On peut donner bien des choses à ceux qu'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Tu m'as donné le plus précieux de tout : le manque. Il m'était impossible de ma passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais encore.
Sebastian me posait souvent des questions à propos de mon mariage, je suppose que cette histoire le tracassait un peu pour vouloir en savoir un peu plus à chaque fois, cependant aujourd’hui il n’avait pas relever. Je savais qu’il voulait m’aider, qu’il pouvait le faire et le fait que je refuse l’énervait certainement un peu.. Mais je voulais me débrouiller seule et être sûre qu’on ne me prenne pas mon fils. Puisqu’il n’avait pas prit la peine de répondre, j’en avais profité pour l’amener au fond du port, vers le bateau d’un ami. J’aimais beaucoup ce bateau, il n’avait rien de bien extraordinaire mais il me plaisait bien. Il demanda donc à mon compagnon s’il avait son permis, auquel celui-ci répondit positivement. Chris me faisait confiance, il savait que je ramènerai son bateau en un seul morceau. Merci. Dis-je avant d’embrasser la joue de mon ami qui sauta du bateau pour aller dénouer la corde qui tenait son bateau au port. Sebastian grimpa, et j’en profitai pour faire le tour du bateau. Il n’était pas bien grand mais j’adorai l’aménagement de ce flotteur. Le brun mit le tout en route, sorti du port avant de me rejoindre au devant du bateau. Alors c'est ça que tu avais en tête, une balade nocturne sur un petit bateau? Me demanda-t-il alors que je regardais le soleil finir de se coucher. Sur un petit bateau. Repris-je en l’imitant avant de jeter un coup d’œil vers lui. Si j’avais le choix entre ton bateau de croisière et celui-ci, je n’hésiterai pas une seconde. Déclarai-je sérieusement. Je pense que cette sortie me faisait plus plaisir à moi qu’à lui mais je dois dire que je m’y attendais un peu, nous n’avions pas vraiment les mêmes valeurs. Je regardais l’horizon en me perdant un peu dans mes pensées tout en sentant le regard de mon ami peser sur moi, je m’étais donc retourné pour le regarder à mon tour. Qu’est-ce qui a ? Pourquoi tu me regardes comme ça ? Lui demandai-je en m’appuyant contre la barrière. On dirait que j'hésite entre le fait que tu veux me garder pour toi toute seule ou bien tu veux me jeter par dessus bord pour qu'on ne me retrouve jamais. Me répondit-il d’un ton amusé. J’avais ris, je le trouvais assez idiot. Tu as peur de moi maintenant ? Je dois dire qu’à chaque fois qu’on se retrouve sur un bateau, ça finit mal.. Donc ça ne m’étonnerait pas qu’un de nous deux passe par-dessus la rambarde. Repris-je en souriant légèrement. Les deux fois où nous étions montés sur un bateau, il avait finit par m’étrangler et j’aurai aimé que cette fois-ci se passe bien. Le beau brun m’attrapa alors la main pour m’attirer à lui et ainsi m’embrasser. Ma main se posa à son torse tandis que l’autre tenait toujours la sienne. Ca c’était vraiment plaisant. Je peux être ton capitaine! Lança-t-il ensuite. Tout dépend ce que tu entends par capitaine. Répondis-je en faisant courir mes doigts jusqu’à sa nuque.
On peut donner bien des choses à ceux qu'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Tu m'as donné le plus précieux de tout : le manque. Il m'était impossible de ma passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais encore.
Une petite balade en bateau, je trouvais l'idée sympathique, mais je dois dire que mon Yacht aurait très bien pu faire l'affaire. Je regardai Geane, bien sûr qu'elle choisirait ce petit bateau, elle n'appréciait pas le luxe... Non, elle avait quelque chose contre le luxe et je ne savais pas trop pourquoi d'ailleurs. Elle devait en plus être bien friqué depuis son mariage avec l'autre nabot. Je trouvais Geane bien gentille ce soir même si elle m'avait surprise avec l'autre pouffiasse de service... je m'étais donc demandé si ce n'était pas pour me jeter par dessus bord au final. Tu as peur de moi maintenant ? Je dois dire qu’à chaque fois qu’on se retrouve sur un bateau, ça finit mal.. Donc ça ne m’étonnerait pas qu’un de nous deux passe par-dessus la rambarde. Je me mis automatiquement à rire de sa remarque... Mal? Hum, il était vrai que ça n'avait pas été très pacifique. - Tu es pourtant optimiste de m'amener sur un bateau alors en sachant ça.
