Quand la jalousie prend le dessus (Lexie&Nate)

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Quand la jalousie prend le dessus

Alexie m'avait suivi jusqu'au petit motel de l'autre côté de la rue parce qu'il pleuvait à boire debout. C’était une question de sécurité, il ne fallait pas rester à l’extérieur quand il y avait des orages comme ça et puisqu’il pleuvait beaucoup, on aurait pu facilement se faire happer par une voiture. Je m’en voulais aussi de l’avoir fait pleuré, ce n’était pas mon intention, il faut dire que dans le bar on s’était énervés et on avait dit ou fait des choses qui n’étaient pas très gentilles. Une fois dans notre chambre, j’en avais profité pour prendre des serviettes pour que nous puissions nous sécher. J’étais pour lui dire que c’était mon rôle de sauver les demoiselles en détresse, mais je savais que ça portait fort bien à la confusion dans le sens où j’étais souvent avec des filles différentes. Je préférai me taire et continuer à m’éponger le corps pour éviter qu’Alexie s’énerve de nouveau ou se moque de moi. J’eus bien fait, car elle me remercia pour les serviettes ou pour avoir pris cette chambre minable. Alexie me parla ensuite de ma sœur, je savais que je l’avais saisi en disant que j’avais dû choisir India plutôt qu’Alexie. Le fait qu’elle me dise qu’elle ne serait plus ma groupie me fit légèrement sourire, je ne l’avais jamais vu ainsi… mais ça ne me réjouissait pas vraiment qu’elle dise qu’elle pouvait maintenant tourner la page et je ne savais toujours pas pourquoi. C’était comme si je voulais qu’elle m’appartienne à part entière. Mais c’était insensé et j’avais dit à India qu’Alexie n’était rien pour moi et qu’on ne se voyait plus. Alexie essaya d’allumer la lumière, mais ce ne fut pas un succès… Pourtant, je pu voir par l’éclairage de la fenêtre qu’elle venait d’enlever son haut pour se sécher avec la serviette. Ok… Nate… contrôle. Pourtant, j’avais fait trois pas en avant comme si j’étais attiré par un aimant et je m’étais ensuite immobilisé parce que j’étais en train de perdre le contrôle. Il fallait que je pense à India… Elle s’était alors retourné vers moi et j pouvais entrevoir ses grands yeux posé sur moi.

- Hé bien… non… mais je lui ai fait du mal… C’est ma sœur et j’ai fait assez de dégâts comme ça, tu ne trouves pas?

Je ne pense pas qu’Alexie pouvait comprendre ce qui se passait être ma sœur et moi. Il y avait eu Victoria…. Puis elle…. Deux belles conneries! J’avais donc fait un pas en arrière pour éviter de perdre le contrôle pour m’asseoir sur le lit. Je n’aimais pas cette situation, devant Alexie, je me sentais faible. J’étais pourtant un homme de parole et je suivais les règles. Pourtant, je voulais clarifier le tout avec elle. Elle n’avait pas de comptes à me rendre et elle avait le droit de voir qui elle voulait.

- Je suis désolé pour être partit comme je l’ai fait à Londres… Je ne pensais pas qu’Hayden et toi vous étiez si proches et…. Je m’aventurais dans un sentier cahoteux puisque je ne voulais rien révéler sur mon traumatisme. Je ne voulais qu’il te parle de moi. Et je suis désolé pour le reste aussi, je fais des choses stupides!

Après il y avait eu l’article de Nightmare comme quoi Ryan, moi et Hayden on lui avait rendu visite et je dirais que ça me troublait davantage. Nous nous connaissions les trois et pourtant ce n’était pas l’harmonie. Le fait qu’Hayden dise que je suis dangereux m’avait vraiment énervé. Je n’allais certainement plus me confier à lui. Si je ne voulais plus d’Alexie c’était pour son bien, je n’étais pas prêt à être en couple, je n’étais pas sérieux. Puis, les ténèbres nous enveloppèrent. Je ne pensais pas qu’il pouvait faire aussi sombre et pourtant c’était le cas. C’était comme si la pièce rétrécissait sur moi me rappelant vaguement l’épisode en Irak. Cette panne de courant était en train de me faire flipper.

- Alexie! Alexie! Ça va?

Je m’étais redressé pour aller la retrouvé, elle n’avait pas bougé d’un pouce à mon avis d’où elle était, mais c’était bon, je la touchais, je ne la perdais pas. Je l’avais tiré vers moi pour la serrer contre moi. Elle devait trouver le tout insensé, mais la peur de perdre quelqu’un m’horrifiait.

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QUAND LA JALOUSIE PREND LE DESSUS

Nate était d’accord sur le fait que des ultimatums n’allaient probablement pas améliorer leur relation mais il ne pouvait pas faire autrement que d’essayer. C’était sa sœur après, son sang… c’était important. Ils devaient compter l’un sur l’autre, comme je le faisais avec Clarke malgré que nous deux aussi, c’était assez difficile ces temps-ci. Je pouvais parfaitement comprendre sa réflexion car je serais prête à tout pour retrouver ma sœur.

« Tu as pris la bonne décision. » me contentais-je de dire.

