Tout un tas de parole pour dire quoi au final ? Que j’étais un connard et qu’elle avait raison. De toute façon Audrina et le genre de fille à vouloir toujours avoir raison. Certaines fois elle l’a mais d’autres… Quoi qu’il en soit c’était un défaut que j’avais du mal à tolérer et que malheureusement pas mal de filles avaient ! Le problème c’est qu’elle savait qu’avec moi ça ne marchait pas comme ça. J’avais beau être gentil, j’étais comme tout le, j’avais un cœur et parfois je me demandais si elle en avait un. On ne pouvait pas sortir de telles méchancetés comme ça, sans le regretter par la suite. Je dois l’avouer j’en étais réellement blessé et ce n’est sûrement pas des choses que j’allais oublier… J’eu droit à un « t’es con », à un « si t’as des problèmes de compréhension, faut te faire soigner », à un « si tu m’aimais, tu ne serais pas parti comme ça », et aussi à des « je te hais, je te détestes »…J’en passais bien entendu, mais ça faisait mal ! Elle insinuait même que je m’étais éclatée à Londres. J’avais même l’impression qu’elle me reprocher d’avoir fait passer mes études avant elle. Là c’était égoïste de sa part. Elle savait à quel point ses études avaient été importante pour moi et il m’avais semblait normal de faire mon stage auprès de celui qui m’avait transmis sa passion. Là pour le coup, j’avais vraiment envie de me barer et de tout laisser tomber. Je ne voyais pas l’intérêt de se battre si ce n’était pour rien avoir en retour. J’avais merdé certes, mais elle aussi. Bien sûr sur ce point-là elle affirma aussi que c’était de ma faute mais non, c’était son choix, comme moi j’avais fait le mien de ne pas me réconforter dans les bras d’une parfaite inconnue. Quoi qu’il en soit, je la laissais m’incendier, sans réagir, je savais ce que je valais et c’était le plus important.

La suite, j’eue du mal à la comprendre au début ! Ses lèvres se posèrent sur les miennes et tout s’enchaina à une vitesse folle ! Suite à une envie, je la bloquai contre le mur, espérant qu’elle ne m’envoie pas balader. Je n’avais pas besoin de ça. Par chance, probablement, elle me rendit un à un mes baisers. Ma chemise termina sa course sur le sol, tout comme le haut d’Audrina d’ailleurs. Sentant sa peau contre la mienne, je ne pus m’empêcher de frissonner. A cet instant précis, j’avais terriblement envie d’elle. Tout mon corps se réveillait et cette sensation, cela faisait bien longtemps que je ne l’avais pas senti ! Les lèvres se perdirent dans son cou alors que ses mains s’occupaient de la boucle de ma ceinture. Mes mains se perdirent dans son short au de niveau de ses fesses. « Ta chambre, elle est où ? » demandais-je entre deux baisers.

Je l’avais écouté mais sans laisser paraitre mes émotions. Je ne voulais pas qu’elle me prenne pour un faible mais ce qu’elle me disait me blessait profondément. Comment pouvait-elle affirmer m’aimer avec une telle vision de moi ? J’étais clairement prêt à partir et tout laisser tomber, mais tout s’enchaina à un rythme rapide. Trop rapide pour que je pense par ma tête. Mon cœur et surtout mon corps, il faut l’avouer, prenaient le dessus ! Nos corps s’effleuraient, se touchaient et se désiraient. Je la désirais et c’est 5 mois d’absences n’avaient fait qu’attiser la flamme. Elle était là devant moi, en demandant autant que moi si ce n’était plus.

Ma chemise fit un vol plané direction le sol et je n’aurais plus qu’en racheter une vu le traitement que lui avait fait subir Audrina. Féroce, comme à son habitude. Nos baisers devenaient depuis en plus passionnés, désireux d’aller plus loin. Mes mains se baladèrent sur son corps, la faisant frissonner au passage. Celles-ci se placèrent sur un endroit stratégique : ses fesses. Entre deux baisers, je lui demandai où était sa chambre et alors qu’elle m’informait du chemin de celle-ci elle se détacha de moi. Pendant ¼ de secondes, je supposai qu’elle voulait tout arrêter, mais quand elle reprit la parole, je ne pus m’empêcher de rire. « T’inquiètes pas pour ça ! » lâchais-je tout en la suivant de prêt.

