(#)Sujet: you're my everything + Clybhän | Mar 24 Mai - 22:09
i'm back, honey. i'm really alive. help me.
Mon meilleur ami était tout ce que j'avais toujours eu. Rien n'était jamais passé avant lui, et surtout pas encore aujourd'hui. Même s'il devait penser que j'étais morte aujourd'hui, après cette année de disparition, je voulais lui faire comprendre que j'étais toujours là. Ce qui m'était arrivé, je ne pouvais pas l'emmener dedans, d'où cette absence. Il avait fallu que j'éteigne les soupçons, les menaces trop fortes, que je me cache, que je fasse penser en effet que j'étais morte. Même si les menaces étaient moins présentes ces derniers temps, mon patron qui était au courant tentait tout de même de me protéger encore aujourd'hui. néanmoins, il n'était pas mon meilleur ami. personne ne pouvait le remplacer. Même s'il me déconseillait fortement de revenir à Miami et de reprendre contact avec lui, je ne pouvais pas faire autrement. Je ne supportais plus de vivre sans lui et surtout de savoir qu'il me considérait comme morte. Je l'avais suivi, après cette soirée avec cette amie pour voir où il habitait. La nuit suivante, alors qu'il était bien rentré chez lui, je l'avais vu, je montais quand il faisait bien noir sur la facade de son immeuble jusqu'à la fenêtre de mon meilleur ami, et je toquais pour qu'il me voit et qu'il m'ouvre. A peine fait, je lui sautais dans les bras, les larmes coulantes, tremblante, sans rien dire. Je nichais ma tête dans son cou, me droguant de son odeur qui m'avait tant manqué, de sa force, de sa sécurité, je pleurais à chaudes larmes, à la fois paniquée et aussi rassurée de l'avoir enfin avec moi.
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(#)Sujet: Re: you're my everything + Clybhän | Mer 25 Mai - 0:00
Une meilleure amie, c'est une soeur que la vie a oublié de nous donner
Ces derniers temps, t'avais envie de mettre ta vie sur pause, car c'était un beau foutoir. Tu étais complètement perdu dans ton histoire avec Savannah. Cette fille, tu l'avais dans la peau. Plus elle s'éloignait, plus tu lui courais derrière. Votre relation rimait un peu avec le fameux dicton fuis moi je te suis, suis moi je te fuis. C'était totalement ça. Le problème, c'est que tu avais du mal à poser des mots sur ce que tu pouvais ressentir. Et puis il y avait les flash où tu voyais ta meilleure amie apparaître, mais où tu étais loin d'être sûr que ce soit elle. Elle prétendait être vivante, mais qu'est-ce qui te prouvais que c'était vrai? Et si dans le fond c'était ton imagination qui te jouais des tours ? Tu n'avais pas envie de te faire du mal. Alors, tu essayais de te dire que c'était le fruit de ton imagination. Seulement, elle semblait pourtant si réel ces deux fois où elle était apparue. Les traits de son visage semblaient si vrai. Mais pourquoi lorsque tu t'approchais d'elle, elle disparaissait tel un fantôme ? Et si finalement c'était son esprit. Non Clyde, non, ce n'est pas possible, les fantômes n'existent pas. Comment toi le mec carthésien par excellence pouvait penser à une telle chose ? Soit c'était ton imagination, soit c'était la réalité, mais si c'était la réalité, tu pouvais avoir peur. Surtout quand on sait que ça fait un an que tu essais de te tuer à te convaincre que Siobhän est bel et bien décédée. Et lorsque tu commences doucement à faire son deuil, voilà qu'elle ré-apparaît pour semer le doute dans ta tête. Comme si tu n'étais pas déjà assez atteint comme ça. Pour éviter de penser à tout ça, tu étais sorti faire un petit match de basket avec tes potes. Ca te changeais du skate, mais ce n'était pas plus mal car tu avais passé un super bon moment avec ta bande de pote. Cela t'avais permis de te changer les idées. L'avantage c'est que tu étais un sacré joueur, je dirais même plutôt redoutable puisque tu n'aimais pas l'échec, tu n'aimais pas perdre. Ainsi, tu étais tellement prit dans la partie que cela te permettais de te vider l'esprit pendant un bon moment. Mais comme on dit, toutes les bonnes choses ont une fin, et tu rentrais chez toi tranquillement sur ta fidèle planche