Voilà que Nate commençait à être froid et direct. India m’avait bien dit qu’il avait beaucoup de problème de colère et de violence depuis son retour de L’Irak et je devais avouer que je commençais non seulement à me sentir mal pour ma blague nulle mais également à ce qu’il perdre le contrôle. Non pas que je pensais qu’il serait possible pour lui de me faire mal volontairement mais ne savait-on jamais. C’était pourquoi je m’étais seulement permis de déposer le bol de céréales sur le comptoir pour finalement lui informer que j’allais quitter. De toute manière, je n’avais même pas affaire ici maintenant que tout était réglé. J’avais tourné les talons et voilà que le jumeau de ma meilleure amie m’avait retenu par le bras, m’obligeant à lui faire face. Elle rectifia le tir en me disant que je n’avais rien à voir avec ses filles, je le regardai en silence alors qu’il soutenait aussi mon regard, mon cœur battait fort. Oui, parce que j’étais stressée mais également parce qu’il avait le fon de me déstabiliser avec son regard profond.
Je fus surprise par sa déclaration, tellement… que je croyais bien que je m’étais mise à trembler quelque peu des mains. Il disait que j’étais le genre de fille avec qui on voulait avoir une relation sérieuse, il parlait objectivement, il ne parlait pas directement de lui. Je ne devais pas me faire des idées.
« C’est la même chose pour toi Nate. » articulais-je finalement.
Je vis bien rapidement dans son regard qu’il n’était pas d’accord avec moi. Je tirai sur mon bras pour qu’il me lâche en fronçant des sourcils.
« Ne me dis pas des choses comme ça alors si tu ne veux pas accepter que quelqu’un puisse ressentir la même chose pour toi. »
Et voilà, je parlais de sentiments. La conversation devait un peu trop sérieux pour ce qu’on devait représenter l’un pour l’autre maintenant. Je soupirai en me passant une main dans les cheveux. Je me tournai pour replacer mon sac à main sur mon épaule mais à la place de quitter, je me retournai vers Nate qui n’avait pas bougé.
« Dans le fond, t’as juste peur Nate. T’es pas le seul à avoir peur tu sais et t’as le droit aussi d’avoir des craintes. Mais la pire erreur que tu peux faire, c’est de laisser cette peur contrôler tout et prendre le dessus sur des choses, des superbes choses qui pourraient changer ta vie, qui pourrait te changer toi et qui pourrait te faire du bien. »
Je ne le laissai pas le temps de répondre quoi que ce soit, que j’enchainai :
« Je ne vais jamais te juger parce que je sais que je ne suis pas mieux qu’une autre et je te demanderai jamais de me donner raison. Je te demande simplement de penser à ce que je viens de te dire. »
J'avais dit ces mots sans problème à Alexie parce qu'elle était une fille vraiment bien et qu'elle méritait tout simplement de trouver quelqu'un de fiable. Puis, il ne fallait pas qu'elle croit qu'elle n'était pas à la hauteur vis à vis des filles que je ramenais... Au contraire, il fallait qu'elle voit ça d'un bon œil, mais je sais que c'était difficile à expliquer et de toute façon, je ne voulais pas élaborer sur le sujet. Elle me surprit en me retournant les compliments que je venais de faire, j'avais alors froncé les sourcils parce que je ne me voyais pas du tout comme ça, même que c'était tout le contraire.
- Parce que c'est inutile de ressentir ça pour moi....
J'étais fermé à tout sentiment voilà tout! Notre conversation était devenu beaucoup trop sérieuse, je n'appréciais pas du tout le ton que nous avions pris parce que j'étais énervé de un et je devais me calmer un peu, car je pouvais aussi bien dire des choses que j'allais regretter. J'avais entre-ouverte la bouche pour commencer à parler quand elle me parlait de la peur, mais elle rajouta que ce n'était qu'une simple remarque. Avais-je vraiment peur? Je ne pense pas, j'étais réaliste! Je l'avais lâché entre temps parce qu'elle voulu se défaire de ma poigne. Je regrettais déjà de l'avoir attrapé par le bras de la sorte. - Je n'ai pas peur! Je sais ce que je veux et c'est rien de sérieux voilà!
Je voulais m'amuser et c'était tout! Pourquoi on parlait de ça tous les deux? C'était perturbant à la fin. Je pense qu'on avait fait le tour de la question et j'imagine qu'elle avait compris que je n'avais pas apprécié qu'elle joue les bitch devant Claudia. En fait, elle s'était rabaisser à son niveau tout simplement.
- Je vais aller faire du jogging sur la plage... Tu peux rester ici si tu veux....
Parce que j'avais besoin nettement de me défouler et de respirer de l'air frais. Je lui aurais bien proposé de me suivre, mais on ne devait pas être vus ensemble. Je passai ensuite devant elle pour me diriger dans ma chambre et me changer en tenue plus sportive.
AVENGEDINCHAINS
Alexie R. Wilson
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- messages : 10323 - feat. & crédit : holland roden. - anniversaire : 18/02/1991 - activité : agente enquêtrice en chef
Je me trouvais tout simplement conne de lui avoir dit tout ça alors qu’il me répliquait que ça servait à rien de ressentir quelque chose pour lui, de vouloir être en couple avec lui. Il venait clairement de me retourner de bord et de m’enlever toute l’espoir que je pouvais avoir encore le concernant. Je me trouvais conne d’avoir perdu mon temps et voilà que je me trouvais encore plus conne d’être là devant lui à essayer de lui faire réaliser des choses. Il était totalement bouché. Il ne voulait rien de sérieux mais j’avais envie de lui dire que c’était lui qui n’avait rien de sérieux. Il m’exaspérait et je le détestais tellement à l’instant précis. Pourquoi est-ce que ça m’affectais à ce point de l’entendre me dire tout ça? Je le regardai alors passer devant moi, le suivant du regard jusqu’à ce qu’il entre dans sa chambre. Je pouvais rester ici si je voulais? Pourquoi est-ce que je resterais ici alors qu’il n’est pas là et qu’il venait littéralement de me faire chier? Je poussai un soupir, je me dirigeai vers la porte pour sortir de l’appartement en claquant la porte très fortement derrière moi. C’était la dernière fois que je venais ici.