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Charisma & Léo

Six mois en Italie. Génial. Ils essayaient de faire passer ça en grande nouvelle mais en réalité, ce ne serait pas si différent d'ici. Enfin, j'aurais des nouvelles fugues à faire, et c'était pas mal. Mais je savais que là-bas, il fallait que je sois retrouvé, parce que je ne voulais quand même pas finir seul en Italie. En Amérique, ça arrivera je le sais. J'ai dix sept ans et je suis dans des foyers depuis mes 11 ans, quand j'ai pété un plomb dans ma famille adoptive. Ils me mettent de foyer en foyer et c'est de pire en pire. Une association nous avait payé ce voyage, genre ils sont trop généreux tout ça, pour que même dans notre condition on puisse voir du pays, visiter. On sera limite attaché à des laisses mais, on va voir du pays, t'as raison. Là-bas, j'aurais même du mal à avoir quelques euros puisque revenu en Amérique pour les convertir en dollars sans être majeur, ce serait pas simple. Faudra que je m'occupe que des choses matérielles.. C'est d'ailleurs ce que je faisais à peine arrivé là-bas. Je m'enfuyais, à mon habitude - ils le savent très bien limite maintenant ils me laissent faire et voient plus tard - et je me promenais dans les rues d'Italie. C'est vrai que c'était un monde à part. Oui, je sais que j'aurais fais la même avec mon foyer, mais j'aurais été au milieu d'une foule et je détestais ça. Puis je n'aurais pas pu forcément faire ce que je voulais, là je pouvais. C'est vrai que c'est beau l'Italie, je peux pas mentir. Tellement, que je ne vis même pas que je percutais une de ces jolies italiennes blondes en regardant ailleurs. pardon dis-je en anglais sans réfléchir. Elle n'allait même pas me comprendre. Je lui tendais la main pour qu'elle se relève, quand même. Son regard croisé, il fallait que je me rappelle de respirer. Elle était vraiment vraiment belle, tellement que j'avais du mal à me rappeler que j'étais en Italie. ça va? dis-je encore en anglais. Après tout, je me disais que c'était une langue internationale alors la base elle comprendrait peut-être, on en faisait à l'école. Elle avait l'air de venir d'un autre monde, d'ailleurs, loin de mes foyers. Je pariais sur une bonne famille bourgeoise.. Comme dans laquelle j'étais avant. Un homme de ce genre là se garait près de nous, dans son énorme voiture. Je remarquais alors qu'il allait l'autre bout de la rue et que ses clefs dépassaient. J'allais le voir, lui saurait parler anglais. Monsieur excusez-moi.. Je suis américain et je viens de percuter sans le faire exprès cette jeune demoiselle.. Pouvez-vous lui dire en italien que je suis désolé, que je la trouve très jolie et que je me prénomme Léo? lui demandais-je alors. Il sourit, sans doute prit d'affection et répondit, traduisant à la jeune femme. Je le remerciais et me tournais vers elle. J'attendais un peu avant de lever les clefs au ciel. un petit tour? demandais-je alors, un sourire en coin aux lèvres.

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Comme très souvent à cette heure, je marchais dans la rue pour échapper aux protocoles. Je n’aimais pas continuer d’apprendre toutes ces valeurs aristocratiques. Ce que j’aime moi, c’est courir sur le sable chaud, galoper à cheval et faire les boutiques. J’aime aussi passer du temps dans les instituts de beautés même si je suis loin d’être une poupée barbie californienne. Ou du moins, d’après ce que je vois à la télévision. Je suis simple mais coquète. Tout le monde a le droit de se sentir belle pas vrai ?

J’avais les mains pleines de sacs. Ces vêtements ne seront jamais vus par mes parents ou dans le domaine tout entier. Ils ne me le permettraient pas et je refuse de vivre à côté de mon temps. J’aime les jeans déchirés, j’aime les tenues qui me mettent en valeur comme cette superbe robe courte que je viens d’acheter ou cette jupe haute, tout aussi courte. C’est une évidence… Je suis lassée de me cacher de tout le monde mais si je ne le fais pas, ils ne me laisseront jamais vivre comme je l’entends. Donc je cache tout sous mon planché. C’est bien triste de devoir cacher ses plus beaux sous-vêtements sous le plancher mais quand on a pas le choix, on n’a pas le choix.