Ça me fit rire à nouveau après tout, on avait tendance à se monter l'un contre l'autre. La dernière fois, je l'avais presque étranglé... Je dirais pour ma défense que j'avais du mal à contrôler ma colère quand elle était trop grande. Je n'avais pas envie de me mettre en colère, non pas du tout. Je pris la main de la jeune femme pour l'attirer à moi pour l'embrasser. C'était ma façon à moi de la remercier pour ça... J'aimais passer du temps avec elle. Tout dépend ce que tu entends par capitaine Je levai les sourcils un instant sentant ses doigts se perdre à ma nuque qui eut l'effet de me faire frissonner.
- Ha vraiment tu ne sais pas? Je pensais que tu avais plus d'imagination. Allez, je le démarre sinon on va resté accosté et tous les passants vont nous matter. Bien que ça soit pas un problème.
Je me décollai quelque minutes pour aller démarrer les moteurs et faire de mon mieux pour quitter le quai. Geane se tenait devant et je pouvais voir ses cheveux danser dans le vent tandis que je naviguais vers une destination inconnue. Je n'avais pas l'intention d'aller bien loin. Il y avait que nous, la mer, les étoiles et la lune pour nous voir quand je stoppai le moteur. J'allais ensuite rejoindre Geane sur le pont ou plutôt l'avant du bateau, car je dirais que ça se comptait en quelques mètres la grandeur.
- Peu importe, je suis sûr que je suis le capitaine le plus sexy que tu ais rencontré! Si tu veux abuser de moi encore une fois, ça me va très bien!
J'avais tendance à en mettre beaucoup, mais j'étais comme ça, j'aimais me vanter ou bien j'aimais dire franchement ce que je voulais. Geane n'était pas du genre vantarde, mais elle était aussi du genre directe. Elle pouvait tout aussi bien me revirer de bord pour refroidir la situation également. Elle était pleine de surprises. Je me demandais vraiment quel était son but premier en m'amenant faire du bateau, peut-être que c'était tout simplement pour que nous nous retrouvions seuls tous les deux et personne d'autres, je ne sais pas. Je n'aimais pas réfléchir autant pour ça, je pense qu'il fallait vivre le moment présent c'est tout!
On peut donner bien des choses à ceux qu'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Tu m'as donné le plus précieux de tout : le manque. Il m'était impossible de ma passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais encore.
J’avais rappelé au jeune homme que nos sorties en bateau ne se passait jamais comme on le souhaitait. A vrai dire il ne s’était pas passé une seule fois sans que ce dernier n’essaie de me tuer. Ok, c’était sur le coup de la colère mais il n’empêche que j’y échappai de peu à chaque fois. Tu es pourtant optimiste de m'amener sur un bateau alors en sachant ça. Nous avions ris tous les deux avant que ce dernier ne m’attire contre lui pour m’embrasser. Je vais dire que je te fais un semblant de confiance.. Et puis je ne vois pas ce que je pourrai t’annoncer de pire que la dernière fois. La dernière chose que tu ne pourrais pas me pardonner, ce serait le fait que je parte et ça je l’ai bien compris mais je suis là donc aucun risque.. Soufflai-je avant de venir caresser sa nuque du bout de mes doigts. Il frissonna un instant puis me regarda tout en me questionnant concernant ce qu’il entendait par capitaine. Ha vraiment tu ne sais pas? Je pensais que tu avais plus d'imagination. Allez, je le démarre sinon on va rester accosté et tous les passants vont nous mater. Bien que ça ne soit pas un problème. Je fis un léger sourire en laissant mes glisser le long de son torse lorsqu’il s’éloigna pour rejoindre la barre pour ainsi pour faire partir. J’étais resté devant, les cheveux au vent à admirer le paysage. Au bout d’un instant il coupa le moteur et me rejoignis à l’avant. Peu importe, je suis sûr que je suis le capitaine le plus sexy que tu ais rencontré! Si tu veux abuser de moi encore une fois, ça me va très bien! J’avais souris en coin en l’entendant me dire cela et je m’étais rapproché de lui juste histoire que nos bras se touchent. Je dois avouer que c’est une proposition très tentante mais je crois que si je devais abuser de toi à chaque fois que j’en avais envie, on passerait notre vie nue tous les deux. Expliquai-je avant de me tourner vers lui. J’approchai mes lèvres des siennes justes pour les frôler. Rien que ça, je crois que j’en serai jamais rassasier.. Dis-je doucement tout en regardant ses lèvres avant de relever le regard sur lui. Mais ça ne veut pas dire que je ne peux pas me passer de toi. Dis-je de manière amusée avant de rejoindre les barrières aux bords du bateau. Je sentis sa présence à mes côtés quelques secondes plus tard. Je le savais assez peureux du vide mais ça bien sur il n’allait certainement pas m’en faire part. Tu vois Seb.. Dis-je en tendant ma main derrière moi afin qu’il la prenne et que je puisse le tirer vers moi. La main que je tenais rejoignit mon ventre puis je repris la parole. C’est ce genre de moment que j’aime. Pas besoin d’argent, pas besoin d’alcool, ou même de gros bateau. Il suffit juste de profiter de l’instant présent, des moments que tu passes avec les gens que tu apprécies. Peu importe l’heure, peu importe l’endroit. Ce qui compte c’est maintenant. Et là tout de suite je suis vraiment contente que tu sois là avec moi malgré tout ce qui s’est passé. Il était un peu le protagoniste de mon histoire, une des pièces la plus importante de mon puzzle qui aurait fait que sans elle, celui-ci n’aurait pas rimé à grand-chose. J’avais laissé un blanc s’installer avant de reprendre d’une petite voix. Tu sais, depuis la dernière fois que tu l’as vu.. Riley à bien changer.. Si tu as envie de le voir.. Proposais-je timidement sans pour autant relâcher sa main.
