bonjour monsieur baboune.

Nous étions maintenant à près d’une semaine de la tempête. Cette fameuse soirée où Veronica, la méchante, avait décidé de faire un petit séjour à Miami. Elle avait fait bien des dégâts, des maisons ravagés, des voitures renversés… et des gens blessés aussi! Je n’y avais pas échappée. Je pouvais toutefois me considéré chanceuse : j’avais souffert que quelques morceaux de verres dans le bras qui m’avait valu des points de suture. J’avais encore de la difficulté avec mon bras, mais ça s’en venait vraiment bien. Ça ne semblait pas être le cas de Nate que je n’avais pas vu depuis maintenant 4 jours. Je lui envoyais des SMS, il me répondait à peine. J’aurais pu prendre le tout personnel mais je savais très bien que ce n’était pas le cas, qu’il ne fallait pas. Son moral était atteint suite à sa blessure à la jambe car il ne pouvait plus bouger comme avant, il ne pouvait même plus travailler. Je m’étais bien douté qu’il allait déprimer… et je voulais au moins essayer de lui redonner le sourire, ne serait-ce qu’un peu. Je lui avais donc demandé si je pouvais passer chez lui, il avait accepté.

C’est donc vers midi que j’arrivai devant la porte de son appartement. Je cognai quelque petits coups avant d’entrer. La porte n’était pas barrée… et il savait bien que j’allais venir. Je lâchai quand même un « C’est mooooooiiii. » pour annoncer ma venue. Je déposai le sac que je tenais dans mes mains au sol en grimaçant un peu. J’avais beau pouvoir utiliser mon bras, j’avais encore bien du mal avec ma force. Je repris ce dernier après avoir retiré mes souliers pour aller directement au salon où j’entendais des bruits de télévision. « Hey… » Puis, ce fut le choc. Je me stoppai en regardant le spectacle que j’avais devant moi. Des déchets partout… il y avait trois vieilles boites de pizza, des bas sales sur le plancher, des verres à moitié vide sur la table… un bol de céréale avec du lait caillé, des papiers de chez-pas-quoi partout sur le canapé et à travers ce dépotoir se trouvait Nathaniel qui ressemblait presque à un déchet aussi. Il avait les cheveux gras, une barbe de plusieurs jours… il avait de gros cernes sous les yeux et était loin de m’accueillir avec son beau sourire. En plus de ça, ça sentait l’fond d’poubelle. Je le reconnaissais à peine, de même pour son appartement. Il qui était toujours TROP rangé dans la vie avec ses habitudes de l’armée là… c’était la catastrophe. Moi qui avait l'habitude d'être la traîneuse des deux là... c'était bien l'inverse. Je décidai de ne pas passer de commentaire immédiatement. Je me raclai la gorge d’abord puis ajoutai ensuite : « Je t’ai fait des muffins et de la soupe. Je vais aller mettre ça à la cuisine. »  Un petit sourire puis, je me rendis à la cuisine et j’avais peur de voir ce que je pouvais y retrouver.

Comme de fait… il y avait de la vaisselle PARTOUT. Je déposai le pot de soupe dans le frigo vide, puis les muffins sur le comptoir. Je ramassai rapidement la vaisselle sale pour au moins, la mettre dans l’évier. Je soupirai, je ne m’attendais pas à ça en rentrant ici, mais comme pas du tout. Je cherchai les sacs poubelle que je trouvais après avoir ouvert deux-trois armoires puis retournai vers mon ami à l’allure louche.  « Je vais ramasser ça un peu ok? Parce que tu vas commencer à avoir des colocataires indésirables. » Des bibittes… même que j’avais presque peur d’en trouver. Je soulevai les boites avec attention avant de tout mettre dans le sac et d’aller le sortir à l’extérieur, sur le bord de sa porte. Je revins au salon et maintenant que le canapé était libre pour moi, j’y pris place. Je me penchai pour déposer un baiser sur le dessus de l’épaule de Nate mais me retirai TRÈS rapidement. Il sentait le petit poney pis toute! FRANCHEMENT! C’était quoi l’but de faire le pas propre là? Il pensait vraiment que ça allait aider à son humeur que d’opter pour le look clochard. « Alors… est-ce que tu avais des plans pour le restant de la journée? » Je pariais tout mon argent que non.

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bonjour monsieur baboune.

Je pensais que retourner à la maison serait top parce que je ne serai plus à l'hôpital, mais je dirais que ça m'a permis de retomber vite les pieds sur terre pour constater que ma jambe était fichue et que ça allait prendre du temps à guérir. Fini le boulot pendant des mois, le jogging, les sports, conduire.... etc. En plus de tout cela, j'avais mon meilleur ami Jordan qui était dans le coma et je m'en faisais beaucoup pour lui. En arrivant chez moi, je dirais que je me sentais comme si j'étais dans une prison, ma prison. Mais ce qui était plutôt bien c'était que j’allais pouvoir me rattraper dans les jeux vidéo. De toute façon, qu'est-ce que je pouvais faire d'autre dans mon appartement? Durant ces 4 premiers jours, je dirais que mon état c'était dégradé, je dormais peu, j'avais mal, ça me grattait partout et je n'avais plus le goût de rien faire à part regarder la télévision et jouer à la console. Je mis un temps avant de trouver mon téléphone parmi les déchets que j'avais fait. Je m'étais laissé aller, mais je n'avais pas la force de me ramasser, ça servait à rien. Alexie désirait venir me voir, elle allait être sacrément déçue, mais c'était elle la pire. J'étais pas en état de faire du sexe et de toute façon avec ma jambe c'était plutôt limité. J'étais devenu un bon à rien! Je me détestais et je n'avais plus le goût de me forcer pour quoi que ce soit. À mort le ménage!

