(#)Sujet: A room without books is like a body without a soul. [Dawson] | Lun 11 Mai - 18:16
A room without books is like a body without a soul.
ft. Dawson & Quinn
« Anyone who says they have only one life to live must not know how to read a book. »
Je n'avais pas vraiment imaginé ça comme ça. Dans l'une des petite salle de spectacle du quartier, un de mes auteurs préféré venait faire une lecture, suivie de questions et bien sur d'une signature. Je n'étais pas tellement du genre groupie mais l'un de ses derniers livres m'avait touché encore plus que ses autres romans et je n'avais pas résisté à l'idée devenir observer tout ça. Je pensais me retrouver alors avec d'autres lecteurs, calmes et attentifs mais très vite, je me rendais compte que tout le monde n'appréhendait pas cette rencontre de la même façon que moi. J'avais peut être mis de côté le fait que l'auteur, en plus d'être une fine plume était un homme au physique plus qu'avantageux. Personnellement, ce n'était pas pour cette raison que j'étais là." Ce qu'il est beau! J'espère une photo et un bisous! " Ma voisine de me donner un coup de coude en espérant déclencher un peu de complicité. Je me contentais d'un sourire un peu étrange, prise au dépourvue. Elle regardais le livre qui dépassait de mon sac et fronçais les sourcils intriguée." C'est lui qui a écrit ce livre? " Est-ce qu'elle se moquait de moi? Elle était là pourquoi? Pour les beaux yeux de l'auteur? Elle n'avait vraiment pas lu son dernier best-seller. " Oui... C'est son dernier livre... " " J'aurais peut être du chercher un résumé sur le net avant de venir... Vous pourriez pas me le raconter? " Je pouvais vraiment être sympa, serviable mais là j'avais l'impression d'être tombée sur une alien. Je murmurais une excuse bidon pour m'éloigner. Me faufilant entre les personnes présente alors que l'auteur entrait enfin dans la pièce, je manquais de me faire broyer par ce mini mouvement de foule. Les filles étaient complètement ingérable et je m'extirpais de justesse, tombant nez à nez avec un jeune homme beaucoup plus calme. On échangeait un regard qui en disait long car j'étais certaine qu'il m'avait vu me débattre pour me sortir de là. Je décidais de rester à l'écart, observant le manège de ces groupies et compatissait pour l'auteur qui espérait sans doute être adulé pour son oeuvre et non son physique. Bon, j'étais injuste, parmi les groupies certaines étaient là avec la dizaine de roman de l'auteur sous le bras mais elles voulaient quand même lui sauter dessus. Même les hommes appréciant apparemment l'auteur semblaient se mettre dans un état pas possible. Est-ce que j'étais si déconnectée que ça pour me sentir aussi décalée ? Le libraire qui s'occupait de l'animation tentait de remettre un peu d'ordre et rappelait que les dédicaces auraient lieu à la fin de la conférence. Déçues, elles retrouvaient leur place sur les quelques chaises installées. Je n'avais pas bougé, restant non loin de l'homme avec lequel j'avais échangé un regard plus tôt.
La conférence avait été très intéressante. L'auteur s'exprimait aussi bien qu'il écrivait et j'avais l'impression de ne pas avoir perdu mon temps en venant l'écouter. Les questions qui avaient suivit elles, reflétaient le panel. Questions superficielles et beaucoup plus inspirées se succédaient et j'admirais la patience de l'auteur pour donner l'impression de n'être blasé par aucune des questions superficielle. Mais au moment où les dédicaces s'annonçaient, le même mouvement de marée humaine s'enclenchait. J'observais le spectacle, perplexe et abandonnait l'idée d'obtenir un autographe. Même les gens qui me paraissaient calme de notre côté se joignaient au mouvement et il ne restait plus que l'inconnu et moi, observant le ballait des fan en mode groupie avec l'auteur.
" Auteur, c'est pas un métier si... Paisible... "
Je lançais un regard à l'homme à côté de moi qui semblait aussi civilisé que moi. A croire qu'au final, les extra-terrestres, c'était nous.
