SKY : « Non Colton, ça… c’est clairement pas un petit singe mignon. »

C’est plutôt des petites cochonnes blondes. Je vois bien mon mari s’approcher de moi et je lui montre ce qui me choc sur mon téléphone. Ce dernier est plus que surpris et je comprends à ce moment qu’il n’est pas responsable de ce qui se passe sur son Instagram. Colton se met à sacrer comme pas possible. Je lui ramasse une petite tape sur le bras pour qu’il s’arrête.

SKY : « COLTON! TON LANGUAGE!!!! » dis-je en lui faisant de gros yeux.

Lui qui ne sacre jamais voilà qu’il est partit pour la gloire à se faire aller les mots d’église de la sorte. Je m’approche de lui et je vois bien dans son visage qu’il réalise que les enfants ne sont pas loin… qu’ils l’ont probablement entendu aussi.

SKY : « Écoute, tu vas devoir signaler à Instagram que t’as été piraté, supprimer ces photos et changer ton code. En espérant que la personne qui a fait ça, n’a pas eu le temps ou n’a pas pensé à tout changer déjà. Parce que là… t’as l’air d’un obsédé. »

C’est la seule chose à faire parce qu’avec toutes ces photos, on dirait qu’il fait une obsession sur les petites blondes aux yeux bleus. De quoi me complexer en plus car bon, j’en suis tout l’inverse. Au moins, je sais que ce n’est pas lui qui a fait ça… car sinon je me serais posé de questions. Je me tourne pour me servir un verre d’eau. Colton penché sur son téléphone, j’attends de voir s’il est toujours capable de se connecter à son compte. C’est vraiment dommage ce qui lui arrive mais il faut s’en attendre. Les personnalités publiques sont toujours plus propices aux hackers. C’est beaucoup plus drôle de poster des conneries sur les réseaux sociaux des gens avec des milliers/millions de followers qu’un nobody avec 140 amis.

SKY : « Je pars dans une quinzaine de minutes pour la crèmerie avec les enfants. Tu viens avec Loïc ou il va rester dans sa chambre encore un moment? »

Ce n'est pas moi qui a mis ces photos sur Instagram. Jamais je posterais ce genre de conneries. Je ne suis pas comme ça et j'espère que ma femme le sait. Qui n'a pas de vie au point de faire des conneries de la sorte? Il faut tellement être mal intentionné pour faire ce genre de choses. Est-ce que j'ai l'air d'un obsédé? J'espère que non. J'admets que les femmes sur les photos sont fortement jolies, mais ce n'est pas pour autant que je mets des photos de la sorte sur Instagram. Pour quoi est-ce que je passe moi?! Je ne peux m'empêcher de blasphémer et ma femme me remet mis à ma place. C'était juste beaucoup plus fort que moi et c'est tellement libérateur. Je ne devrais pas, mais bon maintenant que c'est fait...

COLTON : « Je ne veux pas passer pour un obsédé. Je suis uniquement obsédé par mon épouse et par les biscuits aux épices. »

Sans plus tarder, je prends mon téléphone pour essayer de me connecter à mon compte. J'y arrive, je suis donc soulagé. Ça m'apprendra à avoir mis comme mot de passe le nom des mes enfants. Ce n'est pas très très intelligent. Je n'ai même pas besoin de me casser le bicycle pour me trouver un nouveau mot de passe puisque je ferme carrément mon compte. Fuck les réseaux sociaux, c'est une connerie à l'état pur.

COLTON : « Je n'aurai plus ce problème, j'ai supprimé mon compte. Fini le niaisage! »

Dis-je en regarde ma femme avant qu'elle me parle de la crèmerie. Il faudrait effectivement que j'aille voir mon fils dans la chambre. J'espère que ce moment en retrait dans sa chambre lui a fait comprendre qu'il ne doit plus jamais faire mal à son petit frère, tout comme il ne doit pas faire mal à Xavier. Je pense qu'il y a juste à Cassandra qu'il ne fait pas de mal. Enfin, il la fait crier comme n'importe quel frère s'amuse à faire crier leur petite soeur, mais jamais il ne lui a fait mal physiquement. Il l'aime sa petite soeur et parfois je le trouve très mignon à voir agir avec elle.

