(#)Sujet: Re: Cause lately I've been waking up alone (Madison) | Lun 17 Aoû - 22:55
Je n’étais pas allé bien loin. Déjà parce que je n’avais pas le courage de marcher pendant des heures mais aussi parce que je n’avais pas envie de m’éloigner de l’appartement. Ça me faisait du bien de me retrouver un peu seul. Je pouvais réfléchir aux erreurs de la veille et profiter de l’air frais après que la pluie soit tombée toute la nuit. Je n’avais pas vraiment envie de parler. Je voulais juste rester assit par terre sur le trottoir devant mon appartement et regarder les voitures passer devant moi une à une. Je ne savais pas par quoi commencer. Mes idées semblaient mélanger. J’avais drogué Madison hier juste pour pouvoir rigoler et ça c’était révélé être une catastrophe. Je me sentais coupable pour ça. J’avais vendu de la drogue. Je devrais me sentir coupable pour ça aussi mais ce n’était le cas. Je m’étais fait quelques billets même si la moitié avait été aussitôt redonnée au chauffeur de taxi. Tant pis pour moi. Des pas s’étaient approchés de moi avant qu’une main se pose sur mon épaule. Madison. J’aurais dû m’en douter. En même temps, je n’avais fait que souffler le chaud et le froid depuis ce matin. Je ne sais franchement pas ce qui me prenait en ce moment. Elle s’était assise à côté de moi avant de glisser son téléphone portable dans l’une de mes mains. Je n’avais rien compris sur le coup et je ne faisais que la dévisager en cherchant à savoir ce que signifiait ce geste. Je pouvais très bien vivre sans téléphone portable. « Appels Bailee et annonces lui que c’est terminé entre vous. Mais ne lui dis pas que c’est une femme géniale. C’est l’erreur que vous faites tous. Dis-lui simplement que c’est terminé et si elle te demande pourquoi, dis-lui la vérité. » Déclara-t-elle finalement en tournant sa tête dans ma direction. La vérité ? De quoi est-ce qu’elle était en train de parler ? J’hésitais. Il s’agissait peut-être d’avouer à Bailee que j’étais attaché à elle mais pas amoureux. Ou sinon, que je voulais être avec Madison et non avec Bailee. Je n’en savais rien et je m’étais contenté de froncer les sourcils quelques secondes sans rien dire avant prendre la main de Madison pour lui redonner le téléphone. Rompre avec Bailee c’était de la folie. Elle était la seule avec qui j’avais parlé pendant des heures de ma cure de désintox, de ma tentative de suicide, de mon ancien travail d’escort boy et de mes multiples autres défauts. Et pourtant, elle voulait toujours de moi. Je pouvais tout lui confier et elle voulait toujours de moi. Elle partageait même ma passion pour l’aventure et les voyages autour du monde. Certes, elle était plus âgée mais ça lui donné un côté mature et maternel dont j’avais nettement besoin en ce moment. J’avais besoin d’elle pour survivre. « Pourquoi est-ce que je ferais quelque chose d’aussi idiot ? » lui demandais-je intrigué après un long moment de silence en la regardant. Je décomposais tout ce qui c’était passé depuis mon réveil. Je ne voulais pas paraître prétentieux en disant qu’elle voulait que je le fasse pour elle. Elle m’avait déjà fait comprendre que l’autre soir dans l’ascenseur, je m’étais fait des idées et qu’elle ne s’apprêtait pas à coucher avec moi. Je n’y croyais qu’à moitié mais je voulais bien l’accepter. « Pour toi ? » demandais-je finalement. Je prenais le risque de le penser. Tant pis pour les conséquences. Il y avait tellement d’arguments contre une possibilité d’un « nous » que je ne savais pas par quoi commencer. Elle était riche. Mon compte ne dépassait pas les 79 cents. Ça peut paraître idiot comme premier argument mais imaginé un mec acheté un yaourt comme repas pour son premier rancard. Et encore, je n’avais même pas assez d’argent pour le yaourt. Il y avait aussi toute