Ce week-end était vraiment prometteur. Nos premières heures dans ce chalet furent incroyables. Franchement, je n'étais pas certain de pouvoir revenir ici un jour sans elle. Je ne ferais que penser à nos incessants échanges en tous genres. Nous étions maintenant installés devant le feu de cheminée, pour prendre notre "dessert". Des fraises, exactement comme je savais qu'elle les aimait. Je me souvenais parfaitement de tout ce qu'elle avait pu me raconter. J'étais réellement attentif à elle, tout le temps. Bon, je ne l'avais pas tout à fait été un peu plus tôt dans la soirée quand j'étais le nez plongé dans mon téléphone et qu'elle m'avait rejoint dans une petite tenue. Les voitures de sport ... Répétai-je avec un sourire amusé. Et les enfants ... Ca c'était nouveau. Et les cravates, non ? Demandai-je avec un petit sourire en coin. Je faisais évidemment référence à cette fois où je lui avais attaché les poignets à la tête de lit. Hm, délicieux souvenir. Mais c'est vrai que c'était un peu dans une autre vie ... A l'époque on ne se connaissait pas réellement ... On avait juste très envie l'un de l'autre ... Et regarde nous maintenant ... On se connaît de mieux en mieux. Et on partage pas mal de trucs ... Plein de souvenirs ... Oui, nous étions en train de nous créer de sacrés souvenirs quand même. Comme ... Dans une relation de couple en fait. Après ça, j'entrepris de lui expliquer plus ou moins mes tatouages. Elle avait l'air fascinée de m'entendre parler de mes enfants, encore et encore. De voir que j'étais vraiment un père à mille pour cent. A ce point là ? Ca fait du bien d'entendre ça ... Avouai-je avec un petit sourire. Ouais, j'étais pas mal fier de savoir que j'étais un bon père ! J'ai l'impression que le problème vient toujours des pères dans les familles.Remarquai-je avec un epetite moue. Personnellement, il n'y avait pas du tout eut de souci dans ma famille, puisque mes deux parents s'étaient parfaitement occupés de nous trois.

Elle m'apprit ensuite qu'elle était très proche de sa famille elle aussi. Que ça comptait énormément pour elle. Je l'écoutais avec énormément d'attention. Je dévorais ses mots avec plaisir. J'étais sacrément heureux d'apprendre à la connaître encore et encore ! J'aimais la relation étrange et plaisante que nous construisions ensemble. Je suis certain que ta mère est géniale. Ton frère j'ai déjà eus un aperçu. Me rappelai-je en songeant que, effectivement, il avait l'air de prendre son rôle de protecteur très à coeur. J'aime bien apprendre à te connaître ... C'est agréable ... Plus que ça à vrai dire. Je me sentais de plus en plus intime avec elle. Presque autant que j'avais pu l'être avec Chloé qui avait pourtant été ma petite amie pendant six ans. Je souris avec amusement en la voyant avaler fraise sur fraise. Attend ... Goûte comme ça ... Je remplis une coupe de champagne pour y tremper une fraise, avant de la porter à ses lèvres. Je la laissai découvrir ça, avant qu'elle ne me pose une question. le fait qu'elle me la pose et de cette façon, m'arracha un rire amusé. Parce qu'on se soucie vraiment de savoir ce qui est kitch ou bizarre ou je ne sais quoi encore ? Je parcourus ses cuisses du plat de mes mains, avec lenteur, pour finalement les laisser remonter dans son dos en s'immisçant tout à fait sous le tee shirt qu'elle portait toujours. On a eut le sexe de St Valentin dans les pétales de rose, le dîner romantique à la lueur des bougies ... Maintenant, pourquoi pas faire l'amour devant un feu de cheminée ? Soit, le tapis c'est pas une peau de bête ... Mais c'est aussi confortable non ? Sans attendre de répons, je lui retirai le tee shirt et émis encore un grognement quand je laissai mes yeux courir sur sa poitrine. Puis sur ses grains de beauté sur lesquels je fis lentement courir le bout de mes doigts.

