- messages : 5154 - feat. & crédit : Lindsey Morgan - anniversaire : 01/01/1991 - activité : Seconde de cuisine dans une brasserie - double compte : Lily-Anne & Deagan & Athénaïs
(#)Sujet: Discuter devrait être aussi un sport ft. Brook | Mer 14 Oct - 23:17
Discuter devrait être aussi un sport
Brook & Lily-Anne
Habituellement je me rendais à la salle de sport pendant mes week-end, surtout qu’en ce moment j’accumulais deux postes dans le centre médical : J’étais à la fois pédiatre et gynécologue. En même temps, je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même car j’avais insisté pour assurer les deux fonctions. Cela ne me dérangeait pas plus que ca, car cela me changeait de mon quotidien de pédiatre à temps plein.
C’était notamment à cause de mon poste de pédiatre que j’avais mis les pieds à la salle ce soir. J’avais grandement besoin d’évacuer le trop plein qui était en moi. Je faisais face à une situation délicate actuellement qui mettait ma conscience et mon sens de l’éthique professionnelle à rude épreuve. Je soupçonnais depuis quelques semaines de la maltraitance sur un jeune enfant de six ans, mais je n’avais clairement aucune preuve pour engager une quelconque procédure à l’encontre des parents. Il n’y avait aucune marque physique, mais je faisais ce métier depuis bien longtemps alors je savais reconnaitre des troubles psychiques qui pouvaient être liés à de la maltraitance.
Dans les vestiaires je jetai mon sac dans un casier, le fermai avant de me rendre dans la salle ù tout l’équipement était à disposition, tout un tas d’équipement prêt à recevoir mes frustrations et mes interrogations. Les écouteurs dans les oreilles je me dirigeais vers les tapis roulant lorsque je vis Brook, ma prof de sport avec qui j’entretenais une relation amicale. La voir me fit du bien car j’avais besoin de parler, parler à quelqu’un de neutre et qui n’avait rien à voir de près ou de loin avec cette situation. « Brook ! » l’interpellais-je en posant une main sur son épaule pour éviter de la surprendre alors que j’arrivais dans son dos. « Tu vas bien ? Je ne pensais pas te voir ici ce soir ! »
Je ne connaissais pas vraiment ces horaires de travail en semaine car je n’y allais jamais et je ne crois pas le lui avoir demandé une fois. Je savais juste que quelques week-ends par ci par là elle assistait un éducateur à l’hôpital pour des cours de baby-gym en pédiatrie. Je lui avais proposé au détour d’une conversation en ne pensant pas du tout que cela l’aurait intéressée, mais comme quoi on se trompe souvent sur les gens.
acidbrain
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: Discuter devrait être aussi un sport ft. Brook | Jeu 15 Oct - 0:38
« discuter devrait être aussi un sport. »
Brooklyn A. McKenzie & Lily-Anne Cooper
La journée avait été éprouvante, oui, parce que j’avais passé mon temps à crier pour encourager certains, j’étais sérieuse dans mon travail, et ça me plaisait j’avouais. Ce n’était pas un entraînement militaire, mais pour ceux qui voulaient retrouver la forme, je faisais de mon mieux pour les encourager, même si cela incitait à crier. Et en plus de cela, je travaillais aussi à la piscine, ça dépendait de certaines personnes par contre, ça pouvait être des enfants qui souhaitaient apprendre la nage, ça pouvait être de la fitness avec de jeunes femmes, et des retraités qui souhaitaient s’amuser un peu. Du coup, parfois le soir, j’aimais rester à la salle de sport, mais je n’avais plus de cours à donner, je voulais me détendre un peu, peut-être que j’irais faire du tapis, ou bien de la boxe, je me tâtais, car si je choisissais la boxe, je devais aller changer de salle, après réflexion faire, j’optais pour faire du tapis avec de la musique dans les oreilles. Une grande salle immense, avec tout le matériel qu’il y a, je traversais afin de retrouver mon casier d’employé pour prendre ce dont j’avais besoin, c’est à dire, mon téléphone et mes écouteurs, puis, je commençais à répondre à mes message une fois la main dessus, avant de le mettre en mode nuit, comme ça, personne ne m’appelait durant. Puis, je commençais à chercher la musique dans ma playlist, je ne savais pas quoi mettre. « Mh.. Non, elle date trop