(#)Sujet: Il faut qu'on parle... | Mar 16 Juin - 13:50
C’était décidé et ce depuis quelques jours déjà, seulement, je n’avais pas encore trouvé le courage de venir parler à Audrina. Mais là, j’étais remonté à bloc et près à faire face à ses pluies d’injures. Elle avait droit à la vérité et ces mensonges ne changeaient en rien les sentiments que j’éprouvais pour elle. J’avais joué au con et je m’en rendais compte maintenant, mais je ne voulais pas la perdre alors…je comptais faire tout ce qui était en mon pouvoir pour sauver les meubles.
Il devait être 18 heures quand enfin, je décidai à prendre la route pour rejoindre Audrina. J’avais hésité à m’y rendre toute la journée, mais finalement j’avais préféré la fin de l’après-midi pour m’y rendre. Après tout, elle travaillait peut-être. C’est la boule au ventre que je m’étais rendu à son domicile. Enfin, ce n’était pas vraiment son domicile, elle habitait avec un certain Jason. Et autant dire que l’idée ne me plaisait pas quand on sait qu’elle a couché avec lui par le passée. Je trouvais ça malsain qu’elle vive avec lui à présent, mais je n’avais pas vraiment mon mot à dire.
Alors que j’étais devant sa porte, mon cœur tambourinait à 300 à l’heure. Je frappais et lorsqu’elle vint m’ouvrir, ce fut la crise cardiaque. Enfin, façon de parler hein ! Je restai là, quelques secondes à la regarder sans parler. Si je n’écoutais que mon cœur, je lui aurais probablement sauté dessus pour l’embrasser mais là… je préférais écouter ma tête. « Hum salut… » dis-je simplement. Je ne savais absolument pas par où commencer. « Je…j’aimerais qu’on parle si tu as un peu de temps à m’accorder… » C’était nul comme approche et j’en étais conscient, mais on ne peut pas dire que j’étais le meilleur pour parler…
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(#)Sujet: Re: Il faut qu'on parle... | Ven 19 Juin - 18:00
Je m'étais paisiblement remise de la soirée de la veille avec ma sulfureuse "chaudasse" Aloysia comme je me plaisais de l'appeler, ce petit bout de femme était une bouffée d'oxygène , c'était une fille folle, insouciante, pleine de légèreté ; j'adorais sa façon de voir la vie. J'étais paisiblement allongée sur le canapé regardant une série qui d'ailleurs elle m'avait conseillée. j'avais fais du jus d'orange maison, que je sirotais tranquillement. Je venais de prendre en plus une bonne douche froide. En plein moment palpitant quelqu'un frapper à la porte. Je mis alors pause en râlant légèrement puis je dis "j'arrive j'arrive ",afin que la personne derrière la porte sache que je venais lui ouvrir. Je posais mon verre, et dans un élan je me levais d'un coup accourant à la porte car à cette heure ci je me demandais bien ce qui se passait. J'ouvrir la porte et quelle fut ma stupeur, quand j’apercevais face à moi, Kyle. L'homme avec qui j'avais entretenu une longue liaison, celui qui détenait mon coeur et qui le possède d'ailleurs toujours. Je ne savais pas tellement quoi lui dire ni comment réagir sur le coup. J'étais comme bloquée en face de lui. Je le scrutais du regard, son beau visage, ses lèvres dont j'en avais perdu la saveur, son cou dans lequel je respirais il y a quelque temps déjà son odeur, la finesse de ses traits, son regard qui m'a envoûtait plus d'une fois. Oui il était là, bel et bien devant moi la première idée qui me venait c'était de lui sauter au cou et de l'embrasser comme jamais encore je l'avais fais. Son salut me fit alors revenir à la dure réalité. EUH...Salut. Lui répondis je d'un ton blasé avec les traits du visage marqué. Non mais sérieusement on ne s'est pas revu depuis qu'il avait décidé de partir en stage et la seule choque qu'il me dit c'est salut? Normalement .. comme si rien ne s'était passé, mais moi je m'en étais pas remise indemne de notre séparation, ça avait été douloureux, j'avais même flanché pour être autre homme qui par l'ironie du sort me fit la même chose que lui, à présent je ne voulais plus croire au bonheur, j'avais été trop naïve de penser qu'il reviendrait , et finalement kyle est revenu mais plus tard que je ne l'aurais pensé, je m'étais faite à l'idée de ne plus le revoir, et là il venait frapper chez moi et s'il me demandé de lui pardonner et qu'on reste amis, je pense qu'il va prendre mon poing dans la figure. Je laissais alors me demander quelque chose, il voulait qu'on parle , que je lui accorde du temps. Tu ne penses pas que tu m'as déjà fais perdre suffisamment de temps,bêtement pour au final me laisser tomber ? Le questionnais je en le dénigrant du regard, avec un ton assez dur. Rien qu'à le voir je sentais que mon coeur s'emballait , j'avais les mains qui tremblaient, tellement c'était dur, mais bon de le revoir. Une part de moi ne voulait juste qu'être de nouveau dans ses bras, mais c'est la partie Qui avait souffert qui prenait le dessus. J'allais fermé la porte, mais je posa mon regard dans le sien, et là j'avais les yeux qui s'illuminait comme quand nous étions ensemble, quelque part, cette flamme qu'il avait fait naître en moi, pouvait se rallumer d'une seconde à l'autre. Mon coeur tapait contre ma poitrine. Je t'en pris entre. Lâchais je d'une voix faible et un peu cristalline coupée par l'émotion qui m'envahissait de le revoir. Qu'as tu as me dire de si important? Lui demandais je en essayant de prendre un air détaché mais je me pinçais la lèvre déstabilisée par son retour qui me perturbé l'esprit et troublée mes pensées. Quand il était là j'arrivais pas à m'énerver ce n'est pas comme par téléphone. Il a le don de me radoucir quand je suis énervée, il m'apaise, il est seul qui arrive à me rendre meilleure...
