(#)Sujet: open your fucking eyes | Jeu 17 Déc - 21:51
❝Noah x Louise
♡ blow a kiss, fire a gun
Bon ok c'est bien tout ça. Toutes ces étapes de la journée là : se réveiller seule, s'en être doutée, avoir un suçon dans le cou, et essayer de passer une journée normale. Là, j'en avais assez. Il était le milieu d'après-midi et je n'en pouvais déjà plus de faire ma bonne soeur débile qui se laisse faire. Ok je m'en étais doutée, et alors? S'il avait craqué, s'il m'avait embrassé, et s'il avait fait l'amour avec moi, c'est qu'il y avait une raison. Alcool ou pas, il m'en voulait assez pour ne pas céder à ça s'il n'en avait jamais eu l'envie auparavant, faut pas me la faire à moi. Il avait pas à partir comme ça genre il s'est rien passé t'as rêvé meuf. Je ne me laisse pas faire moi. Et je suis bien connue pour ne pas avoir ma langue dans ma poche, quand j'ai quelque chose à dire à quelqu'un j'y vais. Je n'allais pas me laisser faire non plus, il croit qu'il va pouvoir faire ça tout le temps? Un p'tit coup dans le nez, on sauve Louise et on la saute? Non mais non. Je fonçais avec ma p'tite Audi chérie au garage - je savais qu'il y était de toute manière. Je me garais juste à droit du garage, arrivant comme une cinglée. Je sortais de la voiture avec mes talons là droit vers le garage. C'était clair que je n'y allais pas pour un contrôle technique. Je le voyais de loin, baissé dans le bureau. J'y allais, me posant alors qu'il levait la tête. Je fis un signe "salut" du regard. « Tu croyais quand même pas que tu allais te débarrasser de moi comme ça? » dis-je. « J'suis obligée de porter un foulard à cause de toi, alors pas question que je te laisse filer aussi facilement. » ajoutais-je, bras croisés, toute belle dans un garage crade.
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(#)Sujet: Re: open your fucking eyes | Jeu 17 Déc - 22:42
▲ feat louise
La veille j'avais carrément fait le con, du coup ce matin quand je me suis réveiller, je vous dis pas le mal de crâne à cause de l'alcool, mais des coups aussi. En plus j'étais à la bourre pour aller bosser. Du coup je m'étais lever, rhabiller et j'étais parti sans réveiller Louise. Je m'attends très bien à une réaction de sa part, ou alors elle va m'ignorer complètement, il y a des chances aussi. Du coup j'étais arrivé en retard au garage, m'en fou je suis mon propre patron. Je saluais les quelques employés qui était là et leur signalait que je serais dans le bureau pendant quelques heures, le temps de ranger la paperasse que j'aurais dû faire il y a quelques jours déjà, du coup ça c'est entasser et j'allais sûrement devenir fou. Alors que j'étais en train de chercher des papiers, Louise débarqua dans le bureau comme une furie. « Tu croyais quand même pas que tu allais te débarrasser de moi comme ça ? … J'suis obligée de porter un foulard à cause de toi, alors pas question que je te laisse filer aussi facilement. » Hurle-t-elle en me regardant. - Non mais alors déjà,tu vas te calmer ! Lançais-je alors en allant fermer la porte du bureau pour pas gêner les mecs qui travaillait dans l'atelier. - Sérieusement tu vas mettre tout ça sur ma faute ? Tu savais très bien que j'étais complètement arraché, c'est pas pour autant que tu m'as stoppé ! Lâchais-je alors en la regardant. - Si tu voulais pas que ça arrive, t'avais qu'à m'en empêcher, t'avais qu'à me laisser au bar, alors maintenant arrête de me faire chier ! Lâchais-je alors en agitant ma main et la pointant du doigts.
