Le seul moyen de résister à la tentation c'est d'y céder. + Prunille

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Le seul moyen de résister à la tentation c'est d'y céder.

Finalement, la soirée fut plus longue que prévue. Il faut dire que Prunille était du genre assez insistante – bon ok je me suis pas faite priée non plus – mais elle a réussi à me convaincre de ne pas retourner chez moi. Il faut dire que j’étais entourée de plein de gens que je ne connaissais pas, puis c’était pas trop mon style de soirée. Bien que je m’imagine assez la fin et que cette image me plaisait. Nous avions beaucoup dansé, collé-serré, ce qui avait eu le don de me chauffer. Elle était assez forte pour se faire désirer et les sensations qui naissaient en bas de mon ventre en étaient la preuve. Je regardais la salle et j’espérais de tout cœur que celle-ci se vide peu à peu pour que la soirée puisse réellement commencer, je n’attendais que ça et je bouillonnais d’impatience. On se lançait des regards, on se charriait, se séduisait. Je n’avais pas trop envie de me montrer e public, surtout que je supposais que quelque gens de sa famille devait être présent, j’étais restée soft – sauf quand j’avais l’impression que personne ne nous regardait, des mains se perdaient. Alors qu’elles ne rêvaient que de dessiner ses courbes, que mes lèvres ne rêvaient que d’embrasser les siennes et que mes yeux ne rêvaient que de mémoriser son corps de déesse, nous nous retrouvions à deux. J’avais pas envie de la regarder dans le blanc des yeux, je vais pas vous le cacher. Elle avait réussi à tenir le désir en moi pendant toute la soirée et c’était bien quelque chose d’exceptionnelle.
A peine la dernière personne claqua la porte que je me retourne vers elle, m’approchant doucement, faisant claquer mes talons sur le marbre du salon. J’étais une tigresse, et j’avais faim. Je me mords la lèvre inférieure, l’attrapant par la nuque et l’attirant brusquement vers moi. Mes lèvres à quelques centimètres des siennes, je peux sentir sa respiration, sa chaleur. « Tu es prête ? Car sais-tu que la meilleure face de résister à la tentation est d’y céder ? N’oublie pas ce dont j’ai parlé tout à l’heure, tu ne sauras pas me résister. Sache que je vais te faire languir. Une seule règle du jeu, on ne me touche pas. C'est moi, le maître du jeu. » Je me place derrière elle, faisant descendre doucement la tirette de sa robe se trouvant dans son dos, j’écarte ses cheveux avec ma main et vient déposer de tendres baisers dans son cou. L’habit tombe par terre, je découvre une nouvelle fois le corps de déesse de Prunille, avec ses beaux sous-vêtements assortis, perchées sur ses talons hauts. Mes mains tremblent, de désir et d’impatience. Nous nous étions rencontrés quelque jour plus tôt pourtant, j’étais déjà en manque d’elle. Que d’elle. Alors que mon cœur était prêt à bondir de ma poitrine, mes mains descendirent le long de la courbe de son dos, s’arrêtant au creux des reins. Mes lèvres parcourant sa nuque si blanche, si frêle, si parfaite.

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Elle m'avait dit qu'elle ne resterait pas jusqu'à la fin. Moi, j'avais parié qu'elle resterait. J'avais gagné au petit jeu. Nous jouions discrètement à ce défi. Evidemment, je me doutais qu'elle n'aimait pas vraiment le monde. Moi c'est tout le contraire. Je pense qu'il est d'autant plus discret et secret de faire des choses au milieu de tant de monde car on prête moins attention aux détails. Elle, je sens qu'elle regarde autour d'elle avant de tenter une approche. Cela me fait rire. Elle est adorable. J'aime chercher à faire monter l'excitation en elle au fur et à mesure que les heures passent. On se charrie, on se touche, on se frôle, on danse, on rit. J'aime sa présence. Je me sens mieux maintenant qu'elle était là. J'avais Cat d'un côté, Lucas, ma cousine et son copain, et des gens qui s'amusaient grâce à moi et qui passaient d'autant bons moments que moi chez moi. Tout allait pour le mieux pour Prunille Wexforth. J'étais dans mon élément. Mais quelque chose m'attirait toujours vers Camélia. Je la regardais, je la mattais clairement, et j'imaginais ce qu'on ferait ensuite, car je savais déjà pertinemment qu'il y aurait un "ensuite" avec elle et moi seules. Je lui faisais comprendre du regard ce que j'imaginais, un sourcil relevé, quoiqu'elle évitait mon regard visiblement. Elle devait sentir qu'elle allait craquer et j'aimais ça.

