J'étais sur le canapé. En boxer, avec mon chat Ronflex à coté. Ce gros lard n'avait pas bouger de la nuit, toujours la même position. J'étais entrain de finir mon chocolat devant les Pokémons. Oui, les Pokémons, la première saison avait été rediffusé donc j'ai voulut la revoir. J'ai bien plaqué les super-héros pour les Pokémons. J'en ai marre. Je me sens lasse, gros comme un américain qui mange des menu Best-Of tout les jours. Alors je vais en direction de la salle de bain en mettant un bon petit rap qui me fait revenir au monde réel. Je suis mou et ça m’agace. J'ai donc prit la décision de faire un footing. Je me met devant le miroir et essaye de me remonter le moral, de l'espérance, en forçant mon bras. Mais rien à y faire. Je soupire en direction de la chambre déterminé à faire un bon footing avec quelques pompes et gainages dans le lac. J'ai mis un simple sarouel Franck Ferry gris, un tee-shirt basique noir col V et des Roshe Run noir. Je prend mes écouteurs et mon fameux et nouveau iPhone 5S noir. Je me met un petit son bien sympa pour commencer. Je descend les escaliers à pas silencieux, je veux pas croiser la vieille du rez-de-chaussée. Arrivé en bas, je tape un petit sprint pour vite sortir du rez-de-chaussée. Sorti de l'immeuble, je commence à courir calmement. Déjà à ma vingtième foulées je respire comme un chameau, je sais même pas si je vais arriver jusqu'au lac. J'ai l'impression de faire la course avec Usain Bolt. Puis, malgré tout, j'arrive devant le lac. Je ralentis, et là j'ai eu un espèce de Flash-back : je me revois avec Hannah. Enfin, je revois Hannah, qui flippait vers le lac, toute seule, me cherchant désespérément, car moi à ce moment-là, je me souviens que j'étais partis derrière un arbre pour aller faire pipi. Je souris avec un air de tristesse. Je me rend compte qu'elle me manque énormément. C'était mon premier amour. Elle était toujours là, c'était elle et seulement elle, qui pouvait me calmer quand j'avais envie de tout casser sur mon chemin. J'essaye d'enlever toutes ces images dans la tête et continua à courir. Je me posa vers le lac, en position de pompe. Puis, je leva la tête et là, je resta sur le cul, je ne bougea pas, j'étais toujours en position d'abdos : attend, après trois ans de silence, elle était bien là ? Devant moi ? Mais oui c'est elle ! Hannah ?! Elle venait souvent ici pour danser, pour s'évader, la danse était son moyen d'évasion, comme moi pour la musique et le basket. Je me remet sur mes pieds et là je retourne en enfance, comme un gosse de quatre ans cherchant à comment aller lui parler, si je vais la voir ou non. Je m'approche d'elle de plus en plus et de plus en plus je l'a reconnaissais. « Ha.. Hannah ? » elle se retourna. Oui c'était bien elle. Et elle me fait encore effet : j'ai mon cœur à croire il sort de moi. « Eliam.. » je m'approcha d'elle. Elle était heureuse. Moi j'étais plutôt choqué, je ne savais pas quoi penser : j'ai la haine envers elle. Elle m'avait laissé pour sa fameuse école de mode. Mais j'étais tellement content de la revoir, aussi. C'est bizarre. « T'es pas à New York à la base ? » J'hésita à lui faire la bise. Mais j'étais vraiment trop proche d'elle pour renoncer, alors je lui ai fait la bise. Ses joues, elles ont pas changés, elles sont toujours super douces. Cherche à savoir pourquoi mais, ça m'avait donné un sourire pas possible. Je l'a regarda dans les yeux, gêné, frottant mes lèvres entre elles. « Ça fait tellement longtemps »

