On peut donner bien des choses à ceux qu'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Tu m'as donné le plus précieux de tout : le manque. Il m'était impossible de ma passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais encore.
L’anniversaire de Sebastian était passé il y a quelques jours maintenant. Je lui avais envoyé un message un peu en retard en lui spécifiant qu’il fallait que l’on fête son anniversaire comme il se doit. Sebastian était plus vieux que moi de quelques années mais je dois dire que la différence d’âge ne se voyait pas, aussi bien physiquement que mentalement. J’avais mis plusieurs jours à me décider de ce que j’allais faire.. Restaurant, sortie, cadeaux.. Je m’étais prise la tête à me demander ce qu’il aimerait le plus et je m’étais finalement décidée. C’est donc la semaine suivante que je m’étais décidé à bouger. J’avais enfilé la robe que Sebastian m’avait offerte il y a de cela peut-être un an (et heureusement pour moi, je rentrai encore dedans) puis je m’étais maquillée et pouponnée avant de quitter mon logement en laissant mon fils à la babysitter pour la soirée, voir même pour la nuit. Je pris donc un taxi en direction de son boulot. J’étais à la fois excitée et impatiente de le voir et de voir sa réaction. J’étais même assez fière de moi pour le coup. Une fois arrivée à destination, je sortis de la voiture en demandant à mon chauffeur de patienté un petit instant en lui disant que je revenais dans une minute. Il avait accepté et j’étais entré dans le club, à la recherche du beau brun. Il n’était nulle part, je ne le voyais pas. C’est son barman qui apparemment se rappelait de moi, qui m’indiqua qu’il se trouvait dans son bureau. C’est donc tout sourire que je m’y dirigea, et c’est après avoir frappé furtivement deux petits coups à la porte que je pénétrais sans attendre la permission du jeune homme qui se trouvait être en très bonne compagnie. Le jeune homme embrassait la jeune femme à moitié déshabiller, appuyés contre son bureau.. Et ses mains s’en donnaient à cœur joie. Je fus quelque peu choquée avant de finalement détourner le regard ailleurs. Oups.. Pardon.. Je.. J’suis désolée. Je m’en vais. J’étais parti d’un pas rapide, tout en claquant la porte derrière moi. Je me sentais terriblement oppressée et j’avais seulement besoin de sortir pour respirer. Je m’étais donc appuyé contre le mur extérieur pour reprendre mes esprits. Je n’en revenais pas.. Pourtant je savais qu’il couchait avec la moitié de la ville mais je dois avouer que le prendre sous le fait accompli m’avait plus que déstabilisé, c’est comme si je me voilais la face depuis le début. Mon dieu, c’était juste horrible. J’en avais même envie de vomir. J’avais donc pris mon téléphone afin de décommander ma soirée. Je pense que c’était foutu pour ce soir et certainement pour les autres jours aussi.
On peut donner bien des choses à ceux qu'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Tu m'as donné le plus précieux de tout : le manque. Il m'était impossible de ma passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais encore.
Fêter son anniversaire alors que tu es propriétaire d'un night club, je dirais que ça ne passe pas inaperçu. Disons que j'en ai beaucoup profité, de quoi te faire perdre ce qui s'est passé la veille. 26 ans! Ça ne changeait pas grand chose dans ma vie, je dois l'avouer. Daniel avait été particulièrement attentif à mes besoins en me payant quelques filles et ce soir il avait de nouveau récidivé. Une jolie fille rousse aux seins refaient avait fait intrusion dans mon bureau pour s'avancer lentement vers moi, je pouvais voir ses longues jambes se trémousser devant moi avant de saisir ma cravate dans ses mains. C'est dans ce temps là qu'on peut dire qu'on aime être propriétaire. Caroline, qu'elle s'appelait avait pris soin de déboutonner ma chemise et j'en avais profité pour relever sa jupe courte et l'asseoir sur mon bureau. C'était excitant que de la voir aussi experte et détendue. La jeune femme était en train de défaire la boucle de mon pantalon lorsque Geane débarqua dans la pièce surprise, elle avait aussitôt détourner le regard. Oups.. Pardon.. Je.. J’suis désolée. Je m’en vais. Elle avait ensuite reculé pour refermer la porte.