J’ai souvent entrain de penser mais je n’aurai jamais pensé qu’on me bousculerait durant ces moments là. Un homme m’a percuté. Un homme d’une belle carrure. Un homme au regard hypnotisant. Un homme agréable à regarder et vers lequel ma main n’hésiterait pas à se diriger pour simplement avoir un contact. Pardon Dit-il avant de me tendre la main. Il me l’avait dit en anglais et même si je comprenais son langage, je restais toute chose. Je n’arrivais pas tellement à dire quoi que ce soit. Il était tellement beau faut dire. Mais je m’étais quand même relevé grâce à lui. Le simple toucher de ma peau sur la sienne m’avait donné d’énormes frissons. Je me sentais dans un environnement caniculaire.  Ça va ? Poursuivis ce bel âtre sans que je ne puisse dire quoi que ce soit. Je le regardais, je l’admirai mais je n’ajoutais rien de plus. J’avais envie de toucher sa joue… je m’imaginais toucher sa joue. Je l’imaginais douce et velu à la fois. Je l’imaginais agréable au touché. Mais mon imagination s’arrêta quand il alla à la rencontre d’un homme un peu plus loin. Je l’observais rien dire puis ils revenus tous les deux et le rythme de mon cœur s’accéléra. Je le trouvais séduisant à souhait. Mon petit copain serait énervé s’il me voyait. Il est américain, il vous a percuté sans faire exprès et il pense que dans notre pays nous ne savons pas parler anglais. Il est désolé et il s’appelle Léo. Expliqua l’inconnu. Un sourire se distingua sur mon visage et mon envie de rire ne demandait qu’à s’exprimer. Et il vous trouve très jolie ma jolie demoiselle. Dit-il après avoir pris ma main pour la baiser. C’était monnaie courante en Italie. Les femmes sont mises sur un piédestal et les gentlemans ont tendance à faire ça lorsqu’ils s’adressent à une femme.
J’avais fait signe de la tête puis l’homme s’en alla. Le doux regard de Léo m’accapara de nouveau… Il était si beau. Je m’appelle Charisma… Lui dis-je en italien en essayant de faire mon plus bel accent. Puis il leva des clés de voiture pour les agiter sous mon nez. Un petit tour ? Demanda Léo en affichant un sourire sur le coin de ses lèvres. Volontiers. Lui dis-je en anglais pour qu’il comprenne qu’il n’y aucune barrière linguistique entre nous.
Je venais de faire quelque chose d’insensé, quelque chose de fou. Je suivais cet inconnu sans crainte. Sans me poser de question. Et pourtant… Ce n’est pas mon genre. Je n’agis pas comme ça d’habitude mais je ne peux pas me contrôler, je veux le suivre… Dis-moi si je me trompe mais ce n’est pas ta voiture pas vrai ?

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Charisma & Léo

Je venais de rencontrer cette jeune femme que j'agissais déjà sans réfléchir. Bon en même temps, je n'agis jamais en réfléchissant. J'ai 17 ans et tout ce que je fais je le fais dans l'illégalité. Mais comment s'en sortir autrement? Qui pourrait mettre sa confiance dans un p'tit mec de dix sept ans en foyer? Personne. Je n'avais aucune chance de m'en sortir avec l'aide de la société. J'avais compris depuis longtemps que si je voulais réussir dans la vie il faudrait que je le fasse par mes propres moyens, par mes propres règles. Cette jeune femme avait quand même un effet unique sur moi, à peine rencontrée. J'avais cette sensation que je ne voulais plus qu'elle mette les yeux sur quelqu'un d'autre que moi, comme si tout à coup j'étais prêt à tout pour elle. J'utilisais alors un homme qui sortait d'une belle voiture pour peut-être me faire comprendre de la demoiselle et aussi pour profiter de lui prendre ses clefs. Une fois fait, la jeune femme vint me dire son nom.. en italien. Je me râclais la gorge, c'était tellement... sexy. Je clignais des yeux, ayant du mal à croire que je vivais ça. Cet accent était genre... impossible de ne pas craquer. Je me rendais compte que je plissais ma lèvre, la mordillant à l'intérieur. Je l'invitais à faire un tour dans la voiture et elle acceptait. J'étais étonné, elle devait avoir compris que je venais de l'emprunter à l'homme, pourtant. Je démarrais et m'en allais. Là, elle me posa la question. En fait, il n'y avait aucune barrière de langue, elle s'en sortait très bien en anglais. Tant mieux, parce que moi et l'italien ça fait dix. En effet, ce n'est pas la mienne. lui répondis-je. Je la regardais, je l'admirais plutôt. Tu n'as pas l'air d'être de mon genre je veux dire je.. tu as l'air de pouvoir claquer des doigts et avoir dix voitures comme ça si tu le voulais dis-je remarquer alors, contournant l'épisode "salut je suis en foyer américain", que je voulais lui épargner. Vallait mieux pas entrer en la matière comme ça, je voulais la séduire, sans savoir vraiment pourquoi. J'allumais la radio et roulait à toute allure dans l'Italie profonde, longeant les côtes. Je me garais près d'une belle plage isolée et sortais de la voiture. Il y avait des chevaux, pas loin. Je souriais et l'y emmenais, prenant sa main. j'avais toujours une idée derrière la tête, faut dire. reste là lui dis-je regardant le petit groupe avec les cheveux. J'allais les voir et dans un anglais qui essaie de se faire comprendre tout en étant timide, j'expliquais à une jeune femme que Charisma était ma petite amie et qu'elle rêvait de faire du cheval pour son anniversaire, qu'on resterait sur la plage qu'elle pourrait regarder et rappeler son cheval à l'ordre si jamais elle avait des doutes sur nous mais que je voulais juste lui faire plaisir d'humain à humain. Elle trouva ça évidemment mignon - c'était le but - et me laissais amener le cheval à ma nouvelle connaissance, Charisma. celui-là non plus, n'est pas à moi. lui dis-je la laissant le caresser. et tu as le droit de le monter sur la plage lui annonçais-je. J'aurais voulu tout lui offrir, à vrai dire. Je la laissais faire ce tour puis quand elle descendit et qu'on rendait le cheval, je me mis à la porter pour l'amener droit dans l'eau, en riant.

