(#)Sujet: Re: (+18) erase my memories and replace them with love. (OREL&ERWAN) | Lun 28 Mar - 15:47
Orel était juste là, entre ses cuisses, et son jogging glissa le long de ses jambes, révélant son boxer et sa peau pale. Erwan en profita alors pour baisser son propre jean, lentement, cherchant désespérément à libérer un peu son sexe. Orel gesticula et se débarrassa du vêtement, puis s'approcha encore d'Erwan, qui le regardait avec de grands yeux, tout en essayant de ne pas se perdre entre les sensations. Il voulait Orel, il avait envie de lui. Il le laisserait faire ce qu'il voudrait de lui. Il voulait les mains d'Orel sur son corps, sur chaque petit bout de peau. Les mains d'Orel qui se promèneraient librement sur lui, comme s'il lui appartenait complètement. Erwan voulait les mais d'Orel partout sur lui. Il voulait ses mains dans son corps. Il resterait là, allongé, à ne rien faire, juste se laisser faire. Et Orel pourrait s'occuper de lui comme il le désirerait, et il passerait sa vie entière comme ça. Allongé sur ce lit. Et ce serait merveilleux. Orel pourrait le toucher comme il le voudrait, quand il le voudrait, il pourrait lui faire l'amour matin, midi et soir. Et Erwan n'aurait plus à se soucier de rien, à s'inquiéter de rien. Tout serait absolument parfait, exactement comme il en avait rêvé depuis toutes ces années. Juste Orel et Erwan, pour toute la vie. Mais soudain il n'était plus tout à fait certain, et dans sa panique, il posa cette question à Orel. Ce n'était pas ce qu'il voulait, lui poser cet ultimatum, une sorte de "dis moi que tu m'aimes", juste là, alors qu'ils étaient à deux doigts de le faire, de se donner l'un à l'autre. C'était égoïste, c'était horrible. Mais Erwan ne s'en rendait pas compte, il lui fallait juste cette certitude, cette confirmation. Il avait besoin de savoir. Il ne pouvait pas être un objet, pas de nouveau, il ne pouvait pas être l'une des conquêtes d'Orel. Le garçon avec lequel il couche un soir sur deux. Il ne pouvait pas et si Orel lui disait que ça finirait ainsi, alors Erwan prendrait ses affaires et quitterait l'appartement. Il rentrerait chez lui pour pleurer, et il disparaîtrait. Il ne savait pas encore où et comment, mais il disparaîtrait. Parce qu'Erwan avait besoin d'amour. Il voulait les petits déjeuners, et les promenades main dans la main sur la plage, s'endormir à côté d'Orel et s'y réveiller, ne jamais le quitter une seule seconde.
Orel s'était redressé, il hésitait, et Erwan se préparait lentement à la réponse. « Erwan... » dit-il en posant sa main sur son visage, commençant à le caresser délicatement avec son pouce. Et là, après tout ça, jamais Erwan ne s'était imaginé qu'Orel puisse être cruel. Ils étaient différents à tous les niveaux, mais ça, jamais il n'aurait pu s'y préparer. A ce que celui qu'il aimait tant se mette à caresser son visage ainsi, tout en le rejetant. Parce qu'il connaissait la suite, Erwan, il la voyait venir. La phrase qui viendrait le poignarder en plein coeur, la révélation. Il se disait qu'il avait été stupide, qu'un garçon comme Orel ne pourrait jamais aimer quelqu'un comme lui. Qu'il s'était encore fait des films. S'il avait été un peu plus connecté à la réalité, il aurait pu comprendre qu'on ne ramasse pas un mec bourré dans un bar parce qu'on est amoureux. Après tout ce qui lui était arrivé, il devrait peut-être commencer à arrêter de croire aux contes de fées. « Je ne peux te dire ces mots maintenant.. pas si tôt.. pas si vite.. et je ne veux pas te les dire parce que tu veux les entendre.. Je te le dirais un jour.. comme tu es le premier à qui je ferais l'amour tu seras le premier à qui je dirais ces mots... » Ca, ça attira à nouveau l'attention d'Erwan, et il commença à se détendre, à relâcher un peu la pression, l'angoisse terrible qui lui serrait le coeur. Parce que ça faisait sens. D'un côté il y avait Erwan, toujours si honnête avec lui-même, si franc par rapport à ce qu'il ressentait. Erwan qui n'avait pas peur d'aimer. Et Orel qui était tout son contraire. Alors Erwan s'en voulait tellement de ne pas avoir pris tout ça en compte, parce que c'était évident qu'Orel serait incapable de lui faire une déclaration, là, maintenant, alors qu'ils venaient de se retrouver. Erwan le regarda se baisser, sentit sa main passer derrière sa nuque, à travers ses cheveux. Et son front se colla à celui d'Erwan, qui ne pouvait éviter le regard d'Orel, le plongeant du coup dans celui du jeune homme. « Fait moi confiance bébé... je te le dirais. Et tu sais pourquoi.. » Encore ce surnom, et Erwan avait des papillons dans le ventre. Il n'arrivait plus à y croire, à réaliser. Il s'était retrouvé dans un grand-huit émotionnel, perdu entre ses peurs et son amour et l'excitation et l'angoisse. Il voulait juste se laisser porter, ne plus réfléchir, ne plus penser, ne plus s'inquiéter. Orel déposa un baiser si tendre, si doux, sur le bout de son nez. Et là, pour Erwan, il n'y avait plus aucun doute. Parce qu'Orel était peut-être confus et perdu, hésitant, mais Erwan savait. Il voyait les choses dans son regard, dans la façon qu'il avait de le toucher, dans la manière dont ses lèvres se posaient sur son nez. « Car je compte passer le temps qu'il me reste avec toi... » Et là, Erwan ne savait plus rien. Rien du tout. C'était tellement magique qu'il n'y avait plus de mots pour décrire ce qu'il vivait. Orel venait de lui dire qu'il voulait passer le reste de sa vie avec lui, et tout ce dont Erwan rêvait, c'était ça. Juste ça. Rien de plus. Alors il poussa un petit gémissement, un couinement suraigu. La seule réaction qu'il lui était possible de produire. Il ne pouvait plus parler ou bouger ou penser. Il n'y avait plus qu'Orel, à quelques centimètres de lui, son corps chaud collé au sien, ses yeux bleus. Les cuisses soudain tremblantes d'Erwan, ses mains qui auraient voulu s'accrocher quelque part, son coeur qui battait si fort qu'il se demandait si son sang n'était pas en train de sortir de son corps, une pression dans son bas ventre et... il écarquilla légèrement les yeux dans une expression de surprise, puis ses sourcils se froncèrent un peu. Il venait de se passer quelque chose, et s'il avait bien compris les réactions de son corps, c'était assez gênant. Il se sentit rougir et détourna rapidement le regard, n'osant plus regarder Orel dans les yeux alors qu'il venait de ruiner ce moment. Son boxer était trempé et collant, et il sentait la tension baisser radicalement. Erwan se détestait, il se détestait pour sa sensibilité, pour tout ça. Il venait de vivre le premier orgasme de sa vie, si on oubliait les expériences seul dans sa chambre durant l'adolescence.
Il se secoua intérieurement pour se remettre de ce qui venait d'arriver, de ce moment terriblement embarrassant. Il était décidé à ne pas laisser cette petite erreur de parcours gâcher le moment qu'il allait passer avec Orel. Alors il porta à nouveau son regard déterminé, malgré la rougeur de ses joues encore bien présente, vers le visage d'Orel. Celui-ci n'avait pas l'air déçu, ce qui rassura Erwan et lui redonna un peu de confiance en lui-même. Ils iraient au bout, ils allaient aller au bout, et Erwan ne laisserait pas tomber avant que ce moment exceptionnel soit gravé pour toujours dans leurs mémoires. Il se mordit la lèvre, encore un peu hésitant. Il releva la tête, juste un peu, pour déposer un baiser sur les lèvres d'Orel. Puis il amena sa main à l'élastique de son propre boxer, passa un doigt en-dessous, et commença en rougissant un peu à baisser le seul vêtement qu'il lui restait. Il descendit l'élastique sur ses hanches, puis le haut de ses fesses. Peu à peu, il dévoila le début de ses poils, là où conduisait la ligne qui partait de son nombril, et enfin, le haut de son sexe. Il regarda Orel dans les yeux un moment, ne sachant pas s'il devait aller au bout de la chose tout de suite et se déshabiller complètement, ou s'il devait le laisser faire. Dans quelques minutes tout au plus, il serait entièrement nu, vulnérable, sous les yeux d'Orel dont il était amoureux depuis... depuis leur rencontre. « J'ai des lingettes dans la poche droite de ma veste » dit-il de sa voix cassée en tournant la tête vers le manteau qui traînait par terre, à deux mètres du lit. Il voyait même le coin bleu ciel du paquet de lingettes pour bébé dépasser de la poche. Erwan monta une main au niveau du visage d'Orel, celle qui n'était pas accrochée à son boxer, et passa son pouce sur ses lèvres, observant son visage pendant quelques longues secondes, comme pour s'assurer que c'était réel, que c'était la vraie vie, que ce n'était pas un rêve ou un cauchemar et qu'Orel finirait par prendre les traits de Leo sous peu. Lorsqu'il fut satisfait, il lui adressa un petit sourire et chuchota. « Ramène aussi ce dont on a besoin » il finit, laissant encore un baiser chaste sur les lèvres d'Orel. Puis il se laissa retomber, lentement, sur le matelas, ses longs cheveux s'éparpillant sur le coussin autour de sa tête.
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(#)Sujet: Re: (+18) erase my memories and replace them with love. (OREL&ERWAN) | Lun 28 Mar - 20:25
Orel Hemsworth & Erwan Beckford
Etait-ce réellement en train d'arrivé ? Orel était-il réellement en train de prononcer ces mots en la présence de meilleur ami d'enfance ? Erwan et lui se connaissait depuis qu'ils étaient tout gosse. Ils devaient avoir deux ans, jouant dans le bac à sable.. et aujourd'hui il se trouvait là, l'un en face de l'autre, l'un au dessus de l'autre, quasi nu et Orel était en train de déblatérer des phrases, des mots, qu'il n'aurait jamais penser dire un jour. Mais cela sortait comme ça, comme si c'était cousu de fil blanc. Il parlait, exprimait ce qu'il ressentait comme s'il n'avait plus aucun filtre qui le retenait. Il n'avait pas à ce cacher, non... pas devant Erwan. Jamais. Et il ne voulait pas qu'il fasse de même.. L'excitation, le désir et les sentiments qui tourbillonnaient en lui pour ne former qu'un corps lui faisait perdre la tête. Il avait chaud et ses mots sortirent tous seuls. Erwan voulait savoir s'il l'aimait.. il voulait qu'il lui dise ces mots, ces mots qu'Orel n'avait jamais dit à personne. Orel n'était jamais tombé amoureux et n'avait encore jamais rien ressentit d'aussi fort. Était-ce la naissance de l'amour.. c'était fort possible, mais il ne voulait pas se précipité, il ne voulait lui dire sans que l'instant lui semble parfait. Il voulait que tout son être transpire son amour pour son meilleur ami. Oui, Orel était clairement en train de tomber amoureux de son meilleur ami, c'était inévitable et il en crevait de plaisir.. C'était tout nouveau pour lui, et clairement, il avait peur, il ne savait pas où cela allait le mener, une vie de couple sérieux et tout... Mais il ne voyait pas laisser une heure, un jour, une année de plus Erwan vivre sans lui. Sans Orel pour veiller sur lui, pour le protéger de ses bras.. Il ne pouvait clairement plus se passer de son odeur enivrante. Il en était encore au stade ou il s'étonnait de ce qu'il pouvait ressentir, complètement perdu. Mais il était aussi guider par un instinct qu'il ne se connaissait pas... le besoin. Il avait besoin d'Erwan, bien plus qu'il ne semblait vouloir le croire. Il avait aussi besoin de le rassurer, de voir son visage se détendre et son regard briller.. Un besoin irrépressible et constant qui semblait ne plus l'avoir quitter depuis la seconde où il croisa son regard vert... ces beaux yeux vert. Il était donc toujours présent au dessus de lui, une main sur son érection et parlant d'un voix qu'il ne se connaissait pas.. Toujours grave et suave, il y avait cette douceur nouvelle et ce ton réconfortant et sincère qu'il semblait découvrir en même temps que son amant. Il était sincère oui.. il lui dirait un jour, il lui dirait je t'aime, car il savait que ce jour arriverait. Mais le dire en cet instant alors qu'Erwan lui demandait, était trop facile. Il ne voulait pas lui dire parce qu'il lui réclamait, mais bien parce que l'instant même où il croisera le regard du beau jeune homme aux cheveux long, ces trois mots en cet instant magique ne pourrait être contenu plus longtemps et s'échapperont de ses lèvres pour caresser leur union qui aujourd'hui semblait plus forte que jamais, alors qu'il exprima comme il pouvait ses sentiments. Erwan semblait prit dans une transe à chaque mot, chaque phrase, comme s'ils avaient des vertus libératrice et aphrodisiaque qu'il ignorait. Il le regardait toujours dans les yeux, se dévoilant à nu, comme une poupée de porcelaine. Erwan avait-il conscience de la fragilité d'Orel en cet instant ? Il était son obligé et Erwan avait en réalité tout le pouvoir.. il était sien et il ne formerait bientôt plus qu'un : « Car je compte passer le temps qu'il me reste avec toi... » le regard d'Erwan sembla mêlé de confusion et la chaleur de son corps augmenta rapidement, son corps se crispant à ses mots comme si elles étaient aussi précieuses que le Graal. Le jeune homme poussa un gémissement, provoquant un frisson à Orel qui fut cependant légèrement surpris lorsqu'il sentit le corps d'Erwan se crisper, suis cuisses tremblant tout d'un coup et son phalus battre contre sa main, se gonflant alors en secousse. Orel comprit rapidement en sentant sous sa main le tissus humide de son boxer que son bel amant venait d'avoir un orgasme, à la simple force de ses mots.. Erwan fronça les sourcils, surpris et confus, devenant tout un coup rouge et Orel étira ses lèvres dans un sourire plutôt amusé et fier. Son amant détourna le regard, semblant plus que gêné face à une telle situation, et il fallut une force surhumaine pour Orel pour qu'il n'éclate pas de rire tant il trouvait son bébé mignon ainsi.. Il se mordit la lèvre en retirant sa main de son boxer,posant sa main sur le matelas, le regardant essayer de regarder ailleurs.