- Merde! Dis-je en refermant ma braguette. Casse-toi, on a fini!
Je savais que Geane avait proposé une soirée tous les deux, mais elle ne m'avait pas donné signe de vie depuis une bonne semaine, donc je dirais qu'elle était tombé au mauvais moment. J'aurais préféré qu'elle ne nous voit pas comme ça. Je me dépêchai à sortir du bureau pour essayer de trouver la jeune femme. Parmi la foule, ce n'était pas simple, mais j'en conclut qu'elle avait quitté mon bar et c'est en sortant de quelques pas que je la vie contre le mur extérieur.
- Geane... Attends!!!
Ma chemise était encore ouverte c'est pourquoi je commençai à les boutonner devant elle. Je me rendis près d'elle et je soufflai un bon coup avant de lancer: - Tu aurais dû appeler ou bien juste me dire que tu allais passer...
Je me doutais bien que je venais de gâcher le moment qu'elle avait peut-être voulu passer avec moi. Je m'en voulais un peu, mais en même temps, elle n'avait pas fait attention de m'avertir. Bien entendu, je venais de remarqué qu'elle portait la Valentino que je lui avais offerte il y a plus d'un an, elle lui allait à merveille encore une fois. Cette fois, je pourrais peut-être la voir plus longtemps avec celle-ci? Mais je ne faisais plus trop d'espoir avec ce qui venait de passer.
- T'es magnifique dans cette robe! Vraiment!
C'était la vérité, ce n'était pas pour rattraper quoi que ce soit. Elle le savait que je voyais des filles, elle ne pouvait quand même pas m'en vouloir pour ça. J'avais délaissé l'autre fille pour elle, c'est ce qu'elle devrait prendre en compte.
- Tu venais pour quoi ce soir? Tu voulais qu'on fasse quelque chose?
Il n'était pas trop tard pour ça, non, on pouvait facilement oublier cette Caroline dans mon bureau.
On peut donner bien des choses à ceux qu'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Tu m'as donné le plus précieux de tout : le manque. Il m'était impossible de ma passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais encore.
Ok, j’étais juste carrément trop mal tombé. Moi qui pensais faire une jolie surprise au jeune homme c’était loupé. Lorsque j’avais ouvert la porte du bureau de Sebastian, j’avais eu l’agréable surprise de tomber sur lui mais également sur une jolie rousse qu’il avait déjà commencé à déshabiller. J’avais été choquée et même dégoûtée, c’est pourquoi j’étais partie tout en m’excusant de mon interruption dans cette pièce. J’avais alors quitté le club et j’avais immédiatement prit mon téléphone pour annuler la soirée que j’avais organisé. Je n’avais plus trop le moral à m’amuser ce soir et ça m’énervait d’avoir ce genre de réaction. Geane... Attends!!! Sebastian était sortit de la boite à moitié défroqué alors que je mettais fin à ma conversation téléphonique. Mon téléphone regagna ma pochette, et je m’étais tournée vers lui sans répondre quoi que ce soit. Ce dernier rattachait les boutons de sa chemise tranquillement avant de reprendre la parole. Tu aurais dû appeler ou bien juste me dire que tu allais passer... Alors celle-ci elle était bonne, je m’étais donc mis à rire ironiquement tout en refermant mon sac. Tu sais le principe d’une surprise, c’est que l’autre personne ne doit pas être au courant mais bon là, je dirais que c’est plutôt moi qui ait été gâté, une sacrée surprise que tu m’as fait là. Enfin bref, ce n’est pas grave, j’aurai dû m’en douter. Je suis conne. J’avais soupiré tout en souriant d’exaspération. Si j’avais su, je ne serais tout simplement pas venue, je serai resté avec mon fils tranquillement au lieu d’essayer de jouer à je ne sais quoi. T'es magnifique dans cette robe! Vraiment! Reprit-il quelques secondes plus tard. J’avais baissé la tête afin qu’il ne me voit pas sourire puisque je ne voulais tout simplement pas lui faire ce plaisir. J’étais juste vexée. Tu venais pour quoi ce soir? Tu voulais qu'on fasse quelque chose? Mais il était con ou quoi ? A son avis