" Je crois que c'est loupé pour les dédicaces... J'ai trop peur de mourir écrasée... "
Je laissais échapper un sourire amusé alors qu'une fille venait de se pendre au cou de l'auteur de façon totalement sans gêne. Je secouais la tête sans trop comprendre comment on pouvait se montrer aussi familier. Mais soit. J'étais néanmoins déçue et ça pouvait se lire sur mon visage. Frustrée aussi mais la frustration semblait partagée avec mon voisin. Je découvrais alors le livre qu'il avait dans les mains et souriait amusée en me rendant compte qu'on avait le même opus avec nous.
" C'est mon préféré... Je pensais être incapable de choisir lequel de ses livres étaient mon préféré jusqu'à ce que je dévore celui-là "
D'un signe de tête je désignais son livre. Plus les gens s'agglutinaient plus on se retrouvait à reculer malgré nous et je finissais par jeter l'éponge.
" Je crois que je vais sortir... C'est même plus la peine d'espérer quoique ce soit quand ça se passe comme ça... "
Une invitation pour l'inconnu à me suivre? Peut être. Après tout on s'était retrouvé lui et moi et quelques autres, tout aussi dépassés que l'était la sécurité face à ces attitudes sans gêne et totalement délirantes. Nous étions tous passablement agacé par la tournure que venait de prendre la conférence.
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(#)Sujet: Re: A room without books is like a body without a soul. [Dawson] | Ven 15 Mai - 22:28
a room without books is like a body without a soul
Eileen & Dawson
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Tout en survolant ses mails, Dawson tombait sur une newsletter d'un de ses auteurs préférés l'informant de sa venue dans le centre ville de Miami ce samedi après-midi. Par chance, cela tombait bien puisque Dawson ne travaillait pas le week-end, les avantages d'être professeur, il bénéficiait des week-ends, ainsi que des vacances. Quoi qu'il en soit, c'est sans aucunes hésitations qu'il prit la décision de s'y rendre. Au programme, l'auteur ferait une lecture d'un passage phare de son nouveau livre que le cher professeur de littérature avait tant apprécié lire, ainsi que d'un moment d'échange, suivi d'une séance dédicace. Ce qui intéressait le plus Dawson c'était l'écoute de la lecture, mais surtout le moment d'échange avec l'auteur, il avait tellement de questions à lui poser. Il était loin d'être un groupie, mais il préférait ce rendre à une telle conférence, plutôt qu'à une séance dédicace d'un artiste où il se retrouverait parmi des groupies qui passeraient leur temps à hurler.
En parlant de groupie, le jour J fut arrivé. Vous me direz "mais pourquoi parles-tu de groupie" et bien je m'explique. Alors que Dawson était tranquillement entrain d'attendre l'auteur en question, au beau milieu de la foule se trouvait des jeunes filles complètement hystériques à l'attente de l'arrivée de l'auteur. Alors qu'il essayait de garder son sang-froid face à une telle immaturité, il tendait l'oreille vers une discussion qui le fit discrètement sourire. De ce qu'il pouvait entendre une jeune fille d'un peu moins de vingt ans demandait à une jeune femme si le livre qui était présenté avait été écrit par l'auteur qui était présupposé arriver. Dawson ne put se retenir le laisser échapper un léger rire face à une telle question. Non mais sérieusement, d'où venait-elle. Il roulait les yeux au ciel, puis reportait son attention sur la petite scène sur laquelle l'auteur allait pouvoir prendre place. Pour sa venue, une petite table était installée sur le milieu de la scène, avec deux chaises, ainsi qu'un petit micro qui lui serait utile lors de sa lecture. La jeune fille reprit alors qu'elle aurait peut être du lire le résumé du livre sur internet avant de venir. visiblement, elle ne connaissait rien quant au sujet de l'auteur et de ses livres, alors qu'elle utilité de venir à l'une de ses conférences. Dawson lançait un regard en direction de la jeune femme qui semblait tout simplement blasée, il ne put alors se retenir de lui offrir un sourire en guise de compassion. Quelques minutes s'écoulèrent, et la jeune femme en question se retrouvait aux côtés du fana de littérature. Au même moment l'auteur fit son apparition. La conférence pouvait désormais commencer. Durant la lecture de ce dernier, Dawson ne put se retenir de recaler deux trois minettes juste devant lui entrain de papoter. C'était pour lui un signe de manque de respect pour l'auteur qui avait prit la peine de se déplacer jusqu'ici pour une telle occasion. De plus, si Dawson était venu ici c'était pour apprécier écouter l'auteur, ainsi il ne comptait pas se faire gâcher ce moment par des gamines immatures, qui s'étaient rendues ici uniquement pour les beaux yeux de l'auteur et non pour son talent qu'elles ne comprenaient surement pas. Les jeunes de nos jours, elles ne voyaient que par la beauté extérieur. Quoi qu'il en soit, Dawson appréciait la façon de parler de l'auteur, sa façon de lire, ainsi que de s'exprimer. Il était calme, articulait correctement de façon à ce que chacun puisse comprendre ce qu'il disait. Il avait d'ailleurs une telle facilité à s'exprimer, s'en était presque surprenant. Il était vraiment à la hauteur des espérances du professeur de littérature.
