(#)Sujet: Re: Le passé et les ennuis finissent toujours par nous rattraper.. | Mer 17 Fév - 15:20
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Le passé et les ennuis finissent toujours par nous rattraper..
Peut-être que l'aide que nous proposait Bellamy venait d'une intention, mais de mon point de vue je ne voyais pas ce qu'un garçon épais comme une brindille pouvait faire pour nous aider. Et surtout son intervention ainsi que celle de Nessa nous faisait perdre du temps, ce que nous n'avions pas à foison. Cela faisait déjà deux jours que Dani avait disparue et que nous n'avions plus de nouvelles de sa part. J'essayais de ne pas penser au pire, il fallait qu'on garde la tête froide cela dit. Mais ce n'était pas toujours très facile à faire malheureusement. « Je sais très de quoi il en retourne abruti » sifflai-je en direction de Bellamy. L'envie et l'idée de lui en coller une étaient particulièrement tentantes, encore une fois. Mais nous n'avions pas de temps à perdre, malheureusement. Et c'était ce que semblait penser Enaël également. Content de voir qu'on se décidait enfin à passer à l'action, j'hésitai néanmoins en regardant Nessa. Je n'avais pas vraiment envie de la laisser seule ici. « Retourne à la voiture s'il te plait. Planque toi à l'arrière et tu ne te montres pas. Tu te couches sur la banquette, ok? J't'aime. » Je lui déposai un baiser sur le front avant de tourner les talons et de rejoindre rapidement Enaël.
Je le suivis discrètement, frôlant les murs en faisant le moins de bruit possible. « J'ai vu une entrée de l'autre côté tout à l'heure. Y a juste un mec qui la surveille, je pense qu'à plusieurs on peut le neutraliser sans problème si on ne fait pas de bruit avant » murmurai-je doucement en fronçant les sourcils. C'était un peu chiant de ne pas savoir comment était fait l'intérieur du bâtiment, mais nous n'avions malheureusement pas tellement le choix.
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(#)Sujet: Re: Le passé et les ennuis finissent toujours par nous rattraper.. | Mer 17 Fév - 20:37
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Je regardais Bellamy, attendant une réponse, une proposition plus intéressante. Il semblait bien callé sur la chose et ça m'intéressait. A vrai dire, sa façon de nous prendre de haut me faisait rire intérieurement. Je ne sais pas pour qu'il nous prenait, les Tuches ou que sais-je, mais nous n'en étions pas à notre premier coup. Je pense qu'il ne se rend pas compte qu'il est devant une vraie famille soudée qui a vécu des choses et qui en verra d'autres. Dans le milieu gang en tout genre, on en a vu et on en a même fait parti. Peut-être que lui aussi, après tout, mais ce n'est pas une raison pour nous traiter comme des ignares. Heureusement pour moi, il y a mon petit frère qui reprends les rennes. Il oblige carrément - avec tout l'amour du monde, ingrédiant obligatoire avec Nessa - notre dernière d'aller dans la voiture, en lui glissant même un mot d'amour. Pas mal du tout, il sait y faire. Puis il se lance, enfin quelqu'un qui veut sauver notre soeur et qui se lance. Je suis à ses côtés, j'entre avec lui. Il me souffle qu'il a vu un garde par cette entrée et qu'en arrivant sans bruits, on l'immobiliserait sans problèmes. Je lui fis un signe de la tête, m'approchant dans le silence le plus complet. Avec le temps, j'avais acquis des connaissances de militaires et tous les points sensibles du corps, surtout les points nerveux avec lesquels une simple pression suffit pour immobiliser et/ou endormir quelqu'un. Je comptais bien m'y résoudre avec le premier garde, afin de m'en débarasser dans le plus grand silence possible afin de surprendre les hommes qui s'en prennent à ma petite soeur. Aussitôt pensé, aussitôt fait, j'immobilise et endors le premier bolosse de l'entrée avec une simple pression quand il avait le dos tourné, je le rattrapais pour le mettre sur le côté sans bruits. Je me tournais vers Bellamy, lui demandant du regard s'il voulait toujours faire ce discours ou pas. Pour cela, je balançais mon regard de lui à de l'autre côté du couloir du bâtiment pour qu'il passe devant. Chose faite, nous cherchions un moyen de nous séparer pour les prendre en embuscade. Je montrais une direction à Levi, afin de les entourer et que quelqu'un ait une chance de libérer Dani à la fin, sans devoir tirer de coup de feu. Je laissais Bellamy faire son speech, c'était tendu quand même et toutes les armes étaient virées contre lui. J'étais d'un côté de la salle et Levi de l'autre, je le voyais d'où j'étais. J'étais prêt à tirer de loin afin de sauver la peau de Bellamy et de ma soeur à la fois. J'avais pré-distribué les cibles avec Levi, afin qu'on soit efficace et qu'ils soient tous à terre avant d'avoir pu nous repérer. L'objectif était de les immobiliser pas de les tuer. M'enfin pour Ricardo, je me posais encore la question.