pourquoi pouvais-je être là ? Je suis venue seulement pour te voir baiser une autre meuf, j’adore ça. Ironiquai-je avant de soupiré. Non mais laisse tomber, j’ai tout annulé. Vas voir ta rouquine, on se verra une prochaine fois. J’avais relevé la tête vers lui. J’étais tout de même un peu déçu de devoir payer ma babysitter pour rien du tout. Puis j’entendis mon taxi klaxonner à quelques mètres seulement de moi. Je m’étais rapproché de lui pour reprendre mes affaires et payer le jeune homme. Je préférai rentrer à pied.. autant que la jeune étudiante serve à quelques choses et ne soit pas venue pour rien. Je m’étais tout de même rapproché du beau brun pour lui donner ce que j’avais prévu de lui offrir durant la soirée. Une petite boite dans laquelle se trouvait une copie des photos que nous avions prises à la soirée des prisonniers dans le photomaton accompagné d’un billet de 5$ afin que nous puissions en prendre de nouvelles. Ce n’était absolument rien mais je pensais que ça aurait pu marquer le coup durant cette soirée. Je lui avais glissé la jolie boite dans sa main avant de m’approcher pour lui embrasser la joue. Joyeux anniversaire Seb..
On peut donner bien des choses à ceux qu'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Tu m'as donné le plus précieux de tout : le manque. Il m'était impossible de ma passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais encore.
Geane était loin d'être conne et je n'aimais l'entendre dire qu'elle l'était. Sa surprise venait de tomber à l'eau parce qu'elle m'avait vu avec cette fille dans mon bureau. J'avais soutenu son regard pour qu'elle comprenne qu'elle n'était pas idiote, loin de là. Maintenant que je l'avais rattrapé, je me demandais ce qu'elle avait prévu pour ce soir... Car selon ses sms c'était sensé me plaire. Je m'en voulais un peu qu'elle soit tombée sur moi comme ça, je me disais que je pouvais rattrapé le coup, mais je savais déjà d'avance qu'avec elle ça ne sera pas du gâteau. Je suis venue seulement pour te voir baiser une autre meuf, j’adore ça. Non mais laisse tomber, j’ai tout annulé. Vas voir ta rouquine, on se verra une prochaine fois. Ça me dérangeait vraiment la façon dont elle m'avait balancé le tout. Juste pour me sentir coupable d'avoir osé m'amuser alors qu'elle ne m'avait pas dit qu'elle passerait. Je ne pouvais pas prévoir que Daniel veillerait à nouveau à mon plaisir personnel.
- Arrête, je vois bien que tu es frustrée d'être tombée sur moi comme ça! Daniel m'a payé une fille, je pouvais pas refuser... Je lui ai dit de se casser alors elle doit s'être trouvé un autre jouet. Et je m'en moque si tu veux savoir parce que tu vaux mille fois mieux qu'elle.
C'était agaçant son attitude à la fin, si elle avait tout annulé, alors tant pis, mais je venais de lui faire comprendre que je n'avais pas l'intention de retrouver l'autre fille. La voir se diriger vers le taxi me découragea encore plus, mais elle paya et le laissa partir plutôt. Elle marcha ensuite jusqu'à moi pour me tendre une petite boîte et vint m'embrasser la joue pour me souhaiter bon anniversaire. Je ne comprenais pas vraiment, elle voulait rester ou bien elle allait partir? Elle me regarda un instant et je compris qu'elle voulait que j'ouvris la boîte. Je le fis, mais je dirais que j'étais un peu mal d'ouvrir son cadeau après le reproche qu'elle venait de me faire. Je découvris donc des photos du photomaton que nous avions fait il y a longtemps, cette fameuse nuit où une seule paire de menottes nous avait séparé. Puis, un billet de 5$ et je ne comprenais pas trop ce que ça voulait dire... - Merci! C'est un beau cadeau!
Je fronçai toujours les sourcils sans vraiment comprendre, mais aussi sans comprendre ce qui allait se passer ensuite. Je soupirai grandement et je lui pris la main pour essayer de la convaincre de changer d'avis, mais vu qu'elle était bornée, ça allait être difficile.