celle-là. » Lâchais-je en regardant toujours cet écran allumé. J’optais finalement pour du rock qui bouge à fond ! C’est parti, d’un geste furtive de fermer mon casier, un bruit métal se fait entendre à travers la salle, oups. Du coup, toutes les têtes se retournaient vers moi, l’air choqué avant de voir que ça se transformait en air agacé. Je lâchais un petit désolé avant de mettre un seul écouteur à l’oreille de gauche, et levant les yeux en l’air, qu’est-ce-que ça pouvait bien leur faire. Puis, je sentis une main se poser sur moi, par réflexe, je tira sur le fil pour retirer mon écouteur que j’avais déposé sur l’oreille il y a quelques secondes. Je me tourna vers l’inconnu avant de reconnaître que c’était Lily-Anne, une amie que je croisais souvent le soir, j’étais sa professeur, et je pensais pas qu’on avait rendez-vous. « Brook ! » Dit-elle en souriant, très enthousiaste de me voir. « Lily-Anne ! » Dis-je rapidement avant d’afficher un grand sourire, et de faire un geste amical en posant ma main sur son épaule. « Tu vas bien ? Je ne pensais pas te voir ici ce soir ! » Dit-elle en remarquant, je souriais avant de soupirer, en effet, si je reste à la salle de sport, c’est parce que je ressens le besoin de m’évader parmi mes problèmes. « On fait aller, mais ça va, et toi ?! Ben écoute, je me défoule après une rude journée, donc. » Lâchais-je en souriant à mon amie, une amie qui m’avait incité à donner des cours de babygym, et franchement, ça me plaisait, ça me faisait plaisir d’aider pour la bonne cause. Les enfants étaient doté d’une joie de vivre, qui vous donnait aussi de vivre, sachant qu’une partie de mon enfance avait été volé, et quelque part par là, je me rattrapais avec eux, car eux aussi, la maladie leur volait leur enfance. « Et toi que fais-tu ici ? » Lâchais-je avant d’enrouler le fil autour de mon iPhone et de le ranger dans mon soutient gorge, en effet, j’avais un leggings bleu super moulant, et donc pas de poches.
Emi Burton
Kathelyn Parks
G-star
- messages : 5154 - feat. & crédit : Lindsey Morgan - anniversaire : 01/01/1991 - activité : Seconde de cuisine dans une brasserie - double compte : Lily-Anne & Deagan & Athénaïs
(#)Sujet: Re: Discuter devrait être aussi un sport ft. Brook | Jeu 15 Oct - 9:36
Discuter devrait être aussi un sport
Brook & Lily-Anne
Changeant mes habitudes, j’avais décidé de me rendre à la salle de post afin de prendre du recul sur mon travail et de me vider un peu. Lorsque ca n’allait pas fort, le sport était pour moi un exécutoire, une façon d’extériorisé sur des objets plutôt que sur des gens. J’étais humaine, et même si j’avais appris à contrôler mes émotions, à être la plus douce, calme et ouverte envers mes patients, il y avait toujours un risque qu’un moment ou à un autre j’explose littéralement. J’avais interpellée mon amie Brook lorsque j’avais vu qu’elle était aussi à la salle de sport. J’appréciais discuter avec cette jeune femme ouvert d’esprit. Je lui avais demandé poliment comment elle allait. Bien me dit-elle et me retourna la question.
« J’avais besoin de me défouler aussi, je me retrouve dans une situation délicate en ce moment au cabinet et je ne sais pas trop quoi faire. »
Tout en discutant nous nous dirigions vers les tapis de courses qui étaient libres. Nous n’avions pas besoin de nous dire les choses pour savoir que nous souhaitions faire la même chose en cet instant présent : courir. Nous montâmes chacune sur nos tapis et enclenchâmes les appareils. Je commençai par une petite foulée tranquille histoire de s’échauffer doucement.
« J’ai des soupçons de maltraitance envers un enfant que je suis, mais je n’ai aucune preuves et c’est ce qui les choses compliquées… »
Il était de mon devoir de signaler tout comportement que je jugeais dangereux pour la vie et le développement de mes patients, mais si je le faisais et que je me plantais, ma réputation risquait d’être ternie. Je pourrais aussi briser une famille. Ce n’était pas un acte à prendre à la légère que de signaler les parents. Même pour l’enfant cela pouvait être très déstabilisant. Mais s’il y avait vraiment actes de violences, je ne pourrais avoir la conscience tranquille si je n’agissais pas à temps.