Je n’allais pas lui dire que oui, il avait fait assez de dégâts car ses dégâts, il n’avait pas été seul à les faire me concernant. Nous avions merdé les deux en beauté et maintenant, il fallait passer à autre chose. Je regardais Nate se reculer pour s’installer sur le lit alors que je ne bougeais pas d’un poil. J’avais tellement froid en plus, c’était horrible, je n’étais pas bien du temps. Je voulais juste aller prendre une douche chaude et m’enrouler dans des couvertures. Ce qu’il me dit par la suite me surpris mais j’appréciais qu’il me donne un semblant d’explication, voir même qu’il s’excuse à moi. Je n’étais pas prête de lui pardonner, je n’avais pas le pardon facile, mais j’appréciais au moins qu’il reconnaisse ses erreurs. J’ignorais encore ce qu’il avait à me cacher mais ce n’était pas encore ce soir que j’allais être au courant.

« Je suis désolée aussi que tu sois rendu là avec ta sœur par ma faute. Je m’excuse de t’avoir fait chier aussi ce soir et d’avoir cherché des explications à des choses qui ne me regardaient pas. »

Parce que finalement, il y avait bien des choses qu’il ne savait pas de ma vie et que je voulais rester caché pour encore bien longtemps. Il n’avait plus ma confiance de toute manière. J’avais accumulé mon lot de déception avec lui, c’était terminé. Je fis un petit saut lorsque ce dernier se leva d’un coup en m’appelant. C’était un peu inattendu comme situation et je n’eus même pas le temps de réaliser quoi que ce soit que je fus tiré vers lui et qu’il me serra contre lui en me demandant si ça allait. C’était beaucoup trop bizarre mais son contact m’électrifia, au point où il était impossible pour moi de faire quoi que ce soit d’autre.

« Je suis là. »

Et lui aussi il était là. Je me laissais envelopper par ses bras. Ma tête s’était posée contre son torse et c’était presque instantanée, au contact de la chaleur de sa peau, je m’étais arrêtée de frissonner. Mon front contre lui, j’avais fermé les yeux, incapable de faire autrement qu’être bien là où je me trouvais. Est-ce qu’il savait depuis combien de temps personne ne m’avait pris dans ses bras comme ça? Dans le chaos qu’était ma vie présentement, c’était tout ce que j’avais espéré. Cette marque d’affection me fit tellement de bien que les larmes me montèrent aux yeux, et pourtant, j’avais tourné la tête pour poser mon front à plat contre son torse qui se levait assez rapidement dû à la respiration de mon ami. Il m’inquiétait, c’est pourquoi je m’étais décollé de lui, avec difficulté, car il me tenait tellement fort que j’eus du mal à quitter l’enveloppe de ses bras pour regarder son visage. Pourtant, ses bras ne firent que se glisser autour de mon ventre lorsque je remontai mes mains vers son visage pour lui prendre doucement dans le but de pouvoir mieux le regarder. De mes pouces, je caressai ses joues en soutenant son regard. Je ne l’avais jamais vu aussi vulnérable et j’ignorais pourquoi soudainement il l’était ainsi, mais tout ce que je pouvais faire, c’était de rester près de lui et d’essayer de le réconforter comme je le pouvais.

« Est-ce que ça va? » chuchotais-je d’un ton tellement bas qu’il en était presque impossible de l’entendre, il ne l’aurait pas entendu, si nous n’avions pas été si près l’un de l’autre, si nos visages n’étaient pas à quelques centimètres l’un de l’autre.

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Quand la jalousie prend le dessus

Alexie m'avait présenté des excuses à son tour et je dirais que ça me plaisait bien parce que disons que nous étions rentrés dans une petite compétition pour nous faire chier et je dirais que ça avait été plutôt gamin de faire ça. Puis, il y avait eu cette panne de courant nous plongeant totalement dans le noir et je dirais que j'avais flippé grave. J'avais cette boule noir dans l'estomac et je m'étais précipité vers Alexie pour la trouver et la serrer contre moi très fort. Puis un semblant de lumière réapparut et je sentis les mains d'Alexie se poser sur mon visage. J'avais le coeur qui battait fort et j'avais cru me retrouver cette fameuse nuit là où tout s'était terminé pour plusieurs de mes coéquipiers. Je desserrai quelques peu mon étreinte parce que je m'étais rendu compte qu'il n'y avait pas de réel danger. Je savais qu'on risquait de perdre le courant à nouveau et je savais aussi que j'allais revivre ce même sentiment. Je n'avais plus de calmant... donc je devais essayer de gérer par moi-même. La lumière disparue à nouveau et je sentie alors la tête d'Alexie se poser sur mon torse... je fermai alors les yeux en étant rassuré qu'elle soit bien là... Elle avait bien vu qu'il s'était passé quelque chose avec moi, mais je n'allais pas lui révéler quoi que ce soit.

- oui... t'es là....

Ma main remonta le long de son dos nu pour se positionner derrière sa tête. Je baissai la mienne pour atteindre ses lèvres et les lui embrasser parce que c'est tout ce qui me faisait sentir bien au monde! C'était de me retrouver dans ses bras, l'embrasser et faire comme si plus rien n'avait d'importance. Et pourtant je savais que ce baiser était souffrant pour nous deux comme il était interdit. Je mis fin à ce baiser qui me fit un bien fou, c'était comme si j'avais pris une bouffée d'oxygène pour remplir mon corps entier. Je posai ensuite mes lèvres à son front.