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Père ne m’aurait jamais permise de monter à bord de cette voiture volé et dans le fond je ne me le serais jamais permise non plus. Mes valeurs n’entraient pas dans ce genre de registre mais c’était hors de ma portée. Je ne pouvais pas lutter contre cette envie de le suivre. Et puis personne ne me voit… et puis c’est trop tard pour reculer, il conduit, je suis à côté et je n’arrête pas de le regarder. Il accapara tout mon attention. Ça aurait pu être frustrant mais au lieu de ça, j’ai simplement envie de dire que c’est plaisant. Il a de jolie lèvre… Et j’aimerai les revoir se pincer comme toute à l’heure. C’était attirant. Il est attirant. Comment tu as fait pour lui voler ses clés ? Je n’ai pas arrêté de te regarder et pourtant, je ne me suis aperçu de rien. Dis-je en ne quittant pas ses jolies yeux. Je ne pouvais observer que ça pour le moment. J’avais envie d’observer que ça. Je pourrai avoir dix voitures comme celle là mais ça ne servirait à rien. On ne me laisserait jamais les conduire… Dis-je en souriant. Si j’étais une femme riche comme beaucoup d’autres femmes, je pourrai tellement m’amuser mais je suis d’une lignée qui en demande trop. Je suis de sang royal et malheureusement, la vie de château à beaucoup d’inconvénients. Tu viens d’où exactement ? Le propriétaire de cette voiture m’a dit que tu étais américain. Dis-je en souriant de manière paisible sans détacher mon regard de son visage. J’aimais l’admirer de cette façon. J’avais l’impression d’avoir fait ça toute ma vie.
Je n’avais jamais longée les côtés de cette façon, j’avais l’impression de vivre une belle aventure. Le soleil était magnifique, ma compagnie était magnifique et j’avais cette idée magnifique de rester comme ça éternellement… avec lui. Il avait trouvé un moment plus tard une belle plage isolé où chevaux et cavalier s’étaient arrêtés. Il m’ordonna de rester là et partit voir ces personnes. Je le regardais parler au loin en passant ma main dans ma chevelure luisante. J’aimais faire ça lorsque je me sentais d’humeur changeante. J’étais captivée par sa présence et sa façon d’être. Je n’avais pas hésité à le reluquer. Quelle carrure. Ces épaules étaient dignes d’une belle sculpture Grecque et ses fesses étaient dignes d’un bel athlète. J’aime tellement les chevaux. Dis-je en le montant. Il était adorable. Je l’avais caressé avant pour qu’il ne me repousse pas et par chance il ne l’avait pas fait. Il devait déjà ressentir mon amour pour lui. Galope mon beau, galope ! Dis-je en italien, les cheveux au vent et le sourire aussi lumineux que le soleil. Puis quand on rendu le cheval, Léo me porta dans ses bras en nous amenant jusqu’à l’eau. Je riais énormément. Il était spontané et drôle. C’était un homme que je trouvais déjà incroyable. J’avais passé mes bras autour de son cou pour ne pas tomber et lorsque mes yeux croisèrent les siens, je ressentis une envie soudaine de l’embrasser. Je ne l’avais pas fait… mais j’en avais envie. Je sentais son visage m’appeler comme un aimant. J’étais maintenu par ses bras fort et je ne rêvais pas de descendre. Léo avait voulu me jeter dans l’eau mais je m’étais agrippé tellement fort à lui que nous étions tombés ensemble. Je riais encore et encore quand je fus de nouveau à la surface. Je le regardais avec un grand sourire. A cause de toi, je suis toute trempée. Dis-je en lui jetant de l’eau dessus. Je n’étais pas mécontente du tout. J’aimais ce qu’il venait de faire. Je me sentais légère et loin de tout. Je me sentais enfin libre… enfin vivante. Arrête de me regarder et attrape-moi si tu le peux. Dis-je en riant en lui envoyant de l’eau sur lui avant de me mettre à nager vers le loin. Il y avait une petite île au loin mais elle semblait si impossible à atteindre. Plus j’avançais et plus j’avais l’impression que je n’avançais pas.