On peut donner bien des choses à ceux qu'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Tu m'as donné le plus précieux de tout : le manque. Il m'était impossible de ma passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais encore.
C'était toujours une partie de plaisir que de discuter avec Geane au final. Je n'étais pas du genre très loquace avec les femmes, mais avec elle, c'était différent. On avait tendance à se lancer des pointes et je trouvais ça toujours excitant. Puis, maintenant, nous étions seuls sur un bateau qui navigue sur la mer, il n'y avait rien de plus tranquille que ça. La vie en ville était plus colorée et plus disjoncté. Tout ce que je pouvais penser maintenant c'était au sexe, après tout c'est ce que nous savions le mieux faire tous les deux. Je dois avouer que c’est une proposition très tentante mais je crois que si je devais abuser de toi à chaque fois que j’en avais envie, on passerait notre vie nue tous les deux. Rien que ça, je crois que j’en serai jamais rassasier. Mais ça ne veut pas dire que je ne peux pas me passer de toi. Ses lèvres contre les miennes c'était de la douceur dont je n'étais pas habitué. Pourtant, je ne pouvais pas dire que ça ne plaisait pas, mais je me sentais différent.
- hummm... je vois...
Les femmes et leur affection, je pense que c'était toujours plus fort qu'elles. Par contre, je ne pouvais pas dire que je n'appréciais pas, mais valait mieux me taire que d'avouer le tout. Geane prit ensuite ma main et je l'entourai pour me retrouver derrière elle. C’est ce genre de moment que j’aime. Pas besoin d’argent, pas besoin d’alcool, ou même de gros bateau. Il suffit juste de profiter de l’instant présent, des moments que tu passes avec les gens que tu apprécies. Peu importe l’heure, peu importe l’endroit. Ce qui compte c’est maintenant. Et là tout de suite je suis vraiment contente que tu sois là avec moi malgré tout ce qui s’est passé. J'avais du mal à le croire parce que je savais que je lui avais fait beaucoup de mal. Je ne comprenais pas trop ce qui la poussait à vouloir rester avec moi. Il fallait être sans aucun doute masochiste pour le faire. Je ne savais pas trop si Geane jouait un rôle comme j'avais l'habitude de faire, mais si elle mentait, elle le faisait avec brio. Je ne pus rien ajouter à cela, je ne savais pas quoi répondre, mais elle reprit pour me parler de Riley, c'était décevant au final. J'avais du mal à gérer mes émotions quand il s'agissait de son fils... du nôtre, mais je ne me sentais pas à l'aise de dire une nouvelle fois notre fils.
- hum... Geane... je crois pas que Riley mérite une personne comme moi dans sa vie. Je ne suis pas un bon exemple et je ne sais pas comment m'en occupé non plus.
C'était sans doute lâche de ma part, mais en même temps, je ne voulais pas m'occuper d'un gosse. Ou pas, c'était déchirant... si j'avais à choisir entre Geane et Riley, je choisirai Geane sans hésité, elle valait bien trop à mes yeux qu'un petit pleurnichard. Je savais que c'était un sujet sensible, mais concernant Riley, je dirais que j'étais complètement bipolaire... J'étais prêt à tout faire pour Geane, mais jusqu'où? Geane voulu se défaire de mon emprise, mais je la retins par la main pour le regarder dans les yeux.
- Tu sais pourquoi! Ça ne veut pas dire que... je t'ai.... t'apprécie pas!
