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(#)Sujet: Re: Quand la jalousie prend le dessus (Lexie&Nate) | Mer 19 Aoû - 7:29
QUAND LA JALOUSIE PREND LE DESSUS
Qu’il me dise qu’il n’était pas capable de me résister, ça faisait plaisir à entendre mais d’après moi, il n’était pas capable de résister à bien des filles. Je devais me dire ça en fait, car sinon j’allais me mettre à penser que j’étais spéciale et il m’avait clairement dit, de vive voix au téléphone alors que je l’appelais après ma première visite de ma mère, que finalement… je n’étais pas spéciale pour lui. En même temps, est-ce qu’il m’avait dit ça uniquement pour me aire éloigner car c’est ce qu’il fallait qu’il fasse vis-à-vis sa sœur? Tant de questionnements… et pas beaucoup de réponses. C’était ça ma relation avec Nate en fait, si je pouvais la décrire. Je ne pouvais pas m’empêcher de me demander s’il s’était déjà demandé s’il n’était pas amoureux de moi… s’ils nous avaient peut-être déjà imaginés ensemble pour de vrai, comme un vrai couple. C’était peut-être stupide de se poser ces questions mais c’était plus fort que moi. J’informai le beau policier que je n’allais pas rester. Je ne pouvais tout simplement pas car je ne réalisais que j’avais beau lui mentir et essayer de me mentir aussi à moi-même, je n’avais pas le contrôle sur ce que je pouvais ressentir en l’embrassant. Je m’étais éloigné, mais il s’était rapproché en me regardant dans les yeux pour sortir ses arguments. J’avais secoué la tête.
« Je suis désolée. »
Je n’allais pas rester avec lui ici, je ne pouvais tout simplement pas. On avait eu ce qu’on voulait… on avait finalement couché ensemble après tant de temps d’attente et pourtant, il se montrait encore insistait. Il ne fallait tellement pas! Car j’étais tellement faible! Il m’avait alors collé contre lui pour finalement me tourner complètement vers le matelas pour prendre place au-dessus de moi. Nooooooooooooooooon!!!! Pas des bisous dans le cou…. Eh oui, j’avais le droit à la totale, ses douces lèvres qui m’offraient des baisers un peu partout sur mon corps. C’était terminé… il venait clairement de m’avoir et j’eus encore plus un coup de chaleur lorsqu’il ouvrit mes cuisses pour y enfoncer sa langue. Il faisait pression sur mon clitoris et je perdais le contrôle peu à peu, m’accrochant aux draps en sentant le plaisir m’enivrer puis finalement me mettre à gémir de nouveau. Il allait me faire mourir, c’était bien clair. Nate remonta vers moi alors que j’avais le cœur qui battait vite et que je courrais après ma respiration. Il reprit sagement place à mes côtés en me disant que j’aurais des orgasmes gratuits à volonté si je le voulais. J’avais laissé échapper un rire en secouant la tête. Il me faisait presque penser à moi pendant la dernière année, qui voulait le retenir et l’avoir pour moi tout seul et qui avait comme seule arme, le sexe. C’était efficace quand même. Je m’étais néanmoins levé du lit. C’était une bonne chose de faite. Pourtant, j’étais resté debout, croisant les bras contre mon ventre en regardant le frère de mon ex-meilleure amie toujours allongé sur le dessus des couvertures.
« C’est ça que tu appelles être convaincant? Je trouve ça surtout agace! »
Il me faisait un cunnilingus pour ensuite se retirer et ne rien faire d’autre? C’était totalement n’importe quoi. J’avais haussé les sourcils en même temps que lui et je fis un petit pas vers l’arrière lorsqu’il se redressa du lit rapidement pour se lever également. J’avais un petit sourire sur le coin des lèvres et je reculais alors qu’il s’avançait vers moi. Je ne pouvais plus fuir, il me rattrapa pour me prendre par les hanches, j’avais poussé un petit cri avant de me laisser embrasser et reculer ainsi jusqu’au bureau plus loin, près de la porte qui menait au balcon. On me souleva pour m’assoir littéralement sur le bureau en question. Quelques papiers et un pot de crayons tomba au sol mais on en avait rien à foutre, s’embrasser était plus important. Ce qui devait se passer, se passa à nouveau. Moi assise sur le bureau, Nate debout entre mes jambes… tableau parfait et ébats extraordinaire également. Toujours en moi, Nate me serrait fort dans ses bras et j’avais ma tête accoté contre son épaule en reprenant ma respiration tranquillement. Je lui caressai le dos de mes mains, les yeux ouvert… je regardais dehors et c’est à ce moment que je me mis à rire car justement… je voyais la plage…. Nate se redressa pour me questionner du regard en riant aussi, mais ça… ça arrivait souvent. Dès que je riais, il se mettait à rire aussi… sans avoir ce que je trouvais drôle. Ça avait le don de me charmer.