Alexie entra dans mon appartement avec un enthousiasme trop débordant. Elle arriva devant moi avec un sac à la main et je le vis dans son visage qu'elle était étonnée du désordre. Je me redressai en position assis pour au moins l'accueillir comme il se doit. Pourtant, Alexie ne dit rien et me dit plutôt qu'elle m'avait amener à manger. De la soupe et des muffins, ça allait vite se retrouver dans mon estomac tout ça.

- T'aurais pas dû! Mais merci!

Elle se dirigea vers la cuisine pour prendre ma vaisselle et la mettre dans l'évier et ensuite mettre la soupe au frigo. Puis, elle se mit à fouiller mes armoires pour prendre un sac à poubelle. Je laissai tomber ma tête sur le dossier du canapé. Ce n'était pas à elle de ranger... Elle n'était quand même pas ma mère. On aurait dit que j'avais fait un saut dans le passé. Elle ramassa pendant un temps avant de finir avec le salon pour mettre les boîtes de pizza et emballages de ma nourriture dans son sac. Elle alla ensuite porter le tout dans mon bac de poubelle à l'extérieur. Alexie revint à mes côtés pour m'offrir un baiser sur l'épaule et elle me demanda pour mes projets.

- Rien de prévu... comme les quatre derniers jours...

Pourtant, elle voyait bien que je foutais rien ici. Je pense qu'elle perdait son temps à venir chez moi comme ça. On allait pas coucher ensemble...En fait, je pense qu'elle ferait mieux de se trouver quelqu'un d'autre pour ça. En fait, je ne savais pas trop quoi faire avec Alexie dans les parages pour une fois.

- Tu veux une bière? Regarder un film?

Ça allait pas changé de mes habitudes. Par contre, je n'avais pas trop envie de discuter parce que j'étais déprimé et je savais que j'allais vite pogner les nerfs. Alexie avait beau être gentille, je n'étais pas de bonne humeur. En fait, j'espérais plutôt qu'elle me dise qu'elle était juste de passage comme ça, j'allais pouvoir retrouver ma solitude. Il fallait aussi que j'appelle William pour lui demander s'il pouvait me prescrire de meilleurs anti-douleurs.

- Sinon, ton bras... il guérit bien?

Je faisais mon poli tout de même. Elle avait peut-être de meilleur anti-douleurs que moi parce que j'avais beau prendre les médicaments que j'avais, je dirais que ce n'était jamais assez fort. J'avais mal!

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bonjour monsieur baboune.

Oui, j’aurais pu ne rien ramasser mais j’étais incapable de concevoir que ça soit aussi crotté ici. Il pouvait bien faire ce qu’il voulait, je me doutais bien que ça ne lui plaisait pas plus que ça de vivre dans les déchets. Ça ne m’avait pas pris grand temps ramassé le tout avant d’aller le rejoindre sur le canapé. C’est à ce moment que je réalisai que la bouffe moisit n’était peut-être plus là… mais l’odeur y était toujours. C’était Nate qui sentait la vieille chaussette mélanger avec le lait caillé, la sueur et avec une haleine de poney.  Vraiment mais vraiment pas coquet le petit Wilson. Je ne pensais pas une seule seconde coucher avec lui en venant ici… mais là, juste de penser à le toucher me plaisais pas du tout alors qu’habituellement, c’était tout l’inverse. Je me contentai d’un rapide baiser sur son épaule avant de le questionner sur ses plans. Sa réponse ne fut pas surprenante. Il n’allait rien faire… comme il le faisait depuis déjà plusieurs jours. Je comprenais aussi que par rien faire, ce n’était vraiment rien faire… même pas se laver. Ouach. « Je vais peut-être aller me chercher une bière oui, merci. Tu en veux une? » Ce fut positif je me rendis au frigo pour aller en chercher. Avec la soupe et un bol de cornichon, c’était pas mal la seule chose qui restait.

En revenant au salon, je m’assis de plus belle en tendant une canette de bière à Nate. Nous ouvrîmes nos bières en même temps. Mon ami me questionna sur l’état de mon bras. « Oui, pour vrai… il va de mieux en mieux. Ça élance encore un peu mais après demain je vais me faire retirer mes points donc c’est chouette. Je dois faire attention mais ça va. Et puis toi… ça doit être une sacrée adaptation pour le moment le plâtre. » Il faut dire qu’il l’avait jusqu’au-dessus de son genoux. Je ne voulais pas enfoncer le couteau dans la plaie car je voyais bien que ça affectais déjà assez son moral, c’est pourquoi je détournai le regard à ma droite en prenant une gorgée de ma bière.