Je l'avais sans doute vexée parce que je pouvais voir cette petite moue sur son visage qui s'était dessiné, j'avais le don de dire des choses pour qu'elle se fâche, mais ce qui était bien, c'était qu'elle ne pouvait pas se cacher sur ce petit bateau loin de la plage maintenant. J'avais eu un père absent qui ne m'aimait pas, alors il ne fallait pas me demander de réussir à m'occuper de Riley. Je pouvais subvenir à ses besoins, mais niveau paternel, il est clair que j'allais échoué.
On peut donner bien des choses à ceux qu'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Tu m'as donné le plus précieux de tout : le manque. Il m'était impossible de ma passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais encore.
Sebastian et moi étions désormais sur le bateau de mon ami, en pleine mer. Il avait coupé le moteur et le flotteur ne bougeait qu’à l’aide des vagues qui nous berçaient. Placés à l’avant, Sebastian m’enlaçait, me tenant contre lui à grâce à son bras. Un petit silence s’était installé, laissant alors le bruit de l’eau s’écraser contre la paroi du bateau se faire entendre. Ce silence fut court puisque je repris la parole pour parler de Riley. Notre fils qui un jour ou l’autre aurait bien besoin de père. Hum... Geane... je crois pas que Riley mérite une personne comme moi dans sa vie. Je ne suis pas un bon exemple et je ne sais pas comment m'en occupé non plus. M’avait répondu le jeune homme en cherchant ses mots. Je savais qu’il ne voulait pas d’un enfant, qu’il ne voulait pas de Riley, mais je pensais qu’avec le temps il changera probablement d’avis. J’avais repoussé son bras discrètement. J’étais un peu vexée mais je ne voulais pas continuer à en parler. Ca ne changeait rien apparemment. Le jeune homme remarqua tout de même ma frustration et attrapa ma main et me fit tourné pour que je le regarde. Tu sais pourquoi! Ça ne veut pas dire que... je t'ai.... t'apprécie pas! J’avais baissé les yeux afin d’éviter son regard et j’avais hoché la tête comme le ferait un gamin qu’on engueule. Je sais.. C’est juste que.. j’ai besoin de savoir que si je venais à partir.. Il aurait quelqu’un. Enfin je sais que Madison, Hayden ou qui que ce soit de ma famille serait là pour lui. Mais toi.. Seb t’es son père, et je ne veux pas qu’il passe sa vie à croire qu’il est seul. Je me disais que tu changerai peut-être d’avis avec le temps.. Mais je ne crois pas que ça en prenne le chemin. J’avais légèrement soupiré avant de relever la tête vers lui. Tu sais, j’en ai pas contre toi, je sais que c’est de ma faute, que tu ne voulais pas d’enfant.. C’est juste que j’ai peur. C’est tout. Je m’étais raclé la gorge avant de me retourné une nouvelle fois pour appuyer mon dos contre son torse. Je me perdis quelques instants dans mes pensées lorsqu’un frisson me parcouru l’échine. Viens.. Dis-je en attrapant sa main pour l’amener à l’intérieur de la petite cabine où se trouvait une petite banquette. Il faisait déjà meilleure ici. Je pris place sur la canapé, attendant patiemment le jeune homme s’installe à mes côtés.
On peut donner bien des choses à ceux qu'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Tu m'as donné le plus précieux de tout : le manque. Il m'était impossible de ma passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais encore.
Je ne savais pas trop si Geane était déçue ou fâchée de ce que je venais de dire, mais sa voix me fit plutôt comprendre qu'elle était calme et surtout qu'elle s'y attendait. Il fallait comprendre que je n'étais pas du genre très responsable et je suis certain que Geane allait lui donner les meilleurs chances qui soient pour faire de lui une bonne personne. Je sais.. C’est juste que.. j’ai besoin de savoir que si je venais à partir.. Il aurait quelqu’un. Enfin je sais que Madison, Hayden ou qui que ce soit de ma famille serait là pour lui. Mais toi.. Seb t’es son père, et je ne veux pas qu’il passe sa vie à croire qu’il est seul. Je me disais que tu changerai peut-être d’avis avec le temps.. Mais je ne crois pas que ça en prenne le chemin. Tu sais, j’en ai pas contre toi, je sais que c’est de ma faute, que tu ne voulais pas d’enfant.. C’est juste que j’ai peur. C’est tout. Je me mordis la lèvre, elle avait le don de me faire culpabiliser et je n'appréciais pas du tout ce sentiment en moi. Je faisais normalement les choses parce que j'en avais envie et quand j'en avais envie aussi. Je me sentais faible juste à penser à Riley et ce n'est certainement pas l'image que j'aimais avoir de moi-même. - Il n'est pas seul, il t'a toi et tu ne vas pas partir! Puis, c'est un peu ma faute aussi si tu veux mon avis... Tout va bien aller, j'en suis sûr! T'es une bonne mère!
