(#)Sujet: i knew i'd find you + chessa | Mer 6 Jan - 15:07
La descente s'étalait devant moi. Assis par terre, les deux pieds chaussés sur ma planche, je me levai sans trop de difficulté et admirai une dernière fois le paysage qui s'offrait à moi. C'était magnifique. La nuit était pratiquement tombée, et seule la lumière de la Lune ainsi que quelques lumières artificielles m'éclairaient encore. J'étais le dernier sur la piste. J'avais passé tout l'après-midi à descendre les nombreuses pistes de la station, presque sans m'arrêter. Cela me faisait un bien fou. J'adorais rider, et je devais admettre que j'étais plutôt bon. C'était dingue comment cela me permettait de me vider la tête. Je m'étais amusé comme un petit fou. Sur la piste, je ne pensais plus à rien excepté ma position. Je pris une grande bouffée d'air frais, puis sautai légèrement afin de mettre mon snowboard dans le sens de la piste. Je reportai mon poids sur mon pied avant et j'étais parti. J'enchaîné rapidement les virages, en front et en back, et pris quelques bosses pour faire des sauts. C'était incroyable. Cela faisait des mois que je n'avais pas mis les pieds sur un snow, mais tout m'était très vite revenu. Je n'avais du tomber que deux ou trois fois —ce qui, en snow, était vraiment très peu. J'avais passé la matinée en compagnie d'Alysse et d'Aloysia, et elles étaient parties toutes les deux manger un bout dans la station. Je les avais laissé pour rejoindre les pistes. Je n'avais attendu que cela depuis mon arrivée à Mâcon. Il y avait eu pas mal de monde au début d'après-midi, et j'avais eu la bonne surprise de reconnaître des visages de Miami. Mais j'étais désormais seul sur la piste et je m'amusais comme un petit fou. C'était comme si plus rien ne comptait. À ce moment précis, j'avais oublié tous mes problèmes. J'avais oublié que demain allait être un nouveau combat contre mes démons.
Arrivé en bas des pistes, je reconnus la silhouette de Nessa. Nous nous étions donnés rendez-vous à vingt-deux heures en bas des pistes, et la joie que j'éprouvais sur les pistes m'avait presque fait oublier ce rendez-vous que pourtant je n'aurais manqué pour rien au monde. Notre relation avait été quelque peu compliquée ces derniers mois. Il y avait eu mon hospitalisation, et elle s'était mise en couple avec Wayne. Tout cela ne changeait rien à ce que j'éprouvais pour elle, et même si je devais avouer que j'avais souffert en apprenant sa relation avec Wayne, j'étais aujourd'hui remis sur pied. C'était Nessa ! Nous ne pourrions jamais nous séparer. J'étais content que nous nous retrouvâmes enfin. Je descendis la piste à toute vitesse et m'arrêtai en dérapage juste devant elle, projetant sur son pantalon de la neige. « Oups, désolé ! » fis-je en souriant. J'enlevai mon casque, passai rapidement une main dans mes cheveux et déchaussai. J'étais d'excellente humeur, et je ne pouvais pas m'empêcher de sourire. C'était si bon de se retrouver ici avec Nessa ! Cependant, je remarquai qu'elle avait l'air quelque peu... abattue. J'espérais que ce n'était rien de grave. « Comment va la princesse Tate aujourd'hui ? Désirerait-elle que je lui paye un chocolat ou toute autre boisson de son choix ? » fis-je d'un ton joyeux en passant mon bras sur ses épaules.