La dernière personne passait le pas de ma porte, elle était toujours là. J'avais eu raison, je l'avais eue ce soir. Elle se retournait sans attendre vers moi, se débarrassa de ses talons sur le marbre. Je ne la lâchais pas des yeux, mes lèvres appelant les siennes à quelques millimètres. Mais je me retenais follement, car elle et moi c'était ça. On s'est rencontré et c'était évident. On fait monter la température jusqu'à ébullition Camélia et moi. Je l'écoutais, et ça me plaisait. Elle me plaisait. Elle était dingue, pleine d'imagination et super-excitante. C'était dingue l'effet qu'elle me faisait. Je souriais coquinement alors qu'elle finissait sa phrase, même si une chaleur me prenait, folle, de savoir que je ne pourrais pas la toucher jusqu'à ses ordres. J'étais presque déjà sûre que je craquerais. Mais j'allais essayer de lui obéir. Enfin, sauf si je peux être punie. Je soufflais déjà de plaisir alors qu'elle passa derrière moi, me dézippa ma robe moulante à souhait et fit passer de l'air sur mon dos et mes fesses. Elle passe sa main dans mon cou, je frémis. Mes cheveux dégagés sur le côté, elle m'embrasse dans le cou. Je ferme les yeux et me mords la lèvre inférieure. Ses lèvres sur ma peau, c'est exquis. Je suis en sous-vêtement et talons de dos à elle. Elle me matait, je sentais presque son regard dans mon dos. J'aimais horriblement ça. Il ne fallait pas que je bouge. C'était horrible. Je voulais me retourner arracher sa robe qui lui allait si bien et la prendre comme une dingue mais je me contentais de l'imaginer. Cela brûlait en moi. Ses mains s'arrêtèrent dans le creux de mes reins et ses lèvres passèrent encore dans mon cou. Je réfléchissais, enfin j'essayais et je trouvais quelque chose à "faire". Je pouvais parler, à défaut de ne pas pouvoir la toucher. Je lui adressais, dans un souffle rauque « Alors, qu'en dis-tu? » Je jouais avec ses désirs, avec ma voix. Puisque je ne pouvais pas la toucher, je trouvais un autre moyen de l'exciter à ma façon. Je savais qu'elle me regardait, je savais qu'elle m'admirait. Elle sait que j'aime ça. Je reprenais avec la même voix « Fais moi languir comme jamais. Fais moi enfreindre tes propres règles, Camélia. » Je disais son prénom de façon coquine, car je savais que c'était toujours fou que quelqu'un qu'on désire le fasse. Je voulais aussi la rendre folle.

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Après cette soirée pendant laquelle nous nous étions tournés autour, Camélia décidait de conclure ça par un jeu incroyablement excitant. J'avais ressenti cette chose dans le bas ventre tout du long de notre soirée mais maintenant, ça roucoulait fortement. Elle me rendait dingue. Le problème, c'est que Prunille ressens ça comme une faiblesse, comme si elle devait faire face. C'est tout moi quoi. Du coup, je cherche à contourner sa règle, je parle, je ne la touche pas. Même s'il reste très difficile de regarder son cou, son visage, ses lèvres sans pouvoir contrôler moi-même mes envies. Je cherche à lutter parce que j'ai ce besoin de contrôler qu'elle m'enlève pour la première fois. Je me laisse faire, je me laisse contrôler. J'aime ce regard qu'elle a sur moi, j'aime sa voix, j'aime ses gestes, j'aime ses lèvres sur ma peau. Mais je n'aime pas ces sentiments.