C'était moi qui lui avait mis Riley dans son ventre après tout. Elle pouvait être certain qu'elle ne manquerait pas de rien, mais en étant mariée à Fitzduncan elle avait tout l'argent nécessaire à mon avis pour l'élever d'une bonne façon à ce qu'il ne manque de rien. Je n'appréciais pas Madison ni Hayden, mais bon Geane leur faisait confiance et je n'avais certainement pas un mot à dire après ce que je venais de lui sortir. La jeune femme m'attira ensuite vers l'intérieur de la cabine pour prendre place sur le canapé. C'était en fait une nuit digne d'un très bel anniversaire. J'aurais aimé effacé plusieurs trucs de notre passé pour ne vivre que le moment présent. Nos esprits ne pouvaient pas effacés ce qui s'était produits. Je pris place aux côtés de Geane sur le canapé pour l'embrasser à nouveau. J'y pouvais rien, c'était toujours plus fort que moi, cette jeune femme avait le don de me faire perdre la tête. Mon téléphone se mit à vibrer plusieurs fois, mais je n'avais pas l'intention de répondre ce soir. - Tu veux qu'on reste là toute la nuit ou bien tu dois rentrer à une heure précise?
Avec Riley ça changeait sa vie, je pouvais bien comprendre ça. Sinon, on pouvait bien rester ici toute la nuit. Je savais alors qu'elle était à moi. Mon attirance pour elle allait au-delà de ce que je pouvais croire et pourtant au fond de moi je le ressentais bien. Je n'avais pas la tête libre quand elle était là... C'était comme si elle venait se battre avec mes démons. Je pensais alors à mon business, aux filles, aux sales coups que je faisais sans cesse. J'avais envie de mettre ça derrière moi pour une fois... Comme j'avais fait avec Noah un moment... mais on ne pouvait pas changer une personne complètement.. du moins... pas moi. Ma main caressait son visage tout en réfléchissant à ses trucs.
- Je comprendrais si tu voudrais rencontrer quelqu'un pour Riley... autre que Fitzduncan.
Je parlais de quelqu'un de sérieux... Après tout, je n'étais pas du tout du genre à être en couple et à être quelqu'un de bien. Puis, je pouvais bien faire ça pour elle et notre fils. Je ne pense pas que je serais heureux de ça... mais au moins, elle venait d'avoir mon avis ou ma bénédiction. Si elle pensait que c'était mieux pour Riley d'avoir un père alors... qu'elle le fasse.
On peut donner bien des choses à ceux qu'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Tu m'as donné le plus précieux de tout : le manque. Il m'était impossible de ma passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais encore.
Nous parlions tout deux de Riley, le sujet était toujours délicat quand il s’agissait de Sebastian voilà pourquoi je restai calme et j’essayai de prendre des pincettes en parlant de lui. Il n'est pas seul, il t'a toi et tu ne vas pas partir! Puis, c'est un peu ma faute aussi si tu veux mon avis... Tout va bien aller, j'en suis sûr! T'es une bonne mère! Je l’avais regardé en penchant la tête légèrement sur le coté. C’est pas le soucis.. je fais mon possible pour lui Seb, je ferai tout ce que je peux pour lui offrir tout ce dont il a besoin afin qu’il ait une superbe vie. Jamais je ne le laisserai mais s’il m’arrive quelque chose, c’était plutôt dans ce sens là.. Si je venais à mourir, à vous quitter tout les deux. Est-ce que tu serai là ? Est-ce que tu ferai ça pour moi ? Lui demandai-je tout en tenant sa main. Il était normal que je me pose ce genre de question, j’étais une maman et je m’inquiétais du futur de mon enfant. Je pris ensuite l’initiative de me rendre dans la petite cabine afin de m’asseoir un moment avec le jeune homme. Je pris place en première et ce dernier pris place à mes côtés avant de m’embrasser. J’aimais tellement ce genre de moment avec lui. Pas de chichi, pas d’embrouille, juste nous. Je caressai doucement son avant-bras quand je sentis le téléphone du jeune homme vibrer contre moi. Pourquoi tu ne réponds pas ? Tu peux, ça ne me dérange pas. Déclarai-je en me poussant un peu sur le côté. J’attendis un instant avant le beau brun reprenne la parole. Tu veux qu'on reste là toute la nuit ou bien tu dois rentrer à une heure précise? Ma tête prit place sur son épaule tandis que mon bras s’enroulait autour du sien. On a la nuit devant nous.. Répondis-je sans ajouter quoi que ce soit. Je humais désormais son parfum que je connaissais maintenant par cœur et il m’arrivait souvent de sentir son odeur même lorsqu’il n’était pas là. Je pensais souvent à lui, beaucoup trop souvent.. ça à en devenait presque obsessionnel. Je sentis la main