« J’ai beau travailler dans le milieu depuis des années c’est toujours quelque chose qui m’est difficile. Je sais que la vie n’est pas toute rose et peuplée de bisounours mais lorsque je suis confrontée à de telles choses cela me … choque et révolte tellement. »
J’avais déjà eu quelques cas de maltraitance à New York, lorsque je travaillais en pédiatrie, mais dans les cas que j’avais eu à traiter, la maltraitance physique était belle et bien là avec diverses preuves. Là je ne pouvais prouver quoi ce soit.
acidbrain
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: Discuter devrait être aussi un sport ft. Brook | Jeu 15 Oct - 17:58
« discuter devrait être aussi un sport. »
Brooklyn A. McKenzie & Lily-Anne Cooper
Je ne m’attendais pas à voir Lily-Anne ce soir, mais je dois avouer que c’était une bonne surprise puisque j’adorais discuter avec elle. Après cette journée mouvementée, ça me ferait finalement peut-être du bien d’avoir un peu de compagnie, c’était quelqu’un de très sociable et elle se donnait à fond dans ce qu’elle faisait dans son métier, j’avais rarement vu des personnes aussi engagées dans ce qu’elles faisaient, Lily-Anne en faisait partie. On s’échangeait les formes de politesse pour savoir comment on allait, et c’est ainsi que j’apprenais que Lily-Anne était tracassée par un soucis à son cabinet, je l’a regardais en fronçant mes sourcils, prêtant mon attention à ce qu’elle disait. « J’avais besoin de me défouler aussi, je me retrouve dans une situation délicate en ce moment au cabinet et je ne sais pas trop quoi faire. » Dit-elle, alors qu’on s’avançait vers les tapis roulants, où je fixais toujours Lily-Anne tout en la suivant, j’étais intriguée par cette histoire. « Qu’est-ce-qu’il se passe ? C’est grave ? » Demandais-je curieuse, si Lily-Anne se faisait du soucis, c’est que ça devait être assez important, je réglais mon programme pour courir en mettant mes pieds sur le tapis, commençant doucement à courir. « J’ai des soupçons de maltraitance envers un enfant que je suis, mais je n’ai aucune preuves et ce qui les choses compliquées… » Avouait-elle, elle aussi à son tour commençait à courir le tout en discutant, dès qu’elle prononçait le mot maltraitance, mon coeur fit un bond. Ayant moi-même été battue par mon père dans le passé, ça me faisait un pincement au coeur quand j’y pensais, et également je sentais encore la douleur surgit sur ma peau, j’évitais le regard de Lily-Anne, sachant que c’était un sujet sensible pour moi. « Vraiment ? Tu es sûre ? » Demandais-je, la réponse me faisait peur, mais je me sentais vraiment concernée dedans, Lily-Anne était une amie, mais pour le moment je ne voyais pas l’intérêt de lui dévoiler une partie de mon passer, surtout très peu de mon entourage le savait. Elle prenait énormément de risques dans son métier si elle accusait les parents, et souvent ça peut engager une longue procédure dont parfois on ne voit jamais la fin. « J’ai beau travailler dans le milieu depuis des années c’est toujours quelque chose qui m’est difficile. Je sais que la vie n’est pas toute rose et peuplée de bisounours mais lorsque je suis confrontée à de telles choses cela me… choque et révolte tellement. » Dit-elle en poursuivant, par réflexe, je posais mes pieds sur le bord du tapis pour pouvoir arrêter de courir, avant d’arrêter le programme et d’attraper une serviette dans mon sac avant de revenir vers Lily-Anne. « Écoute… Hm, tu as essayé d’avoir un contact avec cet enfant ? Et qu’est-ce-qu’il te fait dire qu’il est maltraité si il n’a aucune marque de violence ? » Demandais-je avant que celle-ci s’arrête à son tour, tandis que je tamponnais autour de mon visage avec la serviette légèrement essoufflée.
Emi Burton
Kathelyn Parks
G-star
- messages : 5154 - feat. & crédit : Lindsey Morgan - anniversaire : 01/01/1991 - activité : Seconde de cuisine dans une brasserie - double compte : Lily-Anne & Deagan & Athénaïs
(#)Sujet: Re: Discuter devrait être aussi un sport ft. Brook | Sam 17 Oct - 15:15
Discuter devrait être aussi un sport
Brook & Lily-Anne
Tout en courant sur le tapis de course, je déballai ce que j’avais sur le cœur à mon amie Brook. J’en avais gros et j’avais besoin d’en parler à quelqu’un, pas de bol elle se trouvait à mes côtés. Je disais pas de bol mais dans le fond je savais que cela ne la dérangerait pas de m’écouter parler. J’expliquai mes soupçons concernant de la maltraitance envers un enfant de six heures et en lui avouant mon désarroi. Même après quinze ans de carrière, il m’arrivait de me confronter à des situations auxquelles je n’avais pas de réponses et qui étaient pour moi difficiles à gérer. Mon équipe au cabinet médical était un soutien pour moi mais je ne leur en avais pas encore parlé, j’avais besoin d’un avis extérieur et neutre. Je suivis Brook du regard qui descendait du tapis pour aller prendre sa serviette.