(#)Sujet: Re: Le passé et les ennuis finissent toujours par nous rattraper.. | Mer 24 Fév - 16:47
Finalement, il semblait que les deux frères Tate partageaient les mêmes traits de caractère : suspicieux et carrément agaçants. Je ne pouvais pas les blâmer d'être suspicieux, à vrai dire, je me serais sûrement comporté de la même manière à leur place. Je n'étais qu'un illustre inconnu qui venait fourrer son nez dans ce que le plus jeune —Levi, d'après ce que j'avais entendu— appelait une "affaire de famille", terme que je trouvais particulièrement inapproprié étant donnée la gravité de la situation. Mais ça, je ne savais pas l'impression qu'ils s'en rendaient compte. J'avais quelques doutes quand à leur innocence dans le sens où ils étaient armés et qu'il fallait avoir un sacré cran pour décider d'aller libérer sa soeur d'un gang mexicain. Certes, l'amour fraternel aidait et toutes ces conneries, mais je commençais à croire que les deux blondins que j'avais devant moi avaient déjà eu des affaires de ce genre. Et bien, très bien pour eux. C'était pas plus mal qu'ils aient un peu d'expérience. Mais clairement, vu leur comportement, ils ne savaient pas à qui ils avaient à faire. Ricardo était dangereux, et je n'employais pas ce mot à la légère. J'en avais vu de toutes les couleurs, au Mexique, mais lui était vraiment un cas à part. Enaël se mit à me faire un petit discours teinté de mépris pour me dire à quel point il trouvait mon idée minable. Il arborait un petit sourire en coin qui me donnait envie de faire de sa sale gueule de premier de la classe de la pâté pour chat. Il ne fallait pas trop qu'il me cherche, celui-là. Je ne le portais pas déjà dans son coeur à cause de sa relation avec Hannah —j'avais envie de lui arracher les yeux à mains nues, quand j'y pensais—, alors il valait mieux pour lui qu'il ne me prenne pas de si haut alors que je venais pour sauver sa soeur et que je proposais même de me jeter dans la gueule du loup à leur place. S'il ne s'était pas agit de Dani, je les aurais planté là avec mon poing dans la gueule, ces deux-là. « Même s'il faut leur tirer dessus pour les immobiliser le temps de sauver Dani, on le fera. Mais il faut qu'on agisse et vite. L'objectif c'était d'être discret, de les surprendre. On a le plan du bâtiment et on sait où ils se trouvent, on a déjà étudié le chemin le plus efficace pour les surprendre alors, si tu veux faire diversion en te rendant là bas dans armes et négocier, on te couvrira. » dit-il. Bon, malgré son ton hautain, il ne semblait pas si hostile au plan que je proposais. Et pour cause : c'était la meilleure idée. « Enfin des paroles sensées » marmonnai-je. Il intima ensuite Nessa de retourner à la voiture. Dans d'autres circonstances, j'aurais peut-être trouver ça attendrissant. Levi était en train de s'occuper d'elle. Je me tournais vers Enael. « J'entre, je parle, ils seront surpris de me trouver là, ils poseront des questions ou je ne sais quoi. Bref, vous aurez le temps d'immobiliser tous les autres mecs. Ensuite, il ne restera plus que Ricardo et deux ou trois de ses gardes proches, mais ça sera déjà plus simple de les neutraliser » précisai-je.