du jeune homme caresser mon visage un instant avant que celui-ci ne prenne la parole. Je comprendrais si tu voudrais rencontrer quelqu'un pour Riley... autre que Fitzduncan. Wow, je sentis mon cœur rater un battement. Qu’est-ce qu’il me faisait là ? J’avais l’impression que la simple présence de Riley suffisait à faire fuir le jeune homme. Il suffisait de voir ce qu’il me disait là. Il était près à me perdre, à m’oublier pour Riley. C’est comme si je me noyai et que je m’accrochai à lui comme une folle alors que ce dernier ne faisait aucun effort pour me retenir. D’un côté, ce ne serait certainement pas plus mal pour Riley mais d’un autre je me refusai de recommencer ces fausses relations, je ne voulais pas chercher un père pour mon fils pour dire que je cherche quelqu’un. Si je venais à être avec un homme, ce ne serait que pour moi, parce que je le veux et parce que j’éprouve des sentiments plus fort que ceux que je peux éprouver à l’égard de Sebastian aujourd’hui. J’avais donc froncé les sourcils tout en reculant ma tête pour pouvoir le détailler des yeux. Quoi ? Non ! Je.. C’est ça que tu veux ? Qu’on mette fin à ce qu’on a pour que je trouve un père à notre fils ? Demandai-je sans le quitter des yeux. T’es le premier à dire que tu ne veux pas me partager, que je t’appartiens et sous prétexte que tu ne veux pas t’occuper de Riley tu changes de chanson. J’avais soupiré tout en le regardant. Tu tiens à moi Seb ? Parce que si c’était vraiment le cas, tu ne me proposerai pas ce genre de chose. En tout cas moi, je tiens ma parole. Je t’ai promis de ne plus te laisser et je ne compte pas changer d’avis tout simplement parce que monsieur fait un peu comme ça l’arrange.
(#)Sujet: Re: Happy birthday you. -Seane | Mer 4 Mai - 16:06
❝ Happy birthday you ❞
- Sebastian & Geane -
On peut donner bien des choses à ceux qu'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Tu m'as donné le plus précieux de tout : le manque. Il m'était impossible de ma passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais encore.
Geane me confrontait sur Riley et je comprenais très bien, elle se souciait de lui comme de la prunelle de ses yeux. Ça me mettait un peu mal à l'aise en fait parce qu'elle semblait compter un peu trop sur moi alors que je ne méritais aucunement ça. Elle savait que je pouvait être violent ou désagréable en tout temps, je ne comprenais pas pourquoi elle me faisait autant confiance! Moi-même je n'avais pas confiance en moi.
- Hum.. Geane, je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose c'est certain, mais je te jure que si c'est le cas, il ne sera pas seul et je ne le laisserai pas à cette conne que tu as nommé comme marraine.
Ou à Hayden! Il fallait être réaliste quand même! Geane me sourit, je pense que j'avais bien répondu à sa demande et j'espérais que ce jour n'arrive jamais. Je ne voulais pas faire subir à cet enfant ce que mon père avait fait. Mon téléphone se lamenta plusieurs fois, mais je n'avais pas l'intention de répondre. Pourquoi tu ne réponds pas ? Tu peux, ça ne me dérange pas.
- Ce n'est pas important! Les affaires reprendront demain!
Peu importe ce que c'était, j'assumais pleinement! En plus de ça Geane pouvait passer la nuit avec moi, alors je voulais en profiter. La conversation continua sur Riley, je ne voulais pas qu'elle se fasse trop d'idées sur notre relation. Je savais qu'elle aurait voulu que je m'implique plus, mais à vrai dire, je ne le désirais pas. Il méritait mieux et c'est pourquoi je me permis de lui dire qu'elle pourrait se trouver un père remplaçant sans mal. Je ne sais pas trop pourquoi j'avais dit ça en fait... je n'apprécierais jamais aucun homme qui allait entrer dans sa vie. Quoi ? Non ! Je.. C’est ça que tu veux ? Qu’on mette fin à ce qu’on a pour que je trouve un père à notre fils ? T’es le premier à dire que tu ne veux pas me partager, que je t’appartiens et sous prétexte que tu ne veux pas t’occuper de Riley tu changes de chanson. Tu tiens à moi Seb ? Parce que si c’était vraiment le cas, tu ne me proposerai pas ce genre de chose. En tout cas moi, je tiens ma parole. Je t’ai promis de ne plus te laisser et je ne compte pas changer d’avis tout simplement parce que monsieur fait un peu comme ça l’arrange. - Au contraire, je pense que je tiens suffisamment à toi pour dire ça! Mais tu me connais je dis souvent des conneries. Il y a des fois je me dis que tu serais pas mal mieux sans moi et d'autres fois que je me dis que je voudrais t'enfermer dans une cage pour te garder.