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(#)Sujet: Re: Il faut qu'on parle... | Sam 20 Juin - 12:34
Je savais que j’avais fait preuve de lâcheté en partant prétendant que mon stage nous séparerait quoi qu’il arrive. J’avais juste voulu me protéger et en réalité cette situation n’avait fait que me faire souffrir ! 5 mois sans une personne à qui on tient, c’est juste énorme. J’arrêtais pas d’imaginer ce qu’elle pouvait être en train de faire et parfois, ces pensées me dévastées. Et si elle était tout simplement avec un autre homme. C’est vrai, peut-être m’avait-elle déjà remplacée. Après tout, ça serait légitime ! Techniquement parlant, nous n’étions plus ensemble et donc célibataire… mais il est clair que je n’apprécierai pas de savoir qu’il y’a eu un autre homme après moi. Pour ma part, ça été la dernière.
Quoi qu’il en soit, après deux bonnes semaines à me torturer l’esprit, j’avais enfin décidé d’aller parler à Audrina. J’avais stressé à mort toute la journée mais finalement avec le peu de cran qui me restait, je m’étais rendu chez elle. Enfin chez son colocataire avec qui elle avait couché auparavant… C’était bizarre comme situation, non ? Enfin à mes yeux, ça ne m’enchantait guère mais avais-je mon mot à dire ? non, bien sûr que non ! C’est devant la porte, que je pris réellement conscience de ce que j’allais faire. Je pris une grande respiration avant de toquer à la porte. Les quelques secondes qui s’écoulèrent par la suite me parurent une éternité.
Puis, enfin, elle apparut. Mon cœur fit un raté. Elle était toujours aussi belle et pétillante. Bien sûr cette fois ci, il n’y avait pas de sourire sur ses lèvres. Celui que j’aimais tant… Je lui adressa un « salut » ridicule mais je n’avais rien de mieux en réserve ! Je bredouillai quelques mots pour lui expliquer que j’avais envie de parler. Je baissai les yeux à ses paroles. Cela me blessait mais au final avait-elle tort ? non… Au final elle me laissa entrer et je laissai échapper un soupir de soulagement. « Merci… » murmurais-je. Ce n’était pas vraiment pour la remercier de me laisser entrer mais plus pour la remercier de me donner une toute petite chance.
« J’ai fait une connerie, enfin pleins de conneries. J’ai pas été totalement franc avec toi, mais promets-moi de m’écouter jusqu’à la fin sans m’interrompre. » répliquais-je. Ce n’est que lorsqu’elle le fit que je repris la parole. « Je… je suis absolument pas dans une situation difficile financièrement… bien au contraire… mes parents sont plein aux as et avec le programme que je compte vendre , ça sera bientôt on cas…. Si je t’ai rien dit c’est parce qu’habituellement, les filles s’intéressent à moi juste pour ça… Je sais que t’es pas comme ça mais je voulais qu’une fille m’apprécie pour ce que je suis réellement. Alors j’ai menti une fois et de fil en aiguille j’ai pas réussi à te dire la vérité. » avouais-je totalement honteux. J’étais stupide et minable, j’en avais bien conscience. Mais t’en que j’étais dans les confidences, autant tout lui déballe. « Il y’a aussi une chose que j’ai omis volontairement de te dire… Il y a 3 ans, j’ai piraté le site du FBI, c’était stupide je le sais bien… Je me suis fait prendre a dernier pare-feu et… j’ai écopé de 2 ans avec sursis… Je sais que j’aurais dû te dire tout ça avant, mais j’avais peur. Peur que tu partes, peur que tu trouves mieux mais je t’aime Audrina… et je veux pas te perdre. Maintenant si tu dis que tu veux plus me voir, je partirais… »
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(#)Sujet: Re: Il faut qu'on parle... | Sam 20 Juin - 13:49
Je ne me remettais toujours pas de voir en face de moi le visage si doux, si attendrissant, si sexy et si craquant de Kyle. Je ne pensais plus revoir tous ce temps qui me faisait fondre chez lui et alors que je commençais à me remettre doucement de notre rupture le voici devant moi. Prêt à me donner les explications que j'attendais depuis 5 mois. 5 longs moi pour moi cela paraissait une éternité. Il m'avait vraiment fais de la peine, et blessée. Je pensais réellement que notre histoire durerait plus longtemps que cela, surtout que je m'étais pas mal battu pour qu'on puisse finir ensemble, c'est vrai que le fait qu'on est du mal à exprimer nos sentiments à l'époque à fait que cela mis du temps à ce que notre relation commence. Cependant elle fut très vite intense , je sentais que cette histoire était la plus pure et la plus belle que je pourrais vivre, il avait le don de me faire vibrer. Cependant son départ avait tout fais se briser en million de morceaux. C'est pour cela que j'hésitais à lui parler, car j'avais tellement souffert de son absence et de notre rupture. Jamais j'aurais imaginer que cela puisse se finir de cette façon... C'est d'ailleurs aussi pour cela que je lui lançais un reproche en plein visage, pour qu'il comprenne combien cela a été dur, et combien je lui en voulais de l'avoir fais. Je finis quand même par le laisser entrer et lui laisser une chance de m'expliquer surtout car je savais que sinon je le regretterais et que je n'aurais jamais su ce qu'il avait à me dire et si jamais les choses auraient pu fini autrement. Je ne relevais pas son merci, après tout cela n'engageait à rien j'allais pas tout lui pardonner et lui dire on peut rester amis si tu veux ? D'abord je pense que j'aurais été incapable d'être juste amis avec lui j'aurais trop envie de l'embrasser ou de le toucher comme avant, pour sentir