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(#)Sujet: Re: i knew i'd find you + chessa | Mer 6 Jan - 16:14
I miss those blue eyes
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j'étais arrivée en ville le jour avant, accompagnée de selena et le reste de l'équipe. ace, mon agent, avait penser que quelques jours dans un endroit de ce genre allait souder la team pour de bon et être le bon endroit pour se lier d'amitié les uns les autres pour la prochaine tournée à venir. pour ma part j'étais ravie d'être présente, j'adorais l'hiver. j'avais toujours aimer la neige, la montagne et son ambiance toujours aussi chaleureuse. j'aimais le froid, pas tellement le chaud. miami n'était pas la ville où je me sentais le plus à l'aise à cause de cela d'ailleurs, voilà pourquoi j'étais aux anges à l'idée de venir ici. aujourd'hui était donc ma toute première journée à la neige et ma meilleure amie et moi en avions fort bien profiter. je lui avait appris à faire des bonhommes de neige de la façon new-yorkaise, ce qui veut dire très classe ! une fois une bonne dizaine d'olafs créer, nous avions décider de nous essayer à la luge pour commencer en douceur. c'était le snow mon élément à moi, mais selena étant une débutante j'avais préférée rester avec elle et je ne l'avais pas regretter vu tout les fous-rires que j'avais pu me prendre tout au long de la journée. nous étions ensuite allées manger dans un petit restau familial vraiment parfait, où je m'était empiffrée de raclette à n'en plus pouvoir respirer ! et enfin, nous étions rentrer au chalet. j'étais vanée, je m'étais déshabillée pour filer passer une petite demi heure dans le jacuzzi à notre disposition sur le balcon, c'était véritablement le rêve ici. j'aurais aimer y rester éternellement. j'avais tellement bouger aujourd'hui que je n'avais pas penser une fois à wayne ou à notre rupture, ce qui était une bonne chose vu que si j'étais venue ici en premier lieu c'était pour me changer les idées à ce sujet et faire la fête avec mes amis. en parlant d'amis, allongée dans mon lit douillet à partager mon séjour de rêve sur instagram j'étais tombée sur une photo de charlie et moi.. et cela m'avait fait penser à lui. en checkant son compte, je me rendais compte que lui aussi était présent à mâcon et ne me l'avait pas dis ! je m'empressait alors de lui laisser un sms, d'accord ou pas je lui fixait un rendez-vous pour le soir même. aussitôt fait, je m'habillais chaudement, nous étions désormais en soirée et il faisait très nuit et très froid dehors. je me rendais sur les pistes, le lieu du rendez-vous fixé. celles-ci étaient vides à mon arrivée, du moins, presque vides puisqu'un seul petit rigolo s'éclatait encore sur son snow à toute vitesse. sourire aux lèvres, je l'admirait et me doutait de qui cela était. rapidement, il me reconnu et descendis à ma hauteur en se la pétant un peu, mon sourire s'aggrandis d'avantages malgré le fait qu'il m'eu projeter de la neige sur mon pantalon. « t'es très doué dis donc ! presque autant que moi ! » lui lançais-je d'un air amusé alors qu'il glissait un bras autour de mon cou et me demandait comment j'allais. « très bien maintenant que je sais que tu es là ! merci encore de prévenir ! » je lui tirais la langue d'un air enfantin. « quant au chocolat.. je dis pas non, mais avec pleeein de shamallows alors. » je ne disait jamais non à une boisson chocolaté, encore moins avec un froid pareil. mais avant cela, il devait mérité le chocolat et je ne le voyait pas encore remplis de neige.. du coup, je le pris par surprise et le poussait sur le côté pour le faire tomber. manque de pot, il me fit tomber à ses côtés et je me retrouvais au dessus de lui, riant à plein poumons. je repris ensuite doucement mon sérieux, sans pour autant me relever, j'étais bien là. « re-bonsoir, monsieur wexforth.. » lâchais-je d'une voix douce.
(#)Sujet: Re: i knew i'd find you + chessa | Sam 9 Jan - 19:38
J'avais vraiment besoin de cette espèce de mini-vacance. Quelques jours loin de Miami et de tous ces soucis... Loin de mes problèmes. Ce voyage me permettait de me changer les idées, de me vider l'esprit et de penser que je n'allais pas aussi bien que je pensais. C'était vrai ; ces derniers temps, je n'arrêtais pas de clamer haut et fort que j'allais mieux. J'allais effectivement mieux, mais ce n'était pas encore la joie. Il m'arrivait encore de regarder ma boîte d'antidépresseurs —j'avais eu de nouveau le droit d'en prendre, les psys pensant que je n'étais plus suicidaire— et de repenser à cette nuit-là. Mon souvenir était à la fois vague et incroyablement précis. Je me souvenais de cette soirée chez Prunille, où je m'étais de nouveau pris la tête avec elle. Adele nous avait présenté son nouveau petit-ami. Ç'avait été une soirée épouvantable. J'étais en colère à en vomir. Je n'ai pas arrêté de penser à ma mère, et à cette fête décadente que ma soeur avait eu l'audace d'organiser si peu de temps après le décès de notre mère. J'avais déambulé pendant longtemps avant de me décider à rentrer chez moi. J'étais fatigué. Je me rappelais parfaitement de cela. J'étais exténué, la tristesse et le ressentiment m'ayant vidé de toute énergie. Je ne savais plus trop ce que j'avais fait ensuite, mais une chose était certaine : j'avais envie de dormir, envie d'un repos éternel. De ne plus jamais avoir à ouvrir les yeux et à affronter le monde réel. Oui, cela m'arrivait encore de repenser à ce triste épisode de mon existence et à me demander ce qui se serait passé si Blake ne m'avait pas trouvé et conduit à l'hôpital. Je pensais aller mieux, mais ce souvenir revenant sans cesse dans ma mémoire et ces questionnements me prouvaient que la page n'était pas totalement tournée. Je m'étais rendu compte de cet espèce de déni quelques jours avant mon départ.
