Who's the boss? (Geane&Sebastian)

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Who's the boss?

Geane & Sebastian

Ça faisait plusieurs jours que j'étais revenu à Miami avec Kenneth et pourtant Geane n'avait toujours pas retenti et je dois dire que ça m'agaçait énormément. Elle m'avait fait tout une scène pour son frère et elle n'osait même pas venir s'excuser. Ça m'énervait au point que je ne faisais que penser à cette situation. Elle devait bien avoir des remords non? Quoiqu'il en soit je m'étais débrouillé pour avoir des informations sur son emploi du temps! Elle n'avait pas repris dans l'immobilier, elle avait acheté un club avec Madison Campbell et ça, je ne pouvais tout simplement pas y croire! En plus de tout ceci, on ne pouvait pas dire que leur club marchait vraiment vu l'état de leurs finances. C'est pour cette raison que j'avais prévu de m'y rendre et me faire remarquer par la même occasion. Je pouvais toujours m'attaquer à ses serveurs ou bien je pouvais déclencher l'alarme d'incendie, bref je trouverais bien le moyen de me faire voir par Geane. Je ne sais pas ce que j'allais lui dire, mais j'étais bien assez remonté pour que notre conversation ne soit pas des plus amicales.

Il devait être 22h00 quand je me rendis au Fifty Shades of Mc Queen's, habillé d'une chemise de marque bleu marin, d'un pantalon noir et d'un sourire ravageur. Après tout, j'étais là pour faire chier, pas pour autre chose. Pour commencer, je voulais me faire discret, c'est pourquoi je pris place à une banquette non loin du bar mais assez loin pour qu'on ne me remarque pas facilement. Une serveuse vint prendre ma commande rapidement et je regardai tout autour pour détailler l'endroit. Cet endroit avait de la classe, mais il avait un sacré besoin d'aide avec la publicité. Cet endroit était méconnu. Je ne pouvais faire que des comparaisons avec mon club. Cet endroit était beaucoup plus petit, moins de budget et les gens qui y étaient en ce moment venaient surtout pour dépenser dans les machines à sous. Pas très bon pour l'économie du bar en tant que tel. Puis, une jolie blonde vint à ma rencontre, elle me disait légèrement quelque chose. Elle avait un sourire coquin qui me laissait déjà voir qu'elle me voulait. Je lui fis un sourire et elle vint s'installer à ma banquette sans le moindre effort de drague. C'était quand même agréable et surprenant je dirais. Elle me salua et je compris alors où je l'avais déjà croisé... À mon club lors d'une soirée bien arrosée avec Melvin et Dan. Je regardai un instant autour et je constatai que la jolie blonde n'était pas la seule escorte que je connaissais ici... Il devait y en avoir au moins cinq si je ne me trompais pas.

- C'est moi où tous les escortes de la villes sont là?

La jolie blonde parut surprise et je lui mentionnai mon nom avant de voir son visage qui ne semblait pas ravi que je la reconnaisse. Elle me mentionna alors qu'elle avait été engagée par Geane comme les autres. Je me mis aussitôt à rire. Voilà qui était étonnant! Jamais je n'aurais cru Geane pouvoir faire ça. Telle sœur, tel frère finalement! Je n'allais finalement pas déclencher l'alarme d'incendie ou bien engueuler les serveurs... non... j'allais lui prendre ce qui faisait "marcher" son club! Je me penchai alors un peu en avant pour ensuite toucher la main de la blonde et lui dire ce que je voulais d'elle.

- Je te paye le double de ce que Geane t'offre et je veux que tu ramènes tous les autres ici pour qu'on fasse plus ample connaissance. Dis-leur qu'ils seront payer le double aussi.

Je lui fis un léger clin d’œil avant qu'elle ne me sourit en retour et qu'elle lève son cul pour aller parler à l'oreille de chacun de ses collègues qui semblaient surpris de ce qui se passait. Pourtant, ils ne perdirent pas de temps pour venir à ma rencontre. Je me déplaçai donc vers une plus grande banquette pour que tout ce beau monde reste à mes côtés. Je demandai ensuite une tournée à une des serveuses de la place. Tous les regards n'étaient que pour nous. Une table de beaux gosses, c'est ce que nous étions! Puis, nous nous mîmes à rire de plus en plus fort et je dois dire qu'au fur et à mesure que la soirée avançait, ils étaient de plus en plus tactiles. Je ne sais pas comment la soirée allait se terminer, mais ça allait être sans doute très chaud. Une des escortes avec qui j'étais, était montée sur la table et commençait à se dévêtir pour le plaisir de mes yeux, mais aussi de ceux autour. Après tout, je les payais, il fallait bien mettre un peu d'action ici en dedans. Puis, je la vis. Geane et son regard contrarié arriver vers notre table. En plein ce qu'il me fallait. Je pris une grande gorgée de mon scotch avant de lancer à la jeune brunette:

- Geane!!! Qu'est-ce qu'on s'amuse! Tu te joins à nous?

