(#)Sujet: Re: it's you and me babe + (chessa) | Sam 9 Mai - 14:51
It's you and me babe. It's always going to be you and me.
Si mes mon médecin avait su que je fréquentais un gars en dépression, il m'aurait vivement conseiller de l'éviter. C'était pas bons pou les gens comme moi, comme nous de traîner ensemble d'après eux. Ca pouvait nous détruire encore un peu plus, nous motivé dans nos envies sombres. Mais moi ça me faisait du bien d'apprendre que ce que je traversait n'était pas unique. Que quelqu'un d'autre pouvait comprendre ne serais-ce qu'une centième de ce que je pouvais bien ressentir. Ca m'aidait de savoir que je n'étais pas la seule à souffrir, c'était égoïste j'en avais conscience, mais c'était comme ça. « Les médecins savent pas vraiment de quoi ils parlent. » Lâchais-je sincèrement. C'est vrai, ils sont la installés dans leurs foutus fauteuils en cuir à diagnostique notre cervelle nuit et jour, mais ils ne peuvent pas réellement savoir ce qu'il s'y passe vraiment. Ils ne peuvent pas comprendre. « Rassure-moi, tu ne fais pas une dépression ? C'est pas très drôle comme truc » J'eu un petit sourire ironique sur les lèvres, le regard poser sur l'horizon. « Trouble bipolaire de type 2. » Me contentais-je de répondre en citant les médecins. J'avais été diagnostiquée plus jeune avec un type 1, mais après l'épisode famille d'accueil incendiée après que le fils de la famille ai essayer d'abuser de moi, j'avais hérité du type 2. Bien que depuis mon arrivée à Miami j'avais réussi à le garder sous contrôle, désormais sans mon traitement je sombrais un peu plus chaque jour. Cela m'étonnais d'avoir sorti mon état de la sorte devant Charlie, je pense que j'avais l'impression qu'il comprendrait. « Grâce à la bipolarité on hérite de petites dépressions plus ou moins majeures par-ci par-là. Entre les crises diverses d'euphories, de larmes ou de haine. » M'expliquais-je d'avantages sans pour autant le regarder. Il m'avait par la suite demander où je vivait et j'avais été vague à ce sujet, mais Charlie compris très vite et me proposait de rester chez lui, un sourire un peu plus sincère s'affichait cette fois sur mon visage alors que je posait le regard sur lui. « T'es adorable. Mais je me débrouille toujours il ne faut pas t'en faire pour moi, Batman. »
made by pandora.
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(#)Sujet: Re: it's you and me babe + (chessa) | Dim 10 Mai - 4:01
Nessa + Charlie it's always gonna be you and me.
C
onduire me calmait. Je n'ai jamais su pourquoi, mais me devoir me concentrer sur la route m'apaisait, en quelque sorte. Disons que je ne pouvais pas me concentrer pour conduire et broyer du noir en même temps. Après tout, je suis un homme, et c'est bien connu que les hommes ne savent pas faire deux choses en même temps. En tout cas, depuis que nous avions commencé à rouler, je me sentais un peu plus calme. La tempête s'était légèrement apaisée. Et puis, bizarrement, la présence de Nessa m'aidait un peu aussi. Je lui avais un peu ouvert mon coeur, chose que je ne faisais pratiquement jamais, alors qu'au fond je ne la connaissais pas tellement. Et je savais qu'elle me comprenait. C'était rassurant, de ne pas passer pour un fou. Quand on souffre d'un trouble comme ça, on se sent souvent très seul. Les autres sont heureux, ils ont leurs petits soucis quotidiens, mais ils continuent de tracer leur route. Perso j'avais l'impression d'être arrêté au stop depuis très longtemps. Rien n'avançait dans ma vie, je ne parvenais pas à construire quelque chose, et la pensée que j'avais abandonné ma famille après la mort de June me paralysait, quand j'y pensais. J'étais si lâche que ça me donnait des frissons. Je disais à tout le monde, quand on me questionnait, que je n'avais pas de famille, alors qu'en fait j'en avais une, que j'avais abandonnée à Washington. Et une famille qui allait très mal. Merde. Faudrait vraiment qu'on m'empêche de penser. À chaque fois je me mets à penser à des trucs déprimants.