sa peau, et avoir des attentions de sa part. Ca me troubler parce que je me disais qu'en faite juste le revoir,ça me donner envie de retrouver notre passé, mais c'était impossible surement. Comment rêver de retrouver cela alors que tout avait été détruit. Puis ce n'était pas comme si je n'avais pas rencontré quelqu'un entre deux, même si je n'étais pas tomber amoureuse j'avais eu une relation tout de même qui d'ailleurs avait finis de la même manière , raison de plus pour rester seule plutôt que d'être mal accompagnée. Il entrait alors et je l'écoutais attentivement. Il m'annonçait qu'il n'avait pas été tellement franc avec moi et la j'haussais les sourcils et faisaient de grands yeux, qu'est ce qu'il allait me dire, qu'est ce qui allait encore me tomber dessus. Il me demandait de plus de ne pas l'interrompre en même temps j'étais si surprise de son annonce que oui valait mieux il me dise sur quoi il m'avait menti sinon j'allais le foutre dehors et très vite. Je trépignais en attendant qu'il prenne la parole. Je fus abasourdis par son annonce qu'il me dise qu'il avait de l'argent d'accord, puis qu'il avait peur au début aussi, mais si ne croyait pas en moi s'il n'avait pas confiance en moi au moment où ça devenait sérieux pour me le dire, c'est qu'il ne croyait déjà pas en nous et qu'au final ça n'aurait pas tenu en réalité il ne m'avait laissé aucune chance. De plus il me laissait pensé qu'il pensait que j'étais le genre de fille à m’intéresser à un homme pour son argent ! Malgré cela je pouvais desceller par son attitude combien il s'en voulait de m'avoir juger ainsi et de m'avoir caché la vérité durant tout ce temps, cependant il était trop tard c'était déjà fais. Et la suite de son histoire n'annonçait rien de mieux. Comme si c'était des choses que l'on cachait également à celle que l'on aime je comprenais vraiment pas, je me disais que je devais surement être en plein rêve. Sa raison apparemment serait parce qu'i ne voulait pas me perdre, mais comment pouvait il ne pas me mentionner ces choses , on allait pas construire une histoire dans le mensonge il aurait pu tout me dire, j'aurais pu tout entendre, parce que je voulais faire une partie de ma vie avec lui et plus si ça fonctionner, je n'étais pas contre également. Et c'est au moment où il me dit je t'aime et qu'il ne voulait pas me perdre que je sentais mon coeur froissait , battre la chamade. Les battements de mon coeur se faisait plus rapides et plus nombreux. Par la seule force des mots, il ravivait tous l'éclat et la beauté de notre amour. Je sentais que les mots voulaient sortir pour lui répondre que c'était le cas pour moi aussi mais je ne pouvais le faire, il m'avait morcelé, il m'avait anéantie, et quand bien même aujourd'hui il tentait de réparer ce qu'il avait causé, la douleur ne s'éteindrait pas si facilement, elle était toujours présente, et l'idée même de renouer avec notre histoire me faisait peur également, peur d'être à nouveau déçu, peur qu'il me mente encore aussi. Je semblais perdue par ses pensées qui me submerges et qui se contredises. Je sentais l'agacement également qui montait car il m'avait menti sur une partie de sa vie, et qu'il semblait ne pas avoir confiance en moi et en nous à l'époque pour avoir agit ainsi. Comment peux tu penser une seule seconde, que je puisse être ce genre de femme! M'écriais je outrée par ses dires. Si tu avais confiance en moi et en nous tu aurais finis par me dire la vérité et tu aurais eu foi en moi, tu aurais tenté de me le dire pour voir si malgré cela je serais toujours avec toi, en amour on doit pouvoir tout se dire, sinon c'est que la personne n'y croit pas vraiment et qu'elle sait que cela ne durera qu'un temps, pour toi nous deux c'était quoi ? un passe temps ? un flirt? une amourette? Lui demandais je en ironisant, le regardant avec dédain. Tu oses dire que tu m'aimes, alors que j'ai attendu, oui j'ai attendu que tu reviennes, au début. Je souhaitais que ça, j'en rêvais chaque nuit, je devenais complètement folle Kyle. J'avais besoin de toi, tu faisais partie de moi. Je suis tomber amoureuse de toi Kyle et j'ai tout fais pour te détester car tu m'as détruite intérieurement , tu m'as dépossédé de ma dignité, dépourvu de tout amour. J'ai été incapable de retomber amoureuse, un homme a bien essayé, on était amis, et il a tenté de me conquérir, j'ai voulu me laisser séduire , on a eu des rapports, et je devais partir avec lui loin d'ici mais même dans un endroit paradisiaque avec un homme qui ne demandait qu'à être avec moi et me donner ce que tu m'as enlevé , je n'ai pas été capable de l'aimer comme je t'aime. Il est partie. comme toi. Surement parce que comme toi , tout homme part à la moindre difficulté qu'il rencontre. Vous me dégoûtez. Vous êtes juste que des peureux, vous vous vantez sans cesse d'avoir quelque chose entre les jambes mais en avez vous vraiment? Parce qu'à mes yeux vous manquez tous de courage. Vous êtes que des faibles, des chifmols. Vous méritez même pas qu'on pose nos yeux sur vous. M'exclamais je désespérée de voir que finalement quand on dit tous les même on est plus proche de la réalité que de la généralité. Finalement on abuse pas du tout. Je le regardais alors droit dans les yeux plongeant mon regard dans le sien le regard dur. Et le pire dans l'histoire, c'est que ce que j'haïs encore plus, c'est de t'aimer encore. Ajoutais je le regard froid, mais la voix délicate, presque dans un souffle.