cette culpabilité quand je la voyais et quand je regardais sa main. D’ailleurs, mes yeux venaient de la regarder une nouvelle fois mais je m’étais dépêché de les changer de direction après l’avoir réalisé. Je savais aussi que Madison voulait une vie paisible et avoir des enfants. Ce n’était pas mon cas. Elle était même tombée enceinte d’un de ses ex alors que j’étais un homme avec des réactions de gosse. Elle était médecin et j’étais… en cours de recherche d’idée. Je détestais aussi savoir que beaucoup de garçons voulaient être avec elle. Je voyais déjà cent fins différentes à cette possibilité avant même que ça ne commence. En plus de cela, elle se rapprochait des gens dont je m’éloignais. Ma pseudo famille. « Je suis désolé mais…. Tu ne me connais même pas et je ne suis pas certain de te connaître réellement. Une soirée ensemble et ça finirait en meurtre. » Dis-je. C’était vrai. Elle m’avait frappé assez pour que je le comprenne et je ne serais pas étonné de recevoir une droite encore une fois. Elle connaissait l’ancien Kenneth, pas le nouveau. Même si je n’étais pas certain qu’ils soient si différent l’un de l’autre. « Tu mérites mieux qu’un escort boy qui en verra une autre tous les soirs pendant que tu feras ta garde la nuit. » lui dis-je en soupirant avant de reprendre la parole. « Tu veux que je te raccompagne chez toi ? Tu dois avoir pas mal de choses à faire avant de rejoindre Cruella à NY. » lui demandais-je en me relevant du trottoir. Cruella étant le surnom que je donnais à Geane quelques années auparavant. C’était un vrai thon à l’époque. Vu qu’elle était en cloque, elle avait sans doute retrouvé son poids d’origine et sa tête affreuse sans la tonne de maquillage.
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(#)Sujet: Re: Cause lately I've been waking up alone (Madison) | Mar 18 Aoû - 20:04
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Le regard plongé dans le sien, je n’avais pas mâchée mes mots. Je lui avais clairement dit ce que j’attendais de lui : qu’il rompt avec Bailee. Cependant, il ne répondit pas. Un long silence s’installa et là je compris qu’il ne le ferait pas. J’ai passé mon temps à me dire que je devais tourner la page, que je devais l’oublier et sortir de sa vie. Seulement, à chaque fois, il m’encourageait à ne pas le faire. Sauf que cette fois, il était clairement face à une grosse décision. Prendre le risque d’écouter son instinct, ce qu’il veut vraiment, ses désirs et non sa raison. « Pourquoi est-ce que je ferais quelque chose d’aussi idiot ? Pour toi ? » M’avait-il finalement répondu en rompant ce silence de mort. « Oui, pour moi. » Lui répondis-je fermement mais d’une douceur irréprochable. Je savais aussi me montrer douce. D’ailleurs, je ne suis pas un pitbull qui passe son temps à crier et à frapper la personne en face de moi. Comme tout le monde, j’ai mes défauts et comme tout le monde, je ne fais pas toujours les bons choix. Mais disons qu’il y a certaines choses qui parfois nous amènent à agir avec impulsion. Comme en ce moment, je mourrai d’envie de l’embrasser mais la situation fessait que je ne pouvais pas le faire. J’ai fait un milliard de pas vers lui depuis que je le connais et je pense que maintenant, c’est à lui d’agir. C’est à lui de se demander ce qu’il veut vraiment et de faire ce qu’il faut pour l’obtenir. « Je suis désolé mais…. Tu ne me connais même pas et je ne suis pas certain de te connaître réellement. Une soirée ensemble et ça finirait en meurtre. » Sans le vouloir, je m’étais mise à rire doucement avant de me reprendre. C’est vrai que dernièrement, nous sommes sous tensions lorsque nous sommes ensemble mais admettons-le, notre relation est ce qu’elle est et on l’aime comme ça. Il n’a jamais été question de moment moue entre nous deux, on a