COLTON : « J'y vais. »

Je monte sans plus tarder à l'étage et je vais à la chambre de mon fils où j'entre doucement. Le petit est assis sur une chaise devant la fenêtre et regarde dehors. Qu'est-ce qu'il fait là? Je ne sais pas, mais bon je vais m'asseoir sur le bord de du lit et je regarde mon fils.

COLTON : « Je ne veux plus que tu fasses mal à ton frère Loïc. C'est un petit bébé, c'est normal qu'il fasse du bruit. Un jour, il sera plus grand et il fera un peu moins de bruit. Je sais que parfois c'est fatiguant, mais tu es assez grand pour comprendre, non? Nous allons à la crèmerie, viens-tu? »

Loïc se lève de sa chaise et se tourne vers moi. Je glisse ma main sur sa tête et nous sortons de la chambre tranquillement pour retrouver Sky et les autres au salon.

COLTON : « Vous êtes prêts? »

Colton avait tout simplement décidé de supprimer son Instagram. Il optait pour les grands moyens. Par la suite, nous allâmes tous ensemble à la crèmerie au coin de la rue, en famille. Ce fut un beau moment même si plus tôt, Loïc avait été méchant avec le plus jeune de ses frères. Il semblait avoir compris et c’était le principal. Tant que ça ne se produise plus.


DEUX JOURS PLUS TARD.

SKY : « T’as pas oublié de dire à Madame Stevens où se trouvait les autres couches dans l’armoire hein? »

J’étais appuyée contre la voiture de mon mari en train de regarder les courriels de mon travail pendant que ce dernier s’occupait de mettre nos valises dans le coffre arrière. Je le laissais faire avec ses gros bras, ça allait être beaucoup plus efficace que si je m’y mettais. Limite si la valise n’était pas plus lourde que moi. Je jetais des regards de temps en temps vers la maison puis ajoutai ensuite :

SKY : « Tu penses que ça va aller avec l’argent qu’on a laissé pour les urgences? J’espère qu’il reste assez de petits pots... tu sais comme je ne fais pas confiance à ceux à l’épicerie… Oh, et Molly, je crois que j’ai oublié de lui dire qu’il faut la faire sortir avant de se coucher le soir, sinon elle fait pipi dans la maison! »

Colton me rassurait d’arrêter de stresser. Ce n’était tellement pas facile considérant le fait que c’était bien la première fois depuis notre mariage qu’on partait aussi longtemps. JE n’avais pas l’habitude de laisser mon Eliott entre les mains de quelque d’autre que Colton ou moi.  Mon téléphone se mit à sonner et je me décollai pour regarder de qui il s’agissait. C’était un de mes designers qui avait peut-être une question. Colton venait de fermer le coffre et me regardait en haussant les sourcils Je lui fis signe d’attendre du doigt et prit l’appel en m’éloignant un peu de la voiture pour parler à Andrew qui me demandait si la livraison de tissus allait vraiment arriver le lendemain. Je lui répondis en faisant les 100 pas puis raccrochai en voyant mon pauvre homme me regardant, attendant que je raccroche pour qu’on puisse finalement partir. Je revins vers lui, l’air un peu coupable.

SKY : « Promis, je prends plus d’appels. Oh et puis tu sais quoi? Tiens! Je veux plus l’avoir sur moi jusqu’à la fin du voyage. »

Je lui tendis mon téléphone que j’avais fermé. J’allais probablement avoir BEAUCOUP trop d’appels manqués et de courriels, mais mon équipe savait très bien que je partais en weekend d’amoureux à New-York. Ça arrivait tellement rarement  que je voulais en profiter et ne pas penser au travail.