« Écoute… Hm, tu as essayé d’avoir un contact avec cet enfant ? Et qu’est-ce-qu’il te fait dire qu’il est maltraité si il n’a aucune marque de violence ? »
La question était bien trouvée en effet. Comment je pouvais penser une telle chose sans avoir de preuves à apporter. Il était pour moi assez difficile d’y répondre concrètement. Je suivais ce petit depuis le début de mon arrivée à Miami et lorsque je connaissais un enfant depuis aussi longtemps, je savais remarquer certaines choses. Ce qui était bien avec la pédiatrie c’était la continuité. Les enfants étaient régulièrement amenés pour des bilans et je tissais des liens plus importants qu’un simple médecin généraliste.
« Je ne pense pas à de la violence physique mais plutôt psychologique avant tout, mais dans bien des cas quand il y a ce genre de violence, la violence physique n’est jamais bien loin. Les parents sont des gens très sympathiques, mais leur enfant et de plus en plus … perturbé. J’ai voulut prendre les parents à part mais ils me disent qu’ils sont trop occupés et que tout va bien. Et je ne peux prendre en consultation privée leur enfant si les parents ne me l’autorisent pas. »
Peut-être en effet que tout allait bien mais je savais qu’au fond de moi quelque chose clochait. Et même si je me trompais sur la violence, quelque chose dérangeait cet enfant et ne jouait pas en faveur de son développement. Je m’arrêta aussi de courir mais en restant sur ma machine.
« J’ai remarqué de l’enfermement sur soi alors que c’est un enfant très vif et curieux d’habitude. Il a aussi de l’énurésie nocturne, alors qu’il est propre depuis bien longtemps déjà. J’ai aussi remarqué de la perte de poids, il a perdu presque cinq kilos en deux mois. C’est plein de petits signes comme ca, mais peut-être est-ce dû tout simplement à autre chose. »
C’était compliqué. Je passai une main sur ma nuque et mes épaules que je ressentais comme tendues. Je sentais que je commençais à accumuler l’angoisse et la pression. J’avais pourtant travaillé dans un hôpital pendant de longues années en étant constamment sous pression, mais là c’était différent.
acidbrain
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: Discuter devrait être aussi un sport ft. Brook | Sam 24 Oct - 11:57
« discuter devrait être aussi un sport. »
Brooklyn A. McKenzie & Lily-Anne Cooper
Le plan de faire du sport, venait d’être annulé puisqu’on entamait une conversation assez importante à l’égard de Lily-Anne, en effet cette dernière était confrontée à un soucis contraignant, elle prenait des risques dans son métier mais tout en prenant des précautions, vis à vis d’un enfant qu’elle pense qu’il est battu mentalement sans aucune traces physique. Elle me confiait ses soupçons, et je sentis un pincement dans le coeur, ça me rappelait quand j’étais plus jeune, lorsque mon père me traitait de larve, ou encore d’une bonne à rien. Je senti même certaines cicatrices sur ma peau me faire un peu mal, ça restait toujours comme ça lorsqu’on parlait de mon passé, et je n’étais pas forcément à l’aise, mais tel que j’étais, je voulais aidé Lily-Anne par rapport à son problème, j’aurais aimé qu’on fasse la même chose pour moi, mais sauf que j’avais fais autrement. Du coup, je lui posais des questions, si elle avait essayé de se rapprocher de cet enfant, et qu’est-ce-qui lui faisait dire qu’il l’était vraiment. Je venais de descendre du tapis roulant, en attrapant une serviette pour m’essuyer vite fait le cou, ainsi que mon front, le tout en respirant fort, pour récupérer plus rapidement mon souffle, j’avais un peu la tête ailleurs, je pensais à mon père qui n’était plus dans ma vie, mais malgré ça, ça continuait encore à me faire mal. Aussi bête que ça puisse l’être, il sera toujours dans ma tête tristement. Cependant Lily-Anne faisait très bien son métier, j’avais eu l’occasion de le voir lorsque je donnais des cours aux jeunes enfants de l’hôpital, qui étaient atteints d’un cancer, ou d’une leucémie, j’essayais