toujours été fidèle à nous-même et c’est ce qui a toujours rendu les choses captivante. Je suis désolé mais…. Tu ne me connais même pas et je ne suis pas certain de te connaître réellement. Une soirée ensemble et ça finirait en meurtre.. Une soirée ensemble et ça finirait en meurtre. « Je ne te connais pas ? Depuis quand je ne te connais ? Ça c’est ce que tu essayes de te persuader parce que c’est pareil, tu me connais très bien. T’essayes juste de te persuader du contraire. Tu te cherches des excuses. Et en plus, je ne pense pas que ça finirait en meurtre. Honnêtement Kenneth, je la changerai pour rien au monde notre relation. Bon d’accord, ces derniers temps c’était tendu mais c’était justifié. Et puis ça n’a pas toujours été comme ça. On a aussi passé des bons moments. » Lui répondis-je simplement. Je donnais l’impression de me justifier mais c’était plus fort que moi, j’avais besoin de lui montrer qu’il se trompe et que nous deux ce n’est pas n’importe quoi, c’est une relation unique et qui vaut le coup. Il y a quelque chose d’inexplicable quand on est ensemble, qu’on soit sous tensions ou non. Il y a ce truc qui fait que. Il ne faut pas chercher à voir plus loin. « Tu mérites mieux qu’un escort boy qui en verra une autre tous les soirs pendant que tu feras ta garde la nuit. Tu veux que je te raccompagne chez toi ? Tu dois avoir pas mal de choses à faire avant de rejoindre Cruella à NY. » Termina le jeune homme en se levant du trottoir. J’avais secoué la tête négativement en l’entendant avant de soupirer. Je n’avais pas tout de suite répondu et je n’avais pas bougée non plus. J’étais clairement saoulée par son attitude je suppose et là, il me donnait l’impression de chercher à fuir encore une fois. Je m’étais donc levée à mon tour avant de prendre la parole : « Je vais attendre que ma robe soit sèche avant de rentrer chez moi. » Lui dis-je doucement avant de passer devant lui pour retourner jusqu’à son appartement. J’avais beaucoup de mal à cerner la situation et surtout ses réactions. Il est le jour et la nuit au même moment… le suivre devient difficile. Quoi qu’il en soit, je m’étais dirigée dans la salle d’eau en rentrant pour regarder si ma robe était sèche. Ce n’était pas le cas mais à mon avis, elle le sera dans quelques minutes. Je devais donc patienter et c’est ce que j’avais commencé à faire en allant m’asseoir sur le lit de Geane. Seulement, je repensais aussitôt à Kenneth et fidèles à moi-même, je ne pus m’empêcher de lui dire ce que je pensais. Je n’avais rien à perdre après tout. « Kenneth ? Tu peux venir deux minutes s’il te plait. » Lui demandais-je assez fort pour qu’il m’entende. Naturellement, je m’étais levée pour me mettre devant le lit. Et lorsqu’il arriva en face de moi, je ne pus m’empêcher de le regarder un instant. Son air interrogateur le rendait séduisant ou alors je ne pouvais pas chasser cette envie de l’embrasser. « Il y a un moment Kenneth où il faut arrêter de faire semblant. Tu le ressens aussi bien que moi, tu le sais aussi que moi qu’il y a quelque chose entre nous. Arrêtes d’aller contre ça, il y a une attirante indéniable et là, tout de suite… » Lui dis-je en approchant mon visage du sien. « J’ai envie de t’embrasser malgré tout ce que tu m’as dit et je suis certaine que tu en as envie autant que moi. » Murmurais-je lentement après avoir approché ma bouche de son oreille. « Embrasses moi Kenneth. » Continuais-je en déplaçant mon visage de quelques centimètres. Nos nez se frôlaient et je pouvais à nouveau sentir sa respiration comme précédemment dans la soirée. J’avais même laissé ma main sur posé sur son torse. Je n’avais aucune envie de faire semblant ou de jouer un rôle. J’ai accepté ce qu’il y a entre nous depuis bien longtemps et j’espère qu’il va enfin faire de même.