Rah, crois-moi, j'aime pas ces situations là. C'était si froid, comme si il y avait un truc qu'on voulait absolument se dire et, soit ça ne sortait pas, soit on ne c'était pas ce que c'est. J'étais redevenue plus sérieux et timide envers la jeune femme. J'avais peur que, chaque geste que je faisais ou chaque mot pouvais me rendre « gamin ». J'avais pas envie de lui faire honte. Malgré qu'au paravant, elle adorait mon humour. Je sais pas, tout à changé d'un coup. Voilà, enfaîte, j'ai peur de savoir si elle avait changé ou non. Alors je me montra distant. Elle était aussi stressé et timide que moi. Ce qui faisait pensé à une discutions entre deux petits âgés tout deux d'une dizaine d'années et sans savoir quoi se dire. Je sais vraiment pas quoi faire entre une haine profonde et une immense joie. Je pouvais trouver une excuse de partir et elle pourrait le comprendre avec le mal qu'elle m'a fait, d'ailleurs c'était au lac, ici même, elle m'avait dit que tout était fini entre nous et qu'elle ne m'aimait plus. Mais je ne parta pas, du moins je ne pouvais pas : c'est comme si elle me retenait quand elle me regardait du style : « Allez, oublie tout et repartons sur de bonnes bases ensemble ! » mais comment oublier tout ce qu'elle a pu me faire. J'ai même pas eu une seule relation sérieuse avec elle tellement qu'elle me hantait l'esprit jour et nuit. « Eliam.. Je suis désolé pour tout ce qui a pu se passer j'ai pas voulut mettre un terme à notre histoire comme sa mais après leur mort c’est comme si une part de moi était morte avec eux je ne voulais pas faire souffrir alors je me suis dit que si je te quittais tu souffrirais moins car après je me suis laissé complètement allez pendant des mois j’ai eu du mal à m’en sortir » Voilà, je m'attendais à ça. Je l'a connais encore, tu sais. Je m'attendais à ce qu'elle me fasse des excuses et je m'attendais à avoir un peu de mal en écoutant ses paroles. Je parla d'une petite voix, en regardant le sol, regardant mon pied jouer avec l'herbe « Peut-être que cette partie qui était morte en toi j'aurai pu la réanimer avec le temps.. » J'étais trop gentil. La pauvre, elle avait bien souffert de la mort de ses parents.. Mais pourtant j'étais là prêt à tout faire pour elle ! Mais non, elle a préféré rompre pour qu’apparemment je souffre moins. J'avoue qu'à sa place j'y aurai pensé aussi, mais y'a rien de plus méchant que de rompre avec une femme avec qui on a pu traversé pas mal de galère pour qu'au final ça nous renforce plus. Mais qu'est-ce qu'elle me manquait. Ses calins me manques, son sourire me manque, son rire me manque, ses bisous aussi. « Bah tu vois, ta solution à pas bien marché vu que j'en souffre encore » Je leva les yeux au ciel, en mordant ma lèvre. Je me revois, mal, désespéré, voulant parler à personne malgré des potes qui ont frappé de nombreuses fois à ma porte mais qu'est-ce que j'ai pu faire pour noyer mon chagrin.« Je t'aimais Eliam quand je t'ai dit que je n'étais plus amoureuse de toi c'était pas vrai.. » Je soupira, moi qui déteste être perdu, me voilà servit. J'avais pas envie de parler, du moins j'avais pas la force. « Comment ça se fait que je te crois encore alors que tu viens de me dire qu'en gros, tu m'as mentit lors de notre rupture ? » Je l'a regardais d'un air désespéré, je me passa ma main derrière mon cou. Qu'est-ce qu'elle avait pu me changer quand j'y pense. Une de mes potes me fait un coup comme ça, mais plus jamais je lui aurait parlé. Du moins, je voulais plus lui parler, car avec mon gros défaut de pardonner tout le monde c'est galère. Mais elle, je voulais à tout prix lui reparler, c'est bien une première. Un morceau de pollen se posa à ce moment-là sur ses doux cheveux blonds. Je passa alors ma main dans ses cheveux pour le choper. « T'avais juste un morceau de pollen qui me stressais » Je lui souri en émettant un petit rire pas trop entendant. « Mais, t'sais quoi je te pardonne, déjà parce que je déteste les conversations de ce genre qui met mal à l'aise et parce que.. J'ai une grande envie de retrouver ma Hanna d'avant » Je la regarda avec des yeux enchantée, et en faisant un sourire au coin de la joue.