de skate. Arrivé chez toi, Kygo ne manquait pas de te faire une fête de dingue, comme si tu avais été sur le point de l'abandonner, mais qu'au final tu y avais renoncé. Il n'avait pas pour habitude que tu partes pendant de longues heures sans lui, du coup, il ne te lâchait plus d'une semelle au point de te suivre dans chaque pièce de la maison, même dans les toilettes. Sacré crapule. Tu prenais une douche pour te décrasser, et enfilais une tenue décontractée, à savoir un jogging et un tee-shirt de skate. Alors que tu te posais sur ton lit, tu entendais frapper à ta fenêtre. Non mais c'est quoi cette blague ? Le seul moyen de l'atteindre, c'était de monter sur la façade et autant dire que ce n'était pas vraiment pratique. Alors que tu ouvrais la fenêtre, tu te retrouvais face à ... Ta meilleure amie. Tu restais scotché pendant quelques secondes, avant de réaliser que si tu ne te bougeais pas cette dernière avait des chances de tomber. Tu l'attrapais et cette dernière se jetait dans tes bras. Sans plus attendre, tu la serrais dans tes bras. Elle semblait si réelle. Bordel, dites-moi que c'est vraiment elle. Ta meilleure amie. Ta soeur. Pour toi, elle était une soeur. T'avais du mal à réaliser qu'elle était là. Tu avais attendu ça pendant tellement longtemps que tu avais fini par te faire une raison. « Dis moi que t'es réelle Sio » la supplies-tu, en reculant légèrement pour la regarder. Elle n'avait pas changé, si ce n'est qu'elle avait un air apeuré sur le visage. Puis tu te souvins qu'elle t'avait dit en boite de nuit qu'elle était poursuivie. « Qui te veux du mal ? Dis moi tout s'il te plaît » Tu avais besoin qu'elle te raconte ce qui lui était arrivé, pourquoi elle était partie aussi longtemps sans te laisser de nouvelles.
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(#)Sujet: Re: you're my everything + Clybhän | Mer 25 Mai - 10:16
i'm back, honey. i'm really alive. help me.
Mon meilleur ami me tendit le bras et sans attendre je me faufilais sous son étreinte, comme une délivrance. C'était ce que j'attendais depuis un an maintenant, de retrouver sa présence. Mon meilleur ami était toute ma vie, il avait été là à chaque instant, pourtant il n'aurait rien pu faire ce fameux soir. Il avait fallu que je fuis le plus loin possible et que lui-même croit que je sois morte histoire d'enterrer un peu la chose avant de revenir à ses côtés. Pourtant, il y avait toujours un risque, un risque énorme. En étant là, je pourrais le mêler à mes affaires. Vivant ça depuis trop longtemps, je savais que je ne voudrais pour rien au monde que mon meilleur ami vive la cavale, la fuite, surtout qu'il avait sa vie ici, je l'avais vu depuis que j'étais de retour. Mais c'était plus fort que moi, j'avais besoin de lui. Sa voix me fit comme l'effet d'un couteau, je sentais qu'il souffrait, je sentais qu'il avait besoin de savoir que c'était réel et pas son imagination - il pensait donc bien que j'étais morte. Il recula pour me voir, savoir que j'étais bien là je suppose. Je ramenais mes bras autour de moi, regardant, à mon habitude, pour contrôler que j'étais sur un terrain de sécurité. Puis je le regardais. Je ne peux pas te dire, Clyde.. Tout ce que tu dois savoir c'est que je n'ai jamais voulu m'éloigner de toi, et si je suis là aujourd'hui c'est juste parce que je n'en pouvais plus de continuer sans toi. Je ne sais pas comment me sortir de là, je.. J'ai tellement peur que tu sois impliqué dedans que.. que tu vives la même chose.. Tu as un toit, un chien, une vie, moi je n'ai rien à cause de ça et je ne veux pas que tu subisses ça. soufflais-je alors. Je le regardais, j'avais besoin de lui. J'avais le sentiment éternel que seul lui pouvait me sauver. Ils me menacent sans arrêts.. je pourrais vraiment perdre la vie s'ils.. s'ils.. Je regardais dans le vide, je ne savais vraiment pas quoi faire. Je commençais à me demander pourquoi j'étais là, à quoi avais-je pu bien penser, ce qui avait bien pu me passer par la tête pour faire ça. On pouvait m'avoir suivi, on pouvait venir jusque Clyde et chercher à le menacer, lui aussi.