C'est enfin aujourd'hui que je quitte pour New York avec ma femme. Le concert de Our Lady Peace arrive à grands pas. Ça ne parait peut-être pas, mais je suis tout énervé à l'intérieur de moi d'enfin aller au concert du meilleur groupe au monde, autant plus que ma femme m'a offert des billets VIP, donc une rencontre avec le groupe. Je me sens comme une petite fille de huit ans qui va assister à un concert de One Direction ou de Selena Gomez, à l'exception que je ne veux pas pleurer en voyant Raine Maida et sa gang. Je ne peux pas dire laquelle de leurs chansons est ma préférée parce que je les aime toutes, en particulier Sorry, Do You Like It, Not Enough. Je ne peux pas choisir ma chanson favorite, mais je peux dire que mon album préféré sera toujours Gravity.

COLTON : « Je lui ai tout dit et je lui ai même écrit sur une feuille. »

Pressé de partir, je décide de mettre moi-même les valises dans la voiture. Je lance un regard à ma femme qui est encore et toujours les yeux rivés sur son téléphone. Ce satané téléphone, je suis sur le point de confisquer. J'espère qu'elle ne me fera pas ça toute la fin de semaine parce que je risque de me frustrer. Je me demande si nous avons parfois une vie de couple alors que son téléphone est toujours entre elle et moi. C'est limite si elle ne me trompe pas avec celui-ci.

COLTON : « Elle a assez d'argent, il y a assez de pot et elle sait tout concernant Molly. Respire par le nez chérie, tout ira bien. Puis si elle manque argent, j'aurai juste à lui en transférer. Pas de panique. »

Dis-je pour essayer de la rassurer un minimum. Tout ira bien, madame Stevens et une dame avec beaucoup d'expérience dans la garde des enfants. Elle est la seule femme en qui j'ai le plus confiance pour garder mon fils. Si les parents de Sky auraient été libres, ils auraient pu garder Eliott, mais malheureusement ils ne pouvaient pas. Pour ce qui est de mes trois autres enfants, ils sont chez leurs grands-parents maternels. Tout ira bien parce que nos quatre enfants sont entre de bonnes mains.

Voilà maintenant que le téléphone de Sky se met à sonner. J'ignore combien de fois il peut sonner dans une journée, mais ça devient très tannant. Je la regarde en la laissant répondre. C'est toujours le travail, toujours le satané travail qui prend tout son temps. Elle a dit qu'elle ne serait jamais comme sa mère, mais pour le moment c'est tout le contraire qu'elle me montre.

COLTON : « Merci. »

Je mets son téléphone dans le coffre arrière que je ferme sans plus tarder avant qu'elle ne change d'idée.

COLTON : « Maintenant vite, nous avons un avion à prendre. »

Dis-je en montant dans la voiture sans plus tarder. Je m'attache et j'attends ma femme.

Colton tente de me rassurer aussitôt concernant madame Stevens et Eliott. Tout est correct, ils ne vont pas manquer de rien et si c’est le cas, elle a de l’argent et si elle en manque nous allons lui en transférer. Mon amoureux a raison, je dois me calmer car sinon je ne pourrai profiter du voyage. En parlant de ça, mon téléphone sonne. En voyant que c’est le bureau, je réponds en faisant signe à l’homme de ma vie d’attendre un peu. Je sais à quoi il pense, je le sais trop bien et je me sens aussitôt mal d’avoir décrocher. C’est pourquoi je lui redonne mon téléphone lorsque je raccroche.  Je ne veux pas gagner le titre de la pire épouse de tous les temps et en même temps, j’ai aussi besoin de me séparer de cette technologie pour le voyage. Colton me remercie, je comprends alors que j’avais raison de penser que je lui tape sur les nerfs avec mes appels et mes courriels. Je le regarde mettre mon téléphone dans le coffre et c’est maintenant le temps de partir. Je fais le tour de la voiture, question d’embarquer côté passager car c’est très très rare que c’est moi qui conduis lorsque nous sommes ensemble dans la voiture. Va savoir pourquoi…