Or, là, mon bras entourant les épaules de Nessa et mon snow dans l'autre bras, je ne pensais plus à tout cela. Je ne pensais plus à cette nuit noire où ma vie avait failli prendre fin, je ne pensais plus à June, à ma mère ou à Prunille. Je n'étais plus Charlie Wexforth, celui qui avait voulu se tuer, mais celui qui profitait de la vie, comme autrefois. Oui, je redevenais un peu plus chaque jour celui que j'étais avant tous les évènements tragiques qui avaient ruiné ma félicité. J'étais là, en plein milieu de ces immenses montagnes, et mes problèmes, mis en perspective, me semblaient ridiculement petits. Je me sentais insignifiant, de la taille d'un insecte par rapport à l'infinité de l'univers qui m'entourait. Mais là encore, je ne pensais plus à cela. Il n'y avait plus que Nessa, Nessa et son rire, son sourire, son regard espiègle. Tout cela m'avait beaucoup manqué. J'étais parfois un peu nostalgique quand je repensais à notre virée au Mexique. Tant de choses avaient changé, depuis, entre nous ! Et pourtant, je ne regrettais rien du tout. Je m'étais sûrement plus attaché à elle que prévu, mais je ne regrettais même pas les souffrances que cela m'avait causé. « très bien maintenant que je sais que tu es là ! merci encore de prévenir ! » me répondit-elle en faisant allusion au fait que je ne l'avais pas prévenu que je venais à Mâcon. J'haussai les épaules. « Bah, tu sais... Les départs de dernière minute, les voyages imprévus... Tu connais ça » fis-je en souriant. Je parlais évidemment de notre voyage au Mexique, décidé sur un coup de tête. Je lui proposai ensuite que l'on aille dans un bar pour boire une boisson chaude, et Nessa parut enthousiaste. « quant au chocolat.. je dis pas non, mais avec pleeein de shamallows alors. » sourit-elle. Nous allions nous mettre en marche quand, me prenant par surprise, elle me poussa de côté. Surpris, je parvins à l'attraper par la taille, l'entrainait dans ma chute. Celle-ci fut douce, car nous tombâmes dans la poudreuse. Nessa était sur moi. De mon point de vue, je pouvais voir son visage entouré des étoiles, car la nuit était tombée. C'était magnifique.
« re-bonsoir, monsieur wexforth.. » me dit-elle doucement. Nous étions vraiment bien, là. J'aurais aimé qu'on y reste pendant longtemps, rien que tous les deux. Parfois, je me disais que Nessa était en quelque sorte mon échappatoire. Un peu comme une drogue, elle me faisait du bien et j'avais besoin d'elle. La sentir près de moi était un véritable bonheur. Je ne pus m'empêcher de sourire. « Re-bonsoir, miss Tate » fis-je doucement. J'entourai sa taille de mes bras. C'était parfait. « C'est qu'on doit être mignons, allongés comme ça dans la neige avant nos gros habits de ski... Dans le genre sexy, y'a mieux » plaisantai-je. Heureusement que nous étions seuls dans le coin, car sinon, on nous aurait sûrement regarder de travers. Enfin, je m'en fichais. J'étais bien ici et maintenant et c'était tout ce qui comptait. C'était comme si le temps s'était arrêté. « Comment ça va, avec Wayne ? » demandai-je ensuite. Je ne savais pas pourquoi je demandais cela, c'était idiot. Ça allait tout gâcher. C'était juste que je voulais être sûre que ce type ne lui faisait pas de mal et qu'elle était bien avec. C'est tout. « Nan, tu sais quoi, oublie ce que j'ai dit. Ne parlons pas de ça ce soir » chuchotai-je avec un sourire. Puis, comme perdu dans l'euphorie et la beauté du moment, je déposai un baiser sur sa joue, enfin, à la commissure de ces lèvres. Je n'osais pas vraiment aller plus loin car j'ignorais si elle était toujours avec Wayne ou non, et même si je ne le portais pas particulièrement dans mon coeur, je ne souhaitais pas les faire rompre ou provoquer des conflits dans leur couple. C'était juste que nos "papouilles" me manquaient.