Bien sûr, j'avais dit ça avec le plus grand des sourires pour qu'elle soit encore plus contrariée. Elle devait bien se demander pourquoi tous les escortes qu'elle avait engagé étaient à mes côtés. Peu importe, je dois dire que je jubilais à nouveau. J'avais attiré son attention et c'est tout ce que je voulais après tout.

Emi Burton

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Geane & Sebastian

Il allait être vingt trois heures et j’allais reprendre du service. J’avais travaillé tout la journée du côté du starbuck et j’avais laissé le club à l’une mes gérantes le temps que je me repose un peu avant de reprendre le boulot en soirée. Il était très rare que je laisse ma place à l’une de mes collègues pour les soirées puisqu’à vrai dire, j’étais la seule à être au courant de tout ce qui se passait ici. Voyant que la boite coulait, j’avais fais venir des escortes afin d’animer un peu le truc et à vrai dire, ça avait plutôt bien fonctionné puisqu’à apparemment, cette fameuse boite de rencontre se faisait de plus en plus connaitre bien que ce ne soit pas le club le plus coté du coin. Je faisais mon bout de chemin tranquillement mais sûrement. Mes escortes se tenaient à carreaux et tout se passait bien. Jusqu’à ce que j’arrive au boulot. La salle était déserte ou tout du moins seul les clients « normaux » étaient présents. Aucuns de mes employés n'étaient là, hormis Pamela, ma barman qui s’afféraient au bar pour préparer ses délicieux cocktails. Je m’étais alors rapproché d’elle en souriant puis avais finit par lui demander. Les autres ne sont pas là ? Elle savait très bien à qui je faisais allusion, cette dernière me regarda quelques secondes, tout en secouant son shaker avant de finalement balancer. « Ils sont tous avec le grand McKay ! Il paraît qu’il leur a promit de les payer le double de ce que tu les payes pour qu’ils restent avec lui. » Déclara-t-elle en finissant par verser le contenu de son shaker dans différents verres. Pardon ?! M’écriai-je en me retournant vers les rires qui se faisaient entendre au loin. Un groupe de personnes se trouvaient presque entassées sur l’un des canapés les plus éloignés de la salle et l’une de mes escortes se dandinait fièrement devant Sebastian tout en retirant quelques vêtements. Je m’étais alors dirigées vers eux, furieuse, quand le jeune homme me remarqua. « Geane!!! Qu'est-ce qu'on s'amuse! Tu te joins à nous? » J’avais planté mon regard dans le sien, réellement énervé. Qu’est-ce que vous foutez là vous ?! M’exclamai-je en m’adressant à mes employés. Retournez bosser, je vous paye pas pour glander et encore moins pour traîner avec cet ordure ! Je les incendiais tous du regard et je suis certaine que la plupart d’entre eux savaient pertinemment que je n’étais pas d’humeur à jouer ce soir. « Oooh, ça va, détend toi, on s’amuse un peu c’est tout ! » lança gaiement la blonde à moitié nue encore debout sur la table. Toi t’es virée. Rhabille-toi et casse-toi ! Enchainai-je sans que celle-ci n’y voie d’objection. Cette dernière remit son t-shirt puis quitta l’établissement sans broncher. Quelqu’un a-t-il quelque chose à ajouter ? Demandai-je innocemment. Un silence prit place avant que je ne reprenne la parole. Alors qu’est-ce que vous attendez ?! Allez bosser ! Mes escortes reprirent rapidement leur travaille tandis que je me retrouvais enfin seule à seule avec Sebastian. Je n’avais pas vu le jeune homme depuis qu’il m’avait ramené mon frère. Je ne savais pas vraiment s’il avait fait ça pour moi ou surtout pour me prouver que j’avais eu tort de ne pas lui avoir fait confiance.. Mon cœur penchait plutôt pour la seconde option et je savais maintenant qu’il n’attendait qu’une chose, des excuses. Et cela faisait un petit moment qu’il devait les attendre puisque je ne m’étais toujours pas résigner à aller le voir pour me faire pardonner. Pour moi, avouer mes erreurs était quelque chose de bien compliqué bien que je sois consciente de ces dernières et que je m’en veuille. Puisqu’en effet, ce n’était pas dans ma nature d’attaquer les gens physiquement et encore moins de jouer avec les faiblesses de ceux à qui je tiens. Car oui, je tenais à lui bien que ce soit le plus gros des connards au monde. Je m’en voulais, je regrettais et je me sentais vraiment stupide d’avoir agis et d’agir encore maintenant de cette manière. Je ne pouvais pas me faire pardonner, je préférais encore qu’il me déteste. Qu’est-ce que tu fais ici ? Lui demandai-je froidement. Si tu viens pour des excuses, tu perds ton temps. Déclarai-je en croisant les bras sur ma poitrine tandis que Pam apportait ses fameux cocktails. Elle se stoppa net en voyant que nous étions en confrontation. Elle me regarda quelques secondes comme pour me demander ce qu’elle devait faire de cette multitude de verres. Je m'étais donc penché pour prendre l’un des verres et finalement lui dire de ramener le reste au bar. Cette dernière acquiesça et nous laissa un nouvelle fois seule. Sebastian, moi et mon cocktail.