SKY : « Oui chef! »

J’embarque dans la voiture en envoyant mon sac à main à l’arrière. Je m’attache puis, nous sommes tiguidou pour mettre les voiles! J’appuie pour mettre un peu de musique. Je n’aime pas ça roulé sans ambiance. Je mets pas ça au plafond pour qu’on ne s’entende plus parler, mais quand même. Le feu tourne au rouge et je me tourne vers mon mari.

SKY : « Écoute, je sais que je suis énervante avec mon téléphone j’en suis consciente et je vais faire attention, je te promets. »

Je me penche vers lui pour lui voler un baiser, puis deux. J’espère qu’il me croit dans ce que je dis. Je ne veux pas être comme ma mère, c’est difficile avec la charge de travail que j’ai mais ce n’est pas impossible non plus. J’ai des plans… et je compte les appliquer bientôt. Je devais juste me familiariser avec l’endroit avant et maintenant que le tout commence à se placer, je vais enchainer rapidement les choses. Le feu passe au vert et je me redresse pour qu’on continue notre chemin. La main de Colton se pose contre ma cuisse et je viens déposer la mienne pour enrouler mes doigts aux siens.

SKY : « Je t’aime et on va bien s’amuser. Ça va faire du bien de décrocher un peu d’ici. »

Autant pour lui que pour moi. Je travaille beaucoup, nous avons ensemble un petit bébé… Colton a ses enfants en plus et son travail de son côté aussi. Disons que la vie nous donne rarement des pauses et là, c’est le cas. Nous arrivons à l’aéroport quelques minutes plus tard, j’ai le sourire fendu jusqu’aux oreilles.

Je ne veux surtout pas manquer notre avion sinon nous allons devoir attendre à l'aéroport et ça ne me tente pas vraiment d'attendre des heures et des heures. Je ne voudrais pas être en retard pour le concert, même s'il est demain soir. Our Lady Peace, ce n'est pas à tous les jours que j'ai la chance de les voir en concert et encore mois la chance de pouvoir les rencontrer. Our Lady Peace est le groupe de ma vie, mon groupe préféré depuis toujours. Je ne sais pas pourquoi je les aime, mais seigneur qu'ils sont bons. Ce soir là, je ne serai pas une personnalité publique, je serai simplement un fan qui, peut-être, chantera les paroles et se fera aller les bras dans les airs.

Je suis heureux que mon épouse soit consciente que son téléphone et ses courriels prennent beaucoup trop le contrôle de sa vie. Elle est jeune et elle est à la tête d'une grande compagnie. C'est peut-être trop pour elle d'avoir autant de responsabilités à 23 ans, sans parler que nous avons un fils et que nous sommes mariés. Parfois, j'ai peur qu'elle en vienne à regretter sa vie. Pourrait-elle arriver à 40 ans et dire qu'elle a raté sa vie? Qu'elle est allée trop vite? C'est possible, mais je ne le souhaite pas.

En chemin vers l'aéroport, je glisse ma main sur la cuisse de mon épouse en étant toujours bien concentré sur la route. Je ne peux pas contredire mon épouse lorsqu'elle affirme que nous allons bien nous amuser. Il est évident que nous allons s'amuser, du moins moi je vais m'amuser comme je ne me suis jamais amusé.

COLTON : « Ce n'est pas moi qui dira le contraire. »

Arrivé à l'aéroport, je gare la voiture, je sors de celle-ci et je viens ouvrir la portière pour en faire sortir mon épouse en lui tendant ma main. Eh oui, je suis galant, mais peut-être que dans quelques années je ne le serai pas. Une fois ma femme sortie de la voiture, je viens prendre les bagages dans le coffre.