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(#)Sujet: Re: Il faut qu'on parle... | Dim 21 Juin - 9:54
Je savais par avance que ma discussion avec Audrina ne serait pas facilement. Elle avait un tempérament fort et par la passé, nous avions eu pas mal de disputes. Bizarrement j’imaginais que celle-là serait la pire. Il faut dire qu’elle avait de quoi m’en vouloir. J’essayai tant bien que mal d’argumenter mes propos mais je crois que je m’emmêler encore plus les pinceaux…puis soyons honnête, j’avais toujours eu du mal à m’exprimer ! « Au début, Audrina ! Et c’est normal ! En plus de 10 ans les gens changent alors tu peux comprendre que j‘ai préféré me taire ! » Ma réaction était humaine. On pourrait croire qu’avec mon physique, c’était facile de trouver une fille mais ça n’avait jamais été le cas avec moi. Avecmon ex petite-amie, j’avais appris à me méfier. « Je… mon ex s’est foutu de ma gueule alors je voulais être sûr que ça serait pas ton cas. » déclarais-je sans m’étendre sur le sujet.
De plus bel, elle s’énerva affirmant que si je n’avais rien dit, c’est que je ne croyais pas en l’amour et qu’au final je me foutais d’elle. Au contraire, je ne m’étais jamais moqué d’elle ! J’étais bien trop amoureux pour cela ! « Tu sais très bien que c’est faux ! Puis si je ressentais rien pour toi, crois moi je serais pas là à essayer de recoller les morceaux, j’aurais déjà tourné la page et crois-moi c’est pas le cas. Tu me manques… tu me manques terriblement…. » avouais-je dans un murmure.
J’avais osé dire les trois mots magiques qui, j’aurais pensé, auraient calmé le jeux mais non, elle était hors d’elle, comme si j’avais dit quelque chose d’horrible. Le pire c’est que j’étais vraiment sincère. C’est là qu’elle m’énuméra tout un tas de reproches complètement légitime. Ce n’était pas le pire dans l’histoire ! Tout ça, je pouvais l’encaisser, par contre, qu’elle ait eu une aventure avec un autre, ça non, je ne pouvais pas l’encaisser. Il fallait s’y attendre, quand les gens sont malheureux, ils noient soit leur chagrin dans l’alcool, soit dans le sexe, soit dans le boulot. J’aurais préféré qu’elle fasse comme moi et qu’elle le noie dans le boulot. Il fallait que je passe au-dessus de ça. Je ne devais pas lui en vouloir…
Elle n’avait tort sur un point… Comme tous les hommes, j’avais été lâche et pour le coup je le reconnaissais. J’avais cherché la solution de facilité, celle qui selon moi nous ferait le moins souffrir. Seulement je m’étais totalement trompé. « Je sais que j’ai été totalement idiot et que j’ai cherché la solution de facilité mais… je voulais simplement me protéger… Puis pour le casier tu crois que c’est simple d’en parler ?! J’en suis pas fière alors tu peux comprendre que je souhaitais pas me faire juger et encore moins par toi ?! » m’exclamais-je sur le défensive.
Mon cœur fit un raté lorsqu’elle affirma m’aimer encore. Au moins tout n’était pas perdu. J’étais du genre à penser que lorsque l’amour était toujours présent, on pouvait passer au-dessus de tout ! « On est plus fort que ça Audrina, je sais qu’on peut passer au-dessus… » dis-je en me rapprochant d’elle.
