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 meet me on sunset

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(#)Sujet: meet me on sunset  |   Sam 25 Juil - 18:47

 
her hair falls perfectly without her trying

 
I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Alayna & Enaël

 
Je savais qu'aujourd'hui était l'anniversaire d'Alayna. Je n'avais pas eu besoin de notifications de mon téléphone ou que sais-je pour me le rappeler. Je le savais très bien. Pourtant, j'ai passé toute la journée avec mon téléphone en main, prêt à appuyer sur "Nana" sans le bouger pour m'activer. Je restais là, à faire les cent pas dans l'appartement. Je ne pensais qu'à ça de toute la journée. En plus de ça, je ne travaillais pas, et mon patron ayant marre que je vienne bosser gratuitement, m'a ordonné de me reposer une fois dans la semaine. Comme par hasard, il a décidé que c'était aujourd'hui.

Je ne savais pas comment lui souhaiter. J'imaginais des tas de solutions. Je les trouvais toujours soit ridicule, soit trop exagéré, soit pas assez bien pour elle. Je ne trouvais pas la combinaison parfaite. Les heures tournaient, tournaient et ça me prenait trop la tête. Je prenais mon crayon, je me mis à dessiner. Personne ne sait que je dessine, je ne le fais que pour me changer les idées, l'esprit. Pourtant, je me retrouve à dessiner des yeux qui ressemblent étrangement à ceux d'Alayna au soleil. Quand je m'en rend compte, j'arrête, je me lève de ma chaise et je fais quatre pas en arrière. Je me prends la tête dans les mains et je reprends mon téléphone. Faut que je fasse quelque chose. J'appuie sur le déverrouillage. Au secours il est vingt et une heure. Il fallait vraiment que je me bouge. Je cours à la fenêtre et regarde le temps dehors. Il n'y a aucuns nuages et j'imagine que le coucher de soleil va être magnifique. Oh et puis tant pis, on y va. Je file dans la salle de bain mettre un short et une chemise assez légère, il fait chaud dehors. Je mets des espadrilles. Je sors de là, je prends le paquet cadeau qui était resté sur ma table toute la journée. Je beuge sur mon dessin, resté sur la table devant la baie vitrée de l'appartement. Je le prends en main. Devais-je le faire? Je le glissais dans le paquet et je prenais mon portable pour lui envoyer ce sms : « Rejoins moi à la plage. ».

Je prenais un autre paquet contenant deux petits sandwichs et deux boissons de cocktail exotique fait maison, sa boisson préférée. Je fonçais à la voiture et je conduisais jusque la plage. Je garais ma voiture adorée et je marchais sur le sable. Le soleil n'allait pas tarder à se coucher. Je remarquais alors qu'à chaque fois que je faisais venir Alayna dehors, c'était en plein soleil. Je baissais le regard sur mon paquet cadeau, et je sortais le dessin de ses yeux. J'avais ajouté quelques mèches de cheveux aussi, dans le vent. Je les avais dessiné comme s'il y avait du soleil. Comme au parc. J'adorais l'effet que le soleil apportait sur son visage. Alors que son sourire était déjà un rayon de soleil à lui tout seul, accompagné du soleil, il m'hypnotisait. Ses yeux aussi. Ses cheveux aussi. J'avais regardé par la fenêtre et voyant le soleil je lui avait donné rendez-vous dehors. Ici. Alors qu'il allait se coucher. J'allais revoir ce regard, ces cheveux, ce sourire. Au soleil. Je fermais les yeux pour reprendre mes esprits. Mais impossible. Ce dessin était la preuve de tout cela. Je regardais le fond du paquet. Aimerait-elle mon présent? Ne trouverait-elle pas ça trop gros? Ou pas assez? Ou si elle n'aimait pas du tout..? Je l'avais choisi parce qu'il me faisait terriblement penser à elle... Mais si elle pensait le contraire? Il fallait que j'arrête. Ce n'était qu'un cadeau d'anniversaire après tout.

J'avais encore le dessin en mains, avec toutes ces pensées, je n'avais pas entendu la présence aussi discrète que celle d'un papillon d'Alayna, toute proche de moi. Son parfum envahit mes narines mais je ne remarquais pas qu'elle était vraiment là, je pensais que ça faisait parti de mes rêveries..

 
 
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(#)Sujet: Re: meet me on sunset  |   Lun 27 Juil - 20:21
Ce matin réveille en douceur au camping avec ma demi sœur Aloysia. On avait passé un bon moment à faire du camping, et ils nous étaient arrivés pas mal de péripéties, en tout cas j'en garderais un bon souvenir et également un autre avec elle, c'était ça d'ailleurs le plus important. J'avais les rayons du soleil, qui venaient me réchauffer la joue, et ça me crée une chaleur de bien être dans mon corps. J'étais heureuse de voir qu'Aloysia m'avait accepté, et qui de plus me considérait comme sa propre sœur, et non une moitié , qui viendrait s'ajouter et qui ne serait pas vraiment de son sang.

A peine au saut du lit, je m'étendais afin de bien me réveiller, je jetais un coup d'œil à mon portable pour voir si je n'avais pas de message de la part d'une certaine personne, mais rien..Je me disais que ce n'était pas grave après tout un anniversaire c'était jusqu'au soir , jusque minuit, alors cette personne avait encore de la marge, seulement son message, je l'attendais tout bonnement plus que ceux des autres, ça avait l'air de me tenir à cœur, sans vraiment y cherchait la bonne raison de ma réaction. Je faisais en sorte alors de m'habiller et d'aider ma sœur a tout ranger car nous étions à la fin de ce périple entre sœurs. Nous allions alors démonter la tente. Une fois tout chargé, et sur le chemin du retour, je ne pu m'empêcher une nouvelle fois de porter attention à mon portable et aux messages que j'avais ou non. Je soufflais, je soupirais. Le chemin du retour me paraissait long, et je trépignais sur place. Avait il oublié, ou alors s'en souciait il nullement?.. Une fois de plus mes pensées se tournaient vers lui, et je haïssais l'idée même , qu'elles ne soient tournées uniquement vers lui, je devais me trouver une autre préoccupation, ou alors je perdrais surement la tête face à cet homme, qui n'avait rien fait concrètement pour m'ensorceler de la sorte. Je m'étais mise à chanter, une chanson que je savais qu'Aloysia connaissait également afin qu'elle puisse m'accompagner. Je chantais de plus en plus fortement afin que ces voix dans ma tête se taisent. Pourtant je voyais toujours au loin la silhouette de son visage, ce sourire enjôleur, son regard intriguant, je n'étais plus insensible à son charme insensé. Et j'étais bien prête à être éperdue, dans des divagations qui me ramèneraient et me pousseraient toujours vers lui, même si je persévérais et m'entêtais dans mes désillusions à me pousser à croire qu'il ne se passait strictement rien, et que je ne pourrais craquer pour ses yeux brillants, éclaircissant les miens, les faisant découvrir la plus merveille du monde, lui. Il me donnait l'impression de pouvoir tout changer, tout faire, tout espérer, et il me faisait chavirer, il faisait basculer mon cœur, dans un tourbillon d'émotions inconnus, des émulsions de joie, de bonheur, de bien être, de plaisir, de désirs brûlants, qui se tonifiaient au fil de nos rencontres, toutes percutantes dans mon esprit, souvenirs somptueux, délicats, envies inassouvies ne demandant qu'à percer à un moment donné au grand jour. Le chemin fut donc long, mais heureusement ma frangine avait tout fait pour que je garde les pieds sur terre, elle devait apercevoir le changement de mon comportement, mais qu'importe elle ne me posait aucune question la dessus, et je pense qu'elle savait que je n'étais pas prête de m'ouvrir sur ce sujet.

Une fois rentrée, j'aidé ma frangine, à tout décharger. Ensuite je lui proposais de faire les magasins, oui en ce moment je voulais être jolie, une lubie surement me dis je en moi même, même si la vérité enfouie en moi , était belle et bien consciente sur le fait de prendre soin de moi, ne pas le dire tout haut et clairement pour moi servait à mieux le cacher aux autres. .. Ce n'est qu'en rentrant les idées changeait quand je m'y attendais le moins, que je recevais enfin , ce message tant attendu, tant espéré.. auquel d'ailleurs je ne m'attendais plus du tout pour être franche. Car nous étions à présent en soirée. Alors que la lune se levait et éclairait mes yeux, remplis d'espoir , grâce au sms que je venais de recevoir, j'allais me préparer, ne pouvant le faire attendre, et ne pouvant à moi même ne pas me faire attendre davantage, le retrouver enfin, c'était la plus belle des récompenses, le plus beau cadeau d'anniversaire que je puisse avoir, juste sa présence, juste être contre lui... Oui juste être dans ses bras, c'est ce que j'aimerais plus que tout au monde...c'est la où je pensais que ma place devait être ce soir. J'enfilais alors la robe, qui lui avait tant plus, même si y'avait du sable, ce n'était pas grave, j'avais envie d'être jolie un minimum. Puis je ne sais pas j'ai pensé si fortement à lui , que cette robe était devenue une évidence pour cette nuit. Et c'est ainsi après une douche, une journée à être obsédée par mes penses, que vint le moment de me rendre à la plage, afin de retrouver la personne, qui devenaient un peu plus importante chaque jour, sans qui maintenant je ne me voyais pas passer une journée sans la voir ne serait au moins une minute, juste pour me donner le sourire. Je m'y étais rendu à pied, en trichant un peu en prenant un taxi à un moment donné fallait l'avouer. Mais si je ne voulais pas paraitre pressée de le voir, au fond c'était un but recherché en m'y rendant rapidement, du coup je ralentissais le pas, et marchais lentement vers la plage, jusqu'à apercevoir la silhouette de l'homme qui rendait ma vie plus trépidante.

Il semblait être ailleurs comme je m'approchais de lui, je pouvais le constater, il semblait si absorbé que j'avais même peur de le déranger dans ses réflexions, il avait l'air d'avoir pensé à quelque chose de particulier et j'avais hâte de voir ce qu'il avait prévu, bien que pour moi c'est lui qui m'important, lui et seulement lui. Je me penchais et il regardait quelque chose sur un papier que je n'arrivais pas à bien dissimuler ce que cela pouvait bien être. Je m'abaissais à sa hauteur, derrière lui et je lui fis un léger baiser dans son cou, passant ensuite mes mains autour de son coup, et une fois qu'il tournait sa tête en ma direction je lui lançais avec douceur; autant que j'en avais à son égard: Que fais un aussi beau jeune homme seul sur la plage ? Le taquinais je , souriant tendrement, les yeux luisants rien qu'à le regarder, c'est fou ce qu'il était charmant, tellement mignon. Je me reculais ensuite de lui , assez rapidement tout de même, car la peur reprenait forcément le dessus, même si j'aurais aimé être encore tactile avec lui, je me contenais , de préférence. Je m'assis alors à ses côtés. Et lui demandais je curieusement, avec un air interrogateur: Dis moi, c'est quoi que tu tiens dans la main chou ? Enfin si tu veux bien me le dire et me montrer. Je voudrais pas te l'imposer, mais tu sais que tout ce qui vient de toi m'intéresse j'aime bien partager des choses avec toi. M'exclamais je , le regardant tendrement, comme une idiote devant l'homme de ses rêves...ça fait longtemps que tu m'attends ? Le questionnais je afin de chasser tout ambiguïté et être sur de bien rester l'amie parfaite qu'il souhaitait avoir, du moindre de ce que je pensais et ressentais.