Je m'en doutais bien que j'avais encore des tas de choses à découvrir sur elle. Même si je ne pensais pas qu'elle cachait réellement quelque chose. Elle avait toujours une petite part de mystère qui ne me dérangeait pas. Enfin ça ne me dérangeait pas, tant que ce n'était pas pour cacher quelque chose de carrément horrible et inadmissible. Mais franchement, j'avais confiance en elle ! Que j'aurais le droit de découvrir j'espère ? J'aime bien percer tes mystères. T'es tellement intéressante. Et je le pensais vraiment, bien sûr. Elle était incroyable et passionnante. Je ne me lassais ni de discuter avec elle, ni de la regarder. En retour, elle était en train de percer peu à peu tous mes mystères. Bientôt, elle saurait tout de moi ! Par exemple, elle était en train d'apprendre la signification de mes tatouages et semblait vraiment intéressée. Et carrément touchée de voir le genre de père que j'étais. C'est sans doute parce qu'on m'a élevé d'une telle façon, que j'ai une certaine image de la famille et que j'ai toujours été quelqu'un de responsable. C'est vrai que parfois je m'en veux du fait que mes enfants n'aient pas de mère ... Je m'arrêtai de parler en réalisant ce que j'étais en train de raconter. Elle m'avait bien fait comprendre qu'elle, elle était tout à fait prête à prendre une petite place dans la vie de mes enfants. Or, je n'étais pas certain que ce soit une bonne idée. Pas maintenant. Et pas en sachant qu'elle était si jeune. Peut-être que si vraiment nous étions incapables de nous éloigner l'un de l'autre ... Mais pas maintenant. Enfin du coup j'essaie de compenser en étant deux fois plus présent et plus à l'écoute. Tranchai-je avec naturel, pour tenter de noyer le poisson.

Elle me parla également un peu plus en détail de ses proches. Oui, son frère m'avait tout de suite semblé très protecteur envers elle. Il a joué le rôle du grand frère et du père en même temps. Ca se comprend. Alors qu'à contrario, mon frère et moi n'étions pas démesurément protecteurs avec ma petite soeur. Il faut dire qu'elle avait elle même un sacré caractère. Presque trop ! Toujours installés devant la cheminée, nous mangions tranquillement des fraises. Enfin, surtout elle qui les dévorait ! Et ouais, si on voulait faire l'amour ici et maintenant, on le faisait sans se soucier du fait que ça puisse sembler kitch ou quoi que ce soit de ce genre. J'étais déjà en train de la caresser, et je finis même par lui retirer son haut pour contempler sa poitrine. Je t'ai déjà dis que ton corps me rendait fou ? Sans doute pas. Mais je le lui montrais bien souvent en tout cas ! Elle fini par s'emballer en me retirant mon tee shirt à mon tour. Puis elle me fit m'allonger pour laisser ses lèvres courir sur mon corps. Elle descendait au creux de mon cou puis le long de mon torse. Je frissonnais à chaque nouveau baiser. Pour lâcher carrément un gémissement virulent quand elle remonta pour unir nos corps. Puis un bref juron quand elle commença à bouger sur moi. Je l'empoignai par les hanches pour l'inciter à poursuivre ainsi, avant de me redresser pour m'asseoir contre elle. Je gardai une main sur le tapis, en appuie, l'autre glissant directement sur ses fesses pour en empoigner fermement une. Elle bougea de plus en plus vite, parfois en réponse à mes supplications. Je faisais courir ma main sur son corps pour la caresser et la tâter encore et encore. Je m'attardai longuement sur sa poitrine avant de revenir à son postérieur quand la jouissance nous faucha quasiment en même temps.

Après ça, à bout de souffle et à moitié dans les vapes, je restai un moment immobile et silencieux, les yeux fermés. Je souris un peu en sentant ses baisers sur mon visage en sueur. Il faisait vachement chaud devant la cheminée quand même ! Ca va très bien ... De mieux en mieux ... Soufflai-je doucement. Elle se laissa tomber sur le tapis pour s'allonger sur le dos et j'en fis de même en me laissant tomber en arrière, regard rivé sur le plafond. Elle m'arracha un rire franc en mentionnant sa culotte. Mais tu l'as à peine portée celle ci ... Et on l'a pas souillé ...Lui fis-je remarquer, à moitié hilare. Vraiment douze ? Et t'en as combien chez toi ? Cent cinquante ? Ca ne m'étonnerait même pas ! Je me levai, renfilai mon boxer et mon pantalon, avant de la suivre. Mais quand elle eut monté deux marches, je l'attrapai par les hanches pour la faire pivoter et la soulevai de terre pour la flanquer sur mon épaule. Je la portai ainsi en montant les escaliers, presque sans mal. Et ne la reposai à terre qu'une fois dans la salle de bain. Là, je lui retirai le tee shirt qu'elle avait renfilé. Attend, il doit y avoir des élastiques pour tes cheveux. Ce serait bête de les laver encore une fois ! Je récupérai donc ça dans un tiroir et la rejoignis. Avec naturel et sans difficulté, je lui attachai moi même les cheveux, en un chignon haut et lâche. Ouais ok, ça se voyait que j'étais le père de deux petites filles aux cheveux rebelles. Enfin, nous entrions dans la cabine de douche. Et là encore, je ne pu m'empêcher de vouloir m'occuper d'elle et de la savonner moi même. Surtout pour toucher tout son corps qui, d'une certaine façon, m'appartenait. Je m'attardai un peu trop longuement sur sa poitrine, mon torse collé à son dos et mon nez dans ses cheveux dont je humais sans cesse le parfum.