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(#)Sujet: Re: Il faut qu'on parle... | Lun 29 Juin - 11:22
Je pense que le choix de le laisser parler, était à la fois car je méritais une explication et surement parce que malgré moi et tout mes efforts, je n'avais jamais pu l'oublier. J'écoutais attentivement ce qu'il avait à me dire et je devais avouer que cela n'était pas toujours facile à entendre. Ecoutes Kyle, au début comme tu dis, mais après tu n'as rien dis non plus! tu t'es juste enfermé dans le mensonge car ça devait surement être pour toi plus facile de me mentir, pour moi tu n'as pas confiance en moi, ni en ce qu'on vivait, sinon tu n'aurais pas hésité à me dire la vérité. Lui répondis je n'en démentant pas, je restais sur ma position pour une fois , je n'arrive pas vraiment à comprendre son agissement, au début d'accord, mais pas après tout ce temps, il aurait bien du finir par me le dire, et non pas partir comme un voleur. Il poursuivit en parlant de son ex sur le moment je le laissais parlé mais je ne voyait pas le rapport , je n'avais rien à avoir avec son ex , j'étais une personne à part entière. Kyle ? Lui demandais je pour attiser son attention. Je ne suis pas ton ex, je suis une personne différente, avec d'autres manières de réagir, comment tu peux me comparer à elle ? Lui rétorquais je , tout simplement, en essayant de garder mon calme ça servirait à rien de s'énerver de toute manière c'est un mec, et ils ne sont jamais logique et compare toujours tout et n'importe quoi. Je commençais finalement à m'énerver, me questionnant même sur le fait qu'il se moque de moi et de ce qu'on vivait. Recoller les morceaux que tu as cassés tout seul comme un grand ? Lui répliquais je d'un ton assez sec, et déterminé, bien que son "tu me manques.. tu me manques terriblement" le rendait réellement très craquant! A force de m'attendrir , je ne savais plus si j'avais encore de la rancœur ou si je voulais seulement lui rendre les choses difficile pour qu'il comprenne que je n'étais pas totalement acquise et qu'il devrait faire du chemin s'il voulait que tout redevienne comme avant entre nous voir mieux. Même s'il m'avait pire que manqué, je ne pouvais me laisser aller et retomber aussi soudainement dans ses bras , non c'était trop dur à faire pour moi, et ce serait bien trop facile pour lui . Je lui énumérais alors ce que je lui reprochais au final pour qu'il comprenne où je voulais en venir. Je lui avais même avouer pour L'autre garçon après tout je ne pouvais pas me taire sur cette partie de ma vie, ce serait comme si je lui mentais à mon tour, et je ne pourrais le supporter , je ne voulais pas faire la même erreur que Kyle. Il se montrait alors surprenant endossant totalement la faute sur lui et reconnaissant toutes ses erreurs. Ce qui me troublait car les garçons avait leur égo et leur fierté... Oui mais avec le temps tu as pu remarqué que je n'étais pas jugeant même si je dis fort bien ce que je pense, alors pourquoi n'as tu rien dis ? Le questionnais je . En dépit de tous ces mensonges et de son départ, je lui avouais toujours l'aimer et que c'était la chose que je détestais le plus, oui, car je m'en voulais d'aimer un homme qui pouvait partir aussi loin et aussi longtemps sans donner de nouvelles, cela donnait l'impression qu'il pouvait facilement ne pas être atteint de cette rupture et qu'il s'en foutait royalement, alors que moi je pensais plutôt à me morfondre. Au dessus des mensonges certes, mais pas sur le fait que tu n'es pas eu confiance en moi et en nous, pas assez pour me le dire en tout cas. C'est pour ça que je t'en veux. Le reste n'est qu’accessoire à mes yeux. Lui lançais je tout simplement pour aller droit au but. Il s'approchait de moi, et je sentais que j'allais défaillir, il me faisait toujours le même effet, et j'avais toujours autant envie d'être dans ses bras, et de le couvrir de baisers, je savais très bien que la proximité jouerait sur mes comportements, et j'avais l'impression qu'il allait le tourner à son avantage. c'est pas réglo, ni fair-play d'essayer de me prendre par les sentiments. Finis je par lui dire simplement le tenant du regard.
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(#)Sujet: Re: Il faut qu'on parle... | Mer 1 Juil - 13:25
Mes justifications lui semblaient débiles et c’est vrai que quand on y réfléchit bien, c’est le cas ! Le problème c’est que quand on s’enfonce dans un mensonge, il est dur d’arriver à tout dévoiler, alors on s’enfonce encore plus. Avec du recul, je savais très bien que ma réaction était puéril mais… on ne réfléchit pas toujours à ce qu’on dit. « Oui c’est plus facile de mentir, mais tu crois quoi ?! Ca me rongeait d’avoir un tel comportement avec toi. Tu peux pas dire ça ! » m’emportais-je alors qu’elle affirmait que je n’avais pas confiance en elle. « J’ai toujours eu confiance en toi ! tu peux pas remettre ça en cause ! »
Elle me mettait tout sur le dos mais…j’avais moi aussi mes raisons d’agir comme ça. Bien sûr cela n’excusait pas tout mais côté déception amoureuse, j’avais eu mon lot ! Il y avait d’abord eu Elizabeth qui m’avait trompé avec ma meilleure amie de l’époque et Calypso avait qui ça n’avait pas vraiment marché puisqu’elle avait un enfant. Bref tout ça pour dire, que ce n’était pas dans un domaine où j’étais à l’aise ! « Je… tu sais pas ce qu’il s’est passé…. » et c’est clair que si je ne lui disais rien, elle allait encore me le reprocher ! « Après 4 ans de relations je l’ai retrouvée dans le lit de ma meilleure amie alors oui tu peux comprendre que j’ai des réticences non ?! » m’exclamais-je. On avait tous nos peurs et me faire avoir une seconde fois faisait partie des miennes !