Emi Burton

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Geane & Sebastian

Venir dans ce club était la meilleure solution pour un face à face avec Geane et voir en même temps comment roule la place. Je n'étais pas fort bien impressionné par les lieux, mais pour ce qui était de la clientèle c'était autre chose. Jamais je n'aurais cru que Geane engagerait des escortes! Peu importe, je trouvais l'idée amusante tout de même c'est pourquoi je me permis de jouer mon petit jeu avec eux. On s'amusait bien, on buvait et on riait et on échangeait quelques caresses anodines. Tous les regards étaient tournés vers nous et je sentais bien que je faisais des jaloux. Mais, je n'avais toujours pas attiré celle que je voulais voir... Il me semblait qu'elle était la patronne, alors où était-elle? C'est pourquoi, je fis monter le volume et j'en profitai pour faire monter la jolie blondinette sur la table pour se dandiner et nous montrer plus en détails son corps de déesse. Ça eut l'effet escompté, puisque peu de temps après, je vis enfin la jeune femme que je voulais voir. Sourcils froncés et totalement furieuse. Ça eut l'effet immédiat de m'exciter de la voir énervée de la sorte. Je l'accueillis comme il se doit en l'invitant à se joindre à nous, mais elle ne me répondit pas, mais préféra s'attaquer à ses escortes.

Qu’est-ce que vous foutez là vous ?! Retournez bosser, je vous paye pas pour glander et encore moins pour traîner avec cette ordure !

Son air supérieur eut l'effet de secoué quelques personnes autour de moi et moi j'en profitai pour observer le spectacle. La jolie blondinette rétorqua qu'elle devait se calmer et je laissai échapper un "hooo" en voulant dire que j'étais de son avis aussi, mais Geane la renvoya immédiatement ce qui fit taire tout le monde sauf moi. Elle prenait vachement son rôle au sérieux. J'avais roulé les yeux avant qu'elle ne recommence son cirque pour menacer tout le monde. Tous quittèrent ma banquette me lança seul, en tête à tête avec la patronne. Après tout, c'est pourquoi j'étais venu sauf que j'avais un peu moins de divertissement.

Qu’est-ce que tu fais ici ? Si tu viens pour des excuses, tu perds ton temps.

Me déclara Geane aussi froide qu'un iceberg de l'Arctique. Je la regardai un instant et glissai le long de la banquette pour venir la rejoindre debout devant elle. Je n'avais pas peur de ses menaces ou bien de ses grands airs, loin de là. Je me suis mis à applaudir pour tout ce qui venait de se passer.

- Bravo Geane! Quel beau spectacle que tu viens de donner! Et surtout quelle prestance! Soit que tu es mal baisé ou soit cette Barbie écervelée t'a complètement retourné le cerveau!

Je terminai mon verre d'une traite avant de le déposer sur la table et affronter son regard de nouveau. Quelque chose me disait que Geane était mal baisé et que Madison l'avait remonté contre moi. La serveuse était en route pour offrir les cocktails commandés plus tôt, mais Geane la renvoya rapidement avant de se prendre elle-même un verre. Je pouvais bien voir que je venais encore plus de contrariée la jolie brunette, mais je n'y pouvais rien, elle venait de m'énerver à mon tour. Elle ne comptait pas s'excuser, très bien, je n'allais pas lâcher le morceau non plus. Je m'avançais donc encore plus près d'elle en lançant deux pouces de distance.

- Je suis venu m'amuser Geane! Puis, pour un établissement sur le bord du gouffre, tu devrais faire attention à tes clients!

J'avais moi aussi mis mes bras sur ma poitrine pour lui montrer que j'étais bien au courant de tout son portrait financier. Puis, je m'étais avancer le visage près de sa boucher pour lui murmurer la suite.

- Mais on peut trouver un accord qui te guérira de ton problème et qui pourrait te procurer... quoi... un montant acceptable pour ton business.

J'avais osé. J'avais osé lui faire la demande. Je lui avais alors pris le bras pour qu'elle ne bouge pas et qu'elle m'écoute jusqu'au bout et ma bouche frôla le pourtour de son oreille. C'était la proximité que j'avais besoin. Certes, elle allait peut-être me repousser, mais c'était mieux que rien. Est-ce que j'étais désespéré? Peut-être! Après tout, je lui en voulais vraiment pour ce qu'elle m'avait dit la dernière fois et pourtant j'étais devant elle et j'étais prêt à lui offrir de l'argent en échange de sexe. Je l'avais fait en sachant très bien qu'elle allait refuser, que j'allais la dégoûter et que j'allais encore plus m'énerver. C'était une partie de ma personnalité peu attentionnée. Les employés de Geane avaient le regard fixés sur nous et je savais qu'ils allaient en avoir pour leur argent.