Orel voulut lui dire que ce n'était pas grave, qu'il n'avait pas à se sentir coupable ou gêné de quoique ce soit... que c'était même plutôt adorable et sexy de le voir perdre ainsi ses moyens face à Orel. Mais il n'eut le temps de rien qu'Erwan semblait déjà reprendre ses esprits. Orel était quant à lui toujours excité, son chibre toujours à l'étroit dans son boxer, seul vêtement qu'il portait encore sur lui. Erwan tourna d'un coup son regard vers lui, avec une lumière de détermination qui amusa Orel qui sourit en coin, amusé, c'était une certitude. Il passa sa langue sur ses lèvres : « tu.. » Orel regarda faire Erwan qui avait toujours le visage complètement rouge … il était tellement mignon. Erwan se mordit la lèvre et Orel sentit un frisson le parcourir.. bordel, fait pas ça. Il se redressa, son cou se tendant et ses lèvres entrèrent en contact sur celle d'Orel qui sentit la brûlure intense de ce contact se transformer en volcan de passion. Puis il se recula, regardant Orel dans les yeux et le jeune homme parcourut son regard sur son corps, observant son élan d'audace avec beaucoup de curiosité.. Orel se sentait tout aussi maladroit que lui en réalité.. Il le vit passé sa main passé sous l'élastique de son boxer et le jeune homme sentit son corps se crisper en le voyant glisser sur sa peau, ne pouvant détacher son regard de son corps parfait. Il sentait sa respiration se faire lourde, sa bouche se faire plus sèche et ses pupilles se dilatèrent tandis qu'Erwan se dévoilait peu à peu à son amant.. Bordel.. il dévoila son nombril, la naissance de ses poils formant une ligne jusqu'à cette zone qu'Orel allait découvrir enfin, désireux et curieux. Orel sentait son cœur battre si fort dans sa poitrine, faisant circuler son sang dans son corps à une vitesse folle, sa tête lui tournant et son entre jambe battant au rythme de son pouls. Il vit la naissance du sexe d'Erwan et déglutit, remontant son regard vers lui, se demandant s'il n'était pas plus perdu qu'excité.. il était carrément paumé ouai. Que devait-il faire ? Et surtout depuis quand se demandait-il ce qu'il devait faire ? Lui qui était un expert généralement en la matière, il avait l'impression qu'il allait tomber dans les pommes, se mettre en position foetale ou aller s'enfermer dans la salle de bain pour reprendre ses esprit. Mais lorsqu'Erwan remonta son regard vers lui, un instant, qui sembla durer une éternité, il sentit qu'il devait être fort, être le mec, le mâle et qu'il voulait lui montrer... Il voulait l'envelopper de ses bras et le prendre, là tout de suite.. Il déglutit, humidifiant ses lèvres « J'ai des lingettes dans la poche droite de ma veste » murmura Erwan d'une voix casser.. Orel tourna son regard également vers la veste, le regard perdu et troublé, malgré son visage inexpressif. Il inspira profondément en voyant les dites lingettes et fut rassuré et amusé de voir qu'Erwan était toujours près à finir ce qu'ils avaient commencé : « ok... » murmura Orel d'une voix grave.
Orel s'apprêta à sauter sur la veste mais tourna son visage vers Erwan qui leva une main vers lui. Orel ouvrit grand ses yeux, observant avec lenteur le moindre de ses gestes. Bordel, pourquoi tout semblait-il allait au ralenti ici dans cette pièce. Il ne manquait plus qu'une musique lente, douce et langoureuse à la fois pour harmoniser la beauté de cet instant. Ils étaient là, l'un en face de l'autre, et Erwan glissa son pouce sur la lèvre inférieur d'Orel, qui ferma les yeux à ce contact.. C'était si agréable, si chaud et doux. Il ne pourrait jamais se lasser de cela à présent. Il ne pourrait jamais être rassasier de ses mains, de ses yeux et de ses caresses. Jamais. Il déglutit, se mordant la lèvre en chopant le pouce de son amant entre ses dents, ouvrant ses paupières pour plonger son regard bleu gris dans ses prunelles vertes. Erwan sourit... un vrai et magnifique sourire depuis qu'ils s'étaient revu. Orel sentit son cœur voler dans sa poitrine et son corps se crispa en regardant ce sourire si horriblement beau et sexy. Il passa sa langue sur ses dents, se retenant de le violer à l'instant : « Ramène aussi ce dont on a besoin » ajouta Erwan en coupant Orel de sa contemplation, celui-ci relevant son regard vers ses yeux. Erwan déposa un nouveau baiser sur ses lèvres et se laissa enfin tomber sur le matelas, les séparant d'un coup, un courant d'air froid passant sur la peau nu d'Orel.. Il mit un petit temps avant de se réveiller de sa contemplation et se leva du lit, la bosse sur son boxer ne le dérangeant pas du tout, tout à fait à l'aise avec son corps. Se séparer un peu d'Erwan lui permit de remettre de l'ordre dans ses idées et il se pencha pour prendre le paquet de lingette et les posa sur son lit en souriant en coin, regardant Erwan d'un air malicieux : « Je te laisse te.. remettre en état. Je reviens » il sourit en coin en lui faisant un clin d'oeil, l'air joueur et se rendit jusqu'à sa salle de bain pour aller chercher le lubrifiant et les préservatifs. Bordel... il était excité au plus haut point. Devait-il virer son boxer ? Non... il imaginait déjà l'enlever au moment propice.. peut-être par Erwan. Hm.. il se mordit la lèvre, soupirant pour ne pas lui aussi se soulager comme couillon. Non, il devait tenir, mais dieu qu'il avait envie de lui. Il avait tant envie de lui que c'était douloureux de ne pas l'avoir déjà fait. Il revint rapidement vers Erwan et posa ce qu'il fallait sur la table de nuit, posant ses genoux sur le lit, il regarda le jeune homme dans les yeux : « Maintenant.. laisse-moi te montrer l'intensité de mes sentiments pour toi » il lui chopa le poignet, le tirant vers lui d'un coup et de son autre main, il l'aida à s'asseoir pour l'embrasser à pleine bouche, grognant entre ses lèvres dans un baiser fougueux, collant son corps au sien, plus haut que lit, étant à genoux entre ses cuisses, ses cheveux tombant devant son visage. Il rompit le baiser, le souffle déjà court et poussa les cheveux d'Erwan d'une main, descendant alors la main qui tenait le poignet de son amant jusqu'à l'entre jambe de ce dernier, saisissant sa virilité de sa main. Un sourire s'afficha sur ses lèvres : « tu n'es pas dur à réveiller bébé .. j'aime ça..» il emprisonna de nouveau ses lèvres, passant sa langue sur la sienne avec frénésie, et commença à le caresser lentement, ne voulant pas se précipité. Il descendit ses baisers sur son cou, sa main libre plonger dans ses cheveux, et glissa ses dents sur sa peau nue et chaude : « J'ai envie de toi.. » murmura-t-il à son oreille avant de la mordiller, reprenant ensuite ses baisers dans sa nuque.
good vibes.
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(#)Sujet: Re: (+18) erase my memories and replace them with love. (OREL&ERWAN) | Mar 29 Mar - 0:22
Erwan n'en revenait pas. Il venait d'avoir son tout premier orgasme, et celui-ci fut provoqué par les mots d'Orel. Juste ses mots, sa voix, se tendresse. Et Erwan savait très bien que c'était gênant. Il avait bien assez d'expérience pour savoir que ce genre de chose était extrêmement embarrassant. Qu'il venait peut-être de tout gâcher pour Orel, en mettant sans le vouloir fin à ce moment si brusquement et de façon terriblement précoce. Alors il décida de ne pas se laisser abattre, de ne pas baisser les bras. Parce que ce n'était pas Erwan, ça. Il ne laissait pas tomber. Ca prenait le temps qu'il fallait, c'était difficile, compliqué, douloureux, mais au final, il y parvenait toujours. Il avait assez d'espoir pour tout traverser. Assez de courage et de volonté pour survivre à tout et n'importe quoi. Alors ce ne serait pas aujourd'hui, sous le corps d'Orel, qu'il baisserait les bras. Pas Erwan, certainement pas. Il voulait ce moment magique avec Orel, et il comptait bien l'avoir. « tu.. » articula Orel, alors qu'Erwan le regardait avec détermination, ses yeux concentrés sur ce qu'il avait à faire. Il vit son amant sourire, certainement amusé par ce petit incident de parcours. Erwan aurait pu sourire lui aussi, peut-être même rire un bon coup avec lui. Peut-être que ça aurait été le cas si quatre ans ne les séparaient pas, s'ils avaient encore été capables de jurer qu'ils se comprenaient comme s'ils étaient deux parties d'un même cerveau. Peut-être qu'il aurait pu en rire avec Orel dans un moment de complicité s'il avait eu un peu plus confiance en soi. Mais s'il y avait bien une chose avec laquelle Erwan n'était pas à l'aise, c'était sa sexualité. Parce qu'on s'était amusé à le détruire et maintenant... il fallait recoller les morceaux, le faire bien, en douceur, avec amour et attention. Et il était déterminé, il avait envie d'être avec Orel, de faire ça avec lui, et il ne laisserait pas ses peurs et ses fantômes l'en empêcher. Alors il se mit à baisser son boxer, lentement, se rendant plus ou moins compte de l'état d'excitation dans lequel il était en train de mettre Orel. Puis il le regarda, hésitant un moment, avant de lui dire qu'il y avait des lingettes pour bébés dans sa poche. C'était devenu une habitude un peu étrange, d'avoir son paquet de Pampers dans la poche. Mais c'était doux et ça sentait bon et plus pratique que le gel anti-bactérien, d'après lui. « ok... » répondit Orel dans un murmure, visiblement secoué par ce qui venait de se passer. Erwan posa sa main sur son visage, caressant sa lèvre, regardant son amant fermer les yeux. Lorsqu'Orel attrapa son pouce entre ses dents, Erwan tenta de contenir son expression de surprise, puis les premiers signes d'excitation qui se faisaient sentir à nouveau au niveau de son diaphragme. Il lui sourit, comme il n'avait pas été de sourire depuis longtemps, comme s'il touchait enfin le bonheur du bout des doigts. Et il lui demanda au passage d'aller chercher préservatifs et lubrifiant. Il était décidé, il n'y aurait pas de retour en arrière. Il était prêt, et ce furent ces pensées qui traversèrent son esprit alors qu'il retombait sur le matelas. Il vit Orel se lever mais ne le suivit pas des yeux. Au contraire, il concentra son attention sur le plafond, comme il l'avait fait en arrivant ici quelques heures plus tôt. Il avait l'impression d'être une toute autre personne, d'être en train de changer sa vie à jamais, là, dans le lit d'Orel. Il n'y avait plus de demi-tour à faire, plus maintenant. Il était décidé. Orel déposa le paquet de lingettes sur le lit, à côté d'Erwan, lui adressant un petit sourire. « Je te laisse te.. remettre en état. Je reviens » Et Erwan le regarda s'éloigner vers la salle de bain.
Il se redressa lentement et retira son boxer complètement, le laissant tomber au sol. Il ouvrit le paquet de lingettes et en sortit une délicatement, puis il commença à la passer sur son entre-jambe. C'était un geste devenu presque mécanique, une action familière qu'il n'avait pas effectuée depuis six mois. Passer une lingette sur ses parties génitales méticuleusement, rapidement. La différence, c'était que cette fois il s'agissait de son propre sperme, et ça rendait la chose bien plus appréciable. Il passa un peu sur le haut de ses cuisses, son bas ventre, survolant les quelques cicatrices qui se trouvaient à ces endroits ainsi que le tatouage gravé à quelques centimètres de son sexe. Puis il nettoya celui-ci dans son entièreté, avant de s'aventurer sur son périnée et jusqu'à son anus. Il se leva pour jeter la lingette et retourna se coucher sur le lit, juste avant qu'Orel ne sorte de la salle de bain, les mains chargées. Il déposa le préservatif et la petite bouteille sur la table de chevet et se plaça près du lit. Erwan le regarda sans rien dire, attendant qu'il prenne les choses en main. « Maintenant.. laisse-moi te montrer l'intensité de mes sentiments pour toi » Et Orel ne le fit pas attendre longtemps. Il n'eut même pas le temps de réagir à ce qui venait de sortir de la bouche du jeune homme, ne sentit même pas sa main se fermer sur son poignet. Tout ce qu'il savait, c'était que d'une seconde à l'autre, il se retrouva entraîné vers le haut, en position soudain verticale, coincé là, tout près d'Orel. Orel qui l'embrassait presque avec violence, et c'était un peu étrange, que ça lui fasse autant d'effet à Erwan. Ses cheveux en bataille chatouillaient son visage mais il s'en foutait complètement parce qu'il y avait la langue d'Orel qui poussait la sienne dans tous les sens et Erwan fit de son mieux pour participer à ce combat bizarre et terriblement excitant. Orel mit fin au baiser, et Erwan resta bouche ouverte, à essayer de respirer. Il ne pouvait pas rompre la ligne qui liait leurs regards, laissa Orel repousser ses longues mèches et sentit la main lâcher son poignet. Main qui se ferma sans attendre autour de son pénis, et là, Erwan ne put retenir un petit couinement, remontant automatiquement sa main vers l'épaule d'Orel pour s'y accrocher et s'empêcher de tomber. Il sentit son sang se diriger vers cette partie si sensible dont Orel avait pris possession, sentit son membre gonfler presque immédiatement. « tu n'es pas dur à réveiller bébé .. j'aime ça.. » Il entendit cette phrase sortir de la bouche d'Orel, mais c'était lointain, il y avait un écho étrange et il espérait juste qu'il n'était pas en train de perdre connaissance, parce que ça, ce serait un peu plus radical comme incident. Pour ne pas dire trop. Il eut le droit à un autre baiser, et il réussit alors à se concentrer sur ce qui était en train de se passer. La langue d'Orel dans sa bouche. Ses doigts autour de son sexe et sa paume contre celui-ci, sans doute capable de sentir chaque pulsation tant il pensait être à deux doigts d'exploser. Et la main d'Orel commença à bouger, doucement. Erwan avait envie de chialer tellement c'était bon, tellement c'était bien.