J’essayais tant bien que mal de réparer mes torts mais, je m’attendais à quoi ? Je savais qu’avec elle c’était mission impossible ! « Tu crois que je suis pas au courant que j’ai merdé dans l’histoire ?! » rétorquais-je. Okay j’avais mes torts mais avec ce qu’elle venait d’avouer, elle n’était pas blanche non plus. Bon bien sûr, je n’avais pas mon mot à dire, techniquement nous n’étions plus ensemble alors elle pouvait très bien aller voir ailleurs si elle en avait envie mais…ca me tuait quand même de l’imaginer avec un autre mec…. J’essayai de chasser ses images alors qu’une nouvelle fois elle affirma que j’aurais dû parler avant. « J’ai essayé !...mais c’était trop dur, j’avais peur de te perdre… » avouais-je. Bon au final, le résultat était le même… «Ce que tu comprends pas c’est que j’ai toujours eu confiance en toi ou en nous, mais quand on s’enfonce dans ses mensonges il est dur de s’en sortir… » tentais-je d’expliquer.
Je me rapprochai d’elle pour lui parler de plus bel, mais ce fut un échec total. J’avais l’impression que notre histoire était belle et bien finie et qu’elle n’arriverait jamais à me pardonner. Le pire, c’est que ça me tuer de penser ça. « Ecoutes, si tu veux que je partes, dis-le et crois-moi, je viendrai plus t’emmerder et on se reverra plus. » C’était plutôt direct, mais j’en avais marre de tenter de m’expliquer. J’avais été con et je venais de lui dire au moins 100 fois, alors la balle était dans son camp. Si elle me demandait de partir, je le ferais, a regrets certes, mais je le ferais quand même
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(#)Sujet: Re: Il faut qu'on parle... | Mer 1 Juil - 22:13
Je voulais qu'il me donne une raison qui me semblerait valable à mes yeux , mais en réalité il n'allait pas encore mentir, il allait dire ce que lui il pensait. Et en même temps on ne peut pas avoir la même vision des choses, c'est vrai qu'on pensait souvent différent mais on se complétait dans un sens. Pourtant je faisais des efforts je voulais pas sembler butter mais j'arrivais pas à mettre du sens sur ce qu'il avait fait et c'est la que résidait tout le problème en fin de compte. oui donc tu choisis toujours la facilité , donc à la moindre difficulté tu vas partir à nouveau cela veut dire ? Lui demandais je avec curiosité avec une pointe d’animosité . oui beh tu laissais rien paraître tu as pas l'air mal en aucun cas à aucun moment tu vois. Poursuivis je le regard fuyant, et la voix sèche, pour ne pas montrer ma fragilité derrière et le fait que c'était dur de se disputer avec lui comme ça, à se déchirer. Je le regardais à nouveau nerveusement. Non mais je n'ai pas le droit ? désolé mais si , sinon tu aurais pu te confier, si tu avais suffisamment foi à moi , tu aurais pu tout dire, et on aurait avancer ensemble. Parce que tu vois j'aurais su affronter ça, si tu avais laissé une chance à notre romance. Lui expliquais je les yeux qui commençaient à se remplir de larmes. La tension se faisait forte, et les sentiments que j'éprouvaient pour lui prenaient de plus en plus de place au sein de ce climat, et j'arrivais plus à faire la distinction entre les deux, ni les mettre de côté, je l'aimais encore ça c'était sur, et je l'aimerais surement toujours d'ailleurs. Il tentait de m'expliquer sa méfiance en me comparant à une de cex exs et le problème c'est que c'était la pire des choses à faire . Mais on est tous différent, je ne suis pas cette fille, et tu as appris à me connaitre peur au début comme je t'ai dis d'accord admettons , pourquoi pas, mais ensuite faut arrêter Kyle, tu aurais pu , tu aurais pu essayer, et tu ne l'as pas fais, c'était si simple pour toi de finir, alors que mon avis, tu t'en fichais, j'ai eu mal Kyle, vraiment mal, ton départ je l'ai vécu comme une déchirure, tu imagines même pas combien je pensais que nous deux ça aurait durer pendant un long moment, finalement tu m'as peut être aidé, peut être que plus tard ça m'aurait encore plus souffrir. Lui rétorquais je avec le coeur, oui j'avais mal, j'avais mal vécu son départ, et je le vivais toujours mal, ces cauchemars, cette blessure que personne ne peut réparer, ce déchirement, cette cicatrice, qui ne fait que s'étendre, laissant un vide, un manque, on te perce le coeur et impossible de mettre autre chose à la place, tu es dévoré par les souvenirs, et peu à peu il s'efface après la peur de le perdre, tu as la peur du manque, puis la peur que tous les souvenirs s'effacent avec le temps, et la peur de l'oublier alors elle, elle est encore plus paralysante, la peur que votre histoire ne reste plus qu'un long silence, un lointain souvenir, qui ne revienne plus jusqu'à la mémoire. J'espère que tu sais que tu as merdé, je t'aime Kyle, bordel je suis folle de toi , comment tu as pu me cacher tout ça ? J'arrive pas à mettre du sens sur ça. Même quand tu es partis j'espérais encore que tu changes d'avis, que j'ai pu être bête. Ajoutais je était en colère contre moi même. Tu