Elle m'embrasse dans le cou et je laisse un souffle ardent sortir de ma bouche. Ces frissons parcourent mon corps entier. Elle retire ma robe, je suis en sous-vêtement et escarpins devant elle. Je sens son regard sur moi, il me réchauffe et m'excite. Je la regarde, essayant de la rendre folle, de la faire craquer par mes mots, par ma voix qui l'avait faite craquer la première fois. Nous sommes toutes les deux plus habiles maintenant que nous nous connaissons un minimum. Son souffle sur ma peau me fit physiquement frissonner alors que je ne le voulais pas. Shit. Elle me fit allonger brusquement sur un des divans près de nous. J'aime encore ça. Je me laisse faire, je la regarde. Ma bouche est rentrouverte, j'ai du mal à respirer tellement de choses me prennent à l'intérieur. Je m'enflamme. Elle me souffle que je suis belle et encore une fois, j'adore ça. Je souris malicieusement. Je n'ai rien le temps de dire qu'elle empoigne un de mes seins hors de mon soutien gorge et joue avec. Je laisse échapper un gémissement. De son autre main, elle écarte mes jambes. Son geste est doux et très agréable. Je laisse ma tête tomber en arrière. J'adore. Elle frôle l'élastique de mon sous-vêtement. Elle va me rendre dingue. Je relève la tête vers elle, je la regarde faire. J'ai envie de prendre son visage et de l'embrasser comme une dingue. De la retourner, d'arracher sa robe et de l'embrasser partout où il me sera permise de le faire. Son visage, ses oreilles, son cou, ses épaules, ses seins, son ventre, son dos, ses fesses, son sexe, ses cuisses, ses jambes et même ses pieds. J'ai envie d'elle entièrement. « C'est tellement dur de ne pas pouvoir poser un doigt ou mes lèvres sur ta magnifique peau, Cam'... » soufflais-je alors. Je me rendais compte que j'étais à bout de souffle. Mes mains se tordaient dans tous les sens alors qu'elle passait un doigt rapidement. Je laissais échapper un « Han! » qui ne devait pas passer inaperçu. Je la regardais à nouveau, me mordant la lèvre inférieure. « Tu vas vraiment finir par me rendre folle, toi... » J'aurais tellement voulu l'embrasser, là, maintenant. Mais je n'avais pas besoin de le faire qu'elle était déjà là, contre mes lèvres, me donnant un baiser fougueux, charnel. Ça fait du bien. J'ai envie de prendre son visage entre mes mains, mais je ne peux pas le faire. C'est horrible, mes mains se tordent encore. J'essaie de me contenir et de lui faire comprendre que j'ai envie d'elle, envie de la toucher, de lui faire plaisir à travers ma langue en harmonie avec la sienne, nos lèvres qui se caressaient, se mordillaient doucement, même tendrement. J'aimais ce contact, il était bon, tendre et pure comme elle. Cela me changeait. J'étais plutôt de nature violente et elle m'apportait de la douceur qui paradoxalement me rendait folle d'elle. « Ma déesse laisse moi te toucher j'en peux plus. » dis-je alors entre deux rencontres de nos lèvres, j'étais essoufflée, je la priais. Évidemment, je me doutais qu'elle refuserait mais, j'étais sur le bon chemin de la folie. La folie d'elle.

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Elle me bloquait, je ne pouvais rien faire. Cela me rendait folle, dans tous les sens du terme. D'abord, j'avais terriblement envie d'elle. Je voulais sentir son odeur, sa peau contre mes lèvres, mes mains sur ses courbes, entendre ses gémissements, la rendre folle à mon tour, tout ce genre de choses. Aussi, cette empêchement que je fasse quoique ce soit ça m'excitais quand même encore plus. Puis, ses mains prisonnières sur moi, sa bouche, son souffle contre ma peau ça me rendait incroyablement folle. C'était inédit, d'un sens. Je n'avais jamais ressenti une telle folie physique avec quelqu'un, elle m'emmenait loin d'ici. J'étais sur une autre planète avec elle.