Je ne sais pas si elle comprenais vraiment... J'étais du genre contrôlant et je ne pouvais pas faire ça! Elle devait pouvoir faire ce qui lui plaît. Un petit sourire sur le coin des lèvres fit son apparition même si la conversation était un peu plus tendu. C'était le genre de truc qui me plaisait toujours... Pourquoi j'avais toujours envie de mettre de la poudre au feu? Son tempérament de feu m'avait toujours attiré et ça restera comme ça. Je pris la main de Geane tout en déposant un baiser sur celle-ci.
- Peu importe, je n'aime pas prévoir... de toute façon, tu ne trouveras personne d'assez bien et je me ferai un plaisir de le buter....
Bon ma blague n'était sans doute pas si drôle parce que je l'avais déjà fait pour ma soeur. J'avais tué le mec qui l'avait envoyé à l'hôpital et ce avec son mari.
(#)Sujet: Re: Happy birthday you. -Seane | Dim 8 Mai - 12:23
❝ Happy birthday you ❞
- Sebastian & Geane -
On peut donner bien des choses à ceux qu'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Tu m'as donné le plus précieux de tout : le manque. Il m'était impossible de ma passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais encore.
Hum.. Geane, je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose c'est certain, mais je te jure que si c'est le cas, il ne sera pas seul et je ne le laisserai pas à cette conne que tu as nommé comme marraine. Voilà un peu ce que je voulais entendre, bien que la fin de sa phrase ne soit pas vraiment nécessaire. J’aurai pu rouspéter en lui disant que Madison n’était pas une conne, qu’il s’agissait en réalité de ma meilleure amie mais j’avais préféré me taire et sourire. Ca n’avait pas d’importance, à cet instant il ne s’agissait que de Riley. Je savais que si je venais à disparaitre et qu’il prenait effectivement l’initiative de prendre soin de lui, il ne lui arriverait rien. Il aurait une bien trop grande place dans sa vie pour se le permettre. J’avais donc caressé sa joue tout en le regardant. Je me rappelais nos débuts et jamais, ô grand jamais je ne penserai qu’on en arriverait là. Si on m’avait dit que nous en arriverions à ce stade un jour, je me serais mise à rire jusqu’à en avoir des crampes. Son téléphone sonna plusieurs fois sans que celui-ci ne prenne de répondre déclarant que ce n’était pas important. Je n’avais donc pas insisté et j’étais resté près de lui, la tête sur son épaule. Du moins jusqu’à ce que celui-ci ne me soumette une idée qui me fâcha. Il voulait que je me trouve quelqu’un, un homme digne de ce nom pour élever son enfant, notre enfant. Je m’étais donc braqué, je n’aimais pas du tout ce qu’il venait de me dire. Au contraire, je pense que je tiens suffisamment à toi pour dire ça! Mais tu me connais je dis souvent des conneries. Il y a des fois je me dis que tu serais pas mal mieux sans moi et d'autres fois que je me dis que je voudrais t'enfermer dans une cage pour te garder. Déclara-t-il avant d’esquisser un petit sourire et de venir embrasser ma main. Cette dernière glissa le long de sa joue afin de venir attraper sa nuque pour l’approcher de mon visage. Mes lèvres se posèrent sur les siennes un instant puis se détachèrent. Je préfère être encore enfermé dans une cage comme tu dis, plutôt que séparé de toi. J’avais fais un petit sourire avant que celui-ci ne reprenne la parole. Peu importe, je n'aime pas prévoir... de toute façon, tu ne trouveras personne d'assez bien et je me ferai un plaisir de le buter.... J’avais ris, même si je le savais capable d’une telle chose. Après tout, ce n’est pas comme si ce n’était jamais arrivé. Et toi tu penses être assez bien pour moi ? Le questionnai-je en posant ma main sur sa cuisse. Puis son téléphone se remit à sonner quelques instants plus tard, cette personne se faisait vraiment insistante et s’il ne voulait pas répondre, j’allais le faire à sa place. Je m’emparai donc du téléphone, empêchant de ma main libre Sebastian de me prendre le portable. Oui allô, ici Geane Fitzduncan à l’appareil ! Monsieur McKay est actuellement trop occupé à m’embrasser pour vous répondre, réessayez plutôt demain.. dans l’après-midi de préférence. J’émis un léger rire tout en regardant Sebastian. Je ne m’attendais pas spécialement à ce que la personne à l’autre bout de fil daigne me répondre et pourtant ce fut le cas. Geane ! Quel plaisir. Ici le père de Sebastian, comment va mon petit fils ? Riley c’est ça ? Mon regard devint rapidement livide. C.. Comment vous savez ? Tout se sait rapidement à Miami.. Que j’étais bête, c’était évident, si ce n’était pas Sebastian qui lui avait dit, ça devait être sa sœur ou tout simplement lisait-il Nightmare. Mon compagnon de soirée me questionna du regard avant d’attraper le combiné.