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(#)Sujet: Re: you're my everything + Clybhän | Jeu 26 Mai - 0:26
Une meilleure amie, c'est une soeur que la vie a oublié de nous donner
Ce n'était pas possible, cela ne pouvait pas être elle. C'était surement encore le fruit de ton imagination qui voulait ça. Tu avais fais tellement de rêves et de cauchemars à son sujet, tout aussi réels les uns que les autres que tu avais du mal à croire qu'elle puisse être réelle. Même si tu essayais de te dire qu'elle l'était, au plus profond de toi, tu avais peur, peur qu'elle disparaisse comme à chaque fois, te suppliant de l'aider, et que tu te réveilles, pour revenir à la réalité. C'est pour cette raison que lorsque tu ouvrais cette fenêtre, ton premier réflexe était de la serrer dans tes bras, quand elle se jetait dedans. Putain ce qu'elle avait pu te manquer. Elle était à la même enseigne que ta soeur, et parfois, tu te disais que tu étais plus proche de Siobhän que de ta propre soeur. Si vous aviez le même sang, elle serait sans doute ta soeur jumelle. Elle était ton égo au masculin. Elle te ressemblait en tout point. Après l'avoir gardé dans tes bras un petit moment, tu desserrais ton étreinte pour lui faire face. Tu avais besoin de la regarder, et de te dire qu'elle était encore là. Qu'elle était belle et bien réelle. Tu avais besoin qu'elle te rassure sur sa présence. Car les fois précédente, elle s'était volatilisée aussi vite qu'elle était arrivée. Tu ne voulais pas qu'elle fasse encore la même chose ce soir. Il fallait que tu entendes sa voix. Là, maintenant, tout de suite. Qu'elle te dise qu'elle était belle et bien là. Qu'elle ne partirait plus. Bien que tu la sentais légèrement réticente et sur la défensive, comme si quelqu'un la suivait, cette dernière prit le temps de t'expliquer qu'elle ne pouvait pas tout te dire, mais elle t'assurait qu'elle n'avait jamais cherché à t'éloigner de toi, qu'elle n'en n'avait seulement pas le choix. Elle semblait tellement inquiète. Elle avait peur de ce quelque chose. Quelque chose, ou plutôt quelqu'un dont tu ignorais l'identité, et elle aussi visiblement. Tes poings se resserraient tout autant que ta mâchoire. Tu ne pouvais pas concevoir que l'on puisse vouloir détruire et faire du mal à ce petit bout de femme. « Qu'est-ce que tu veux qui m'arrive ? Il ne m'arrivera rien » lâchais-tu avec certitude, mais surtout, tu essayais de la rassurer pour qu'elle puisse t'en dire plus à ce sujet. Tu avais besoin de savoir ce qu'il lui était arrivé, pourquoi elle était partie durant toute cette année. Cette année qui avait chamboulé ta vie et t'avais entraîné au plus bas. « Qui "ils" ? Où est-ce que tu étais durant toute cette année ? Dis moi que tu vas bien ? Qu'ils ne t'ont rien fait de mal » Leur faire la peau, c'est tout ce que tu voulais. Retrouver ces "ils" dont tu ignorais l'existence, mais que tu ne tarderais pas à traquer pour les retrouver et leur faire payer la souffrance qu'ils ont engendré en Siobhän. Etant donné qu'elle se sentait traquée, tu ne tardais pas à fermer fenêtre, et volet afin que personne ne puisse voir ou entendre ce qu'il se passait et sortait de ton appartement. Ta porte d'entrée était quant à elle fermée à clé. Peut être que Siobhän, se sentant enfermée et à l'abris se sentirait plus en sécurité. De toutes les façons, tant qu'elle était avec toi, il ne pouvait rien lui arriver. Ton côté protecteur ressortait souvent quand il s'agissait de personnes auxquelles tu tenais.
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(#)Sujet: Re: you're my everything + Clybhän | Jeu 26 Mai - 17:17
i'm back, honey. i'm really alive. help me.