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Charisma & Léo

Dans la voiture, je ne pouvais m'empêcher d'admirer la jolie blonde à mes côtés. Je venais de la rencontrer et pourtant, elle me perturbait d'une manière.. inhabituelle. Ce n'est pas comme si je n'avais jamais trouvé de jeunes filles jolies avant elle mais là, c'était différent. J'avais presque du mal à croire qu'elle était réelle. Elle me parlait, et son accent faisait ton tout sur moi. C'était la petit cerise sur le gâteau, à vrai dire. Je ne suis pas à mon premier coup, disons. mais ne t'inquiètes pas, on va la garer là où elle était et laisser les clefs comme s'il les avait fait tomber, et ça passera tout seul. dis-je pour la rassurer au cas où elle pensait qu'elle se ferait poursuivre ou que sais-je. Je ne voulais pas qu'elle s'inquiète sur mes actes qui pourraient se répercuter sur elle. Je.. je ne sais pas pourquoi mais je ne voulais pas non plus lui faire de mal. En fait, je détestais l'idée même qu'elle puisse souffrir. Vu ce qu'elle me répondait, elle devait être dans une famille riche. Ah bon? Pourquoi on ne te laisserait pas le faire? demandais-je alors, curieux. C'est vrai qu'elle avait l'air d'être bourgeoise, mais à ce point là? J'imaginais bien la petite fille de la famille sur-protégée.. Etait-elle de ceux là? Alors elle cachait bien son jeu, et gardait une part de folie car, elle avait accepté de me suivre dans une voiture.. empruntée. Oui, je viens de New York. lui répondis-je alors. Il va définitivement falloir que j'apprenne à parler italien. ajoutais-je en passant d'ailleurs.
Je me garais près de cette plage, après avoir fait un grand tour. C'était tellement beau, l'Italie en fin de compte. Je lui arrangeais un petit tour en cheval, et elle me confirmait qu'elle adorait ça. Elle semblait avoir l'habitude d'ailleurs car elle réussit à se faire accepté par celui-ci sans de problèmes, et elle galopa. Je la regardais, en souriant. Que m'arrivait-il? C'est pas grave, j'allais vite enclencher autre chose, histoire de me dégager tout ça de l'esprit. Je la prenais dans mes bras pour la mettre dans l'eau azur, elle riait. En plus, elle aimait jouer. Ce n'était pas une de ses filles qui râlent pour un rien. Jusque là, elle me semblait parfaite. Elle s'accrochait tellement autour de mon cou. T'inquiètes pas.. je ne vais pas te lâcher avant.. aaaah lâchais-je alors qu'elle se tenait tellement fort que je tombais dans l'eau avec elle. je sortais, passant la main dans mes cheveux. Elle riait encore remontant à la surface. Tu m'as foutu à l'eau! Tu as osé! dis-je alors. Je la regardais. Même trempée.. en fait c'était logique que trempée habillée elle soit sexy. Sexy en plus de ça. Je ne pouvais pas enlever mon regard de son corps, d'elle. Je me mordillais une nouvelle fois la lèvre. Puis, elle me secoua en m'envoyant de l'eau à la figure et elle se mit à nager vers le large. Elle semblait vouloir aller sur cette petit île. Je la rattrapais rapidement. Tu veux y aller à la nage? dis-je d'un ton moqueur. Sinon l'option bateau est pas mal aussi.. Ou alors.. on sèche un peu sur la plage, tu conduis la voiture et on va ailleurs.. lui dis-je alors un sourcil levé, intéressé. Je me mis face à elle, assez proche, continuant mes gestes pour rester à la surface car nous n'avions plus pieds. Je louchais quelques minutes sur ses lèvres, puis je lui lançais de l'eau en retour, retournant vers le sable, riant. On tombait dans le sable tous les deux morts de rire. tu sais que je t'ai faite sortir de l'eau juste pour te matter mouillée? lançais-je avec humour, un petit sourire aux lèvres. Je ne sais pas pourquoi, je sentais qu'on pouvait parler comme ça, elle et moi. C'était comme si on se connaissait depuis toujours. On se battait un peu comme des enfants, maintenant, puis j'attrapais ses mains de manière plus sérieuse, la bloquant près de moi, la regardant sérieusement dans les yeux. Ca m'arrivait peu souvent, d'ailleurs, d'être si sérieux. On va se revoir, pas vrai? demandais-je alors. Sinon, je ne te lâche plus. dis-je alors avec un petit sourire. Oui, je ne sais pas rester sérieux très longtemps. De toute façon, j'ai tellement de forces qu'elle ne pourrait rien y faire.

