| ( #)Sujet: Re: Retrouvailles - Acte II | Sam 26 Sep - 20:46 | Laufti Ҩ Ailyne « La magie du premier amour, c'est d'ignorer qu'il puisse finir un jour. »
Laufti et moi, on ne savait pas quoi penser de tout ça, et je voyais bien que lui aussi doutait des propos de mon mari, ou plutôt de mon ex mari. Je ne savais pas s'il allait tenir sa promesse, il était tellement vite passé de la colère à l'acceptation. C'était vraiment difficile à avaler, mais nous étions obligés d'espérer encore un peu. Notre seule chance de vivre notre histoire, sans souci, c'était celle là, que Colton laisse tomber. On décida de passer le temps, de continuer sa pizza. Je le taquinais, c'était vrai que nous étions loin de nos 20 ans tous les deux, mais pourtant dans ses bras je me sentais plus jeune. Et tellement jeune que je m'amusais et lui mis de la sauce tomate sur le bout du nez. Il ne répliqua pas, et heureusement pour nous et pour la maison, mais je vis dans ses yeux le malice. Le téléphone sonna de nouveau et j'étais allée répondre, en laissant Laufti attendre que la pizza cuise. J'étais inquiète, mais l'angoisse retomba vite, c'était mon avocat, et il était porteur d'une bonne nouvelle. Je n'en revenais pas, je revins vers Laufti, muette de stupeur.
Il s'inquiéta en me voyant revenir bredouille, mais au bout d'un moment, je lâchais l'info, encore sous le choc. Il n'en revint pas non plus et me demanda presque de répéter. Alors mon sourire revint et je me jetais à son cou. Il me fit tournoyer et m'embrassa.
"Alors c'est fini Colton, c'est vrai ? Tu vas enfin être tranquille... Enfin, on va être enfin tranquille."
Le bonheur était revenu sur son visage, je préférais le voir ainsi, plutôt que contrarié comme quelques instants plus tôt. Je me blottis contre lui.
"ça y est oui, enfin" soufflais-je.
C'était enfin fini, nous allions recommencer à vivre, tous les deux. Je lui souris, j'étais vraiment la plus heureuse des femmes de Miami. Je vivais enfin cet amour que je refoulais depuis des années, c'était comme dans un rêve, mais j'espérais ne pas me réveiller.
Scène Close |
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