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(#)Sujet: Re: open your fucking eyes | Jeu 17 Déc - 23:54
❝Noah x Louise
♡ blow a kiss, fire a gun
J'avais décidé de foncer au garage de Noah dans ma belle Audi pour me faire bien savoir de ses services. Au début, j'avais décidé de faire main basse et d'ignorer qu'il été parti, limite de faire genre de rien, qu'ils n'avaient rien faits ensemble et tout ça. Mais après mûre réfléxion, après que toutes ces scènes repassent dans son esprit, j'acceptais de moins en moins sa fuite. Je ne pouvais pas me laisser faire, après tout. Je suis Louise Duprés et je suis bien connue pour ne pas me laisser marcher sur les pieds, ni me laisser toucher d'ailleurs. Quand je dis me laisser toucher, c'est à l'intérieur. Car oui, j'avais eu mal, et j'avais été troublée en moins de vingt quatre heures par la même personne. Rien que pour ça, il méritait un sale quart d'heure de ma part. Je fonçais dans le bureau où je le trouvais tête baissée dans des papiers et je commençais mon discours préparé soigneusement toute la route. Il me dit de me calmer et ferma la porte derrière moi. Je ne bougeais pas d'un pouce. Ce qu'il me disait me sortit de mes gongs. J'avais les yeux grands ouverts, mes poumons remplis à craquer. Les larmes montèrent, en vérité. Ce qu'il disait était horrible. Je comprenais à ses dires que s'il avait fait tout ça c'était juste par le pouvoir de l'alcool, et que j'aurais pu simplement le stopper pour ne pas que ça arrive, que c'était donc de ma faute de ne pas avoir contrôler son état d'esprit. Et donc que c'est de ma faute qu'au matin il se rende compte d'avoir fait une grosse connerie. Il me reprochait même de l'avoir pris sous mon aile au bar, que c'était arrivé à cause de moi finalement, en somme. En sentant les larmes monter aux yeux, je le giflais sur le coup. Un, c'était un coup de rage, deux, il ne verrait pas ces larmes dans mes yeux qui n'étaient que la preuve de la souffrance qu'il me faisait subir. Pendant le lapse de seconde que je m'étais offert, je séchais ces larmes montantes, je les contrôlais. Du coup, il n'avait pas eu une preuve de ma faiblesse possible. Je gardais un visage fermé, froid, en colère. « Tu es vraiment un con, Rodriguez. » lui dis-je sèchement. « Selon toi j'aurais dû te laisser pisser le sang dans ce bar, tout seul? TU es venu me sauver je te signale, TU es apparu comme ça de nul part. Tu sais quoi? Tu aurais dû me laisser arriver quelque chose tiens, ce serait de ma faute aussi, je suppose! » dis-je avant d'avaler fortement pour ne pas que le phénomène à mes yeux ne se répète, surtout pour encaisser d'avance ce que j'allais dire par la suite. « En tout cas sache que j'ai retenu la leçon, te bourrer la gueule pour pouvoir trouver une raison de me sauter ça ne marchera pas deux fois. » sifflais-je finalement, restant le plus stoïque possible. Moi-même je m'arrachais le coeur, douée la nana.
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(#)Sujet: Re: open your fucking eyes | Ven 18 Déc - 8:01
▲ feat louise
Je savais déjà en me levant ce matin que la journée irait mal à un moment donner, parce que ce matin en me levant je me suis retrouver chez Louise et en vu du peu de fringue qu'on avait sur nous, il s'est passer ce qu'il s'est passer et ce qui n'aurait jamais dû ce passer, du moins pas aussitôt, parce que ça va foutre une merde littérale.. et je me suis pas trompé. Lorsqu'elle débarquait dans le bureau, je lui demandais dans un premier temps de se calmer, et ensuite je lui lançais en quelque sorte que c'était sa faute, car elle m'avait laisser faire en sachant que j'étais défoncé etc. Elle me giflait tellement fort que j'en fut surpris et pourtant je m'attendais à en prendre une de sa part. « Tu es vraiment un con, Rodriguez... Selon toi j'aurais dû te laisser pisser le sang dans ce bar, tout seul ? TU es venu me sauver je te signale, TU es apparu comme ça de nul part. Tu sais quoi ? Tu aurais dû me laisser arriver quelque chose tiens, ce serait de ma faute aussi, je suppose ! » Dit-elle en me regardant. Il est clair que s'il lui arrivait quelque chose je ne pourrais jamais me le pardonner. - Ouais t'aurais dû me laisser, tu crois que j'ai eu besoin de toi ces deux dernières années ? Tu crois que c'est la première fois que ça arrive ? Lâchais-je alors sèchement. Bien sûr que mes paroles ne correspondait pas au fond de pensée, mais déjà qu'avec Louise ça a toujours été compliquer, si on ajoute aussi ma dernière relation qui s'est pas très bien terminer non plus, ça fait du dégâts. « En tout cas sache que j'ai retenu la leçon, te bourrer la gueule pour pouvoir trouver une raison de me sauter ça ne marchera pas deux fois. » Me lance-t-elle. - Tu sais quoi dégage ! Dégage avant que ce soit moi qui te sorte ! Lâchais-je en montrant la porte du doigt. C'était quand même fou comment une seule personne pouvait nous mettre dans cet état. - J'ai pas eu besoin de toi avant, j'ai pas besoin de toi maintenant ! T'as cru quand revenant comme ça, ça serait comme avant, bah tu te trompe ! Lâchais-je alors en la regardant droit dans les yeux. C'était méchant, mais c'était peut-être un moyen de me protéger.