Sur le chemin, elle retira son short et je fis de même avec mon jean. Pas besoin se s’encombrer de choses superflues ! Elle me poussa contre le lit et je remerciai intérieurement le fait qu’il y ait un matelas pour me retenir ! A califourchon sur moi, elle laissa de nombreux baisers sur mon corps. Baisers qui ne firent qu’augmenter la température de mon corps. Et c’est après un baiser langoureux qu’elle se réfugia contre la porte jouant de ses charmes et quels charmes ! J’émis un léger sourire avant de dire « Ce crois que ce genre de truc, peut-être qualifié comme un abus de faiblesse. » Une faiblesse chez moi ? C’était certain ! Je me levai et très lentement, afin de profiter du spectacle, j’allais la rejoindre. Mes mains se posèrent sur ses hanches dénudées, alors que mes lèvres se posèrent sur les siennes avant de descendre lentement vers sa poitrine, passant par son cou. Je plaquai mon intimité contre la sienne, lui prouvant, que je n’avais envie que d’elle. « Je t’aime Audrina et j’ai plus envie qu’on se sépare. » avouais-je. Non ça je ne voulais plus. Alors que mes lèvres retrouvèrent le chemin jusqu’au sienne, ma main droite dégrafa son soutient gorge et l’envoya valsé au loin.

Je ne savais pas où tout cela allait nous mener, et je ne voulais surtout pas me poser de questions, mais tout cela ressemblait bien à un pardon. Ou peut-être le voyais-je comme cela, parce que je désirais que cela en soit un. Quoi qu’il en soit, je n’avais envie que d’une douche : son corps contre le mien se réunissant dans une explosion de saveur. Mais ça, je ne voulais pas que ça se fasse ici. Après tout elle n’habitait pas seule. Je n’avais aucune envie que son colocataire, avec qui elle avait déjà couché qui plus est, puisse la revoir nue !

J’avais demandé où était sa chambre et elle m’avait répondu, à sa manière. Le jeu du chat et de la souris ? On y avait toujours joué et là le jeu ne faisait que commencer. Sur le chemin, elle retira son short, me laissant encore plus désireux de sentir sa peau contre la mienne. J’émis un léger sourire devant sa manie à m’aguicher sans arrêt. Quand je l’avais retrouvé, je n’avais pas imaginé un seul instant qu’elle pourrait être autant entreprenante avec moi, mais au final c’était loin de me déplaire ! Ne voulant pas la laisser gagner des points à ce jeu, je décidai de l’imiter. Si elle pouvait me perturber autant avec un corps, je pourrais espérer faire de même à plus basse échelle.

Une fois dans sa chambre, elle se jeta littéralement sur moi. Je n’eus pas le temps de dire « ouf » que j’étais déjà allongé sur le lit, Audrina à califourchon sur moi. Finalement, elle se leva, reprenant les rennes du jeu et marquant un nombre incalculable de points ! Elle jouait avec mes nerfs comme elle avait toujours su le faire dans n’importe qu’elle circonstance ! « Tu sais des fois, l’abus de faiblesse c’est pas mal non plus ! » dis-je dans un léger rire avant de la rejoindre. Mes baisers passèrent par son cou avant de se perdre sans sa poitrine dont je ne me lasserai jamais. Je me plaquai contre elle, lui pouvant que mon corps ne s’était réveillé que pour elle. Elle passa une jambe contre moi ce qui avait le don de m’exciter encore plus. « Alors faisons comme si nous nous étions simplement éloignés pour mieux nous retrouver. » dis-je avant de l’embrasser fougueusement. C’était le cas dans un sens, même si à la base c’était une vraie rupture. Elle me poussa un peu plus contre elle ce qui me donna encore plus envie mais je voulais redécouvrir son corps avant d’aller plus loin. Frottant son corps contre le mien, je ne pouvais m’empêcher de laisser échapper quelques soupirs de plaisirs. Je sentis alors sa main passer entre mon corps et mon boxer pour me procurer de tendres sensations. Ma respiration s’accéléra alors que je caressai sensuellement ses seins tout en portant ma bouche à son cou. Elle bascula légèrement sa tête pour me donner plus d’accessibilité. Quelques minutes après cette délicieuse gourmandise, je lui retirai le seul vêtement qui lui restait et fis de même avec le mien. Je la soulevais alors, toujours plaquée contre le mur et m’immisçai en elle tendrement et délicatement, me rappelant de chacune de ces sensations. « tu m’as manquée… » lui dis-je avant de recapturer ses lèvres.