La lecture, et l'interview étant terminés, maintenant c'était place aux dédicaces, et à ce moment là, la foule se mit dans une hystérie qui en devenait presque ingérable. Tout le monde criait, et se bousculait, s'en était insupportable. Pourtant, Dawson était quelqu'un de très patient, mais là s'en était trop. La jeune femme à ses côtés soupirait et finit par lui dire que la séance dédicace était fichue pour eux. Le jeune homme approuvait alors d'un signe de la tête, il n'était pourtant pas venu pour ça, mais il n'était pas contre d'obtenir un autographe de ce dernier dans l'un de ses livres préférés. Il était un peu déçu de voir tant d'animosité chez un être humain.
- Je ne comprends même pas comment les agents de sécurité n'en sont pas encore venus à les sortir de là, répondit Dawson d'un ton blasé.
La jeune fille reprit à son tour la parole en faisant remarquer au jeune homme qu'ils étaient tout deux venus avec le même livre à faire dédicacer, drôle de coïncidence. Dawson souriait alors à la jeune fille.
- Vous devez donc avoir de très bons goûts en matière de littérature, répondit-il d'un ton amusé, en faisant référence au fait qu'elle ait visiblement les mêmes goûts que ce dernier, et vendant ainsi ses propres goûts.
Plus le temps passait et plus au lieu d'avancer, les deux jeunes gens faisaient le chemin inverse, pour la simple et bonnes raisons que sans remords ni scrupule les nénettes ne se gênaient pas pour leur passer devant. Tout en secouant négativement la tête, le jeune homme se résignait à quitter la file, de toutes les façons, il ne parviendrait surement pas à avoir son autographe, alors à quoi bon persister. Il décidait de baisser les bras, et suivait la jeune fille qui se frayait un chemin pour s'extirpait de toute cette foule.
- Je trouve cela quand même aberrant que la sécurité n'agisse pas plus que ça, fin il n'en demeure pas moins que cet auteur est une célébrité comme les autres, s'aurait été Brad Pitt, je peux vous dire qu'il aurait été pratiquement impossible de l'approcher, mais là, ce pauvre auteur va avoir un sacré souvenir de son passage Miami, reprit Dawson à l'attention de la jeune femme.
(#)Sujet: Re: A room without books is like a body without a soul. [Dawson] | Sam 16 Mai - 0:33
A room without books is like a body without a soul.
ft. Dawson & Quinn
« Anyone who says they have only one life to live must not know how to read a book. »
Je partageais le point de vue de l'homme qui se trouvait à côté de moi. Je me demandais pourquoi personne n'intervenait pour rétablir le calme ou pour demander à certaines personnes hystérique d'aller retrouver leur calme dehors. Au lieu de ça, les personnes plus discrètes mais surtout à l'attitude normale se retrouvaient à l'écart tandis que celles survoltées allaient tout faire pour arriver à leur but en oubliant au passage d'avoir du respect.
A défaut de pouvoir échanger avec l'auteur, c'est avec mon voisin que j'évoquais le livre que nous avions emporté avec nous. "Vous devez donc avoir de très bons goûts en matière de littérature""Il faut croire..." Je lui avais rendu son sourire amusé, appréciant l'humour dont l'homme faisait preuve. Mais mon humour, je le perdais en face de la scène pathétique à laquelle on assistait. Je finissais par prendre la direction de la sortie, l'inconnu sur mes talons et on continuait de discuter tout en retrouvant l'extérieur. J'étais un peu déçue de la tournure des évènements même si j'avais déjà de beaux souvenirs avec la lecture et les questions auxquelles avait répondu l'auteur. J'appréciais même encore plus l'homme qui m'avait fait voyagé dans ses livres.