Le moment que j'attendais était enfin là, j'étais dans les bras de mon meilleur ami et je ne pouvais pas être plus heureuse qu'à cet instant précis. Pourtant, je continuais d'avoir peur, peur que quelqu'un ne m'ait suivi dans la nuit, qu'il s'en prenne à mon meilleur ami profitant de moi, qu'on vienne le mêler à tout ça. J'avais peur et je ne cessais d'avoir peur. Ses bras m'enlevaient un peu de ça, sans plus. Mais le bien de le revoir était énorme, tellement énorme que des larmes coulèrent sur mes joues. Cela faisait tellement longtemps que j'imaginais ce moment. Je ne me sentais pas plus en sécurité que dans les bras de mon meilleur ami. Il n'y avait pas mieux, pas de meilleure place pour moi. Mais, il voulait évidemment savoir pourquoi j'avais été absente une année, pourquoi je lui avais fais subir ça. Je m'en voulais tellement, mais je n'avais pas pu lui infliger ça, le faire entrer dans ce tourbillon infernal dans lequel j'étais tombé sans le vouloir. Je restais renfermée sur moi-même alors qu'il me lâchais, qu'il voulu me calmer à propos de la sécurité dans son appartement. Il fermait la fenêtre, ce qui déjà me calmait un peu. De toute façon, j'avais sans arrêt peur depuis un an. Clyde commençait alors à me poser des tas de questions, je me prenais la tête dans les mains. pouvais-je lui dire, vraiment? N'allait-il pas subir le même sort, de ce fait? Personne ne savait tout ça, à part mon patron qui me cachait depuis un an en vain. Je devais lui dire, parce que seul Clyde pouvait m'aider. Je relevais ma tête vers lui. c'est un groupe de mec qui.. qui ont voulu me faire porter le chapeau et qui ont.. réussi. Ils me menacent depuis que.. Clyde connaissait mon ex petite amie, Octavia. Il avait dû la chercher, elle aussi, quand j'avais disparu, je supposais. Ils ont tués Octavia. lui dis-je alors le regardant dans les yeux, pleins de larmes. et depuis un an ils ont tout pour prouvé que c'est moi qui l'ai fais.. je.. je ne pouvais pas te mêler à ça je ne voulais pas qu'il retourne ça contre toi ils me menaçaient tellement au début, ils m'ont piégés des tas de fois dans des endroits où j'allais, me font peur au maximum je.. ils me surveillent, commentent ce que je fais, me rappelle sans cesse cette soirée.. alors j'ai rencontré un boss qui tient une entreprise d'escort et il m'a prit sous son aile, me cachant la journée dans des squats, changeant d'endroits sur le continent presque tous les deux jours.. depuis un an.. mais je ne pouvais plus être sans toi, Clyde. C'était trop difficile.. lui racontais-je alors, enfin. C'était comme un poids retiré de ma conscience, sauf qu'il allait se déposer dans Clyde, à présent, et je n'aimais pas ça. J'allais prendre ses mains. Je ne veux pas qu'il t'arrive la même chose..
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(#)Sujet: Re: you're my everything + Clybhän | Jeu 26 Mai - 19:49
Une meilleure amie, c'est une soeur que la vie a oublié de nous donner
Tu avais tellement rêvé de cette scène où tu la reverrais et où tu la serrerais fort dans tes bras. Et bien cette scène que tu ne pensais jamais faire était entrain de se produire. Siobhän était belle et bien vivante. Tu avais du mal à réaliser, alors que cela faisait un an que tu essayais de te convaincre qu'elle était malheureusement morte. Rien que de penser à ce mot, cela te retournais l'estomac. Cependant, tout un tas de questions se tourmentaient dans ton esprit, des questions auxquelles tu avais besoin de réponses. Maintenant qu'elle était là, tu ne voulais plus qu'elle parte. De son côté, tu étais rassuré de savoir que tu lui avais manqué autant qu'elle t'avait manqué. Après cette étreinte, tu t'éloignais d'elle pour lui faire face. Elle t'expliquait alors brièvement ce qu'il lui était arrivé, elle parlait de personnes qui la traquaient. Tu arquais un sourcil interrogateur espérant qu'elle t'en dise plus à leur sujet si elle connaissait leur identité. Cependant, sentant la réticence de cette dernière, tu fermais les volets, ainsi que la fenêtre de sorte que personne ne puisse voir, ni entendre ce qu'il se