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(#)Sujet: Re: meet me on sunset  |   Lun 27 Juil - 22:24

 
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I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Alayna & Enaël

 
J'avais enfin décider de lui envoyer un sms pour lui dire de me rejoindre sur la plage. J'avais passé l'après-midi à me demander quand était le moment parfait pour lui envoyer un sms et quoi faire pour que ce soit parfait. Finalement, quand je voyais que l'heure était à neuf heures du soir, je ne réfléchissais plus et je lui envoyais ce sms qui était prêt depuis le matin même qui ne disait pas bon anniversaire mais plutôt de me rejoindre sur la plage. Je ferais tout là-bas, j'aurais le temps d'y réfléchir sur le chemin. Enfin, je pensais que j'en aurais le temps. Au contraire, tout était confu et en bordel là haut. C'était le quatorze juillet, pleins de feu d'artifice, du bruit, et rien pour réfléchir. Je me repassais pleins d'images d'elle, et je ne pouvais lever les yeux du dessin que j'avais fais d'elle. On avait parlé quelques jours plus tôt de comment je la verrais en dessin. C'était ça, exactement ça. Et encore, je n'avais pas eu le temps de faire son sourire. Je pense que je n'arriverais jamais à le rendre comme dans la réalité d'ailleurs. Il était bien trop beau, bien trop unique, bien trop.. bien trop de détails qui étaient dans ma tête mais indescriptible même en dessin. Cela devait être ce qui me fascinait le plus chez elle. Le fait qu'elle soit si jolie à mes yeux que je sois impossible de le reproduire comme je le ressentais.

Enfin j'avais couru jusqu'à la plage après le sms et je m'étais arrêté là, j'avais regardé le soleil puis mon paquet dans lequel il y avait ce fameux dessin que je regardais à nouveau. Je me rendais compte qu'elle me manquait, que j'avais besoin de voir son regard en réalité. Je n'avais pas vu le temps passer, et je n'avais pas remarqué le parfum qui vint se déposer le long de mes narines, qui n'était autre que celui d'Alayna présente à présent. Elle m'embrassa dans le cou, je pensais encore rêver jusqu'à ce qu'elle passe ses bras autour de mon cou. Alors je reprenais le cours de mes pensées et un grand sourire s'afficha sur mes lèvres. Sa première phrase me fit sourire simplement, je n'y répondais pas, je me tournais vers elle et elle s'éloigna. J'avais tellement aimé ce contact inattendu que je sentais quelque chose sortir de moi avec son éloignement. J'avalais un coup pour soutenir cette espèce de.. souffrance et je la regardais. Elle portait une robe magnifique, elle était éblouissante, comme toujours. Elle m'avait manqué. Je me délectais de son visage comme de ce que je peux fumer d'habitude d'illégal.. « J'attendais juste une très belle femme à mon tour, et la voilà. » répondis-je sur le même ton qu'elle. Je rebondissais sur ses paroles sans réfléchir à ce que j'avais dis tout haut, mais tant pis. Elle l'avait dit en première alors, je ne risquais rien. Nous nous asseyons l'un à côté de l'autre, dans le sable. Le vent était agréable, il ne faisait pas froid en ce mois de juillet, loin de là. Nous pourrions nous balader à deux, trois heures du matin sans soucis sans manches. Enfin, j'effaçais cette image de mon esprit alors qu'elle reprenait la parole. Elle me demandais ce que j'avais en main. Je l'avais presque oublié tiens. Je ne pouvais pas lui montrer, pas maintenant. Elle prendrait sûrement peur.. Je l'avais dessiné quand même.. Puis personne ne sait que je dessine. Je perdais un peu mon sourire, cachant le morceau de papier. Je souris à la fin de sa phrase alors qu'elle me dit qu'elle aimait partager des choses avec moi. « Je sais mais.. pas tout de suite si tu veux bien.. » Elle me demanda ensuite si ça faisait longtemps que j'étais là, ce qui m'aida encore à me remettre dans le droit chemin. Je levais les sourcils et pris une grande inspiration. « Je ne sais pas trop depuis quand je suis là, en fait. Je me suis perdu dans.. le paysage. » lui mentis-je un peu. Enfin, elle faisait maintenant parti du paysage donc.. Ce n'était pas totalement faux. Puis je la regardais un moment, laissant un silence et puis je lui adressais : « Bon anniversaire Nana. » dis-je enfin, lui tendant le paquet, sans le dessin évidemment que j'avais dans ma poche arrière maintenant. « Je suis désolé d'avoir tarder à te le dire.. J'attendais le bon moment et puis... Je me doute que tu avais des tas de choses à faire en ce jour... » lui dis-je en souriant alors doucement. J'étais angoissé par comment elle allait réagir face à ce cadeau.

Elle ouvrait le paquet, mon cœur battait à la chamade. J'avais de plus en plus peur, je redoutais sa réaction. Il faudrait que je sorte le speech que j'ai répété en tête toute la journée. Je me préparais, le répétant encore dans ma tête mais là, je n'avais plus le temps. Elle découvrait l'emballage Swarovski et elle allait ouvrir l'écrin. Dans cet écrin reposait ce bracelet. Je lui laissais quelques millisecondes avant de lui expliquer, avec la voix la moins angoissée et perturbée que j'avais, et plus claire aussi : « Je trouvais qu'il t'allait parfaitement... Il te reflète bien... Je trouvais qu'il paraissait simple comme ça de vue, mais pourtant aucun autre ne peut lui ressembler, il est unique en son genre. Et puis ensuite il y a les diamants. Ils sont magnifiques à l'ombre comme des étoiles mais éblouissent au soleil... Comme toi... » Je glutissais. J'avais vraiment peur de sa réaction, peur qu'elle le prenne mal ou.. Je ne sais pas. Je lui proposais de le lui mettre moi-même. Se faisant, je touchais sa peau, sa peau de pêche, douce et parfaite qui m'électrisa un moment. Puis je la regardais. Cela devait se voir que j'avais peur d'une certaine manière. Je ne souriais pas vraiment quoi. J'attendais. Le soleil était au bord de l'horizon. Je le voyais dans ses yeux. « J'espère qu'il te plaît.. » ajoutais-je en m'enfonçant bien comme il le faut. Par réflexe, je remis une mèche qui embêtait son visage avec le vent derrière son oreille. Je suivais le cours de son cheveu jusqu'à l'endroit où il tombait sur son épaule et son buste, puis je le lâchais replongeant mon regard dans le sien.

 
 
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(#)Sujet: Re: meet me on sunset  |   Mar 28 Juil - 12:25
Ce dont je n'avais pas envisagé , c'est que le temps fut terriblement long sans lui, sans aucune nouvelles de sa part, sans aucun de ces bons moments qu'on savait partager tout les deux.. J'étais si pensive, qu'il fallait que je m'excuse envers ma sœur, pour ce calme plat le long du chemin du retour. Mais qu'allait elle en comprendre, elle qui niait déjà avoir une attirance pour Blake, puis de plus, je ne pouvais pas lui en parler non plus, c'était mon petit secret. Comme si je pouvais lui dire que j'attendais le message d'un homme, elle qui savait combien je pouvais les détester, et avec qui je n'avais jamais été sérieuse, ou bien attachée à l'un d'entre eux, en tout cas plus qu'en amitié. Je ne savais déjà pas moi même où je voulais que cela me mène, alors que quelqu'un comprenne, que je me satisfasse d'un simple regard, ou d'un simple sourire, que j'étais imprégnée d'une personne, et que maintenant la force de gravité ne me tenait plus au sol, c'était son odeur, la douceur de sa peau, ses yeux éblouissants de tendresse, de pureté, et son sourire envoûtant qui me tenait au dessus du sol, il était mon attraction, un point faible, dont je ne pouvais et ne voulais me défaire..

Je réalisais qu'il prenait de plus en plus de place dans ma vie, et c'était étrange comme sensation comment aimer cela et en même temps être pétrifiée, par le fait de lui laisser la prendre sans tenter de le déroger à cela, sans essayer de lui mettre des barrières. J'étais perdue entre deux pensées, devenais je finalement retourner en arrière , étais je allée trop loin en me laissant autant de liberté vis à vis d'un homme qui me hantait constamment. Je voulais pas devenir accro à son sourire, être radieuse juste pour lui plaire, me sentir défaillir dès qu'il serait présent non loin, je ne pouvais pas me meurtrir à ce point à cause de son absence, laisser ce vide, cette tristesse m'envahir par son départ. Pourtant il me manquait, ça me consumait, ça pinçait mon cœur, ça interféré dans tout ce que j'entreprenais, je ne comprenais pas, il était mon ami, je pouvais pas imaginé une seule seconde rêver de l'embrasser, je le respectais plus qu'un autre, car pour moi il avait des valeurs importantes, et il était unique. Il était une personne extraordinaire, donc j'étais heureuse de faire partie de sa vie. Fallait il sans contenter ? Je me disais que oui, mais quand j'étais près de lui, je ressentais le besoin d'être tactile. Et d'ailleurs je ne mettais pas faite priée une fois que je l'avais rejoins , ça avait été plus fort que moi...C'était malgré moi, j'avais peur également que mon corps me pousse un jour à aller plus loin. Voila rien qu'à le fait de le voir, j'étais parsemé de frissons par la légère brise environnante. Je lui avais fais des petits baisers dans son cou mais ils ne ressemblaient en rien de ceux de la dernière fois ils étaient plus doux et plus intenses, et j'avais peur même que ces baisers dévient un jour en quelque chose de plus sensuel, si ce que je ressentais s'intensifiait un jour, c'est pour cela que je tentais de stopper cela, mais j'en avais pas envie au fond de moi, je voulais ces instants où nous étions très proches.. je voulais même les provoquer parfois, mais je m'abstenais je voulais quelque chose d'entier , de naturel , et qui vienne par sincérité. Par ce que la beauté de ces instants étaient pur, sincère, et c'est pour cela qu'à mes yeux , ils étaient si importants, et magiques.