« Il y a des petites familles sur la plage. J’ignore s’ils peuvent voir jusqu’ici mais si c’est le cas… ils ont une très belle vue sur tes fesses. J’en suis presque jalouse. »
On riait puis, j’approchai mon visage du sien pour frotter mon nez contre le sien puis lui voler un dernier baiser. J’étais littéralement épuisée. On n’avait pas beaucoup dormi… et on venait de coucher ensemble deux fois… ça demandait tellement d’énergie, bien que ça valait vraiment la peine.
(#)Sujet: Re: Quand la jalousie prend le dessus (Lexie&Nate) | Jeu 20 Aoû - 0:38
Quand la jalousie prend le dessus
J'avais voulu retenir Alexie en lui donnant un orgasme de plus, mais en la voyant descendre du lit, je compris donc que j'étais en train de perdre? Non, ce n'était pas possible... j'étais excellent, elle ne pouvait pas partir comme ça. Ma bouche formait un "o" de surprise parce que je dirais que c'était bien la première fois qu'on profite de moi pour se sauver ainsi. Elle m'avait ensuite regardé, les bras croisés sur sa poitrine et me mentionna que c'était agace ce que je venais de faire ce qui m'arracha immédiatement un sourire.... Non, elle n'était pas en train de partir, elle était en train de m'en demander plus! Je m'étais alors levé du lit tout en arquant un sourcil pour démontrer que j'étais bien motivé à lui donner plus! D'ailleurs mon membre était bien d'accord avec ça! Je m'approchai d'elle et elle se mis à rire avant de laisser un petit cri sortir de sa délicieuse bouche. Je l’attrapai alors sur les hanche pour la déposer sur ma commode faisant tomber au passage des trucs anodins.
- Agace hein? C'est ce qu'on va voir...
Jambes écartées, Alexie Anderson m'offrait un beau tableau. Je la sentais tellement proche de moi que c'était déjà euphorique. Nos deux corps se mêlèrent à nouveau ensemble pour faire monter la température. C'était carrément sexy je dirais que de la prendre sur ce meuble avec le miroir. Son orgasme me poussa au bord du gouffre.
- Alexie! criai-je en me déversai en elle, lâchant totalement prise. Nous restâmes un petit moment dans les bras l'un de l'autre comme pour reprendre notre souffle puis Alexie se mit à rire et je ne pus qu'en faire autant. Elle m'indiqua pourquoi elle riait et ça me fit à nouveau rire. Elle n'avait pas être jalouse qu'on puisse voir mes fesses, elle avait bien plus que ça. Elle m'avait moi, avec elle lui ayant prodiguer trois orgasmes. Il y avait peut-être une fente à la fenêtre, mais il faisait beaucoup trop soleil pour qu'on voit quoi que ce soit à l'intérieur de mon loft. Ensuite, Alexie me conseilla de faire la sieste et je trouvais ça plutôt louche. Je lui pris alors la main pour la faire descendre du meuble et pour qu'elle me suive jusqu'à mon lit à présent défait.
- Si tu viens avec moi faire la sieste!
Je me couchai alors et l'invitai à venir me rejoindre en tapant dans la place libre à mes côtés. Je l'accueillis alors auprès de moi et je la collai pour faire la petite cuillère. Je me permis de lui dire des choses à l'oreille avant que je ne tombe endormi.
- Tu sais... je regrette beaucoup de choses que je t'ai dit, je ne voulais pas te blesser, je ne veux pas te faire de mal, tu comptes beaucoup pour moi...
Je savais que ça pouvait porter à confusion quand même, mais je voulais qu'elle sache qu'elle était plus que du sexe pour moi dans un sens, je tenais à elle, mais il ne fallait pas qu'elle espère une relation de longue durée avec moi. Je n'étais pas fait pour ça et j'espérais qu'elle n'ait toujours pas autant d'attente envers moi, car j'aurais dû mal à le prendre. Je me trouvais souvent imbécile de faire ce que je fais, mais en même temps, c'était pour la protéger et je savais très bien qu'elle finirait par trouver mieux que moi. C'était même facile. En plus de ça, je n'étais pas bien dans ma tête. Elle n'avait pas besoin d'un mec à problèmes!