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(#)Sujet: Re: i knew i'd find you + chessa | Mar 12 Jan - 17:25
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mh, ouais. les voyages imprévus je connais, vous vous souvenez de cette fois où sur un coup de tête à une soirée charlie et moi avions décider de partir durant quatre jours au mexique ? c'était dingue, irréfléchis, probablement un peu stupide, mais cela restait l'un de mes meilleurs souvenirs au monde. lors de notre voyage, je ne prenais plus mes pilulles, je venais d'arrêter mon traitement et je me sentais libre. libre de tout, libre d'être qui je voulais, quand je le voulais, je me sentais bien, moi même. pleinement. le simple petit soucis quand on souffre de bipolarité de type deux et qu'on stop son traitement, c'est que cette euphorie ne dure pas. certes, les premiers jours on se sent invincible et on ne pense qu'à faire la fête, on est heureux. et puis doucement, ce sentiment d'euphorie s'éstompe et tout ce qu'il nous reste c'est le mal être. c'est la haine des autres, la haine de soit, doucement c'est la descente aux enfers, la dépression. et dépression + bipolarité mene tout droit à l'auto destruction. à mon retour à miami j'étais descendue bien bas, comme jamais je ne l'avait été. je m'étais détruite, entièrement, j'ai penser ne jamais pouvoir me relever. en finir ? bien sur que j'y ai penser également, de toutes façons c'est ce que je cherchait à faire en me droguant à l'excès de la sorte. et puis il y a eu charlie, charlie qui m'a aider malgré moi, malgré les horreurs que j'avais bien pu lui dire. il m'a emmener en cure et puis il m'a forcer à me soigner. et regardez moi aujourd'hui, heureuse, souriante, énergique ! bien sûr, j'avais du prendre des cachets bien sûr, un peu plus forts. mon médecin disait que plus les années allaient passer et plus il faudrait augmenter la dose, visiblement à plus je prenait de l'âge et à plus ma maladie grandissait avec moi. un jour, je finirait comme ma mère, complètement barge. j'en était consciente, mais je n'en parlait pas, puisque personne ne pouvait vraiment comprendre ce qu'on ressentait dans ce genre de situation. personne sauf peut être lui, charlie. on avait une connexion que je n'aurais avec personne d'autre, probablement à cause du fait que lui aussi était malade, du coup je me disait que seul lui pouvait me comprendre. mes proches, je ne leur parlait pas souvent de ça, je préférait éviter de leur rappeler que j'étais dingue, mais avec charlie je pouvait en parler naturellement. nous nous dirigions rapidement bras dessus bras dessous pour prendre une chocolat chaud, on le méritait bien, mais sur le chemin je n'avait pas pu résister à l'envie de le jeter à terre et bien évidemment il m'avait entraîner dans sa chute. je me retrouvait au dessus de lui, il entourait ma taille de ses bras et lançait une remarque qui me fit doucement rire. « je suis toujours sexy, c'est dans mon adn. » je lui sourit ensuite, admirant son visage et son sourire qui m'avait tant manquer. le temps d'un instant je me dit que tout était comme avant, entre nous. et puis non, il me demandait comment ça allait avec wayne, probablement le prénom que j'aurai du bannir du vocabulaire de tout mon entourage durant ce voyage. mon visage changea, mon sourire s'effaçait doucement et je fronçait les sourcils, me demandant pourquoi il était venu me demander ça comme ça. je n'avais pas envie de parler de wayne, je n'avais pas envie de penser à lui. je voulais le sortir de ma tête, le temps de ce séjour déjà. je me redressait légèrement et il compris son erreur, il me demandait d'oublier et vient me faire un baiser au coin des lèvres. je sentis une légère vague de.. je ne sais quoi m'envahir à son geste. cela faisait des mois que mes lèvres n'avaient pas toucher les siennes, j'avais été surprise, prise au dépourvu. je le regardais alors, comme pour comprendre ce qu'il attendait de moi, pourquoi il avait fait cela.. il venait de me chambouler. clairement. durant de longs mois wayne était le seul garçon que j'avais embrasser, le seul que je voulais embrasser, mais nous n'étions plus ensemble désormais. j'étais confuse, mais pour le cacher j'offris un léger sourire à charlie et vient poser mon visage dans son cou. « elle est venue avec toi.. la jolie fille que tu fréquente..? » demandais-je d'une petite voix, sans bouger. c'était quoi son prénom déjà ? joanna ? je crois. ses derniers temps, c'est avec elle que charlie passait beaucoup de son temps, je les avait penser en couple durant un moment, je ne savais pas trop ce qu'ils étaient mais vu que depuis récemment j'étais moi même avec un autre garçon, je me trouvait mal placée pour le questionner à ce sujet.