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Je n’ai jamais été confronté à ce type de situation. Je ne pensais pas pouvoir monter à bord d’une voiture emprunté un jour mais c’est bien ce que j’ai fait. Je me suis bien trop souvent contentée de suivre tout ce que je devais suivre, toutes ces règles stupide et sans sens. Marcher avec un livre sur la tête en talon aiguille pour assister à des cérémonies royales, à des balles, quelle perte de temps… Quand on peut courir, s’amuser et laisser la folie nous submerger. Je suis en compagnie du roi des voleurs ou du beau robin des bois… Enfin ça dépend de quel côté on se place. Mais je ne m’en fais pas. Je ne sais pas tellement pourquoi Léo mais j’ai n’ai pas peur. Pourtant, ce n’est pas dans mes habitudes de monter à bord d’une voiture avec un étranger à vrai dire. Dis-je en touchant mes cheveux au même moment. La pointe de mes cheveux. Je les avais joliment coiffés et les pointes passaient par-dessus mon épaule. C’était facile de les atteindre toute en fait. Et ce n’était pas par nervosité que j’agissais ainsi. C’était justement parce que je me sentais bien. Peut-être trop bien. Mais je me sentais bien et je ne devrais pas ressentir ça sauf que c’est le cas… J’ai confiance en lui. Il a l’air si confiant que je n’arrive pas à faire autrement. Je sens qu’il sait qui il est… Parce que je viens d’une famille royale et que je suis une femme. La population est macho et surtout dans mon milieu. Les hommes sont au plein pouvoir et il y a énormément de chose que nous les femmes ne pouvons pas faire…. Dis-je en souriant. Puis je le questionnais un peu pour apprendre à plus le connaître. Il vient de New York… C’est tellement rare pour moi de croiser un américain. Mon jour de chance.   Ca doit être tellement beau New-York. Les grands gratte ciel, les grandes lumières, times square… Je rêve d’aller en Amérique. Et si tu m’y emmène un jour, je pourrai envisager de t’apprendre l’Italien. Dis-je de manière enjouée. Je le regardais et je m’amusais à attendre sa réaction. Je pouvais paraître joueuse. A vrai dire, je le suis très souvent et mère déteste ça. Elle dit que les hommes de la haute société n’aiment pas les femmes rigolotes.
En atterrissant dans l’eau avec lui, je m’étais mise à rigoler encore et encore. C’était tellement amusant. C’était divertissant de me retrouver avec lui. Je n’en croyais pas mes yeux. Je viens de le rencontrer quand même… Mais je me sens vivante et ça… Ni mère ni père ne peuvent me le retirer.Je ne suis pas américaine moi, je suis italienne mon chère. Et puis j’aime ça… avoir des victoires à mon actif. Dis-je en lui faisant les yeux doux. Je me pinçais les lèvres délicatement tellement les traits de son corps apparaissait à travers son t-shirt mouillé. Je pouvais apercevoir chaque parcelle de sa musculature. Je mourrai d’envie de la toucher. J’avais hâte de voir la suite. J’essayais ensuite de nager vers cette île mais je ne l’atteindrai surement pas à la nage. Elle est trop loin pour qu’on l’atteigne à la nage, tu as raison. Le bateau semble être une bonne idée. Mais je préfère ta deuxième proposition. Conduire cette voiture… Mais je ne sais pas conduire… Il va falloir que tu me montres. Dis-je toute excité. On joua en retournant vers le sable. C’était agréable mais bizarre. C’était comme ci je le connaissais depuis toujours en sachant que ce n’est pas le cas. C’est ce que je te laisse croire Léo.. Parce qu’en vérité, je me suis arrangée pour nous faire sortir de l’eau uniquement pour pouvoir l’intégralité de ton corps mouillé sans que tu ne t’en aperçois. Maintenant je sais que tu as de belles fesses et que tu es aussi bien garni qu’un italien si tu vois ce que je veux dire. Dis-je en souriant de manière coquine. En réalité rien n’était prévu mais lui faire croire que si m’arrangeait. J’aimais semer le trouble et surprendre. C’était amusant et puis je passe mon temps à jouer avec les mots et les attitudes. Il faut bien s’occuper quand on est la plus part du temps dans un château.   Mais j’espère que tu es satisfait du paysage, pervers. Dis-je en riant. J’aimais les hommes comme ça. Qui ne font pas de manière et qui savent rire de tout et de rien. Il prit mes mains et me bloqua près de moi. Je me mordillais la lèvre en le regardant dans les yeux. Son corps était humide et quelque peu couvert de sable. C’était sexy… c’était séduisant… c’était attirant. C’était somptueux à voir. J’ai envie de te répondre non pour que tu ne me lâche plus. Lui dis-je en souriant. Je sentais cette alchimie entre nous, c’était hypnotisant. Je n’en revenais pas. J’aimerai te revoir. Dis-je en approchant mon visage du sien pour déposer mes lèvres sur sa joue. Je ne m’étais pas trompée… Velu mais douce. Je m’étais ensuite relevé pour retirer ma robe et l’essorer pour qu’elle puisse être moins humide. Tu devrais faire pareille, tes vêtements sécheront plus vite. Je ne dis pas ça pour te voir torse nu. J’ai déjà l’image en tête depuis un moment. Dis-je en laissant un sourire sur le coin de mes lèvres.

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Charisma & Léo

J'apprenais à connaître la Charisma que je venais tout juste de rencontrer. Elle me disait que dans le milieu dans lequel elle vivait, les femmes étaient remises à une place qui semblait moyen-âgeuse. Je trouvais ça fou, parce que pour moi une femme était égale à un homme enfin.. on m'avait élevé comme ça alors c'était évident. Enfin, il y a cette légende du macho italien alors, ça ne m'étonnait pas vraiment en fait. Savoir que j'étais d'Amérique par contre, ça semblait la faire rêver. Elle me disait que contre un voyage là-bas, elle m'apprendrait l'italien. Je la regardais, un sourire en coin aux lèvres. deal. dis-je alors.
Nous sortions de l'eau, alors que je lui avais proposé de lui apprendre à conduire. Je trouvais ça fou moi, de ne jamais avoir touché à une telle voiture alors qu'elle doit en avoir des vingtaine garée près de chez elle, à l'entendre. C'était la vie, de conduire une voiture. Enfin, pour moi en tout cas. Moi qui ait un petit soucis avec la liberté, c'était justement la liberté, le volant d'une voiture de luxe. Ca allait vite,, c'était silencieux, il y avait le vent dans nos oreilles, le bonheur à l'état pur. Je rêvais d'en avoir une à moi un jour. On retournait sur le sable et.. c'était comme si on s'était toujours connu. On osait des phrases un peu déplacée, sans s'offusquer ni l'un ni l'autre. Elle était naturelle, sans trop de limites, j'aimais tellement ça. Je la taquinais sur le fait d'avoir voulu la voir mouillée dans sa robe. Elle me fit la même remarque, inversée, sans retenue. Je souris en coin, c'était super sexy et attirant. Physiquement, autant que ce qu'elle disait. Je ris d'ailleurs à sa comparaison avec l'italien, chose que j'avais bien comprise évidemment. t'es cinglée, Cha. lui donnais-je comme surnom sans réfléchir. Très satisfait, très. Ecoute, ce n'est pas ma faute si j'aime admirer les belles choses. Ce n'est pas de la perversité. dis-je pour me défendre, faussement sérieux, avant de lui sourire. C'était un véritable jeu, que j'adorais. J'entrais dedans sans retenue, tout comme elle. Je l'attirais alors, lui tenant les mains, lui demandant qu'on se revoit. Elle me répondit qu'elle ne voulait pas me répondre, histoire que je ne la lâche pas. je souris alors, tout près d'elle ainsi. Je ne la lâchais pas du regard, jusqu'à ce qu'elle s'approcha pour poser ses lèvres sur ma joue. Elles étaient incroyablement douces. Je me râclais la gorge, ayant cette envie de les toucher avec les miennes. Elle me répondait qu'elle voulait me revoir, ce qui m'enchanta. Puis, sans prévenir, elle se levait et retirait sa robe pour l'essorer. Evidemment, je ne tardais pas pour détailler son corps presque nu sous mes yeux. Je ne pouvais pas faire comme si je ne l'avais pas vu. Elle avait des belles formes, était fine et parfaite. Je me mordillais encore les lèvres sans m'en rendre compte. Elle cassa le silence pour m'envoyer une taquinerie. Je souriais en coin et je me levais, retirant à mon tour mon tee shirt pour faire de même. Après tout, je n'allais pas être le seul à baver sur l'autre. J'spère que je ne te déçois pas dis-je voyant qu'elle louchait sur mon torse.