(#)Sujet: Re: Cause lately I've been waking up alone (Madison) | Sam 22 Aoû - 17:36
On aurait pu croire que j’avais encore tenté d’esquiver la conversation. Techniquement, c’est ce que j’avais fait. D’un autre côté, je ne savais pas quoi dire de plus sur le sujet. Elle ne serait pas heureuse avec moi et ça ne fonctionnerait jamais. Nous n’avions pas la même vie et des points de vue totalement différents sur la vie. Je ne savais pas ce que j’allais faire de mon cul les prochains jours. Ce que je savais par contre c’est que je n’avais pas un rond et que ça ne pouvait pas continuer comme ça. Je ne voulais pas demander d’aide. Je voulais me débrouiller par moi-même. Seulement mon esprit était assez confus. Il était clairement en opposition entre ce que je pouvais faire vu mon parcours et ce que je devais faire après mes multiples conneries sur les mois derniers. Je n’avais aucun diplôme, aucune chance de reprendre mes études, pas de logement, pas de véhicule et j’en passe. D’autant plus que Geane ne tarderait pas à revenir dans le coin et je devais dégager avant que ça ne se produise quitte à vivre sur un pont ou sur un trottoir. J’avais tellement de problèmes et de choses à régler que je ne voulais surtout pas en rajouter. Me rapprocher de Madison était une mauvaise idée. Ça ne ferait qu’empirer ma situation. Je n’avais pas besoin de ça en ce moment et je ne comprenais pas ce qu’elle cherchait en me disant ce genre de choses. « Je vais attendre que ma robe soit sèche avant de rentrer chez moi. » M’annonça-t-elle finalement en guise de réponse. Elle semblait résignée et je ne savais pas vraiment quelle réaction était la plus appropriée pour décrire ce que je ressentais à cet instant. Déception, regret ou soulagement. Je l’avais laissé s’en aller pour remonter jusqu’à l’appartement. J’avais attendu quelques minutes avant d’en faire de même. C’est quelques secondes après avoir franchit le seuil de la porte que j’entendis Madison m’appeler pour la rejoindre. La chambre de Geane, hors limite. C’était déjà la troisième fois que je rentrais à l’intérieur en me répétant sans cesse que je n’avais le droit et que je devrais m’en aller. J’avais fini très vite par me retirer de mes pensées en regardant Madison qui était debout devant le lit. Je m’étais mit en face d’elle en lui lançant un regard interrogateur. Je ne voyais pas ce qu’elle voulait de moi mais elle me l’expliqua assez rapidement. « Il y a un moment Kenneth où il faut arrêter de faire semblant. Tu le ressens aussi bien que moi, tu le sais aussi que moi qu’il y a quelque chose entre nous. Arrêtes d’aller contre ça, il y a une attirante indéniable et là, tout de suite… J’ai envie de t’embrasser malgré tout ce que tu m’as dit et je suis certaine que tu en as envie autant que moi. » Son visage s’était considérablement rapproché du mien mais je n’avais pas bougé et je continuais de la regarder sans vraiment savoir ce que je devais lui répondre. Il n’y avait pas de bonne réponse à ça. C’était un piège. Le coup des murmures et de la bouche près de l’oreille, c’était mon truc à moi. Je le connaissais par cœur puisque je le faisais tout le temps. « Embrasses moi Kenneth. » rajouta-t-elle en déplaçant son visage. J’avais l’impression d’être exactement dans la même situation que je l’étais plus tôt dans la cuisine. Seulement, aucun téléphone n’était en train de sonner, aucune excuse. Une sensation étrange avait envahit mon estomac à la seconde où sa main s’était posée sur mon torse et sentir son visage à quelques centimètres à peine du mien m’empêchait de réfléchir correctement. Je ne devais pas et pourtant j’en crevais d’envie. Ma main s’était posée sous sa nuque avant que mes lèvres ne rompent les derniers centimètres pour se poser sur les siennes. Je sentais une vague de nervosité me parcourir rendant ce baiser à la fois timide et hésitant. Toutefois, une fois mes bras passer autour de Madison pour serrer son corps fortement contre le mien, ce sentiment se dissipa aussi rapidement qu’il était arrivé. Ma langue se mêla à la sienne alors que mon dernier semblant de pensée rationnelle luttait contre mon désir de continuer et d’aller toujours plus loin. Je n’arrivais plus à détacher mes lèvres des siennes, incapable de lui résister. Profitant simplement de ce baiser et de la pression de sa bouche contre la mienne. Prenant possession de chaque parcelle de ses lèvres. J’en avais même presque oublié de respirer avant de rompre ce contact à bout de souffle après quelques secondes de plus. « Ne dis rien. » dis-je finalement en reprenant mon souffle. Je ne voulais pas qu’elle parle. Pas pour l’instant. Je savais déjà ce qu’elle pensait et ce qu’elle me dirait à présent. Je voulais juste réfléchir. Mon front s’était posé contre le sien et mes bras étaient toujours autour de son corps. Tout avait l’air si silencieux dans la pièce tandis qu’un vrai champ de bataille continuait dans ma tête. Je ne pouvais pas admettre que je n’avais aucun contrôle sur ça. J’avais l’impression d’être faible. Je voulais maîtriser les choses. J’aimais trop ça. « Je vais aller chercher ta robe, tu t’habilles et je te ramène chez toi. » rajoutais-je doucement en lâchant mon emprise sur elle. Je reprenais le contrôle. Mon visage s’était éloigné et mes mains étaient à présent en train de déformer mon tee-shirt. Je ne sais pas pourquoi j’étais resté immobile une dizaine de secondes avant de me mettre en action mais je n’arrivais plus à remettre mes idées en place.