(#)Sujet: Re: i knew i'd find you + chessa | Dim 17 Jan - 12:20
D'un côté, cela me faisait bizarre de me retrouver de nouveau aux côtés de Nessa. Cela me rappelait ces moments magiques passés ensemble, au début. Notre virée au Mexique restait sans aucun doute un de mes meilleurs souvenirs. C'était tout simplement incroyable. Notre voyage en Europe cet été avait également été une expérience incroyable, mais rien ne pourrait également ce week-end de folie au Mexique, simplement car c'était là-bas que j'avais découvert la véritable Nessa Tate. Que j'avais appris à la connaître. Et que nous nous étions découverts beaucoup plus de points communs que nous le pensions. Tous les deux, nous étions des fous, des barjos. Nous faisions partie de ce faible pourcentage de la population américaine qui s'accrochait à ces petits pilules qui rendent heureux pour pouvoir vivre relativement correctement. On souffrait tous les deux de maladies mentales. C'était peut-être pour cela que l'on s'entendait si bien. On se comprenait parfaitement. En tout cas, j'étais persuadé qu'elle comprenait ce que j'endurais mieux que personne. Elle avait vécu ce que j'avais vécu, et réciproquement. Tout n'avait pas été simple, entre nous, car évidemment les maladies mentales peuvent avoir des effets assez violents. Nous avions tous les deux été internés. Mais pour rien au monde je ne changerais la moindre chose dans notre relation. Je l'aimais comme elle était, compliquée, ambiguë, empreinte d'une sorte de folie tendre. C'était beau. Nous avions chacun eu nos hauts et nos bas. L'état de Nessa s'était amélioré, le mien s'était détérioré peu à près, mais finalement nous étions là, en bas de ces montagnes, minuscules petits insectes devant l'immensité des choses terrestres. Nous étions là, Nessa dans mes bras, bien vivants. Des survivants, ouais, voilà ce que nous étions ; des survivants qui ne devaient leur survie qu'à la présence de l'autre dans les moments difficiles.
Le moment était à la bonne humeur. Nessa m'avait renversé dans la neige mais par chance, j'avais réussi à l'entraîner avec moi. Nous plaisantions sur notre sex-appeal qui de toute évidence était actuellement à son apogée. Quoi, vous ne saviez pas que les tenues de ski sont idéales pour draguer ? « je suis toujours sexy, c'est dans mon adn. » rit-elle. Cette remarque me fit rire. Et puis, pour une raison que j'ignorais, je l'embrassai, là, juste au coin des lèvres. J'avais eu envie. Cela faisait des mois que nous n'avions pas eu de contacts physiques d'aucune sorte, alors qu'avant, nous étions incapables de résister bien longtemps. Mais là, allongés sur cette neige, loin de toute forme de réalité, j'eus l'impression fugace que nous avions fait un saut dans le temps. Nous étions revenus plusieurs mois en arrière, au moment où il n'y avait qu'elle dans ma vie. Au moment où tout allait bien, où nos états étaient stables, et que ni Wayne ni Joana n'avaient foutu le bordel dans nos vies. J'aurais sincèrement aimé revenir à cette époque. Tout était tellement plus simple! Je me reconstruisais peu à peu, mes médocs fonctionnaient encore et je n'avais pas encore tenté de mettre fin à mes jours. Je n'avais pas non plus tous ces problèmes psychologiques. J'étais un autre, à ce moment là. Nessa enfouit alors son visage dans le creux de mon cou. Je sentais son souffle sur ma peau, et cela me donnait des frissons. « elle est venue avec toi.. la jolie fille que tu fréquente..? ». Sa question me fit tressaillir. Nous n'avions jamais parlé de Joana tous les deux, et cela me mettait quelque peu mal à l'aise. « Joana ? Non, elle n'est pas là » fis-je à demi voix. Je me sentis obligé d'apporter des précisions. « On est pas ensemble. Il s'est jamais rien passé entre nous, en fait. C'est une amie » complétai-je en haussant les épaules. Et c'était la vérité. J'avais des sentiments pour elle, mais je me posais encore beaucoup de questions. Rien n'était sûr. Je ne voulais pas m'empêcher de vivre alors que je n'étais pas du tout sûr de la réciprocité de ces sentiments. « On est bien, là, rien que tous les deux... J'aimerais que cela dure longtemps, que personne d'autre ne vienne dans nos vies... Que l'on puisse être ensemble comme ça. Tout serait beaucoup plus simple ». Je passai une main dans les cheveux de Nessa. J'avais envie de l'embrasser. Cela faisait si longtemps. Mais je ne savais pas si je le pouvais. Je ne voulais pas mettre encore plus de bordel dans sa vie.