Emi Burton

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Geane & Sebastian

J’avais fais partir mes employés du petit salon afin qu’ils me laissent seule avec mon visiteur surprise. Je suppose qu’une petite conversation était de rigueur même si j’aurai largement préféré remettre ça à plus tard. Et afin de nous faire gagner du temps, je l’avais immédiatement prévenu que je ne comptai pas m’excuser auprès de lui et que s’il était venu pour ça, il pouvait partir. Ce dernier s’était levé en m’applaudissant avant de s’approcher de moi pour me répondre. « Bravo Geane! Quel beau spectacle que tu viens de donner! Et surtout quelle prestance! Soit que tu es mal baisé ou soit cette Barbie écervelée t'a complètement retourné le cerveau! » Il termina ensuite son verre et le posa sur la petite table pour finalement reprendre possession de mon regard. Il faut vraiment que tu arrêtes de croire que tu es mon meilleur coup Sebastian. Répondis-je exaspérée avant d’ajouter. Et Madison n’a rien à voir là-dedans. Tu perturbes le travail de mes employés et il me paraît normal de les rappeler à l’ordre. Parce que tu vois, contrairement à toi, ils ont besoin de travailler, d’avoir un revenu, de l’argent, comme moi. Tu piges ? Et ce n’est certainement pas un mec dans ton genre qui les en empêchera. Nous avions tous deux les bras croisés sur notre torse et à vrai dire, cette conversation ne laissait présager rien de bon. Il s’était encore rapproché de moi, laissant une distance minime nous séparer afin de reprendre. « Je suis venu m'amuser Geane! Puis, pour un établissement sur le bord du gouffre, tu devrais faire attention à tes clients! » Avait-il dit sûre de lui. Il avait certainement dû faire appel à son détective pour m’assuré ce genre de chose, et je ne pouvais pas dire que cela m’enchantait qu’il soit au courant de tout cela. Aller arrête tes conneries, t’es pas un client toi, t’es juste un fouteur de merde. Répondis-je sans le lâcher des yeux. Je ne savais pas vraiment ce qu’il attendait de moi au final mais une chose est sûre, c’est que je n’allais certainement pas tarder à le savoir. Sa main attrapa mon bras tandis que sa bouche rejoignit mon oreille afin de me susurrer quelques mots. « Mais on peut trouver un accord qui te guérira de ton problème et qui pourrait te procurer... quoi... un montant acceptable pour ton business. » Avait-il déclaré en effleurant le pourtour de mon oreille avec ses lèvres. J’étais resté plusieurs secondes silencieuse, les yeux fermés tandis que le jeune homme ne se détachait pas de moi. Il savait mes points faibles, il savait me faire chavirer. Il fallait que je me reprenne, que je ne me laisse pas aller et ce, même si son corps appelait le mien. J’avais envie d’oublier tout ce qui s’était passé et de l’embrasser à plein poumon, sentir son corps contre le mien et ses bras autour de moi. J’avais envie de lui tout entier et je sentais mon coeur s’accélérer à chaque fois que je pensais à ça, cependant il ne fallait pas que j’oublie ce qu’il venait de me dire. Il me proposait de l’argent contre du sexe et ça c’était tout bonnement inadmissible. C’est donc plusieurs secondes après ce rapprochement que ma main glissa sur son bras afin qu’il me lâche puis je m’étais vivement écarter de lui. Je rêve ou tu me prends pour une pute ?! M’écriai-je en sentant une immense vague de chaleur m’envahir. Je me sentais plutôt bizarre à présent et j’avais vraiment du mal à y croire. Je te conseil de partir si tu ne veux pas que j’appelle mon vigile. Avais-je conclu tout en le regardant fixement.

Emi Burton

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Geane & Sebastian

Ce que Geane pouvait être bornée, elle n'était même pas capable de reconnaître ses torts... En fait, je pense qu'elle était encore plus têtue que moi sur ce côté là, mais je ne démordrai pas là-dessus, j'allais faire exprès pour la provoquer peut importe ce que je devrais faire pour y arriver, j'allais le faire. Elle savait pourtant comment j'étais et je savais aussi comment elle l'était, elle allait facilement se frustrer par tout ce que j'allais pouvoir faire dans son club ou en dehors.

Il faut vraiment que tu arrêtes de croire que tu es mon meilleur coup Sebastian. Et Madison n’a rien à voir là-dedans. Tu perturbes le travail de mes employés et il me paraît normal de les rappeler à l’ordre. Parce que tu vois, contrairement à toi, ils ont besoin de travailler, d’avoir un revenu, de l’argent, comme moi. Tu piges ? Et ce n’est certainement pas un mec dans ton genre qui les en empêchera.