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(#)Sujet: Re: Cause lately I've been waking up alone (Madison) | Sam 22 Aoû - 20:17
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M’embrasser était à mon sens le seul moyen pour qu’il comprenne ce qui se passait vraiment. Lutter n’était qu’une façon de retarder les choses. Il y a des choses qu’on ne contrôle pas. La nature reprend toujours sa place et c’est pourquoi j’ai moi-même choisis de ne pas lutter malgré l’énergie qu’utilisait Kenneth pour m’éloigner de lui. Il n’avait surement pas imaginé qu’il agirait lui-même paradoxalement. Sa conscience lui disait d’agir d’une certaine façon alors que son désir lui proposait une tout autre manière d’agir. C’est ça son problème. Il refuse de voir la vérité en face. Je lui avais donc murmuré de m’embrasser avant de laisser mon nez se frôler au sien. Je ne voulais pas l’embrasser, je voulais que lui le fasse. Je voulais qu’il puisse rendre compte de ce qu’il ressentait réellement et lorsqu’il posa sa main sur ma nuque avant de déposer ses lèvres contre les miennes, je compris alors qu’une étape était enfin franchie. Kenneth n’était plus en mesure d’être dans le déni désormais. Il le sait, il sait ce qu’il se passe et je pense qu’il sait qu’il ne peut pas lutter contre ça. Parce qu’à mon sens, ce baisé n’est pas n’importe qu’elle baisé. C’est un baisé particulier, le genre de baisé qui ouvre de nombreuses portes. Ce genre de baisé qui reste dans notre esprit pendant une grosse période. En effet, il était à la fois hésitant, doux et maladroit. C’était le premier contact entre deux matières qui n’attendaient qu’une chose : se rencontrer. Kenneth serra mon corps presque aussitôt après à l’aide de ses bras et l’amena vers lui d’une manière assez vive, donnant ainsi l’impression qu’il reprenait le contrôle de la situation. Nos langues ne tardaient pas à s’entremêler et à effectuer des mouvements intenses. C’était si prenant que je ne pus respirer uniquement par le biais de l’air que Kenneth et moi nous échangions. Néanmoins, le baisé fut rompu quelques temps plus tard lorsque lui comme moi nous étions retrouvés à bout de souffle. J’en restais même assez surprise. Surprise parce que je n’avais jamais ressentis une fusion pareille. Oui, c’est bien ça, notre baisé était fusionnel et bien plus que je ne l’aurai pensé. « Ne dis rien. » M’ordonna-t-il alors que son front était collé contre le mien et que ses bras m’enroulaient encore. Je ne voulais pas gâcher sa prise de conscience et c’est pourquoi, je n’avais rien ajouté de plus. Un silence s’installa et ma respiration redevenu normal. Je ne m’étais pas senti aussi déstabilisée depuis longtemps parce que soyons honnête, même si je fessais mine de contrôler les choses de mon côté, ce n’était pas le cas. Kenneth est un homme imprévisible qui demande beaucoup d’effort et je crois bien que cette dernière tentative aurait été la dernière. « Je vais aller chercher ta robe, tu t’habilles et je te ramène chez toi. » Déclara le jeune homme fermement en lâchant mon corps. Il n’avait pas bougée durant un petit laps de temps avant de quitter la chambre. Je m’étais mise à sourire parce qu’il s’était montré autoritaire mais surtout très sexy. J’avais enfin l’impression de voir celui que je connaissais comme s’il reprenait enfin pied. C’était amusant mais ça ne surprendra personne si j’affirme que je suis d’autant plus séduite. Je n’avais d’ailleurs pas pu m’empêcher de le reluquer. Quel homme… Il me rend toujours intérieurement dans de drôle d’état et quand j’y pense, comme maintenant, le rythme des battements de mon cœur s’accélèrent. Il a beaucoup trop d’impact sur moi. Peu à peu, j’avais retiré son t-shirt et son short, me retrouvant ainsi uniquement en petite culotte sans soutien-gorge pour couvrir ma poitrine puisque celui-ci était dans la machine à laver avec ma robe et mon string. Lorsque Kenneth apparût de nouveau dans la chambre, je m’étais mise à avancer lentement vers lui. Une fois à sa hauteur, ma main se posa doucement sur les affaires qu’il tenait soit ma robe et mes sous-vêtements. « Je vais récupérer ça. » Lui dis-je doucement en le regardant avant de saisir mes vêtements sans pour autant les tirer pour le moment. Je m’étais contentée de laisser mon regard pénétrer le sien un instant. « Si tu veux bien les lâcher. » Lui dis-je alors qu’il les tenait encore dans ses mains. Je ressentais une attraction énorme et sans m’en rendre compte, j’avais saisi ma lèvre inférieure avec mes dents. C’était l’un de ses moments où on perd de nouveau toute notion du temps.