de leur redonner goût à la vie, et ça marchait, Lily-Anne était toujours là pour les encourager, ou pour les surveillés en cas de problèmes, mais aussi, je voyais bien que ça lui tenait à coeur. « Je ne pense pas à de la violence physique mais plutôt psychologique avant tout, mais dans bien des cas quand il y a ce genre de violence, la violence physique n’est jamais bien loin. Les parents sont des gens très sympathiques, mais leur enfant et de plus en plus… perturbé. J’ai voulu prendre les parents à part mais ils me disent qu’ils sont trop occupés et que tout va bien. Et je ne peux pas prendre en consultation privée leur enfant si les parents ne me l’autorisent pas. » Dit-elle d’une voix remplis de doutes, elle n’était pas sûre d’elle, quant à moi, je me demandais si je devais en parler à Lily-Anne de mon enfance, mais es-ce-que je pourrais vraiment lui faire confiance ? Je n’étais pas du genre à me dévoiler comme ça, même si Lily-Anne et moi avons beaucoup parler de notre jeunesse, de nos métiers, ou tout et de rien. Mais ça perturbait celle-ci, elle ne savait pas comment s’y prendre, même pour vérifier que tout allait bien ou pas. « J’ai remarqué de l’enfermement sur soi alors que c’est un enfant très vif et curieux d’habitude. Il a aussi de l’énurésie nocturne, alors qu’il est propre depuis bien longtemps déjà. J’ai aussi remarqué de la perte de poids, il a perdu presque cinq kilos en deux mois. C’est plein de petits signes comme ça, mais peut-être est-ce dû tout simplement à autre chose. » Dit-elle, elle semblait de plus en plus stressée lorsqu’elle en parlait, elle passa sa main sur sa nuque, pendant que moi je réfléchissais, je posais ma serviette sur un banc, et m’approchait de Lily-Anne en prenant appuie sur le guidon du tapis roulant. « Si il est maltraité, il y a surtout une chose, il doit avoir peur de sa mère, ou de son père, l’un des deux le font sûrement sans que l’autre le sache, tu vois ce que je veux dire ? Je peux essayer de m’approcher de lui pendant le cours de gym, si tu veux bien l’inscrire avec l’approbation de ses parents, je verrais ce que je peux faire avec lui. Parce que je sais à quel point ça peut être difficile de mettre la confiance…. » Dis-je, je commençais à me dévoiler au moment où je disais que je pouvais compatir avec cet jeune enfant. Je me grattais le coin de mon front pour trouver une solution, puisque c’était mon amie, et c’était mon rôle de l’aider en retour. « Franchement Lily-Anne, les signes sont faibles pour montrer ça à une assistante sociale, tu es VRAIMENT sûre qu’il y a quelque chose qui ne va pas ? Car c’est hyper risqué ce que tu fais. » Demandais-je en regardant Lily-Anne qui reprenait son souffle, non pas que je remettais en question sa réputation de pédiatre à l’hôpital, je suis sûre qu’elle était un excellent médecin, mais parfois, il suffit de peu pour ruiner sa carrière. Certaines personnes s'en allaient de la salle, et qui me saluait, vu que j'étais la propriétaire, je fis un geste de main en saluant, avant de me concentrer sur mon amie.
Emi Burton
Kathelyn Parks
G-star
- messages : 5154 - feat. & crédit : Lindsey Morgan - anniversaire : 01/01/1991 - activité : Seconde de cuisine dans une brasserie - double compte : Lily-Anne & Deagan & Athénaïs
(#)Sujet: Re: Discuter devrait être aussi un sport ft. Brook | Mar 27 Oct - 15:56
Discuter devrait être aussi un sport
Brook & Lily-Anne
Notre conversation avec Brook tournait depuis quelques minutes déjà autour du cas du petit garçon qui, je le soupçonnait, était maltraité. Je n’avais aucune preuves physiques de maltraitance mais plutôt des indices psychiques ce qui rendait assez difficile de savoir si je me trompais ou non. Les parents étaient des gens adorables, mais dans mon travail j’avais appris bien souvent que les apparences n’étaient que des apparences et que les gens cachaient beaucoup de secrets derrière. Je lui avais expliqué la situation les petites choses que j’avais pu observer.