- On peut pas... et tu le sais!

Je lui avais dit pour ma soeur et je suis sûr qu'elle comprenait pourquoi je ne pouvait pas. Si Nightmare savait que nous étions ici ensemble, j'allais avoir droit à une autre scène. Qu'est-ce que je disais... Bien sûr qu'elle devait être au courant pour je ne sais quelle raison! C'était fou comme c'était lassant, comme c'était frustrant. La lumière revint à nouveau et j'en profitai pour reculer d'un pas.

- Tu veux... que j'appelle un taxi?

Je pense que nous avions assez fait de dégât pour cette nuit et si elle voulait rentrer chez elle, c'était sans doute mieux. Je soupirai tout en me retournant pour lui faire dos comme ça, ça je pouvais arriver à me contrôler pour ne pas la toucher à nouveau. C'était difficile de résister à sa peau si douce et à ses lèvres.... si invitantes.

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QUAND LA JALOUSIE PREND LE DESSUS

Nate avait répété que j’étais bien là, comme si c’était un soulagement en soi. Je ne comprenais pas trop ce qui se passait, mais je restais collée contre lui car son contact était plus que satisfaisant. Je restai ainsi immobile jusqu’à ce que sa main se pose à l’arrière de ma tête, m’obligeant ainsi à relever celle-ci. Puis, tout naturellement, je vis le visage de Nathaniel s’approcher de mieux et je fermai les yeux, sentant ses douces lèvres entrer en collisions avec les miennes. Mon cœur n’avait pas seulement raté un battement, mais bien dix. C’était tellement bon, tellement satisfaisant que de pouvoir l’embrasser ainsi que j’en laissai échapper un petit soupire de bienêtre en lui rendant son baiser avec une réelle tendresse. Toute bonne chance ayant une fin, le beau policier mit fin à notre échange, venant ensuite poser sa bouche sur mon front. J’avais toujours les yeux fermés, ma lèvre inférieure entre mes dents. C’était interdit, tout était toujours interdit entre nous, depuis le premier jour et ça continuait encore et toujours, même après un an.

« Je sais » soupirais-je alors.

Il avait fait le choix de ne plus me voir, de ne plus me toucher… de ne plus rien. Juste y repenser, ça me faisait un trou horrible dans mon cœur. La lumière revint dans la chambre et Nate en profitant pour se décoller de moi. J’avais ouvert les yeux depuis quelques secondes à peine et voilà qu’il me faisait dos. J’avais encore le cœur qui débattait dans ma poitrine et la respiration bien courte. Je ne pensais pas que c’était normal de ressentir une attirance aussi sérieuse pour quelqu’un. Qu’un simple contact puisse provoquer autant de chose en moi et pourtant, c’était bien réel entre nous. Ce dernier me proposa d’appeler un taxi, je ne répondis pas immédiatement à sa question, préférant attendre quelques secondes, peut-être dans l’espoir qu’il change d’avis? Va savoir!

« Non, j’en ai pas envie. » avais-je répondu finalement.

Je l’avais dit à voix bien basse, tout en m’approchant de lui. Ma main glissa de son épaule jusqu’à la longueur de son bras puis, le bout de mon nez vint frôler sa peau avant que ça ne soit le tour de mes lèvres que je pressai contre sa peau encore humide, lui offrant de tendres baisers. Je n’avais pas le droit de faire ça, mais c’était plus fort que moi. J’étais poussée par une envie incontrôlable, un besoin fort de pouvoir le retrouver qui me faisait littéralement perdre tout contact avec la réalité. Ma main droite se fraya un chemin jusqu’à son ventre où je sentis sa main se poser sur la mienne, et ses doigts s’enrouler au mien. J’avais les yeux fermés, comme si je rêvais que je ne voulais pas que ce rêve s’arrête, pas maintenant en tout cas. C’était beaucoup trop bon de l’avoir comme ça pour moi après tout ce temps! D’un coup, Nate tira sur mon bras tout en se tournant vers moi, de sorte de se retrouver face à face. L’une de ses mains s’était posée à ma hanche alors que l’autre m’agrippait doucement de la joue jusqu’à la mâchoire. Le bas de la paume de sa main arrivait au niveau de mes lèvres et je tournai à peine la tête pour pouvoir y déposer un baiser, le regardant droit dans les yeux. Ce désir devenait souffrant voir même insupportable pour nous deux, ça se voyait bien. La lumière ne dura pas longtemps d’ailleurs, nous étions à nouveau plonger dans la noirceur.

« Finalement… je pense que tu devrais appeler un taxi. » chuchotais-je, dans l’espoir presqu’il n’ait pas comprit mes paroles.

Et pourtant, il lâcha mon visage pour glisser sa main dans la poche arrière de son jeans et j’en profitai pour m’asseoir sur le lit. J’avais l’impression que mes deux genoux allaient me lâcher de toute façon. Je relevai la tête lorsque Nate soupira, son téléphone avait pris l’eau et il ne fonctionnait plus, je n’avais pas le mien, il était dans le sac à main de mon amie et voilà que celui de la chambre ne fonctionnait pas plus à cause de la panne d’électricité.