Elle posa ses lèvres sur mon corps nu, son souffle chaud, le contact me faisait frissonner de toute part. J'étais excitée à un point à peine imaginable. Je voulais la toucher, je voulais être maîtresse car d'habitude, c'est plutôt moi l'alpha mais là, elle a réussi à m'avoir. Je me laisse faire, et ça me rend folle d'être soumise ainsi. Elle m'en empêche, ce n'est pas encore le moment alors qu'elle descends ses baisers sur ma peau. Je gigote dans tous les sens, je gémis, c'est incroyable. Elle ne fait que toucher ma peau de ses lèvres et pourtant, ça a le pouvoir de me faire trembler, frissonner, gémir. Je laissais ma tête se lancer en arrière en gémissant. Quand ses lèvres arrivèrent sur mes propres lèvres intimes, je lâchais un son plus rauque. Elle jouait de mon sexe, tantôt sa langue, ses lèvres, son doigt, et elle me faisait crier. elle le faisait tellement bien, elle savais parfaitement ce qu'elle me faisait. Sa langue passait, passait, je gémissais de plus en plus. Il arrivait un moment où, je ne pouvais plus tenir. Je ne pouvais plus me laisser faire à ces règles d'immobilité. Je me relevais vers elle, assise. « Je suis du genre rebelle. » dis-je en attrapant ses lèvres, dans un baiser fou. J'attrapais ses cheveux, les défaisant, sentant leur odeur jusqu'à mes narines. Je la déshabillais de mon autre main, ne pouvant plus attendre. Elle était nue contre moi. Je passais un de mes bras sous son dos pour la faire glisser sous moi cette fois-ci et prendre le contrôle. J'aime le contact de ses lèvres. J'aime l'embrasser mais, tout son corps m'attends. Je me sépare de ses lèvres en allant faire l'amour, oui l'amour, à chacune des parcelles de sa peau. Son cou d'abord, puis son épaule, ses bras, sa poitrine où je jouais avec ses tétons, puis dessous, son ventre parfait, ses creux de reins. Là je me redressais, je la regardais en souriant. « Il est temps de manger l'oreiller. » dis-je en levant un sourcil. Je souris malicieusement et je la retournais sur le ventre. Là, j'attrapais un de ses seins de dessous, une hanche de l'autre. Je caressais ses fesses avec le bout de ma langue d'un bout à l'autre. Puis j'allais au milieu, je relevais ses fesses avec ma main sur sa hanche. Mes doigts arrivèrent à son clitoris de cette dernière main. Je passais ma langue, ma tête dans ses fesses, sur son intimité, jouant du doigt avec son clitoris. Là, j'aime l'entendre gémir, jouir. Enfin, je peux lui faire du bien, la toucher, être hors la loi en plus de ça.

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S'il y avait bien une personne qui savait que j'étais incapable de rester sous le contrôle de quelqu'un, c'est bien Camélia. Et s'il y a bien une personne qui sait avoir le contrôle sur moi, c'est aussi Camélia. Je la laisse faire, alors que je n'aurais jamais pensé laisser un jour quelqu'un me faire une chose pareille. Et pourtant, j'aime ça. Que dis-je, j'adore ça. J'adore qu'elle ait le contrôle sur moi, qu'elle me teste, qu'elle me touche et que je ne puisse rien faire. C'est inédit. Comme un tas de choses avec elle. Là sur le moment évidemment, je ne pense pas au caractère unique du pouvoir qu'à Camélia sur moi et pourtant, je m'en rends compte dans mon fort intérieur. Je ressens quelque chose que je n'ai pas l'habitude de ressentir. Depuis Anya, je n'ai jamais plus ressenti que du plaisir physique. A la base, l'attitude de Camélia m'avait attiré à elle comme un aimant. Elle était si différente de moi, et de ce que je me mets sous la dent d'habitude, que ça en devenait excitant. Elle avait ce côté sauvage mais, différemment de moi. Je le cachais sous un aspect classe et félin. Elle, c'est la même chose mais, avec une pointe plus rebelle, plus dark, plus dans le suggéré que moi. C'est cette différence là qui m'a attiré à elle. Et puis ce visage de poupée. Ce magnifique visage, ces magnifiques yeux, ses magnifiques cheveux. Tout ça forme un tout qui fait vibrer une corde qui n'a jamais vibré, même avec Anya, la seule que j'ai pu aimé un jour, qui m'ait inconnu mais que je ne veux plus faire taire à présent.