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(#)Sujet: Re: open your fucking eyes | Ven 18 Déc - 11:16
❝Noah x Louise
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Ce matin, je me levais avec une de mes plus grande craintes réalisée. En effet, Noah avait disparu, comme je m'en doutais. Mais j'espérais qu'il m'étonnerait et qu'il ne ferait pas ce que j'avais anticipé qu'il fasse. Au début, je pensais que j'allais laisser couler, parce que c'était évident qu'il le ferait. Mais finalement, au bout de quelques heures dans la journée, je craquais et je fonçais au garage. Je le remarquais tout de suite dans les bureaux et je fonçais sans attendre, sur mes grands talons. A peine arrivée et les premiers mots échangés, je le giflais. En vérité, c'était surtout pour ne pas qu'il voit que les larmes me montaient aux yeux. J'avais le temps de les retenir le temps qu'il relève la tête. Je remarquais que je lui en avais mis une belle, d'ailleurs. Je l'écoutais me répondre ces horreurs. Ces mots qui se mettaient à la file indienne devant mon coeur pour en faire un pushing ball. Les larmes étaient dans ma gorge, bien prêtes à monter. J'eus un mouvement de recul lorsqu'il m'ordonna de m'en aller. Il était en colère, je sais qu'il peut être violent dans ces cas là, d'où mon mouvement de recul. Puis il me hurla des dernières paroles qui me firent bien écarquillés les yeux encore une fois recevant tout ça à la figure. « Je te signale que je n'ai rien fais pour que nos chemins se recroisent, on s'est toujours retrouvé au même endroit par hasard depuis qu'on s'est revu. Tu crois que j'ai voulu de tout ça, moi? T'as pas besoin de moi? C'est génial parce que je n'ai pas besoin de toi non plus! Je retiens tout ça pour la prochaine fois où tu seras à deux doigts de tuer un mec sous mes yeux! J'te laisserais dans ta connerie puisque tu t'y sens si bien! Et j'te mettrais la même baffe quand tu essayeras de lever la main sur moi, tiens! » dis-je le montrant du doigt comme il savait si bien le faire. Je déteste me laisser faire par quelqu'un, alors encore plus par lui qui a tant de pouvoirs sur moi. Je me tournais vers la porte mais je me retournais vers lui avant. « Tu sais quoi? Va te faire foutre. » lui dis-je mot après mot très clairement. Je passais la porte que je claquais et je retrouvais Julian qui n'était pas très loin, en train de finir son service. Je l'embrassais sur le joue. Evidemment, je le faisais exprès, je savais que Noah regardait. « Je t'attends dans la voiture. » lui dis-je en lui faisant un clin d'oeil. Au moins, j'aurais fais sensation quelque part. Oui, j'avais fais ma salope sur le coup mais je m'en fichais, ça a toujours été comme ça, je me venge toujours. Je sortais vers ma voiture.