- Hum... non, tu vois je piges pas du tout. Ils sont là pour être payé non? J'ai le fric et justement je les voulais tous pour moi!

Nous étions vraiment en train de nous quereller pour des escortes? Mon explication était très simple pourtant.. Je payais alors j'avais! Geane ne semblait pas voir ça d'un bon oeil, pas étonnant, elle en avait après moi depuis longtemps. Je voyais ça plutôt comme une excuse comme quoi je perturbais son environnement plutôt. Puis, je lui avais dit qu'elle devrait faire attention à ses clients si elle voulait les garder.

Aller arrête tes conneries, t’es pas un client toi, t’es juste un fouteur de merde.

- Ha non? J'ai pourtant payé des tournées! Donc je fais virer ton bar... donc je suis un client!

Ouais, elle avait plutôt raison pour le titre de fouteurs de merde, mais je devais bien le mériter alors je continuais mon petit numéro du client. Le client est roi après tout! Je m'étais rapproché de Geane comme ça, je voulais lui montrer que j'étais plutôt d'attaque ce soir et qu'elle devrait faire attention à ce qu'elle allait me sortir. Je voulu la déstabiliser un instant en lui proposant de l'argent contre du sexe en prenant soin de la frôler au passage et ainsi créer une tension bien plus forte. Ça eut un effet pendant quelques secondes avant qu'elle ne réalise vraiment ce que mes paroles disaient. Son bras se dégagea de ma main et elle recula de quelques pas créant ainsi une distance accrue.

- Je rêve ou tu me prends pour une pute ?! Je te conseille de partir si tu ne veux pas que j’appelle mon vigile.

Un sourire se dessina sur mes lèvres, je venais de la pousser à bout on dirait et ça ne m'avait pas coûter cher en salive. Je me rapprochai vers la jeune femme outrée de ce que je venais de lui demander.

- Je me suis imaginé que tu faisais comme ton frère maintenant que tu as des escortes! Puis, après tout, ça te donnerait un sacré coup de main pour ton business... C'est toi qui voit... Je pensais qu'un chiffre dans les 5 zéros t'intéresserait.

J'avais fit mine de regarder ailleurs pendant qu'elle absorbait le fait que j'étais prêt à mettre 100 000$ pour du sexe. C'était pas rien, mais si elle se disait être au-dessus de tout ça, j'allais m'attaquer à autre chose. Elle était peut-être bien faire comme ça la petite Geane, mais elle ne pouvait pas oublier non plus qu'elle avait des problèmes et que si ça continuait comme ça... escortes ou pas, elle allait sombré... À moins que Madison n'intervienne, je ne savais pas son rôle ici et je ne voulais surtout pas le savoir non plus.

- Et, j'ai envie de boire ce soir! Puis, ça te permettrait de réfléchir à mon offre qui sait... sinon, je te prends une de tes escortes! Après tout, je vais pas passer ma soirée à te regarder le cul!

Elle n'allait quand même pas me mettre son mec de la sécurité sur le dos? Si elle le faisait elle pouvait être sûr que j'allais retentir d'une autre façon. J'étais là en tant que client et je dépensais mon fric dans son établissement, elle pouvait au moins voir ça de positif si je lui pompais l'air.

Emi Burton

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Geane & Sebastian

Sebastian commençait sérieusement à me faire perdre patience avec ces âneries, je n’avais pas que ça à faire que d’écouter un idiot me démontrer par a+b qu’il pouvait me piquer mes employés. De toute manière, ces derniers avaient un contrat et j’étais pour eux une source de revenu sûre contrairement à Sebastian qui n’était pas vraiment digne de confiance. Je l’avais donc laissé parler sans ajouter quoi que ce soit jusqu’à ce qu’il s’approche pour me glisser quelques mots, je ne fis pas spécialement attention au sens de ses paroles au premier abord puisque le fait qu’il me touche avait eu le don de m’électriser sur place, mais quand mon cerveau reprit le contrôle je l’avais immédiatement repoussé en comprenant qu’il m’insultait de pute. Ce dernier fit un petit sourire satisfait et il s’était ensuite rapprocher de moi une seconde fois pour reprendre son cirque. « Je me suis imaginé que tu faisais comme ton frère maintenant que tu as des escortes! Puis, après tout, ça te donnerait un sacré coup de main pour ton business... C'est toi qui vois... Je pensais qu'un chiffre dans les 5 zéros t'intéresserait. » Avait-il déclaré en regardant ailleurs tandis que je ne cessai de le fixer de mon regard noir. Il voulait me pousser à bout, et je mentirai en disant que l’envie de lui en coller une ne me démangeait pas à cet instant. Cependant je n’allais certainement pas lui faire ce plaisir, il fallait que je sois plus maligne que ça. Un chiffre avec cinq zéros tu dis ? Repris-je comme si j’étais intéressée. Je dois être un sacré bon coup pour que tu veuilles me payer autant. Ou alors t’es vraiment en manque. C’est vrai qu’avec la réputation que tu te tapes.. ça doit pas être facile de se trouver un morceau de viande à ce mettre sous la dent. Je posai ma main sur son bras tout en mimant une mine qui ressemblait étrangement à de la pitié et à de la compassion bien que je foutais complètement de sa gueule dans l’immédiat. Ce dernier se contenta de grimacer avant de reprendre la parole. « Et, j'ai envie de boire ce soir! Puis, ça te permettrait de réfléchir à mon offre qui sait... sinon, je te prends une de tes escortes! Après tout, je vais pas passer ma soirée à te regarder le cul! » Lança-t-il avec délicatesse. J’avais ris sans rien ajouter d’autre pour le laisser dans son canapé et faire quelques pas en direction du bar avant de finalement, tourner la tête dans la direction du jeune homme tout en laissant mes fesses de son côté. Je passais mes mains dessus puis déclara. Pourtant j’ai un beau cul, tu t’en ai jamais plains ! M’exclamai-je en relevant les yeux vers lui d’un air coquin. J’haussai les épaules avant de finalement retourner travailler sans prêter plus attention à lui.