passe dans ton appartement. De toutes les façons, il y a toujours des petits curieux par-ci par-là pour jeter un oeil dans l'appartement des voisins. Seulement, connaissant ta meilleure amie par coeur, tu savais que si elle ne se sentait pas en sécurité, elle ne dirait absolument rien, alors qu'il fallait qu'elle t'en parle. Tu étais son meilleur ami, sans doute la personne qui la connaissait le mieux, tu voulais qu'elle ait toujours cette même confiance en toi, qu'elle te confie ses doutes, ses craintes. Car actuellement elle avait peur de quelqu'un. Enfin de plusieurs personnes. Une chose est sûre, si tu venais à mettre la main sur ses connards, ils ne feraient surement pas long feu, car tu ne tarderais pas à les mettre dans un trou. Tous autant qu'ils sont, cela ne te faisait pas peur. Car tu étais prêt à tout pour les personnes qui comptent pour toi. Elle avait peur pour toi. Peur qu'en te racontant en détail ce qu'il lui était arrivé il t'arrive à ton tour des misères, mais cela ne te faisais pas peur loin de là. Elle t'expliquait alors qu'un groupe de mec, des mecs en plus, essayaient de lui faire porter le chapeau de la mort de Octavia. Ce qu'elle venait de t'annoncer te choquais littéralement. Toi qui pensais qu'elle était partie avec elle, finalement tu apprenais qu'elle était morte. Tu connaissais cette fille car elle était l'ex petite amie de ta meilleure amie. Tu savais combien Siobhän était inconditionnellement amoureuse de cette fille. L'homosexualité de Siobhän ne t'avais jamais dérangé du moment qu'elle était heureuse, tu l'étais aussi, et avec cette fille, tu la sentais revivre. Mais là, subir une année seule à courir pour ne pas se faire chopper, et supporter la mort de sa petite amie avait du être un véritable supplice. Sans ton soutien, ni même celui de Savannah. Elle avait du vivre un véritable enfer. Les larmes coulaient à flot sur ses joues. « Putain Sio, je suis tellement désolé » C'est tout ce que tu trouvais à dire, elle reprit alors la parole pour poursuivre. C'est là où tu te rendais compte que sa vie pendant un an avait été terrible. Elle n'a cessé de courir à droite à gauche pour se cacher de ces connards. Savoir que des mecs voulaient du mal à ta meilleure amie te mettais hors de toi. Et te dire qu'elle avait passé une année loin de toi, à subir de tes souffrances te rendais encore plus rouge de colère. Une chose est plus que sûre, tu serais capable de tuer ces hommes s'ils venaient à croiser ton chemin. S'il y a bien une chose à ne pas faire, c'est de toucher les gens que tu aimes. Et Siobhän étant ta meilleure amie faisait partie des gens que tu aimes. Du peu de gens que tu aimes, car tu n'avais pas laissé entrer grand monde dans ta vie, de part ton passé. « Je te jure que je vais retrouver ces fils de pute et que je vais leur faire leur peau. Je vais les torturer un à un qu'importe le nombre qu'ils sont et ensuite, je leur trancherais la gorge, et je les enterrerais pendant qu'ils seront entrain d'agonir, histoire de subir tout ce qu'ils t'ont fait subir pendant un an et venger la mort d'Octavia » Tu avais subitement une soif de vengeance. La petite amie de Siobhän était une chouette personne, tu l'appréciais beaucoup, puisqu'elle était le bonheur de ta meilleure amie. Et savoir qu'elle avait quitté ce monde à cause de détraqués laissant derrière elle ta meilleure amie d'une tristesse incontestable te donnait tout simplement envie de la venger. « Tu connais l'identité de ces hommes ? Comment sont-ils ? Leur nom, leur prénom peut être ? » Tu ne comptais pas laisser ta meilleure amie continuait de vivre une vie où elle ne pouvait rien faire car elle se faisait traquer par des ordures. Tu ne pouvais pas la laisser se priver pour eux. Il fallait qu'elle retrouve une vie normale. Une vie où elle pourrait aller où elle veut, quand elle veut, seule ou accompagnée, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit.
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(#)Sujet: Re: you're my everything + Clybhän | Jeu 26 Mai - 21:53
i'm back, honey. i'm really alive. help me.