« Laisse-moi regarder quelque chose. » Je me levai du canapé pour aller près du téléviseur où Nate avait installé une bibliothèque avec ses jeux et ses films. Je cherchais attentivement quelque chose en particulier et ne trouvait pas ce que je voulais, je retournai près de lui bien heureuse. « C’est bien ce que je pensais. J’ai une surprise pour toi! » Le visage de Nate changea aussitôt pour laisser place à la surprise. Je lui souris avant de me tourner vers mon sac à main que je posai sur mes cuisses pour fouiller dedans. La surprise – ou les surprises – n’étaient pas bien difficiles à prendre. Je relevai les yeux vers mon ami qui me regardait faire puis je sortis les deux coffres de jeux vidéo. « BOOM Et BOOM. » dis-je en lui montrant le nouveau Call Of Duty Black Ops III et Halo 5, l’édition limitée encore bien emballés. Je lui tendis et il les prit aussitôt pour regarder le tout. « Après, tu ne peux pas dire que je ne suis pas une bonne amie hein! Je me suis dit que ça allait t’occuper et faire changement un peu. Et puis, si t’as pas envie de jouer seul, je suis là mais je risque de te mettre tout une raclée! » lâchais-je avec un petit rire. Les jeux sortaient respectivement le 6 novembre et le 27 octobre, je me doutais bien qu’il ne se les avait pas encore procurer après Vegas, la fête… et maintenant avec la jambe dans le plâtre.

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bonjour monsieur baboune.

Voir Alexie me faisait tout drôle, j'étais habitué à être tout seul chez moi pour regarder la télévision. Je pense qu'elle avait été bien gentille de m'apporter de la souper et des muffins, mais je n'étais pas d'humeur à parler je crois bien. Mon moral était bien bas et j’étais plutôt grincheux. Je pouvais pas dire si j'étais content ou non de voir Alexie ici. Je me trouvais bien pas gentil. J'offris une bière Alexie qui accepta mon offre et je dis oui à ce qu'elle m'en rapporte une. Après cela je dirais que ça fut un instant le silence, je ne savais pas trop ce qu'on pourrait faire. J'étais assez limité. Je lui parlai donc de son bras et j'étais content de constaté que ça guérissait bien. Pour ma part, ça allait être bien lent, on avait parlé d'un mois complet dans le plâtre, c'était très décourageant.

- Tu veux dire que c'est nul à chier...

J'avais plus la force de rien faire tellement je m'ennuyais. Je regardai des émissions débiles à la télévision. Heureusement que la bière en ce moment était réconfortante. Puis, Alexie s'était levée pour aller voir mes jeux de playstation, je me demandais pourquoi elle regardait ça. Ensuite, sans m'y attendre, elle sortit deux nouveaux jeux que je voulais absolument Call of Duty et Halo 5!!!

- QUOI???? Tu m'as apporté ça!!! Nonnnn!!???!?!? J'y crois pas!!!!

Mes yeux s'étaient agrandi face à ces petits bijoux! Je ne pouvais pas croire qu'Alexie avait pris la peine de s'informer sur les jeux de ma console. Elle me tendis les deux coffrets et j'étais comme un petit enfant à Noël qui voit ses cadeaux pour la première fois sous le sapin!!!! Je retournai les coffrets pour lire un peu, mais j'avais bien trop envie de jouer maintenant. Ça allait mettre un peu de vie dans mon salon pour les jours à suivre.  

- T'as fait ça pour moi? T'es trop gentille, je mérite même pas ça, si tu veux je vais te les repayer!!!

Elle était pas riche et je ne voulais pas qu'elle ambitionne, les deux jeux ensemble ça valait plus que 150$. J'étais tout excité que je déballai vite les jeux et Alexie me lança un défis qui réussi à me faire sourire. Wow... je pense que c'était une première aujourd'hui et depuis plusieurs jours.

- Toi tu joues à Call of Duty ou Halo? Nonnnn.... tu peux pas me mettre une raclée c'est impossible!!!

Je suis sûr en plus qu'elle allait être trop pas douée! Je l'avais jamais vu jouer à des jeux vidéos bien que j'avais vu sa console dans sa chambre la dernière fois. Alexie alla mettre le jeu dans la console et revins avant sa manette tandis que la mienne était sur la table basse du salon. Elle avait mit Call of Duty et je pense que j'allais bien rire.

- Bon on peut essayer de voir, je peux aussi te guider, mais ça ne sera pas facile pour les boutons. Ça demande de l'adaptation! On ira doucement si tu veux.

On commença à choisir les options pour Call of Duty, deux joueurs et on devait choisir où on allait se battre. Je dois bien l'avouer, c'était mieux qu'un film ou une discussion.

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bonjour monsieur baboune.