-- Cinq heures du matin --

Il était l’heure de fermer. Ce soir nous avions bien travaillé, nous avions eu du monde et le travail au bar avait été rude. La plupart de mes escortes n’étaient plus là, certainement avaient-ils rejoint le domicile de leur conquête pour la soirée ? Peu importe. Mon vigile avait fait sortir les dernières personnes tandis que Pam et moi finissions tranquillement de ranger le plus gros de la salle. Nous allions enfin pouvoir rentrer nous coucher puisque nous étions mortes de fatigues. J’avais alors fermé le club à clé puis avait entrepris de rentrer à la maison qui ne se trouvait qu’à quelques minutes d’ici. A cette heure plus aucun taxi ne roulait, et exceptionnellement, aujourd’hui le vigile qui me ramenait chez moi en temps normal était en repos. Je marchai donc d’un pas rapide quand une voix d’homme m’interpella. Je ne comptai pas m’arrêter ou tout du moins pas dans cette ruelle sombre. J’avais donc poursuivis mon chemin, la tête baissée espérant arriver très rapidement à l’appartement.

Emi Burton

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Geane & Sebastian

La conversation avec Geane ne se passa pas très bien, du tout même! Elle n'avait même pas été tenté par mon argent même si ça représentait beaucoup. Elle m'avait même parlé de ma réputation comme quoi j'avais dû mal à me faire des filles. Très bien, si elle voulait jouer à ça, je la laissais faire pour l'instant, mais je n'avais pas dit mon dernier mot. J'avais fait signe à une jolie brunettes escortes pour la faire venir avec moi. Elle allait pouvoir me désennuyer un peu avant de commander à boire toute la soirée... Tant que Geane serait là, j'y serais aussi, jusqu'au moment où le bar fermait. J'étais pas mal éméché aussi et ma copine l'escorte girl avait quitté le club plus tôt que prévu. Peu m'importait au point où j'en étais rendu. Je dû quitter l'établissement tout en jetant un œil sur Geane qui rangeait des verres. Elle aussi devait sortir un jour, alors c'est pourquoi je l'attendis dans la ruelle en prenant soin de fumer une clope. L'heure tourna et je la vis enfin marcher sur le trottoir. Je m'étais donc mis à la suivre tranquillement. Qu'est-ce que je foutais?

En fait, je n'avais pas vraiment réfléchi à ce que je faisais. Parce que suivre les filles ce n'est pas vraiment ce que je faisais. Tout ce que je voulais c'était attirer son attention et ça n'avait pas très bien fonctionné ce soir. En plus que là, j'avais bu, j'avais du mal à avoir des idées claires et je savais donc que de la voir comme ça n'allait pas améliorer le tout. Mais c'était plus fort que moi, je ne pouvais pas faire autrement, j'étais poussé à le faire! Comme si la rage en moi voulait sortir d'un coup pour lui montrer que c'était moi le plus fort, moi le boss, qui contrôlait tout.

- Hey! Geane! lançai-je sans hésiter.

Elle ne se retourna même pas et continua sa route d'un pas rapide. Putain, je n'allais pas être en mesure de la rattraper à l'allure qu'elle filait. Il faisait sombre à certains endroits et je dois dire que ça m'amusait toujours la traque et pourquoi pas lui faire peur par la même occasion? J'accélérai le pas tant bien que mal vu mon état.... Elle s'était retournée pour voir qui la suivait de la sorte et c'est alors que je sortis en lui faisant sans doute une frousse.

- On sait jamais qui va sortir de l'ombre.... Geane! repris-je.... Écoute-moi, arrête toi! Avais-je crié parce qu'elle avait continué sa route! TU ME DOIS BIEN ÇA!