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(#)Sujet: Re: Quand la jalousie prend le dessus (Lexie&Nate) | Jeu 20 Aoû - 1:11
QUAND LA JALOUSIE PREND LE DESSUS
Ok, l’entendre gémir mon nom comme il l’avait fait avait été beaucoup trop excitant. Nous avions atteint à nouveau le comble du plaisir et j’en avais encore les jambes bien molles. Tout contre lui, nous avions ri du fait qu’il offrait un beau spectacle aux petites familles sur la plage. Ce n’était probablement pas le cas, mais quand même. Je lui proposai donc de faire une sieste. Je voulais pouvoir partir mais il ne semblait pas décider à me faire partir. Je ne voulais pas de son affection, du moins… je me donnais pas le droit d’en recevoir, bien que c’était ce dont j’avais le plus besoin présentement. Il m’avait fait débarqué de sur le meuble et j’avais du mal à tenir debout tellement tout avait été tellement intense depuis qu’on avait mis les pieds dans cette chambre. Je me laissai trainé jusqu’au lit en me laissant prendre en petite cuillère. On ne pouvait tout simplement pas être couché sans te toucher? Visiblement pas… mais je n’avais pas la force de le repousser. Nate se mit à me dire qu’il regrettait bien des choses qu’il m’avait dit… il venait même à dire que j’étais importante pour lui. J’avais fermé les yeux à ses mots. Ils me faisaient plus de mal que de bien et pourtant, je me serais emballée de joie les avoir entendu il y a quelques mois.
« J’aimerais te croire. »
Mais je ne pouvais pas. C’était inconcevable pour moi, de dire qu’on respectait et qu’on tenait à une personne et lui faire autant de mal. Je m’étais senti rejeté, un peu comme mon père en fait. Ça me donnait une très belle image des hommes tout ça. Je n’avais même pas encore pardonné mon père d’ailleurs de m’avoir fait autant de mal… Je tombai quand même endormi dans ses bras. Cet homme allait me rendre folle parce que je le détestais autant que je l’aimais. J’avais envie de le repousser, mais tout mon être le voulait à tout prix contre moi. C’était complètement ridicule. Je me réveillai quelque peu en sursaut, toujours dans les bras de Wilson qui avait ouvert les yeux rapidement suite à mon petit moment de panique.
« Il est quelle heure? FUCK. » dis-je en voyant finalement l’heure le cadran de la table de nuit de Nate. MINUIT BORDEL.
Je poussai les couvertures de sur moi pour me lever en vitesse. Je ne pensais pas avoir dormi aussi longtemps. Je fis le tour du lit pour récupérer ma petite culotte au sol et l’enfiler pour finalement sortir de la chambre. Je me rendis jusqu’au sèche-linge pur récupérer mes vêtements est les enfiler rapidement. T-shirt et short enfilé, j’en oubliai même mon soutien-gorge. J’étais en train de m’attacher les cheveux lorsque Nate sortit de la chambre à son tour, tout endormi encore et ne comprenant pas grand-chose le pauvre.
« Je dois rentrer chez moi… ma sœur va se faire du souci… elle doit m’avoir envoyé pleins de SMS mais je n’ai même pas mon téléphone… »
J’étais tellement irresponsable. C’était moi qui étais en charge et voilà que je faisais n’importe quoi. Je n’aurais tout simplement pas dû faire une sieste avec lui et regarder mon bout Je lâchai finalement mes cheveux en soupirant. Qu’est-ce qu’il pouvait en avoir à faire de toute manière de mes problèmes hein? Il ne savait même pas pourquoi j’étais de retour à Miami et qu’il ne m’ait pas posé la question, ça ne me donnait même pas envie de lui dire au final, ni même d’en parler avec lui.
(#)Sujet: Re: Quand la jalousie prend le dessus (Lexie&Nate) | Jeu 20 Aoû - 2:03
Quand la jalousie prend le dessus
J'avais entendu ce qu'elle m'avait dit, qu'elle ne me croyait pas et pourtant, j'aurais tellement voulu qu'elle y croit... Mais je ne le méritais sans doute pas. J'avais fermé les yeux profitant de son corps contre le mien et je sombrai dans un sommeil sans rêve. Ce fut plus tard que je fus réveillé en sursaut et j'eus peur d'avoir blessé Alexie avec un cauchemar, mais elle s'était levée rapidement pour trouver ses vêtements au sol en s'en voulant d'avoir dormi si longtemps. J'étais tout déboussolé de ce réveil en vitesse. J'avais regardé l'heure aussitôt, il était minuit, mais je ne comprenais pas pourquoi elle était si pressée de partir jusqu'à ce qu'elle retrouve ses vêtements secs et qu'elle me dise que sa soeur allait s'inquiéter. - Ta soeur?