Il était heureux d'avoir la main d'Orel autour de lui, et il serait heureux de rester ainsi, dans cette exacte position jusqu'à la fin de sa vie. Et même après ça. Il y avait les baisers d'Orel dans son cou et son autre main dans ses cheveux. « J'ai envie de toi.. » Puis ses dents autour de l'oreille d'Erwan et des baisers dans sa nuque. Et cette phrase, cette phrase qui l'excita davantage. Son sexe était presque totalement dressé à nouveau. Erwan passa ses doigts sur le torse d'Orel, jusqu'à atteindre l'élastique de son boxer. Il passa ses doigts en-dessous, explorant lentement, entrant en contact avec les poils qui surplombaient son sexe, et enfin glissant maladroitement ses doigts sur le pénis d'Orel. Il retira sa main aussitôt, hésitant. Puis il leva ses grands yeux verts vers ceux d'Orel, baissant un peu son seul vêtement pour révéler son côté gauche. « Je te veux à l'intérieur de moi » il lui avoua, presque brusquement, sans honte, avec honnêteté. Il abandonna le boxer ainsi, dans cette position un peu étrange, et glissa ses doigts sur le torse d'Orel. Alors Erwan prit délicatement la main d'Orel, celle qui se trouvait encore sur lui, et caressa la paume du bout des doigts. Sa main droite attrapa la bouteille de lubrifiant, qu'il ouvrit, avant de plonger à nouveau son regard dans celui d'Orel, lui adressant un petit sourire serré. Puis il se concentra sur la main d'Orel posée au-dessus de la sienne. Il laissa couler une bonne dose de lubrifiant et l'étala méticuleusement sur les doigts d'Orel. « J'ai envie d'être à toi... s'il te plait » souffla-t-il en le regardant à nouveau dans les yeux. Il avait besoin qu'Orel mette ses doigts en lui, là, tout de suite, sinon il allait finir par en crever, de cette attente. Il avait besoin qu'il entre ses doigts, qu'il étire ses muscles comme il faut, qu'il fasse même passer sa langue en lui, chose qui ne lui était jamais arrivée. Alors Orel pourrait être le premier, là, dans ce lit. Erwan se recula, laissant ses fesses nues retomber lentement sur ses talons, puis entrer en contact avec les draps si doux du lit d'Orel. Sa main se dirigea une fois de plus vers le boxer de son amant, et il saisit l'élastique du vêtement, tirant vers lui. « Viens... » souffla-t-il de façon presque inaudible, en reculant sur le dos et tirant Orel vers lui. Il se retrouva presque couché à nouveau, le dos contre les oreillers, son sexe en érection, posé contre son bas-ventre, les jambes écartées et repliées de façon à ce que ses pieds soient à plat contre le matelas. Comme une invitation. Comme un cadeau qu'il lui offrait.
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(#)Sujet: Re: (+18) erase my memories and replace them with love. (OREL&ERWAN) | Mar 29 Mar - 23:13
Orel Hemsworth & Erwan Beckford
''Regarde Dad, regarde où je suis aujourd'hui. Regarde ce que je suis devenue. Tu m'as pourri Dad, tu m'as rendu la vie impossible. Tu m'as fait pleuré, tu m'as détruit à l'état de déchet et aujourd'hui regarde.. regarde ce que je suis. Je sais ce que je vaux et ce n'est pas en épousant une petite pute friquée et héritière. Je suis pas heureux grâce à toi. J'étais pas heureux tout cours avant y a quelques jours. Non, putain. Regarde Dad, regarde bien, car là, ce soir, je suis en train de crever. Clairement, je suis en train de mourir là dans ses bras. Dans les bras de qui ? Je ne sais pas je ne sais plus.. ha si je sais, bordel, oui. Je sais qui se trouve dans mon plumard, et ouai devine, pour la première fois de putain de vie, j'ai dormis avec quelqu'un dans mon putain de lit sans voir ta face de merde dans ma nuit venir me hanté et me ruer de coup encore une fois. Regarde moi Dad, vomis sur mon putain de sourire, gerbe sur mon corps qui frémisse au contact de ses mains et dégueule en voyant mes pupilles se dilater à la vue de ses yeux verts. Merde, écoute dad.. tu crois que je t'en veux encore, tu t'en fous, j'ai même pas de nouvelle de toi depuis des années. Et tu sais quoi Dad, j'en ai rien à foutre. Tu sais quoi Dad, je pensais que ma vie serait vide de sens et en fin de compte, le seul sens qui se trouve dans cette vie, c'est lui. Oui tu entends bien ouais, lui. Pas elle. Pas une madame de ! Non non. Bien lui, et tu sais quoi ? Beh je compte me gaver de son amour jusqu'à en crever. Oui tout à fait. Et tu ne sauras jamais, tu ne sauras jamais le simple fait de l'embrasser me procure le plus grand des frissons et comme bordel ça fait du bien. Je me sens léger Dad, et plus aucune de tes insultes, plus aucun de tes coups ne sauront jamais plus m'atteindre. Je m'appelle Orel Daryl Hemsworth, je suis ton fils, mais toi Dad, tu n'es plus mon père, tu es mort pour moi. Aujourd'hui Dad, ma famille elle est ici, avec ces gens, avec ce travail et avec lui. Oua dad. Lui c'est Erwan. Erwan Jamie Beckford. Ouai Dad, c'est bien lui. Mon meilleur ami d'enfance. Lui et moi on se connaît depuis toujours. Depuis le parc, alors qu'on savait pas aligner deux mots corrects. Et bah tu sais quoi, bah apparemment, ça servait à rien de chercher l'âme sœur, parce que du haut de mes couches culottes.. je l'avais déjà trouvé depuis tout ce temps. Mais dad, à cause de toi, à cause de ce que tu as fait de moi... je suis passé à côté de ça pendant tout ce temps. Maintenant Dad, je suis dans ma vingt-cinquième année et je compte la vivre à fond. Je compte respirer Dad. Je compte vivre Dad. Je compte aimer Dad. Et je t'envoie gentiment te faire foutre''
« J'ai envie de toi... » murmura Orel à l'oreille d'Erwan, le caressant de sa main experte doucement, lentement, agrippant ses cheveux de son autre main. Ses cheveux déjà humide, en pagaille, venant devant son visage l'empêcher d'admirer ses traits si parfait. Orel ouvrit les paupières, à peine, juste assez pour pouvoir voir comme Erwan réagissait bien à son baiser. Il sentait son corps réagir, son membre durcir sous sa main, et il adorait ça. Il avait descendu ses lèvres sur sa nuque, mordillant son oreille à la diction de ces quelques mots et Erwan s'était cambrer, soupirant et Orel sentit son sexe battre entre ses doigts, prenant davantage de volume. Orel glissait ses lèvres sur sa peau douce, fragile et si fine. Frôlant ses dents sur les cicatrices, jouant de sa langue à dessiner les contours de chaque marque, chaque grain de beauté de son amant. C'était si chaud, si beau, si tendre. Orel n'en avait pas l'habitude. Mais il avait besoin de prendre chaque seconde, chaque instant pour se rendre compte de la réalité. Il en avait besoin. Encore plus lorsqu'il sentit le doigt d'Erwan venir glisser sur son torse. Il était presque sûr qu'il lui laissa un marque. Une marque que seul lui pouvait voir, pouvait sentir. Il sentit la brûlure lassive et ardente de se toucher qui se propagea en douce électricité dans l'intégralité de son corps. Il pouvait sentir son sexe brûler davantage de désir. Il mordit la peau lorsqu'il sentit l'élastique de son boxer et les doigts douce et froid d'Erwan passer en dessous. Orel frissonna, ayant un peu de mal à se concentrer lorsque les doigts de jeune homme aux yeux vert toucha son chibre coller à la peau de ses reins. Il se crispa, et sourit lorsqu'Erwan sortit rapidement sa main, hésitant. Il ne lui en voulait pas et il voulait prendre son temps.. clairement, même si le désir l'emplissait complètement.. Erwan se contenta de faire glisser le boxer du jeune homme d'une main, dévoilant la hanche gauche d'Orel, ainsi que son gland, collé entre sa peau et l'élastique de son boxer, gonflant à la surface de l'air.. se libérant un peu. Puis, alors qu'Orel continuait de descendre ses lèvres, Erwan plongea son regard dans le sien et les mots qui suivirent faillirent faire vaciller Orel : « Je te veux à l'intérieur de moi » Orel n'en était pas persuadé.. mais il sentit ses joues légèrement rougirent tant il ne s'attendait pas à un tel audace de la part de son amant. Il avait dit cela d'un coup, naturellement, le fixant droit dans les yeux sans aucune gêne. Et bien qu'Orel adorait l'air innocent et gênée du bel homme... ce côté si sérieux et direct l'excitait peut-être autant voir plus encore. Erwan saisit la main qu'Orel avait sur son chibre et garda sa main dans la sienne, juste là. Orel avait la main ouverte alors qu'Erwan caressait sa paume du bout de ses doigts. Ce simple geste provoquait des frissons à Orel et il ne quittait Erwan des yeux, glissant la main qu'il avait dans ses cheveux son bras libre, arrivant à sa hanche qu'il attrapa, pressant la peau de son pouce.
Erwan se pencha pour attraper le lubrifiant. Alors qu'Orel le regardait faire, tournant son visage vers sa main qui tenait le petit tube. Leur regard se croisèrent de nouveau et Erwan sourit, un peu crisper et Orel se sentit de nouveau partir loin. Bordel il était trop mignon... et le voir si entreprenant le rendait encore plus sexy que tout les trucs sexy qu'Orel avait pu voir au cours de sa vie. Il déglutit et suivit les gestes d'Erwan. Quand il couvrit les doigts d'Orel de lubrifiant, il se surpris à se mordre la lèvre, fermant un instant les paupières tant il trouvait se simple geste agréable et torride. Il aurait pu jouir à ce simple geste mais se concentra, voulant être parfait et garder le contrôle pour son amant : « J'ai envie d'être à toi.. s'il te plait » Bordel... Orel sentit son corps prit de convulsion, à ces simples mots. Il prit une profonde inspiration en regardant toujours Erwan, de son regard excité mais son visage toujours fermé et inexpressif... du moins en partie. Sa voix presque suppliante, son regard brillant de désir et son air si horriblement innocent faisait de ce petit con le symbole même de la perversion. Se rendait-il compte de l'état dans lequel était Orel. Il ne se rendait pas compte non.. il allait devenir dingue, se contenant de le prendre tout de suite, voulant y aller à un rythme suffisant pour qu'ils s'en souviennent. Mais il ne cessait d'être sexy, d'être attirant et Orel ne savait pas combien de temps il pourrait se retenir, se trouvant déjà digne d'un marathon en cet instant. Erwan se recula alors, Orel passa sa langue sur ses dents. Erwan tira sur le boxer du jeune redresser, frôlant son sexe : « viens.. » Orel grogna, soupirant entre ses dents se retrouva de nouveau au dessus de son amant qui avait le dos contre les oreiller.. Orel déglutit, le regardant dans les yeux et se demanda alors comment commencé. Pour la première fois de sa vie, il ne savait pas comment s'y prendre et se sentait clairement ridicule. Stop Orel !! Ressaisis-toi et attrape des couilles et fait l'amour à ce mec qui te rend dingue.. fait lui voir qui est le mâle.. aller...
