j'aurais dû m'en douter. même cette soirée censée être parfaite devenait un véritable cauchemar. le bon dieu voulait vraiment plus que j'planifie de coucher avec un garçon. bref, j'm'étais affolée. clairement. j'avais pensée à hannah, enceinte et probablement encore à l'intérieur et je crois que la peur qu'il lui soit arriver quelque chose, à elle ou à son bébé avait été plus forte que ma peur basique. je m'étais élancée jusqu'au château, wayne avait alors tenter de m'arrêter, mais c'est un éclaire qui me stoppais dans ma course. j'explosais littéralement en sanglots après ça. j'étais à bout de nerfs, et quand je suis à bout de nerfs je pleure. « Putain qu’est-ce qui t'a pris ! Me refait plus sa Nessa ! Tu... » winnie était arrivé à ma hauteur, mais j'savais pas moi meme d'où m'était sorti cet élan de confiance. il me pris dans ses bras et j'enroulais les miens autour de son buste, j'enfouis mon visage dans son cou. là, j'me sentais un peu plus en sécurité. « Il faut qu’on dégage d’ici mec ! Et tout de suite ! » noah nous avait désormais rejoins, mais j'avais les yeux fermés et je refusait de lâcher wayne, je voulais juste prétendre être dans un mauvais rêve.  On peut essayer de faire le tour du château pour trouver une entrée qui ne soit pas endommager. à ces paroles, je relevais la tête et me décidais à ouvrir de nouveau les yeux. «   oui, on doit entrer !» m'exclamais-je, je tentais de reprendre une respiration normale et d'arrêter les sanglots, mais c'était assez difficile et je tremblais. mon regard passait de noah à wayne qui à son tour me regardais. «  on doit trouver hannah. s'assurer qu'elle va bien. » malgré leurs différents, il savait qu'elle et moi étions très amies et que par conséquent, il serait difficile pour moi de partir d'ici sans savoir que ma meilleure amie allait bien.  

« On va déjà essayer de se mettre à l’abri du danger et ensuite on avisera. » en temps normal je l'aurait contredit et en aurait fait qu'à ma tête. mais il fallait avouer qu'il n'avait pas tord. nous devions nous abriter au plus vite, la tempête menaçait de frapper de nouveau à tout instant. wayne se relevait, puis il m'aidait à en faire de même et déposait un baiser sur mon front avant de glisser sa main dans la mienne. je la serrait très fort, et essuyait mes joues de ma main libre. « Allez, on y va ! » je relevais ma robe légèrement tout en gardant ma main dans celle de wayne et tout les trois, nous nous mettions à courir. faut dire ce qui est, c'était pas simple du tout, surtout avec le vent et la pluie glacée qui tombait à verse. je baissait la tête et me laissait complètement guider par mon petit-ami, je manquais de tomber quelques fois. pieds-nu, le sol est glissant. fort heureusement, wayne me tenait fermement. il finit par repérer une fenêtre, il tentait d'y entrer mais se rendait vite compte que l'endroit n'était pas accessible. nous reprenions notre recherche et j'avais juste envie de pleurer d'avantages. c'était désespérant, le château était presque en ruines, le vent et la pluie ne se faisaient que plus forts. j'avais vraiment le sentiment qu'on allait tous mourir. puis finalement, c'est noah qui attirait notre attention. Regarder une trappe ! Ça mène peut-être au sous-sol !

ni d'une, ni de deux, noah s'acharnait à vouloir ouvrir cette satanée trappe qui restait immobile. il avait une main en rade, ce qui n'aidait pas. wayne se joigniait à lui et moi je regardais autour de nous, de loin j'apperçevait des gens courir eux aussi, à la recherche d'un abrit. les cris réussissaient encore à se faire entendre malgré la tempête, ça glaçait le sang. littéralement, j'étais gelée. finalement, je me décidait à les aider moi aussi, même si ce n'était clairement pas mes petits bras qui allaient faire la différence. je tirais de toutes mes forces, et au bout d'un moment la porte s'ouvrit finalement. nous tombions de nouveau en arrière, mais nous nous étions relever tout aussi vite. l'un après l'autre, nous descendions les marches menant je ne sais où, il faisait nuit noir là-dedans, seul une petite lueur nous permettait de se distinguer les uns les autres. « j'y vois rien ! on est où ?! » l'un des garçons refermait la porte, au moins nous étions au sec et il faisait un peu moins de boucan ici, nous pouvions reprendre notre souffle et réfléchir à tout ça. « ce putain de cyclone ou je ne sais quoi.. il va vite passer, hein ? c'est bientôt fini. » essayais-je de me rassurer en frottant mes bras, super, j'me les gelait encore plus maintenant.