J'avais froncé aussitôt les sourcils et je m'étais alors questionné un instant... Elle avait une soeur? Wow... c'est là que je me suis dis que je ne savais pas vraiment grand chose de sa vie à part ses études, son stage à Londres... Pourquoi elle était revenue d'ailleurs. J'avais levé mon index un instant pour qu'elle m'attende.
- Attends-moi, je vais m'habiller et je vais te reconduire, ça ne me dérange pas!
Après tout, c'est à cause de moi qu'elle se trouvait ici et on s'était égaré un instant et on en avait oublier le temps. Je ne savais pas quelle âge avait sa soeur, mais elle semblait vraiment tenir à s'occuper d'elle. Je regagnait la jolie rousse à l'entrée de mon loft avec un short, un débardeur et une casquette. J'étais un peu endormi, mais j'allais vite me réveiller. Nous sortîmes de chez moi et nous gagnâmes la voiture. J'avais été la porter une fois chez elle alors, je savais bien le chemin. Je me permis alors de lui poser des questions sur son retour.
- Je ne savais pas que tu avais une soeur... Tu dois t'occuper d'elle?
J'étais troublé et je m'inquiétais quelque peu parce qu'elle semblait nerveuse. Il y avait pourtant ses parents pour s'occuper de sa soeur non? À moins, qu'elle était supposée la garder ce soir.
- Et si tu es revenue à Miami, c'est parce que?
Je m'arrêtai à une lumière rouge et j'avais envie d'entendre pourquoi elle était de retour. Je n'avais pas voulu l'écouter au téléphone et je m'en voulais maintenant que je sentais qu'elle était nerveuse de la sorte. Je repartie et je tournai vers la rue où était sa maison et je me stationnai devant. Il n'y avait aucune lumière d'allumée
- Hum... ta soeur n'es peut-être pas là, toutes les lumières semblent éteintes. Tes parents non plus.
C’était une sacrée maison et je dirais que j'étais curieux de découvrir l'intérieur. Je regardai Alexie un moment avant de lui sourire. J'avais au moins l'intention de l'embrasser avant qu'elle ne me quitte pour de bon. J'espère qu'elle avait apprécié quand même notre petit 24h ensemble.
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(#)Sujet: Re: Quand la jalousie prend le dessus (Lexie&Nate) | Jeu 20 Aoû - 2:32
QUAND LA JALOUSIE PREND LE DESSUS
J’avais accepté que Nate vienne me raccompagner car je me disais que ça allait être beaucoup plus rapidement ainsi. Je pris donc mon sac à main et je l’attendais dans l’entrée. Il arriva avec son petit look habituel, la casquette à l’envers. Il était beau mais ça, il le savait. Je sortis la première de son loft pour me rendre jusqu’à son VUS. Wilson se mit à me questionner à propos de ma sœur mais je n’avais pas vraiment envie de parler de tout ça avec lui. Il se prenait beaucoup trop tard pour essayer d’avoir des réponses.
« En quelque sorte. »
Non, Clarke était assez grande mais j’aimais savoir que tout allait bien pour elle. J’avais toujours été très protectrice à son égard et même encore, tout ce que je faisais, tout l’argent que je gagnais depuis que j’étais jeune c’était pour qu’elle puisse avoir une belle enfance. Jamais au grand jamais je ne lui avais demandé quoi que ce soit et là… c’était plus difficile entre nous mais malgré les problèmes, je me devais de lui donner le bon exemple et c’était important pour moi qu’elle sache que j’étais toujours là pur elle. Je m’en voulais de l’avoir abandonné pour aller à Londres. J’avais été égoïste, la seule fois dans ma vie où je l’avais été, mais je m’en voulais quand même. Comme s’il avait lu dans mes pensées, ce dernier se mit à me questionner à ce sujet.
« Parce que ça t’intéresse soudainement? » dis-je d'une manière un peu plus froide que je le voulais.
