas. »
Je pouvais lui dire quoi après tout? Ce n’était pas lui qui l’avait invité ici. Bon, il pouvait très bien arrêter de sauter que des folles mais ça, c’était son problème et ça ne regardait que lui. Nathaniel revint vers moi avec son propre bol et d’autres céréales ainsi que du lait. Il s’installa à la chaise à côté de la mienne. Je m’occupai de me resservir et c’est en faisant tomber les céréales dans mon bol que je lui posai la question suivante :
« Alors dis-moi Wilson. Est-ce que c’est parce que ça te valorise au niveau intellectuel que tu ne fais que coucher avec des pauvres nunuches comme ça?
Je me tournai vers lui pour croiser son regard et j’éclatai de rire pour la première fois depuis cette situation qui m’avait fait beaucoup trop rire mais dont je m’étais retenue pour ne pas frustrer personne.
Claudia n'aurait jamais dû arriver de la sorte chez moi, c'était n'importe quoi en plus qu'Alexie avait joué les provocatrices. Je ne pouvais pas croire qu'elle venait de faire ça. Il y a des jours comme celui-ci que je ne comprenais pas cette jeune femme. Tantôt taquine, tantôt fatiguée, tantôt triste, tantôt provocatrice et tantôt jalouse? Bon, je pense que je me posais trop de questions pour rien. Alexie n'était même pas supposée être chez moi à l'heure qu'il est. J'avais demandé pourquoi elle avait fait ça, ce baiser langoureux pour faire énerver Claudia, mais elle avait que hausser les épaules et voulait à nouveau des céréales. Je m'étais resservis pour ma part, mais en attendant je dirais que j'étais plutôt confus.
- Alors dis-moi Wilson. Est-ce que c’est parce que ça te valorise au niveau intellectuel que tu ne fais que coucher avec des pauvres nunuches comme ça?
Je tenais toujours ma cuillère et je mâchai ma bouchée quand elle osa me demander ça. Alors là, je dirais que c'était sacrément vexant venant de sa part.
- Dis la fille qui crie mon nom quand elle jouit. répondis-je d'un ton cinglant.
J'avais secoué la tête négativement avant de replonger ma cuillère dans le bol. Je n'avais pas envie de rire face à sa remarque. Elle n'avait pas le droit de me juger sur ce que je faisais! Je ne le faisais pas pour elle! J'avais avaler le tout en un rien de temps et j'avais mis mon bol de céréales dans le lave-vaisselle. Je regardai Alexie qui continuai de manger ou bien elle jouait tout simplement dans le lait avec sa cuillère.
- Tu as peut-être quelque chose à dire sur mon style de vie peut-être?
J'avais croisé les bras et j'attendais de pied fermer sur ce qu'elle allait me dire. Ça faisait longtemps que je couchais avec des filles, tandis qu'elle, je lui avais offert sa première fois il y plus de 8 mois. Il y avait toute une différence là-dedans et je suis sûr qu'elle avait couché avec pas mal de mecs après moi ou entre moi... peu importe! Alexie ne savait sans doute pas pourquoi j'agissais de la sorte avec les filles, mais si elle savait, elle aurait pitié de moi tout simplement et ça, je ne le voulais pas.
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Alexie R. Wilson
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Je pensais bien ne pas comprendre comment je pouvais être étrange en présence de Nathaniel. Je ne savais jamais comment me positionner face à lui. Il avait ses réactions qui venait tout naturellement puis d’autres que j’essayais de combattre et essayer d’agir différemment pour ne pas qu’il se pose trop de question concernant ce que je pouvais ressentir pour lui. J’avais du mal à gérer le tout : ce que j’avais envie d’être pour lui et ce que je devais être pour lui. Bref, il avait raison d’être confus puisque je ne l’aidais pas du tout avec mon comportement.
Et voilà que je regrettais bien vite la blague que j’avais faite lorsqu’il m’avait répondu quelque chose d’un ton très sec. Je n’osais plus le regretter et j’avais arrêté de rire, préférant regardant mon bol de céréales et y tremper ma cuillère pour jouer avec les céréales qui flottaient toujours dans mon lit. Nate s’était levé pour aller à la cuisine. J’avais relevé la tête et c’est à ce moment qu’il était réapparut devant moi. Sa gestuel ne mentait pas : il m’en voulait. Ses paroles me confirmèrent le tout.
« Nate, non… j’veux dire. Je faisais que rigoler, voyons! Il ne faut pas le prendre comme ça. »
Et voilà, je me sentais mal. Je ne savais plus top quoi faire et il me regardait comme s’il avait envie de me tuer. Je me levai donc avec le bol de céréales dans les mains et m’approchai de lui dans le seul but de poser le tout sur le comptoir à ses côtés. C’est en silence que je balayai la cuisine d’un regard incertain avant de briser ce silence.
« Bon…je pense que je vais partir. Je suis encore désolée. C'est juste que parfois j'ai du mal à comprendre ce que tu peux me trouver quand je vois les autres filles que tu ramènes chez toi! C'est... je... Je ne voulais pas que tu le prennes mal et encore moins te frustrer, voilà. »
Je tournai les talons pour prendre mon sac à main sur la table de la cuisine. Je venais de casser l’ambiance et pas rien qu’un peu. Je me sentais mal mais je ne pouvais rien faire d’autre que m’excuser. S’il m’en voulait toujours après ça, c’était son problème. Il allait bien regretter d’avoir rembarrer cette Claudia maintenant que je l’avais fait chier comme ça.
Je n'avais vraiment pas envie de rire à sa plaisanterie parce que je me sentais vraiment juger sur mon mode de vie et je ne dirais qu'elle n'avait rien à dire là-dessus puisque nous n'étions pas un couple et que nous avions décidé ensemble de ne plus se voir ou même coucher ensemble.
- Bien, je vais le prendre comme je le sens parce qu'on dirait un reproche. Les filles que je ramène chez moi, ça ne te regarde pas du tout!
Elles étaient sans doute pas super intelligente, mais elles me satisfaisaient niveau sexe et c'est tout ce qui comptait pour moi voilà tout! Peu importe ce qui m'avait frustré c'était qu'elle avait raison, mais qu'elle trouvait sans doute que j'agissais en con... que j'étais ridicule. C'est plutôt ça qui me vexait. Alexie voulait partir à présent, elle se sentait sans doute mal à l'aise face à ce qui venait de se passer et elle m'avouait qu'elle se demandait ce que je lui trouvais.... Je l'avais aussitôt retenue en lui tenant le bras et ainsi l'empêcher de partir.
- Écoute... C'est vrai que tu n'as rien à voir avec elles, tu es beaucoup mieux même! Elles sont des filles chaudes c'est tout ce qu'elles sont et toi....
Je l'avais regardé, ses excuses me paraissaient bien sincères, alors je pense que je pouvais faire pareil.
- T'es une fille avec qui on a envie de découvrir, de passer ses journées à tes côtés et même d'avoir une relation sérieuse!
Voilà ce qu'elle était parce que je devais bien l'avouer, elle me retournait toujours tout l'intérieur et je n'étais pas prêt à vivre ça à nouveau avec une fille. Victoria n'avait pas mérité ce que je lui avais fait et je dirais que je culpabilisais toujours pour mes actes.