« Nathaniel soit positif, ça va déjà aller mieux. » dis-je en levant les yeux au ciel. S’il continuait à se dire que la vie était dont plate avec un plâtre ça allait l’être encore plus. Oui, c’était difficile mais il fallait qu’il se dise que ça pourrait être pire. Il pourrait être dans le coma ou bien mort… Il aurait pu perdre l’usage de ses jambes pour toujours aussi. Il ne fallait pas qu’il s’attarde à ses blessures comme ça et laisser le tout l’atteindre à ce point. J’étais ici pour lui redonner le sourire. Pas que je me pensais capable de le faire sourire, mais j’allais au moins essayer. J’avais déjà fait de la nourriture mais je gardais le meilleur pour la fin. Je venais de lui montrer les deux jeux que je lui donnais en cadeau. L’effet de surprise fut réussi et j’en étais bien fière. J’avais hoché la tête en souriant pour lui montrer que c’était bien vrai. Je lui donnai les coffrets et le regardai avec un petit sourire sur le coin des lèvres. Il était tellement mignon à être heureux comme ça – même s’il était dégeulasse, techniquement.

« Non arrête, ça me fait plaisir, c’est un cadeau. » Je n’avais pas beaucoup d’argent, mais ça me faisait plaisir et je ne voulais pas de son argent. J’étais un peu trop généreuse quand j’aimais mais bon, c’était plus fort que moi. Je voulais juste qu’il soit ok… autant physiquement qu’émotionnellement. Ça me faisait de la peine de le voir perdre sa joie de vivre et son sens de l’humour. Je fus plus qu’heureuse de le voir sourire. J’avais réussi à le faire sourire! C’était tout une victoire en soi. Son beau sourire que j’aimais tant m’était offert! Ça n’avait pas de prix. Bon, il se foutait de moi mais c’était pas plus grave. « J’te jure que je sais jouer! Tu vois… comme quoi tu me connais encore à peine! » Je me levai du canapé pour aller attraper la deuxième manette et revenir vers mon petit blessé. Ce dernier se foutait de nouveau de ma gueule. Je lui ramenai un coup sur le bras. « Mais arrête! Je vais te faire pleurer Wilson! Tu vas voir! »

Je lui fis une grimace puis me tourna vers la télévision pour arranger le jeu selon ce qu’on voulait. « On commence avec le mode histoire  pis ensuite on peut essayer le mode zombie? » Nathaniel était d’accord, on commença donc la partie. On ne joua pas en équipe, non non… on joua un match à mort par équipe, dans deux teams différents. Je voulais faire mes preuves et j’étais bien certaine que Nate allait être plus que surpris par ce talent caché. Nous jouâmes pendant un moment et je m’en sorti très bien! Tellement bien que c’est moi qui tua Nate le premier. Cependant, mon ami se rattrapa la partie d’après, nous menant à égalité. On revint au menu pour changer de terrain car on commençait à trop connaître l’autre. Je décidai de poser ma main sur sa cuisse pour qu’il me regarde.  « Heeey… et si on prenait une petite pause? On pourrait… je sais pas moi… prendre un bain? » Nate me regarda de travers un peu. Je soupirai en posant ma manette entre nous deux puis me tournai. « Ok, j’en peux plus… je dois te le dire. » Je me pinçai les lèvres. « Je ne sais pas ça fait combien de temps que tu t’es pas lavé… mais tu ne sens vraiment pas bon Nate… Tu… ça ne te dérange pas?  »Je pris un petit air désolé, j’avais un peu peur de sa réaction et je ne voulais pas qu’il le prenne mal mais c’était un fait, il ne sentait vraiment pas bon… un seul bain et tout pouvait rentrer dans l’ordre.

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bonjour monsieur baboune.

J'en revenais pas!!! J'avais deux méga jeux que pour moi et c'était Alexie qui me les avais amené. Elle voulait que je sois plus positif, mais déjà ça allait mieux, car ces deux jeux, je les voulais. J'étais pour les commander sur internet d'ailleurs. Ou bien j'attendais que Will me les apporte pour qu'on joue ensemble. Bien entendu, je voulais les payer à Alexie, ça coûtait une petite fortune et je savais qu'elle ne roulait pas sur l'or, d'ailleurs, elle n'avait toujours pas de travail et je dirais que je me demandais comment elle faisait pour vivre. Alexie voulait jouer et elle me regarda bizarrement quand je lui donnai des trucs. Elle me dit qu'elle savait bien jouer et j'avais juste envie de me moquer d'elle. Elle était pas du genre à jouer à des jeux vidéo, mais bien plus à se mettre du vernis à ongle comme une vraie fille. Pourtant, Alexie était déterminée à m'anéantir dans Call of Duty, mais j'y croyais pas du tout. Alexie m'étonna quelque peu quand on commença la partie, elle savait déjà quels pitons utiliser et là j'avais des doutes.... Et si Alexie était en fait une pro des jeux vidéo sans que je le sache? En fait, je dirais même que c'était une adversaire de taille du style William. Moi qui ne voulait pas perdre contre une fille, c'est ce qui se produisit malheureusement.... Ça gonfla mon orgueil c'est pourquoi je me rattrapa pour la suivante. J'étais vraiment heureux de pouvoir gagner!!! Si William apprenait ça, il allait rire sa vie. Puis, la jolie rousse me mis une main sur la cuisse pour me dire qu'on pouvait prendre une pause.