Orel se pencha vers lui sa main lubrifiée restant loin du matelas et sans le quitter du regard, une expression féline sur le visage, il souffla : « tu es déjà à moi bébé.. » il ne le quitta pas des yeux et glissa soudainement un doigt lubrifié sur le torse d'Erwan, glissant sur ses abdo, passant autour de son nombril. Il glissa sa main sur son sexe coller contre son bas ventre, et passa rapidement sur ses testicules, les dessinant de ses doigts faims. Il arriva alors à cette zone si étroite qu'il allait bientôt explorer. Il sentit Erwan se cambrer déjà, alors que d'un doigt il fit des petits cercles autour de l'entrée de son anus. Juste là.. près de cet endroit si sensible. Erwan commença à se tortiller, et Orel sourit en coin, aimant le voir ainsi, le torturer pour qu'il le supplie du regard de le prendre tout de suite. Il avait lui aussi le souffle court : « tu es à moi. » souffla-t-il d'un coup en insérant un premier doigt, grognant aussi en sentant la chaleur de son corps augmenter. Il plongea ses lèvres sur les siennes étouffant son gémissement étouffé et commença à bouger son doigt en lui, le préparant à leur futur ébat. Le temps semblait être en suspens, comme si leur corps était dans le néant de leur propre désir et que leur sentiment ne formait plus qu'un corps unique.. ils étaient et des millions à la fois.. c'était beau et effrayant.. mais jamais rien de telle ne ferait reculer Orel... Il attrapa sa lèvre inférieur de ses dents, tirant légèrement, son autre main plaquant la main droite d'Erwan contre le matelas, leur doigts se mêlant l'un à l'autre et alors qu'il bougeait son doigt en lui, il regarda sa réaction, son air évasif et plaisant d'une personne prenant du plaisir et il ne pensa pas avoir déjà vu une vision plus belle qu'Erwan prenant du plaisir... Mais il voulait le goûter, lui donner encore plus... : « Maintenant.. je vais te goûter.. je vais te faire jouir jusqu'à te rendre encore plus fou d'amour.. MON Erwan... Mon cœur... » il soupira entre ses lèvres et caressa rapidement sa langue à la sienne avant que ses baisers ne descende sur son torse, s'attardant sur ses tétons, qui mordilla rapidement, Erwan gigotant, si mignon et docile entre ses mains expertes. Orel prenait également tant de plaisir.. que c'en était indécent. Tant de bonheur, d'amour et de plaisir en quelques gestes. Rapidement, il arriva en bas de ses reins, en face de son sexe gonflés de désir et il posa un baiser dessus. Il était si doux, si beau. Il passa sa langue dessus, le gouttant rapidement et récupéra alors sa main pour redresser le phalus de son amant, afin de le diriger vers sa bouche, et alors qu'il commença à descendre ses lèvres sur son pieu de chair, il ajouta un second doigt au supplice intérieur de Erwan et grognant en sentant cette chaleur. Il était si doux, si chaud et si bon.. Il releva son regard vers lui, s'amusant de le torturer ainsi, avec douceur et fougue à la fois. Il commença alors des mouvements de langue et de bouche lent autour de son sexe, le gouttant avec un désir ne faisant que croître. Dieu qu'il le désirait.. il n'en revenait pas de faire cela avec autant de naturel, comme si cela avait été une évidence depuis toujours. Il l'avait attendu depuis toujours.. toujours. Et maintenant qu'il détenait la clef du bonheur entre ses mains... il ne le laisserait jamais partir
good vibes.
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(#)Sujet: Re: (+18) erase my memories and replace them with love. (OREL&ERWAN) | Mer 30 Mar - 1:50
Il touchait Orel. Il avait ses mains posées sur le corps d'Orel, ses doigts venaient d'entrer en contact avec son sexe, il avait senti la chaleur brûlante qui s'échappait de sa peau, les ondes qui entraient en contact avec ses doigts alors qu'il survolait les veines qui battaient dans cette partie du corps d'Orel. Cette partie qui soudain le fascinait plus qu'il ne lui semblait possible jusque là. Erwan avait l'impression d'être une autre personne, et ça lui faisait un bien fou. Il était capable de regarder Orel dans les yeux et de lui dire très sérieusement ce qu'il le voulait. Qu'il le voulait en lui, à l'intérieur de lui, dans son corps. Qu'il ne rêvait que d'une chose, c'était de lui appartenir. Qu'Orel mette sa marque sur lui, une marque indélébile, ineffaçable, quelque chose de permanent qui rendrait Erwan sien à tout jamais. Et il couvrait les doigts d'Orel d'une épaisse couche de lubrifiant, doucement, avec des gestes incroyablement tendres et délicats. Il faisait de son mieux, s'appliquait comme s'il était en train de faire une oeuvre d'art. Et s'il n'avait pas été si innocent, il aurait peut-être vu à quel point cet acte était chargé de métaphore, à quel point ses doigts s'enroulant ainsi autour de ceux d'Orel avaient de l'effet sur le jeune homme. Mais Erwan était concentré, et il ne voyait rien de tout cela. Sauf son sexe encore couvert, dans le coin de sa vision, qui gonflait presque à vue d'oeil. Et une part d'Erwan savait que c'était sa faute, que c'était lui qui était la cause de cette excitation. Seulement il n'en avait pas conscience. Comme s'il avait encore du mal à garder le lien avec la réalité. Alors lorsqu'il eut fini, il saisit l'élastique du boxer qui l'intéressait tant depuis quelques minutes, et il tira Orel vers lui alors qu'il se reculait, jusqu'à ce qu'il se retrouve à nouveau au-dessus de son corps nu, prêt à être touché, à être guidé là où Orel déciderait de l'emmener.
« tu es déjà à moi bébé.. » lui dit alors Orel dans un souffle, ce qui envoya des décharges jusque dans le bas-ventre d'Erwan, son sexe se gonflant encore, et il eut presque envie de geindre, de gémir. Au lieu de ça, il relâcha un souffle, expira rapidement, tenta de se débarrasser de la tension insupportable sans y arriver. Il n'avait envie que de ça, être à Orel, lui appartenir, être son Erwan, juste le sien. Il sentit un doigt glisser sur son torse, survoler quelques cicatrices, puis descendre à son nombril, et enfin son pénis. Il inspira profondément, essayant de se contenir, et ferma les yeux bien fort alors que le doigt d'Orel passait juste là, et sur ses testicules. Un geste rapide, mais ce simple contact lui donnait envie de pleurer de joie. Et lorsqu'il sentit l'index d'Orel contre le muscle si sensible qui se trouvait à l'entrée de son corps, il se cambra, comme si son corps entrait en état de choc. Sa colonne vertébrale se creusa, se décollant du matelas, si bien qu'il n'y avait plus que ses épaules, le bas de son dos et ses pieds pour supporter son poids. Orel se mit à bouger son doigts, à effectuer des cercles, à jouer avec lui d'une façon si délicieuse, et Erwan se laissa retomber sur le matelas, ne pouvant cependant s'arrêter de gesticuler, de se tortiller. « tu es à moi. » et oui, Erwan n'avait que ça dans la tête, il n'avait envie de rien d'autre. Juste être à lui. Et ce fut avec cette pensée en tête qu'il sentit le doigt d'Orel entrer en lui, dépasser l'anneau de muscles et découvrir les parois intérieures de son corps. Là où tant d'autres étaient passés avant lui, mais Erwan ne pensait plus à ça. Plus maintenant alors que l'index d'Orel le découvrait dans sa totalité, découvrait les zones les plus intimes de son corps. Erwan ne put retenir son gémissement alors qu'Orel effaçait peu à peu tout le mal qui l'avait précédé, mais il ne put aller au bout car ses lèvres se retrouvèrent prises au piège. Et le son sortant de sa bouche fut un écho qui se perdit dans celle d'Orel. Et le doigt d'Orel commença à bouger, d'un côté et de l'autre, l'étirant lentement, le préparant à ce qui allait suivre. Orel attrapa sa lèvre entre ses dents, et ce geste si possessif attira le regard d'Erwan qui plongea à nouveau ses yeux verts dans ceux de son amant. Leurs mains se lièrent, leurs doigts se croisèrent, le dos de la main d'Erwan collé contre le matelas sous la force de la paume d'Orel. C'était si magique, si parfait... C'était tout ce qu'il voulait. Entre le doigt d'Orel qui caressait son intérieur, et sa main contre la sienne, il ne pouvait qu'essayait de se concentrer pour rester sur Terre et ne pas aller se perdre dans les étoiles. Tout était flou autour de lui, sauf le visage d'Orel au-dessus du sien. Son visage clair, net, la seule chose qu'il souhaitait voir jusqu'à la fin de sa vie. « Maintenant.. je vais te goûter.. je vais te faire jouir jusqu'à te rendre encore plus fou d'amour.. MON Erwan... Mon cœur... » Erwan aurait pu lui dire qu'il n'y avait rien qui pourrait le rendre encore plus fou d'amour, tout simplement parce que son coeur ne l'aurait pas supporté. Il aurait implosé, tout simplement. Il n'était pas capable d'aimer plus que comme il aimait à cet instant. C'était impossible. Orel allait le tuer d'amour. Il allait l'assassiner avec ses mains et ses mots et sa bouche. Erwan était totalement à sa merci, il était victime de ses tortures, et il comptait bien se laisser faire. Si Orel avait pour projet de le tuer avec son amour, alors il le laisserait faire. Il l'encouragerait même, le supplierait de bien vouloir être son meurtrier. Erwan lui appartenait, son corps était à lui, son coeur était à lui, son âme était à lui. Erwan lui avait tout donné, offert en sacrifice, et ça le remplissait d'un bonheur qu'il n'avait jamais connu. Ce furent les vagues pensées, terriblement mal construites, qui traversaient son esprit alors qu'Orel quittait ses lèvres pour descendre sur son cou et son torse. Erwan sentit ses dents se fermer autour de ses tétons, les mordillant, jouant avec, passant sa langue dessus. Et Erwan sentait des ondes électriques affluer vers cette partie de son corps, comme si Orel était en train d'aspirer en lui cette énergie. Puis il sentit son souffle contre son sexe dressé, et là, Erwan eut un moment de paralysie totale. Parce qu'il avait assez d'expérience dans l'art du sexe pour savoir ce qui suivait, pour comprendre à peu près ce que ce souffle présageait. Il se souvenait très bien de ça, se son propre souffle heurtant le sexe d'un autre homme. Mais là, l'habitude se cognait à la nouveauté. Parce que ça non plus, personne n'avait pris le temps de le lui faire découvrir. Personne n'avait jamais approché ses lèvres de son sexe. Orel commença par un baiser, presque chaste, un simple contact entre ses lèvres et le pénis d'Erwan. Puis il y eut sa langue, sa langue humide qui remonta la longueur du sexe du jeune homme, et Erwan ne savait plus respirer. Il était certain qu'il allait crever juste là, la bouche d'Orel si proche de son sexe. Orel lâcha alors sa main et vint saisir son pénis pour l'amener à ses lèvres. Et Erwan aurait peut-être voulu lui dire qu'il ne savait pas trop quoi faire, qu'on ne lui avait jamais fait ça avant et qu'il aimerait bien qu'on lui explique comment ça fonctionne quand on est celui dans cette position au lieu de l'autre. Mais il ne voulait surtout pas perturber Orel dans ce qu'il faisait, ou l'interrompre, ou l'en dissuader, alors il se tut et laissa la chaleur l'envelopper. Il ferma les yeux en poussant un petit cri, alors qu'il s'enfouissait dans la bouche chaude et humide d'Orel. Et à cet instant, un second doigt vint le pénétrer, rejoignant le premier et prenant sa place dans la danse qu'effectuait la main d'Orel à l'intérieur de son corps. Orel grogna, et le son se propageant autour de son sexe envoya des vibrations qui le firent gémir. Un long gémissement qui aurait pu être ridicule pour lui si Erwan n'avait pas été aussi perdu entre les millions de sensations qu'il avait à ce moment. Il ouvrit les yeux d'un coup et les fixa sur le plafond, puis il baissa le regard vers Orel, Orel qui le regardait. Orel qui avait sa bouche autour de son pénis et qui levait les yeux vers lui et qui semblait si vulnérable tout à coup. Erwan ne pouvait le lâcher des yeux, il ne pouvait rompre ce lien, pas maintenant, pas lorsque la langue d'Orel se mit à le caresser de toutes part, lorsque sa bouche s'actionna pour lui procurer du plaisir et réveiller en lui des sensations qu'il ne connaissait pas. Et dans quelques heures, Erwan serait capable de se rendre compte que pendant toutes ces années, il avait fait ça à des hommes sans en être conscient, sans comprendre. Mais pour l'instant, il n'y avait qu'Orel qui découvrait son corps en même temps que lui. Alors Erwan suivit son instinct comme il le pouvait, et il amena sa main jusqu'au cheveux d'Orel. Il glissa ses doigts entre ses mèches, délicatement, ne mettant aucune force. Juste une présence, une caresse, quelque chose de tendre.
Les doigts d'Orel continuaient de le préparer, de l'ouvrir, s'écartant et se refermant sur un rythme lent, caressant la chair d'Erwan. La peau si sensible qui se trouvait dans cette partie de lui qui n'appartenait plus qu'à Orel à partir de cet instant précis. Et peut-être que sous ses doigts, il sentait encore les cicatrices, les marques causées par toutes les intrusions, celles qui l'avaient brûlé, qui l'avaient fait saigner pendant des heures, les blessures mal fermées, les souvenirs cauchemardesques. Peut-être qu'il sentait les bosses sous son doigt. Mais tout ça ne fut qu'une pensée très brève dans l'esprit secoué d'Erwan. Lui qui jusque là ne pensait plus pouvoir un jour s'abandonner, se laisser toucher, laisser quelqu'un entrer en lui et prendre possession de son corps. Et pourtant il avait toujours su qu'il appartenait à Orel. Il y a quatre ans déjà, il lui appartenait. Erwan était à lui, avant même qu'eux deux le réalisent. Alors aujourd'hui, ce n'était pas tout à fait la même chose. Il n'avait pas besoin de le laisser le posséder, puisqu'il appartenait à Orel depuis si longtemps déjà. Ses doigts de pieds encore posés contre le matelas se crispèrent, s'agrippant désespérément aux draps, alors qu'il sentait son sexe se durcir encore plus fort, alors qu'il avait soudain du mal à respirer, et il ne voulait pas que ça finisse comme ça. Il ne voulait pas, pas encore. Alors il essaya de revenir à la réalité, et il tira un tout petit peu sur les cheveux d'Orel, juste assez pour lui faire comprendre qu'il devait lâcher, que sinon, Erwan ne tiendrait pas. Son sexe glissa hors de la bouche d'Orel, un fil de salive liant son membre à la lèvre du jeune homme. Erwan se redressa un peu, amenant le visage d'Orel près du sien, et il l'embrassa, doucement, sentant son propre goût dans la bouche de celui qu'il aimait. « C'était la première fois qu'on me faisait ça, et c'était très bien mais... rajoute un doigt, sinon je crois que je vais exploser » il lui souffla contre les lèvres, sans un sourire, terriblement sérieux dans chaque mot de sa phrase. Parce que oui, il avait réellement peur d'exploser avant même qu'Orel soit entré en lui, avant que son sexe encore à moitié caché dans son boxer n'ait lui aussi pénétré cette zone qu'avaient visitée ses doigts. Comme pour appuyer un peu ses mots, Erwan baissa encore un peu le boxer d'Orel, libérant enfin son sexe. Mais il retira à nouveau ses mains, n'étant pas sûr qu'il avait le droit de faire ça, de lui retirer ses vêtements. Alors il le laissa une fois de plus dans cette position un peu étrange, détournant son regard de son sexe en érection. « Tout est tellement beau chez toi » lui dit Erwan, avec toute sa sensibilité qui perçait dans sa voix. Il posa sa main contre la joue d'Orel, caressant sa pommette. « Là » dit-il en chuchotant, puis il glissa cette même main vers le torse d'Orel et s'arrêta au-dessus de son coeur, là où se trouvait un tatouage qui cachait une cicatrice qu'Erwan pouvait vaguement sentir sous sa main. « Et là » continua-t-il en levant les yeux vers ceux d'Orel, avant de les baisser rapidement, se sentant rougir encore. Puis sa main descendit, hésitante, vers le ventre d'Orel, son index glissant sur sa peau et perdant finalement le contact avec celle-ci juste avant de toucher son sexe. « Et là » finit Erwan dans un chuchotement inaudible, complètement embarrassé, incapable de regarder Orel, n'osant pas poser sa main sur la partie la plus intime du corps de son amant. Alors il se laissa à nouveau tomber contre le matelas, et il leva ses jambes pour les enrouler autour d'Orel, pour faciliter l'accès à son entrée, pour le présenter à Orel. Il noua ses chevilles ensemble dans le dos du jeune homme, et il tira, juste un peu, assez pour enfoncer les doigts d'Orel en lui, aussi profondément qu'il fut possible. Il lui en fallait plus, absolument, encore un doigt, la langue d'Orel, et son sexe. Il n'en pouvait plus, là, allongé, exposé, ses cuisses écartées offrant une vue imprenable sur ses parties intimes, son anus, son sexe, les cicatrices qu'il haïssait et le tatouage qui marquait son appartenance à quelqu'un d'autre. Tatouage qui aujourd'hui n'avait plus aucun sens, tatouage qu'Orel était en train de gommer avec chaque caresse.