Je prends le contrôle, parce que je n'en peux plus. Je suppose que c'est ce qu'elle attendait, car elle affiche un sourire aux lèvres. Je veux me venger maintenant. Me venger de ce qu'elle a osé me faire faire, c'est à dire être sous un contrôle. Maintenant, c'est elle qui va subir, et je l'entends déjà gémir. J'y vais d'abord avec la langue, je la titille un peu. Elle mouille déjà de toute manière. J'enfile mon doigt, plus au pluriel tout en laissant ma langue parcourir son sexe et je l'entends faire de plus en plus de bruit, mouiller de plus en plus. J'aime ça putin. Je passe tout ce que je ressens pour elle dans ce cunnilingus. Littéralement, je fais l'amour à son sexe. Mais le mien, là tout en bas, frémit à l'entendre comme ça avoir du plaisir. J'attends qu'elle jouisse une première fois en la menant au front, ça y'est, elle jouit. Je souris et je sors de là en prenant un joujou qui nous fera du bien à toutes les deux dans le tiroir de ma table de salon. J'enfile le gode alors qu'elle a encore du mal à respirer en elle, je joue avec, je caresse ses lèvres en la pénétrant avec. Ensuite, je vais passer ma langue sur ses lèvres, autour, puis le long de sa raie de fesses, elle tremble, elle est au comble, j'aime ça. Je le retire et je la retourne, je la pousse doucement sur un de mes fauteuils tout doux et je m'approche, avec ma démarche qu'elle aime tant. Je lui ouvre les jambes, je passe mes longues jambes à mon tour autour d'elle. Je lui lèche les seins, les tétons, le cou, puis je vais poser mon front contre le sien. Nos souffles se mélangent, rauques et saccadés. Je souris et je lui enfile le gode, qui est bien fait pour que moi aussi, je puisse enfile l'autre partie et jouir comme elle et la faire jouir. Je fais ça en la regardant devenir folle sous mes doigts pendant une bonne vingtaine de minutes. Ensuite, alors que moi-même j'ai joui, je le retire et je l'embrasse. Je l'embrasse comme une folle parce que je la trouve belle, même lorsqu'elle jouit. Je nous relève et je vais la plaquer contre le mur en l'embrassant dans le cou, allant encore balader mes mains sur son sexe. Tout cela jusqu'à mon lit, où nous finissions ce que nous avions commencé, par de nombreux autres jouissements et gémissements.