- Mais nonnn... ça devenait intéressant là. On peut continuer encore!

Elle me regarda étrangement l'air gêné un peu et elle m'avoua que je puais. Je me suis mis à la regarder drôlement. Bon... je puais maintenant! Il était vrai que je n'avais pas pris de douche ni de bain, c'est juste que c'était handicapant avec un plâtre comme ça. Vu sa tête Alexie avait prit son courage pour me dire ça.... et je dois dire que ça me gênait pas du tout... Je sentis mon aisselle pour constater que c'était la mort en personne que je sentais. Ouf.........

- Bon écoute, je sais que je sens pas la rose, mais j'ai pas le moral à me laver... Je suis tout seul chez moi, j'ai le droit de vivre comme je veux non?

En fait, j'avais dit ça sur un ton grognon, mais c'est bien parce que j'avais du mal à me laver bon et j'en avais pas envie! Je regardai la télévision dans l'espoir qu'on continue et pourtant Alexie continua à faire en sorte que je me lave. J'avais levé les yeux en l'air et soupiré. Elle voulait me laver.

- Alexie t'es pas ma mère là! Je suis capable de me laver tout seul!

Bon, j'avais parlé un peu trop fort, car mon amie était déçue de ma réaction, voir triste. Je voulais pas avoué que j'avais besoin d'aide! Je voulais pas, j'avais toujours tout fait moi-même et c'était drôlement pas sexy que de me faire embarquer dans un bain. Je me redressai tant bien que mal parce qu'elle venait de me piquer à vif et j'avais un orgueil assez profond. Je pris mes béquilles pour me les installer sous les bras.

- Bon! Tu veux que je me lave, je vais le faire!

Je marchai tant bien que mal, ma jambe me faisais un mal fou! Je ne sais pas quand ça allait partir cette douleur, c'était affreux, je pris la direction de ma chambre pour me prendre des vêtements propres et ensuite j'allai dans la salle de bain pour faire couler un bain tout en ronchonnant. Je commençai à enlever mon t-shirt, mon short et mes bas.... Je me retrouvai en boxer. Je voyais l'eau monter et je me demandais toujours comment j'allais faire pour éviter de laver mon foutu plâtre de merde. Quand l'eau fut assez haute, je fermai les robinets et je regardai toujours l'eau en analysant comment je pourrais faire.... J'allais quand même pas demander de l'aide à Alexie. Je baissai mon boxer et je commençai avec mon bon pied dans l'eau.. Je me demandais si ça ne serait pas mieux de prendre une douche... la jambe sortie..... non...... j'allais le mouiller.

- ESTI DE CRISS!

Je donnai un coup dans le mur parce que ça m'énervait! Je laissai donc une belle trace de jointure dans le mur. Génial, il allait falloir que je fasse des rénovations en plus de ça. Il fallait que je me calme parce que j'allais perdre les pédale. Je me cachai les parties un instant avant d'appeler la fille qui était sans doute toujours dans mon salon.  

- ALEXIE!!!!!!!

Elle se pointa la tête par la porte et elle me regarda un pied dans l'eau et mon plâtre sorti sur le carrelage. J'étais genre là comme un con, si elle voulait se moquer c'était pas le bon moment. Je levai les yeux en l'air avant de lui dire que j'avais besoin d'aide pour entrer.

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bonjour monsieur baboune.

Je n’étais pas super à l’aise de dire à Nate qu’il ne sentait pas les roses mais c’était plus fort que moi, je me devais d’être honnête avec lui car je n’étais tout simplement plus capable de supporter son odeur. Il avait beau s’être sentit, il ne semblait pas plus décidé à filer se laver. Je ne comprenais pas son comportement. C’était juste dégeulasse là!

« Je peux t’aider si tu veux… »

Car je me doutais bien que ça ne serait pas facile. Pourtant il me répondit d’une manière un peu trop bête que je n’étais pas sa mère et qu’il était capable tout seul. J’avais haussé les sourcils en détournant le regard. J’essayais de faire mon possible avec lui, je faisais tout pour essayer de le rendre joyeux et voilà comment il me parlait? J’avais plus envie de rester ici pour la peine. Nathaniel remarqua probablement qu’il venait de me froisser puisqu’il se leva en déclarant qu’il allait se laver finalement. Je le regardai partir. Je me demandais comment il allait se débrouiller. Je restai seule dans le salon à boire ma bière et regarder mon téléphone jusqu’à ce que j’entendre des sacres puis mon nom résonner dans l’appartement. Je me rendis rapidement jusqu’à la salle de bain, passant qu’il se trouvait entre la vie et la mort. Je passai ma tête dans la craque de la porte pour finalement le voir dans une vulnérabilité beaucoup trop hilarante. Son regard me suppliait de l’aider et son orgueil devant être au plus bas.