Si au départ notre relation était surtout basée sur le sexe, on ne pouvait vraiment plus en dire autant à l'heure d'aujourd'hui. Plus le temps passait et plus nous étions proches l'un de l'autre. Et j'adorais franchement ça ! Nous discutions énormément. Comme là, où nous avions discuté à propos de nos familles respectives. Et je lui avais pas mal parlé de mon rôle de père également. Mes enfants étaient le centre même de ma vie. Sans eux, je ne serais clairement pas l'homme que j'étais aujourd'hui. Bon sang ce que je pouvais les aimer ! Mais aujourd'hui, je parvenais à m'éloigner d'eux pour quelques heures -ou quelques jours pour ce coup ci- pour passer du temps en compagnie d'Alicia. J'aimais vraiment beaucoup être avec elle franchement ! Et maintenant, nous étions en train de revenir à la phase sexe. Elle était maintenant seins nus devant moi et je prenais plaisir à les contempler et les caresser. Hm... Parce que si je te le disais à chaque fois que je le pense, t'en aurais marre de m'entendre. Lui fis-je remarquer avec un sourire amusé. Après ça, elle prit totalement le contrôle de notre étreinte. Et franchement, elle s'y prit très bien ! C'était tout bonnement incroyable. Vraiment trop bon. Le pied total ! Nous gémissions, soupirions et grognions de plaisir à l'unisson. Bon sang, je ne me lassais vraiment pas de faire l'amour avec elle. J'en voulais même toujours plus ! Et que dire du moment de la jouissance ? Toujours ensemble, c'était forcément plus puissant encore !

Et après ça, nous trouvions le moyen de plaisanter ensemble sur le nombre de culottes qu'elle avait. Sacré sujet de discussion quand même ! Quatre vingt !? T'en achètes encore ? C'était certainement un truc de nana ça. Nous finissions par rejoindre la salle de bain. Pour monter les escaliers, je la flanquai carrément sur mon épaule. Et je fus fier d'avoir eus ce geste, vu le rire que ça lui arracha. Son rire qui me rendait toujours aussi dingue très franchement ! Dans la salle de bain, je ne pu m'empêcher de prendre pleinement les choses en mains. Je lui retirai le tee shirt puis j'attachai ses cheveux. Et même dans la cabine de douche, j'entrepris de la savonner. C'est trop ? M'inquiétai-je un peu. J'avais tendance à m'occuper d'elle comme je m'occupais de mes enfants. C'était sans doute un peu l'habitude. Bon, il y avait des choses quand même qui étaient radicalement différentes, cela va s'en dire. J'aime bien m'occuper de toi ... Et j'adore te câliner ... Mais ça, elle le savait bien. Nous passions notre temps à nous câliner. J'aimais ça. J'avais besoin de ça ! Je gémis de bien être quand elle se retourna pour se coller à moi, enrouler ses bras autour de mon cou et m'embrasser. Je lui rendis son baiser sans me faire prier, avec beaucoup de tendresse. Après ça, elle me rendit la pareille en me savonnant de la tête aux pieds. C'était vachement agréable quand même !