Nous étions étalées l'une sur l'autre dans mon lit, à essayer de récupérer nos souffles. Je jouais avec ses cheveux, je la regardais, dans la lueur de la nuit. Elle était belle, magnifique, je souriais. Puis, je voulais me changer moi-même les idées à me rendre compte de ce que je faisais. « Tout ça m'a donné le petit creu. Je vais aller nous chercher un truc à manger. » Je me relevais et j'allais mettre un peignoir en soie. Je la regardais là, nue sur mon lit, je souriais. « Tu es trop sexy.. » dis-je en me mordant la lèvre. « Tu peux m'emprunter un peignoir si tu veux, et me rejoindre dans le salon.. » Je lui lançais un autre regard coquin, laissant l'armoire ouverte avant de filer dans le salon où je prenais des gâteaux et un sachet de pop corn. Elle arrivait. « Je pensais qu'on pouvait se regarder un film genre Pretty Woman ou Le diable s'habille en Prada pour revenir un peu sur Terre.. Enfin sauf si tu souhaites prendre une douche et rentrer, auquel cas.. je ne t'y empêcherais pas. » finis-je quand même par dire avec une petite voix, car ça m’attristerait quand même. Elle tombait d'un coup sur une photo de Charlie, mon petit frère, seul. Evidemment, nous n'avions pas vraiment de photo ensemble. Elle semblait avoir un regard interrogateur. Je me rendais compte qu'elle ne savait rien de moi et, sans savoir pourquoi, je voulais qu'elle sache, moi. Enfin, sans savoir trop vraiment si je voulais qu'elle sache en fait, car c'était la pire partie de moi qu'on puisse connaître, à mes yeux. C'était mon ultime faiblesse. « Oh heu, c'est mon petit frère, Charlie.. » lui dis-je la voix un peu faible. Elle comprendrait qu'il y aurait un problème. Une photo de mon petit frère, seul comme ça. Puis elle le reconnaitrait de ma fête surtout, celui avec qui je m'étais disputée. Je me tournais, pour ne pas qu'elle le lise dans mon visage que c'était un sujet un peu.. personnel. Je n'ai pas l'habitude de parler de moi comme ça.. Alors à quelqu'un avec qui je.. Et pourtant, je sais pas, je savais que je pourrais trouver du réconfort auprès d'elle. Je me retournais alors, posant tout sur la table et mettant un DVD. Je regardais par terre en ajoutant : « Il me déteste, en fait.. » annonçais-je alors. « Je suis la plus grande de la famille, sa soeur jumelle est morte il y a quelques mois ici d'un accident de voiture et ma mère vient de mourir de maladie. Mes parents n'ont toujours vu qu'eux deux et moi j'ai toujours dû me débrouiller toute seule. J'étais morte de jalousie par rapport à eux, évidemment.. Ils ont eu l'amour parental que je n'ai jamais eu. Du coup, je n'ai jamais vraiment été la grande soeur idéale et.. je suis venu ici pour essayer de.. je sais pas en fait ce que j'espérais.. On ne fait que se disputer quand on se voit et.. enfin.. il me déteste, voilà. Et je le comprends. » J'avais le coeur qui se serrait à raconter une chose pareille. Elle ne me verrait plus de la même manière, maintenant qu'elle connaissait ça de moi. Enfin, ça expliquait beaucoup de choses en général sur le pourquoi je gardais tant de choses pour moi, pourquoi j'intériorisais, sûrement. Mais je détestais cette histoire, je préférais nier. Je relevais les yeux, ravalant ma tristesse et je lui souris. « Enfin bref, tu peux toujours emprunter la salle de bain si tu souhaite rentrer. » dis-je en changeant totalement le sujet. La bonne vieille Prunille qui revient prendre le dessus.