Levi revint et nous annonça qu'il avait trouvé une entrée gardée par une seul garde. Bien, nous passions à l'action. Nous nous mîmes tous les trois en marche en direction de ladite entrée. Nous marchions à pas de loups. Intérieurement, je brûlais d'excitation. J'adorais ce genre de situation périlleuse. Je ne ressentais pas la moindre trace de peur, à vrai dire. J'étais conscient que j'aurais dû être inquiet pour Dani, mais dans l'immédiat, je ne pensais pas qu'elle risquait grand chose. J'avais dans l'idée que Ricardo l'aimait bien, au fond de lui, sinon elle serait déjà morte depuis longtemps. Il ne lui ferait pas de mal pour le moment. Et j'étais persuadé que nous allions réussir à la sortir de là. Mine de rien, les deux zigotos qui m'accompagnaient n'avaient pas l'air d'avoir froid aux yeux et c'était une bonne chose. Je les aurais même décrits comme "déterminés". Nous arrivâmes bientôt devant l'entrée. En deux temps trois mouvements, Enael immobilisa le type. Je devais admettre être relativement impressionné. Sa technique précise me donnait à penser qu'il avait été entrainé à se battre, et pas par n'importe qui. Enaël cachait-il de sombres secrets ? Moi qui pensait que c'était un homme modèle...! Il se tourna vers moi et me fit signe d'y aller, et m'exécutai. J'avançais silencieusement à l'intérieur du bâtiment. Il faisait sombre, et je restai près du mur avant d'y voir plus clair. J'entendais des voix au loin. M'avançant, je remarquai que des hommes étaient postés à tous les coins du hangar. Rassurant. Je trouvai finalement le coin où étaient planqués Ricardo et ses hommes. Dani était là, aussi, et elle semblait inconsciente. Ok, la situation était peut-être plus grave que je ne le pensais. J'entendis instantanément toutes les armes se braquer sur moi. « Ricardo ! Ça fait un bail, dis-moi ? » m'exclamai-je en espagnol. J'avais fait exprès de parler fort afin que Levi et Enael soient prévenus que je les avais trouvé. « Et en charmante compagnie à ce que je vois ! » Maintenant, il fallait que j'improvise. Cet homme me dégoûtait singulièrement, mais il fallait que je le tienne en haleine le temps que les autres interviennent. « Frobisher ! Mais qu'est-ce que tu fais là ? » cracha-t-il d'un ton mauvais. Nous nous connaissions certes, mais on ne pouvait pas dire que l'on s'aimait beaucoup. « Je prends de tes nouvelles, Ricardo ! Je ne savais pas que tu passais par Miami. Enfin, l'essentiel de tes affaires se déroule plutôt sur la côte ouest, non ? Pas que je veuille que mêler de tes affaires, mais si j'ai l'occasion de dire bonjour à un vieil ami, je le fais, tu vois ?» Je continuai ainsi pendant quelques minutes, sans vraiment savoir ce que je disais. Je devais juste lui occuper l'esprit un moment. Je continuai de parler en espagnol, cela le mettrait sûrement plus à l'aise. Il m'écouta attentivement puis, quand je m'arrêtai pour reprendre ma respiration, il fit un signe à l'un des types à côté de lui et celui-ci braqua son arme droit sur moi. Je ne bougeai pas d'un millimètre. « Arrête tes conneries, Frobisher. Qu'est-ce que tu veux ? T'es venu tout seul ? Parle ou je te ferais parler » Ouh là. Ça commençait à sentir le roussi pour moi. J'espérai que Levi et Enael avaient bien terminé leur affaire car je n'estimais pas avoir beaucoup à vivre s'ils n'intervenaient pas rapidement. Que foutaient-ils ? Ils étaient bien trop longs. « Bon, ok. J'ai une affaire à te proposer, Ricardo. 600 000$, ça t'intéresse ? J'ai cette somme pour toi » C'est bon, j'avais capté son attention. « 600 000$ contre la fille » dis-je en lançant un regard à Dani, inanimée. Je priai intérieurement pour que les garçons arrivent vite. Je ne voulais pas marchander plus longtemps avec Ricardo et avec une somme que je ne possédais pas du tout.