as eu peur, et tu m'as perdu, car c'était ton choix, mais moi Kyle ,'j'ai jamais voulu ça, j'ai jamais demandé ça.! J'ai jamais voulu que ça se termine ainsi. Criais je alors de douleur et de colère. Je suis pas d'accord tu vois, ce n'est qu'une excuse, une excuse de merde, la pire que tu as pu sortir Kyle, tu aurais pu si tu avais voulu. On peut toujours changer les choses, rien n'est fixée, on a notre destin en main, pour le peu qu'on y croit. Poursuivis je en radoucissant le don et la tonalité de ma voix. Il s'approcha de moi, et je sentais que cela n'était pas un bon présage, car il avait faire en sorte de radoucir, il 'avait toujours utiliser cette technique comme il me connaissait bien , il savait que notre amour passait avant. Je lui exprimais alors que je ne trouvais pas cela fair-play de me faire flancher de telle façon. Il me demandait alors si je voulais qu'il parte, bien sur que non, je ne voulais pas le perdre une nouvelle fois. C'était déjà bien assez confus dans ma tête pour en rajouter. Je m'approchais alors de lui en le regardant tendrement. C'est vraiment ce que tu veux partir et qu'on ne se revoit plus jamais ? Lui demandais je alors que j'approchais mon visage du sien. Je passais alors ma main droite sur sa joue gauche, et porta mes lèvres contre les siennes, afin de l'embrasser sensuellement et longuement avec amour et passion. Puis une fois nos lèvres dé scellées je le planta à nouveau mon regard dans le sien. Tu abandonnes facilement alors, tu baisses déjà les bras sans te battre? Finalement tu n'es plus le kyle dont je suis tombée amoureuse.. Lâchais je alors déçue..
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(#)Sujet: Re: Il faut qu'on parle... | Jeu 2 Juil - 11:52
J’essayai vraiment d’encaisser tout ce qu’elle pouvait me dire mais là je commençais vraiment à en avoir mal de ses reproches. Jusqu’à présent, je l’avais laissé me crier dessus sans répondre mais là c’était trop ! « Oh mais oui, suis-je bête, si je t’ai menti c’est parce que je kiffais ça voyons ! » ironisais-je. Le point fermé, j’essayé de me calmer mais c’était mission impossible ! Elle m’envoyait tout par la gueule alors que si elle tenait à moi, comme elle le prétendait, elle ne serait pas aller se réconforter dans les bras d’un autre ! Moi aussi, je savais être méchant et ça elle le savait !
C’est à ce moment que je lui avouai pour Elizabeth et encore une fois elle me reprocha de n’avoir rien dit. « Mais M*erde, j’ai le droit à garder des choses pour moi ! Pourquoi je t’en aurais parlé, franchement ?! Je t’ai demandé de me raconter tout ce qui a pu se passer avec tes ex ? Non, parce que t’as le droit d’avoir ton jardin secret ! Et je sais très bien qu’il y des trucs que tu m’as jamais avoué ! Et tu sais quoi ? Je comprends, parce que ça, je me serais bien passé de te le dire ! Je sais ce que tu vas me dire ! Tu vas avoir une autre raison d’affirmer que c’est parce que je n’ai pas confiance en toi mais c’est parce que j’en ai honte okay ?! Si elle m’a trompé, avec une fille qui plus est, c’est que je devais pas être à la hauteur dans un tas de domaine ! » lâchais-je énervé.
Encore et encore des reproches ! Quand elle était comme ça, j’avais vraiment du mal à la supporter ! « Ouais, tout est de ma faute, je commence à en avoir l’habitude avec toi mais aussi je peux être vexant si c’est que tu cherches. Parce que tu prétends avoir toujours des sentiments et avoir même eu du mal à m’oublier mais… t’as réussi à te réconforter dans les bras d’un autre. Et ça, chez moi c’est tout sauf de l’amour ! Alors viens pas me faire la morale. Certes j’ai mes torts dans l’histoires mais à ta place j’aurais aussi des choses à me reprocher ! » terminais-je. P*tain qu’est ce que ça faisait du bien ! C’était blessant mais on avait toujours fonctionné comme ça tous les deux ! On était dans l’extrême tout le temps !
J’avouai avoir merdé, mais ça va, ce n’était pas comme si j’avais caché une double vie ! J’avais juste omis de parler de mon passé ! « Rajoutes en, je crois que je suis pas assez mal comme ça ! » répliquais-je. Je commençais vraiment à me demander pourquoi j’étais venu ! Je savais d’avance que ça se passerait comme ça ! Qu’avais-je cherché à la fin ?! Le pardon ? Elle ne me le donnerait jamais ! Elle était trop têtu pour ça.
Si elle voulait mettre un point final à notre histoire qu’elle le fasse maintenant. Cela ne servait à rien que je m’acharne si elle ne comptait pas me pardonner ! « Non, mais j’ai l’impression que c’est toi qui veux plus me revoir… » lâchais-je calmement. Et là sans que je réalise vraiment ce qu’il se passait, ses lèvres se retrouvèrent sur les miennes. Une délivrance ? Oui c’était un peu le cas. Ca faisait bien trop longtemps que j’attendais ça, que je ne rêvais que de ses lèvres si douces. Je prolongeai ce baiser avant qu’elle ne se détache de moi pour me relancer un pique. Comment gâcher un agréable moment en deux secondes ? demandez à Audrina !