Après ça, on reprenait la voiture. Je lui apprenais comme la démarrer. Après quelques essais, elle y arrivait. Je la laissais conduire un peu mais bon, c'était un peu une catastrophe et je la sentais tendue alors on se garait ensuite pour que je reprenne le volant, amusé, me moquant un peu d'elle gentillement. Je la garais où elle était, comme prévu. Nous sortions alors de la voiture, nous étions secs maintenant. On se revoit ici, dans deux jours, à la même heure que tout à l'heure, c'est ok? dis-je alors. J'allais poser ma main sur le côté de son visage, doigts sur son oreille et pouce sur sa tempe, j'embrassais son front, je lui souris et je m'en allais.

Deux jours après, j'arrivais discrètement au point de rendez-vous, elle était déjà là. J'arrivais par derrière, la prenant dans mes bras de derrière, je pris sa main. couuurs lui dis-je alors en souriant, courant avec elle. on va louper le bateau! dis-je allant vers le port, non loin de là, arrivant sur un bateau privatif dont je tairais la façon dont je l'ai eu. Elle était à bout de souffle, je riais. Allons sur cette fameuse île lui dis-je démarrant le moteur. j'allais jusque là-bas, traversant la mer. J'attelais le bateau et nous en sortions, sur la plage déserte. Je la regardais elle plus qu'autre chose, mais bon. J'avais presque cru que c'était un rêve, avec la journée passée au foyer entre deux. c'est encore plus beau que ce que je croyais dis-je laissant penser que je parlais de la plage, mais je ne la quittais pas des yeux.

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Nous semblions être sur la même longueur d’onde. Nous avions une répartie fusionnel et une agréable façon d’être. C’était léger et doux à la fois. J’aimais beaucoup ça. C’est toi qui es cinglé en fin de compte. On ne dit jamais à une femme qu’elle est une chose. Dis-je pour le taquiner car je ne l’avais pas du tout mal pris. Bien au contraire, c’était un très beau compliment. Disons que tu as juste de bon goût. Dis-je en souriant pour me vanter un peu. Si je ne peux pas le faire aujourd’hui quand pourrais-je ? C’était si bien d’être là avec lui parce qu’il n’était pas bourré de principe à la con ou de fausse manière. Il est lui-même et ça m’encourage à le rester aussi. Mais laisse-moi t’apprendre que la plus belle chose à admirer ici, c’est toi. Dis-je de manière amusée. C’était un jeu dont je n’avais pas l’air de me lasser et c’était bien la première fois que je me lâchais autant avec un homme. Je suis de nature réservée et timide d’habitude. Ce n’est pas pour rien que je suis encore vierge je suppose.
Je m’étais levée pour sécher mes vêtements en oubliant pas l’idée de lui donner un petit spectacle en même temps. Je suis vierge mais je ne suis pas une vierge effarouché. Je ne vais pas prétendre que je n’ai pas essayé de le séduire, ce serait totalement faux. Je te le dirai peut-être un jour si tu es sage… Dis-je en riant très doucement. Je m’étais ensuite remise à observer son torse. Il avait de magnifiques pectoraux. Joliment tracé. Et le diable qui me parle à côté de l’oreille m’ordonne de me rapprocher mais je ne sais pas tellement si je dois le faire. Je pense que ce serait inconvenant. C’est ce que me dit l’ange à côté de mon autre oreille. Il a raison. Je ne veux pas passer pour ce que je ne suis pas même. Oh et puis au diable l’ange. Je m’étais rapproché de lui en posant ma main sur son pectoral bien ferme. Quel plaisir... Quelle sensation ! Quels frissons ! Partons, tu as des cours de conduite à me donner musclor. Dis-je d’une voix douce en laissant ma main s’évader de son buste pour m’emmener jusqu’à la voiture. Le cour de conduite avait eu le mérite d’être drôlement perturbent. Une grosse catastrophe. Léo avait repris le volant ensuite. Quelle chance pour l’homme inconnu qui a perdu temporairement sa voiture.  Tu peux compter sur moi... Dis-je en souriant avant qu’il ne m’embrasse sur le front en guise d’au revoir.