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(#)Sujet: Re: Le passé et les ennuis finissent toujours par nous rattraper.. | Lun 29 Fév - 10:00
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Je commençais à me dire que je devais remercier le ciel de nous avoir envoyé Bellamy. Même si je n'aurais jamais espérer en d'autres circonstances qu'il nous tombe dessus, il nous était bien utile. Je n'allais pas le dire à voix haute, évidemment. Il restait assez froid et hautain avec nous, comme si nous n'avions jamais eu affaire à des mafieux dans le genre de Ricardo. Evidemment que j'étais conscient du danger qu'il représentait, et alors? Il fallait bien que je sorte ma petite soeur de là, coûte que coûte. Je cherchais n'importe quel moyen, j'étais mort de trouille à l'idée de la perdre et de ne rien avoir pu faire. Alors qu'il trouve ça idiot et naïf je m'en fichais, j'essaierais. Il pouvait penser tout ce qu'il voulait de moi, ou encore de Levi, rien ne changerait la situation et ça ne l'améliorait sûrement pas. Nessa ne tenait pas en place, elle voulait absolument rester avec nous mais c'était impossible. J'avais déjà une soeur coincée là dedans, je ne me résoudrais pas à en avoir deux à sauver. Levi la prenait à part pour la convaincre de rester dans la voiture, avec la méthode tendre - ce qui marchait toujours avec Nessa faut dire. Je le laissais faire alors que Bellamy profitait pour me parler et résumer le plan. Je serrais la mâchoire, acquiesçant de la tête pour accepter le plan final. Je regardais Levi, montrant une entrée de la tête. J'avais autant peur pour mon petit frère aussi. Je détestais l'embarquer dans des choses comme ça mais c'est un homme maintenant et je sais qu'il ne fera pas de pas de travers, il a l'habitude. Quant à Bellamy, qui s'avance après que j'ai neutralisé le premier garde, je m'inquiétais aussi. Quoiqu'il puisse penser, je sais qu'il a une fille et une petite amie qui l'aiment plus que tout. Je ne voulais pas me sentir responsable de sa perte. Je ne pouvais même pas m'y résoudre. Je l'entendais parler au loin, il avait trouvé l'endroit où ils détenaient Dani. Tout en restant à l'écoute et caché, je voyais Levi au loin et lui fit signe de commencer à neutraliser tous les hommes aux coins de la salle et les faire disparaître dans l'ombre. Je le fis à mon tour, afin qu'il ne reste que les deux larbins autour de Dani et Ricardo. Ce qui laissait un larbin pour moi, un autre pour Levi. Le problème c'est qu'ils parlaient en espagnol. Je comprenais un mot sur quatre. J'essayais d'aller le plus vite possible mais je sentais que la conversation prenait un sale tour. Tournant l'oeil, je vis une arme plantée contre Bellamy. Je décidais que je m'occuperais de celui-là pour le sortir de cette situation. Je fis signe à Levi et dos à eux, nous prenions place dans la lumière. Seul Bellamy pouvait nous voir. Je remarquais que Dani était inconsciente et mon coeur battait encore plus vite à cette vision. Je retenais ma respiration pour ne pas qu'on nous entende. Pour mon plus grand bonheur, Ricardo était avancé vers Bellamy de sorte qu'on pourrait se débarrasser des deux hommes sans qu'il ne le voit. Levi et moi munis d'un tissu bombé d'un liquide neutralisateur, nous venions de derrière neutraliser les deux hommes, j'attrapais de mon côté l'arme dans la main de l'homme histoire qu'il ne tire pas par réflexe et nous les laissions tomber par terre. Je regardais Bellamy qui semblait