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(#)Sujet: Re: open your fucking eyes | Ven 18 Déc - 12:52
▲ feat louise
Ce qui me rendait fou c'était qu'elle apparaisse comme ça un beau jour après autant de temps. Pendant toutes ces années, je m'étais fais une raison, je m'étais fais à l'idée que je ne la reverrais plus, qu'elle avait refait sa vie, qu'elle m'avait oublier et là, la revoir à tout perturbé. Je veux dire j'étais déjà pas forcément dans un bon état avant son retour, mais là ça n'as rien arranger. C'est comme si je replongeais en enfer. J'avais réussis à arrêter de boire, du moins avec modération et bien là je replonge. J'ai de nouveau envie de tout casser. Lorsqu'elle me gifla, c'est la colère qui sortait de moi une nouvelle fois, ouais parce que même si je suis blessé, ça sera toujours la colère qui ressortira. Je lui hurlais de sortir de là avant que je ne le fasse, que je n'avais pas eu besoin d'elle jusqu'à maintenant et que je n'aurais jamais besoin d'elle, alors que c'était un peu faux. « Je te signale que je n'ai rien fais pour que nos chemins se recroisent, on s'est toujours retrouvé au même endroit par hasard depuis qu'on s'est revu. Tu crois que j'ai voulu tout ça, moi ? T'as pas besoin de moi ? C'est génial parce que je n'ai pas besoin de toi non plus ! Je retiens tout ça pour la prochaine fois où tu seras à deux doigts de tuer un mec sous mes yeux ! J'te laisserais dans ta connerie puisque tu t'y sens si bien ! Et j'te mettrais la même baffe quand tu essayeras de lever la main sur moi, tiens ! » Dit-elle. Là j'allais exploser, j'allais tout casser. Qu'elle m'insulte ou me frappe je veux bien, mais JAMAIS je n'oserais lever la main sur elle, sur aucune femme d'abord, je suis peut-être un petit con, mais je m'abaisserais jamais à ce niveau, ça je croyais qu'elle le savait depuis le temps.J'étais violent matériellement, je me battais beaucoup avec les mecs, mais jamais je ne pourrais lever la main sur une femme. - Finalement c'est pas plus mal ! Tu m'connais même pas ! Est-ce que j'ai déjà levé la main sur toi ? NON JAMAIS ! Lâchais-je alors énervé. Putain ça y est elle m'as énervé pour la journée. Elle quittait alors le bureau par la porte qui menait sur l'atelier et allait embrasser mon pote/employé Julian, je sentais monter la haine en moi, à un point que tout ce qui se trouvait sur le bureau terminait par terre, je me laissais tomber sur la chaise du bureau et essayer de me calmer.
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(#)Sujet: Re: open your fucking eyes | Ven 18 Déc - 13:07
❝Noah x Louise
♡ blow a kiss, fire a gun
Il m'avait mise hors de moi. Je n'en pouvais plus. J'étais à deux doigts de pleurer et je le refusais. Il me faisait mal au coeur, au plus profond de moi même et je le haïssais pour ça. J'avais eu mal en voyant qu'il avait céder à son naturel, qu'il était parti comme ça sans mot sans rien. Je m'étais taté à m'y faire, à ne rien dire comme lui finalement mais je ne pouvais pas, c'était plus fort que moi. Je refusais de le laisser m'atteindre comme ça. Je venais lui hurler dessus et il finissait par me dire qu'il n'avait pas besoin de moi, qu'il n'avait pas voulu tout ça. Là, c'était trop, j'en venais à dire des choses que je ne pensais vraiment pas. Il comprenait mal ce que je voulais dire. Il pensait que je pensais qu'il me lèverait la main dessus selon l'expression mais évidemment, je le connaissais assez pour savoir que jamais il ne ferait ça avec moi ni avec aucune autre femme. « Tu comprends rien si tu veux que je sois plus claire je te fouterais une baffe si tu essaies encore de me ploter, connard! » dis-je plus fort avant de sortir de son bureau, claquant la porte et allant vers Julian qui allait finir son service, avec qui j'allais passer le reste de ma journée pour la peine. Je savais que Noah nous verrait partir ensemble et limite, j'en jouissais.
