∞ on the same road, again, part two.

d a w s o n  . b r a d f o r d . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .

Il est évident que notre complicité s’est finalement accrue. Nous sommes beaucoup plus proches qu’avant et quelque part, ce n’était pas surprenant. Lorsque je l’ai rencontré pour la première fois, il y a tout de suite eu cette petite étincelle. Le feeling est tout de suite passé et cette sympathie mutuellement partagée n’a fait qu’augmenter encore et encore.
Le ton de la provocation était monté, à tel point qu’il était maintenant question que je parte et que je le laisse ici à moins qu’il trouve le moyen de me convaincre de resté. J’étais curieuse de savoir jusqu’où sont les limites de cet adorable homme qui se trouve en face de moi.
Il posa sa main sur ma joue avant d’effleurer mes lèvres avec les siennes. Un petit sourire amusé s’afficha alors sur mon visage. « Restes, et tu verras. »   Soufflait-il dans un murmure, avant de reculer légèrement son visage où se trouvait désormais un sourire amusé, et de prendre soin de remettre l’une de mes mèches rebelle derrière mon oreille.
« Et qu’est-ce que je verrais ? Tes lèvres sur les miennes encore une fois je présume ? »  Lui répondis-je  de manière tout aussi amusée en ne lâchant pas son regard. Je pouvais me montrer plus que provocatrice par moment et ça, il le sait très bien. D’ailleurs, depuis notre rencontre, Dawson et moi passions notre temps à nous provoquer, à nous chercher et à tester jusqu’où peuvent aller les provocations de l’autre. Nous étions comme deux adolescents et ceci a eu le don de rendre notre relation assez attrayante.
Au bout de plusieurs minutes, Dawson et moi nous étions retrouvés dans l’eau.  La température était exquise et avouons-le, passé la soirée dans une piscine avec une telle température, il n’y a rien de mieux. Allant de plaisanterie en plaisanterie, je n’eus aucune difficulté à tenter de le rendre quelque peu jaloux en émettant l’hypothèse que son voisin viendrait se baigner avec moi.  C’était un moment assez drôle puisque Dawson rentrait dans mon jeu comme à son habitude. A ce niveau-là, nous sommes clairement sur la même longueur d’onde et c’est quelque chose d’assez sympas. D’ailleurs, nous avons ce soir trouvé la personne idéale : Nightmare. C’était devenu un plaisir de l’incruster dans nos plaisanteries. Je pense même qu’on continuera de se moquer d’elle dans le futur.
« Et ton deuxième prénom ça ne serait pas narcissique par hasard ? »  Répondit Dawson en riant lorsque j’affirmais que personne ne pouvait l'égaler.  Il n’avait pas tords, c’était assez prétentieux mais je l’assumais. « Non, en réalité, c’est mon premier prénom. »  Lui répondis-je en affichant un sourire amusé sur mon visage avant qu’un petit moment sympas se mette en place. En effet, j’étais montée sur son dos pour le menacer. Mais naturellement, Dawson ne s’était pas laissé faire. Mon corps eu donc le droit de pénétrer entièrement l’eau en sa compagnie.  
De nouveau sur la pelouse grâce à Dawson puisqu’il m’avait porté pour me sortir de l’eau, je m’étais mise à avancer en sentant ce jeune homme marché lui aussi derrière moi. Je m’étais donc retournée pour lui faire face lorsqu’il me demandait ce que je disais. Bien entendu, il s’était remis à me vouvoyer. C’était devenue notre jeu favoris et je ne sais pas pourquoi mais je trouvais plutôt sexy. Oui, c’est ça, c’est un jeu qui est à mon sens assez séduisant.
« Comme si tu me faisais peur. »  » Rétorquait-il en ne décrochant pas son regard du mien.   «  Au passage, on ne touche pas à ma chevelure. »  Reprit-il d'un air amusé, fessant référence au moment où j’ai sans aucune hésitation ébouriffée ses cheveux.  Automatiquement, je m’étais mise à sourire de nouveau. Et je ne surprendrai personne et encore moins le jeune homme si je disais qu’il venait de me donner envie de recommencer. « J’ai mal entendu... »  Lui dis-je en affichant un petit sourire sournois sur mon visage.  «  Tu dis qu’on ne touche pas à ta chevelure, c’est ça ? »  Continuais-je toujours aussi amusée avant de passé l’une de mes mains dans ses cheveux pour le taquiner d’avantage. « Oups… »  Ricanais-je en ancrant une nouvelle fois mon regard dans le sien. J’étais à quelques centimètres de lui et pourtant, je n’étais pas du tout déstabilisée. Au contraire, je continuais de le regarder et d’affronter son regard. Je suis  provocatrice et je crois bien que je le resterai toute ma vie.