quand même pas très rassuré et là je fonçais sur Ricardo, pointant mon arme contre sa tempe alors que Levi attrapait l'arme de ce dernier pour ne pas qu'il riposte. Je fis signe à Bellamy d'aller délivrer Dani. « Alors, ça fait quoi d'être le bleu de la situation? Quand on est tout seul c'est moins évident tout de suite, non? Les copains t'ont lâchés pour un profond sommeil, apparemment. » lui sifflais-je avant qu'il ne commence à entamer les coups. J'en recevais un dans l'abdomen que je subissais ne tombant par à la renverse. Je me battais avec lui comme ça à main nue tandis que Bellamy avait détaché Dani. « Sors la de là, vite! » lui hurlais-je recevant et donnant de gros coups à mon adversaire.
(#)Sujet: Re: Le passé et les ennuis finissent toujours par nous rattraper.. | Jeu 3 Mar - 13:12
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L'action commençait enfin et nous allions enfin pouvoir récupérer Dani. Honnêtement, ça et le fait de garder mes autres frères et soeurs vivants, c'était tout ce qui m'intéressait. Autant dire que ce n'était pas forcément facile avec une tête de mule comme Nessa, mais il fallait bien faire des concessions. J'espérais qu'elle m'avait vraiment écouté et qu'elle se trouvait bien au chaud et à l'abri dans notre voiture. Sûrement après cela nous devrons partir le plus rapidement possible d'ici. Avant que les flics n'arrivent, parce que malgré l'aide de Bellamy, je sentais que les choses allaient être plus compliquées que ce qu'on avait pu penser. Enaël et moi étions parti pour aller neutraliser les gardes et les divers hommes de Ricardo. Cela nous prit un certain temps, ces derniers n'étaient pas forcément très nombreux, mais nous devions être efficaces et silencieux pour ne pas alarmer Ricardo et faire courir un trop grand risque à Dani. Ou même Bellamy. Une fois que nous avions terminé, je suivi Ena à l'intérieur, restant toujours sur mes gardes. L'arrogance et l'assurance de Ricardo menèrent ses deux derniers hommes de main à leur perte, et ce fut avec un grand sourire que je neutralisai le dernier homme encore debout.
Enaël se précipita sur Ricardo pour l'empêcher de s'en prendre à Bellamy, et je me dépêchai de prendre l'arme de l'enfoiré qui avait décidé de s'en prendre à ma soeur. Très mauvaise idée. Je me précipitai vers Dani pour m'assurer qu'elle respirait encore, et senti un énorme soulagement en constatant que c'était le cas. Limite la tête me tourna et je manquai de tomber dans les pommes de soulagement. Mais le cri d'Enaël me fit revenir à la réalité et je sautai sur mes pieds, laissant Bellamy s'occuper de Dani. Lorsque ces derniers quittèrent enfin cet endroit maudit, je tentai de porter secours à Enaël. Il était en train de se battre avec Ricardo, et ce dernier n'y allait pas de main morte. Un frisson d'horreur me parcourut lorsque je le vis se saisir d'un couteau dans la poche arrière de mon pantalon. Son arme était toujours dans ma main, et même si cette dernière était moite dans les gants que je portais, je savais ce qu'il fallait faire. Un coup de feu puis un deuxième retentirent dans la nuit lorsque je tirai sur Ricardo, dans le dos. Ce dernier tomba immédiatement, et il me fallut quelques secondes avant de reprendre mes esprits. « Ena lève-toi, faut qu'on se casse! » Je positionnai l'arme à feu dans la main d'un des deux hommes à qui nous venions de faire perdre connaissance pour laisser ses empreintes, avant d'aider mon frère à se lever.