On se connaissait depuis des années et on couchait ensemble depuis un an et jamais au grand jamais il ne m’avait posé des questions sur ma famille… ou sur moi en général. Ça prouvait bien des choses et cette pensée me dégoutait. La lumière changea au vert et je lui mentionnai en pointant devant nous car il était toujours en train de me regarder dans l’attente d’une réponse. J’avais accoté mon bras contre l’appuie bras et ma tête contre cette dernière. C’est tout en regardant devant moi que je lui répondis, une réponse très brève…
« Ma mère est malade, elle est à l’hôpital. »
Je fus quelque peu prise de panique à l’intérieur de moi en le voyant tourner à un arrêt pour entrer dans le quartier de mon père. MERDE. C’était beaucoup trop vrai… il ne savait même pas où je vivais réellement. J’avais été trop préoccupée pour le réaliser. Maintenant, je pouvais bien le laisser me déposer et marcher ensuite mais c’était tellement loin! Je fus silencieuse… jusqu’à ce qu’il se stationne pour faire la remarque sur l’absence de présence dans la maison.
« C’est pas là que je vis… » Je tournai la tête vers lui et il haussa alors les sourcils, surpris. « Je n’ai même pas la clé pour rentrer dans cette maison. »
J’étais honteuse… C'était difficile de dire ça car jamais je n'aurais cru devoir vivre cette situation. Je laissai ma tête tomber vers l’accotoir à l’arrière de moi en me pinçant les lèvres. Nate recula du stationnement alors. La radio était éteinte et un petit malaise se faisait sentir dans le véhicule.
« Je vais te donner les indications. »
Nous sortîmes de la rue pour finalement se retrouver à 15 minutes de voiture plus loin. Plus on avançait, plus les maisons devenaient laides et plus il n’y avait plus de maison… c’était que des blocs appartements. Il y avait des gens louches qui déambulaient dans les rues à cette heure. Je pointais mon chez-moi à Nate, un vieil immeuble brun à 8 logements. Je n’en revenais pas que je l’amenais ici. Je me détachai puis me tournai vers lui.
« Il y a bien des choses que tu ne sais pas pour la simple et bonne raison que c’est… compliqué. »
(#)Sujet: Re: Quand la jalousie prend le dessus (Lexie&Nate) | Jeu 20 Aoû - 2:55
Quand la jalousie prend le dessus
Je lui avais posé des questions et pourtant elle venait d'être froide avec moi comme si elle me reprochait de ne pas lui avoir posé les questions plus tôt. En effet, je me sentais plutôt cheap. J'avais tellement été époustouflé par sa personne que j'avais oublié de m'intéresser à elle. Je me trouvais assez nul merci. Je m'étais contenté de me pincer les lèvres quand elle m'avait sermonné sur le fait que ça ne m'intéressait pas.
- Arrête, tu sais bien que non...
J'avais avancé à la lumière verte et je m'étais dirigé vers sa rue et elle m'avait alors avoué que sa mère était malade. Bordel, sa mère était à l'hôpital et elle ne me l'avait pas dit!!! J'avais froncé les sourcils et j'avais entrouvert la bouche pour la refermer aussi. C'était inattendu quand même... et là elle devait s'occuper de sa petite soeur si je comprenais bien.
- C'est grave?
Je m'inquiétais de plus en plus. On s'était stationné devant chez elle et je m'étais tourné pour la regarder me répondre. Sérieusement, j'aurais dû être là pour elle quand elle m'avait appelé. Je savais bien qu'elle n'était pas de retour parce qu'elle en avait eu envie. Et comme si la nouvelle ne m'avait pas encore assommé, elle m'indiqua qu'elle ne vivait pas là! Je la questionnai aussitôt du regard. Elle m'avait menti? Mais pourquoi?
- Qu'est-ce que tu racontes?
Elle m'indiqua la route à prendre. Je ne comprenais pas! Pourquoi elle m'avait fait croire qu'elle habitait là si ce n'était pas le cas. Pourquoi je n'avais pas chercher des informations sur elle au poste de police d'ailleurs? Nous roulâmes un bon 15 minutes avant qu'elle me dit qu'elle habite là. Un appartement ici? Je n'arrivais tout simplement pas à y croire.
- T'es sûre que tu habites là? Il me semble que ce n'est pas un quartier sûr!
En patrouille, on y allait souvent pour régler des problèmes de toute sorte et je dirais que c'était dangereux. Je tournai ma clé pour arrêter le moteur, mais je retins Alexie pour ne pas qu'elle se sauve.
- Qu'est-ce qui se passe Alexie? Pourquoi tu m'as fait croire que tu habitais là-bas? Et et.... qu'est-ce que tu m'as caché d'autre? Pourquoi tu dois t'occuper de ta soeur? Ton père ne t'aide pas ou bien ta tante?