J’avais deux choix qui s’offraient à moi : partir ou lui prouver que je ne lâchais pas l’affaire. Finalement, je décidai de prendre la seconde option. Je la poussai brusquement contre le mur, pour qu’elle ne puisse pas s’enfuir et mes mains attrapèrent ses poignets, les faisant passer au-dessus de sa tête. Ce n’est qu’à ce moment-là que me lèvres se plaquèrent violemment contre les siennes…
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(#)Sujet: Re: Il faut qu'on parle... | Jeu 2 Juil - 22:37
Il commençait à se montrer en colère et à envoyer lui aussi des reproches. Je pensais qu'on était la pour expliquer son comportement mais finalement comme il n'arrivait pas à prendre sur lui et à se remettre en question il avait rien trouvé de mieux que de se défendre en attaquant l'autre et je trouvais cette réaction puérile et inutile. Autant dire que cela m'agaçait d'avantage. Pas besoin d'être ironique. Le rembarrais je d'entrée pour mettre un terme direct à sa mauvaise foi. Ca Y'est tu as décidé de devenir encore plus con que tu ne l'es ? Lui rétorquais je en le regardant froidement, il me prenait vraiment pour une idiote déjà que je l'écoutais j'avais pas besoin en plus de subir cela. Je le regardais ensuite avec un air d'incompréhension, et je sentais que la colère montait d'avantage au plus il se voulait blessant et cassant. Mais j'ai rien demandé à savoir sur ta fiche ex de merde tu comprends ça ? Tu me saoules kyle, déjà je n'ai rien demandé la dessus, je t'ai juste parlé , que tu m'es menti et ce que m'avoues maintenant alors je vois même pas pourquoi tu me parles de ça, t'as des problèmes de compréhension faut te faire soigner! Lui répondis je bien sèchement parce que je lui avais jamais demandé ça, je voulais compatir, mais j'en étais incapable. Je soufflais ensuite ^pour me calmer car je sentais sinon que j'aurais pu devenir vraiment blessante. Je rêve mais en plus il veut tout me mettre sur le dos! Je te signale que c'est toi qui a mis un terme à notre relation! C'est toi qui n'a pas cherché à me contacter. Et donc je n'allais pas attendre infiniment que tu reviennes, tu aurais voulu que je meurs d'amour comme une petit écervelée comme dans les films ? Tu aurais voulu que je passe le reste de ma vie seule plutôt qu'avec un autre que toi ? Mais si tu m'aimais aussi tu ne serais pas parti comme ça , sans pouvoir me contacter, moi y'a pas une seconde durant les premiers instants où je ne regardais pas si j'avais un sms ou nos photos. Y'a pas une seconde où je ne pensais pas à toi et que tu me manquais , pendant ce temps tu faisais quoi toi hein ? Toi tu faisais ta petite vie, ton stage et tu rigolais bien avec tes potes, moi j'ai suffisamment pleuré et attendu ton retour, alors oui j'ai voulu me remettre à vivre, parce que j'avais cessé d'avoir une existence avec ton départ. J'étais tellement énervée par son comportement alors que j'ai détesté être loin de lui, lui pensait que tout avec été simple mais c'est lui pour qui tout avait été facile, il avait fait son choix, et j'avais du subir les conséquences sans le vouloir, je savais même pas ce qu'il pensait. Et j'avais peur de savoir qu'il ne m'aimait tout simplement plus, alors que moi mon coeur ne battait toujours seulement pour lui. Je sentais d'ailleurs quelques gouttes roulaient sur mes joues chaudes dû à l'énervement. Elles s'écrasaient sur mes lèvres qui étaient leur point d'impact. Mes lèvres tremblaient , je l'aimais c'était une évidence et cela il ne pouvait pas y toucher. Non il ne pouvait pas . Je ravalais alors fièrement mes larmes. Oui, oui j'en rajoute je te déteste Kyle, je te hais, je te hais de tout mon coeur, de tout mon âme, je te hais pour le fait que tu sois partis, je te hais de bouleverser encore une fois ma vie, je te hais , au plus profond de moi. Tu es la chose la plus folle dont j'ai fais le choix. Poursuivis je alors que je m'approchais de lui pour lui voler un baiser long, sensuel , passionné, et enivrant. Je le mettais alors ensuite au pied du mur, un peu comme un ultimatum, il me plaqua alors violemment contre le mur et m'embrassa avec fougue. Je prolongeais alors langoureusement me détachant de son emprise. Je le pris ensuite par la taille pour le serrer contre moi, je passais mes mains sous sa chemise, et caressa fermement son dos, en le collant à moi, je déposais des baisers sensuels au creux de son cou. Je suis complètement folle de toi Kyle. Lui soufflais je alors contre ses lèvres avant de les capturer de nouveau avec volupté et sensualité. Je déboutonnais ensuite sa chemise, et fini par tirer un coup sec dessus , je retira ensuite mon haut, et me serra contre lui pour sentir sa peau contre la mienne. Je l'embrassa à nouveau cette fois ci avec intensité et désir. Je t'aime kyle, je t'aime. Lui susurrais je le regard plongé dans le sien, déboutonnant son pantalon et baissant sa fermeture éclair, le regardant avec envie, et tendresse.