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(#)Sujet: Re: Le passé et les ennuis finissent toujours par nous rattraper.. | Mer 9 Mar - 21:12
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J'avoue avoir eu un bon gros coup de stress quand j'avais vu la main de Ricardo dans son dos. J'avais peur qu'il en sorte une arme et, c'était sûrement ça. Désormais, il gisait sur le sol, deux balles dans le dos. Je restais bloqué, levant la tête vers Levi. Mon petit frère lui avait tiré dessus sans réfléchir. J'entendais sa voix hurler, sans entendre vraiment ce qu'il disait. Mais le voyant avec ma petite soeur dans les bras, inanimée, je fonçais derrière eux sans regarder derrière moi. Il fallait qu'on se tire, je le savais. Je courais derrière eux, près à tirer derrière si on était poursuivi. Je les poussais vers la voiture où Nessa attendait, terrifiée et je fis ronfler le moteur. Bellamy était toujours avec nous, je me disais que s'il était là c'est qu'il était important pour Dani alors je ne devais pas le mettre de côté. Je nous emmenais chez moi, histoire qu'ils ne sachent pas, au cas où nous serions suivis, où les autres habitaient. A l'hôpital c'était bien trop risqué. « Nessa va cherche ce qu'il faut pour elle. Vous pouvez rester jusqu'à ce qu'elle s'éveille. Je pense qu'elle aura besoin de se sentir en sécurité. » Moi, j'avais eu un bon coup de frayeur et maintenant que je la savais en sécurité en mes murs, je me sentais bien mieux et la pression redescendait. Je profitais que Nessa la prenne entre ses mains pour aller fumer une cigarette sur la terrasse. Je pensais que peut-être enfin, nous pouvions crever l'abcès avec Bellamy. S'il était important pour Dani, je voulais le connaître et savoir en quoi il était si bon pour ma petite soeur, chose normale. Je savais qu'il devait me haïr, au fond de lui, et je le comprenais. Pourtant, je n'avais jamais voulu ruiner son couple. La preuve est qu'aujourd'hui j'ai une petite amie. Heureusement pour elle d'ailleurs, elle n'est pas là aujourd'hui. Je n'aurais jamais voulu qu'elle voit tout cela. D'ailleurs, mon frère et mes soeurs ignoraient encore son existence et ne l'avaient pas rencontrer. Ce n'était pas le moment. Au moins, elle était en sécurité. Il faudrait que je m'assure qu'on ait vraiment pas été suivis. Mais vu le calme, on les a devancé de loin. Je me tournais vers Bellamy qui sortait, sûrement pour une cigarette aussi ou juste prendre l'air.. Je me disais qu'il valait mieux le faire tant que Dani était encore assoupie et que Nessa prenait soin d'elle. « Je sais que tu dois me haïr et pourtant ce soir tu as accepté de mettre ça de côté pour Dani, je te remercie. Si tu veux une cigarette, sers toi. » lui dis-je avant de finir ma cigarette et de rentrer. Je ne savais pas comment en parler. Il hurlerait sûrement, car il ne voyait pas les choses comme elles avaient été vraiment. Enfin bref, je ne voulais pas entamer un gros conflit, alors qu'au final je le respectais énormément surtout après ce soir. J'allais m'asseoir près du lit où ma soeur était allongée, l'autre prenant soin d'elle. « Allez réveille toi Daniella. » soufflais-je.