Nous quittions enfin la salle de bain et je me contentai d'enfiler un boxer propre et un pantalon de jogging en l'attendant. Je lui souris en découvrant sa tenue. J'aimais le satin sur son corps. Mais elle attira mon attention sur ses chaussons. Là, je ne pu retenir un bref rire. Trop hot ! Assurai-je aussi sérieusement que possible. Je récupérai sa main quand elle émit son envie de jouer du piano. Une fois de retour dans la pièce, je m'installai de sorte à pouvoir la contempler pendant qu'elle jouait. Elle était tellement belle, tellement fascinante ... je ne me lassais pas de la regarder. Quand elle cessa, je poussai même un bref soupir. Tu es tellement belle ... Je la rejoignis ensuite sans me faire prier et pris place à côté d'elle. Je la regardai faire, avant de faire la même chose. Un peu plus brusquement sans doute, vu que le son n'était clairement pas aussi fluide et doux que lorsque c'était elle ... Je me détendis un peu dans mes mouvements quand elle compara les gestes que je devais avoir, à ceux que j'avais quand je la caressais. Le son fut encore meilleur quand elle posa ses mains sur les miennes pour m'aider. C'est génial ... J'aimais vraiment ça ! Il faudrait peut-être que je prenne réellement le temps d'apprendre à jouer du piano. Elle m'apprit quelques autres accords assez simples. Merci ... j'ai adoré ! Je pris son visage entre mes mains pour lui voler un délicat baiser. Quand nous eûmes rejoint le salon, je m'allongeai sur le ventre et elle s'étendit sur moi. Je souris à ses questions et remarques. Et t'aimes bien ça ? Ouais j'aimais bien savoir à quel point je lui plaisais. J'essaie de faire cinq à huit heures de sport par semaine. Parfois avec mes enfants d'ailleurs, ça les amuse. Les filles s'accrochent à mes jambes quand je fais des tractions. Et Evan s'allonge sur mon dos quand je fais des pompes. Quant à sa proposition d'être sur mon dos pendant que je faisais des pompes, je n'étais pas sûr de pouvoir quand même. Elle était ... Un peu plus lourde que mon fils ... Allez, on essaie ! Je la laissai s'installer correctement, et plaçai mes mains à plat sur le sol. Je suis capable de monter les escaliers avec toi sur mon épaule. Je suis certain de pouvoir faire ça ! Et effectivement, j'y parvins. Je fis plusieurs pompes en prenant bien le temps de respirer pour ne pas m'épuiser trop rapidement. Quand je cessai, je restai avec les bras à demi repliés, en position d'effort. Je crois que tu vas devenir ma nouvelle partenaire de sport. D'un côté, elle l'était déjà vu le temps qu'on passait à faire l'amour, parfois de façon très sportive ...

"Mon Colinn". Bizarrement, ça me plu vraiment beaucoup de l'entendre m'appeler ainsi. Qu'elle puisse me voir comme sien alors même que nous n'étions même pas un couple. Ca prouvait surtout notre attachement grandissant l'un pour l'autre. Et même si ça continuait de me faire un peu peur tout ça, je m'y faisais également de plus en plus. Parce que c'était trop agréable ! Tout avec elle l'était ! Et ça fonctionne ... Ca me plait beaucoup. Lui indiquai-je avec un petit sourire tendre. Je n'allais clairement pas m'en plaindre ! Comme elle même ne se plaignait pas quand je m'occupais -un peu trop- d'elle. Et tant pis mieux, parce que c'était plus fort que moi. Je le fis encore quand nous fûmes ensemble sous la douche. Je craignais qu'elle ne finisse par s'agacer mais de toute évidence, ce n'était pas le cas du tout. Elle aimait bien ça et tant mieux ! Après la douche, nous retournions au piano où elle me fit le plaisir de jouer de nouveau. J'adorais l'entendre et la regarder jouer et je ne m'en cachais pas du tout. Je finis par faire remarquer combien elle était belle, alors que j'étais tout simplement incapable de la quitter des yeux. J'eus un sourire tendre en la voyant rentrer la tête dans les épaules en affirmant que je la perturbais. Tant mieux ... J'adore ça ... Avouai-je, tout sourire, avant de la rejoindre devant le piano.

Nous jouâmes ensemble un petit moment, avant de revenir au salon où elle s'allongea sur mon dos. De toute évidence, elle aimait mon corps et le fait que j'en prenne soin en faisant quand même pas mal de sport. En tout cas, j'en faisais autant que possible ! Et de toute évidence, le résultat lui plaisait beaucoup. Elle me le confirma d'ailleurs. Ma petite chose fragile. Répétai-je avec un sourire amusé. Je voulais bien la protéger si elle le souhaitait. Et je voulais bien lui montrer que j'étais capable de faire des pompes en l'ayant sur mon dos, également. Ce que je finis par faire à sa demande. Et ça sembla pas mal l'amuser. Moi, ça me plaisait bien. Elle était plus lourde que mon fils alors c'était plus difficile. Mais j'y parvins quand même. Je ris à sa réponse alors que je venais de lui proposer de devenir ma nouvelle partenaire de sport. Baby ? Ca me plaisait bien. Je trouvais ça drôle et mignon, sans tomber du tout dans la niaiserie. Je grognai doucement quand elle me mordilla le lobe de l'oreille. Et quand elle se laissa tomber à mes côtés, je glissai ma main dans la sienne, placée entre nos corps, pour entremêler nos doigts. Sans jamais la quitter des yeux. Parce que je suis totalement sous ton charme. Lui répondis-je à voix basse, toujours le regard planté dans le sien. Je ne me lasse pas de te regarder. T'es tellement belle, tellement lumineuse, tellement ... je sais pas, tu me fais un effet dingue. Et ce n'était vraiment pas que physique, comme le prouvait sans cesse notre merveilleuse entente. Je restai encore un moment à la regarder sans mot dire, avant de me redresser en souriant. Allez viens, on ferait mieux d'aller se coucher. Si on s'endort là, le feu va s'éteindre et on va crever de froid ! Main dans la main, nous rejoignions la chambre. Et une fois entre les couvertures épaisses, je me blottis contre elle, mon torse contre son dos et mon bras autour d'elle.