Je passais ensuite mes mains autour de son cou, ce geste n'était pas anodin, c'est un peu comme pour lui prouver à quel point je me sentais bien dans ses bras, ou contre lui, oui message difficile à déchiffrer, mais pourtant j'avais pas trouvé mieux pour lui faire comprendre ma joie d'être enfin de nouveau près de lui. Je ne m'attardais tout de même pas, car je ne voulais pas que cela soit mal interpréter ou au contraire trop bien surement... Je voulais pas trahir mes pensées, et je me faisais comme si j'étais de marbre face à ce bel apollon, qui faisait naitre la lumière dans mes yeux. Changeant mon regard sur la vie, et réjouissant chaque seconde d'une sublime pensée, de le retrouver ailleurs de la réalité. Je ne sais pas ce qu'est ce monde qu'il m'a ouvert, cet espace-temps où il n'y avait que lui et moi .. personne aux alentours, juste ce beau paysage et mon cœur qui décollait près à prendre tout les rivages, tous les chemins qu'il voudrait prendre à mes côtés.
Je lui demandais alors à ma façon qui il attendait même si je savais que c'était moi, c'était une petite plaisanterie tendre que j'aimais échangé avec lui. Tu es sure que c'était bien elle que tu as en face de toi ? Poursuivis je d'un air amusé. Bon d'accord, ça me faisait quelque chose de l'entendre dire ses paroles, mais je me tenais à l'écart, même si ça sonnait comme une ravissante ritournelle qui tournait en boucle dans mon esprit. Un temps de silence fusait, mais c'était car il semblait reparti de nouveau dans ses pensées, et je comprenais plus ou moins du moindre par rapport à ce qu'il m'expliquait ensuite. Je contemplais alors le paysage à mon tour et c'est vrai que c'était magnifique, et le partager avec lui, ça rendait à ce paysage quelque chose d'exceptionnel, de sublime, la touche qu'il manquait pour le rendre parfait à mes yeux. J'aurais pu me perdre dans ses yeux, qui reflétait les couleurs du soleil qui se couchait, ce qu'il pouvait être séduisant, c'est dingue, je pinçais un peu la lèvre inférieure d'ailleurs à cette pensée . Je tentais de refaire surface face à cette entreprise qu'il avait sur moi. C'est vrai qu'il a quelque chose de merveilleux dans ce paysage. Répondis je en n'ayant de yeux uniquement pour lui.. Je devrais surement argumenter quelque chose même si en réalité je parlais de lui. Tes yeux reflètent parfaitement la beauté de ce paysage, j'y vois les notes de jaune et de oranger, mais également la note de rouge qui vient faire étinceler ce coucher de soleil.. C'est magique. Merci de me le faire partager avec toi.. Lui répondis je sans me rendre bien compte de ce que je venais de lui dire pour être franche , je pensais que je le pensais pas que je l'avais dis à haute voix. Je le contemplais lui mon plus beau paysage , mon plus cadeau, la plus merveilleuse chose qui existe sur cette terre. Un nouveau silence s'installait après cet échange, et il reprit enfin la parole pour me souhaiter un joyeux anniversaire, ce qui me soulageait dans un sens, j'avais peur de faire tomber l'ambiance sereine, tendre et agréable qui régnait si souvent entre nous deux. Il s'excusait alors de me le dire seulement maintenant, et ce n'est pas moi qui ajouterait quelque chose à cela pour lui avouer que j'avais attendu cela impatiemment toute la journée , je passerais pour une idiote. Je pris alors le paquet, un sourire au coin des lèvres. Avec son approbation, je commençais à ouvrir le paquet, et rien qu'en voyant la marque, je me doutais que je comptais un peu pour lui, car le prix devait y être ... Je me sentais légèrement rougir à ses propos , mais c'était si beau la vision qu'il avait de moi. S'il savait ce que je pensais de lui... pensais je en moi même. Tu n'as pas à t'excuser, tu me l'as souhaité alors c'est bien comme ça ..Commençais à lui expliquer calmement.Tu as du bien réfléchir à ce cadeau, je veux dire , tu as du prendre du temps pour le trouver, et surtout ça me touche vraiment beaucoup, je savais pas que tu pouvais me voir comme cela, en t'écoutant, je pourrais presque m'apprécier moi même. C'est vraiment beau... Je n'en disais pas plus, je restais calme, je respirais , je sentais mon cœur qui s'emballait, en faite c'était un douce mélodie qui raisonnait en moi, il avait illuminé mes yeux, qui brillaient telles des étoiles rien que pour lui. Je le regardais attendrie et touchée, je ne l'avais encore jamais regardé de cette manière. T'es vraiment exceptionnel Enaël, tu es merveilleux, fantastique, incroyablement spectaculaire! Tu m'as agréablement surprise, et crois moi que je le porterais comme si rien n'avait plus d'importance sur cette planète, il est si parfait, comme toi. Lui répondis je , presque les larmes aux yeux. En faite je m'y attendais pas, et ça me réchauffait le cœur et en même temps me le serrer, car je savais que jamais il me regarderait comme je le voyais à cet instant précis.

Il se proposait pour me le mettre, alors je me laissais faire, puis je sentais la pression et la tension retombait pour ma part, il était qu'un ami et il ne serait qu'un ami, fallait que je me fasse une raison, qu'est ce qu'on aurait pu être d'autre de toute manière... Le contact de nos peaux qui se rencontraient étaient électrisants et stimulants, Je tremblais légèrement le laissant finir , ne le regardant pas d'ailleurs, c'était plus simple ainsi. Je le regardais de nouveau seulement lorsqu'il s'adressa à moi en me questionnant. Bien sur qu'il me plait, tu n'aurais pas plus me faire plus plaisir. Répondis je plus froidement et distante mais en lui adressant un sourire amical, afin qu'il comprenne que c'était sincère , j'aimais vraiment ce cadeau et cette soirée, mais je ne voulais pas aller trop loin dans mes propos, je voulais cachés mes sentiments. Ou tout autre chose que cela aurait pu être...

Tu t'es donné beaucoup de mal , encore une fois mille fois merci. Lui rétorquais je avec le même sourire, timide. Tandis qu'il remettait une de mes mèches en place, ce qui me faisait tenir à nouveau son regard, et me perdre dedans pour la énième fois de cette soirée qui s'annonçait la plus belle que j'aurais vécue jusqu'à présent dans ma vie..
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(#)Sujet: Re: meet me on sunset  |   Mar 28 Juil - 13:27

 
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Alayna & Enaël

 
Je m'étais lancé, ça y'est. J'étais sur le bon chemin. Après avoir hésité toute la journée de lui envoyer un message, de lui dire bon anniversaire et rejoins moi, c'est à vingt et une heure que je le faisais. Je me sentais d'ailleurs bien idiot d'avoir pris autant de temps. Elle ne me le pardonnerait sûrement pas, mais bon. Il fallait bien que je lui dise avant minuit. Il faut dire que j'étais tétanisé par le fait de lui offrir mon cadeau. Il est bourré de sens et de sous-entendus, c'est bien clair de le dire. Je ne savais pas trop où ça me menait, parce que je ne connaissais rien de ce dont je ressentais. C'est vrai, je n'ai jamais vu personne s'aimer. Je n'ai pas de modèle, pas de miroir sur lequel prendre appui. J'ai bien regardé un film de romance pour savoir si c'était ça mais.. on est pas dans la tête de ces gens là, on ne ressent pas ce qu'ils ressentent et ils ne l'expliquent pas alors.. Je n'arrivais pas à savoir comment gérer ça, comment agir avec ce que je ressentais. Je suivais un peu mon instinct enfin, on va dire que mon instinct me tirait par le bout du nez. Je ne contrôlais plus la moitié de mes actes quand il s'agissait d'Alayna. Le cadeau, je l'avais limite choisis sur un coup de tête.. un coup de cœur.. il m'avait immédiatement fait penser à elle. J'avais compris qu'ensuite, en le regardant de longues minutes, une longue heure, pourquoi je pensais à elle et je l'avais acheté. Maintenant, je me répétais l'explication assez « neutre » dans ma tête pour lui redire quand je la verrais. Mais c'était trop tard, car je lui avais déjà dis de me rejoindre, et elle était là.

Elle m'embrassa dans le cou, comme la dernière fois enfin.. ça m'avait déjà perturbé la dernière fois mais là c'était autre chose.. Mais je n’eus pas le temps de trop analyser cette sensation qu'elle était déjà éloignée de moi. J'aurais voulu qu'elle reste là, c'était vraiment étrange comme sensation mais, je n'allais pas la forcer à être près de moi finalement et, nous nous asseyons l'un près de l'autre. « Oh oui je suis certain qu'il s'agit bien de toi. » avais-je dis juste avant ça. La distance qui nous séparait me faisait quelque chose de vraiment.. étrange. Je n'aimais pas ça, clairement. C'était ça. Je lui parlais du paysage. C'était bien idiot parce que je parlais d'elle en réalité. C'est drôle d'ailleurs car elle me donna un lien entre mes propres yeux et le paysage. Je souris, pensant au dessin. « Tu vois, tu as compris. Ce que je te disais par rapport à l'artiste qui dessinait les gens. C'est comme ça que toi tu dessinerais mes yeux à l'instant par exemple. » dis-je écartant un peu le sujet mais finalement, cela me ramenait vers autre chose qui était dans ma poche arrière de pantalon... J'hésitais, j'hésitais vraiment mais non, il fallait que je lui offre son cadeau. Ce que je dis, lançant ma réplique apprise limite par cœur toute la journée. Maintenant c'était bon, j'avais peur. J'avais peur de sa réaction. Pourquoi le prendrait-elle mal ? Je ne sais pas, mais j'imaginais le pire. Finalement, elle prit la parole. D'abord, elle me dit qu'il ne fallait pas que je m'excuse, que j'avais fini par le lui souhaiter. Puis, elle vanta les mérites de mon cadeau dans le sens où il avait dû me prendre du temps, et qu'elle n'avait jamais pensé se voir elle-même comme cela.. Je ne savais pas quoi dire. Elle avait un regard.. Un regard incroyable. Je n'arrivais même plus à penser. Elle continua, elle, en me lançant des fleurs de compliments. Elle finit même par dire que j'étais parfait, chose qui me réchauffait le cœur, de savoir que quelqu'un pensait vraiment cela de moi. En ce moment, je me trouvais minable, incapable de rien, alors réussir quelque chose, voir ce regard d'Alayna, voir même qu'elle a les larmes aux yeux, j'avais l'impression d'avoir accompli quelque chose. Je souriais. J'étais tout de même aussi gêné de tous ces mots. « N'abuses pas, ce n'est qu'un cadeau puis.. Je n'ai pas mis tant de temps que ça.. Je suis tombé dessus et j'ai directement pensé à toi, c'était évident que c'était ce que je devais acheter pour toi.. » dis-je sans mentionner les heures où j'avais beugué devant non plus, mais en disant la vérité.

Puis, un silence s'installa, elle regarda tantôt le bracelet tantôt moi. Je le lui mettais et je ressentis encore ce truc électrique entre nous. Mais sa nouvelle réponse me sembla distante, étrange, fausse. Je fronçais les sourcils sans rien dire. C'était sûrement moi qui me faisait des illusions encore une fois. J'imaginais un tas de trucs impossible quand il s'agissait d'Alayna alors bon.. Il ne fallait pas que je m'attarde sur mes premières impressions. Elle relança une phrase avec un sourire plutôt timide à présent, avant de plonger son regard dans le mien. Elle avait vraiment des yeux magnifiques, je n'en revenais pas. Je ressentais encore le dessin dans ma poche arrière. Je déglutis puis je cédais à mes envies. J'enroulais mon bras autour d'elle pour la ramener contre moi, sa tête dans le creux de mon cou. Je regardais le soleil partir doucement ainsi, avec son odeur dans le nez, ses cheveux qui chatouillaient mon visage, et sa peau contre ma main qui la gardait contre moi. J'attendais un moment, je laissais ce présent nous envahir. Puis je tournais la tête vers ma poche arrière pour en sortir le bout de papier que je tenais dans les mains quand elle était arrivée. J'avais envie de lui montrer. A voir ce soleil au loin et la sentir contre moi, je revoyais mon dessin et moi-même j'avais encore envie de le regarder. Alors je me lançais. J'allais m'ouvrir à quelqu'un. Adieu Enaël qui refuse de voir plus longtemps que la soirée les nanas avec qui il couche, adieu Enaël qui se cache pour être lui-même, adieu Enaël violent pour un petit instant... « Je pense que je suis prêt à partager ça avec toi.. » Je l'ouvrais alors, doucement. J'avais peur maintenant. Elle se reconnaîtrait, c'est sûr. Il ne fallait pas que je cache que c'est elle. Finalement, elle-même m'avait demandé comment je la voyais dessinée, alors je pouvais lui montrer, non ? Je n'avais plus qu'une couche à ouvrir pour lui faire découvrir cela. « Tu vois, tu me l'avais demandé, le soleil et toi, bah ça donne ça. » Je l'ouvris finalement. J'avais avoué que c'était elle. Elle ne pouvait pas avoir de doute, et moi non plus, je l'avais dis tout haut maintenant. « Tu peux le prendre.. pour ton anniversaire. » soufflais-je alors. Elle était dans mes bras, ses cheveux contre mon visage, et nous regardions tous les deux un de mes dessins dont j'allais me séparer. Je croyais rêver. Finalement, c'était son anniversaire et je n'osais rien lui refuser. Je ne cherchais pas à comprendre si j'agissais en ami ou non.. tant pis. Je me faisais face.

Quelques instants plus tard, il fallait bien que je change de sujet. Je n'étais pas bien, je ne comprenais rien à la situation, j'étais complètement perdu dans ce que je ressentais. Je décidais de changer de sujet. « Alors, tu as réfléchi pour l'appartement.. ? » demandais-je, remettant ma proposition à jour. D'une certaine manière, je voulais l'avoir près de moi. Même si je suis quelqu'un qui refuse les petits déjeuners du lendemain matin, qu'elle soit une colocataire officielle changeait la donne, non ? Je lui rendais service.. Enfin, à moi aussi mais ça.. Je le mettais de côté, je ne la forcerais jamais. Parfois, il me semblait que je la mettais mal à l'aise.. Enfin, moi-même je n'étais pas toujours à l'aise avec elle parce qu'elle avait une certaine emprise sur moi que je n'expliquais pas.