(#)Sujet: Re: Cause lately I've been waking up alone (Madison) | Lun 24 Aoû - 21:30
J’avais tourné les talons pour disparaître de cette chambre sans vraiment réaliser ce que j’avais fait. Machinalement, je m’étais rendu jusqu’à la salle de bain alors que ma tête était toujours dans le brouillard. C’est en refermant la porte derrière moi qu’une grimace se forma sur mes lèvres. Je n’arrivais pas à le croire. J’avais totalement craqué. Je ne savais pas ce qui était le plus déstabilisant à cet instant. Me souvenir que j’avais une copine après plusieurs minutes ou avoir apprécié ce moment plus que je ne le devrais. Il suffisait que je me retrouve seul pour que ma raison reprenne le dessus sur ce stupide désir incontrôlable. J’étais vraiment dans la merde. Je ne savais même plus ce que je voulais. Pourtant, il y a une heure, je le savais parfaitement. Maintenant, j’avais envie de me frapper la tête contre le mur pour éviter de revoir cette scène en boucle dans ma tête en affichant un petit sourire idiot. Finalement, j’étais plutôt content qu’elle parte pour New York. Je pourrais avoir assez de temps pour réfléchir à tête reposée. J’avais arrêté le sèche-linge pour attraper ses affaires et me permettre de me concentrer à nouveau. J’étais sortit de la pièce pour me rendre à nouveau dans la chambre de Geane. Lorsque le palier fût franchit, mes yeux s’étaient posé sur Madison. C’est une blague. Elle se fichait vraiment de moi. Je faisais mon maximum pour garder les yeux au niveau de son visage même si je dois avouer que de temps en temps, pendant une nanoseconde, mon regard avait légèrement dévié vers le bas tandis que je me mordais la lèvre inférieure. Je ne cessais de me répéter que je ne devais pas craquer mais mon envie était toujours aussi contradictoire de ma raison. Mon regard était plongé dans le sien et j’étais tellement déstabilisé que je ne comprenais même pas qu’elle m’avait parlé avant de l’entendre ouvrir la bouche pour la seconde fois. « Si tu veux bien les lâcher. » Mes sourcils s’étaient froncés traduisant mon incompréhension avant que mes yeux atterrissent sur ses vêtements dans ma main. Je ne tardai pas à les lui donner, un peu embarrasser. Elle était forte, très forte. J’adorais séduire des femmes, c’était à la fois un jeu et un travail à une l’époque. Seulement, Madison était douée et je détestais paraître aussi faible. De plus, j’avais envie qu’elle comprenne que j’étais le meilleur. Même si je n’avais pas tendance à la montrer depuis que le soleil s’était levé aujourd’hui. « Je vais me changer rapidement et ensuite je te raccompagne chez toi. Lily a laissé sa voiture donc... » Lui dis-je simplement en reculant de quelques pas sans lâcher mon regard d’elle avant de rejoindre la salle de bain pour la seconde fois de la mâtinée. J’avais finalement opté pour une douche rapide, histoire de me mettre les idées en place, avant d’enfiler un jean et un tee-shirt puis de revenir au salon. Elle semblait être prête même si la voir en robe était assez étrange à six heures du matin. « Alors ? Ta robe ne sent pas trop le vomit ? » Lui demandais-je sur un ton un peu moqueur en attrapant les clés de voiture de Lily posé sur une table dans l’entrée pour les mettre dans la poche de la veste que je venais d’enfiler.