Depuis deux jours, je ne pensais qu’à ça, le revoir. J’imaginais son visage quand je fermais les yeux, j’imaginais son corps humide quand je me lavais. Mon esprit était complètement absorbé par Léo. Je souriais depuis deux jours et plus pétillante que d’habitude. Mère n’aimait pas ça du tout, oh non. Elle m’a même menacé de me faire prendre des cours par des bonnes sœurs du pays. L’horreur. Peu importe, j’étais sortis en cachette aujourd’hui et j’avais sécher mon cours de solfège. Je ne passerai à côté de revoir Léo pour rien au monde. Je m’étais donc pointé à l’heure du rendez-vous. Je l’attendais avec impatience en touchant mes cheveux quand il me surprit soudain en passant ses bras autour de moi par derrière. Je cours ! Dis-je en riant. Un bateau ? Mais quel bateau ? Dis-je en continuant de courir avant d’arriver au fameux bateau à bout de souffle. Vraiment ? Merci Léo ! Dis-je en montrant mon enthousiasme avant de l’embrasser sur la joue tendrement lorsqu’il démarra le moteur. Quelle belle surprise ! Je m’étais assise, lunette de soleil sur les yeux, les yeux au vent. Je profitais de cette agréable balade dans ma robe. Elle était légère et très agréable à porter. Je me sentais bien et je sentais l’air passé, le pied. J’avais mon maillot de bain juste en dessous juste au cas où afin de ne pas être trempé et compte tenu du programme d’aujourd’hui, j’ai eu bien raison. Je n’avais pas hésité à le regarder discrètement cette fois-ci à plusieurs reprises. Je l’admirais peut-être de trop mais il dégage quelque chose d’incroyablement attirant. Son corps et sa façon d’être sont en parfait harmonie. Il fait tout chavirer en moi. C’est le plus belle endroit de la région... Viens… Il y a une falaise et une source d’eau chaude juste en bas avec plein de fleurs plus belle les unes que les autres. Dis-je en prenant sa main pour courir jusqu’au sommet de la falaise. J’avais rie d’avance sur le chemin car cette falaise donne l’impression de vivre légèrement. C’est sensationnel. En arrivant en haut, on pouvait admirer la vue et même le port au loin. C’était fantastique mais ce qu’il y avait de plus fantastique, c’était ces lianes sur ce grand arbre qui nous permettait de faire le grand saut. Je sais que tu as peur de sauter mais montre-moi que tu es un homme… Dis-je en m’approchant face à lui pour déposer ma main sur son épaule. C’était drôle et j’avais hâte de sauter avec lui. Je lui avais pris une main pour l’encourager.  . Tu ne le savais pas encore mais ces gros muscles ont été créé pour que tu puisses un jour me porter et nous balancer dans le vide avec cette liane… Go Tarzan ? Dis-je en chuchotant ces mots à son oreille.

Remember

Charisma & Léo

Je l'emmenais deux jours après directement dans un bateau.. en courant. Bah oui, elle m'avait manqué et pour le lui faire payer je la faisais courir - pas parce qu'il fallait moi même que je fuis, pas du tout. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle me demande comme j'avais fais pour obtenir ce bateau, je savais qu'elle se doutait déjà que c'était le fruit d'une de mes arnaques habituelles. Enfin, elle ne m'a vu qu'une seule fois le faire mais je suppose qu'elle a compris que c'est comme ça que je vis au quotidien. Par contre, ce que je trouvais fou et n'arrivait toujours pas à comprendre c'est comment elle pouvait être si folle devant ces choses là ayant une famille si riche - une balade en bateau elle doit en faire tous les week-end, il ne doit plus y avoir grand chose d'excitant. Et pourtant, dans sa belle robe fluette, elle souriait de mille feux, sautillait même partout. D'ailleurs, je n'avais pas le temps de dire ouf en sortant du bateau qu'elle prenait ma main pour m'emmener en haut d'une falaise, me montrer ce que cachait cette magnifique île. Elle riait, sans trop savoir pourquoi j'y répondais. C'était communicatif, comme si c'était logique là tout de suite de rire alors que pas du tout. Je la suivais, et nous nous arrêtions en haut d'une falaise, avec des lianes et tout ce qu'il fallait pour bien sauter, j'en avais déjà l'eau à la bouche, elle m'avait conquise. Sa réflexion sur ma peur de sauter me fit lever un sourcil, amusé. Moi? peur? tu te moques de qui? Je bave devant l'idée de sauter d'ici. dis-je alors qu'elle posait ma main sur mon épaule genre pour m'encourager. Je souriais. Elle était vraiment trop drôle. Je profitais pour retirer mon tee shirt, histoire de me venger que deux jours avant, et aussi de bien commencer notre moment ensemble. Tu devrais retirer la robe aussi, histoire d'avoir quelque chose de sec après.. dis-je avec un sourire en coin, pleins d'arrières pensées qu'elle connaissait très bien. Je lui souriais alors qu'elle prenait ma main et me soufflait que si j'avais des muscles c'était pour la porter dans ce saut. Je ris encore. Admettons, allez viens dis-je me baissant pour qu'elle puisse monter sur mon dos. Il faut que tu tiennes aussi la liane, par contre hein la prévenais-je. T'as peur maintenant, hein? Attention... prêeeete.. Je commençais à prendre de l'élan. GOOOOOO hurlais-je en courant vers une liane que j'attrapais, qui nous lançait tous les deux. Lâche touuut dis-je au moment où moi-même je lâchais et nous tombions dans l'eau tous les deux. Je revenais à la surface, riant. ça, c'était vivre l'Italie. C'est pas en trainant dans la ville h24 à marcher sans voir la fin, juste pour aller voir des conneries qu'on peut connaître sur Internet en Amérique. ça, c'était être en Italie et profiter de l'Italie, avec une italienne, en plus de ça. Je regardais Charisma en face de moi, en souriant. t'es vraiment une grande malade, l'italienne lui dis-je alors sur le ton de l'humour. Je lui lançais de l'eau à la figure et je me mettais à nager vers le bord pour fuir, mais je m'arrêtais dans un coin caché par les roches. Je me retournais vers elle, qui me suivait. Je levais un sourcil, intéressé. Mmh c'est intime ici, et il fait chaud en plus de ça. dis-je avant de rire légèrement. J'allais lui remettre une de ses mèches en place. Puis, je plongeais sous l'eau et lui attrapais le pied pour l'embêter et l'emmener avant de tirer pour l'emmener aussi sous la flotte et la lâcher. Je cherchais la guerre, ouais.