« Ok… je reviens, 2 secondes! »

Je fermai la porte derrière moi puis me mit à rire. J’essayais  d’être le plus silencieuse possible pour que Nate n’entende rien de l’autre côté de la porte. J’avais beau rire de lui, au moins j’avais le respect de pas le faire dans sa face. Je pouvais plus, l’image de le voir à moitié pogner entre le bain et le plancher tout en se cachant le moineau me faisait mourir de rire. J’en pleurais quelque peu. Je pris deux grandes respirations avant de me rendre vers la cuisine et revenir vers mon homme momie en colère avec un sac à poubelle. Je me pinçais les lèvres et ça me prenait bien du contrôle pour ne pas lui rire encore au visage. Je me mis à genoux devant lui et non, contrairement à ce qu’on pouvait penser, ça avait rien de sexuel notre affaire. Je lui demandai de lever sa jambe et il m’écouta sagement. J’enroulai le sac autour de son plâtre puis fit un nœud relativement serré dans le haut. Comme ça, ça allait empêcher bien des dégâts si l’eau revolait.

« À l’avenir, met un sac comme ça puis… peut-être que ça serait préférable de faire couler l’eau, d’attendre qu’elle soit à une bonne température, entrer dans le bain mettre le bouchon ensuite. Je pense que ça serait plus simple! Allez, donne-moi tes mains. »

Je me relevai pour l’aider. Il pouvait prendre appui sur moi. Je me position de la même façon que lui : une jambe dans le bain, l’autre hors du bain. Je l’aidai donc à s’asseoir en faisant gaffe à sa jambe. C’est une fois que le petit puant eu les fesses dans l’eau que je perdis quelque peu l’équilibre et me retrouvai à genoux dans l’eau du bain. J’avais glissé et je n’avais pas été assez forte pour retenir son poids vers l’arrière. J’éclatai de rire en levant les bras de chaque coté de mon corps. Super! Mais bon, l’important c’était que Nate était maintenant dans l’eau… Ça avait déjà été très sexy lui et moi dans ce bain… à plusieurs reprises même mais là… ça n’avait rien des activités qu’on avait l’habitude d’y pratiquer. Je me relevai, attrapant une serviette avant de sortir de la baignoire. J’informai Nate que j’allais me changer, je devais avoir quelques vêtements ici que j’avais oubliés. Je lui laissai donc l’intimité de se laver tandis que je me rendis à sa chambre, enfilai un autre short et un autre t-shirt puis mit mes vêtements trempés dans la sécheuse. Je retournai à la salle de bain pour aider Nathaniel avec son rinçage de cheveux. J’enlevai le bouchon du bain et attrapa une pomme de douche, mais celle dans le bain pour l’allonger et l’apporter près de la tête de mon bel handicapé préféré.

« Penche ta tête par en arrière. » Il le fit mais se mit à chialer qu’il en avait dans les yeux. « Maaaaaaais arrêteeeeeee de chialer et de crier! Si tu continues, je vais t’en mettre volontairement dans la bouche! Et oublie pas que je peux facilement te noyer!!! » Il n’avait pas beaucoup de cheveux donc ça allait bien. « Fini. » déclairais-je en fermant l’eau puis lui tendit une serviette pour qu’il la passe sur ses yeux.

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bonjour monsieur baboune.

Sérieusement, j'étais frustré contre moi, contre Alexie, contre mon plâtre et contre la situation. Je venais de me trouver dans une situation ridicule, j'avais un pied dans l'eau et l'autre à l'extérieur du bain. Impossible de se baisser et avoir la jambe dans le plâtre qui ne touche pas l'eau. C'était désespérant même que j'attendis plusieurs minutes avant de crier à Alexie de venir pour m'aider. J'avais honte. Alexie se pointa enfin et elle me dit d'attendre 2 secondes avant de refermer la porte immédiatement. Mais qu'est-ce qu'elle fichait? Elle revint un peu plus tard avec un sac de poubelle à la main et s'avança vers moi. Bien entendu elle me voyait d'une drôle de façon, mais je n'avais pas envie de rire, mais pas du tout. Si elle racontait ça à mes potes, j'étais fichu.

- C'est pas drôle!

Elle se mit à genou pour que le sac de poubelle englobe mon plâtre. Elle me donna des directives avant de demander mes mains pour entrer dans le bain, fallait donc que je lâche mon moineau ( ) Elle me tint les mains tout doucement pour que je réussisse à m'asseoir mais en même temps, elle n'eut pas la force de me soutenir et elle bascula dans l'eau.

- Alexie attention!!!! Merdeeee!!!!

Je m'en voulais un peu pour le coup quand même, j'étais vraiment un bon à rien. Elle se mit à rire heureusement, mais moi je n'avais pas envie de rire de ça. Ma jambe était hors de l'eau, mais c'est certain que j'avais l'intention de sortir d'ici tout seul pour éviter un autre problème de la sorte. La jolie rousse sortit du bain sans plus attendre en me disant qu'elle allait se changer. Elle me laissa donc seul pour me laver. Heureusement, j'étais bien capable de le faire! Je pris une débarbouillette que je remplis de savon et je commençai à me laver le visage et le torse... Je pouvais ronchonner, j'étais super bien dans l'eau à me laver. Je me lavai ensuite le bas du corps comme je pus... Je pris un peu de temps pour relaxer un peu dans l'eau chaude, il ne manquait plus ma tête à laver et je ne savais pas trop comment j'allais faire ça. Alexie se repointa et elle vint à ma rescousse pour mes cheveux. On fit renvoyer l'eau et elle partit la pomme de douche. Je voulais m'occuper du shampooing et tout, mais elle m'avait prit la bouteille des mains et elle avait commencer à me l'étendre sur les cheveux. Je reçu même du shampooing dans les yeux.