Je ne voulais pas que mon meilleur ami soit impliqué dans ces affaires de menaces et pourtant, j'avais besoin de lui. Je savais qu'il était en colère, je voyais ses poings, ses veines, et je n'aimais pas ça. Il me disait vouloir me venger, tuer ces hommes, il me demandait des noms, mais je n'avais rien. Je n'avais que des messages sur mon téléphone et des menaces, des écrit, des appels anonymes, des squatts que j'avais pu avoir dans lesquels ils m'avaients suivis, des photos de moi de loin qu'ils ont pu prendre pour me faire peur, des photos de moi avec Octavia morte dans les bras, des photos de moi enterrant Octavia, des photos de moi avec du sang d'Octavia, des preuves de ce jour-là contre moi.. je n'avais que ce qu'ils avaient contre moi, et pas ce qui pourrait les rendre coupable. Je ne voulais pas que mon meilleur ami s'en mêle et pourtant après un an je devais bien me rendre à l'évidence : je ne pouvais pas m'en sortir seule. J'avais besoin que quelqu'un m'aide, quelqu'un d'extérieur, quelqu'un qui pourrait faire parti d'un plan, qui pourrait amener quelque chose d'inattendu qui surprendrait les hommes qui me menacent. J'avais besoin aussi de Clyde juste pour mon mental, parce qu'il me manquait, parce que je ne savais pas vivre sans lui. Pourtant, je ne pourrais pas vivre avec lui comme avant, c'était exclu. S'il voulait faire parti d'un plan pour les avoir, il faudrait qu'il soit complètement impossible de comprendre que Clyde ait un lien avec moi. J'étais saoule c'est très flou je.. je ne me souviens plus leur visage mais Clyde.. Si on leur tendait un piège.. ce serait parfait.. Il faudrait qu'on ait un plan, qu'on les surprenne, qu'on use du fait qu'ils ne te connaissent pas pour que tu puisses les attraper et que je puisse me venger une bonne fois pour toutes.. lui dis-je alors prenant ses mains avec le peu de force que je pouvais avoir. En attendant, j'ai pu voir avec Andrea, une amie à moi si elle pouvait m'héberger. Je sais que tu aurais voulu que je revienne avec toi mais si on monte un plan il ne faut pas qu'ils se doutent de ton lien avec moi.. Mais je n'ai aucun plan.. il faut qu'on trouve quelque chose.. lui soufflais-je alors, réfléchissant. on pourrait.. retourner sur l'endroit où j'ai enterré Octavia, ils s'attendent sûrement à ce que j'y retourne un jour.. soufflais-je alors, regardant Clyde dans les yeux. C'était un jeu dangereux dans lequel je le menais là, mais c'était pour sauver ma vie.
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(#)Sujet: Re: you're my everything + Clybhän | Ven 27 Mai - 0:38
Une meilleure amie, c'est une soeur que la vie a oublié de nous donner
Savoir que des vermines prenaient un malin plaisir à torturer mentalement ta meilleure amie te foutait la haine. Tes poings se serraient nerveusement, tout autant que ta mâchoire. Il fallait qu'elle te donne plus de détails sur eux. Leur physique. Leur nom. Il fallait que tu les retrouves et que tu venges Siobhän mais également sa petite amie. Ils lui avaient ôté la personne qui la rendait le plus heureuse sur cette terre, alors désormais, c'était à toi de leur ôter la vie à ces connards sans coeur. Tu ne comprenais pas comment on pouvait être aussi mauvais au point de détruire une personne mentalement comme ils avaient pu faire avec ta meilleure amie. Tu voyais bien qu'elle avait changé, qu'elle était différente, qu'elle était sur la réserve, qu'elle regardait partout, par peur que quelqu'un puisse être ici ou là, à l'écouter, l'espionner. Le problème dans tout ça, c'est qu'elle ignorait leur identité. Elle savait seulement que c'était des hommes, ou alors au vue de leur façon d'agir, elle supposait que s'en était puisque le jour où l'incident s'est produit, cette dernière t'informait qu'elle était ivre, et tu savais aussi bien qu'elle ce que c'était d'être ivre au point d'en oublier la soirée précédente, ainsi que les têtes présentes sur les lieux. Elle n'était toutefois pas contre l'idée que tu veuilles l'aider, tu étais plutôt rassuré car tu n'avais aucunement de rentrer en conflit avec elle ce soir, pour la simple et bonne raison que même si elle avait refusé, tu aurais tout fait pour lui venir en aide, il était hors de question que tu la laisses dans une telle panade. Tu voulais être là pour elle. Tu voulais pouvoir la soutenir, l'aider et l'épauler, c'était ce à quoi servait un meilleur ami. Et puis qu'elle le veuille ou non, tu l'aurais fais derrière elle, tu aurais essayé de joindre son boss comme elle l'appelle pour pouvoir en savoir plus. « Je te promets qu'on arrivera à mettre la main sur ces connards. Tu n'as plus à te cacher, il ne t'arrivera rien » Tu ne voulais plus qu'elle vive une vie dans laquelle elle serait obligée de se cacher. Elle avait le droit elle aussi à sa liberté, profiter de sa jeunesse sans qu'on la traque. Et de ton côté, tu étais prêt à mettre tout en oeuvre pour retrouver ces salopards. « Saches que la porte te sera toujours ouverte, et même la fenêtre » Evidemment tu faisais référence à son entrée fracassante par la fenêtre, elle était vraiment dingue, mais un peu d'humour pour détendre l'atmosphère ne faisait pas de mal. « Attends mais c'est toi qui l'a enterré ou il y a eu un enterrement ? Je sais que ça doit être douloureux, mais il faut que tu m'expliques pour que je t'aide Sio. Mais comme tu le sais, je te suis » Tu étais prêt à la suivre là où elle ou je ne sais qui avait enterré son ex petite amie. De toutes les façons, si cela pouvait attirer les proies, tu étais prêt à tout.