Parce que je pouvais toujours lui montrer les marques des blessures qu'elle m'avait infligées! Peut-être que je ne l'avais pas amadoué avec le sexe, mais avec le chantage ça pouvait toujours y faire. Je l'avais alors rejoint pour lui prendre un coin de son manteau comme pour l'empêcher de se sauver si elle le voulait maintenant.

- T'es vache!!!!!! Je suis allé chercher ton putain de frère pour toi, j'tai dit que j'étais prêt à faire n'importe quoi pour toi! Pis tu me traites comme ça.... Tu veux la guerre ? C'est ce que tu veux?

Parce que j'étais prêt à lui offrir sur un plateau d'argent.

Emi Burton

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Geane & Sebastian

Je venais tout juste de fermer le club, il était l’heure pour moi de rentrer me coucher. J’avais alors glissé les clés dans mon sac avant de finalement marcher jusqu’à mon appartement. A vrai dire, je ne faisais pas vraiment ma maligne, il faisait nuit et la quasi-totalité des lampadaires étaient éteins. Rien de bien rassurant et encore moins lorsque j’entendis mon nom retentir de la pénombre. J’avais alors accéléré le pas sans me retourner jusqu’à ce que j’arrive dans un coin un peu plus éclairé pour jeter un œil derrière moi. Je m’attendais à tout sauf à me retrouver en face à face avec Sebastian. Il semblait tout de même un peu essoufflé mais il m’avait quand même foutue une sacrée trouille. Oh putain Seb ! M’écriai-je presque soulagée. « On sait jamais qui va sortir de l'ombre.... Geane! » Avait-il déclarer fier de son coup. J’avais alors roulé des yeux pour reprendre ma route sans lui demander son reste et c’est alors que je l’entendis crier. « Écoute-moi, arrête toi! TU ME DOIS BIEN ÇA! » Je m’étais alors stoppé dans mon mouvement et m’était retourné en attendant qu’il n’arrive à ma hauteur. Ici, il faisait beaucoup plus sombre mais maintenant que je savais à qui j’avais affaire, je n’en avais grande chose à faire. Qu’est-ce que tu me veux ? Lui demandai-je en soupirant. Le jeune homme glissa sa main à mon pan de manteau pour me tenir, au cas où l’idée de fuir me traverserait l’esprit. Après tout, il avait beaucoup bu et nous savions tous de quoi il était capable dans cet état. « T'es vache!!!!!! Je suis allé chercher ton putain de frère pour toi, j'tai dit que j'étais prêt à faire n'importe quoi pour toi! Pis tu me traites comme ça.... Tu veux la guerre ? C'est ce que tu veux? » Avait-il dit sans pour autant me lâcher. Arrête ! Je n’ai pas envie de me battre contre toi. Et ne dis pas des choses que tu ne seras jamais capable de faire. Il allait contester quand je repris la parole. Rappelle-toi du jour où on s’est vu à l’hôpital et que je t’ai demandé de rester pour moi et de ne pas repartir. Tu te souviens ? J’avais besoin de toi plus que jamais, et toi t’es quand même parti. J’avais marqué une légère pause avant de reprendre. Moi je me fou de tes cadeaux Sebastian, je me fou de ton fric. Je veux juste pouvoir te faire confiance et savoir que je peux compter sur toi, mais puisque ça ne sera jamais le cas, je préfère mille fois qu’on arrête de se voir et que tu me déteste. J’avais dis ça dans l’espoir qu’il me laisse tranquille mais également en espérant qu’il ne se souvienne pas de tout demain matin bien que la nuit soit déjà bien entamée. Aller lâche moi maintenant, j’aimerai rentrer me coucher. Déclarai-je tranquillement.

Emi Burton

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Who's the boss?

Geane & Sebastian

Je n'avais pas hésité une seule seconde de rester dans le club de Geane pour passer le temps et attendre qu'elle ne se décide à rentrer. Elle resta toute la nuit pour quitter la dernière et je dois dire que j'avais trouvé le temps vraiment long, mais peu importe, je savais que je pouvais la confronter à nouveau. Je l'avais donc suivit dans les ruelles sombre et j'avais déjà de me montrer après un certain moment. Je n'allais pas parcourir des kilomètres dans l'état où j'étais. Bien sûr, elle en fit à sa tête, même après lui avoir dit que j'avais ramené son frère pour elle. Je sais que j'avais merdé à plusieurs reprises et je sais qu'elle m'en voulait pour la nuit où elle avait trouvé mon arme, mais de là à avoir cru que j'étais le tueur de son frère, je ne pouvais pas le concevoir. Je l'avais empoigné par son manteau pour qu'elle ne se défile pas.