Je trouve cela quand même aberrant que la sécurité n'agisse pas plus que ça, fin il n'en demeure pas moins que cet auteur est une célébrité comme les autres, s'aurait été Brad Pitt, je peux vous dire qu'il aurait été pratiquement impossible de l'approcher, mais là, ce pauvre auteur va avoir un sacré souvenir de son passage Miami Je ne pouvais que confirmer ce qu'il était en train de dire, un air légèrement dépité sur le visage. "Je comprendrais qu'il n'ait pas envie de renouveler l'expérience... Il y a de quoi être légèrement traumatisé... " Faisant face aux portes par lesquelles on était entrés, nous faisions en réalité face à tout un tas de groupies, car l'auteur avait commencé à essayer de prendre congé. Il était alors quasi impossible de se frayer un chemin sans se retrouver coincer entre deux groupes d'hystérique. "On devrait trouver une autre issue." Mon regard balayait la sale et avec mon compagnon d'infortune, on empruntait une petite porte dérobée dont j'étais sure à cet instant précis qu'elle nous mènerait jusqu'à la sortie.
Autant dire que mon sens de l'orientation était catastrophique car la porte donnait sur un couloir qui ne ramenait pas du tout du côté de l'entrée principale. Deux âmes perdues, on essayait de partir d'un côté en tentant notre chance. Mais avant de partir à l'aventure, autant savoir avec qui. "Je m'appelle Eileen au fait" Je lui adressais un sourire alors qu'on longeait le couloir. Plus on s'enfonçait plus l'agitation de la salle semblait lointaine. "Aucune idée d'où on va, mais on y va..."
Le long des coulisses, on croisait quelques personnes qui ne faisaient pas spécialement attention à nous mais le symbole d'une sortie de secours accroché au plafond nous poussait à continuer dans la même direction. En arrivant dans un petit hall, j'avais repéré comme Dawson la porte qui nous ramènerait à l'extérieur. On se retrouvait à l'air libre de nouveau mais à peine la porte claquée derrière nous, elle se rouvrait et un homme sortait, cigarette aux lèvres et briquet prêt à entrer en action. On échangeait un regard avec Dawson, un regard des plus surpris. L'auteur, celui qui était sur scène, celui qui avait écrit les livres qu'on avait amenés avec nous était juste là. Il tendait alors son paquet de cigarette sans s'étonner plus que ça de notre présence ici. Une cigarette? Je n'avais pas l'habitude d'être troublée comme ça, mais je ne m'attendais pas vraiment à me retrouver dans cette situation. Non merci... . Il attendait la réponse de Dawson et rangeait son paquet dans la poche arrière de son jean. C'est seulement la première bouffée avalée qu'il remarquait nos livres.Vous avez aimé la conférence? C'était plutôt chaotique à la fin. Rassurez moi, vous n'allez pas vous pendre à mon cou en me suppliant de faire un selfie? Il nous offrait un rire généreux mais il semblait avoir décelé chez nous les gènes du respect et de l'admiration mesurée dont les groupies semblaient dépourvue. Pour ma part, j'ai adoré. Votre lecture et les réponses aux questions étaient vraiment intéressantes... Je n'avais pas le ton d'une hystérique, juste celle d'une personne qui avait lu les livres, qui avait beaucoup de respect pour l'auteur et qui calmement avait essayé d'apprécier la belle occasion de le rencontrer. Sauf que la rencontre n'arrivait pas dans la salle, mais à l'extérieur au milieu d'une pause cigarette. Ne cherchant absolument pas à me mettre en avant, je laissais au contraire tout l'espace à Dawson pour qu'il s'exprime. J'avais pleinement conscience de la chance qu'on avait de vivre un moment comme celui là. Peut être que ça ne durerai que deux minutes, mais ce serait déjà un joli souvenir.
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(#)Sujet: Re: A room without books is like a body without a soul. [Dawson] |
A room without books is like a body without a soul. [Dawson]