- Bon tant pis pour ce que tu avais prévu, mais tu peux facilement rester parce que j'imagine que Riley est en train de se faire garder! Puis... c'est mon anniversaire, tu peux bien m'offrir ça?
Je lui fis une petite moue attendrissante pour qu'au moins elle cède à ma demande, elle était venue pour moi en premier lieu, je ne voulais pas qu'elle parte si vite!
On peut donner bien des choses à ceux qu'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Tu m'as donné le plus précieux de tout : le manque. Il m'était impossible de ma passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais encore.
Arrête, je vois bien que tu es frustrée d'être tombée sur moi comme ça! Daniel m'a payé une fille, je pouvais pas refuser... Je lui ai dit de se casser alors elle doit s'être trouvé un autre jouet. Et je m'en moque si tu veux savoir parce que tu vaux mille fois mieux qu'elle. Avait-il déclaré de façon naturelle, ce qu’il venait de me dire m’énervais au plus haut point mais me faisait également fondre. Ce que je pouvais le détester lorsqu’il faisait ça. C’est comme s’il te balançait un seau froide sur la gueule avant de venir te prendre dans ses bras pour te réchauffer. Au secours ! A cet instant, je boudais comme une grosse gamine parce que je ne savais pas quoi faire, ni quoi dire. J’étais tellement tiraillée de tous les côtés que j’étais incapable de faire quoi que ce soit. Depuis quand offrir des putes à un anniversaire était devenu quelque chose de courant ? J’avais soupiré avant de prendre la parole. Bien sûre que je suis frustrée ! Tu te rends compte de ce que je viens de voir ?! T’aurai été à ma place, je serais certainement entrain d’agoniser, pi moi je dois faire comme si tout était normal. Et bien non, je suis désolée, mais ce n’est pas normal Seb. Tu supportes peut-être pas que je puisse coucher avec d’autre et bien je peux te dire que c’est pareil pour moi, même si je vaux mille fois mieux qu’elle. J’avais lourdement soupiré, partager entre l’envie de partir et de rester. J’étais plutôt indécise et je dois avouer que le taxi ne m’avait pas facilité la tâche en s’impatientant ainsi. J’étais donc aller chercher mes affaires et je l’avais payé avant de revenir vers le beau brun pour lui tendre son cadeau. C’était toujours compliqué de lui offrir des présents puisqu’il avait toujours tout et même en faisant preuves d’originalité, ce n’était jamais assez. Je lui avais tout de même embrassé la joue avant de lui souhaiter un bon anniversaire. Merci! C'est un beau cadeau! Avait-il déclaré pour me faire plaisir après l’avoir ouvert. J’étais presque sûre qu’il ne comprenait pas la présence mon billet dans cette boite, mais je n’avais pas cherché à m’expliquer puisqu’il ne cherchait pas à le comprendre. Un petit silence s’était installé avant que le jeune homme ne prenne ma main pour prendre la parole. Bon tant pis pour ce que tu avais prévu, mais tu peux facilement rester parce que j'imagine que Riley est en train de se faire garder! Puis... c'est mon anniversaire, tu peux bien m'offrir ça? Avait-il demandé en affichant une moue absolument mignonne. J’avais secoué la tête en souriant, il savait y faire ce petit con. Je.. Je t’avais offert ce billet pour qu’on puisse prendre de nouvelle photos pour cette nouvelle année.. Avouai-je en serrant un peu sa main dans la mienne. On peut.. Aller ailleurs ? Je ne tiens à recroiser ta copine. Avais-je demandé en entrelaçant mes doigts aux siens. Ce simple contact me donnait déjà envie de le prendre dans mes bras pour l’embrasser. Gr.. Il fallait que je me calme.
On peut donner bien des choses à ceux qu'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Tu m'as donné le plus précieux de tout : le manque. Il m'était impossible de ma passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais encore.