Arrête ! Je n’ai pas envie de me battre contre toi. Et ne dis pas des choses que tu ne seras jamais capable de faire. Rappelle-toi du jour où on s’est vu à l’hôpital et que je t’ai demandé de rester pour moi et de ne pas repartir. Tu te souviens ? J’avais besoin de toi plus que jamais, et toi t’es quand même parti. Moi je me fou de tes cadeaux Sebastian, je me fou de ton fric. Je veux juste pouvoir te faire confiance et savoir que je peux compter sur toi, mais puisque ça ne sera jamais le cas, je préfère mille fois qu’on arrête de se voir et que tu me déteste. Aller lâche moi maintenant, j’aimerai rentrer me coucher.

Ce qu'elle venait de me dire me dégoûtait et ça me frustrait également. Parce que je savais que c'était une question de confiance que je n'étais pas en mesure de lui donner ce qu'elle voulait. Elle avait bien raison. La pluie commença à tomber sur nos tête et nous ne bougeâmes pas d'un pouce. J'avais toujours ce regard frustré et je me disais qu'il ne me manquait pas grand chose pour que je pète un câble. Je la lâcha pas, au contraire je l'avais repousser doucement contre le mur pour qu'elle évite de me fuir pour l'instant, car j'en avais vraiment pas fini.

- Tu peux pas dire ça!!! Tu peux pas dire ça! répétai-je furieux. Quand je suis revenu à Miami, j'étais avec Hope! Ça tu le sais très bien! C'est toi qui m'a poussé à m'en aller je te rappelle! HOOO puis la ferme!!!! T'es tellement bornée Geane que tu n’arrives même pas à me remercier ou dire que tu as tort! J'ai bien des défauts, j'inspire peut-être pas confiance, je te blâme pas pour ça.... J'ai ramené ton frère putain!!! Kenneth! Tu réalises même pas dans quel état je l'ai trouvé et ce que j'ai dû faire pour le sortir de là! Tu t'en fiches, t'es tellement froide, égocentrique et bornée!

Je marquai une pause et j'appuyai un peu plus fort sur son épaule qui était collée au mur. C'était tellement facile de jouer les mecs insensibles et violent. Tellement facile de jouer les détestables!

Si tu veux, je peux te donner vraiment une raison de me détester! Ça sera plus facile pour tous les deux!

J'attendais sa réponse avant de réagir à ce que je venais de lui dire. Ce que j'étais prêt à faire? J'en sais rien, mais vu mon impulsivité, je ne pouvais pas dire que je n'allais rien faire. J'avais juste envie de mettre mes mains autour de son cou et de serrer le plus fort possible.

Emi Burton

Invité

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Geane & Sebastian

Après lui avoir dit ce que je pensais, je lui avais simplement demandé de me lâcher pour que je puisse rentrer chez moi, mais au lieu de cela, le jeune homme me poussa contre le mur et me regarda d’un air menaçant pour me répondre. « Tu peux pas dire ça!!! Tu peux pas dire ça! Quand je suis revenu à Miami, j'étais avec Hope! Ça tu le sais très bien! C'est toi qui m'a poussé à m'en aller je te rappelle! HOOO puis la ferme!!!! T'es tellement bornée Geane que tu n’arrives même pas à me remercier ou dire que tu as tort! J'ai bien des défauts, j'inspire peut-être pas confiance, je te blâme pas pour ça.... J'ai ramené ton frère putain!!! Kenneth! Tu réalises même pas dans quel état je l'ai trouvé et ce que j'ai dû faire pour le sortir de là! Tu t'en fiches, t'es tellement froide, égocentrique et bornée! » Déclara-t-il furieux tandis que sa main appuyait de plus en plus fort sur mon épaule. Je n’avais absolument rien répondu puisqu’au final, il était dans le vrai. J’étais froide, égoïste et je faisais celle qui n’en avait rien à faire alors qu’au fond, je lui été vraiment reconnaissante de ce qu’il avait pu faire pour moi. Cependant je savais ce que j’avais fais aussi et si je devais le remercier, il était évident que les excuses devaient suivre. Je préférais donc me taire plutôt que de m’abaisser à ça. Puisqu’au final, s’il m’avait ramené Kenneth ce n’était certainement pas pour me faire plaisir. « Si tu veux, je peux te donner vraiment une raison de me détester! Ça sera plus facile pour tous les deux! » Déclara-t-il toujours énervé. J’avais souris en coin, je savais très bien ce qui m’attendait au tournant et ça ne me faisait pas peur. Bah vas-y, donne moi une raison de te détester. Frappe-moi, qu’est-ce que tu attends ? Le provoquai-je en serrant les dents. Fais moi mal autant que tu as pu avoir mal si ça peut te faire plaisir mais n’oublie jamais que peu importe le nombre de fois où tu t’en ai pris à moi physiquement, je t’ai toujours laissé revenir dans ma vie. Alors tu peux réessayer si l’envie te prend, mais je doute que tes chances de réussir ne soient plus grandes. Avais-je déclaré tout en le regardant, bien que les gouttes de pluie me tombant sur le visage me gênaient quelque peu. Je commençai à être trempée jusqu’aux os et je n’avais qu’une envie, rentrer.

Emi Burton

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