J'ai l'impression que cette discution durera des jours et des jours. Elle est si froide, et en même temps tendu puis triste à la fois. C'est à cause de cette rupture je pense, j'en suis même sur. Et ça nous met un grand coup de frein, pour nous deux. J'aimerai tellement revenir en arrière pour revoir la Hannah que je rêverai de revoir et que je vais revoir, je vais vraiment tout faire pour la revoir à nouveau pleine de vie, d'énergie. Car elle vient de m'annoncer que je ne reverrai jamais la Hannah du passé, car elle est belle et bien morte avec ses parents, et que personne ne pourra la faire sortir de sa tombe. J'aimerai lui prendre les mains, qui annonce que je serai là, que je ne l'a lâcherai pas et lui dire « mais si, t'inquiète pas, arrête d'être pessimiste comme ça. Hannah, je ferai vraiment tout, mais vraiment tout pour retrouver la Hannah d'avant, ma Hannah, la mienne. » et lui faire un simple bisou sur le front en signe de protection et d'affection. Mais timide & reversé que je suis et avec l'ambiance actuel, je ne tente rien, je reste à ma place, notre lien est si fragile que je ne veux pas me perdre. Elle me dit qu'elle aussi elle en souffre encore. Elle ose même pas me regarder, bah à vrai dire moi non plus. « Si t'en souffrais alors, pourquoi t'es pas revenue me voir, pourquoi t'es pas revenue à Miami avant ? Car moi, de jour en jour, je viens de comprendre que je souffre encore et encore, car même si on se parle froidement, sans aucune émotion, tu m’apaises, je me sens mieux, beaucoup mieux que ces dernières années. » Ma main tremblais pendant que je lui expliquais ça. Elle tremble toujours d'ailleurs. Je pers vraiment tout mes moyens face à elle, c'est dingue. Quand je lui retira le pollen de ses cheveux elle me remercia et enfin je l'ai revu sourire, que quelques secondes, mais je l'ai revu sourire. Alors je souriais à mon tour aussi, content de enfin pouvoir la revoir sourire. Puis mon sourire se dissipa peu à peu. Je la regarda sans émotion quand elle a cité mon nom avec une voix douce et lente. « Cette Hannah la est morte le jour ou j'ai perdu mes parents et le jour ou j'ai renoncé a notre amour si je te évité c'était pour cela je ne pouvais pas te voir sans me rappelé tout cela» Je la regarda dans ses yeux marrons/verts magnifique, les yeux imbibés de larmes qui n'allaient pas tardé à couler. Je la regarda, en faisant un signe de tête ressemblant à un non, tout en me mordant les lèvres avec un regard d’agacé mais tellement désespéré. Ça me démangeais de lui faire un câlin. De la prendre dans mes bras et de sentir sa tête collée à mon cou, de l'avoir un à moi tout seul, de lui donner un sentiment de protection. Elle est mal, au bord des larmes. Je peux pas m'empêcher de lui faire un câlin dans ces cas là. C'est pas possible. Alors je l'a prit dans mes bras. Ce qui est étrange c'est que ça me console aussi, je sentis de petites larmes coulées sur mon cou. Je lui chuchota dans l'oreille. « S'il te plaît Hannah, me laisse pas, me laisse plus seul. Tu m'as tellement changés durant ces années. J'ai plus envie d'être seul. Je te promet que je vais tout faire, pour retrouver l'ancienne Hannah. Je te promet que je serai toujours là pour toi. S'il te plaît, Hannah.. » J'étais à la limite des larmes. Mais je ne pleura pas. Pour moi, être un mec et pleurer n'est pas un vrai mec. Je veux pas pleurer devant elle maintenant, même si elle m'a vu pleurer quelques fois, et c'est bien la seule. Je me sépara d'elle. Ça m'a fait tellement de bien d'avoir pu l'avoir entre mes mains, mes bras.