 
 
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(#)Sujet: Re: meet me on sunset  |   Mer 29 Juil - 12:13
Je me souciais plus vraiment du temps, pour moi c'était comme si la terre avait cessé de tourner, mon monde n'était plus le même, je n'avais eu aucune nouvelle d'Enaël et je m'inquiétais, je pensais l'avoir fais fuir.  Mon ciel finit par s'éclaircir et s'apaiser, les nuages s'envolèrent pour laisser entre le soleil lorsque je reçus vers 21 heures, dans la soirée, le message tant entendu de celui qui troublait mes pensées, et agitées mes nuits.  La , c'était comme si il venait de me pousser des ailes, dans un élan j'allais me préparer pour  être jolie, du moindre, tentée de lui plaire, ce qui n'était pas chose aisée, car il méritait une femme magnifique, et je me sentais vraiment pas digne à côté de lui.  En même temps c'était la première fois que j'étais impressionnée par un homme , qu'il me faisait autant frissonnée, qu'il me troublait, qu'à côté de lui je me sentais si faible, si vulnérable. Il avait crée une brèche en moi, il était en train brique par brique de défaire ce mur de protection. Il avait commencé à casser la muraille de mon cœur, pour se créer une place que personne d'autre avant lui n'avait eu accès.  Et c'était tantôt effrayant, tantôt tellement attirant, c'est vrai j'aimais bien l'interdit et le danger et je savais que plus je me frottais à l'une d'une certaine manière et plus j'aimais ce plaisir, de poursuivre dans cette voix, de continuer et de voir ce que je pourrais obtenir, pourtant j'étais perturbée, et j'avais envie de partir les jambes à mon cou parfois puisque cela était à la limite qu'il ne fallait pas franchir, mais si ce soir elle devrait se produire, j'y céderais surement si l'occasion se présenter, cette fois ci je ne prendrais pas le temps de réfléchir, ce n'était pas une simple pulsion, c'était un besoin de proximité, d'être tactile, de le toucher tout simplement, de le toucher par le regard , d'imaginer son corps, de rêver de ses lèvres... Peut importe aujourd'hui était particulier avec une personne qui m'était chère.. alors je ne voulais pas tout contrôler je voulais me laisser me surprendre et tant pis si cela finissait pas comme je l'avais prévu, rien ne peut s'écrire comme on l'aimerait, mais là je me retiendrais pas , je voulais qu'il perçoit comme je le vois, comme je le ressens au plus profond de moi, et tant pis si cela devait me gêner, après tout on a pas le déclic plusieurs fois dans sa vie et je savais que demain, je remettre les barrières...

Je le retrouvais donc au bord de l'eau, il était rêveur, il était somptueux, il faisait réagir chaque partielle de mon corps, aucune ne pouvait lui résister. Heureusement pour moi que j'avais le cœur bien accroché sinon je pense que j'aurais déjà pu lui tomber  dans les bras, et je me disais qu'un jour cela serait fort possible, si il poursuivait dans cette voie, il aurait raison de moi, il serait me captiver, il serait me retenir, il serait attiser la flamme qui m'animait à lui, qui brûlerait rien que pour lui. Ce coup de cœur, seul lui pouvait le faire grandir, par son être, son âme . En guise de retrouvailles, je le faisais à notre façon. Je glissais mes lèvres douces au creux de son cou et je le couvrais de bisous tendre et doux, pour me montrer affectueuse envers lui. Puis j'avais passé mes mains autour de son corps, comme pour le retenir vers moi. Je ne sais pas c'était plus fort que moi, et je le faisais tambour battant, sans réfléchir, ça devenait si naturel, que finalement je n'avais pas besoin de le provoquer. Tout rester simple sans abus, malgré l'envie qui me traversait l'esprit. Je le taquinais prenant place ensuite à ses côtés, afin de partager ce moment convivial. Tu m'en vois ravis , petit ange. Lui adressais alors le sourire qui était sur mes lèvres et qui ne voulait plus partir, rien que pour le fait qu'il me trouve jolie, stupide surement, mais au fond, pas tant que ça puisque je l'aimais l'entendre dire cela. La distance entre nous, c'était moi qui venait de la mettre, et pourtant elle semblait de trop dans mon esprit, si je pouvais je me serais mise près de lui , pour frôler son corps, mais je ne voulais pas abuser de la situation, cela n'aurait pas de sens pour lui...

Il me parlait donc du paysage, et je lui faisais part de ce que je ressentais, ce que j'éprouvais en voyant le paysage à travers ses yeux, le reflet du paysage, et les émotions que cela suscité sur mon être, un tourbillon de tendresse,  une pointe de douceur, une envie de caresser son visage , le visage d'un ange, de la perfection en personne.  Je...je sais pas. Surement. Fin je veux dire que tes yeux je vois beaucoup de choses dedans... J'avais du mal à parler, et je suffoquais légèrement , je sentais ma respiration se faire court, je ne voulais pas dire quelque chose dont je n'étais pas prête à lui faire part. Alors j'en restais là. Je plongeais dans ses yeux, au couleur de l'océan face à nous, où je voyais le reflets des vagues qui m'emportait loin près de son âme. Je mis ma main sur sa joue et je la caressais délicatement, fermant les yeux, frissonnant à ce contact, qui ouvrait mon esprit, aux sensations que seul lui arrivait à me faire parvenir au sein de mon corps tout entier. J'écourtais tout de même ce moment délicat, et plaisant, afin qu'il puisse m'offrir mon cadeau, que je trouvais prestigieux, pour moi c'était comme une perle rare, ce bracelet, représentait à ces yeux ce que j'étais, et j'aimais ce qu'il pensait de moi,  en faite, c'était essentiel ces mots, ces paroles n'avait pas de prix, elles étaient venu du cœur, et rien n'aurait pu ravir plus ma personne que ce qu'il venait de m'énoncer. Il avait bien visé, oh oui, très bien visé, à un point que je ne pouvais plus me passer de ce qu'il pensait de moi, j'avais besoin également qu'il soit proche de moi , même physiquement parlant.  Et le fait qu'il se propose pour le mettre autour de mon poigner répondait à ce besoin imminent.   Je lui fis donc part tout de même de ce que j'en pensais afin qu'il comprenne combien ce cadeau avait pu me toucher au point de me mettre les larmes aux yeux. Pour une fois j'avais réussis à me laisser aller et lui dire le fond de ma pensée , chose plutôt rare, car je me décourageais avant ayant peur de sa réaction suivant les mots que je pourrais clamer.  Je lui exprimais ce que je pensais de lui, à quel point je le trouvais merveilleux, indispensable, indissociable de mon bonheur. La suite par contre je ne comprenais pas tout, voulait il me repousser doucement parce qu'il ne voulait pas que je le complimente ou alors il voulait pas que je pense cela de lui, il préférait peut être que ce soit une autre femme , que sais je.. Mais je me sentais pas vraiment bien à ce moment précis, j'avais l'impression qu'il me faisait comprendre qu'il fallait que je me calme sur mes propos.  Et pour le faire gentiment il m'expliquait que l'idée lui était venu facilement, je savais pas quoi dire, ni quoi faire ni comment réagir. Oh...je... c'est l'intention qui compte. Bégayais je simplement , ne sachant vraiment comme  je devais le prendre.

Le silence s'installa ensuite, alors que j'étais pensive, je me posais mille et une questions, comme à chaque fois que cela concerné mon beau Enaël. Pourtant malgré ce que je pensais être une remise ne place, je ne pouvais m'empêcher de le regarder d'une manière tendre, affectueuse, et aussi rêveuse car il me faisait cet effet, comme si tout été irréel, et magique. Comme si je n'étais plus sur terre, que j'étais en train de réaliser un beau rêve éveillé. Je répondis ensuite d'une manière distance et sobre, je voulais pas qu'il perce à jour cette attirance que j'avais envers lui. Surtout que je ne l'a contrôlé pas et que le petit coup de cœur du début, ce soir avait murit.  Il se confirmait.     Je me perdais.. oui j'étais perdue, je le regardais, des idées me traversait bien la tête mais j'étais incapable de bouger, il me paralysait. Il me dépossédait de mes moyens... Il me rendait fébrile. Il me pris par la taille afin de m'attirer près de lui, je sentais un frisson faire frémir chaque détails de mon corps, chaque fibre n'avait de raison que pour lui. Mon corps répondait au sien, se joignant au mouvement pour se réconforter au creux de ses bras. Ma tête sur son épaule, je me sentais en sécurité. J'étais bien ,terriblement même, envahi par de douces pensées, je me laissais planer, m'envolant vers de meilleures horizons, je regardais avec lui le paysage, et je gravais cet instant dans mon esprit, le couché de soleil en prime. S'il savait que le couché de soleil comparé à lui n'était rien.. il y avait bien plus de nuances, bien plus de choses merveilleuses à découvrir d'Enaël, il était une énigme que je voulais percé à jour, et je ne sais pas pourquoi mais je voulais conquérir son cœur. Même si je m'en sentais incapable, comment le percuté, comment faire pour qu'il me regarde enfin, comme j'aimerais... Comment l'éprendre de moi, alors qu'il représente ce que j'aurais toujours aimé avoir. Impossible. Je restais donc bien silencieuse.  Je déposais ma main sur son bras qui m'enroulait, et je le caressais tendrement.. Profitant tout bonnement de l'instant avec lui. C'était féérique..

C'est finalement lui, qui me sortie de ces pensées pas très réjouissantes , sur le fait qu'il était loin d'être à ma portée. Pourtant j'étais certaine que je serais envieuse de la femme qui partagerait sa vie dans le futur, mais je suis sure qu'il aura fait le bon choix. Il bougeait, je le sentais se redresser, afin de pouvoir atteindre quelque chose qui se trouvait derrière lui, plus exactement dans sa poche arrière. Il faisait bien du mystère, et je restais en haleine, je sentais mon cœur s'accélérait de peur de ce qu'il allait me montrer ou me dire, je restais le souffle presque coupé, à boire ses mots.  J'attendais jusqu'à la dernière pliure, avant d'apercevoir une femme , plus exactement son regard, perçant, j'étais captivé par la beauté des traits , et par l'effet qui lui avait donné pour ses cheveux, j'étais émerveillé et ensuite abasourdie quand il révélait l'identité de la fille qui ressemblait à une princesse, à une personne magique, hors du temps, une femme irrésistible, avec ses yeux qui vous montre les trésors de la vie. Oui elle avait ce regard luisants , profond qui vous ferez perdre pieds, et vous envoûterez pour vous faire succomber à ses désirs.  Elle était parfaite, irréelle, comment cela pouvait il être moi?! Vraiment ? ! répondis je étonnée , quand il me disait que c'était le soleil et moi qui faisait se rendue splendide, insoupçonnable, délectable, attisant à la fois.  Il me l'offrait également pour mon anniversaire, et là je sentais une, deux, trois , quatre larmes perlaient le long de mes joues et roulées jusqu'à venir se heurter à mes lèvres pour y mourir. Je ressentais la pureté de l'âme de la fille, la profondeur de son esprit, elle était radieuse, elle était symbolique devenue le soleil de la personne qu'elle regarde de cette manière, je me tournais alors vers lui, et je le regardais exactement de cette manière, et j'y songeais, il avait remarque que je tenais ce regard pour lui, je commençais à avoir le rouge me montait aux joues.