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(#)Sujet: Re: you're my everything + Clybhän | Ven 27 Mai - 15:09
i'm back, honey. i'm really alive. help me.
Je savais que Clyde était la seule personne capable de me sortir de ce pétrin. Je savais que je devrais lui raconter le plus possible de ce qu'il s'était passé, même s'il s'agissait de véritables cauchemars pour moi. Rien que de l'imaginer, j'en tremblais, j'avais la gorge nouée, je voulais me cacher. Etre avec Clyde, enfin, ça me faisait le plus grand bien. Je le voyais bien remonté, en colère, et je n'aimais pas vraiment ça. Il faudrait que je le contrôle, histoire qu'il n'en fasse pas trop et qu'on ne tombe pas dans la bêtise. Je m'avançais alors, prenant sa main serrée à bloc alors qu'il me promettait qu'on mettrait la main sur ces mecs. Je sais, Clyde. Mais n'en fais pas trop.. soufflais-je alors. J'ai vraiment, vraiment peur qu'il ne t'arrive quelque chose comme à moi. lui soufflais-je. Tu crois que je suis en sécurité maintenant, mais crois-moi pour toutes les fois où j'ai voulu y croire et où j'ai vécu une scène horrible, j'ai arrêté d'y croire. lui avouais-je alors caressant le dos de sa main. Il me disait que je pouvais venir quand je pouvais, que c'était ouvert. Il parlait même de sa fenêtre, histoire de faire un trait d'humour. Je souris légèrement, ça m'avait manqué, cette façon de savoir toujours apporter une petit touche d'humour quelque part où tout est noir. Je ne me suis pas gênée à vrai dire. lui dis-je en souriant légèrement. Il me demandait alors de lui expliquer la façon dont Octavia avait été enterré. Ce n'était pas une histoire facile, ça c'était sûr, mais il fallait qu'il sache, il avait raison. Doucement, je faisais des pas pour aller m'asseoir. Je n'allais pas faire un vrai enterrement, ils auraient ouvert une enquête et ces gars auraient prouvés que j'étais coupable, il fallait que ses parents pensent à une fugue ou à un départ en road trip.. c'est ce que je leur aie fais croire, mais ces connards leur envoient des messages qui disent qu'elle est morte et.. enfin je l'ai enterré moi-même du coup, cette même nuit, loin dans Miami, mais même ça, ils ont des photos et des vidéos.. Tout est contre moi, Clyde.. Je n'ai aucune chance de m'en sortir facilement. lui dis-je d'une petite voix, retenant mes larmes. Lui qui savait très bien que pour me faire pleurer, il fallait y aller.