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(#)Sujet: Re: Cause lately I've been waking up alone (Madison) | Mar 25 Aoû - 0:57
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« Je vais me changer rapidement et ensuite je te raccompagne chez toi. Lily a laissé sa voiture donc.... » M’informa-t-il après m’avoir redonner mes vêtements. La voiture de Lily ? Je suis censée monter dans la voiture de Lily ? C’est une grosse plaisanterie. Cependant, je n’avais rien dit. Il était partit et je m’étais changée. J’avais même entendu l’eau de la douche, ce qui me fit comprendre qu’il était partit se doucher. Pas à pas, je m’étais approchée de la porte de la salle de bain pour mettre mon oreille sur la porte dans un premier temps avant de l’ouvrir légèrement pour pouvoir l’observer. Je n’avais pas fait de bruit et puisqu’il était dos à moi, il ne m’apercevait pas. Je m’étais naturellement mordillée la lèvre inférieure en le scrutant. Qu’est-ce qu’il est beau… Qu’est-ce que son fessier est beau. Qu’est-ce que j’ai envie de le toucher, là, maintenant… C’était réellement plaisant à voir et j’avais même envie de me laisser tenter mais ma raison m’en empêcha. Il se tourna légèrement sur le côté, sans regarder dans ma direction. Les battements de mon cœur s’intensifiaient tandis que mes mains devenaient moites. Je venais d’apercevoir son sexe en bon uniforme. Oui, je le voyais et j’étais plutôt impressionnée par le paysage. J’eus envie de rire mais je ne le fis pas. Je parvenu à me contenir avant de refermer doucement la porte pour ne pas qu’il remarque ma présence. Marchant avec l’image de corps intégrale de McCallister, je me demandais ce qui se passait ce matin. Je ressentais une attraction énorme, limite incontrôlable. Je devais néanmoins la chassé pour l’instant. Kenneth m’a embrassé de son propre chef, je devais m’en tenir à ça. C’est pourquoi, je m’étais rechaussée avant de me recoiffer à même le canapé puisqu’il se douchait. «Alors ? Ta robe ne sent pas trop le vomit ? » Demanda le jeune homme lorsqu’il revenu dans le salon amusé par la situation. Je m’étais alors mise à sourire en le regardant avant de me lever pour avancer jusqu’à lui. « Non ça va. Je pense pouvoir survivre grâce à toi. » Lui souriais-je alors. En effet, je n’avais pas hésité à imbiber ma robe quelques minutes auparavant avec mon parfum. Heureusement que j’ai toujours un échantillon dans mon sac à main. C’est une façon de toujours être prête si besoin. Une fois la porte ouverte, nous marchâmes jusqu’à la voiture de Lily où je pris naturellement place côté passager. « Où est passé ta moto ? » Lui demandais-je alors en tournant ma tête vers lui avant de croiser mes jambes et de laisser une main se poser à même ma peau. Le siège était si reculé que je pouvais bien avoir cette position.