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C’est ça Prunille, des expériences. Après quelques fois à ses côtés, j’apprends avec elle encore plus que toute ma vie entière réunie. Et j’aime ça, elle me surprend à chaque fois et j’en suis raide dingue, rien n’est routine avec elle. Elle est toujours aussi surprenante que la dernière fois et elle l’est encore moins que la prochaine. Elle me fait clairement monter au septième ciel et c’est bien la seule qui y arrive à ce point. Cette connexion est inévitable entre nous. En passant par ses doigts, sa langue, ses lèvres et d’autres objets en tout genre je ne peux que pleinement apprécier sa présence à mes côtés. La chaleur est à son maximum, les gémissements, le plaisir, le désir. Nous nous retrouvons très vite dans sa chambre, plaquée plusieurs fois contre les murs. Je retrouve alors son lit, la douceur de ses draps, ses draps marqués par son parfum enivrant mes narines. J’aimerai rester la toute ma vie, ne plus jamais quitter cette pièce, être toujours à ses côtés.
Nous étions l’une à côté de l’autre, essayant de nous remettre de cet ébat tellement intense, trop intense. Sa main jouant avec mes cheveux, ce simple geste me donnait d’intense frisson le long de mes jambes. Couchée de côté, la pièce était éclairée juste par la faible lueur de la lune, je ne pouvais voir qu’une partie de son visage, de son magnifique visage. Mais on se regardait dans les yeux et j’en avais le souffle coupé. Tout ça m'a donné le petit creux. Je vais aller nous chercher un truc à manger. Retour à la réalité, mettre ses pieds sur terre. « La bonne idée, j’ai trop la dalle. » Répondis-je avec un faible sourire. Elle se redresse, laissant apparaitre ses fesses parfaites. Se dirigeant vers sa garde-robe et en mettant un peignoir en soie. Je ne sais pas pourquoi mais je ne l’a voyais pas avec autre chose. Moi je suis plus du genre pyjama en pilou pilou et peignoir double épaisseur. Elle me jette un dernier regard. Tu es trop sexy… Je lève les yeux au ciel avec un petit rire « Dis pas n’importe quoi, c’est toi la déesse. » Tu peux m'emprunter un peignoir si tu veux, et me rejoindre dans le salon… Elle laisse l’armoire ouverte avant de disparaître. Bon ça se fait trop pas de pas accepter. Je me redresse donc après quelques secondes, une fois que ma flemme a fait son chemin et me dirige vers sa garde-robe. J’attrape le premier venu, un turquoise, parfait. Je le laisse glisser le long de mes bras et referme grâce à la lanière. Bon c’est vrai que c’est agréable finalement mais ça ne tient pas vraiment chaud … Je descends les escaliers et me dirige dans le salon où elle s’y trouve avec des gâteaux et des pops corns. Elle propose de regarder un film ou bien simplement si je le souhaite, rentrer chez moi. C’est une première, nous n’avons pas encore réellement passé du temps ensemble sauf pour s’envoyer en l’air. C’était donc le moment que je saute sur l’occasion pour en apprendre davantage sur elle, autre que ses pratiques sexuelles. « J’adore les films, bien que c’est pas vraiment mon style je dois t’avouer mais qui sait … Je l’ai jamais vu, le diable s’habille en Prada. » Dis-je en haussant les épaules. Alors que je m’approche d’elle, mon regard se pose sur la photo d’un garçon, posée sur la petite table du salon. Il était seul et j’avais l’impression de le reconnaître. Ben oui, c’est le gars avec lequel Prunille était en train de se disputer lorsque je suis arrivée à la fête. Involontairement je pose un regard interrogateur sur elle. Je n’ai pas envie qu’elle croit que je la questionne ou encore que je veux savoir des choses sur sa vie et que je lui force à m’en parler, loin de là. Elle me fait donc remarquer que c’est son petit frère. Ça me fait penser au mien, qui me manque énormément d’ailleurs … Elle enchaîne en me disant qu’il la déteste. Je ne pouvais pas juger mais en effet, ça n’avait pas l’air d’être la joie entre eux deux. Je m’installe à ses côtés sur le canapé, mes jambes pliées derrière mes fesses. Je croyais qu’elle allait juste s’arrêter là, mais non, Prunille s’est carrément confiée. En gros, elle a tout déballé. « Je vois …. Tu le comprends peut-être mais est-ce que tu t’es déjà posée la question si lui te comprenais ? Je veux dire c’est dans les deux sens. Si tu n’as pas pu être une grande sœur comme il l’aurait espéré c’est que tu avais tes raisons, tu me ‘las dis toi-même. Tes parents ne voyaient que par eux et toi tu étais le petit canard noir. Alors si toi tu le comprends, moi je te comprends. Je ne le connais pas, mais je ne trouve pas son attitude tout à fait correcte. Je veux dire, il devrait prendre du recul sur la situation, c’est toi qui n’a pas eu tes parents à tes côtés. » Enfin bref, tu peux toujours emprunter la salle de bain si tu souhaites rentrer. Ma main s’installe sur la sienne avec une légère pression. « Non, j’aimerai rester près de toi, si tu veux de moi bien sûr. » Dis-je avec un sourire avant d’attraper les gâteaux et d’en fourrer un dans ma bouche. Mes yeux rivés sur l’écran, ej lance un petit regard à Prunille. « Tout le film est basé sur la … mode ? Et je parie qu’il y a une histoire d’amour … On sait toujours comment va se finir le film. »