J'avais devant moi Geane qui était en colère contre moi parce que j'avais eu l'audace.... ou plutôt l'envie de coucher avec une fille dans mon bureau et qu'elle nous avait surpris. Disons que je n'avais pas trop apprécié qu'elle nous surprenne comme ça et se sauve par la suite. On aurait dit que ça l'avait presque blessé. Bien sûre que je suis frustrée ! Tu te rends compte de ce que je viens de voir ?! T’aurai été à ma place, je serais certainement entrain d’agoniser, pi moi je dois faire comme si tout était normal. Et bien non, je suis désolée, mais ce n’est pas normal Seb. Tu supportes peut-être pas que je puisse coucher avec d’autre et bien je peux te dire que c’est pareil pour moi, même si je vaux mille fois mieux qu’elle. Hum... voilà qui expliquait un peu plus en détail sa colère. Il est vrai que si je l'avais surpris en train de baiser un autre mec, je donnerai pas cher de sa peau... du mec.. pas de Geane! En même temps, je ne pu m'empêcher de laisser voir un sourire en coin parce que ça me plaisait bien qu'elle soit là et qu'elle cherche ma compagnie de la sorte. Sans oublier qu'elle avait eu la gentillesse de m'offrir un cadeau. J'étais charmé une fois de plus par son intérêt qu'elle me portait, je ne savais toujours pas ce qu'elle pouvait bien me trouver, mais ça me plaisait vraiment beaucoup. Je.. Je t’avais offert ce billet pour qu’on puisse prendre de nouvelle photos pour cette nouvelle année.. On peut.. Aller ailleurs ? Je ne tiens à recroiser ta copine. Elle avait attrapé ma main pour me la serrer et j'avais souris face à sa demande. Rien de mieux qu'aller ailleurs alors et je savais très bien où ça pourrait nous mener. Je ne sais pas ce que Geane avait prévu de bon pour moi, mais je pense qu'on pouvait quand même improvisé. Le taxi était renvoyé chez lui, il ne restait plus que prendre ma voiture.
- On va prendre ma voiture, Antoine est de service pour mon père ce soir!
Je lui indiquai où était ma voiture pour l'inviter à grimper. Je posai ma petite boîte dans la console du milieu. Une fois à l'intérieur, j'étais bien heureux finalement qu'elle soit entrée dans mon bureau pile à ce moment. Bon, j'aurais préféré qu'elle ne voit pas vraiment ce que nous étions en train de faire, ça aurait éviter sa petite crise de colère.
- Hum... je ne sais pas ce que tu avais prévu en fait, mais je pense qu'on peut reprendre des photos maintenant!
Je connaissais que le centre commercial où nous avions pris des photos là-bas une fois... En fait, je n'allais jamais dans ce genre d'endroit, j'allais toujours dans les boutiques spécialisées. Je démarrai donc la voiture pour partir en trombe sur la route et prendre la direction de ce fameux centre commercial. C'était étrange en fait de faire ça, c'était un peu... inusité pour moi! Geane avait tendance à m'impressionner sur certains points, il ne fallait pas rouler sur l'or pour pouvoir s'amuser.
On peut donner bien des choses à ceux qu'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Tu m'as donné le plus précieux de tout : le manque. Il m'était impossible de ma passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais encore.