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(#)Sujet: Re: (+18) erase my memories and replace them with love. (OREL&ERWAN) | Ven 1 Avr - 1:09
Orel Hemsworth & Erwan Beckford
Lorsque l'on se fait baptiser, il est dit qu'il s'agit d'une renaissance. Que le moment du baptême nous permet de nous accueillir dans notre vrai vie, celle qui nous guidera chaque jours. C'est un cap... Orel n'était pas baptisé. Sa famille n'était pas chrétienne et avait même pour horreur la religion.. du moins c'était le cas de son père. Car il avait pour mémoire que sa mère avait toujours une croix sur un pendentif. Mais là... là il savait que la renaissance ne venait pas de là non.. En cet instant, ce matin-là alors qu'il se trouvait sur ce lit, Orel renaissait. Il n'était plus le même homme. C'était comme s'il devenait quelqu'un d'autre. Orel Hesmworth avait toujours été ce connard.. enfin, depuis son arrivée à Miami. Un connard oui. Fièrement et le revendiquant il était celui qui se fichait des règles, qui allait même à l'encontre de celle-ci. Baisant une femme différente chaque nuit et se faisant baiser parfois par des hommes. Oui car ce que ne savait pas Erwan.. c'était que le rôle qu'il tenait.. Orel l'avait toujours tenu. Orel avait toujours aimer se faire prendre par un homme, et jamais, non jamais il n'avait tenu le rôle de l'actif.. Il avait toujours été un bon passif, docile et parlant peu. Orel n'était d'ordinaire pas un jeune homme très bavard, trouvant que parler était un acte futil qui ne servait à rien. Il parlait quand il le fallait, pour dire les choses directement.. donc depuis ces quelques jours, il avait comme dépasser son quota de mots pour l'année... Mais cela en vallait la peine. Il se sentait naître, renaître... ou plutôt oui.. Naître. Comme si jusque là il n'était qu'un brouillon de lui-même, le brouillon de son père. Oui car c'est ce qu'il avait été.. un salop, un connard, presque violent dans sa façon d'être, abrupt dans ses relations sexuelles, se battant dès qu'on le cherchait, envoyant chier le monde.. une ombre de son père avec le sarcasme en plus. Il n'avait jamais autant eut les yeux qui le brûlait et il n'avait jamais autant regretté de sa vie. Car oui, il avait un regret.. lui Orel. Lui qui ne regrettait jamais rien. Lui qui se fichait de tout, d'autrui et des répercutions de ses actes. Cet homme là mourrait seconde après seconde...chaque seconde passé avec son meilleur ami d'enfance le reformait, le modelait comme l'homme qu'il avait toujours été destiné à être... C'était une brûlure incandescente qui ne cessait de déchirer sa poitrine, pour le peaufiner, le sculpter, faisant de lui ce qu'il était en train de devenir... là.. juste là, sous le regard d'Erwan, face à lui, le cœur battant et aussi fasciné que terrifié. Orel devenait... Orel.
Le jeune homme sentit la main d'Erwan venir se mêler dans ses cheveux, délicatement, dans une caresse qui le gardait proche de la réalité, tandis que sa langue dansait autour de son sexe, sa bouche faisant des va et viens pour le moment lent et profond. Il aimait le sentir ainsi, le sentir se gonfler de plaisir, se contracté entre ses doigts, se tortiller ainsi. Il jouissait de le voir rougir lorsque son regard remonta vers lui avec intensité. Ses doigts ondulaient en lui avec intensité et volupté, jouant à les écarter, les tourner et les enfoncer plus profondément en lui. Il continuait sa fellation en le regardant et soupira lorsqu'il sentit sa main passer dans ses cheveux ébouriffés. Comment avaient-ils pu en arriver là.. il y avait de cela quelques mois, Orel était encore à baiser la première venue, parfois en public, se fichant du pourquoi du comment.. et là, il se trouvait sur son lit, avec Erwan, et sans que son amant ne le sache, il se trouvait complètement à sa merci. Si Erwan lui disait d'arrêter, il arrêterait sans sourciller.. Il pourrait passer outre sa frustration. Serait-ce trop que de dire qu'il pourrait soulever une montage pour ce mec ? Non... Non car il savait qu'avec l'énergie qu'il avait dans le corps, il pourrait même le soulever lui... Il pourrait être doux s'il lui demandait... et Orel aimerait ça. Orel pourrait glisser ses doigts sur son dos, juste au commencement de l'omoplathe et glisserait le long de sa colonne vertébrale, juste là... pour atteindre le creu de ses reins, tout en déposant de doux baiser, chaste et pur sur ses clavicules.. il pourrait faire ça. Le regarder avec tendresse, s'il lui demandait. Sûrement sera-t-il maladroit... Mais il se sentait de tout faire pour rendre heureux le jeune homme.. Tout. Il semblait avoir tant souffert. Cela se voyait dans son regard. Et Orel ne pouvait faire autrement que se sentir responsable de cela.. car c'était un fait. S'il n'avait pas abandonner Erwan... il n'aurait pas été malheureux. Orel aurait peut-être fini par se rendre compte des sentiments d'Erwan. Peut-être aurait-il pu s'aimer depuis le début... perdre le virginité ensemble.. L'univers d'Erwan et Orel était rempli de peut-être. De si. Et de pourquoi. De comment. La tête d'Orel était rempli de je t'aime. Mais les mots ne pouvait sortir. Car son cerveau n'avait pas encore comprit l'identité de ce qu'il ressentait et la signification de ses trois mots... Mais le temps viendra. Le temps viendra et il lui dira.. Car il se rendait compte, le regardant ainsi prendre du plaisir, et ressentant son plaisir... qu'il avait attendu Erwan toute sa vie. Il était son âme-soeur et il semblait avoir toujours ressentit ce qu'il ressentait. Tout ce temps.. Orel semblait manquer de quelque chose, d'une part de lui. Et là, coller à son meilleur ami d'enfance... il était enfin entier.. les deux amants ne formant qu'un seul et même corps dans l'unité de leur passion.. c'était beau et unique. C'est la naissance.. leur naissance.
Le corps d'Erwan entourant les doigts d'Orel.. Par chance, ce dernier n'avait encore jamais explorer un autre homme de ses doigts.. Et il en fut heureux. Ce serait comme s'il faisait sa première fois à nouveau.. D'ailleurs, avec Erwan, en cette instant, avec son cœur et son corps en ébullition.. il se sentait comme puceau de nouveau, nerveux à l'idée de vivre sa première aventure sexuelle. Sauf qu'il savait que ce serait fantastique. Il le sentait si bien, si chaud autour de ses doigts, et la réaction d'Erwan, gesticulant et soupirant, sa respiration se faisant rapide... orel en était dingue et n'aurait pu s'en passer une seconde de plus. Il retourna son attention sur ce qu'il était en train de faire.. sans réellement savoir ce qu'il devait faire.. Il n'avait jamais été un actif donnnc... c'était réellement une première pour lui. Mais alors qu'il sentait le sexe d'Erwan gonfler encore une fois plus... celui-ci tira légèrement sur les cheveux d'Orel, lui arrachant un grognement et il lâcha son sexe de sa bouche, le regardant dans les yeux, presque en transe, avec une lueur féline comme s'il allait le dévorer.. s'il commençait en lui tirant les cheveux.. Orel ne pourrait pas continuer de le ménager ainsi et deviendrait plus abrupt, comme il avait l'habitude de faire. Mais il ne voulait pas brusquer son amant.. peut-être parce qu'une part de lui savait ce qu'il avait vécu. Ils étaient comme connecté ne formant qu'une seule et même personne.. c'était presque effrayant. Erwan se redressa et Orel se recula pour qu'il se retrouve face à face.. la chaleur de leur corps se sentant même lorsqu'ils n'étaient pas coller. Erwan embrassa langoureusement Orel, gouttant son propre goût entre les lèvres encore humide du jeune homme et soupira : « C'était la première fois qu'on me faisait ça, et c'était très bien mais... rajoute un doigt, sinon je crois que je vais exploser » Orel sourit en coin, le voyant aussi suppliant et ne répondit pas de suite, voyant Erwan baisser son boxer, dévoilant enfin son sexe.
Orel soupira de plaisir en sentant enfin son sexe libre de sa grandeur au lieu d'être aussi à l'étroit sous le tissus en feu de son boxer. Mais Erwan, toujours aussi gêné, recula aussitôt, rougissant. Le regardant de haut en bas.. Orel haussa un sourcil amusé et le laissa alors faire lorsqu'il le complimenta, son doigt touchant son corps. Il posa d'abord sa main sur sa joue et Orel ferma les yeux, appréciant sa douceur, sa chaleur, son amour.. Il sentait tout cela juste à ça façon de dire « là » en chuchotant doucement, comme si tout était fragile.. à sa façon de poser sa main, de le regarder comme si Orel était un rêve, un rêve qu'il avait peur de perdre, comme s'il allait disparaître. Orel ne bougea plus, pas même ses doigts, laissant cet instant en suspens comme si le temps s'arrêtait le temps qu'Erwan admire son corps, le découvre. Orel respira d'un coup lentement, sa poitrine se soulevant doucement mais lourdement alors qu'il rouvrit ses yeux, plongeant un regard totalement différent sur lui. Un regard éperdu. Un regard comblé, en transe, comme si Erwan était l'être le plus beau qu'il n'avait jamais vu. Son regard souriait, pleurait et dansait tout en chantant à la fois une douce mélodie alors qu'il appréciait la main d'Erwan sur sa joue. Puis sa main glissa, Orel ne le quitta pas des yeux, sa peau frissonnant à chaque passage. Il s'arrêta sur sa poitrine, sur un tatouage qui couvrait une cicatrice. Orel n'avait pas besoin de regarder qu'il savait.. il savait exactement ce qu'il faisait. Un Nouveau mot. Le même. Le cœur d'Orel se cambra de plaisir, son corps ronronnant d'amour et de désir. Orel avait les lèvres détendu, comme un sourire, sans en être un car son regard suffisait à tout dire.. Erwan descendit de nouveau, la pièce étant d'un calme magique. Orel ne quittait pas Erwan des yeux, bien que lui suivait sa main du regard. Il remonta rapidement son regard vers lui.. mais rougit en baissant celui-ci aussitôt, décrochant un demi-sourire en coin de la part du jeune homme qui lui était fasciner alors que son amant continuait son aventure.. Il passa rapidement sur son ventre, ses abdos se contractant au contact de son doigt.. et alors, il arriva sur son sexe, le touchant simplement, le faisant se gonfler d'un coup, Orel soupira d'un coup, sèchement et rapidement, comme si ce contact, ce simple contact était la plus belle chose qui lui soit jamais arrivé : « et là.. » murmura Erwan de façon à peine audible.