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Je la regarde là, dans la lumière de la nuit. Elle est magnifique. Je ne peux pas retirer mes yeux d'elle, tellement elle m'éblouis. Je la regarde de haut en bas, sentant encore sa peau contre la mienne, son odeur sur mon lit, son souffle sur ma peau. Au bout d'un moment, je me rends compte de la situation. C'est étrange et, on ne peut pas continuer. Je prends l'excuse de la faim, toujours présente de toute façon chez nous les femmes et je me lève pour aller prendre un peu de quoi manger et je mets un peignoir. Avant de partir, je lui dis qu'elle est sexy. Sa réponse me fait sourire. « Tu es ma déesse. » lui dis-je avant de lui lancer un clin d'oeil et de sortir en roulant des fesses.

J'allais dans le salon et je posais tout ce que je trouvais sur la table de salon, devant le canapé. Elle entrait avec un de mes peignoirs. Je ris doucement, portant la main à mes lèvres. Je m'approchais d'elle. Je la tirais avec la lanière vers moi. « ça se voit que ce n'est pas ton truc.. » dis-je avec un petit sourire avant de lui faire un bisous sur le coin des lèvres. Je lui souris avant de reculer. C'est là qu'elle prit la photo et que je lui expliquais pour la relation avec mon frère. Soudain, je devenais plus calme, même limite attristée. Je ne sais pas pourquoi je lui avais tout confié comme ça si facilement, mais j'en avais envie. J'avais envie de me confier à elle, je savais que je ne regretterais pas, sans vraiment savoir pourquoi. Alors qu'elle ne connaissait que la Prunille toute souriante qui a l'air de ne pas avoir un seul problème dans la vie, car c'est celle que je préfère être et que je montre, elle vit une femme blessée avec un passé lourd qui la suit toujours et un manque affectif familial. Elle répondit des choses qui me firent du bien, comme quoi elle me comprenait, et qu'il fallait que lui aussi assimile que je n'avais pas eu de parents présents plutôt que moi je m'adapte. « Je sais que c'est ce que je veux montrer mais.. en ce moment je.. j'aimerais bien qu'on voit autre chose que la Prunille qui prends tout de façon à pouvoir faire la fête et profiter de la vie.. C'est ce qu'il m'a dit l'autre soir et.. Je me rends compte que.. je n'aime pas cette image de moi. » Je fis une petite moue avant de changer de sujet et de re-sourire. J'avais quand même du mal à accepter ma confession, apparemment. Elle me répondit en me prenant doucement la main. Je regardais nos mains. J'aimais ce contact mais, c'était étrange quand même. Je relevais la tête et je souris. « Évidemment que je veux de toi... » dis-je avant de me mordre la lèvre et je ris doucement. Elle prends un gâteau et me fait une remarque sur le film. Je me mets à rire, je prends des pop corns. Je tourne la tête sur le côté, amusée. « C'est vrai que j'aurais dû y penser, ça ne doit pas vraiment être ton genre de film.. Hmm laisse moi réfléchir.. » Je me levais et allais voir ma longue collection de DVD. Je me penchais pour en prendre un. « AH! J'ai trouvé le film parfait... » dis-je toute contente, fermant mon tiroir. Je mettais le DVD BluRay de Sin City. Un film parfait qui lie action, gore, artistique, amour fusionnel et cruauté humaine. Bref, c'était comme le film qui lie ma personnalité et celle de Camélia. « ça tu vas adorer.. » Je me remettais près d'elle. Je la regardais en souriant de côté. « Je voulais que tu restes, j'avoue.. » dis-je en roulant des yeux avant de rire. Le film contenait des scènes très sexy filmée de manière très artistique comme les danses de Jessica Alba et les scènes des justicières, tout était au rendez-vous pour qu'on adore, toutes les deux. « C'est noir, classe, élégant, sexy, rebelle.. C'est comme si on était toutes les deux dans un film... » dis-je avant de la regarder et je souris.

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» « Le meilleur moyen de résister à la tentation, c'est d'y céder. Alors cède ! »
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Le seul moyen de résister à la tentation c'est d'y céder. + Prunille

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