Je frôlais le dessin avec ma main qui tremblait parcourant les traits impeccables du dessin au mini mètre près retraçant l'intensité de son regard.  Je pense que ce regard voulait tout dire, et c'était le mien que je lui dédiais seulement à lui. Ce dessin, je le posais contre mon cœur d'un coup , il battait la chamade, pour lui, rien pour lui.  Je comprenais plus clairement, je le veux , je le désire, je  veux et désire qu'il soit sous mon emprise à son tour.. Et la je sentais une douleur dans ma poitrine, car je savais que ce rêve ne serait que dans mes nuits les plus belles, pas réel. Cette pensée me déchirait, me morcelait intérieurement. J'aurais eu presque envie de pleurer, pleurer de tristesse, moi Alayna,  j'avais été touchée, au plus profond de moi, et je venais de me faire atteindre par un homme, et je trouvais cela à peine croyable, que si on me demandait je nierais tout en bloc. Personne ne devait le savoir. Ca faisait mal. Je sentais une cassure se faire, c'était douloureux. Je sentais que ça montait, mais je ne pouvais pas pleurer devant lui, je pouvais pas perdre la tête, il me rendait dingue. Complètement...  J'aurais du partir, j'aurais du m'éloigner de lui, pourquoi avais je suivi les conseils de ma sœur?!, pourquoi avais je ouvert mon cœur?!, cruauté de la vie, faire découvrir ce qu'est un sentiment, une attirance réelle pour un homme quand cela n'est pas réciproque.  Etre éprise d' une personne, serait aimer ce que l'on voit dans ses yeux, car elle nous donne une autre vision de la vie, elle rend les choses belles , merveilleuses, rien qu'à la pensée qu'on les partage avec elle? ! Etre entichée  d'une personne, serait ce perdre dans ses yeux?!, sourire par le simple fait qu'elle est là?! Partager des silences qui veulent dire tellement plus que de simples mots?!! Je me perdais moi même, je ne savais même plus qui j'étais. ...

Heureusement pour moi, il lança à nouveau une conversation, je n'avais encore jamais été dans cet état, alors ça me faisait souffler, et faire ralentir les battements de mon cœur, retourner mon état normal et également parler tout simplement.  Je ne voulais le faire fuir, loin de là , j'avais peur, vraiment, c'était ma plus grande peur, celle de le perdre. Le perdre, parce que j'aurais fais quelque chose d'inconscient ou dis quelque chose qui pourrait le déplaire.  Il me demandais si j'avais réfléchir pour l'appartement. Je le regardais hésitante mais je me lançais. Je pourrais dormir chez toi ce soir.  M'exprimais je calmement et d'une voix fluette, délicate. En faite je ne savais pas s'il me proposait d'être sa colocataire ou si ça avait avoir avec le parc où il me demandait de venir chez lui quand j'en avais envie... j'étais perplexe. Je m'enfouissais au creux de ses bras, frottant sa joue contre la mienne. Je le regardais attentivement puis je déposais doucement mes lèvres contre sa joue , pour y poser un tendre baiser, je me tournais un peu plus vers lui, et descendis un peu dans son cou, l'odeur de sa peau  m'enivrait et me faisait perdre la tête, je ne savais plus ce que je faisais, je déposais des baisers plus intenses , plus sensuels dans son cou... quelques un pas plus, mais ils signifiaient beaucoup de choses sous jacentes, je me reprenais finalement, qu'est ce que j'étais en train de faire... Non je voulais pas qu'il parte, non .. Pars pas, je t'en pris.. Lui clamais assez clairement ayant peur de sa réaction. Je le regardais d'un air désolée, et de détresse, je ne voulais pas qu'il s'enfuis. Je me défaisais alors difficilement de ses bras; et je lui faisais de l'air, en lui rendant son espace vital.... je lui souris faiblement, espérant ne pas avoir gâché ce moment où j'étais si bien en sa compagnie.. Tu as fais quoi sinon aujourd'hui ? Tentais je comme nouvelle approche à la conversation pour ne pas trop déraper...espérant que cela fonctionne et que rien ne soit brisé...
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(#)Sujet: Re: meet me on sunset  |   Mer 29 Juil - 16:05

 
her hair falls perfectly without her trying

 
I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Alayna & Enaël

 
Après lui avoir offert ce cadeau, j'étais soulagé. J'étais soulagé qu'il lui plaise, soulagé qu'elle ait vraiment l'air de l'apprécier. Soulagé aussi d'avoir su déployer le discours qui allait de paire avec ce bracelet, c'est-à-dire comment je l'avais choisi, comment me faisait-il penser à elle. Vers la fin, elle avait plutôt l'air éloignée mais, je ne me faisais pas d'illusions. Il lui plaisait, j'avais réussi le pari. Je lui avais noué autour du poignet, et comme ce pauvre contact ne m'avait pas suffit, je choisissais ensuite de partager un silence avec elle et de la prendre contre moi un instant. Je voulais profiter de sa douce peau, de son odeur, de ses cheveux, de sa présence, sans trop qu'elle ne s'en doute à quel point. Elle m'avait manqué, oui c'est cela, Alayna avait placé un vide en moi quelque part quand nous nous étions quitté la dernière fois. Pour moi, je ne faisais que de le combler un peu, sans vraiment m'apercevoir de quel vide il s'agissait vraiment. Voilà ce qui était fait, elle était contre moi, sa tête sur mon épaule, tout près de mon visage. Je savourais le beau coucher du soleil en laissant son parfum m'envahir les narines. Je ne faisais pas attention au silence, moi qui d'habitude en ait plutôt horreur. J'aimais cela. C'était certes un vrai silence mais, bourré de sens. Je n'avais jamais vraiment vécu ça mais, je le savais. Je savais qu'il ne suffisait pas toujours de sortir de longues phrases avec de nombreux mots pour dire ce qu'on a à dire. Là, le silence suffisait amplement. Alayna me faisait découvrir des tas de choses. J'en comprenais certaines petit à petit, et je me perdais dans d'autres. Les nouvelles sensations me font fuir habituellement mais, je n'arrive pas à m'éloigner d'elle. C'est vital d'être là, près d'elle. Je fais face au reste, avec courage.

Finalement, je craquais pour de nouvelles sensations. Je lui ouvrais une face de moi-même, une partie cachée. Celle où Enaël fait des dessins. Celle où Enaël passe son temps à observer le monde, à l'analyser et à le coucher sur papier. Là, c'était de son regard qu'il s'agissait. Je l'ouvrais d'abord, doucement. J'avais, comme avec le cadeau, peut de sa réaction. Il s'agissait d'elle tout de même. C'était son regard, ses cheveux. Ces choses que j'aimais tant voir, qui me manquaient tant quand elles n'étaient pas près de moi. Il ne s'agissait pas de n'importe quel dessin. Je l'ouvrais, elle eut le temps de le découvrir avant que je ne lui dise qu'il s'agissait d'elle là dessus. Il s'agissait de comment je la voyais, de comment je la dessinais. Je n'avais pas eu besoin qu'elle soit face à moi pour le faire d'ailleurs, tout était dans ma tête. « Il s'agit bien de toi, oui. » soufflais-je alors que je sentais son geste changer, comme s'il avait pris une autre valeur à l'annonce du fait que c'était elle dessus. Elle le regarda, en laissant un silence. Je ne voyais pas son visage, caché par ses sublimes cheveux. Je la laissais donc un moment, la regardant toujours. Je ne comptais pas le temps avec elle, j'étais incroyablement patient. Puis, elle leva la tête et je vis qu'elle avait versé quelques larmes, et je reconnus encore une fois le regard de mon dessin. Le même. Sans les larmes. D'ailleurs, celles-ci m'écrasèrent quelque chose en moi, j'avais de la peine. J'étais.. touché. « Bah pleure pas.. » soufflais-je en caressant sa joue pour retirer la larme restante.

Sa main tremblait sur le dessin alors qu'elle tournait la tête à nouveau vers le dessin. Je la lui caressais, comme réflexe. C'était en effet encore une fois plus fort que moi ce geste. Je n'aimais pas qu'elle soit si fébrile, et en même temps... elle était adorable, elle me faisait encore plus envie de.. d'être avec elle, je ne sais pas... Je prenais peur de ce qui arriverait ensuite, je commençais à m'en rendre compte, enfin. J'ouvrais un peu les yeux. Je nous imaginais, nous, de loin là. Assis l'un contre l'autre, un dessin dans la main, elle qui pleure de joie j'imagine, moi qui tient légèrement sa main. Oui, c'était ça. Je commençais à comprendre.. J'avais besoin d'elle, besoin de son odeur, besoin de sa présence près de moi. J'aimais cela, beaucoup plus que je n'avais pu l'imaginer et de plus en plus. J'aimais la façon dont elle marche, dont elle parle, dont elle rit, dont elle se tient à sa caisse quand elle travaille, quand elle toque au garage, tout. Je revoyais toutes les scènes que j'avais partagé avec elle, et aussi cet essayage de robe.. Ma tête en tournait presque. Ce n'était pas une amie. Je ne la considérait pas comme je peux voir Hope, Joana ou Leyla. Non. Je ne les dessinais pas, elles. Mais je ne pouvais pas. Je ne sais pas ce qu'est l'amour. Et même si j'en franchis les pas peu à peu avec elle, je ne suis pas l'homme qu'il lui faut. Je suis mauvais. J'ai tué des gens. Je me drogue encore parfois. Je fume. Je n'ai même pas le droit de récupérer mes frères et sœurs, alors la faire qu'elle.. je ne pouvais pas. Ce n'était pas ce qu'il fallait pour elle, et je voulais.. son bonheur. Je le savais ça, bien que je ne comprenne pas tout. Cela c'était clair pour moi. Son bonheur.

Je décidais de changer de sujet, de reparler d'anciennes choses dont nous avions déjà tous les deux discuter. Je parlais de l'appartement. Je lui avais proposé de le partager avec elle, qu'elle arrête d'avoir ce sentiment d'embêter sa sœur. Elle me répondit alors qu'elle pourrait venir le soir-même. Évidemment, je ne la refuserais pas. C'était une excuse pour l'avoir près de moi. « Pas de problèmes. » lui dis-je alors en lui adressant un petit sourire, histoire de ne pas montrer que j'étais trop enthousiaste non plus. Je décidais de faire taire ce que j'avais au fond de moi. Je ne l'avais jamais ressenti auparavant donc, ça ne devrait pas être trop difficile, je n'y étais pas habitué, je ne l'avais jamais ressenti à fond. Tant que je n'avais pas goûté dirons-nous, je ne pouvais pas voir vraiment ce que ça faisait. Il ne fallait pas que je dépasse les frontières. C'était pour cela que j'avais alors changé de sujet pour l'appartement. Tandis que je me faisais cette réflexion, quelque chose me fit ressentir tout l'inverse que de réprimer mes sentiments. Elle reposa sa tête sur mon épaule, jusque là rien de bien étonnant. Elle tourna sa tête, nos joues se touchaient. Puis elle y déposa un baiser. Chose qui me parcourra de tout mon long, je lui souris. Alors que je pensais qu'elle reposerait sa tête là où initialement elle était posée, elle m'embrassa le cou. J'haletais, je déglutis. Je ne savais pas comment réagir. J'aimais énormément cela, mais je n'aimais pas non plus. Car je ne pouvais pas faire ça, je ne pouvais pas ressentir ça, je ne sais pas ce que c'est. J'avais eu un petit mouvement de réflexe de recul. Mais elle s'enleva de mes bras, me demandant pardon et me demandant de ne pas fuir. Elle avait l'air vraiment troublée, comme si elle aussi, ça avait pris le dessus. Comme si elle n'avait pas contrôlé son dernier acte. Je la regardais, troublé. Je déglutissais encore, j'avais perdu tout contrôle, toute pensée. C'était canal+ pour les non-abonnés dans ma tête. Alors qu'elle se retournait et qu'elle me sourit, me demandant soudainement ce que j'avais fais de ma journée, je n'en pouvais plus. Je ne sais pas pourquoi mais mon cerveau me fit en avoir marre de changer ainsi de sujet. Une partie de moi me dit de fuir, en effet, et une autre voulait la retrouver. Je voulais retrouver la douceur de son contact, la douceur de ses lèvres. Mon corps en souffrait presque de l'avoir ainsi quitté. Je sentais encore ses lèvres sur mon cou, sa chaleur de sa respiration, et le jeu de ses cheveux sur ma peau. Je la regardais, je revoyais ce beau regard, ce beau sourire. Je la regardais de bas en haut. J'avais peut-être laissé une demi-seconde de silence jusque là. « Je ne partirais pas, par contre tu le peux encore.. » Je la voyais dans sa belle robe, je regardais sa peau, douce et satinée, puis son visage si parfait. Je regardais ses yeux un à un, me demandant s'ils ne sortaient pas d'une autre planète. Elle ne pouvait pas être réelle. Le contact de sa peau brûlait encore où elle m'avait touché, où nos deux peaux s'étaient rencontrées. Je la regardais plus intensément que jamais. J'avais toutes ces scènes qui revenaient en boucle, toutes les parcelles de sa peau qui me hantaient, son odeur, son sourire, sa voix, son rire. Je ne pouvais plus faire face. Je m'étais pourtant fait la promesse quelques secondes à peine avant, mais je ne pouvais plus. Sans attendre, sans hésitation, sans lui laisser une seconde pour réfléchir de plus, j'étais là. Nos lèvres se touchaient enfin. Je l'embrassais d'abord avec force, pour lui faire comprendre ma parole précédente, que je partirais pas, puis je laissais la douceur qu'elle m'inspire prendre le dessus sur le baiser. Je tenais sa joue entière par ma main. Mon corps entier explosait. Mais je ne pouvais pas laisser ça durer. Je l'avais fais, elle comprendra que je ne fuirais pas.