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(#)Sujet: Re: you're my everything + Clybhän | Ven 27 Mai - 18:56
Une meilleure amie, c'est une soeur que la vie a oublié de nous donner
Déterminé, voilà ce que tu étais. Il était hors de question que ces pauvres types continuer de faire de la vie de Siobhän un véritable enfer. Maintenant que tu l'avais retrouvé, qu'elle était là, tu ne comptais pas la laisser dans cette galère. Elle était ta meilleure amie, ta soeur, et tu devais d'être là pour elle. C'était comme ça entre vous, ça l'avait toujours été. Depuis le début, vous vous étiez promis de vous aider, de tout vous dire, qu'importe ce que cela pouvait engendrer. Les conséquences, les retombées ne te faisaient pas peur, du moment que tu réussissais à sortir Siobhän de tout ce merdier, c'était l'essentiel. Tu ne pouvais pas supporter que l'on puisse détruire tes proches, ce n'était pas concevable, et tu étais capable du pire comme du meilleur. Mais souvent du pire lorsqu'il s'agissait de tes proches. Rien qu'en l'écoutant, tu sentais qu'elle avait besoin de toi, qu'elle avait besoin de ton aide, mais qu'elle avait surtout besoin de se sentir en sécurité. Maintenant que tu l'avais retrouvé, tu n'étais pas prêt de la lâcher. Tu ferais tout pour qu'il ne lui arrive rien. Elle t'informait alors que pour que votre plan contre eux fonctionne, elle avait accepté de vivre chez une amie à elle, de sortes que ses traqueurs ignorent tout lien entre vous, au quel cas cela pourrait compromettre vos plans. Tu acquiesçais d'un signe de la tête. Cela te convenais parfaitement, puisque tu étais prêt à tout pour mettre la main sur eux et les torturer autant qu'ils avaient osé torturer ta meilleure amie pendant presque une année complète. Tu imaginais combien cela avait du être dur pour elle de devoir courir par monts & par vaux pour se protéger, pour qu'ils ne la retrouvent pas. Toutefois, ta réaction l'inquiétait un peu, surement avait-elle peur que d'un excès de colère tu fasses n'importe quoi au risque qu'il vous arrive quelque chose à vous deux. Car tout ce qu'elle voulait, c'était qu'il ne t'arrive rien. « Ils ne me font pas peur, ce sont des lâches Siobhän. S'en prendre à une fille de la sorte, il n'y a rien de plus lâche. Ils n'auraient jamais osé s'en prendre à moi ou à quiconque, mais tu es une fille, tu représentes la fragilité, la vulnérabilité. Et tout ce qu'ils veulent, c'est de détruire mentalement, ça les fait jubiler, mais je ne les laisserais pas faire, qu'importe qui ils sont, qu'importe le nombre qu'ils sont » Il y avait une part de vérité dans ce que tu disais. S'il faut c'était tout simplement, une bande de mec n'ayant pas de vie qui s'amusent à faire du mal aux autres pour stimuler leur vie de merde. Quoi qu'il en soit, toi, ils ne te faisaient pas peur. Ta vie t'avais permis de t'endurcir, de savoir te défendre, sans armes, donc c'est ce qui te permettais d'être un peu plus sûr de toi de ce côté là Les cicatrices sur ton corps en témoignaient. Peut être en avais-tu énormément, mais tu t'en étais toujours sorti car tu étais toujours parvenu à mettre k.o tes agresseurs. Alors que l'atmosphère était bel et bien tendue, tu essayais de la détendre avec une pointe d'humour au sujet de son arrivée fracassante par la fenêtre. C'est ce que tu aimais chez ta meilleure amie, elle n'était pas du genre à faire les choses normalement, comme tout le monde, elle aimait se compliquer la vie et faire les choses à l'envers. Car on ne va pas se mentir, il est peu commun d'arriver chez quelqu'un en passant par la fenêtre. « Tu ne t'ai jamais gêné de quoi que ce soit en même temps » Un léger rire s'échappait de tes lèvres. Ca faisait tellement longtemps que tu espérais la retrouver un jour, même si tu avais fini par y renoncer. Comme quoi, inconsciemment, une part de toi ne voulait pas croire qu'elle ait pu partir, que tout ait pu se finir comme ça. Et la retrouver aujourd'hui te faisais tellement de bien. Retrouver Siobhän, c'était comme retrouver un membre de ta famille, elle était à la même enseigne que ta mère ou ta soeur. Cependant, très vite, le sérieux reprit sa place pour te parler du décès d'Octavia, t'expliquant que c'était elle qui l'avait enterré, qu'elle n'avait pas eu d'autre choix, et qu'elle avait même menti aux parents de sa petite amie, c'était tellement horrible ce qu'elle avait vécu. Tu aurais tellement aimé avoir pu être là pour elle. L'aider, la rassurer, l'épauler. « Mais pourquoi tu ne m'as jamais appelé ce soir là Siobhän. On devait se retrouver en plus, on s'est toujours dit qu'on ne se cacherait rien et qu'on se dirait tout, qu'importe les circonstances et les retombées. J'aurai dû être là pour toi » C'est vrai que c'est ce que tu regrettais au plus profond de toi, ne pas avoir pu être là quand il le fallait, quand elle avait le plus besoin de toi. Tu ne pouvais pas lui en vouloir car elle avait dû avoir tellement peur ce soir là, et les jours & mois qui suivirent tout ça.