J'étais en colère et même surprise d'être tomber sur Sebastian de cette manière. En voyant qu'il me suivait, j'avais voulu me contenir, faire comme si ça ne m'atteignait pas mais lorsque j'ouvris la bouche, je ne pu m'empêcher de m'emporter contre le jeune homme. Je lui avais dis ce que je pensais clairement et ce dernier n'avait pas relever. Il s'était contenté de me sourire et de me demander de rester avec lui. Ce mec avait le don de réussir à se faire pardonner rien qu'en affichant une moue adorable. J'avais abdiqué en lui demandant d'aller ailleurs. Je ne voulais pas rester ici sachant qu'on pouvait recroiser cette belle rousse aux atouts ravageurs. Je l'avoue, j'étais carrément complexée par le peu que j'avais pu voir. On va prendre ma voiture, Antoine est de service pour mon père ce soir! J'avais hoché la tête tout en le suivant jusqu'à sa voiture. Arrivés à l'intérieur, il déposa le cadeau que je venaisde lui offrir dans la console et démarra la voiture. Hum... je ne sais pas ce que tu avais prévu en fait, mais je pense qu'on peut reprendre des photos maintenant! J'avais fais un léger sourire tout en jetant un oeil vers lui. J'avais bien l'impression qu'il avait envie de me faire plaisir autant que que j'en avais envie pour lui. On avait passé le stade du "on s'engueule, je me casse" non.. maintenant on en était plus là. J'avais bien remarqué que nous faisions tout deux en sorte de prendre sur nous. On faisait beaucoup d'effort, bien que nous ayons plus ou moins des forts caractères. Si tu veux.. Répondis-je en baissant mon regard sur le bracelet qu'il m'avait offert pour mon mariage. J'aimais le voir pendre à mon poignet, j'aimais savoir qu'une part de Sebastian était toujours avec moi. Je jouai gentiment avec une broloque qui pendait quand une musique que j'appréciais passa à la radio. Je me permis de monter le son sans demander la permission au beau brun. J'avais fais un petit sourire lorsqu'il s'était retrouné vers moi et je m'étais mise à chanter sans pour autant crier. Je le voyais sourire de manière amusé, il est vrai que je n'étais pas une très grande chanteuse mais quand même. Te moque pas ! Dis-je avant de me mettre à rire et en tapant légèrement son bras. Puis Sebastian gara sa voiture sur le parking du centre commerciale et nous sortîme pour pénétrer dans le grand hall. Tout était fermé, les galeries et même le magasin en lui-même. Heureusement pour nous, le photomaton n'était pas dirigé par un commerçant et nous pouvions nous servir de cette cabine 24h sur 24. Il n'y a personne.. Chuchottai-je en regardant autour de moi. J'étais une vraie gamine toute excitée et j'avais toujours envie de faire n'importe quoi dans ce genre de situation. Je m'étais alors approché du comptoir de l'accueil pour me pencher par dessus afin de voir si je pouvais y trouver quelque chose. Il n'y avait rien de bien interessant hormi un poste radio. Je l'avais alors brancher et appuyer sur le bouton "on" pour le mettre en route et monter le son afin que cela résonne dans l'ensemble de l'établissement. J'étais alors retomber sur mes pattes avant d'approcher de Sebatian en trottinant. Je pris ses mains afin qu'il danse avec moi. Aller bouge tes fesses McKay ! Dis-je en riant.
On peut donner bien des choses à ceux qu'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Tu m'as donné le plus précieux de tout : le manque. Il m'était impossible de ma passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais encore.
J'avais réussi à faire rester Geane et maintenant, elle venait de monter le son de ma radio pour chanter. J'avais arqué un sourcil tout en la regardant, elle était si détendue, si joyeuse, c'était vraiment agréable de la voir ainsi. Je ne pouvais pas dire que j'avais eu la chance de voir un tel moment se défiler devant mes yeux. On avait tendance à se gueuler dessus ou bien à s'en vouloir pour x raisons. Un sourire apparut sur mon visage comme pour me moquer d'elle et elle le vit rapidement ce qui me valut quelques tapes inoffensives. - Frappe au moins plus fort, comme ça je vais aimer.... dis-je pour la taquiner.
C'était vrai et elle le savait sans doute, mais je ne voulais pas pousser plus loin. Le sado-masochisme c'était fini pour nous deux, je me rappelais très bien de notre... première fois et elle s'était barrée par la suite. Je ne voulais pas prendre le risque de la dégoûter à nouveau. Je stationnai la voiture près de l'entrée du centre-commercial et nous sortîmes pour rejoindre la fameuse cabine. Il n'y a personne. Bonne remarque, il n'y avait plus personne, c'était étrange, comment ça se fait qu'on pouvait quand même entrer? Je sentis l'enthousiasme de Geane grimpé d'un cran, je ne comprenais pas trop son attitude soudaine, mais elle se dirigea vers le comptoir d'accueil pour monter le son. Vraiment? Elle savait peut-être pas mais les lieux devaient contenir un gardien de sécurité sinon deux. Je ne dis pas un mot et la laissai faire et elle revint vite vers moi pour prendre mes bras. Aller bouge tes fesses McKay ! Je pense qu'elle ne pouvait pas cesser de m'étonner. Elle jouait gros en insistant ainsi. Mes bras dansèrent sans laisser aller mon corps pour autant. - On est dans un centre commercial avec cette musique de raté... tandis qu'on pourrait être dans mon club avec quelque chose de beaucoup mieux!