J'avais envie d'être fâché, mais je savais que je n'avais pas le droit de l'être. J'avais tant de questionnements et je voulais comprendre pourquoi elle m'avait mentit. Pourquoi elle m'avait fait croire qu'elle habitait une autre demeure. Avait-elle honte de cet endroit? Elle avait cru que j'allais en rire ou quoi? Ou je ne sais pas quoi? Je ne comprenais pas... C'était comme si je ne reconnaissais plus la Alexie que j'avais connu. Je posai ma main sur la sienne pour qu'elle se détende un peu plus, c'était moi qui était calme pour une fois.
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(#)Sujet: Re: Quand la jalousie prend le dessus (Lexie&Nate) | Jeu 20 Aoû - 3:36
QUAND LA JALOUSIE PREND LE DESSUS
« On ne sait pas encore ce qu’elle a. Donc oui, je vois ça comme grave. »
Au moins son état était stable. Mas il était stable mauvais donc ça amenait rien de bon. Nous arrivâmes devant chez mon père. Mon cœur battait à toute allure car j’étais stressée de lui dire finalement que nous nous ne trouvions pas au bon endroit. Nate ne comprit rien mais quitta quand même les lieux pour suivre mes indications. C’était probablement le pire quartier de Miami où je vivais. Il n’y avait rien de beau… tout était laid, rien n’était joyeux. C’était multi-ethnique et très souvent des gens avec de gros problème financier. Je lui indiquai où se stationner, ne répondant pas à son commentaire sur le quartier car oui, j’étais bien certaine vivre ici, j’y vivais depuis mes 12 ans. Je lui fis comprendre qu’il avait des choses compliquées dont je ne tenais pas à parler. Je vins pour quitter son VUS mais il me prit aussitôt le bras pour me retenir. Ses questions agissaient sur moi comme des couteaux en plein cœur. Je savais bien qu’il se posait des questions, mais j’étais incapable d’y répondre. Je ne voulais pas qu’il en sache plus.
« Je veux juste… pas qu’on me prenne en pitié. Je n’ai… pas d’aide… mais je n’en ai pas de besoin. Je suis en contrôle… »
Je venais de dire que j’étais en contrôle et pourtant, il ne fallut que ces paroles pour que j’éclate en sanglot dans sa voiture. Je me trouvais stupide de lui avoir mentis car j’avais pensé que c’était la meilleure chose à faire. Je pleurais toujours et ça devenait même incontrôlable. J’avais la respiration courte, je sanglotais. Est-ce que c’était une crise de panique? Ça y ressemblait en tout cas.
« Je dois être forte… je dois juste être forte. » répétais-je pour me convaincre.
Puis, sans crier gare, je me tournai pour sortir de la voiture. J’avais besoin d’air. Je commençai à marcher en direction de l’appartement mais Nate sortit de la voiture pour ma rattraper et me tourner vers lui. Je pleurais toujours et il prit mon menton pour relever ma tête et essuyer mes lames à l’aide de ses pouces sur mes joues.
« Arrête de vouloir te soucier de moi. C’est plus facile quand tu ne le fais pas. Fait comme tout le monde et comme tu dois faire vis à vis ta soeur : laisse-moi tomber. » dis-je tout bas, entre deux sanglots.
(#)Sujet: Re: Quand la jalousie prend le dessus (Lexie&Nate) | Ven 21 Aoû - 2:01
Quand la jalousie prend le dessus
Je me sentais soudainement mal parce que je ne connaissais pas du tout Alexie en fait. Elle semblait menait une double vie ou bien non... c'est moi qui n'avait jamais forcé pour en connaître plus sur elle, sur sa famille. Je n'avais vu que la surface de ce qu'elle était. La mère d'Alexie était à l'hôpital et si elle était de retour, c'était pour elle. Je me sentais mal de l'avoir repoussé si vite après son retour maintenant qu'elle me disait ça. Elle semblait complètement déboussolée et elle se disait être en contrôle pourtant sa voix était tremblante et je savais alors qu'elle essayait d'être forte, mais elle était très sensible. Elle n'avait pas à jouer de la sorte avec moi, elle pouvait être elle-même! Alexie éclata en sanglots et je dois dire que ça vint me chercher au plus profond de moi parce que je pouvais sentir sa détresse et j'étais vraiment impuissant face à tout ça. Je ne savais pas de quoi elle avait besoin. Elle était effrayée et elle voulait tout bien gérer, mais le fait est qu'elle était humaine et elle pouvait se sentir faible. Elle était donc sortie de la voiture et je m'étais empressé de la rejoindre, je ne voulais pas la laisser seule dans cet état. - Alexie, attends!