« Il faudrait se rendre à l’accueil pour qu’on nous appelle un taxi, si y’a de l’électricité là… sinon, on va devoir attendre sur le bord de la rue... »

Nate s’installa à mes côtés, je pouvais bien voir qu’il ne semblait pas aller à nouveau. Chaque fois que la lumière se fermait, il avait une tête bizarre, je pensais presque qu’il avait peur de la noirceur ou je ne savais pas trop quoi. Je ne posai pas de question, je me contentai de venir glisser ma main sur son bras jusqu’à sa main pour y joindre mes doigts aux siens questions de lui montrer qu’il n’avait pas à s’en faire, quelque que soit la raison de son mal être.

« Je peux aller voir si tu veux...

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Quand la jalousie prend le dessus

Je me demandais si je vivais dans un rêve parce que toucher Alexie après tout ce temps me semblait impossible. Et puis, maintenant que c'était fait, je ne faisais plus que penser à la toucher, l'embrasser, la goûter. Bref, j'étais en train de perdre le contrôle et je dirais que c'était en train de me faire flipper autant que ces manques de courant. Elle avait d'abord refuser pour le taxi avant de se rétracter... et empêcher le pire d'arriver. J'avais voulu appelé avec mon téléphone mais il était mort... il avait pris l'eau. La lumière avait encore disparu et je dû me parler un instant avant de chercher un moyen pour faire en sorte qu'un taxi vienne nous chercher, mais Alexie parla la première. Je vins la rejoindre au lit pour décrocher le téléphone qui n'avait pas bien sûr de tonalité. Je dirais que ça ne me tentait pas de toucher à trop de choses ici, ça m'avait l'air trop sale. Juste s'asseoir sur le lit était exploit dans mon cas. Et en plus de ça, la noirceur me rappelait sans cesse cet épisode de guerre que j'avais vécu. J'avais alors pris la main d'Alexie parce que je ne pouvais pas faire autrement. Elle proposa d'aller à la réception, mais il n'était pas question qu'elle m'abandonne ici et qu'elle reparte sous la pluie!

- Non... Je pense qu'on va attendre que ça revienne ok?

Et puis je pouvais sentir qu'elle était bien là et je ne voulais pas qu'elle parte. Je voulais qu'elle reste avec moi, je voulais l'embrasser encore. je me tournai vers elle pour aller poser mes lèvres à nouveau sur les siennes. Je n'y pouvais rien, pour me faire oublier l'Irak, je devais m'occuper l'esprit et j'y arrivais très mal.

- Je t'en prie laisse-moi faire ça... j'en ai besoin... laisse-moi!

C'était un peu maladif dans le sens que je ne pouvais pas faire autrement que de me plonger dans Alexie pour oublier tout le reste. C'était débordant. J'avais tellement envie d'elle et pourtant, elle méritait tellement mieux qu'un hôtel miteux. Je l'embrassai plus vigoureusement avant de la faire basculer sur ce lit à la couette molletonneuse. Tenant son visage d'une main pour l'embrasser de plus belle avant de me sentir coupable à nouveau et me relever d'un bond...

- Je vais aller voir la réception! Je reviens... promets-moi que tu resteras ici! Promet-le moi Alexie!

C'était très important, je ne voulais pas revenir et qu'elle ne soit pas là. J'avais besoin vite de prendre l'air, m'aérer l'esprit parce qu'Alexie me retournait sans cesse la tête. Je sortis à la pluie battante, me refaisant alors mouiller comme pas possible et j'entrai à la réception où je ne voyais personne.. Il faisait noir, je me sentais vraiment pas à l'aise, j'atteignis le comptoir à cause de ma lampe de poche sur mon porte-clés et j'appuyai sur la sonnette sans y voir toujours quelqu'un. Le vieux monsieur arriva après 2 coups de sonnettes et il me donna la chair de poule tellement il avait l'air bizarre.

- Terminé avec la demoiselle monsieur?

- Quoi? Nonn... je voudrais téléphoner pour un taxi!

- Désolé monsieur toutes les lignes ont été coupé... un arbre est tombé sur les fils.

Putain!!!! J'en avais marre là!!! Si je retournais là, j'allais péter les plombs.... Je remerciai quand même le monsieur étrange avant de repartir en courant vers la chambre et y entrer de nouveau. Je dégouttais à nouveau sur le sol.

- Désolé, j'ai essayé mais rien à faire un arbre est tombé sur les fils.

Je pris ma lampe de poche pour m'éclairer jusqu'à la serviette que j'avais laissé sur la petite table. Retourner à côté d'Alexie ne me semblait pas être la meilleure idée, mais elle me faisait du bien... Je voulais encore la toucher... Je rejoignis quand même ses côtés quitte à ce qu'elle me traite de cinglé ou de bipolaire. Je ne sais pas ce qui se passait ce soir, mais je dirais que le karma en avait après moi et qu'il me faisait subir ce que je lui devais.