Geane me fit le visage que je croyais bien recevoir oui de sa part. Je soupirai avant de rouler mes yeux. J'embarquai alors dans son petit manège pour danser. Je n'étais pas un super danseur, mais je me débrouille. Je pris la taille de ma partenaire pour la faire valser et tournoyer sur elle-même de temps à temps. Ça eut pour l'effet de faire baisser ma barrière de mec insensible pendant un instant parce que je peux bien l'avouer, je m'amusais. Alors que la danse se calmait de plus en plus, je la regardais un instant avant de lui proposer les photos.
- Allez, viens! Le photomaton est là!
J'avais pris le cinq dollars qu'elle m'avait donné... même si j'aurais pu en sortir de mon propre porte-feuilles. Je m'installai le premier, tandis que Geane vint me rejoindre sur mes cuisses. Tout de suite ma réaction fut de lui voler des baiser dans le cou pour remonter doucement vers sa bouche. J'allais la laisser payer, mais pour l'instant, moi je m'occupais à autre choses. Son parfum me rendait aussi fou que la première fois.
On peut donner bien des choses à ceux qu'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Tu m'as donné le plus précieux de tout : le manque. Il m'était impossible de ma passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais encore.
J’avais frappé Sebastian dans le but de lui montrer que je n’aimais pas qu’il se moque de moi, bien que je ne le prenne pas mal et ce dernier s’était exclamé. Frappe au moins plus fort, comme ça je vais aimer.... J’avais fais un petit sourire coquin tout en le regardant sans pour autant le toucher à nouveau. Je gardais un bon souvenir de cette expérience même si le jeune homme restait persuadé que je n’avais pas aimé cela. La seule raison pour laquelle j’avais fuis les jours qui avaient suivis était parce que j’avais appris ma grossesse et que je n’avais pas voulu rester ici une minute de plus. Arrivés là-bas, voyant que nous étions seuls, je m’étais rendu à l’accueil pour monter le son de la musique. Ce n’était certes pas de la grande musique mais c’était tout de même intéressant. J’avais alors pris les mains du jeune homme et je l’avais incité à danser avec moi. Il ne semblait pas très motivé par cette activité et il me le fit bien comprendre. On est dans un centre commercial avec cette musique de raté... tandis qu'on pourrait être dans mon club avec quelque chose de beaucoup mieux! J’avais fais un beau sourire sans pour autant arrêter de me dandiner. Peut-être mais là, à cet instant, je suis là. Et j’ai envie de danser avec toi, maintenant, tout de suite, sur cette musique de raté. J’avais dis cela tout en affichant une adorable moue qui avait tendance à le faire craquer. Il m’avait alors attrapé par les hanches et m’avait fais valser généreusement. Je riais et voir que le jeune homme essayait de s’amuser était vraiment agréable. La musique touchait à sa fin, mes yeux trouvant alors les siens, je m’y perdis un instant. Nous restâmes un instant à nous regarder quand ce dernier reprit la parole en me poussant vers la cabine. Allez, viens! Le photomaton est là! Comme la dernière fois, il s’était assit sur le tabouret et j’avais rejoins ses genoux par la suite. Je n’avais pas eu le temps de dire ou faire quoi que ce soit que Sebastian avait déjà glissé ses lèvres dans ma nuque et remontaient doucement vers ma bouche. J’avais alors tiré le rideau et je m’étais retournée pour lui faire face en évitant tout de même d’écarter les jambes puisque j’étais en robe. Mes mains s’étaient glissées à ses cheveux et je l’avais embrassé tendrement sur les lèvres avant de rendre ce baiser plus passionner. Alors dis moi.. Soufflais-je en me séparant de ses lèvres quelques peu. Quel vœux ferais-tu si tu pouvais souffler des bougies ? Le questionnai-je tout en le regardant. Comme d’habitude, je savais qu’il se foutrait de moi en disant que ce genre de chose n’était faite que pour les personnes naïves, mais c’était pour moi.. Quelque chose comme une tradition et même si je n’y croyais pas plus que ça, c’était surtout histoire d’en savoir toujours plus sur lui. Aller.. Dis-je en penchant la tête sur le côté et finalement m’approcher de son oreille droite. Ensuite je te laisserai remonter ma robe à ta guise, il se pourrait que j’aie oublié d’enfiler mes sous-vêtements avant de venir te voir. Avouai-je avant de mordiller son lobe. Je m’étais reculé en affichant un visage angélique. Il était tellement facile de se jouer de lui quand il s’agissait de sexe en contrepartie.