Mais je ne pouvais pas aller plus loin, c'était déjà trop pour moi. Je me reculais doucement et répondais à sa question. J'avais du mal à répondre même si le sujet n'avait aucun rapport et que je voulais faire comme elle, comme si de rien était.. Je soufflais donc. « J'ai fais un jogging ce matin, j'ai paufiné ce dessin, je suis allé à la salle puis j'ai retapé une voiture. Il fallait que je m'occupe. » dis-je en sous-entendant que quelque chose d'autre m'occupait trop, elle, sans le dire. « Et toi, ce camping avec ta sœur ? » demandais-je alors toujours assez haletant, reculant un peu quand même, pour retrouver mon et son espace vital, restant quand même suffisamment proche d'elle, parce que j'en avais besoin.

 
 
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(#)Sujet: Re: meet me on sunset  |   Jeu 30 Juil - 18:13
Je regardais tantôt l'expression de son visage, tantôt de le cadeau qu'il venait de m'offrir, en écoutant attentivement la raison pour laquelle il l'avait soigneusement choisis, lui plutôt qu'un autre. Je ne pouvais m'exprimer alors d'une autre façon, que je m'exclamais positivement,, sur l'effet que cela eut en moi, notant que le discours avait su me toucher, et me faire fondre. Je pensais pas qu'il aurait été aussi délicat, et attentif à la personne que j'étais, et la vision qu'il percevait de moi, me semblait si parfaite, que j'avais du mal à me reconnaître, mais en même temps comment ne pas aimer qu'il pense cela de moi? Comment ne pas vouloir être lié à cet homme qui se tient devant moi d'une manière ou d'une autre, tant il était généreux, perfectionniste, admirable, mignon, sensible au fond, et surtout charmant, terriblement irrésistible. J'étais pendue à ses lèvres durant cette tirade, qui m'animait encore intérieurement. Je me faisais finalement discrète afin de pas trop porter l'attention et mettre l'accent sur ce que je pensais ou ressentais pour lui. J'espérais tout de même qu'il le prendrait pas mal , car ça pouvait paraître un peu sec. Ce qui me faisait peur c'était le silence qu'il venait de laisser s'installer entre nous. Néanmoins quand il fit le premier pas pour m'attiser vers lui comme un aimant, je compris alors qu'il ne pouvait m'en vouloir. Ce contact, amenait une chaleur en moi, celle de réjouissante, celle qui donnait du baume au cœur. Du bonheur intense, à l'état pur, simple, et pourtant cela avait une tout autre représentation quand il s'agissait de lui. Contre lui je au creux de ses bras. Je pouvais découvrir la beauté du paysage, dans ses bras, le temps s'écoulaient , sans que je ne me rends compte, j'aurais pu rester là durant des heures, cela m'aurait paru pourtant toujours si court. Tout avait changé, tout était plus vifs, plus éclatants, plus émerveillant, juste par le simple contact de nos deux corps enlacés.

Ce moment remplis de tendresse, et d'émotions affectives, fut doucement interrompu pour laisser place à d'autres sortes d'émotions et à un moment de partage inattendu et pourtant il semblait évident qu'il devait avoir lieu à ce moment précis de notre soirée. Il sortit un papier de sa poche arrière, cela me laissait pleine d'interrogations, que cela pouvait il être. De plus, je n'étais pas encore prête à quitter ses bras, non cela serait de trop courte durée. Il me montra une esquisse, qu'il avait fait lui même, une esquisse d'une femme, avec un regard de braise, une profondeur incroyable, le reflet de la perfection et du regard envoûtant, ténébreux, celui qui vous donne les frissons, rien qu'en vous plongeant dans le sien. Et l'effet donnait à ses chemins, on aurait une belle sirène qui voudrait ensorcelez un homme. Je la trouvais tellement bien dessinés , les détails étaient bluffant, surprenants, je ne savais plus bien quoi y penser, jusqu'à ce qu'il me dise qui était cette jeune femme qu'il avait dessiné. Cette réalisation fidèle de ce qu'il voyait en moi, me troublée, elle me transperçait de toute part , laissant le doute encore planer en moi, je n'arrivais pas à y croire, ça m'aurait laissé presque sans voix. Je ne voyais alors plus le dessin de la manière il avait été si perfectionniste dans son esquisse, il avait du plonger son regard dans le mien , pour en capter l'essence même de mon âme, mesurer l'intensité de mon esprit, de ma personne , ce qui me composait , ce qui au plus profond de moi même ressortait au moment où il avait fait une photographie dans sa pensée. J'étais captivée, je devenais impuissance à face de temps de beauté, de précisions, de ce qu'il pensait de moi même. Juste par un dessin, cela en disant long parfois, même si je voulais pas me l'avouer en moi même. Je prenais soin de ce dessin, le touchant que furtivement, en le frôlant, parcourant chaque ligne, trait qui le sublimait. C'était tellement puissant, beau, que j'en tremblais, en en avoir la larme à l'œil, touché jusqu'à mon âme. Il s'en apercevait malgré que je voulais masqué que certaines larmes au goût salées, s'étaient échappées , elles avaient pris naissance au creux de mes yeux, pour venir s'éteindre au coin de mes lèvres. Tournée vers lui, il essuyait une larme sur ma joue, par le simple revers de son pouce. Tu as un don certain, Enaël Tate, ne t'arrête pas de dessiner. Lui clamais je sobrement, ne parlant même pas d'à quel point il venait de me prendre au cœur.

Je me sentais si démunie face à lui, face à ce qu'il était pour moi. Il posa sa main sur la mienne qui tremblait surement afin de me stabiliser, d'un geste aidant, et tendre à la fois. Ce qui me fis doucement sourire et ce contact crée un nouveau thermique en moi, je sentais cette chaleur présente, se renforçait, il embrasait mon être. Ce n'était que des larmes de bonheur, celui dont il m'inspirait, et mes mains qui tremblent reflétait ce que je ressentais réellement à son égard, quelque chose d'incontrôlable mais de puissant, qui me dirigeait et ne répondait qu'à lui. Toutes envies, toutes pensées tournaient vers lui, je lui étais dédiée à ce moment précis. Conquise, littéralement et sans limite. Je me taisais je ne dirais moi, je pense que l'on était tout deux partie loin, on volait au dessus de tout, il me faisait voyager, vibrer au rythme des battements de son cœur, qui régulait le mien.

Je fus sortie de ce moment dont je ne me lassais nullement, par le fait qu'il se redressait , lançant une nouvelle conversation et ne voulait pas le gêné je suivais ce qu'il entreprenait. Il se souciait de ma réflexion au sujet de l'appartement et si cette dernière avait murir depuis la dernière fois que le sujet avait été abordé. Je lui fis part alors que pour ce soir j'aurais aimé, surtout que je ne savais pas ce qu'il avait prévu ensuite, et que personnellement je voulais passé en cette soirée d'anniversaire, le maximum de temps à ces côtés comme un rêve le plus merveilleux qui puisse être.. De plus, je ne réveillerais pas Logan le fils de James, ce qui arrangeait tout le monde, bon, surtout moi. Et mes envies , ce besoin incessant de me retrouver auprès de lui. Après cet échange, je reposais ma tête tout contre son épaule, pour profiter à nouveau de ce moment idéal passait à ses côtés , avec un paysage qu'on ne voit qu'en ouvrant vraiment ses yeux , quand on le regarde autrement, avec une personne qui nous fait chavirer. Je leva un peu la tête, et ma joue caressait la sienne affectueusement. Je lui déposais ainsi un tendre baiser .. qui dériva ...perdant le contrôle de mes actes, il me rendait fébrile, humaine, son odeur venait interférée mes pensées, et je ne répondais plus de rien , seulement à l'envie qui me traversé l'esprit. J'embrassais alors son cou sensuellement et intensément à la fois, mesurant bien l'importance de cet acte et sa signification. Quand je me rendis compte de ce que j'étais en train de faire, et que mon comportement changeait radicalement à son égard, je me retirais de moi même, son mouvement de réflexe, je l'avais interprété premièrement comme un dégoût de sa part. Et je devais avouer que mon cœur se serra instinctivement. Je m'excusais même de cela, je ne voulais pas qu'il parte, juste parce que j'avais été trop loin pour lui.. parce que j'avais succombé à son charme insensé, parce que j'avais eu une envie subite d'être plus proche que je ne l'avais encore été lui, et encore si je m'écoutais cela ne suffirait pas à combler cette envie qui me dévore intérieurement qui venait de mes tripes. Je le ressentais dans tout mon corps, je pense qu'à cet instant je l'avais dans la peau, il me possédait, je lui appartenais. Il aurait pu tout obtenir de moi.. tellement je venais de flancher, obsédée par l'envie de le conquérir à mon tour, et de le faire plonger , sombrer avec moi même dans cette folie qui venait de prendre les reines de mon esprit , je me torturais intérieurement à me retenir et je ne pouvais plus, la chaleur de son cou, ce parfum enivrant, j'avais la tête qui tourne, la respiration qui se faisait plus bruyante, plus exhaustive. Et cela ne s'arrangeait guerre en écoutant sa réponse, j'avais l'impression de remporter une première bataille sur le champs de l'amour, j'avais eu peur d'y laisser un peu de moi même, c'était le cas, dans un certain sens, mais dans le bon sens du terme, je fus soulagé, et je sentais comme des picotements envahir mon corps , des particules de bien être et de bonheur , comme si un nouveau souvenir venait de se créer.