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QUAND LA JALOUSIE PREND LE DESSUS

Nate n’allait clairement pas et je ne comprenais pas du tout ce qui se passait. Mais j’avais peur de lui poser des questions concernant son état. La dernière fois que j’avais essayé de le comprendre, essayer de pouvoir l’aider, il s’était enfuit de Londres en me laissant seule et complètement dévaster. Je ne voulais pas souffrir à nouveau car je savais très bien que si ça se produisait encore, j’allais avoir autant de peine, voir même peut-être plus, j’étais vulnérable comme rarement que j’avais été bien que je tentais de ne rien laisser paraître. C’était plus fort que moi, je détestais montrer que je n’étais pas en contrôle de la situation, de montrer que je n’étais pas forte car j’avais grandis avec la mentalité que je devais faire vivre ma famille et c’est ce que je continuais à essayer de faire. Wilson ne voulait pas que je me rendre à la réception, il préférait qu’on attende que ça revienne. Ce dernier se pencha vers moi pour m’embrasser à nouveau. C’était à ne rien y comprendre mais je dirais que je n’avais pas envie de me creuser la tête, je voulais juste continuer à profiter de ses lèvres. Il voulait que je le laisse faire, et j’allais le laisser. Il n’avait pas à s’en faire avec ça. Notre baiser prit plus d’ardeur et je me laissai tomber sur le dos en l’embrassant toujours. Bon, le lit était pas confortable et probablement pas très propre mais je n’en avais strictement rien à faire tant et aussi longtemps que je recevais de l’affection de sa part. J’avais l’air dépendante, mais avec tout ce que j’endurais… de pouvoir être en sa compagnie et de le voir si doux et attentionné avec moi, ça n’avait pas de prix. Puis, il se redressa rapidement du lit et je me levai en position assise, essayant de comprendre ce qui se passait car j’avais été déconnecté de la réalité avec cet échange.

« Je vais rester ici. » répondis-je avant qu’il ne me demande encore une fois de lui promettre.

J’avais limite l’impression d’être une petite fille qui se faisait rouspété et qui devait à tout prix écouter les consignes. De toute manière, je n’avais pas prévu une seule seconde quitter la chambre pendant son absence. Bien que j’aurais pu lui faire le coup, pour lui montrer c’était quoi de se faire abandonner mais je n’étais pas horrible à ce point, pas ce soir en tout cas, on avait assez donné pour se faire chier. Je le regardai partir et j’étais plongée seule dans la noirceur de la chambre. Je regardai autour de moi, me sentant pas du tout en sécurité maintenant qu’il était partit. Heureusement, il revint assez rapidement mais à voir son visage, ce n’était pas avec de bonnes nouvelles. Il alla se chercher la serviette avant de retourner à mes côtés.

« Merde, je suppose que le courant reviendra que demain matin. On va devoir attendre la fin de la tempête, à moins que tu veuilles attendre dehors dans l’espoir qu’un taxi passe dans cette température? »

J’avais tourné la tête vers lui. Il y avait que la faible luminosité à l’extérieur qui me permettait de voir son visage. Mon regard s’était également habitué à la pénombre donc ça aidait. Je me levai du lit pour me positionner devant lui. Le lit étant étrangement haut, j’étais à peine plus grande que lui alors qu’il était toujours assit. Ses mains se posèrent tout naturellement contre au niveau de mes reins. Ce n’était pas la chose à faire, cette proximité n’allait pas nous aider, loin de là mais ça semblait être plus fort que nous. On avait besoin de se toucher. On avait toujours eu cette espèce d’attirance incontrôlable mais de ne pas s’être vu depuis quelques mois, et d’avoir l’interdiction de pouvoir se toucher, c’était juste trop frustrant et ça donnait encore plus envie.

« Nate, maintenant que j’y pense… si quelqu’un nous a vu se rendre ici et que ça vient aux oreilles de Nightmare, tout le monde va sauter à la conclusion que nous avons couché à nouveau ensemble, que ça soit le cas ou pas. Il faut donc espérer que personne sait que nous sommes ici et d’attendre à l’extérieur c’est peut-être pas la bonne chose à faire mais ça reste à toi de voir. »

Après tout, c’était lui qui se trouvait dans une fâcheuse position vis-à-vis sa sœur. Il avait déjà rompu sa promesse en m’embrasant et en se trouvant ici avec moi. Maintenant, c’était sa conscience qui entrait en jeux. Est-ce qu’il se sentirait encore plus mal de faire plus ou bien il voyait ça comme si le mal était déjà fait? Je n’en savais rien et de lui en parler n’allait probablement pas arranger les choses, il semblait déjà mal aller donc je ne voulais pas empirer son état. J’avais les mains posées contre ses épaules et je viens déposer un baiser sur son front et mes lèvres glissèrent contre sa joue, puis juste au coin de ses lèvres pour les retrouver par la suite. J’y déposai d’abord un simple baiser avant de presser mais lèvres encore plus fort contre les siennes. Ma main s’était posé à sa joue et j’étais tout simplement incapable de me décoller de lui. Ce fut bien parce que nous devions reprendre notre souffle que nos visages se décollèrent légèrement. Ça me prit quelques secondes avant d’ouvrir les yeux, me laissant bien étourdie par cet échange.

« Qu’est-ce qu’on fait? » chuchotais-je alors que mes lèvres frôlaient toujours les siennes.

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Avoir eu du courant et un téléphone fonctionnel, j'aurais appelé William pour qu'il vienne nous chercher, mais là, c'était le déluge et plus aucun téléphone dans le coin était fonctionnel. J'étais revenu dans la chambre et j'avais repris ma place aux côtés d'Alexie sur ce lit, disons-le pas très attirant. Je ne pense pas que j'allais tenir bon. J'avais beau pensé à India, mais elle n'était pas dans cette chambre en ce moment. Puis, la jolie rousse me fit mention qu'elle ferait sa mauvaise langue peu importe ce que nous ferions ici. J'avais levé les yeux en l'air. Elle n'avait pas tort.... et le fait qu'elle mentionne qu'elle était prête à faire quelque chose avec moi ne passa pas inaperçu.