On peut donner bien des choses à ceux qu'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Tu m'as donné le plus précieux de tout : le manque. Il m'était impossible de ma passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais encore.
Je m'étais laissé entrainer dans le jeu de Geane pour danser, quelques fois je me disais que ça ne me ressemblait pas de faire ce genre de truc, mais peu importe parce qu'avec elle je me sentais toujours différent. On s'était laissé aller sous le rythme de la musique tout en rigolant comme deux adolescents, c'était comme si le temps ne comptait pas ou bien que tout le reste n'existait pas. On s'était ensuite faufiler dans le photomaton dans le but de refaire des photos. C'était en souvenir de cette fameuse nuit des prisonniers... On avait pas eu le choix que d'être menottés et faire des épreuves ensemble... Le tout s'était bien résulté seulement le voyage à Hawaï, je lui avais fait faux bond. Geane s'était assise sur moi et nous avions commencé à nous embrasser encore et encore. Loin d'être déplaisant! Alors dis moi.. Quel vœux ferais-tu si tu pouvais souffler des bougies ? Un petit sourire en coin apparut pendant un instant parce que Geane n'était pas au courant de ce qui s'était passé à mon anniversaire. J'avais eu le droit à un gros gâteau avec beaucoup de bougies, mais faire des voeux? C'était pas mon genre du tout que de réfléchir à ça et en faire. Je n'y croyais pas tout simplement. Geane insista pourtant à avoir une réponse, elle avait le don de creuser plus loin et me faire sortir de ses trucs. - Hum... et bien j'en sais rien Geane, j'ai souvent tout ce que je veux....
Je réfléchissais toujours à ce que pourrais ressembler un voeu, je ne pouvais quand même pas souhaiter que ma soeur se fasse avorter? Ou bien souhaiter la mort de quelqu'un. La jeune femme se rapprocha de mon oreille pour me dire quelque chose qui allait me faire bien réagir. Ensuite je te laisserai remonter ma robe à ta guise, il se pourrait que j’aie oublié d’enfiler mes sous-vêtements avant de venir te voir. Mes yeux s’agrandirent un instant et ma main essaya de trouver une ligne de petite culotte par dessus sa robe, sans succès.
- Je dirais...... que j'aimerais t'avoir pour moi tout seul!
Cela va de soi que je n'aurais pas besoin des autres filles! Je ne voulais pas les autres, je voulais Geane. Ma bouche trouva à nouveau la sienne pour l'embrasser encore et mes mains montèrent le long de ses cuisses pour se faufiler doucement sous sa robe. Ça ne m'étais jamais arrivé de baiser dans un photomaton, mais je pense qu'il pouvait y avoir une première fois. Sans oublier que les clichés pouvaient très bien se prendre. Je constatai avec joie que Geane avait bel et bien oublier sa petite culotte... bon oublier... elle l'avait fait exprès.
- J'adore ce genre de cadeau!
Geane déposa le cinq dollars sur le bord de l'écran tandis que je me permis de lever sa robe comme elle l'avait mentionné. L'espace était restreint, mais rien n'était impossible quand il s'agissait de sexe. Si Geane voulait me chauffer, elle avait bien réussi. J'appréciais le fait qu'elle fasse une croix sur cette fille dans mon bureau un peu plus tôt. De toute façon, ça ne voulait rien dire et ça allait être nettement mieux ici. Ma main se faufila davantage vers son intimité pour la faire réagir. En fait, ce n'était pas juste elle qui réagissait, moi aussi.