Puis il se laissa retomber sur la matelas, d'un coup, Orel soufflant alors. Il ne s'était pas rendu compte qu'il avait arrêter de respirer les dernières secondes. Quand Erwan croisa ses jambes dans le dos d'Orel, ce dernier sentit de nouveau ses doigts en son amant et lorsqu'il bascula vers lui.. il sentit ses doigts entrer au plus profond de son intimité, provoquant un râle de plaisir pour les deux amants. Orel se pencha alors vers son amant, le souffle cours, son corps commençant déjà à luire de sueur : « Erwan Beckford.. qu'es-tu en train de faire de moi ?» il passa sa main libre sur le visage du jeune homme, retirant des mèches de cheveux de devant son visage , posant son front sur le sien en fermant les yeux, et reprit alors son rythme lent avec ses doigts : « Tu en veux plus alors... ? C'est ça que tu veux... ? » dit-il d'un air provoquant en jouant avec son troisième doigts, le laissant juste à l'entrée de son anus sans entrée, poussant juste un peu l'entrée. Erwan rougit, son souffle s’accélérant.. Orel le sentit. Il sourit en coin : « Je veux te sentir autour de moi aussi bébé... » il saisit d'une main libre d'un coup, le sexe d'Erwan, le serrant fort entre sa main et d'un coup, poussa le troisième doigt en lui, grognant dans un râle de plaisir, tout en comblant le gémissement d'Erwan en plongeant sa langue dans sa bouche, l'embrassant avec une passion dévorante et avec une fougue sauvage. Plus il s'approchait de l'acte final où ils ne formeraient plus qu'un corps... plus Orel manquait de douceur, en voulant toujours plus. Il retira sa main de son sexe, ne voulant pas qu'il explose tout de suite, mais se concentra sur ses va et viens avec ses trois doigts, accélérant alors le rythme, voulant faire geindre son amant avant de le faire hurler de plaisir. Il lui mordit la lèvre et saisit alors la main d'Erwan, et le guida vers à son propre érection, l'aidant à la prendre avec sa main si fragile, qu'il entoure son phallus de ses doigts fin. Sentant cela, Orel poussa un soupire de plaisir et le regarda alors dans les yeux et soupira : « Je ne veux jamais que tu t'empêches de faire quoique ce soit... si tu veux me toucher... touche moi.. » il embrassa ses lèvres d'un baiser chaste : « j'en ai autant envie que toi » il garda sa main sur la sienne, entourant son chibre d'une main hésitante et tremblante et caressa le dos de sa main de façon rassurante : « si tu ne veux pas.. je ne te forcerais jamais bébé.. Jamais » il l'embrassa de nouveau, enfonçant un peu plus ses doigts en lui.. Il en voulait plus.. tellement plus.. Mais il voulait aussi prendre son temps..Car il était l'amour.. son amour. Son prince, son diamant.. si fragile et unique. La perfection de sa vie à présent.. un joyaux à protéger et choyer.
good vibes.
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(#)Sujet: Re: (+18) erase my memories and replace them with love. (OREL&ERWAN) | Ven 1 Avr - 16:44
« Erwan Beckford.. qu'es-tu en train de faire de moi ? » Orel s'était hissé à sa hauteur une fois de plus, sa main libre caressant son visage, déplaçant des mèches de cheveux qui cachaient son visage. C'était certainement une question rhétorique, en tous cas Erwan l'espérait, car il n'avait pas de réponse à lui donner. Il était en train de le faire sien, comme lui appartenait déjà à Orel. Et peut-être que si à cet instant, ERwan devenait un autre homme... alors c'était possible que ce soit aussi le cas pour Orel. Peut-être que ce moment comptait autant pour lui que pour Erwan, que lui aussi était en train de faire basculer toute son existence en emboîtant leurs deux corps et en les liant à tout jamais. Il y avait le soleil qui entrait dans la pièce, à travers une fenêtre, et les quelques rayons du printemps éclairaient les cheveux d'Orel, les faisaient briller comme de l'or. Sa barbe de trois jours scintillait elle aussi, et les yeux d'Orel... ses yeux... Erwan n'aurait pas su les décrire de toute façon. Deux magnifiques yeux bleus qu'il n'avait jamais pu oublier. On avait tendance à oublier peu à peu les traits de visages qu'on ne voit pas pendant un moment, même lorsqu'il s'agit des gens qu'on aime. Au bout de quelques semaines, ça devient difficile de pouvoir s'en faire une image dans son esprit. Et Erwan n'y avait pas échappé. Le visage d'Orel était devenu flou dans sa mémoire, après le départ du jeune homme, et encore ensuite, alors qu'il se trouvait à L.A. Et malgré la photo qu'il avait conservée, il avait du mal à se souvenir d'Orel, le dernier jour où il l'avait vu. Le tout dernier jour, au tout dernier instant. Mais ces deux yeux bleus, ils étaient inoubliables. Comme deux étoiles qu'Erwan comptait suivre jusqu'à la fin de sa vie, peu importe où elles l'emmèneraient. Il irait au bout du monde juste pour elles. Erwan sentit alors le front d'Orel se coller au sien, un geste délicat, mais pourtant si fort, si chargé d'amour et de tendresse. Son coeur sembla exploser pour la centième fois en quelques jours. Et Orel ferma les yeux. Ce qui ramena Erwan à la réalité, à la sensation contre sa chair, là où les doigts d'Orel continuaient de le préparer, de l'ouvrir. « Tu en veux plus alors... ? C'est ça que tu veux... ? » Il y avait quelque chose de joueur, de taquin dans sa voix qui fit rougir Erwan. Il se mordit la lèvre, comme un gosse qui venait de faire une bêtise. Il sentit le troisième doigt caresser le muscle qui enserrait les deux premiers, appuyer très légèrement contre sa peau, sans entrer pour autant. Erwan aurait bien aimé pouvoir respirer normalement, il aurait bien aimé, mais son souffle s'accéléra, et il rougit encore plus. Et Orel jouait avec lui, mais c'était bienveillant, c'était rempli d'amour et de tendresse. Et Erwan avait envie de... il ne savait pas de quoi. Il avait juste envie d'être avec Orel et de l'avoir au plus près de lui, le plus près possible. « Je veux te sentir autour de moi aussi bébé... » et oui, ça paraissait être une excellente idée, vraiment, Erwan ne rêvait que de ça. Mais il n'eut pas le temps de méditer plus longtemps là-dessus, ou d'offrir à Orel une réponse à peu près aussi romantique et sexy que cette phrase qu'il venait de lui sortir. Parce qu'Orel ne lui laissa aucune chance, et sa main serra tout à coup le sexe d'Erwan, qui tenta comme il le pouvait de prendre une inspiration, de se contenir, de ne pas perdre contact avec la réalité. Presque simultanément, le doigt d'Orel se fraya un chemin en lui, allant rejoindre les deux autres. Il crut entendre Orel grogner, mais le son se mêla à son propre gémissement, alors qu'il sentait sa peau s'étirer autour des doigts de son amant. Alors qu'il prit un petit moment pour accepter la douleur, pour s'y habituer, pour l'oublier.
Mais Orel l'embrassait, il s'emparait de ses lèvres comme si elles lui appartenaient, et Erwan le laissa enfouir sa langue dans sa bouche, il le laissa se balader librement, marquer son territoire, caresser chaque millimètre carré de sa bouche. Il en oubliait le petit inconfort qu'avait provoqué ce troisième doigt en le pénétrant. Orel retira finalement sa main du sexe d'Erwan, qui soupira une fois de plus directement dans la bouche du jeune homme. Il sentit alors les doigts d'Orel s'agiter en lui, l'étirer, s'écarter puis revenir à leur place initiale avant de recommencer. Il les enfonça un peu plus profondément, et Erwan ne put retenir un gémissement suraigu. Orel mordit sa lèvre, et Erwan fut forcé d'ouvrir les yeux, de concentrer son regard dans celui de son amant, alors que ses doigts en lui effleuraient sa prostate. Puis Orel saisit sa main et l'emmena avec lui, lentement, la déposant sur son propre sexe. Erwan sentait ses propres doigts trembler. Il ne savait pas trop pourquoi, il ne se comprenait pas. Il en avait touché quelques uns, des pénis, ce n'était rien de nouveau. Alors pourquoi est-ce que poser ses mains sur Orel, sur cette partie si intime d'Orel, ça le faisait trembler à ce point ? Pourquoi hésitait-il, pourquoi redevenait-il une petit gosse innocent face à lui ? Ca n'avait aucun sens. Mais avant qu'il s'en rende compte, ses doigts entouraient le sexe de son amant, son pouls venant frapper sa paume à un rythme effréné. « Je ne veux jamais que tu t'empêches de faire quoique ce soit... si tu veux me toucher... touche moi.. » dit Orel en le regardant dans les yeux, alors que sa main restait sur la sienne. Erwan ne réagit pas, pas immédiatement. Il brisa leur contact visuel pour jeter un oeil à l'érection d'Orel, puis remonta vite le regard, comme s'il n'assumait pas le fait de poser ses yeux sur le sexe de son "meilleur ami". Comme si pendant des années il s'était refusé et interdit de même ressentir quoique ce soit, et qu'aujourd'hui il avait encore du mal à assumer. Assumer ses regards, assumer que pendant longtemps, il avait rêvé d'Orel, s'était touché en pensant à lui. Que l'adolescent qu'il avait été s'était enfoncé deux doigts au plus profond de lui-même en soufflant le prénom de son meilleur ami, en imaginant que c'était lui qui le pénétrait. Et maintenant que c'était presque en train d'arriver, maintenant qu'il avait Orel complètement nu sous ses yeux, il ne savait plus ce qu'il avait le droit ou non de faire. Mais Orel venait de lui donner l'autorisation de le toucher, alors il n'y avait plus de doute à avoir, si ? Erwan avait un sacré manque de confiance en lui, et même cette phrase accompagnée de gestes ne le libérait pas totalement. Il serait peut-être toujours ce gosse hésitant, rougissant. Peut-être que c'était tout simplement Erwan, le vrai Erwan. Que celui qui se baladait avec un air aguicheur et qui posait ses mains sur les autres sans hésiter, qui se laissait toucher sans réagir... tout ça, le Erwan qu'il était devenu à L.A., c'était peut-être une version fausse de lui. Et maintenant que Leo n'était plus là, qu'il était à nouveau libre, alors ce Erwan là était mort. Et tant mieux, parce qu'il ne gardaitpas de bons souvenirs de sa présence. Orel déposa ses lèvres sur les siennes, délicatement. « j'en ai autant envie que toi » La lèvre inférieure d'Erwan trembla en entendant cette phrase, parce que c'était magique, et il n'y croyait toujours pas. Il ne savait plus, il n'était pas sûr. Il s'en voulait tout à coup, parce que oui, bien évidemment. Orel voulait aussi être touché, et Erwan avait été si égoïste, trop concentré sur son propre plaisir, son propre bien-être, sur ce qu'il recevait au lieu de donner en retour. Et il s'en voulait tellement tout à coup. Il avait été stupide. « Désolé » répondit-il rapidement, comme s'il voulait effacer les erreurs, comme si se précipiter sur ce mot lui permettrait de faire oublier à Orel qu'il venait de le décevoir. Et la main d'Orel caressait celle d'Erwan, son pouce passait lentement sur le dos de celle-ci, tandis que ses doigts bougeaient toujours en lui. « si tu ne veux pas.. je ne te forcerais jamais bébé.. Jamais » Alors Erwan se mit à caresser lentement le pénis d'Orel, à le découvrir peu à peu, son index suivit une veine jusqu'au bout de son sexe, lentement, arrivant là où quelques gouttes de liquide perlaient. Il y passa le doigt, son toucher tellement léger, presque inexistant, comme s'il découvrait une oeuvre d'art. Puis il redescendit, de la même façon, jusqu'à la touffe de poils qu'Orel avait juste là, puis son doigt s'aventura encore un peu, caressant encore et encore, la main d'Orel toujours sur la sienne, suivant ses mouvements. Et enfin il revint à sa place initiale, sa main enroulée autour du pénis d'Orel. Je ne te forcerai jamais bébé, il lui avait dit, et c'était peut-être la plus belle des promesses. Celle qui comptait le plus, celle qui voulait tout dire. Et avec Orel, il pouvait être lui-même, il pouvait être honnête, vulnérable, fragile. Il n'avait pas peur, pas de ça.
Erwan gémit en sentant les doigts d'Orel s'enfoncer encore un peu, se placer au plus profond de lui, aussi loin qu'ils pouvaient aller. Erwan se redressa alors, se rapprocha d'Orel et il passa son autre main dans son dos, le serrant fort contre lui, collant leurs deux torses l'un à l'autre si bien que les battements de leurs coeurs se cognaient, emprisonnant leurs sexes entre deux corps. Le pénis d'Erwan était venu rejoindre celui d'Orel, et il les rassembla dans sa main, soupirant tout à coup en sentant Orel contre lui, en sentant les battements de son coeur contre son torse et contre son sexe. Il ferma les yeux très fort, serra les paupières. « J'ai peur » couina-t-il d'une petite voix qui n'avait rien à voir avec son souffle rauque habituel. Sa main appuya un peu plus fort contre l'épaule d'Orel, contre son dos, là où il le tenait, son visage s'enfouissant un peu plus dans sa nuque, laissant Orel poser sa propre tête sur son épaule. « Fais doucement s'il te plait » il ajouta sur le même ton, après une longue pause qui semblait s'éterniser, alors qu'il sentait le corps de son amant contre le sien. Il savait qu'Orel n'était pas une brute, qu'il prendrait soin de lui, qu'il ne le détruirait pas. Mais il préférait demander, il préférait le lui dire, juste pour être sûr, juste pour qu'il sache. Erwan ouvrit alors les yeux et fixa à nouveau la fenêtre, le rayon de soleil qui entrait. « Je suis prêt » il déclara, déterminé, et se décolla d'Orel pour lui sourire, un sourire rayonnant. Il retira sa main du dos de son amant, la faisant glisser autour de son cou pour se libérer, et la ramena à sa propre nuque, à son épaule à lui, rapidement, furtivement. Juste pour enfoncer ses ongles dans une cicatrice, pour s'assurer que c'est bien la réalité, pour se clouer à Terre. Et lorsqu'il fut satisfait, il adressa à Orel un petit sourire, Orel qui devait se demander ce qu'il était en train de faire... Erwan tendit le bras vers la table de chevet et saisit le préservatif et le lubrifiant. La minute qui suivit fut consacrée à couvrir le sexe d'Orel, Erwan y mettant tout son coeur, se concentrant pour faire les choses bien, lui jetant parfois un regard associé à un petit sourire qui faisait ressortir ses fossettes, avec son air de gamin. Il déposa un baiser chaste sur les lèvres d'Orel, avant de faire descendre le latex sur la longueur de son pénis, et il lui adressa un autre sourire en se reculant, une fois le travail terminé. Il ouvrit une fois de plus la bouteille de lubrifiant et fit couler une noix dans le creux de sa main, avant de se débarrasser de la bouteille. Il posa alors sa paume contre le pénis d'Orel, le caressant avec un peu plus d'assurance qu'auparavant, prenant soin de tout couvrir d'une bonne couche de gel. Dans quelques minutes, tout ça, ce serait en lui, à l'intérieur de lui, dans son corps. Et il allait tout mettre en oeuvre pour que ça se passe parfaitement bien. Une fois satisfait de son travail, il se recula un peu et leva les yeux vers Orel. Il lui sourit, un air incroyablement innocent sur le visage. « Voilà » lâcha-t-il d'une voix aigüe, un peu gêné mais fier. Il sentait une boule se former dans son ventre, quelque chose comme du stress, de l'appréhension. Mais il l'ignora, il voulait Orel... Il le voulait tellement qu'il risquait de tomber dans les pommes s'il ne recevait pas ce dont il avait besoin. Là, tout de suite.