- On va pas aller se faire geler dehors!

Il n'était pas question qu'on remette les pieds dehors. Peu importe ce que Nightmare dira, j'étais prêt à assumer! Ça va être difficile à faire gober à mes potes ou à ma soeur qu'on a fait que parler, mais je pensais y arriver. Comme si ce n'était pas assez, Alexie avait commencer à m'embrasser, je me sentais faible devant sa manoeuvre. J'avais fermé les yeux pour savourer chacun de ses baisers avant que je n'y mette du sien pour l'embrasser à nouveau. C'était tout ce que je voulais après tout. Embrasser Alexie à en perdre le souffle! Nos lèvres se décollèrent un instant pour qu'elle me demande ce qu'on allait faire. Je remis une mèche de ses cheveux derrière son oreille et je pris une grande inspiration.

- Je suis plus classe qu'un motel miteux Alexie... On va se reposer, parler...., mais il ne se passera rien d'autre dans cette chambre d'accord?

Je m'étais décalé d'un pied entre elle et moi et je joins mes deux mains ensemble. C'était difficile et je savais que je lui avais fait du mal... Alors pourquoi elle était prête à faire ça avec moi? Je ne comprenais pas du tout son jeu. On avait causé assez de tort autour de nous à mon avis.

- Je sais que je t'ai fait du mal et je veux pas en faire plus à nouveau. Toi et moi, c'était que pour s'amuser et... et......

J'essayais de me convaincre moi-même, mais c'était difficile de dire ces mots. Je voulais lui montrer qu'elle ne pourrait pas avoir ce qu'elle veut avec moi. Je ne voulais pas de relation sérieuse.

- Tu es une belle fille intelligente, tu mérites mieux que de te faire sauter ici et là...

J'avais été cru dans ma façon de parler, mais après tout ce n'est pas ça qu'elle voyait de moi? Le type qui profite d'elle pour coucher. Si elle était prête à me dire qu'elle ne voulait rien de sérieux non plus, j'étais prêt à replonger n'importe quand avec elle, même si India me l'avait interdit. Le mal était déjà fait comme on dit... Je voyais plein de filles, ce n'était pas un secret pour personne! India et elle ne s'entendent plus. Je venais de lui dire ça et pourtant ma main avait trouvé la sienne pour la serrer. Peu importe ce que je pouvais dire, j'aimais sa compagnie, elle et moi c'était attractif, c'était fort. J'avais même du mal à lui résister. Était-ce l'alcool que j'avais pris? Bien sûr que non, je savais déjà quel effet elle me faisait sobre.

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QUAND LA JALOUSIE PREND LE DESSUS

Après ce baiser qui venait de me revirer complètement l’intérieur, je demandai à Nathaniel ce qu’on allait faire. Ce qu’on allait faire vis-à-vis la situation de la chambre, mais peut-être également ce que nous allions faire tous les deux… ensemble. Ce dernier me répondit qu’il était plus classe qu’un hôtel miteux, qu’on allait parler mais qu’il n’allait rien se passer de plus entre nous. Je fus surprise et je ne répondis rien à tout ça, préférant le laisser se décoller de moi. Je ne m’attendais pas à une telle réaction de sa part. Il était devenu le plus censé de nous deux visiblement. Il reprit la parole en me faisant comprendre qu’il ne voulait pas faire plus de mal qu’il en avait fait. Que nous deux, ça avait été que pour s’amuser. J’avais envie de lui dire que la prochaine fois qu’il voulait uniquement s’amuser avec une petite fille vierge, il ne fallait pas juste lui dire qu’elle lui plaisait comme il l’avait fait avec moi. Jamais il n’avait pas été question qu’il ne voulait rien de sérieux. Je m’étais fait à l’idée car avec le temps, la seule chose que j’avais voulu de lui, c’était de pouvoir passer du temps avec lui. Même si ça n’impliquait pas de sentiments que du physique. Il m’avait rendu tellement conne! Bref, je n’allais pas revenir avec cette histoire. En me parlant, sa main avait retrouvé la mienne. Je les regardai enlacées un moment avant de relever la tête vers lui. Je me répétais à moi-même que je ne devais pas pleurer, et je réussissais très bien.

« Tu ne crois pas qu’il est trop tard pour essayer d’être gentil à nouveau? Je ne suis pas une belle fille intelligente, je suis juste une pauvre fille qui a tout perdu. »

Je lâchai sa main car ça me rendait malade de l’entendre me dire ça. Il ignorait en plus ce qui se passait dans ma vie et il venait clairement de relater ma réalité. Je n’étais pas fière de moi, mais je n’avais pas le choix. Je me reculai de quelques pas vers l’arrière jusqu’à ce que mon dos touche la fenêtre. Nous étions à une grande distance l’un de l’autre. Je pouvais uniquement voir sa silhouette et la lumière de sa petite lampe de poche sur la table de nuit.