« Trouble bipolaire de type 2. » me répondit Nessa. Wow. Cela m'attristait vaguement, mais ça ne me surprenait pas réellement. Ça expliquait son comportement envers moi. Pourquoi elle m'insultait au début et pourquoi elle était gentille aujourd'hui. Si ça se trouvait, elle n'était agréable avec moi en ce moment que parce qu'elle était dans une bonne période ? Peut-être allait-elle recommencer à m'insulter après. Je sentais cependant que la Nessa à qui j'avais actuellement affaire était la vraie Nessa. Celle qui m'insultait et qui se mettait constamment en colère, ce n'était pas elle. C'était sa maladie qui parlait. Elle devait être incroyablement courageuse pour gérer tout cela. Elle m'expliqua ensuite que la bipolarité entraînait des dépressions. Ah. Elle comprenait parfaitement, donc. On se comprenait. On était plutôt semblables, au final. Deux personnes borderline qui, au fond, n'ont plus rien à perdre. Au moins, on était fixés. J'étais assez touché que Nessa me dise tout cela. « J'imagine que peu de gens sont au courant ? » lui demandai-je simplement. J'étais sincèrement désolé pour elle. « T'es adorable. Mais je me débrouille toujours il ne faut pas t'en faire pour moi, Batman. » fit-elle avec un léger sourire aux lèvres. Batman, j'aimais bien ce surnom. Il m'allait comme un gant (ou pas). « J'te fais confiance. Mais qu'il t'arrive rien, d'accord ? ». Ouais, je parlais vraiment comme un parent. Mais bon. Après, je ne sais pas trop pourquoi, mais je lui ai pris la main doucement. C'était pas trop mon genre de faire le romantique d'habitude ou d'être très tactile, mais j'étais pas vraiment doué pour exprimer mes ressentis. Je me sentais juste désolée pour elle, et je voulais réellement qu'elle s'en sorte. Je voulais qu'elle sache que je serais là pour elle, moi. Je la comprenais. Je savais que c'était difficile de vivre avec une maladie mentale, parce que les autres te prennent pour un timbré. Mais pour moi, elle ne l'était pas. Ou alors, on serait timbrés ensemble.
WILDBIRD
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(#)Sujet: Re: it's you and me babe + (chessa) | Dim 10 Mai - 11:16
It's you and me babe. It's always going to be you and me.
Je ne sais pas trop pourquoi, mais je venais de confier ma plus grande honte, mon plus grand secret à Charlie. Peut-être étais-ce parce que je me sentais en sécurité, avec lui. Il n'avait pas hésité à me parler de sa dépression, je pense que ça m'avait aider à ouvrir la bouche. Je n'avais pas fréquenté de gens "comme moi" ou dans le même type de problèmes que moi depuis des années. Les problèmes mentaux c'est pas vraiment simple à gérer quand on se croit complètement dingue et surtout complètement seul. Mais peut-être avais-je trouver quelqu'un avec qui partager ses sentiments là.. De quoi je parlais, avouer que j'étais malade c'était assumer que j'étais malade et ça je n'y était pas prête. Je pense que je ne le serais jamais. Charlie me demandais si beaucoup de gens étaient au courant de mon état et j'eu un petit sourire ironique une nouvelle fois. Non, c'était certain que non. Personne de mon entourage n'était au courant de ça, c'était un secret honteux qu'on cache, pas qu'on assume. Je jouais nerveusement avec mes doigts sur ma cuisse, mes ongles s'enfonçaient un peu trop dans ma peau, signe de mon anxiété. Les médocs m'aidaient à garder le contrôle, mais puisque je ne les prenait plus et que je redescendait un peu trop brusquement de mon état d'ébriété du week end, je perdais ce contrôle. Etrangement, c'était délivrant. « Personne. Personne ici en tout cas. C'est pas vraiment un truc dont on est fières.. Je sais même pas pourquoi je t'ai sorti ça. » Je ris nerveusement. Après