(#)Sujet: Re: Cause lately I've been waking up alone (Madison) | Sam 29 Aoû - 22:38
Nous étions tous les deux sortie de l’appartement après que j’ai pu faire un rapide tour dans toutes les pièces pour vérifier qu’elle avait tout récupéré. Je savais que si Lily rentrait entre temps, elle n’apprécierait pas de savoir que Madison était chez elle et ce n’était pas le genre de conflit que j’avais envie de régler actuellement. En passant dans la chambre de Geane, je m’étais même permis de refaire le lit pour que aucune trace de notre passage ne reste là. J’en étais presque au point de vouloir éliminer ma propre odeur de cette pièce. Ce n’est que lorsque l’on fût en bas de l’immeuble qu’un problème plus important attira mon attention. J’avais proposé à Madison de la conduire mais je n’avais pas mon permis. La vérité c’est que j’avais appris à conduire un deux roues pour avoir une moto mais l’idée de rouler dans une voiture ne m’avait jamais intéressé. Résultat, je ne savais pas conduire. J’avais pris un ou deux cours avec mon père vers l’âge de dix-huit ans. L’image qui me restait toujours en mémoire était mon père qui criait sur le siège passager alors que j’étais sur le point de foncer droit sur un arbre. Tout ce que j’avais à faire c’était de ne pas nous tuer ou en tout cas de ne pas tuer Madison. « Où est passé ta moto ? » me questionna-t-elle alors qu’on venait tout juste de prendre place dans l’habitacle du véhicule. Je m’étais soudainement crispé ne sachant pas vraiment ce que je devais lui répondre. Je ne savais pas si je l’avais revendu pour de l’argent dans le but de payer mes dettes ou si on me l’avait volé parce que j’étais trop stone pour le réaliser dans les rues de Thaïlande. Peut-être même que je l’avais donné sans le savoir. Je n’en avais aucune idée. C’était une époque assez floue dans mon esprit mais ce n’était pas quelque chose dont j’étais fier et que j’aimais raconter aux autres. « Accident. La moto n’a pas survécu… » me contentais-je de dire maladroitement avant d’appuyer sur la pédale pour passer la première vitesse. J’étais tellement mal à l’aise que j’avais oublié de tourner cette fichue clé pour démarrer le moteur. Après quelques secondes, j’étais enfin prêt à partir quand je m’étais tourné vers Madison. « Tu devrais mettre ta ceinture. » lui demandais-je en tentant de paraître tout à fait normal. C’était une demande comme une autre. Elle n’avait pas besoin de savoir que je n’avais jamais conduit. Elle flipperait pour rien. J’avais voulu mettre le clignotant pour m’engager sur la route mais l’essuie-glace s’était enclenché. Je sentais que des tonnes de gros mots voulaient traverser mes lèvres pour sortir de ma bouche mais je restais toujours de marbre comme si tout ce que je faisais était normal. « Le pare-brise était vraiment sale. » dis-je dans ma barbe avec un ton totalement détaché. Après avoir touché à deux ou trois choses, j’avais finalement réussi à arrêter les essuie-glaces et trouver le bon clignotant. Je m’étais engagé sur la route en manquant presque de rentrer dans une autre voiture qui m’avait évité de justesse puis ma tête s’était baissée vers les vitesses pour passer la deuxième en brûlant le feu rouge sans même le remarquer. Je savais où elle habitait pourtant, j’avais pris la décision de faire un petit détour. Pas parce que je voulais lui faire perdre du temps mais plutôt parce que le chemin le plus court comportait une petite côte à monter et que je ne savais pas redémarrer si je devais m’arrêter sur une pente. J’avais toujours tendance à partir en arrière. C’est un peu comme ça que j’étais finalement rentré dans un arbre quand mon père avait tenté de me faire des leçons de conduite. Je roulais plutôt mal, c’était un constat mais je voulais croire que personne ne pouvait le remarquer, même pas ma passagère. Je ne roulais pas toujours tout droit, j’avais grillé quelques stops et roulé sur des lignes continues. Mais le pire c’est lorsque je n’avais pas vu un énième stop et qu’une voiture ayant la priorité était passé juste à quelques centimètres devant moi. J’avais appuyé sur la pédale de frein si fort que ma tête avait été propulsée en avant et avait failli se heurter au volant. « Les gens roulent vraiment mal ! » déclarais-je avec une pointe de colère. J’étais totalement en tord mais comme d’habitude, j’avais trouvé un autre responsable. Par chance, je n’étais plus très loin et nous étions toujours en vie quand j’avais arrêté la voiture devant un immeuble. « Je crois que tu es arrivée. » finis-je par dire en coupant le moteur. Je pensais que mes malheurs étaient finis pourtant, je sentais la voiture reculer un peu avant que je ne m’aperçoive que j’avais oublié le frein à main. Je le tira en arrière et afficha un petit sourire comme si je l'avais prévu. « Je sais que tu me l’as déjà promis mais je veux juste être sûr que tu ne diras rien à Geane sur mon sujet. » lui dis-je en tournant enfin la tête dans sa direction. C'était une façon un peu maladroite de lui dire au revoir mais je ne voulais pas craindre qu'elle ne finisse par tout lui révéler.
rp clôturé.
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(#)Sujet: Re: Cause lately I've been waking up alone (Madison) |