- HEYYY ça pique là!!!

Elle fit une "blague" pas drôle et je restai de marbre le reste du temps qu'elle me lava les cheveux. Je n'aimais vraiment pas ça là qu'on s'occupe de moi comme ça. Cela ne dura pas longtemps et elle me remit une serviette pour me sécher le visage et les cheveux. Maintenant il fallait se relevé, mais ça, j'étais capable c'est pourquoi je mis mes mains devant elle pour qu'elle ne me touche pas. Elle me regarda faire et une fois debout dans le bain, je mis ma serviette autour de ma taille.

- Je pense que tu t'es assez rincé l'oeil là. Je vais me brosser les dents et me mettre du déo.

J'étais pas très gentil alors qu'elle n'avait voulu que m'aider. Alexie quitta à nouveau la pièce et je me mis devant mon lavabo pour commencer à me brosser les dents. Je me regardai dans la glace et je me reconnaissait déjà à peine. Barbe, poils sur le torse et je regardai alors que le manque de sport allait gâcher mon corps d'athlète. Je soupirai et sortit mon déodorant pour m'en mettre sous les aisselles. Je n'avais pas l'intention de me faire la barbe aujourd'hui, non... Je pense que je voulais regagner mon canapé et jouer. Je me débarrassai du sac de poubelle pour le laisser dans la salle de bain, il allait me servir. Je mis un boxer propre et un t-shirt avant de sortir et retourner dans le salon. Alexie n'y était pas alors je criai son nom, mais elle ne répondit pas. Je regardai alors sur ma terrasse et je la vie à l'extérieur toute seule. Je me dirigeai alors vers elle.

- J'ai terminé..... et... je voulais m'excuser.... Je suis pas de bonne humeur et je n'ai pas l'habitude qu'on m'aide comme ça... Alexie, t'es tu fâchée?

J'avais des torts à reconnaître et c'est ce que je fis quand même. Alexie avait été gentille et je l'avais quasiment envoyé chier.

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bonjour monsieur baboune.

J’avais aidé Nate à se laver les cheveux. Je me disais que c’était plus facile comme ça mais au final, ce ne l’était peut-être pas. Ce dernier ne faisait que chialer et une fois que j’eus terminé, il me fit comprendre que je n’étais pas utile, que j’étais limite dans le chemin. Je me reculai donc en le regardant se lever. J’étais prête à lui venir en aide s’il en avait de besoin. Pourtant, il réussit comme un chef. Je lui souris pour lui montrer qu’il s’en était bien sortit ce à quoi il m’envoya un truc vraiment froid. En gros, je compris qu’il voulait plus me voir la face dans la salle de bain. J’avais donc fais de gros yeux en regardant le sol.

« Ok… »

Je tournai les talons puis fermai la porte derrière moi. C’était plutôt intense comme réaction de sa part et je trouvais ça un peu « too much » je ne pensais pas mériter me faire parler ainsi. J’avais plus du tout envie d’être ici. Si je m’écoutais, je prendrais les jeux, la bouffe et je quitterais en vitesse mais une petite voix dans ma tête me disait de rester. Il n’était pas lui-même et il ne pensait probablement pas ce qu’il disait. Je me rendis jusqu’à sa chambre où je ramassai un peu ses vêtements au sol que je plaçai dans son panier de linge. Ça devait être quelque chose pour lui de se pencher donc je lui évitais ça. Je me retrouvai sur son balcon, là où j’aimais tant être. C’est après un petit moment que la porte s’ouvrit. Je n’avais pas besoin de tourner la tête, je savais que c’était Nate. Mon ami s’empressa de s’excuser et honnêtement, ça me fit plaisir qu’il soit en mesure de reconnaitre ses torts. C’était une belle qualité qu’il avait et je m’en rendais de plus en plus compte.

« Non, je suis pas fâchée… »

J’étais pas frustrée contre lui, je n’avais pas envie de le frapper non plus. – parce que oui, j’étais plutôt vraiment folle dans mon genre en colère -. En fait, je pouvais comprendre qu’il n’avait pas l’habitude de se faire aider car je refusais aussi continuellement l’aide de tout le monde. On se ressemblait beaucoup à ce niveau-là.