« Tu penses vraiment qu’après 1 an, je n’ai pas saisi que tu n’étais pas amoureux de moi et que tu le seras jamais? J’ai compris Nathaniel, et je ne peux plus me permettre d’être de nouveau faible comme je l’ai été. Ça fait trois mois qu’on ne s’est pas vu… j’ai passé à autre chose, t’inquiètes pas avec ça! Peut-être qu’un jour je vais trouver un homme qui ne va pas simplement me sauter ici et là…. Mais pour le moment, ce n’est pas le cas et ce n’est pas ce que je souhaite. »

De toute façon, je ne pouvais pas me permettre de m’attacher à quelqu’un en particulier, pas avec ce que je faisais pour rapporter de l’argent à la maison. C’était tout simplement impossible. Nathaniel venait de m’embrasser comme je le voulais, il m’avait serré dans ses bras pour me faire sentir bien et c’était bien tout ce que j’avais espéré depuis mon retour à Miami. J’étais tombée uniquement sur des hommes qui pensaient à leur propre plaisir. Qui ne tenaient pas à moi et c’était normal, vu l’entente monétaire qu’il y avait entre nous. Nate lui, c’était différent, on avait eu quelque chose et on l’avait toujours. Je savais qu’il tenait à moi malgré tout. C’était difficile pour moi de lui dire que je ne l’aimais plus mais c’était la bonne chose à faire pour qu’il arrête de me prendre en pitié, je détestais ça.

« T’as été le seul à me donner un semblant d’affection depuis mon retour et c’était tout ce que j’avais de besoin là… maintenant. Tu peux continuer à faire ton gentil et ton respectueux si ça peut alléger ta conscience, mais je sais que tout comme moi, que quelque part, t’as autant besoin de me retrouver que moi avec toi. »

Pour des raisons différentes, mais il me l’avait clairement montré plus tôt.

Invité

Quand la jalousie prend le dessus

Chaque fois que j'ouvrais la bouche on dirait que je m'enfonçais plus profondément. Je savais que pour Alexie j'étais juste pas sensé, je savais que pour elle je lui avais brisé le coeur ou bien j'avais juste profité d'elle. Ce n'était pas vrai, je ne le voyais pas comme ça, je n'avais pas voulu profiter d'elle... jamais. J'avais gaffé avec Victoria et j'avais aussi gaffé avec Alexie. Ce n'était qu'une question de temps avant que ça ne recommence et j'avais peur. Je me fermai la gueule quand elle mentionna que je faisais mon gentil... Je ne me forçais pas pour être gentil... elle me connaissait pourtant. Nous avions été amis avant que tout ne commence réellement.. On avait eu du plaisir dans cette grande roue, à trainer ensemble... Lui prendre sa virginité, je pense que je n'aurais pas dû la lui prendre même si elle avait eu envie de ce moment avec mec. Pour une fille c'était important et je n'ai pas fait gaffe, j'avais juste voulu satisfaire mon envie d'elle. Et pourtant après tout ce temps, je n'étais pas rassasié. J'en voulais toujours plus et c'était très difficile de me trouver avec elle ce soir parce que j'avais envie d'elle! Alexie s'était levée pour mettre son dos contre la fenêtre et je dirais que cette distance ne me plaisait pas du tout. Elle semblait contrariée, furieuse contre moi. Je m'en étais bien attendu. Bien qu'elle m'a mentionné qu'elle n'était pas prête à vivre une relation sérieuse, je ne m'en réjouissais pas du tout, je me sentais même fautif. Ce n'était pas la Alexie que je connaissais. Je m'étais alors levé vers elle et ces dernières paroles attendrirent mon coeur plus qu'elle ne pouvait le croire.

- Viens.... je ne fais pas mon "gentil" comme tu dis... je le fais parce que j'en ai envie! Je ne me force pas si c'est ce que tu penses.

Je lui pris la main et je l'attirai à moi une autre fois avant de l'amener vers le lit qu'on ne défit pas, je la fis se coucher sur le couvre-lit et je me glissa derrière elle pour la serrer fort contre moi. Je ne savais même pas ce qu'elle avait vécu de pénible, mais ça me faisait mal de la voir dans cet état. J'en avais marre de me sentir coincé à cause d'India... Je voulais vivre! Je voulais pouvoir faire ce que je veux. Ses cheveux trempés étaient en train de mouiller mon visage, mais je m'en moquais. Je continuai à la serrer fort contre moi parce que j'en avais de besoin aussi. Ma bouche se dirigea vers son oreille pour lui murmurer qu'elle avait raison.

- Tu as raison... et je ne peux rien faire contre ça!

Tout était toujours une question de contrôle... dans l'armée, dans ma vie familiale, dans mon boulot. Ma bouche s'arrêta ensuite à son épaule pour lui déposer un baiser. Je fermai les yeux un instant, j'étais si bien comme ça et pourtant j'étais malheureux. Je l'étais parce que je m'en voulais pour tout ce qui était arrivé et j'étais malheureux de la voir dans cet état à cause de moi.

- Je suis désolé... tellement désolé... J'aurais aimé que les choses soient plus faciles.

J'avais la gorge serrée, je me sentais mal pour elle... Ça me faisait me rendre compte que mon attitude était constamment décevante... Nous échangeâmes quelques paroles de plus avant de sombrer dans le sommeil. Un sommeil étrange pour ma part, car il me semblait que ce n'était pas paisible. Je me sentais mal!