qu'il m'ai gentiment proposer de rester chez lui si je n'avais nul part où aller, je lui avait tout aussi gentiment répondu que je me débrouillais toujours. C'était gentil de sa part, mais ma vie était bien trop remplie de problèmes pour que je ne l'entraîne là-dedans de retour à Miami. Il conduisait, semblait calme et apaisé. Certainement les effets de ses médicaments censé le calmé. Si ça pouvait l'aider, c'était bien. Les miens m'emprisonnaient, je n'étais plus capable de réfléchir normalement. Mes émotions étaient canalisées et je détestais ce sentiment d'être toujours .. Contrôlée. Arrêter de les avaler chaque jour était une délivrance. Maintenant, j'étais apte d'éprouver ce que je voulais. Ma maladie les intensifiait certes, si j'étais en colère je devenais hystérique, si j'étais triste je tombait dans la dépression, si j'étais heureuse, c'était l'euphorie de bonheur et là tout de suite avec Charlie, j'étais tout simplement bien. Je me rapprochais de lui quand il pris ma main, me stoppant dans ce que j'étais entrain de faire sur ma cuisse c'est à dire, me faire intentionnellement mal. Je posais ma tête sur son épaule tandis qu'il roulait. « On fait un beau couple de dingues, tiens. »
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(#)Sujet: Re: it's you and me babe + (chessa) | Dim 10 Mai - 22:45
Nessa + Charlie it's always gonna be you and me.
J
e ne savais pas comment Nessa se sentait, après m'avoir confier tout cela. Cela devait être difficile pour elle, parve que la bipolarité était encore un trouble assez mal-connu. Les gens ne connaissaient pas très bien cette maladie, et bien évidemment, se faisait tout un tas d'idées plus ou moins farfelues. Je n'en savais pas énormément non plus, mais étant moi-même abonné à l'aile psychiatrique de l'hôpital, je savais au moins que c'était difficile à gérer. Mais si je croyais ce qu'elle me disait —que personne n'était au courant ici—, peut-être que ça lui faisait du bien d'en parler. De savoir qu'elle n'était pas seule. Je n'étais pas bipolaire, mais je n'étais pas à l'abri de le devenir. J'étais borderline, dépressif sévère, c'était pas mal quand même. Donc j'étais assez bien placé pour comprendre tout cela. « On fait un beau couple de dingues, tiens. » déclara-t-elle en posant sa tête sur mon épaule. Sa remarque me fit un peu sourire. « Plus on est de dingues, plus on rit. Cette expression n'a jamais eu autant de sens » lui répondis-je. Miami se rapprochait doucement mais sûrement, avec son lot de tristesse et de responsabilité. Le temps se couvrit légèrement, tandis que nous continuions de rouler sans mot dire. Nessa s'était installée contre moi et somnolait. L'idée de revenir à Miami me rendait nerveux, et je fumai clope sur clope.
Quand même, Nessa, quelle fille. Quelle aventure, aussi. Quand nous sommes partis au Mexique, nous étions quasiment des inconnus. C'était juste une fille qui me fascinait, j'étais juste un mec qu'elle insultait. Et maintenant, elle venait de me révéler son secret. J'avais vu la vraie Nessa. Je l'aimais bien, cette fille. J'avais bien conscience qu'avoir une relation, ne serait-ce qu'amicale, devait être compliquée avec elle. Ça devait être un peu je t'aime un jour et je te déteste le lendemain. Mais elle n'y pouvait rien. Elle semblait également avoir une assez piètre opinion d'elle-même. M'enfin, tout ça, sa maladie et le reste, ça ne me faisait pas peur. J'avais rien à perdre. Et j'avais envie de l'aider. J'étais pas tellement comme ça d'habitude ; j'arrivais pas à gérer mes propres soucis, alors comment j'étais sensé régler ceux des autres ? Mais Nessa, c'était pas pareil et je savais pas pourquoi. Elle était différente, je suppose.