Il me tenait du regard, et j'étais littéralement éperdument plongé dans son regard, il me contrôlait, il avait raison de moi. J'avais le cœur à l'amande avec un tel regard posé sur moi, personne ne m'avait regardé de cette manière, je fondais intérieurement. Pour lui, pour sa personne, son être, ce qu'il était. J'aimais ce qu'il était, mais je voulais aimé ce que l'on pourrait être autre que de simples amis, mais je ne tenais pas cette idée longtemps à l'esprit, fallait que je l'efface rapidement plutôt que d'être déçue. Et là j'entendais les mots que ma sœur m'avait confié de m'ouvrir à quelqu'un et de me lancer, c'est ce que j'entendais dans ma tête lorsqu'il me dit que moi je pouvais toujours le faire, mais j'en avais pas envie, il me tenait, il m'attirait, il attisait mon attention et ma tension artérielle. Je sentais qu'il allait se passer quelque chose, mais je ne savais pas quoi , je sentais mon corps entier se mettre en alerte. Mais je ne bougeais pas. Je vis son visage n'être plus qu'à quelques centimètres du mien, allait il franchir cette barrière que l'on s'était mit dès le début.. Je n'eue pas le temps de répondre à ce questionnement. Je me retrouvais la respiration accélérée, à fermer les yeux, ne pouvait réfléchir, ne mesurant pas l'impact de ce qui allait se passer à cet instant. J'étais en haleine. Je sentis ses lèvres frôlaient les miennes, et mon cœur tambourinait contre ma poitrine. Il réveillait cette flamme ardente en moi qui sommeillait. J'étais propulsée jusqu'aux étoiles, je touchais presque le ciel. Je n'avais plus pied, non je me noyais pour ses yeux, pour son sourire, pour la tendresse de sa peau, pour la beauté de son âme. Il y avait un vide en dessous de moi, et je tombais éperdument.. oui je perdais la partie, il me terrassait , il balayait toute ma carapace, il atteignait mon cœur dans le mille. Sa bonté me transperçait, il était devenu mon évidence. Je sentais enfin ses lèvres douces, parfumées, sucrées, exquises , somptueuses, délicates... J'étais en plein rêve, non c'était encore mieux que ce que j'avais pu imaginer, je pourrais en devenir très vite accro, ses lèvres elles devenaient une drogue, alors que je les découvrais pour la première fois. Ce baiser il était intense, doux, délectable, je sentais que j'étais parcouru de frissons, j'en avais la chair de poule. Je savais qu'il serait court, car précieux, un peu comme un diamant qui est pur, c'était cela pour moi un diamant brut voila ce qu'il était. Je ressentais des sensations que je n'avais encore jamais ressentie, j'avais chaud, je frémissais, j'aurais voulu arrêter le temps pour qu'il dure une éternité, bien même que cela, m'aurait paru trop court. Je gravais cet instant dans mon esprit, j'en avais eu juste le temps. Je venais dans perdre le souffle, tant cela m'avait fait un effet indescriptible. Ce qui est sur c'est qu'avec ce savoureux mélanges d'émotions toutes plus belles, plus douces, plus enivrantes les une que les autres, je n'en sortirais pas indemne de ce baiser que l'on venait de s'échanger. Je regardais intensément, et sentimentalement parlant, je ne sais pas encore ce que c'était, mais je le regardais d'une manière différente, comme si ce baiser aurait pu ouvrir une porte.. en tout cas il avait crée une faille en moi que lui seul pouvait creuser davantage. Durant cet instant on avait été hors du temps, hors de l'espace, on était dans notre monde, et il était magique, vibrant, émoustillant, et tant autres adjectifs que je n'oserais même pas prononcer à haute voix dans ma tête, tant j'aurais peur que cela n'altère ce qu'il pourrait se produire par la suite.. si j'osais imaginé. Non je ne pouvais pas. Fallait que ce moment particulier reste une exception malgré que je désirais plus au fond, je préférais en rester là pour ce soir, sinon c'est sur mon cœur me lâcherait, beaucoup d'émotions en peu de temps, mais cela en valait tellement la chandelle! Je ne regrettais bien, puisque j'avais intensifié ce baiser , pour qu'il dure un peu plus longtemps, et mettait retirée à regret de ses lèvres.

Je touchais alors sa joue, la caressant délicatement , comme pour clore du manière poétique cet instant mémorable . J'étais loin d'être indifférente , cependant je pense que je n'avais pas encore réalisé que cela venait clairement de se produire, fallait que j'accuse le coup et que je comprenne ce qu'il venait de se passer, mais ce n'était pas chose aisée pour moi, alors il me faudrait surement du temps pour décoder ce que je ressentais pour être sur de ne pas me tromper. J'ouvrais alors une porte de sortie, afin que pour lui comme pour moi au puisse reprendre une relation amicale sur de bonnes bases. J'étais encore troublée, et les questions se bousculées dans ma tête, pour cela néanmoins je me disais que j'avais le temps, et que pour le moment seul fêter mon anniversaire primé, en partageant cela avec un bon ami à moi, l'un des meilleurs. Partant qu'il me parlait, je regardais ailleurs, pour oublier cet instant quelques secondes de mon esprit, pour que durant cette soirée, les émotions de ce moment ne fassent plus éruption. Je me demandais même s'il ne regretterait pas très vite son geste. Puis je me disais que ce n'était qu'une pulsion et que cela finalement ne voulait rien dire pour lui. C'était plus facile ainsi. Dis donc tu as eu le temps d'en faire des choses, tu es actif, et sportif. Le taquinais je sans vraiment avoir le cœur à rire, mais fallait que je fasse bonne figure, sauver les apparences. J'avais le cœur qui se nouait, et je ravalais ma fierté et les larmes que j'aurais pu faire couler, il ne verrait rien j'en avais décidé ainsi. Il ne s'était rien passé, non rien. Fallait que ce soir clair, net et précis, et que je n'en parle jamais. Il poursuivait la conversation; bien que je ne souriais plus et que j'étais bien silencieuse. Je ne me prendrais pas la tête pour un homme, même s'il était spécial à mes yeux. Et que je le trouvais pas comme les autres. Il en restait un. Et bien on a bien rigolé, on a galéré parfois pour trouver de la nourriture , ou encore allumer le bois, pour se laver un calvaire, mais je repars avec de bons souvenirs, et tout cela restera dans ma mémoire , je veux qu'on se découvre, après tout on ne se connait pas encore bien toutes les deux, on commence petit à petit, je pense que l'on est sur la bonne voix. Lui racontais je essayant d'être précis, comme ça je me raccrochais à la conversation, rien de plus , rien de moins...Redevenir de simples amis, venaient tout bonnement de me fendre le cœur..

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(#)Sujet: Re: meet me on sunset  |   Jeu 30 Juil - 18:15

 
her hair falls perfectly without her trying

 
I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Alayna & Enaël

 
Je venais de faire ce que je craignais de plus. Alors que nous étions enlacés tous les deux, alors que le moment était idéal, alors que je lui avais offert son cadeau, alors que je lui avais ouvert une partie de moi-même, elle m'avait embrassé sur la joue puis dans le cou... de plus en plus follement. J'avais fais un geste de recul, ayant peur de ce qu'il aurait pu se passer ensuite tandis qu'elle se recula d'elle-même, anticipant et me demandant alors de ne pas fuir. Chose que je n'aurais pas faite de toute façon. Non, à la place je l'avais longuement regardée, maintenant qu'elle était à quelques mètres de moi et que je la voyais en entier. Je l'avais regardé de haut en bas pendant ce long silence durant lequel elle avait voulu changer de sujet. Je l'ai regardé comme jamais. J'ai échangé un moment unique, un nouveau moment dans cette fabuleuse soirée. J'avais réfléchi, en vain. Toutes les images de tout ce que j'avais pu vivre, ressentir avec elle avaient toutes jaillies de mon esprit comme lancée par une fusée devant mes yeux. Je ressentais tout, j'étais frappé de l'intérieur par tout ce qu'elle avait pu me faire vivre. Je la regardais, et j'en devenais presque aveugle. Aveugle qu'elle soit si belle, qu'elle représente tant pour moi. Alors, dans l'élan, je fonçais, oui on peut bien dire ça, je fonçais l'embrasser. Avec force puis tendrement. C'était un baiser court, mais très intense, qui parcouru tout mon corps. A lui seul, il m'avait fait ressentir tout ce que regroupaient nos souvenirs. C'était la meilleure sensation que je n'avais jamais vécu. Pourtant, j'y mettais fin. J'y mettais fin parce que je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait. J'y mettais fin parce que je ne contrôlais plus rien. J'y mettais fin parce que ça avait été un geste encore une fois incontrôlable, il fallait reprendre le dessus.

Je ne sais pas ce qu'est l'amour. Et même si j'ai l'impression de le connaître d'étapes en étapes avec Alayna, je ne pense pas mériter une seconde d'être aimé ou d'aimer. Même ma sœur, mes frères et sœurs je n'y arrive pas. Alors une femme, aussi extraordinaire soit-elle comme Alayna, n'y pensons même pas. Tout ce que j'ai connu jusqu'aujourd'hui, c'est les nanas qui craquent sur mon physique, mes muscles pour venir se blottir contre eux le temps d'une nuit et profiter du désir que Dieu nous a donné. Une nuit. Après l'acte, elle repartait. Pas de lendemain matin, pas de bonjour. Juste un au revoir. Puis plus rien, je ne la voyais plus. Voilà à quoi j'étais plus habitué. Je ne pouvais pas imaginer prendre la main d'une femme qui me sourirait et me dirait ces deux mots que j'ai moi-même tant de mal à dire, même à penser. Mes frères et sœurs pourraient vous le dire d'ailleurs. Je ne le dis jamais. On ne m'a pas appris à aimer le dire, ni à aimer prendre une main dans la sienne, ni à aimer embrasser quelqu'un, ni à désirer quelqu'un pour vouloir que ça dure. Mes parents n'avaient pas été le meilleur modèle alors l'amour matrimonial, pas du tout pour moi. Pourtant, c'était bien ce qui naissait en moi envers Alayna. Je la désirais, je tenais à elle, je voulais qu'elle soit heureuse. C'était évident. Ce n'était plus qu'une simple amie, j'avais arrêté de m'imaginer ça. Il ne fallait pas que je me mente encore. Elle était plus que ça. Mais je n'avais pas de mots, pas de perspectives pour elle et moi. Parce que je ne savais pas. Eh puis, vu le genre de mec que je suis, encore moins. Qui voudrait sortir avec un ancien tolard ? Un ancien drogué, qui retombe dedans parfois ? Elle en savait très peu là dessus mais quand elle le saurait... Son regard changerait, c'était forcé. Je ne la méritais pas.

C'est grandement pour cette raison qu'après sa douce caresse sur ma joue, je me reculais et je changeais de sujet. Enfin pas tellement, parce que je répondais à sa précédente question. Je lui racontais ce que j'avais fais de ma journée, comme si de rien était. Je faisais comme si j'avais juste assouvi une envie, comme si j'avais fais taire une simple soif ou une simple faim. Pourtant, j'avais atteint les étoiles. Mais je m'obligeais à atterrir plus vite que prévu. Je souris à sa phrase qui suivait. Je sentais qu'elle était renfermée, elle souriait moins. Même en me racontant sa soirée avec Aloysia, histoire qui aurait du se raconter avec son habituel énergie et enthousiasme, ce fut avec une pauvre intensité de voix qu'elle me le narrait. Moi, j'essayais de faire genre de rien, je ne soulevais pas. Je venais de l'embrasser, je le savais et je ne le nierais pas. Mais rien ne pouvait aller plus loin. Je ne pourrais même pas en parler, débattre là dessus. Je voulais qu'elle aussi atterrisse et qu'elle retrouve ce sourire et ce regard qui.. me font tant craquer. « J'espère que c'était un de vos premiers moments inoubliables avant une panoplies d'autre qui entreront dans le Guiness. » dis-je alors avec humour, en souriant. Je savais qu'il était important pour elle de devenir proche de sa demi-soeur, et je pense que j'étais bien placé pour la comprendre, moi qui essayait de reconquérir mes frères et sœurs. « Alors je ne veux pas gâcher cette soirée..» dis-je en faisant référence à ce que je voulais revoir son sourire aux lèvres. Je ne me posais pas de questions quant à est-ce qu'elle avait aimé le baiser ou quoi.. Car se le demander, ce serait aller plus loin. Je lui souris, avec entrain que j'allais chercher bien loin je me redressais correctement puis j'enlevais mes chaussures. « Une balade au bord de l'eau ? » proposais-je alors. Il fallait que je reprenne le contrôle de la situation. Je lui tendais la main pour qu'elle vienne, je lui lançais un grand sourire pour qu'elle y réponde. Je voulais la retrouver, j'avais la sensation d'avoir tout gâché. Je m'avançais vers l'eau, trempant mes pieds dans l'eau. C'était très agréable, elle était fraîche mais pas trop. J'adorais cette sensation. Je regardais le ciel. Il était clair, magnifique, on voyait bien les étoiles, les constellations. « Viens, on va se balader en voiture. » dis-je ayant besoin de liberté, d'air. Nous traversions le sable, je lui offrais une serviette pour qu'elle s'occupe de ses pieds, qui étaient d'ailleurs à la hauteur de sa beauté. Je m'occupais des miens et nous rentrions en voiture. Je la mettais en décapotable puis je mettais le contact. « Tu aimes la vitesse ? Installe-toi bien, regarde le ciel et laisse toi faire. » lui proposais-je. J'aimais énormément rouler comme ça, vite la nuit. Il n'y avait personne alors, je ne risquais rien. Puis le ciel était vraiment magnifique. Je roulerais le long de la digue, le long de la mer. Ce serait idéal. Je mettais le contact, je démarrais. Je savais qu'elle me faisait confiance.