Je l'avais vite rattrapé pour la prendre par la taille et la regarder en face. Elle était fatiguée, elle était désespérée ou bien elle se sentait perdue, voire oubliée. Elle voulait que je la laisse tomber, que je ne me soucie pas d'elle. Il était trop tard pour ça. - Arrête.. tu ne peux pas me demander ça, je ne suis pas sans coeur... Même si tu ne sembles pas le croire, tu comptes beaucoup pour moi! Dis-moi ce que je peux faire pour t'aider Alexie... Et je vais faire de mon mieux!
Je la serrai contre moi pour l'entendre pleurer à nouveau, je n'aimais pas la voir dans cet état, c'était inquiétant. Je m'inquiétais pour elle même si je n'avais pas semblé sensible à ce qui se passait dans sa vie. Je m'était forgé un mur pour ne pas aller trop loin entre nous deux pour éviter de tomber... Je me sentais tellement attiré par Alexie que c'en était perturbant. Je ne me sentais plus moi-même avec elle, j'étais incapable de réfléchir convenablement tellement elle m'éblouissait. Je continuai à la serrer contre moi. - Je vais t'accompagner chez toi... Et chuttt... je ne veux pas que tu refuses, je m'en moque si tu vis dans un taudis, un vieil appartement poussiéreux ou une grotte, je suis là pour toi ce soir que tu le veuilles ou pas.
J'étais déterminé à ne pas la laisser entrer dans cet état toute seule. Je ne sais pas si sa soeur était là, mais peu importe, je m'en moquais, j'avais trop manqué de sa vie maintenant et j'étais curieux de tout savoir. Une odeur de marijuana se fit sentir et je dois dire que c'était quelque chose qui m'énervait. Vivre dans ce quartier, c'était affreux! Jamais je n'aurais cru qu'elle y habitait. J'étais choqué parce que je voyais et ce que j'avais appris!
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(#)Sujet: Re: Quand la jalousie prend le dessus (Lexie&Nate) | Ven 21 Aoû - 7:33
QUAND LA JALOUSIE PREND LE DESSUS
« Il n’y a rien à faire. »
C’était mon propre combat… je ne pouvais pas avoir d’aide. La seule manière qu’on pouvait m’aider, c’était de me montrer qu’on était là pour moi. Ça… et me donner de l’argent mais cette solution, je n’allais jamais la demander à personne. Je pouvais descendre bien bas pour parvenir à mes fins… mais ne jamais descendre aussi bas que me montrer vulnérable. J’avais peut-être beaucoup trop d’orgueil mais j’avais toujours été ainsi. Nate me serra contre lui alors que je pleurais toujours. Je pensais bien que c’était la première fois que j’étais dans cet état face à lui. Du moins, la deuxième fois puisque j’avais été en panique aussi quand je pensais être tombée enceinte. Mais là… c’était largement différent. Nathaniel voulait rentrer chez moi et il s’en foutait de tout, il voulait être là pour moi ce soir…
« Ce n’est pas ce soir que j’ai besoin de quelqu’un Nate. Ce soir, je vais juste aller me coucher et essayer d’oublier tout ça. »
Oublié tout ce qui venait de se passer. On avait vécu un beau moment ensemble mais il s’était un peu trop mal terminé à mon gout. Je pris ses mains pour les enlever de sur mes hanches et me reculer de quelques pas en soutenant son regard. Je continuai à me rendre jusqu’à ma porte et au moment où je débarrai cette dernière, je l’entendis monter les escaliers à son tour et je fermai les yeux en le sentant m’enlacer par derrière. Je ne comprenais pas à quoi il jouait mais de sentir son souffle à ma nuque, il savait bien trop que c’était un de mes points faibles.
« Je suis déjà humiliée d’avoir pleuré comme ça devant toi et de t’avoir caché la vérité, je ne veux pas l’être encore plus en te faisant entrer. »
Ce n’était pas facile pour moi tout ça. Peu de gens de mon entourage avaient mis les pieds ici. Clarke, elle… elle s’en moquait alors que moi… je n’y tenais pas. Ma main était à plat contre la porte et mon autre s’était posée contre les bras de Nate au niveau de mon ventre. Je sursautai quelque peu lorsque la porte voisine à la mienne s’ouvrit brusquement. Sophia ma voisine, en sortit rapidement, une cigarette dans la bouche. Nate s’était décollé rapidement et nous regardâmes ma voisine qui commença à faire des petites remarques concernant Nate dans sa langue maternelle. Elle le trouvait de son gout, ça se voyait dans son visage.
« Sophia, Cállate! » (la ferme) dis-je en espagnol.