« Si il est maltraité, il y a surtout une chose, il doit avoir peur de sa mère, ou de son père, l’un des deux le font sûrement sans que l’autre le sache, tu vois ce que je veux dire ? Je peux essayer de m’approcher de lui pendant le cours de gym, si tu veux bien l’inscrire avec l’approbation de ses parents, je verrais ce que je peux faire avec lui. Parce que je sais à quel point ça peut être difficile de mettre la confiance…. »
Je réfléchis quelques instants aux paroles de mon amie alors qu’elle s’approchait de moi, s’appuyant sur le guidon de ma machine. Songeuse je la regardai. Ce n’était pas une si mauvaise idée qu’elle me proposait là. Je ne pourrais arriver à lui parler en tête à tête sans ses parents, mais peut-être qu’ai cours de gym …
« Je ne veux pas t’impliquer dans quelque chose qui pourrait s’avérer faux. Je peux me tromper et si cette histoire va trop loin, je ne souhaite pas t’embarquer là-dedans. »
J’avais beau avec beaucoup d’expérience dans mon domaine, je n’étais pas infaillible et je n’avais pas non plus le savoir suprême. C’était une situation dangereuse qui pouvait nous compromettre toutes les deux. « Franchement Lily-Anne, les signes sont faibles pour montrer ça à une assistante sociale, tu es VRAIMENT sûre qu’il y a quelque chose qui ne va pas ? Car c’est hyper risqué ce que tu fais. »
J’haussai les épaules. Non je n’étais sûre de rien et c’est ce qui faisait peur. J’avais appris tant de fois à reconnaitre des signes de maltraitances psychologiques mais jamais à ne les confirmer sur le terrain même.
« Je sais, c’est une situation difficile. Mais si je ne dis rien et que mes doutes se trouvent être fondés, je m’en voudrais de n’avoir pas agis plus tôt … »
Je repensai aux paroles de Brook qui m’avait proposé de m’aider à savoir si le jeune garçon était vraiment en situation de danger au sein de sa famille. Elle avait dit qu’elle savait à quelle point la confiance était difficile à donner …
« Tu as l’air de savoir un peu de quoi tu parles quand même, tu as peut-être vécu une telle situation dans ton entourage ? »
Je savais que c’était délicat de lui demander cela si c’était en effet le cas et qu’elle avait été confrontée à ce genre de choses dans le passé. Je ne faisais pas ma curieuse juste pour assouvir une curiosité de passage …
acidbrain
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: Discuter devrait être aussi un sport ft. Brook | Mar 27 Oct - 16:54
« discuter devrait être aussi un sport. »
Brooklyn A. McKenzie & Lily-Anne Cooper
Lily-Anne était confronté à un problème assez important. et je faisais de mon mieux pour l’aider avec mes conseils. Aussi par rapport à mon expérience, même si celle-ci n’était pas au courant de cette partie de ma vie, que je préférais oublier, mais malheureusement ça sera toujours ancré en moi, ça me suivra toujours. Je voulais qu’elle fasse attention, car elle était dans une position assez dangereuse qui pourrait compromettre sa carrière, et je ne lui souhaitais pas que ça lui arrive. Donc, je lui proposais que peut-être que si c’était moi qui pourrait me rapprocher de cet enfant, afin de voir si il était vraiment maltraité psychologiquement. « Je ne veux pas t’impliquer dans quelque chose qui pourrait s’avérer faux. Je peux me tromper et si cette histoire va trop loin, je ne souhaite pas t’embarquer là-dedans. » Dit-elle douteuse, connaissant Lily-Anne, ce n’était pas son genre de reculer devant un cas comme ça. Ça ne me dérangeait pas pour autant, je ne risquais pas grand chose par rapport à elle, mais au moins on serait fixées sur le cas de cet enfant. « Il vaut mieux essayer que de fermer les yeux dessus, on peut s’y prendre autrement que d’utiliser le mot maltraitance tu sais. » Lâchais-je, puis, je donnais mon avis par rapport à ce qu’elle disait, si les signes étaient faibles, on ne pouvait pas faire grand chose, du moment qu’il n’y avait aucune marques physiques, c’était vraiment autre chose. « Je sais, c’est une situation difficile. Mais si je ne dis rien et que mes doutes se trouvent être fondés, je m’en voudrais de n’avoir pas agis plus tôt… » Dit-elle, elle était un peu perdue par rapport à ce problème, on voyait que ça lui tenait à coeur, tout comme son métier. Je pouvais comprendre, j’aurais aimé qu’on le fasse pour moi, sauf que j’ai toujours refusé qu’on m’aide, avec le recul, je pouvais aider aujourd’hui, je pouvais arrêter tout cela si ça arrivait à quelqu’un, car aujourd’hui, j’en avais de la