Remember the past and never forget

beautiful léo and charisma

Je l’ai regardé avec attention quand il a retiré son t-shirt. Je ne m’étais pas privé du doux spectacle que m’ont offert ses abdos et ses pectoraux. Il avait beaucoup de mérite car pour avoir un corps comme le sien, ça demande énormément d’entrainement. Je sais de quoi je parle, je suis sportive. Serais-tu pressé que je la retire robin des bois ? Dis-je en retirant ma robe lentement. Ce n’était pas un striptease mais disons qu’il fallait savoir jouer de ces charmes. Je m’étais même positionné de façon à ce qu’il ne loupe rien lorsqu’il me verrait en maillot de bain. Puis j’étais monté peu à peu sur son dos. J’étais plus que prête à faire le grand saut. Je me sentais protéger, entre de bonne main et surtout en très bonne compagnie. Rien ne pouvait m’arriver avec lui. Je le trouvais trop attentionné pour qu’un malheur arrive. Oui j’ai peur que ton cœur s’arrête ! Dis-je pour le taquiner en écoutant ce qu’il me disait. Je n’eus pas le temps de dire ouf qu’on était déjà dans les airs. C’était sensationnel ! Je sentais mon cœur palpiter. Cette adrénaline était exquise. Je riais aux éclats. Je m’éclatais tellement que je ne voulais pas retourner dans mon domaine. Mère doit me chercher partout à l’heure qu’il est mais c’est tellement bon que je ne regrette pas.
J’étais remonté à la surface et la première chose que je fus, c’est de regarder mon beau Léo que je venais de rencontrer il y a de ça trois jours. Les cheveux mouillés le rendaient encore plus sexy et je n’ai pas encore parlé des gouttes présentes sur ses épaules. Ose me dire que ça ne t’a pas plus ? Dis-je amusée en sachant qu’il était conquis par ce qu’on venait de vivre. Puis il me lança de l’eau au visage avant de s’enfuir comme un lâche, ce qui me fit rire de plus belle. Je m’étais efforcée de le suivre, je voulais le rattraper, lui mettre la tête sous l’eau, lui sauter dessus. Lui rendre la monnaie de sa pièce quoi en espérant qu’une guerre se déclare. Mais je m’étais callée cette idée de côté car Léo avait trouvé la source d’eau chaude. Entre des roches. C’était un bel endroit. C’était paisible à souhait. C’est une source d’eau chaude que peu de personne connaisse. Mais oui, c’est intime. Au moins, tu n’es pas dérangé. Dis-je pendant qu’il me remettait une mèche de cheveux en place. Je m’étais mise à sourire mais j’aurai plutôt dû me méfier car il a plongé, m’a attrapé les pieds et m’a tiré sous l’eau avec lui. Il m’a coulé et a déclaré la guerre par la même occasion. Je n’étais pas remonté tout de suite, j’en avais profité pour lui retirer son short par short d’une traite avant de revenir à la surface toute pimpante. Hey toi là-bas, on dirait que tu as perdu quelque chose ! Dis-je de manière victorieuse puis je le mis sur la roche à côté de moi avant d’avancer vers lui en lui lançant plein d’eau pour l’aveugler.  Alors l’américain ... On fait moins le soldat tout à coup… Dis-je en riant avant de lui sauter dessus. Haaaaa ! Tu vas voir l'américain ! Criais-je en italien en lui sautant dessus. Je l’affrontais mais c’était bon enfant. C’était à mourir de rire. Cet homme est aussi fou que moi. J’étais agrippé à lui et j’essayais de le faire tomber coute que coute. Il était bien fort mais je tentais ma chance quand même.