 
 
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(#)Sujet: Re: meet me on sunset  |   Jeu 30 Juil - 18:48
Les événements se bousculaient, ils s’enchaînèrent à une allure incontrôlable, impalpable. On aurait pu surement prédire ce qu'il allait s'écrire dans cette histoire, oui on aurait pu s'en douter, étant donné que le ressentait si fortement tout les deux intérieurement. Cette folle envie qui nous prenait au cou. Et pourtant on se laissait surprendre pas ce moment d'une beauté rare, c'était comme un paysage paradisiaque, il devait de me faire entrer dans des contrée idyllique , loin de tout, rien que lui et moi, par un baiser suave, délicat, une pointe sensuelle, et d'une tendresse illimitée. C'est alors que mon cerveau venait de ce mettre sur pause. Ce sont que les particules dans mon corps, qui me le faisait le ressentir, sinon j'avais l'impression que mon corps ne répondait plus. Non plus de rien, il avait pris le dessus. Il avait tout bonnement lancé une flèche, et tapait dans la zone rouge de la cible, celle qui dit que votre cœur est atteint, pas seulement pour un moment donné, à un instant X, non cette zone de perturbation, où vous vous laissez porter par vos émotions tout au long de votre vie, où dès que la personne qui vous a transpercé le cœur par cette flèche se trouve en face de vous, vous avez les pulsations de cet endroit qui s'emballe rien qu'à l'apercevoir. Et pour cela, il n'y a rien à faire, vous êtes pris au piège, à votre propre jeu. A croire que l'amour, ce n'est pas nous qui le choisissons c'est lui qui nous choisis, c'est lui qui vient nous cueillir, nous bousculer, et c'est lui également qui fait scintiller nos yeux comme des milliers d'étoiles, oui le ciel avait beau être illuminé de ces astres, mes yeux à eux seuls étaient plus brillants rien pour lui.

Reprendre le dessus en suite paraissait si facile pour lui, je me disais qu'il avait du juste avec une simple pulsion, après tout il était un homme, et donc je ne pouvais me dire que cela avait un sens pour lui, une réelle intention, alors que pour moi cela devait un besoin vital, je ne m'étais jamais sentie si vivante qu'à cet instant précis. Tant j'étais imprégnée lui. Je ne sais pas s'il avait perçu combien cela m'avait ravis, combien je pourrais me damner pour lui. Je me sentais tellement ridicule de sentir tout cela intérieurement, alors qu'il semblait stoïque, comment pourrais je un jour être digne de cet homme? ! Je me disais que c'était que pure stipulation de croire avoir une chance d'être un jour à ces côtés, il me laisse la chance de ma vie, celle pour qui je passerais à côté sous aucun prétexte. Ce baiser, c'était la confirmation, que je ne voulais plus qu'on soit simplement de bons amis, je voulais plus, je désirais lui... Je tendais de prendre une grande inspiration, puis de souffler, afin d'être aussi forte que lui, fallait que je montre que je pouvais être défaillante face à lui, que d'accord ce baiser était somptueux mais je ne m'emballerais pas pour autant. Pas de questions, pas de réponses, pas tant que cela ne se reproduise, si cela pouvait se reproduire, je ne laissais aucune chance à l'espoir, au rêve, il était ce dont j'avais toujours voulu avoir, il était un rêve , seulement un rêve, un idéal, un soleil qui réchauffait mon cœur de sa présence. Il devenait mon oxygène, une raison de vouloir tout conquérir, il donnait un nouveau sens à ma vie. Il me poussait au delà des tranchées, au delà de tout ce que j'avais pu connaitre, il me faisait découvrir de nouveaux horizons, une nouvelle palette de sentiments.

C'était sur, c'était ce que je devais croire, jamais au grand jamais, je ne pourrais obtenir son cœur, cette place si convoitée, pourtant je voulais avoir ce culot, et lui dire que je ferais tout pour me battre, pour le faire succomber. Ce n'était que peine, perdue, j'y perdrais toute force, je me viderais de mon énergie et surement en vain, si il y avait dans le futur un signe qui me montrait le contraire alors peut être que cela en vaudrait la peine et que je reconsidère ma décision finale, en entendant il fallait que j'essaye de prendre des distances, il ne fallait plus que je flanche pour son sourire, pour ce regard auquel je dédie presque une ode à l'amour. Il fallait que je perdre ce souhait, il était hors de ma porté, il était surement celui qui m'aurait fait changé, pour qui j'aurais tout donné, il représentait l'homme parfait pour moi. Mais à côté j'étais si petite, si misérable, je n'étais rien, voila ce que j'étais face à lui, comment pourrait il me remarqué, ou encore posé ses yeux sur moi, comment faire la différence quand on pense être une personne inférieure à celle que l'on idéalise tant. Il serait dans tous mes rêves mais cela s'arrêtait là. C'était fini avant même d'avoir commencé. Je me résignais.

Je ne pouvais tout de même pas à côté de cela, termine et mettre fin à ce doux moment de cette manière, j'avais alors déposé ma main sur sa joue en espérant qu'il comprenne, que je voulais que ces moments si tendres continuent, j'avais peur qu'eux aussi disparaissent , alors que je ne pouvais me passer, de pouvoir humer le parfum délicat de sa peau, même si le goût onctueux de ses lèvres ne seraient plus qu'un vaste souvenir, je fermais l'espace d'un espace me remémorant ce moment où elles se trouvèrent pour la première et surement dernière fois. Je respirais fortement, me laisser portée par cette douceur, ce subtile mélanges de bien être et délicatesse. Je serrais mes lèvres l'une contre l'autre pour garder le gout plus longuement, mais rien à faire , il partirait bientôt et j'oublierais surement malgré moi ce goût que j'aime tant. Cependant ce que j'avais ressentis , je ne pourrais l'oublier, jamais , jamais...

Je faisais alors en sorte de le suivre,, faisant mine que tout serait comme avant, alors qu'au fond tout changeait.. Mais visuellement parlant ça resterait pareil, il le fallait! je pouvais le faire, je me concentrée , laissant place à une femme non souriante, qui semblait perdre sa joie de vivre, avec l'espoir qu'elle venait de laisser s'envoler au loin. Je racontais alors ces journée de camping que j'avais vécus avec ma sœur, mais même cela semblait si fade, sans goût, je voulais tant qu'il me serre contre lui, j'avais besoin d'être contre lui, je tenais vraiment à lui, je voulais plus tenir autant à lui, je voulais juste tout oublier, non je mentais, je voulais pas oublier, je ne pouvais, je voulais juste pas sentir cette souffrance qui venait en moi, qui me retournait le cœur, qui me l'arrachait, j'avais mal dans la poitrine, c'était douloureux, pourquoi ça faisait autant mal, j'avais déjà embrassé des garçons, en faite la réponse je l'avais, c'était parce que c'était lui pas un autre, et ça ne se contrôle pas. En tout cas je pense que l'on donne de nous même pour que cela fonctionne, on s'apprécie bien et on peut être très complice , le temps fera bien les choses.. en tout cas pour elle et moi. Rétorquais je avalant ma salive, en souriant faussement, oui, il fallait que je me force à sourire, j'avais toujours été d'un naturel souriant, puis ça reviendrait naturellement. Passer à autre chose comme il le faisait, si ça se trouve lui, il avait déjà bien laissé tout ça derrière lui , alors pourquoi moi ça ne voulait pas. Pourquoi ça voulait me poursuivre... c'était injuste, la vie était injuste, je voulais juste m'ouvrir aux autres, j'ai jamais demandé de commencer à tomber dans les bras d'un homme. Il énonçait qu'il ne voulait pas gâcher cette soirée, j'aurais voulu lui répondre qu'il n'avait rien fait pour moi, que j'étais seulement une petite idiote qui commençait à croire qu'elle pouvait tomber amoureuse... Puis j'allais juste être malheureuse un temps, le temps de faire le deuil , d'abandonner l'idée, qu'on puisse être autre chose , que ce que l'on était, soit des amis. C'est sur que ça me prendrait du temps, mais je ne voulais pas qu'il le sache, sinon on ne se verrait plus, et là c'est sure que ce serait surement comme la fin de mon monde, sans être dramatique, je ne l'étais pas, mais les circonstances faisaient que j'avais besoin de lui dans ma vie, il était essentiel à mon épanouissement, à mon bonheur.

Ce qui me réconfortait légèrement c'est qu'il faisait comme si notre amitié n'avait pas été endommagé, au moins il me restait cela auquel je pouvais me retenir. Je pris alors sa main , le suivant avec un demi sourire. Je commençais à faire surface difficilement cependant fallait le faire, étape par étape. Je lâchais sa main immédiatement une fois relevée, plus de contact, ça devenait une règle à moi même que je devais suivre. L'eau était fraîche, elle me remettait néanmoins les idées en place, ce n'était pas plus mal, il semblait absorbé par les cieux, je me contentais moi , de baisser la tête, de regarder le fond de l'eau, c'était trouble, comme ce que je ressentais , finalement ça résumait bien le fait que je me sentais dans un épais brouillard; il allait surement s'éclaircir, j'allais soufflé dessus, si je puis dire, en imageant ce que j'éprouvais. Pour que le brouillard se dissipe, il faut des zones où les rayons du soleil puissent percés. A moi de les créer, afin que ma vie reprenne son cours normal. Même si ce n'est pas ce que je voulais, j'en avais pas tellement le choix au final. Une autre idée le traversait , j'avais du mal à le suivre, il pondant des idées plus vite que l'éclair, mais je ne réfléchissais pas , peut importe ce qu'il voudrait faire de moi , je le suivais aveuglement, même au bout du monde. il avait une telle emprise sur moi. Tu es complètement fou. Lui répondis je en riant légèrement. En réalité,, je l'aimais plus que comme un ami, je pouvais pas le perdre, alors au diable tous les beaux discours, je le suivais . encore. J'avais déjà perdue la raison, alors autant se lâcher, et vivre. Le vent jouait avec mes cheveux qui volaient dans les airs. Je riais à tue tête, à la fois nerveusement et aussi car je le trouvais dingue, complètement allumé. Encore une chose qui me faisait craquer chez lui. J'aimerais que cette soirée ne se termine jamais. Lui mentionnais je , retrouvant son regard , lui souriant sincèrement, un joli sourire, simple, qui était la promesse de l'infini, lui et moi peut importe l'histoire , on tournait une nouvelle page. Et le livre ne se terminerait pas, aucune fin, que de belles aventures en perspectives. Roules, ne t'arrêtes pas, que le vent nous emporte, roulons sans s'arrêter, peu importe tant que nous sommes à deux, pourquoi pas partir en voyage, explorait le monde, que le cœur nous guide, je veux m'élancer, que ce soir soit un renouveau, un départ, à toi, à moi , à notre amitié, à cette fabuleuse soirée, à ton idée géniale pour mon anniversaire, soyons vivants. M'emportais je , nageant dans le bonheur complet. D'accord il me rendait dingue, j'étais folle de lui. ..
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