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(#)Sujet: Re: (+18) erase my memories and replace them with love. (OREL&ERWAN) | Mar 5 Avr - 2:33
Orel Hemsworth & Erwan Beckford
C'était étrange de voir comme Erwan réagissait. Il semblait sur le point de vaciller à chaque paroles, chaque caresse, chaque regard d'Orel à son encontre. Mais Orel aimait cela. Lui qui d'habitude se fichait de la réaction de la personne sous son corps, il aimait le voir ainsi rougir, son corps tremblant sous ses mains, sa lèvre tremblant à chaque fois.. C'était comme si le jeune homme ne croyait pas ce qui lui arrivait, comme si cela ne pouvait être possible, comme si rien de tout cela était réel. Mais c'était bien la réalité. Orel était bel et bien là, au dessus de lui, en train de le caresser, le toucher, l'embrasser, ses doigts l'explorant intérieurement avec passion. Jamais encore Orel n'avait fait quoique ce soit avec passion... ni avec aucun sentiment en réalité. Il se rendit compte à quel point sa vie avait été vide, vide de sens et vide de sentiment et d'émotion. Jamais il n'avait réfléchie à sa condition de vie, à ce qu'il faisait, disait ou pensait. Avant, il se fichait de tout cela. Mais tout cela, c'était avant de le retrouver, de revoir ses yeux, ses cheveux et son visage... tout avait changer. Chaque cellule, chaque infime molécule de son organisme changeait pour ne vivre et respirer que pour cet homme.. ce jeune homme si beau et si fragile. Après avoir ajouté un troisième doigt dans l'anus de son amant, le faisant gémir avec intensité, Orel prit les choses en mains, et le jeune timide se retrouva avec sa main fine sur le pénis d'Orel, qui l'encourageait en gardant une main rassurante sur la sienne, le caressant du pouce sur le dos de sa main. Il lui parlait avec une voix toujours neutre, mais avec une infini douceur qu'Orel ne se connaissait pas. Il n'avait jamais été ainsi avec quiconque, mais le bien-être de son amant comptait tout autant, si ce n'était plus que son propre plaisir et après que le pauvre qui rougissait à vu d'oeil se soit excuser sans raison, Orel releva son menton pour qu'il le regarde dans les yeux et lui exprima qu'il n'avait absolument pas à se forcer, et que s'il ne voulait pas, jamais Orel ne lui imposerait quoique ce soit. Cette phrase sembla débloquer quelque chose qui fit qu'Erwan commença à bouger la main, surprenant Orel qui soupira en sentant le plaisir que lui procura cette caresse si douce. Mon dieu, savait-il comme il lui faisait de l'effet ? Déjà le simple fait d'avoir poser sa main dessus était une douce extase, alors là... orel se mordit la lèvre pour ne pas perdre ses moyens et le prendre tout de suite. Il lâcha la main d'Erwan, le laissant lentement découvrir son sexe, le détaillant de ses doigts jusqu'à sa base, redescendant pour revenir à sa place et Orel reprit son rythme avec ses doigts, baissant son regard sur son phalus que son amant était en train de caresser. Pourquoi tout cela semblait-il si parfait, si pure, si unique... ? Parce que c'était le cas et Orel ne voulait sa place nul part ailleurs qu'ici en cet instant magique. Il était bien, il rêvait, il jouissait et il voulait que ce moment soit parfait autant pour lui que pour Erwan.. oui..
Erwan tira Orel en plaçant une main dans son dos, se saisissant de leur deux sexes et Orel grogna entre ses lèvres, aimant cette sensation, jouissant du plaisir de sentir le corps d'Erwan contre lui.. de pouvoir l'embrasser. La chaleur s'emparait de la pièce, leur corps commençant à coller, leur cœur battant à l'unissant pour envoyer leur sang à une vitesse folle dans leur organisme, bandant leur muscle à leur maximum. Orel avait le souffle court, il était comme en transe. Puis Erwan serra les paupière, fortement : « J'ai peur » il couina, d'une voix tremblante et Orel le regarda, son regard s'écartant, et sa main libre caressant ses cheveux : « Non.. je suis là.. » murmura Orel d'une voix à peine audible alors qu'Erwan s'agrippait à lui en enfouissant son visage dans sa nuque. Il baissa son visage dans le creu de l'épaule d'Erwan, collant davantage son corps au sien et le prépara encore, faisant des va et viens de ses doigts : « fait doucement s'il te plait » dit-il en plus dans un nouveau couinement, comme s'il suppliait et Orel ralentie, instantanément, se pliant à ses exigences, ne voulait pas lui faire mal. Il voulait qu'Erwan se sente bien, qu'il se libère peu à peu comme une fleur magnifique dévoilant sa beauté au bon moment. Il savait qu'il faudrait du temps pour que chacun connaisse le corps de l'autre à la perfection... mais Orel pouvait attendre. Pour Erwan il le pouvait, il le savait et il n'en avait aucun doute : « je suis prêt » dit-il alors sans qu'Orel ne s'y attende. Il se décolla de lui soudainement, et lui fit face avec un sourire rayonnant. Orel écarquilla les yeux et ne sourit pas, le regardant juste faire, aimant le voir aussi enjoué et entreprenant. Il était toujours aussi excité et il avait hâte lui aussi... surtout qu'un frisson l'envahie, sachant ce qu'il allait arrivé d'ici quelques minutes. Erwan glissa ses mains sur sa nuque et les rapporta à la sienne, et il se demanda alors ce qu'il était en train de fabriquer... mais à la fois, il en profita pour admirer chaque centimètre de sa peau, de son corps... partout. Il passa sa langue sur ses dents, lèvres close et prit une profonde inspiration, reprenant un peu de force pour l'acte qui allait suivre. Erwan lança un regard lumineux à Orel et attrapa préservatif et lubrifiant. Puis il se chargea de couvrir le sexe d'Orel et celui-ci eut un mal à fou à ne pas gémir en sentant de nouveau les mains de son amant sur sa virilité. Le voir aussi appliqué était encore plus excitant. Puis lorsqu'il le caressa avec le lubrifiant.. Orel grogna, fermant les yeux et bascula sa tête en arrière un court instant profitant de la petite douceur que lui offrait son amant... Puis il se recula, regarda son œuvre et regarda Orel avec cet air innocent qui le rendait si mignon et sexy à la fois : « voila » dit-il d'une voix plus aiguë qu'auparavant, faisant sourire en coin Orel en voyant l'air gênée mais fière de son amant : « oui.. je suis paré » dit-il avec une pointe d'humour. Puis Erwan sembla un instant nerveux mais son regard fut d'un coup plus déterminé.
Orel leva sa main vers lui : « Je serais doux.. promis » il passa sa main derrière la nuque d'Erwan, et le tira vers lui pour l'embrasser rapidement, le poussant doucement contre le matelas. Il ne voulait pas tout de suite qu'il lui tourne le dos, mais il savait qu'il pouvait aussi le faire ainsi.. ayant déjà était à la place de son amant. Une fois qu'Erwan fut contre le lit, il se redressa un peu, le regardant dans les yeux et se redressa complètement. Il attrapa les cuisses d'Erwan et les tira un peu, afin de relevé ses fesses. Ainsi il avait un angle parfait pour le pénétrer.. Oh qu'il le désirait. Il se plaça comme il fallait, se penchant vers lui : « Regarde moi.. dans les yeux » il le fixa, son regard planter dans le sien et d'une main il dirigea son sexe jusqu'à son cercle de muscle, cette entrée préparé par ses doigts qui l'attendait. Il appuya sa base contre celle-ci, et poussa alors : « Bordel... » grogna Orel en fermant un instant les yeux, puis rouvrant ceux-ci pour le regarder de nouveau. Il entra le gland, doucement, et lâcha son sexe pour venir prendre la main d'Erwan contre le matelas : « Tu es prêt... ? » il attendit de voir le regard approbatif d'Erwan et poussa de nouveau un peu plus, soupirant. C'était bon bordel, et il se connaissait..il voulait y allait vraiment, mais il lui avait promis. Il recula un peu... et poussa un peu plus de nouveau, son sexe découvrant pour la première fois les lieux. C'était doux, chaud et incroyable.. Il grogna en s'enfonçant un peu plus, lentement, quêtant la réaction d'Erwan qui soupirait, rougissant : « Encore un peu.. et... » il recula et alors dans un dernier coups de bassin... il s'enfonça lentement et complètement en lui, grognant de plaisir en posant ses lèvres sur celle de son amant : « Bébé.. tu es si chaud.. » il attrapa sa lèvre de ses dents, restant un peu en lui comme ça. Comme pour se rendre compte qu'il se trouvait entre les cuisses de son meilleur ami d'enfance ét qu'il était en train de le sodomiser actuellement.. Puis il commença alors des vas et viens, plongeant son visage dans la nuque d'Erwan et le couvrit de baiser accélérant doucement, serrant la main d'Erwan entre ses doigts. Il voulait aller plus vite, mais il ne savait pas ce que voulait Erwan... de plus, il était si bien, se sentant en osmose avec lui.. ils ne faisaient qu'un. Orel soupira dans son cou, mordant et suçant sa chair si fine : « Erwan.. putin.. » soupira-t-il en donnant un coup de rein un peu plus rapide. Il passa son autre main dans les cheveux d'Erwan, derrière sa tête, le collant un peu plus à lui. C'était comme s'il avait attendu cet instant toute sa vie.
good vibes.
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(#)Sujet: Re: (+18) erase my memories and replace them with love. (OREL&ERWAN) | Mar 5 Avr - 18:19
« Non.. je suis là.. » Tels furent les mots qu'Orel prononça pour le rassurer, et c'était exactement ce qu'il fallait, exactement ce dont Erwan avait besoin. Et peut-être qu'Orel ne pourrait complètement lui faire oublier le reste, peut-être qu'il guérirait pas tout, mais il rendait chaque chose un peu plus facile, un peu plus belle, et c'était l'essentiel. Et si même lui savait que sa présence, que cette confirmation qu'il n'était pas sur le point de disparaître était si importante pour Erwan... alors tout irait bien. Rien que ça, ce fut suffisant pour le remettre en confiance, pour qu'il comprenne que c'était bien le moment, qu'il avait attendu ça toute sa vie, que c'était sur le point d'arriver. Qu'il n'avait plus besoin d'avoir peur. Alors il se décida, prit une inspiration et se détacha du corps d'Orel. Il le prépara à son tour, à sa manière, s'appliquant, se concentrant. Il mit tout son coeur dans chacun de ses gestes, tout son amour. Ses doigts sur le sexe d'Orel agissait sous l'emprise de sa douceur et de sa fascination. Chaque caresse voulait dire quelque chose, chaque contact une autre phrase que se disaient leurs corps. Il laissa Orel se courber sous ses doigts, regarda vaguement son corps frémir sans pour autant se déconcentrer de sa tâche. Lorsqu'il eut fini, Orel lui adressa un petit sourire en coin qui fit rougir Erwan une fois de plus. « oui.. je suis paré » La note d'humour aurait pu faire rire, ou au moins sourire, Erwan s'il n'avait pas été aussi sérieux dans tout ce qu'il faisait jusque là. Il était sur le point de vivre le moment le plus marquant de sa vie, alors il ne comptait pas en faire des blagues. Il fronça un peu les sourcils, nerveux. Il connaissait bien Orel, au final. Il savait qu'au fond, derrière tout ça, il devait avoir ses doutes lui aussi. Et peut-être que c'était la nervosité qui parlait, parce que c'était ça aussi Orel. Alors oui, Erwan comprenait, et cette pointe d'humour qui le mit mal à l'aise au début se transforma finalement en quelque chose de tendre, quelque chose qui lui faisait chaud au coeur. Et enfin, Orel était là, son sexe prêt à entrer en Erwan, et ce qu'ils avaient attendu depuis le début était sur le point d'arriver. C'était le moment. C'était là. Erwan était prêt. Il n'avait jamais été aussi prêt de toute sa vie.