force, le passé avait fait de moi ce que j’étais aujourd’hui. « Il vaut mieux en être sûre, et de vérifier quand même, même si c’est un risque à prendre. » Dis-je doucement. Puis, je m’avançais vers un banc près des tapis, pour m’asseoir et attraper une bouteille d’eau, pour en boire la moitié. « Tu as l’air de savoir un peu de quoi tu parles quand même, tu as peut-être vécu une telle situation dans ton entourage ? » Demandait-elle, j’avalais de travers, je ne m’attendais pas du tout à ce qu’elle pose cette question. Puis je commençais à faire une quinte de toux avant de donner des petites tapes sur ma poitrine pour que je puisse ravaler correctement. « Euh… » Dis-je doucement, dois-je lui faire confiance ? La question à un million de dollars. « Ouais, c’est très compliquée. On va dire que mon père n’était pas un homme à câlins. Je.. » Dis-je premièrement, avant de soupirer, je commençais à me frotter le bras, je repensais à la fois où il m’avait écrasé son cigare sur ma peau, et la douleur que je ressentais encore. « J’ai été maltraitée pendant longtemps, trop longtemps, et .. à cause de lui, j’ai perdu ce que j’aimais le plus, j’étais nageuse, j’adorais ça, je te jure.. Et, il n’était jamais content, il me prenait tout parce que je lui avais pris ma mère. Ma mère est morte quand j’étais bébé. » Dis-je, je sentais mes joues devenir rouges, et mes larmes commençaient montés, puis je secouais ma tête. Qu’est-ce-qui me prend, je ne suis pas du genre à me dévoiler comme ça, je n’aime pas être prise en pitié. « Enfin bon, voilà ! » Lâchais-je en me levant, passant un doigt sous mes yeux, je ne voulais pas me montrer faible, même si encore aujourd’hui mon père avait de l’emprise sur moi.
Emi Burton
Kathelyn Parks
G-star
- messages : 5154 - feat. & crédit : Lindsey Morgan - anniversaire : 01/01/1991 - activité : Seconde de cuisine dans une brasserie - double compte : Lily-Anne & Deagan & Athénaïs
(#)Sujet: Re: Discuter devrait être aussi un sport ft. Brook | Lun 2 Nov - 15:28
Discuter devrait être aussi un sport
Brook & Lily-Anne
Je déclinai la proposition de Brook qui était de m’aider à aborder l’enfant lors d’une séance de gym. Je ne voulais pas l’enrôler sur un terrain qui pouvait être dangereux. La jeune femme me dit qu’il fallait mieux vérifier plutôt que de fermer les yeux et que ce ne soit trop tard. Alors que je l’écoutais me conseiller, je me demandais si elle était proche de cette situation. Elle semblait savoir de quoi elle parler, mieux que moi, comme si elle l’avait vécu. Je me permis de lui poser la question. Sa réaction la pris au dépourvue, enfin il me sembla car elle manqua de s’étouffer de surprise.
« Brook ca va ? » demandais-je inquiète.
Je descendis de mon tapis à l’arrêt et me posta en face de mon amie, une main sur son épaule. Ma question avait-elle était déplacée ? Je ne comprenais pas très bien. Brook parut hésitante un instant, ne sachant pas trop si elle devait me répondre ou non. Je ne voulais pas la forcer en quoi ce soit, chacun de nous avait le droit à son petits jardin secret, plus ou moins remplis. Elle me confia que son père n’avait pas été très tendre avec elle étant plus jeune.
« Ma question était déplacée … » tentai-je de m’excuser.
Je ne savais plus trop où me mettre en cet instant précis. Brook continua sa confidence me disant qu’elle avait été maltraitée pendant longtemps et qu’il faisait cela dans le but de se venger en quelque sorte de la mort de sa femme lorsque la jeune femme n’était qu’un tout petit bébé. Je n’aurais pas pensé que la conversation nous aurait amenés à de telles révélations. Je voyais qu’elle était touché par ses propres propos, son regard s’était mit à briller par des larmes qui étaient retenues dans au bord de ses yeux. Elle lâcha un simple « Enfin bon, voilà ! » qui me faisait comprendre qu’elle ne souhaitait pas en dire plus et ce que je pouvais comprendre. Nous étions certes amies, mais il n’était jamais facile, même avec du recul et de l’âge, de parler de ce genre de choses. Je n’avais pas les mots pour lui dire ce que je ressentais. J’étais tellement partagé de sentiments …
« Je m’excuse c’était maladroit … »
Je m’en voulais un peu de l’avoir emmené à se replonger dans son passé douloureux. Certes, je ne pouvais pas deviner ce qu’elle avait vécu étant plus jeune, mais je ne pouvais m’empêcher de m’en vouloir un peu. Je comprenais maintenant pourquoi elle me posait tant de questions et pourquoi elle me proposait son aide.