Enfaite, j'aime pas la conversation, mais je l'aime en même temps. Je sais c'est incompréhensible mais, c'est comme ça. Je la déteste vu que je déteste cette relation si froide qui me bloque comme pas possible, mais je l'aime tellement vu que le personne qui est en face de moi est la femme de ma vie. Enfin, c'était. Mais oui, putain. Putain. Je sais plus quoi penser, elle est si distante aussi. Bon je m'attendais pas à ce qu'elle me saute dans les bras, mais j'ai l'impression qu'elle ne m'aime plus comme avant malgré qu'elle me dit le contraire. Je sais pas, je suis perdu. Ce qu'elle pense de moi maintenant ? Je sais pas, je sais pas si elle m'aime encore. Mais j'ai pas envie de la savoir.. Enfin, bah voilà. Cette fille me fait tourner la tête à l'envers. Imagine elle dit qu'elle m'aime encore, mais la joie, l’immense joie que j'aurai. Mais imagine elle me dit le contraire ? Tss. Eliam décidément, t'es plus le même en face de cette femme que tu as tant aimé, et que t'espère encore aimer. Elle me raconta comme quoi je l'aurais quitté tôt ou tard de toute manière, comme quoi elle ne pourrait plus s'en remettre qu'elle ne voulait que mon regard change face à elle etc. Comment pouvait-elle dire des choses pareil ? Pour moi c'était tout : la femme de ma vie, la mère de mes gosses. La mienne quoi. Et que aucun mec pouvait me piquer sinon il goutterait à mon quarante dans la gueule. Ces paroles me rendirent mal, très mal. « Comment tu peux penser une chose pareil Hannah.. » Voyant ses larmes coulées, je n'aie pas pu me retenir de passer ma main sur sa joue pour lui retirer une grande partie de ses larmes qui ne cessaient pas de couler. « T'étais la femme de ma vie Hannah, la mère de mes gosses. T'était vraiment tout pour moi, comme tu ne peux te l’imaginer, comment tu peux dire ça, que je t'aurai quitté tôt ou tard, amoureux comme j'étais, c'était impensable. A ton départ, moi aussi j'ai commencé à me droguer à fumer comme pas possible et toi même tu sais que ça ne me ressemblait pas, j'ai eu des conquête mais elles n'ont pas duré, t'es toujours dans ma tête Hannah, et ça ne changera jamais. » Je retira ma main, je voulais pas forcer le coup, aller trop vite. J'avais peur de la faire fuir. J'avais une chance, fallait que je la tente. Quand j'avais fini le câlin, timide et émotif. J'étais assez rassuré, elle m'avait dit, de sa propre bouche, que, pendant ses trois longues années elle arrêtait pas de penser à moi. Elle n'était pas revenue ici c'était aussi, et malheureusement pour moi et que malheureusement je ne retrouverai jamais ma Hannah du passé. Mais quand j'y pense, c'est pas grave, ma Hannah, je l'aimais en général. Peut m'importe de la passé ou de la présente, je l'aimais comme elle était et je l'aime comme elle est, j'pense. Je commença à paniquer quand elle m'annonça de faire ma vie comme si je ne l'avais jamais revu. Elle prit son sac. J'ai prit son bras et je le serra tellement fort, pour pas qu'elle parte, qu'elle reste avec moi. Je pris d'un coup mon air sérieux. « T'es sérieuse là ? Oh Hannah ? » Elle osa pas me regarder. Je l'a connaît tellement bien cette femme, ma femme. « Hannah, regarde-moi dans les yeux, regarde-moi putain ! » J'étais vraiment énervé, une colère s'empara de moi, juste j'ai entendu le mot « partir » de sa bouche que ça m'avait déjà mit hors de moi. Elle partira pas. Pas sans moi.  

T'imagine elle me laisse en plan ? Genre, elle part comme ça ? Comme y'a 3 ans ? Non, c'est pas possible, c'est même impensable. Après tout le mal qu'elle m'avait fait. Elle ne pouvait pas me laisser dans cet état. J'étais tellement fragile, et seule elle le savait. Tellement faible dans mon corps, pour qu'elle reparte à nouveau. J'émis un petit rire mais pour le coté négatif de la chose après ce qu'elle m'a dit : elle venait de dire qu'elle avait perdu les deux des trois personnes qui comptait le plus pour elle et que, pour mon bien, elle a préféré me laisser en plan. Tu parles du bien, oui. Si il y a bien quelques choses à faire quand on est en couple c'est qu'on doit rester ensemble et surmonter tout obstacle. Sinon à quoi ça sert d'être en couple ? « Deux des trois personnes.. Et celui qui reste alors ? Ta pas préféré le garder ? Non, ta voulut le faire souffrir, et même toi tu t'es fait souffrir en faisant ça. Je me trompe ? Je pense pas Hannah. Ok, t'étais pas bien, j'en ai conscience, c'est normal