Il sentit la main d'Orel passer dans sa nuque et le tirer vers lui. « Je serais doux.. promis » Erwan expira. Une fois, une longue fois, avant de sentir les lèvres d'Orel sur les siennes encore une fois. Il se laissa embrasser, sentit les bras forts d'Orel l'allonger en douceur, jusqu'à ce que son dos soit à nouveau contre le matelas. Il ne le quitta pas des yeux, refusant à tout prix de briser le fil qui reliait leurs yeux. Il regarda Orel se placer, saisir ses cuisses pour avoir un angle parfait, pour que son entrée lui soit présentée, tout simplement. Erwan plia les jambes, relevant ses genoux pour faciliter l'accès. Il restait en lui une part d'appréhension, quelque chose qu'il ne pouvait pas dompter, mais il ne reculerait pas, plus maintenant. Il le voulait, il le voulait tellement que ça lui brûlait les entrailles. « Regarde moi.. dans les yeux » Et Erwan ne put que s'exécuter à l'instant où il entendit cette phrase. Il s'interdit de baisser les paupières, de fermer les yeux, et plongea son regard vert dans celui d'Orel. Il ouvrit ses grands yeux et refusa de le quitter alors qu'il sentit le sexe d'Orel contre son entrée. Le tout premier contact. Et il entra. Erwan sentit sa peau s'étirer à nouveau autour de son amant, autour d'Orel. Orel qui entrait en lui. Ses mains serrèrent les draps, alors que tout son corps restait immobile, concentré sur ce qui était en train de se passer. Il entendit vaguement Orel jurer, il vit ses lèvres bouger juste au moment où Erwan laissa échapper un gémissement de ses propres lèvres. Erwan vit les paupières d'Orel se baisser, contempla chacun de ses cils, les plis sur ses paupières, chaque détail de son visage alors qu'il profitait de cet instant. Il prit son temps pour entrer, terriblement lentement, doucement. Erwan sentit chaque millimètre de lui venir s'enfoncer dans son corps. Orel saisit alors sa main, restée abandonnée sur le matelas, liant leurs doigts. « Tu es prêt... ? » lui demanda Orel. Et Erwan s'autorisa un instant, juste un petit instant pour être sûr. Pour s'habituer à l'épaisseur d'Orel qui se trouvait en lui. Enfin, il lui adressa un petit « Oui » ponctué d'un sourire presque invisible, ses yeux traduisant tout son enthousiasme. Alors Orel s'enfonça en lui. Une fois, lentement, puis à nouveau, plus profondément et Erwan ne put retenir son gémissement. Il s'enfonçait encore, et Erwan soupira, souffla tout l'air qu'il avait gardé en lui, accompagnant le mouvement d'Orel. « Encore un peu.. et... » Il était en lui tout entièrement, après un coup de bassin, et Erwan gémit encore, quelque chose entre le soupir et le cri. Les lèvres d'Orel s'emparèrent des siennes, le faisant taire, lui interdisant de prononcer le moindre son. Erwan plaqua sa seconde main dans le dos d'Orel, enfonçant ses doigts dans sa chair, sentant chaque imperfection, chaque grain de beauté, chaque cicatrice, s'emparant de sa peau et la faisant sienne.
« Bébé.. tu es si chaud.. » dit Orel, avant de mordre sa lèvre, de rester là, sans bouger. Erwan profita de cet instant, de ce moment de calme. Ce moment où il n'y avait qu'eux, immobiles, l'un dans l'autre, l'un contre l'autre, aucun autre bruit que ceux de leurs respirations. Et Orel commença alors à bouger en lui, à faire des va-et-viens, à découvrir chaque recoin de son corps. Il le laissa déposer des baisers dans son cou, sur son visage, partout, le laissant prendre possession de lui dans tous les sens du terme. Tout son corps était à lui, tout son être était à lui. « Erwan.. putin.. » dit Orel avant d'accéléré un peu, d'ajouter un peu de force. Erwan sentait sa retenue, sentait à quel point il faisait attention, à quel point il essayait de prendre soin de lui. Et rien que ça, ça lui faisait de l'effet. Son sexe était coincé entre leurs deux corps, et à chaque mouvement d'Orel, la friction le rendait fou. Leurs corps collés, assemblés. La main d'Orel dans ses cheveux. Erwan en voulait plus, il avait besoin de plus, encore plus, il voulait Orel tout entier. Il le voulait lui, son coeur, son âme, le tout. Il voulait le laisser se perdre à l'intérieur de son corps. Alors il passa sa jambe au-dessus du bras d'Orel, le creux de son genou se ferma par-dessus l'épaule de son amant, lui donnant un accès encore plus facile, lui permettant de s'enfoncer encore un peu en lui. Le laissant disparaître dans ses profondeurs. « Tu peux... » murmura Erwan en le regardant dans les yeux, sa main se posant sur son visage, son corps tout entier criant qu'il en voulait plus, qu'Orel n'avait pas à se contenir. Il l'embrassa sur les lèvres, passionnément, avant de reposer sa tête sur le matelas. Il poussa un cri de plaisir lorsqu'Orel atteint sa prostate, tous ses nerfs soudain en alerte. Son sexe était plus raide que jamais, le faisant souffrir alors que les seuls caresses qu'il recevait étaient celles de leurs deux corps se frottant. Erwan sentit une larme couler sur sa tempe, ignorant d'où elle provenait, comment il en était venu à pleurer, là, dans ce lit, sous le corps d'Orel, son sexe en lui. Comment tout ça pouvait lui procurer autant de plaisir, autant de bonheur. Il aurait voulu rester là jusqu'à la fin de sa vie. Rester là, Orel enfoncé en lui, pour l'éternité. « Je t'aime » il lui dit soudain, d'une voix éraillée, mais sûre. Glissant ces trois mots dans cette pièce remplie de leur sueur, de leur passion, de leurs secrets. Dans l'oreille d'Orel, rien que pour lui, sans pour autant chuchoter. Une autre larme coula, et il ne s'en rendit pas compte. Erwan commença à bouger lui aussi, cherchant à assembler leurs corps, toujours plus. Orel s'enfonçait en lui à chaque mouvement de son bassin, et Erwan s'abattait lui-même sur son corps, le rejoignant à mi-chemin, effectuant avec lui une chorégraphie érotique magistrale. « Je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime... » Il se perdit à un moment, continuant de répéter ces mots alors que son corps tout entier explosait, alors qu'Orel continuait à s'abattre en lui, contre lui, alors que les stimulations le perdaient et que la tension incroyable contenue dans son sexe se relâchait. Il atteint l'orgasme dans un cri se mêlant à ses aveux d'amour, serrant Orel contre lui comme il le pouvait, son propre sexe prisonnier de leurs deux corps, se libérant enfin de toute tension et finissant juste là, Erwan soufflant sans s'arrêter, tentant de respirer, de supporter le choc électrique qui s'était emparé de son corps.
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(#)Sujet: Re: (+18) erase my memories and replace them with love. (OREL&ERWAN) | Mer 20 Avr - 20:44
Orel Hemsworth & Erwan Beckford
Certains croient au destin, au hasard, au coup de sort. Mais Orel n'était pas de cela, du moins.. il ne l'avait jamais été jusque là.. Mais comment ce pouvait-il alors qu'il se retrouve là, avec le seul homme qu'il ai jamais protégé dans sa vie ? Qui aurait put deviner qu'un tel dessein s'accomplisse ? Depuis ces derniers jours.. Orel devenait un autre homme. Ou plutôt... il devenait un homme. Il avait revu, de nouveau, après quatre an son meilleur ami d'enfance, celui qu'il connaissait depuis toujours et qu'il avait toujours protéger et en ce matin, il se trouvait au dessus de lui, jouissant de ne former plus qu'un dans l'unissons de leur corps.. Et plus les minutes s'écoulaient, plus Orel devenait heureux, un peu plus.. chaque bouffer d'oxygène, chaque inspiration, chaque battement de paupière ne servaient qu'à emplir son cœur d'une douce mélodie qu'était le champ de l'affection qu'il portait pour Erwan. Erwan Jamie Beckford.. l'homme qui l'avait attendu. Et aujourd'hui, il s'en faisait la promesse. Jamais, Ô grand jamais il ne laissera quelqu'un lui faire du mal.. Personne ne le touchera plus jamais. Personne ne le blessera, et il n'aura plus d'autres cicatrices sur le corps que les souvenirs de ses baisers. Il pouvait le jurer sur sa propre vie.. Erwan serait heureux et Orel redeviendrait celui qui le protégeait autrefois. Son héros, son ange gardien. Il voulait revoir se sourire. Ses petites pattes d'oie sur le coin de ses yeux lorsqu'il riait aux éclats. La chaleur de sa voix qui n'en pouvait plus de s'esclaffer pour tout et rien. Sa voix rassurante qui voulait consoler Orel alors qu'il ne montrait rien à la souffrance de sa vie. Orel voulait que tout cela redevienne. Que le passé soit leur présent. Que leur lien n'en soit que plus fort. Et là, sur ses draps, sur son corps, emprisonnant sa virilité de leur deux corps, il savait que leur lien devenait à chaque seconde plus indestructible. Plus fort que jamais.. et que cela n'en serais que plus beau jours après jours. Car il ne pouvait en être autrement. Orel ne pouvait en cet instant pas voir sa vie sans Erwan, sans le protéger, sans l'enlacer. Certes, tant de niaiserie ne le correspondait pas.. mais peu importait. Car il avait en lui une telle vague de sensation, de pensées contradictoires, d'émotions inverses.. tout cela pour juste sa seul présence.
Orel faisait tout son possible pour être doux et tendre avec Erwan. Il ne voulait pas le brusqué.. surtout pas. Ils semblaient tant connecté l'un à l'autre qu'un part de lui savait et ressentait ce qu'Erwan avait vécu pendant ces quatre ans. Il se sentait en lui, le corps de son amant l'entourant, de sa chair chaude et humide.. son entre se serrant contre sa virilité comme un anneau de chair. Il se sentait comme prit de frénésie mais faisait tout pour se contrôler. Alors qu'il venait juste d’accélérer un peu, Erwan vint poser sa jambe sur l'épaule d'Orel, lui laissant un angle plus important, si bien qu'il pu pousser davantage sur ses reins pour le pénétrer avec une vigueur plus importante. Orel ferma les yeux un instant, avant de poser son regard sur son amant qui murmura : « tu peux.. » sans même prendre la peine de finir sa phrase. Orel n'avait même pas besoin de savoir ce qu'il voulait dire, ses pupilles parlant d'elle-même. Erwan avait confiance en lui et l'invitait à se lâcher un peu plus. Leurs lèvres se scellèrent dans un baiser alors qu'Orel accélérant, donnant des coups de reins plus abrup, plus long, plus sauvage et amoureux. Sa voix rauque témoignait de son plaisir et il pouvait entendre les gémissements d'Erwan se transformer de plus en plus en cris de plaisir, l'incitant à y aller davantage. Il sentait le plaisir monter en lui, la chaleur s'emparant de son corps, leur corps brillant de leur sueur, ruisselant sur le dos d'Orel qui avait la vue troubler par ses cheveux qui tombaient devant ses yeux. Il vit une larme sur la joue d'Erwan et il vint l'essuyer d'une main, laissant celle-ci reposer sur sa joue : «je t'aime ! » Orel s'arrêta soudainement, regardant Erwan avec de grand yeux, et dans son cœur, dans son corps, il sentit un tourbillon l'envahir, traversant son échine et remontant dans sa colonne vertébrale. Il l'embrassa avec une fougue et une passion sans faille, sa main se perdant dans ses cheveux, tirant légèrement et reprit ses coups de rein dans un rythme frénétique, le serrant contre lui. Ses trois mots eurent raison de lui. Il sentit le plaisir monté en lui, arrivant bientôt au paroxysme et à l'orgasme alors qu'Erwan continuait comme prit d'une transe à prononcer ses trois mots tout en l'accompagnant dans ses mouvements, les deux amants se mélangeant dans une chorégraphie orgasmique, bercé par les râles de plaisir saccadé d'Orel, le nez dans le cou de son amant qui lui chuchotait à l'oreille.
Et tout d'un coup, il sentit le corps d'Erwan se crisper, dans un dernier gémissement criant plaintif, il sentit entre leur deux corps la semence chaude se déverser, Orel donna ses derniers coups de reins rapide, sec et brute et sentit à son tour l'orgasme l'atteindre, poussant un gémissement grave et serrant soudainement Erwan avec force contre lui, il se mordit les lèvres, venant embrasser le cou de son amant.. et après quelque va et viens lent, tandis que son sexe battait pour venir se déverser dans le plastique du préservatif.. Le silence revint dans la pièce, le simple mouvement de leur corps reprenant leur souffle se fondant dans le calme. Orel caressa les cheveux d'Erwan, ne bougeant pas, restant contre lui et murmura alors simplement, essouflé : « je sais bébé.. » il ne pouvait lui dire.. non il ne pouvait pas, pas maintenant. Mais ce simple surnom, ou la façon dont il venait de lui faire l'amour, sa façon de l'embrasser et le regarder suffisait pour le moment. Orel sentit une larme couler sur sa joue alors qu'il ferma les yeux : « merci.. » il le serra fort contre lui. Pourquoi le remerciait-il ? Il l'ignorait.. peut-être pas. Il se disait alors qu'il était libéré. Libéré de sa carapace de givre qu'il avait toujours connu. Qu'il pouvait enfin être un homme, celui qu'il avait toujours désiré être. Erwan ne se rendait pas compte de la façon dont il le sauvait à chaque instant pas sa simple présence. Et il avait dit ce mot naturellement, dans un soupir. Il se redressa enfin et décolla leur cœur couvert de la semence de son amant et sourit un peu, se mettant sur le flanc en tenant sa tête avec sa main. Orel regarda leur deux ventres et vint caresser la joue d'Erwan qui était encore tout rouge, le regard brillant et l'air encore ailleurs.. Il était si mignon.. si beau.. si parfait. D'une voix plutôt douce, et venant prendre sa main en entrelaçant leur doigt, Orel dit : « on va prendre une douche..ok ? » il plissa du nez et se leva alors du lit, tirant Erwan pour l'aider à se levant et garda sa main dans la sienne, le tirant un peu pour le lever, se doutant qu'il devait peut-être être encore dans les vappes. Il l'emmena alors dans la salle de bain et le fit entré dans la cabine de douche à l'italienne, allumant l'eau chaude et se retrouva alors face à lui sous le jet d'eau chaude. Il leva de nouveau sa main et caressa sa joue. Il ne dit rien, restant silencieux et se contenta de s'approcher de lui, collant son corps au sien et vint poser ses lèvres sur les siennes, une main sur sa hanche et l'autre encore sur sa joue. Son baisé était doux.. tendre. Il rompit le baiser, gardant son nez coller au sien et les yeux fermer et glissant son pouce sur sa lèvre et murmura : « Je ne suis plus seul. Tu n'es plus seul..Il n'y a plus que nous. Ok ? » il murmurait cela autant pour lui que pour Erwan.. l'eau détendant leur deux corps.
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