Oui, j'étais absolument et irrémédiablement sous son charme. Et elle ne pouvait pas du tout savoir à quel point c'était le cas. Parce que si elle le réalisait, elle apprendrait dans la foulée que j'étais carrément amoureux d'elle. Or, il ne fallait pas qu'elle sache ça ! Je ne pouvais pas me permettre de laisser notre relation devenir plus sérieuse. Pas maintenant en tout cas. Elle était tellement jeune, elle ne pouvait pas savoir dans quoi elle se lancerait si jamais on entamait une vraie relation.  En tout cas, j'étais plus ou moins certain de ça ! Oui, vraiment. Tu m'ensorcelles ... Ajoutai-je sur un ton joueur. Mais j'étais tout à fait sérieux en vérité. Il y avait forcément un truc de ce genre pour expliquer pourquoi j'étais dans tous mes états quand je me trouvais en sa compagnie ! En sa très charmante compagnie ... Elle réagit plus encore à la suite de mes propos. De mes compliments même, puisque j'étais en train d'insister sur sa beauté et sa luminosité. Oh tu peux rougir ! Ca te rend trop craquante ! Je me redressai un peu pour être en appuie sur mes coudes et ainsi pouvoir la contempler davantage. Non je sais pas du tout ... Je te dis juste ce que je pense vraiment. Mais si ça avait un certain impact sur elle et que ça lui faisait plaisir ou de l'effet, ce n'était pas pour me déplaire ! J'imagine que les types de ton âge te disent des trucs comme ... Charmante, jolie, sexy, bonne ... C'est ça ? Je ris un peu en songeant que je devais être dans le vrai.

T'es tout ça, c'est vrai. Mais t'es bien plus. Et je ne me lassais pas de le lui dire et de le lui répéter encore et encore ! Je fermai les yeux aussitôt que ses doigts glissèrent dans mes cheveux. Ok, j'avais réellement un souci avec ça. Encore un peu et j'en ronronnerai de plaisir ! A défaut, je laissai échapper un faible soupir de bien être. Ce geste tendre m'apaisait totalement et me faisait un bien fou ! J'étais même si bien, que j'éprouvai le besoin urgent de filer dormir maintenant. Avant que je ne m'écroule ici et maintenant ! Nous retournions donc dans la chambre, main dans la main. Et nous installions l'un contre l'autre sous les épaisses couvertures. Je souris à sa remarque et serrai doucement sa main dans la mienne. Ce week-end entier est un rêve. Soufflai-je d'une voix douce, pour toute réponse. Je restai immobile durant de longues minutes, encore éveillé, alors qu'elle même sombrait peu à peu dans le sommeil. Je la sentais se détendre totalement contre moi et son souffle était régulier. Je me redressai un peu, en appuie sur mon coude libre, pour me perdre de nouveau dans la contemplation de sa petite personne, éclairée par la lueur de la lune. Je libérai ma main toujours sur la sienne, pour venir glisser le revers de mes doigts sur son visage apaisé. Je poursuivis ainsi durant de longues minutes, avant de déposer un tendre baiser sur ma joue puis me recoucher pour m'endormir à mon tour. Quand je me réveillai, j'étais seul dans le lit. Mais les draps étaient encore chauds à côté de moi. Je gémis doucement quand elle débarqua avec le petit déjeuner et je m'étendis pour tenter de me réveiller pleinement. Après quoi je me redressai en position assise contre la tête de lit, pour l'accueillir à mes côtés. Je souris quand elle déposa un bref baiser sur mes lèvres, avant de poser le plateau devant moi. Bien dormi ? Lui demandai-je avec douceur, avant de me pencher vers elle pour enfouir mon visage dans son cou. Je pris de grandes bouffées de son odeur, en laissant mon nez glisser sur sa peau, durant quelques secondes. Après quoi, je déposai un bref baiser juste au creux de son cou et me redressai enfin pour entamer le petit-déjeuner. Il est quelle heure ? J'ai promis à mes enfants de les appeler sur Skype, matin et soir aujourd'hui et demain matin. Avouai-je avec une petite moue penaude. J'espérais qu'elle ne m'en voudrait pas pour ça ...