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QUAND LA JALOUSIE PREND LE DESSUS

C’était du gros n’importe quoi ce que je pouvais lui dire. En fait, je tentais de me convaincre moi-même que c’était vraiment ce dont j’avais besoin. Est-ce que j’étais réellement passé à autre chose? J’aurais bien aimé que ça soit le cas et chaque fois qu’il était loin de moi pendant une longue période, je pensais que c’était le cas mais pourtant, chaque fois que je le revoyais, j’avais le cœur qui débattait, tous mes sentiments revenaient heurter mon petit cœur. J’avais beau me dire à moi-même que jamais il allait m’aimer comme moi je pouvais l’aimer mais ça ne changeait strictement rien. Je me trouvais tellement stupide d’être comme ça. Et là, je devais jouer la carte de la femme forte, de la femme indépendante. Je me sentais prête de coucher avec lui une autre fois… je ne savais pas dans quel était ça allait me mettre, mais pour le moment, c’était tout ce que je souhaitais.

Pourtant, Nate s’était approché pour me tirer vers lui en me disant qu’il était gentil naturellement avec moi avant de me faire coucher sur le lit. Mes yeux se fermèrent aussitôt en le sentant me serrer par-derrière. Au final, c’était peut-être juste de ça que j’avais de besoin, pas de me faire sauter... comme il l’avait dit plus tôt. Je fus prise de quelques frissons en sentant son souffle à mon oreille. Il m’avoua que j’avais raison, qu’il ne pouvait rien faire contre le fait qu’on avait besoin de se retrouver. Ça m’avait arraché un faible sourire. Car c’était tout ce que je voulais entendre, qu’il me donne raison là-dessus. J’eus le droit à un baiser au niveau de mon épaule avant qu’il ne se mettre à s’excuser. C’était plutôt imprévisible puisqu’il disait qu’il aurait souhaité que les choses se passent autrement, que ça soit plus facile.

« Moi aussi Nate. »

J’aurais juste aimé coucher avec lui pour la première fois, le revoir comme il en avait été prévu le soir-même et qu’il ne quitte pas pour l’armée. Qu’il soit resté à Londres et qu’il ait réalisé que j’étais faite pour lui. Mais non, la vie n’était pas comme un petit film et les fins étaient rarement heureuses. Du moins, les miennes visiblement. Il n’en fallut pas plus avant de tomber endormi. J’eus le sommeil bien léger en me réveillant probablement à chaque heure. Le lit n’était pas confortable et nous n’avions pas fermé les rideaux donc dès que le soleil s’était levé, le sommeil se fut de plus en plus difficile. Je me réveillai complètement en ayant bien froid. Je remarquai que je n’étais plus dans les bras de Nate, ce dernier étant maintenant dos à main. Je me tournai donc pour aller me coller dans son dos, profitant de la chaleur qu’il dégageait. Ce dernier se plaça sur le dos alors que je pensais qu’il dormait toujours. Il passa son bras autour de moi pour me permettre d’aller poser ma tête dans le creux de son cou et c’est ce que je fis en fermant les yeux.

« C’est le pire lit de tous les temps. Il ne faut pas que j’y pense d’ailleurs car j’ai l’impression d’avoir des tonnes de bibitte de lit qui me monte dessus. »

À cause que c’était pas propre, il ne fallait pas oublier que l’hôtel louait des chambres pour des petits 15 minutes… et que les draps ne devaient pas être laver entre tous les « 15 minutes » Ouach. Je me décollai de Nate à cette pensée pour me lever. Je me rendis à la salle de bain pour me soulager en premier temps, puis je me regardai dans le miroir. J’avais l’air de sortir d’un film d’horreur. Je pris mon élastique à mon poignet pour m’attacher les cheveux et ensuite me passer de l’eau au visage pour me démaquiller. Tant qu’à en avoir partout sous les yeux, aussi bien ne plus en avoir du tout. Je pris du rince bouche dans une petite bouteille puis sortis de la salle de bain pour tomber face à face avec Nate qui m’informa que William était en chemin pour venir nous chercher. J’avais écarquiller les yeux.

« Tu crois qu’il va accepter que j’entre dans sa voiture? Je l’ai quand même un peu insulté hier. Et puis, je peux prendre un taxi pour retourner chez moi hein! Je risque de faire un peu peur au chauffeur mais il doit bien être tombé sur pire que moi. »

Mais Nathaniel ne voulait pas. J’avais l’impression qu’il avait d’autres plans pour nous mais je ne posai pas plus de question car il allait à la toilette à son tour. J’allai sur le bord de la fenêtre pour remettre mon t-shirt encore un peu humide. C’était mieux que la veille au moins. Je retournai m’assoir sur le bord du lit en fixant le sol quelques instants. J’avais un mal de tête, mais moins terrible que j’aurais pensé qu’il l’était. Puis, je fus sorti dans mes pensées en attendant un klaxon. Je regardai rapidement par la fenêtre. Le meilleur ami de Nate était là.

« Nate? William est là! » dis-je à mon « ami » qui était toujours dans la salle de bain.

» 8: Quand la jalousie s'installe
» Tell me what I supposed to do now? Lexie & Nate
» Let me love you (Nate&Lexie)
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Quand la jalousie prend le dessus (Lexie&Nate)

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