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(#)Sujet: Re: open your fucking eyes | Ven 18 Déc - 13:23
▲ feat louise
C'était possible d'aimer quelqu'un tellement fort que ça finissait pas faire mal à en crever ? Je crois que ouais, je crois que c'est ce qui nous ai arriver à Louise et moi, mais aucun de nous deux ne voulait l'admettre. On préférait se déchirer l'un l'autre plutôt que de se poser sagement. Elle me hurlait dessus et je lui hurlais dessus aussi, les gars dans l'atelier devait se demander ce qu'il se passait. « Tu comprends rien si tu veux que je sois plus claire je te foutrais une baffe si tu essaies encore de me ploter, connard ! » Lâchait-elle avant de quitter le bureau et de rejoindre Julian. Julian… JULIAN ? Mon pote ? Celui qui bosse pour Wayne et moi ? J'étais à deux doigts d'exploser et il va le regretter et elle aussi d'ailleurs. J'ouvrais la porte du bureau qui donnait sur la cours. - JULIAN ? Demain tu viendras m'voir faut que j'te parle ! Lâchais-je alors à son attention. Je terminais ma journée a ranger le bordel que j'avais mis, mais du coup je n'avais plus la tête à ranger la paperasse.
RP Clôturer
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(#)Sujet: Re: open your fucking eyes | Ven 18 Déc - 15:06
Assis dans le camtar de l'entreprise, clope au bec, je traversais Lincoln Road sous une chaleur accablante pour rentrer au Garage. J'avais fini ma journée par un dépannage de touristes névrosés qui m'avait foutu sur les nerfs et je n'avais foutrement plus envie d'en glander une. J'étais donc bloquer dans la circulation un putain de Vendredi après-midi en plein rush avec tout ses Cotoreps qui ne savait pas appuyer sur un accélérateur. Je passais une main sur mon front humide et pris une énième taff en tentant de garder mon calme mais une mère de famille qui semblait avoir bouffé ses six gamins déboula à ma gauche pour me coupé le passage. Putain, mais il s'étaient tous concerter pour me les casser ou quoi ? J'accélérais brutalement pour me coller au cul du type devant moi alors que je la voyais sur le côté devenir hystérique à l'intérieur de son Monospace Voyager. Je levais mon majeur en sa direct et affichais un petit rictus satisfait. C'était typiquement le genre de personne qui te niquais ta place dans la queue du supermarché, très souvent de grosses mégères épuisé par la vie et de surcroit pire que mal élevé. Alors, j'étais désolé de te le dire la grosse, mais tout le monde avait ses problèmes. Après quelques minutes à traverser Miami en long et en large j'arrivais enfin au Garage et je devais avoué que le périple m'avait semblé interminable. Je balançais mon mégot par la fenêtre avant de coupé le moteur et descendre du camion avec la seule envie de m'avaler une bière bien fraiche. Je m'avançait donc vers le hangar en jouant avec mes clés lorsque face à moi Louise arrivait en furie et m'embrassais la joue rapidement avant de m'ordonner sèchement de monter dans la voiture avec elle. Je restais un instant dubitatif, ne comprenant pas réellement ce qu'il venait de se passer. Je n'eu pas réellement le temps de réfléchir et m'exécutais sans vraiment y penser. Est-ce qu'il avait été convenu qu'on se voit aujourd'hui ? J'en avait foutrement aucune idée mais les minutes qui allaient suivre allait certainement m'éclairer. Je fis donc demi-tour pour marcher sur ses pas lorsque j'entendis au loin Noah beugler « JULIAN ? Demain tu viendras m'voir faut que j'te parle ! ». J'arquais un sourcil dans un premier temps puis me tournais vers la voiture pour comprendre qu'un truc venait de se passer entre eux deux. Je soufflais en serrant les poings, la dernière chose dont j'avais envie s'était de me retrouver au milieu de leurs conneries. Je balançais un « Ouais. » un brin énervé à Noah avant de m'effacer dans la voiture de Louise.