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(#)Sujet: Re: i knew i'd find you + chessa | Ven 29 Jan - 13:50
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je ne savais pas tellement comment me comporter avec lui puisqu'au fond, je ne savais pas tellement ce que nous étions désormais l'un pour l'autre. je ne l'ai jamais véritablement su, je pense. on a jamais vraiment été amis, en réalité je ne le supportais pas du tout pendant un moment, et puis on c'était enfuis au mexique et quand on était rentrer tout avait changer. je m'étais sentie plus proche de charlie, tellement plus proche qu'avec n'importe qui d'autre au monde. il avait été là pur moi, avait pris soin de moi mieux que quiconque, il c'était préoccuper de moi même dans mes pires moments, même quand je l'avais blesser intentionnellement. et puis plus rien. une fois sortie de l'hôpital on avait juste cesser de se fréquenter. c'était triste à dire, je ne savais même pas ce qui c'était passé, ou si je sais peut être. je m'étais mise en couple, j'avais intégrer le groupe, ma vie avait beaucoup changer et malheureusement charlie avait fait partie de ses gens et ou de ses choses que j'avais simplement cesser d'avoir dans ma "nouvelle" vie. je le regrettais, parce que charlie comptais toujours énormément pour moi et il compterais toujours. j'étais heureuse de le revoir désormais, même en temps qu'amis.. c'était ce que nous étions désormais, je suppose. je le questionnais sur la fille avec qui il passait le plus clair de son temps ses derniers temps, je ne la connaissais pas personnellement, mais je les avait vu ensemble et ils semblaient plus proches que de simple amis. pourtant, c'est ce qu'il me dit, qu'ils n'étaient qu'amis. je hochais positivement, pas vraiment convaincue. je ne savais pas trop comment réagir dans tout les cas, j'étais censée être jalouse ? cette fille était proche de lui comme je l'avais été à une époque, je ne pouvais m'empêcher de me demander si il se comportait avec elle comme il l'avait fait avec moi, s'il l'appréciait de la même façon dont il m'avait apprécier. je me pinçais les lèvres, je ne voulais pas vraiment entendre la réponse à cette question. mais je n'étais pas jalouse. j'avais toujours voulu le meilleur pour charlie et c'est ce que je voulais toujours, qu'il soit heureux. si cette joanna prenais soins de lui durant mon absence, je lui en était reconnaissante. « On est bien, là, rien que tous les deux... J'aimerais que cela dure longtemps, que personne d'autre ne vienne dans nos vies... Que l'on puisse être ensemble comme ça. Tout serait beaucoup plus simple » je sourit légèrement à ses paroles, posant une main sur la sienne que je caressait avec douceur. « ouais, ce serais très différent.. » je plongeais sans le faire exprès mon regard dans le sien, moment de silence. vous savez, ce moment ou on a l'impression de se parler sans avoir besoin de mot, tout passe par le regard. ce petit moment juste avant le truc inévitable, le baiser. je ne le lâchais pas des yeux alors que nos visages s'approchaient dangereusement. je suppose qu'après de long mois sans s'être rencontrées, nos lèvres retombaient doucement dans les même vielles habitudes. je sentais désormais son souffle chaud sur ma peau, et je ne sais pourquoi mais j'ai automatiquement paniquée. je me redressait brusquement, puis je me levais et affichait un léger sourire gêné. « hum. on devrait.. euh, on devrait aller le boire ce chocolat ! » pourquoi avais-je esquiver de la sorte ? je n'étais plus en couple, il ne l'était pas non plus, charlie me plaisait toujours c'était clair, pourtant cela avait été plus fort que moi. je savais que si je n'avais pas bouger il m'aurait embrasser, et j'avais peur des conséquences de cet acte. un baiser n'étant jamais annodin pour moi du moins. je lui tendais ma main pour l'aider à se lever à son tour, puis je me mis à marcher doucement. « alors, tu bosse toujours ? » quelle question stupide, nessa. j'étais nerveuse. ça pouvait clairement se ressentir.