perdre ses parents d'un coup je comprend. Mais dit-toi bien que c'est aussi douloureux quand tu sais que tes parents sont encore vivant mais qu'il ne prenne aucune nouvelle de toi en raison de leur travail et apparemment pour mon bien et celui de ma sœur. T'était la seule a me donner une affection, de la douceur quand j'étais brut, t'était toujours avec moi. » Je la regardais avec un regard de supplie. Je n'imagina pas le futur après cette rencontre. Pour moi, j'aurai au moins du contact, qu'on soit comme avant. Du moins, qu'on se reparle comme avant car on n'oublie toujours un passé et, la blessure met forcément du temps à passer. Je demande pas à se qu'elle me tombe dans les bras. Loin de là, car même moi j'en serais pas capable. Mais qu'au moins on puisse se revoir, rebâtir tout ça. Elle me demanda de lâcher sa main. Je lui fis signe que non avec étonnement. Elle croit que je vais répondre à son attente ? Tss, plutôt crever. Elle restera là. On a pas terminer. « C'est facile de s'enfuir, Hannah. Je ne te lâcherai pas. C'est mort » Elle répondit à mon attente en me regardant les yeux bordés de rage, et oui elle était en rage, rien qu'à sa voix quand elle me revendiqua que si elle était au centre moi, ce qui est le cas, j'aurais pas eu des conquêtes et elle me raconta qu'elle m'avait appelé et qu'à grande surprise c'était une fille qui avait décroché et qu'elle avait eu envie de mourir à cause du mal que je lui avais fait. Je la regarda et la relâcha doucement. Elle avait raison. J'étais qu'un con à ce moment là. Je parla d'une voix forte, à la limite du cri comme pour ouvrir mes vannes que j'ai longtemps laissé fermé. T'sais quoi après trois ans de silence j'aimerai trois minutes expression. « Ouais, ouais j'avoue j'ai fais des choses pas très bien. Ouais j'ai eu des conquêtes qui m'ont servit à essayer à t'oublier. J'ai pas arrêté de voir la fameuse fille mais si, tu sais, cette fille c'est juste celle que ta longtemps détesté car je l'a connaissait plus longtemps que toi, depuis qu'on est petit on est lié d'amitié. Et oui, Hannah, c'est bien elle qui ta répondu au téléphone. J'aurai pu te répondre vu que c'est moi qui avait vu le premier ton appel. J'étais content d'ailleurs, mais j'avais tellement la rage quand j'ai vu ton prénom marqué dessus alors, j'avais décidé de me venger un peu, alors je lui ai demandé de te répondre, pour te foutre bien la rage, et j'ai espéré que tu souffres, oh oui, car ma blessure là, elle est bien plus profonde que ton simple appel qui ta fait souffert. J'ai pas de mot pour te dire à quel point tu comptais pour moi. T'étais tout. Tout, tout, tout. J'ai pas envie que tu partes comme y'a trois ans, j'ai peur Hannah, j'étais pas habitué à souffrir comme ça. Loin de là je te demande de me re aimer, ou du moins qu'on se prenne dans les bras quand tu vas partir. Mais juste qu'on se revoit de temps en temps. Qu'on reprenne tout ça. Qu'on se refasse confiance. » J'essaya de me calmer puis quand ma voix et mon esprit commença à se calmer, je m'approcha d'elle et lui montra de mon doigt tremblant le banc au loin « Tu te souviens celui-là ? C'était sur lui qu'on a eu notre premier bisou, d'ailleurs on avait marqué nos initiales dessus. Et a chaque fois que j'y passe devant j'ai une boule au ventre » Je lui fis tourner la tête à gauche, « Tu te souviens, t'était planter la, t'était même effrayer, ça fait quoi.. 5 minutes que j'étais partit dans le bois pour pisser ? Et t'était en panique, tu criais désespérément mon nom. Puis, dans le bois tu voyais un mec arrivé que tu ne pouvais pas voir car tu te souviens, il faisait si nuit, puis quand tu m'as reconnu t'es venu dans mes bras pour te soulager, pour retrouver de la sécurité » Je repris directement en tournant gentiment sa tête en face de moi « Puis y'avait même ici, sur ce ponton. On avait jeté une pièce de 1 euro tout les deux croyant que notre histoire allait duré pour la vie, car on venait tout juste de sortir du cour d'histoire sur la fontaine de Poséidon avec son chars qui se trouve en Italie même. Et qui exauce tout les vœux. Puis la première fois je m’étais battu aux sangs quasiment. Tu sais, quand j'avais apprit qu'un mec te tournait autours » Je lui caressa la joue et reprit « Et encore, le lac n'est rien du tout comparé à tout nos souvenirs qu'on a pu poser un peu partout dans la ville » Je retira ma main de sa joue si douce.