(#)Sujet: Re: Happy birthday you. -Seane | Jeu 12 Mai - 19:26
❝ Happy birthday you ❞
- Sebastian & Geane -
On peut donner bien des choses à ceux qu'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Tu m'as donné le plus précieux de tout : le manque. Il m'était impossible de ma passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais encore.
On aurait dit une escapade amoureuse en bateau, mais il fallait comprendre que ce n'était pas du tout mon genre... En même temps, je ne me voyais nulle part autre qu'avec Geane en ce moment, c'était une bonne soirée, je me sentais bien. Je préférais faire abstraction de ma mauvaise foi, souvent je me privais de ces privilèges, car le côté affectif ressortait trop à mon goût. Geane et moi avions les yeux dans les yeux et nous allions sans doute s'adonner à des ébats bien coquins. Et toi tu penses être assez bien pour moi ? Elle me fit sourire un instant.
- Bien est un grand mot, mais pour te faire plaisir, je peux bien répondre oui!!!
Je ris un moment avant qu'elle n’attrape mon téléphone pour répondre. Hummm... Elle venait de me prendre par surprise, moi qui ne voulait pas répondre. Sa façon de répondre était sexy et j'imaginais bien l'autre mec à l'autre bout du fil laisser tomber, mais au lieu de ça, je vis Geane se redresser et être surprise. Je ne savais pas trop à qui elle parla, mais je le sû rapidement quand elle me passa mon téléphone. Je me redressai également quand j'entendis la voix de mon père.
- Sebastian, je vois où sont tes priorités! Tu ne penses pas que tu t’es assez diverti avec cette femme? Enfin, bref, je ne te dirai pas assez que tu perds ton temps!!! Même pour du sexe, elle en vaut pas la peine!
Je levai les yeux en l’air face à sa remarque sur Geane. Il avait le don de m’exaspérer et j’aimais souvent le contredire en faisant le contraire. - Et le but de cet appel?
- Écoute, il y a encore les flics chez moi en ce moment et ils veulent t’interroger sur ce qui s’est passé au club ce soir. Encore une merde dans laquelle tu t’es foutue j’imagine. Ramène-toi, j’aimerais dormir!
Il raccrocha aussitôt. Je ne comprenais pas pourquoi la police était chez mon père et pas ailleurs… Bien sûr, ils avaient dû me chercher, mais bon, je sentais les ennuis venir à la ronde. Geane me regarda d’un air soucieux et c’est avec dureté que je dû mettre fin à notre rendez-vous.
- Je dois y aller, un problème avec les flics. Je te ramène chez toi.
J’étais soucieux des paroles de mon père mais aussi de ce que les flics me voulaient. Sérieusement, j’en avais marre de les avoir sur le dos pour rien. Je me faisais constamment observé… pourtant je faisais en sorte que mes magouilles restent bien secrètes. Je pris le contrôle du petit bateau et je le dirigeai vers la marina où l’amarrage se fit rapidement. Je n’avais pas envie de discuter plus avec Geane, je n’avais pas d’explication à lui donner. En voiture, je conduisis rapidement et je me stationnai devant chez elle. Je ne voulais pas tout gâcher non plus c’est pourquoi je fis un commentaire positif sur la soirée. - Voilà, tu es rendue! C’était bien comme soirée!
Elle se pencha vers moi pour me mettre une main sur ma joue et je fermai instinctivement les yeux pour savourer ensuite son baiser. Elle avait le don de me rendre tout mou. J’avais du mal à garder cette sévérité que je voulais montrer. Elle quitta ensuite ma voiture et j’attendis qu’elle atteigne la porte avant de partir en trombe. Je me lâchai ensuite dans une cacophonie de jurons parce qu’encore une fois j’avais la merde sur moi.