Je pris la main de mon ami pour le tirer à l’intérieur de mon appartement. Je n’aimais pas le regard des autres femmes sur lui. C’était un gros problème considérant le fait qu’il n’était même pas mon petit-ami et que s’il avait eu envie d’entrer dans son appartement à elle, il aurait été bien en droit de le faire. Nous tombâmes dans la noirceur de mon appartement. J’avais trébuché sur les souliers de ce fameux Éric qui était incapable de se ramasser. Je fis signe à Nate d’être silencieux, ma sœur dormait probablement.
« Ça sert à rien de rester... On s'est bien amusé et j'aimerais juste qu'on garde ces moments en tête, le reste n'est pas important pour toi. » chuchotais-je.
(#)Sujet: Re: Quand la jalousie prend le dessus (Lexie&Nate) | Ven 21 Aoû - 20:31
Quand la jalousie prend le dessus
Je faisais un pas en avant et Alexie reculait constamment. Je voulais l'aider, mais elle ne voulait pas se laisser faire. Je ne sais pas pourquoi elle pensait que je me foutais d'elle, ce n'était pas vrai. Je ne serais pas venu ici ce soir, je ne l'aurais jamais invité à venir pêcher avec moi, je n'aurais jamais couché avec elle si je ne m'étais pas intéressé à elle voilà tout. Elle venait de jouer avec les mots comme quoi elle n'avait pas besoin d'aide ce soir. Elle voulait se coucher et dormir.
- Ne joue pas sur les mots Lexie, tu sais bien ce que je veux dire! On s'est peut-être perdu de vue un moment, mais si tu as besoin d'aide, je suis là! Peu importe ce qu'Amber pourra dire!
Ma soeur était partie, je l'avais envoyé en désintox, je ne voulais pas le dire à Alexie, j'aimais mieux taire ce problème pour l'instant et de toute façon, ce n'était pas important, je m'intéressais à Alexie. Je voulais qu'elle me fasse entrer, je voulais qu'elle comprenne que j'étais pas ce genre de mec. Ce genre qui laisse tomber et qui profite des filles seulement pour coucher. Non, je me pensais plus que ça! J'étais là pour aider.
- Humiliée? Arrête, tu n'as pas à avoir honte de quoi que ce soit. T'es humaine, on a tous nos moments de faiblesses! Allez, je t'accompagne!
Et c'était tellement vrai, si elle savait.... Si elle savait quel effet elle me faisait quand je dormais avec elle. Si elle savait à quel point j'étais angoissé les nuits quand je dors. J'avais enlacé la belle rousse par derrière et j'avais dégager ses cheveux d'un côté de sa nuque pour tenir mon visage tout près. Puis, la voisine d'Alexie se pointa avec une cigarette à la bouche et commença à parler en espagnol. Je ne comprenais pas trop ce qu'elle disait et je fus surpris d'entendre Alexie prononcer également des mots en espagnol, comme si elle était frustrée ou je ne sais pas quoi. En fait, je n'avais rien compris. Pourtant, Alexie m'avait pris par la main pour me conduire finalement à l'intérieur. Il faisait noir, je n'y voyais rien et je sentis Alexie trébucher sur quelque chose sur le tapis à l'entrée. J'avais tiré fort sa main pour éviter qu'elle ne tombe. Encore une fois, elle essaya de me jeter. Je commençai à chuchoter pour ne pas réveiller sa soeur. J'aurais voulu qu'elle m'amène à sa chambre pour qu'on parle plus tranquillement.
- Alexie... Je ne sais pas combien de fois je vais devoir me répéter, je me fais du souci pour toi... oui on passe du bon temps ensemble... mais je veux plus... Je veux dire.. je veux que tu ne te sentes pas seule et que tu penses à moi pour t'aider... ou je ne sais pas pour ce que tu as envie de faire. À tout moment... jour et nuit...
Je ne sais pas si elle avait tout entendu ce que je lui avais dit tout doucement, mais je le pensais. J'avais du mal à me séparer d'Alexie et maintenant qu'elle ne semblait plus avoir de sentiments amoureux envers moi, je dirais que ça serait peut-être facile d'être amis avant tout. Des amis avec un plus. De toute façon, je n'étais pas capable de penser à autre chose qu'elle. - Je sais rien de toi en fait... et ça, je le prends mal!
J'étais même vexé... voire frustré. Pourquoi elle ne m'avait jamais rien dit sur elle et pourquoi moi, je n'avais jamais rien demandé sur sa vie? Je m'en moquais qu'elle vivait ici.