COLTON : « Prête? Tu as bien les billets dans ton sac à main? »

Nous sommes d’accord sur le fait que nous allons passer du bons temps à New-York. Je sens que ce voyage en amoureux va nous faire un grand bien et nous en avons de besoin. Nous arrivons à l’aéroport et nous sommes à peine à l’extérieur à côté de la voiture, que Colton me questionne à propos des billets.

SKY : « Je pensais que c’était toi qui les avais? »

Colton secoue la tête. Je plisse les yeux.

SKY : « Mais oui… juste avant de partir de la maison. »

Je suis prise d’une mini-panique. C’est pourquoi j’accote mon sac à main contre ma cuisse pour me mettre à fouiller dedans. Rien. Je relève la tête vers Colton et je lui fais signe de se retourner pour avoir accès à son sac à dos. Ce dernier s’exécute et après avoir fouillé quelque peu, je trouve les billets que je soulève pour lui montrer.

SKY : « J’ai dû penser à te dire de les mettre dans ton sac, pour finalement les mettre moi-même. »

J’avais eu tellement de chose à penser que c’est des choses qui arrivent! Maintenant que tout est ok, nous nous dirigeons vers l’aéroport en prenant soin de bien barrer les portes. Ça serait bien dommage de revenir après le weekend et de constater que la voiture de mon amoureux n’est plus là. Nous allons donner nos bagages puis après une bonne heure d’attente, d’achat de magazines à potins et bonbons, nous entrons dans l’avion. C’est la première classe qui nous attend parce que pour l’anniversaire de mon mari d’amour, rien ne m’arrête. Je compte m’amuser pendant le weekend, comme une jeune femme de 23 ans saurait le faire. En plus de ça je suis avec l’homme de mes rêves. Qu’est-ce que je pourrais demander de mieux?

SKY : « Je compte sur toi pour me faire découvrir des tonnes de trucs pour mon baptême de New-York! » lui dis-je en souriant avant de venir l’embrasser sur les lèvres.

Nous arrivons à l'aéroport, c'est à ce moment que je réalise que tout est bien officiel, nous allons à New York pour voir Our Lady Peace et pour visiter un peu. Nous n'allons pas énormément visiter puisque ne nous restons bien longtemps, mais ce n'est pas bien grave. Juste le fait d'être ici, sans les enfants, nous fera un bien immense. Ce n'est pas à tous les jours que j'ai un peu de repos sans les enfants. Je pense même que ça n'est jamais arrivé, excepté cette fois au chalet, mais encore une fois ce fut de courte durée. Je n'aime pas faire garder mes enfants parce que je n'aime pas demander de l'aider aux autres. Je me suis toujours arrangé tout seul, même lorsque je devais aller à l'hôpital dans la nuit parce que Xavier a fait une crise d'épilepsie en se levant pour aller à la toilette. Les enfants, je les emmenais avec moi.

Sky n'a pas les billets? Je ne les ai pas non plus. C'est grave quand même, il nous faut les billets. Je me décolle pour laisser à Sky fouiller dans les valises. Nous sommes sauver, les billets sont là.

COLTON : « J'ai eu peur. »

Un peu plus tard, après avoir fait le nécessaire, nous entrons dans l'avion. Je m'installe comme il fait aux côtés de mon épouse et je la regarde en souriant. Je suis heureux là et je pense que ça parait. Bref, elle compte je moi pour lui faire visiter New York. Je pense que je vais lui faire visiter les trucs touristiques que tous les voyageurs visitent lorsqu'ils viennent à New York.

COLTON : « D'accord, nous verrons ce que nous pouvons faire. »

Je l'embrasse amoureusement, mais sans vulgarité puisque nous sommes en public. Je glisse finalement ma main dans la sienne.

COLTON : « Nous allons voir Our Lady Peace, mais toi quel est ton groupe ou ton chanteur préféré? »