« Je peux comprendre que tu sois comme ça… ça va… » Il pencha la tête vers le coté, m’offrant le genre de petit regard qui voulait dire « je sais que ce n’est pas tout » et il avait raison. Je soupirai. « J’ai juste de la peine un peu. »

J’avais un gros trou dans le cœur depuis que je l’avais vu dans la chambre d’hôpital avec son immense plâtre. C’était injuste que je m’en sorte mieux que lui alors que cette blessure, eh ben il l’avait fait en vouloir me protéger. J’avais été trop conne pour m’approcher de nouveau de cette fenêtre malgré la grosse tempête et moi, je pouvais parfaitement fonctionner alors que lui, il devenait de plus en plus dépressif et ce, après même pas une semaine d’arrêt de travail. Je ne voulais même pas m’imaginer ça serait quoi après 1 mois. J’étais peut-être juste sa sexfriend, mais J’avais quand même voulu m’assurer que ça allait car je tenais vraiment fort à lui

« C’est de ma faute si tu te trouves dans cet état.  Si tu ne m’avais pas sauté dessus pour essayer de me pousser de l’arbre, tu n’aurais pas été dans cette situation. C’est moi qui aurais dû être dans le plâtre, pas toi!  Je me sens mal et à défaut de ne pas pouvoir te soigner, je voulais juste pouvoir être en mesure de t’aider autrement et te faire plaisir du mieux que je le pouvais. Mon but n’était pas de te frustrer… T’inquiètes pas, je ne vais pas m’imposer plus longtemps. »

J’attendais qu’il sorte de la douche pour lui faire signe que je quittais.

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bonjour monsieur baboune.

Je dois bien l'avouer, je n'avais pas été vraiment sympa avec Alexie jusqu'à maintenant, mais disons que j'avais vécu de meilleurs jours que ceux-là. Je n'aimais pas ma situation où je ne pouvais rien faire. Je ne pouvais que m'asseoir sur mon cul, dormir et manger. J'avais rejoint la jolie rousse sur ma terrasse et je me disais qu'elle m'en voulait parce qu'elle était sortit rapidement de la salle de bain en me faisant de gros yeux. Une fois rhabillé, je m'étais empressé de la trouver. Je ne savais pas quoi lui dire, je n'avais jamais vécu ça avant. Alexie avait beau être mon amie, ça me faisait tout drôle et je trouvais qu'elle se prenait pour ma petite amie en fait et je pense que c'est ce qui me dérangeait puisqu'on avait convenu tout sauf ça. Je lui demandai alors si elle était fâchée et elle me répondit que non, qu'elle pouvait comprendre que ce n'était pas facile pour moi. Ça me soulageait quand même, je ne voulais pas qu'elle soit fâchée contre moi pour ça. Ça serait un malheur de plus à ajouter sur la liste sinon. Je m'étais rapproché d'elle pour lui voir mieux son visage, elle disait avoir de la peine. Je ne comprenais pas bien pourquoi.

- Raconte, qu'est-ce qui se passe?

Elle me racontait alors qu'elle s'en voulait parce que je l'avais poussé de la fenêtre et que ça aurait dû être elle qui soit dans le plâtre.

- Heyyy ne dit pas ça, les conséquences auraient pu être beaucoup plus grave... 1 mois dans le plâtre c'est pas si mal, ça va juste passer c'est juste que c'est plate et je ne suis pas habitué de rester chez moi tout seul comme ça.  

En plus de ça, mes cauchemars était 3 fois pires! Je ne dormais pas beaucoup! C'est pour ça qu'il me fallait que William m'aide et me prescrive quelque chose. Alexie devait s'occuper de sa mère, elle en avait assez comme ça sur les épaules. Puis, j'imagine qu'elle commencerait le boulot bien vite pour payer son loyer.

- J'aime mieux que ça soit moi dans le plâtre que toi! Imagine... c'est moi qui aurait fallut te laver là!  dis-je en riant quelque peu. Puis, tes jeux ont réussi à me faire plaisir, et ta nourriture et ta visite!

J'avais dû paraître vraiment cave dans la salle de bain à ne pas pouvoir m'asseoir pour me laver. Bon au moins j'avais réussi à faire sourire Alexie, c'est ce qui comptait. Mais, je ne voulais pas qu'elle perde son temps avec moi quand même. Elle avait surement mieux à faire et puis comme je l'ai déjà dit, je n'aime pas qu'on prenne soin de moi. Je lui montrai l'intérieur de ma maison pour qu'elle entre et je la suivis. Maintenant propre, je me sentais beaucoup mieux et je dirais que l'appartement sentait le renfermer... il fallait que je pense à nettoyer, c'était une vraie poubelle oui... mais bon... je dormais pas beaucoup et je me sentais carrément lâche.

- Je sais juste pas comment je vais faire pour tenir 3 semaines. D'abord, je vais envoyer un SMS à William, je veux plus de médicaments.

Je pris mon téléphone pour demander à Will s'il pouvait passer avec son bloc de prescription parce que je voulais avoir des trucs. Ma jambe me faisait mal encore, alors je dirais que je pouvais avoir une plus forte dose d'anti-douleur et des somnifères pourquoi pas. Je me réinstallai ensuite sur le canapé et Alexie me suivit.

- Je veux pas que tu te sentes coupable pour moi. Tu en as déjà fait assez... Je veux pas que tu fasses mon ménage et je veux pas que tu te forces à rester... Je suis un grand garçon, je sais me débrouiller.

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