Me savoir aussi proche d’elle maintenant en devenait enivrant. C’était un renouveau, comme si je redécouvrais ce que nous étions avant. Je n’avais pas oublié cette sensation, non loin de là, j’avais juste décidé de la retirer volontairement de ma mémoire. Elle était là et elle jouait avec moi, comme elle l’avait toujours fait et comme elle ferait toujours d’ailleurs. C’était une situation qui me plaisait, j’avais toujours aimé ça. On avait toujours su comment garder cette flamme et c’était peut-être dû au fait qu’on se prenait souvent la tête. De toute façon, on se retrouvait toujours, même si parfois c’était dur, comme maintenant d’ailleurs. On s’était sorti tellement de choses horribles qu’il fallait passait au-dessus. Enfin pour le coup ça avait été elle la plus vexante de nous deux ! Malgré tout cela serait des choses qui me seraient difficile d’oublier car même si sa réaction de colère envers moi était totalement légitime, elle était allé trop loin.

Pour le moment, je n’avais pas envie de penser à ça. Nous aurions tout le temps d’en discuter au calme plus tard. A cet instant précis, je n’avais envie de profiter que de nous et de ce moment de complicité. Nous étions monté à l’étage pour plus d’intimité. Une nouvelle fois, elle joua avec moi ou plutôt à ma capacité à résister à ses charmes mais pour le coup, je n’en avais aucune. Quel homme pourrait résister avec une telle créature devant ses yeux ? Aucun. Au final nous étions tous les mêmes. Les femmes étaient notre faiblesse. Audrina était la mienne. « Comptes pas sur moi pour l’avouer… » dis-je dans un léger rire.

Nous étions là, contre cette porte à nous embrasser comme si notre vie en dépendait. Nous nous étions pas vus, pas touchés, ni même embrassés depuis tellement de temps que nos deux corps réagissaient à l’extrême. Plus rien ne comptait autour si ce n’est nous. Ses baisers me donnaient un millier de sensations toutes plus agréables les unes que les autres. Ses caresses étaient un délice et je me demandais comment on pouvait éprouver tant de plaisir avec un touché presque infime. Je n’en pouvais plus d’attendre, je voulais plus, mon corps voulait plus et j’étais certain qu’elle aussi. Nos deux corps fusionnèrent dans une étreinte parfaite et toutes les sensations que j’avais pu ressentir avant, se décuplèrent. Je n’avais qu’une envie lui donner le maximum de plaisir, le plus longtemps possible. Mes mouvements se faisaient lents et réguliers afin de profiter au maximum de ce moment intime. Je m’abandonnait à elle, comme elle s’abandonnait à moi. « Jamais » répondis-je simplement. Nos baisers s’accordaient à nos mouvement. Ces derniers s’intensifièrent alors que les seuls sons qui sortaient de nos bouches se résumaient à des soupirs de plaisirs. C’est quasi simultanément que nos corps atteignirent le septième ciel. Essoufflé par cet effort physique intense, mon visage vint se nicher au creux de son cou. Ce n’est qu’après 2 minutes, que je repris mes esprits. « Ca fait du bien de se retrouver. » dis-je simplement en posant mes lèvres sur les siennes.