« Je ne sais pas si je peux vraiment dire cela comme ca, mais en faite tu es un bon interlocuteur à qui je pouvais me confier sur ce sujet … Pas que ce soit une bonne chose mais tu peux comprendre plus facilement peut-être. »
Je passai une main dans mes cheveux alors que mon autre main s’entortilla dans le bas de mon t-shirt. J’avais peur de ne pas savoir utiliser les bons mots avec elle et de la blesser. Ce n’était pas une simple patiente que j’avais en face de moi mais une jeune femme que j’appréciai et il était d’autant plus difficile de m’exprimer face à ce qu’elle avait vécu et ce qu’elle continuait de vivre en quelque sorte.
acidbrain
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: Discuter devrait être aussi un sport ft. Brook | Ven 6 Nov - 1:49
« discuter devrait être aussi un sport. »
Brooklyn A. McKenzie & Lily-Anne Cooper
Je voyais que mon amie était confrontée à un problème assez important, et déterminant pour sa carrière, je faisais de mon mieux que je pouvais pour l’aider à traverser tout ça, sauf que c’était un sujet assez sensible, je décidais donc de parler un peu de mon passé, qui n’était pas évident pour moi, rien que d’en parler je sentais mes cicatrices me faire de nouveau mal, c’était incroyable comme mon père pouvait encore avoir de l’emprise sur moi, mais je ne voulu pas le montrer à Lila, je devais me montrer que j’étais bien plus forte que ça. Elle m’avait prise au dépourvue, et ce n’était pas bien grave, elle était très gentille et prévenante. « Brook, ça va ? » Demandait-elle inquiète, je posais ma mains sur ma poitrine, pour respirer avant de regarder celle-ci. « Ça va t’inquiète. » Dis-je un peu froidement sans le but de blesser celle-ci, mais que voulez-vous, elle avait touché un sujet sensible. Elle descendit de son tapis en le mettant à l’arrêt pour se mettre en face de moi, une main sur mon épaule que je sentis. Je venais de lui confier que mon père était un … il n’y avait aucun mot pour décrire l’homme qu’il était avec moi, du moins si c’était un homme, mais pour moi, c’était un monstre. Et je ne voulais pas détailler cette partie de ma vie, j’avais réussi à tourner la page. « Ma question était déplacée… » Dit-elle en tentant de s’excuser, je levais ma tête, et attrapait la main de mon amie en l’a caressant, je lui souris gentiment, avant de soupirer difficilement. « Donc, je peux comprendre cet enfant, donc si on peut l’aider ou quoi que soit… J’aimerais le faire.. » Dis-je doucement. J’avais confiance en Lila, je sais qu’elle n’ira pas crié cela sur tous les toits, c’était une bonne amie. Mais je ne pensais pas qu’on arriverait à en parler là. Lila venait d’apprendre davantage sur moi, et je n’aimais pas trop ça, j’étais un peu mise à nue devant elle, d’où pourquoi je disais voilà, rapidement, pour qu’on ne parle pas que de ma vie. Je regardais mon amie, qui semblait être blanche après de tel révélations, je me levais vers elle en fronçant les sourcils. « Je m’excuse c’était maladroit. » Dit-elle, je compris qu’elle s’en voulait, alors qu’il ne fallait pas, elle essayait de me découvrir, et de comprendre pourquoi j’étais si bonne connaisseuse à ce sujet, parce que je l’avais vécu, mais physiquement tout comme mentalement. « Je ne sais pas si je peux dire cela comme ça, mais en faite tu es un bon interlocuteur à qui je pouvais me confier sur ce sujet… Pas que ce soit une bonne chose mais tu peux comprendre plus facilement peut-être. » Dit-elle, elle passait une main dans ses cheveux, et que l’autre main s’entortillait dans le bas de son t-shirt, assez mal à l’aise. Je regardais Lily-Anne avec un regard compatissant. En soupirant longuement, car je n’étais pas médecin, et j’ignorais comment m’y prendre avec le jeune enfant, mais chaque chose en son temps. « Ne t’en fait pas Lily-Anne, tu avais besoin de te confier, et bien devine quoi moi aussi, OK ? » Dis-je en l’a prenant dans mes bras, je cherchais un peu de réconfort, et je pense qu’elle aussi. Puis je lui chuchotais à l’oreille, d’une voix déterminée : « On va tout faire pour cet enfant, on essayera au moins, tout va bien se passer, détends-toi. » Dis-je en reculant de mon amie pour croiser son regard dans le mien.
Emi Burton
Contenu sponsorisé
(#)Sujet: Re: Discuter devrait être aussi un sport ft. Brook |