Apprendre la vérité est parfois plus dur que d'ignorer le mensonge

feat. Glenn && Alysse

"... Hm.. allo ??"... Un appel et la perception d'Alysse sur son père changea radicalement. L'hôpital de New York appela le jeune femme tôt dans la matinée. Le soleil n'était d'ailleurs même pas encore levée. Il devait être peut-être 4 ou 5 heure du matin. La raison de cet appel était son père. Il avait eut une attaque et se trouvait dans un salle état, dans le coma pour le moment. Un coma léger certes... mais il semblait épuiser et mal en point. Alysse ne réfléchit même pas, alors que pourtant, tant de rancune comblait son cœur contre cet homme. Elle prit sa fille, lui mettant son manteau sur son pyjama et lui mit ses chaussures, la petite encore toute endormit tenant son lapin en peluche. Elle demanda pourquoi elle se réveillait si tôt et sa mère l'a rassurer, embrassant son front. Elle prit quelques affaires, laissant un message à sa porte pour d'éventuels inquiets et prit sa fille dans ses bras pour la porter jusqu'à sa voiture. C'était fou la force qu'on pouvait avoir lorsqu'on devenait mère. Alysse s'était habiller en hâte, portant donc un simple jean et un tee-shirt blanc simple, sans soutien-gorge. Elle avait mit une pince pour remonter ses cheveux qui n'étaient pas coiffer et en route pour l'aéroport. La petite dormit jusqu'à ce qu'elle arrive chez Aloysia. C'était un énorme service qu'elle lui demandait mais elle ne voulait pas infliger un si long voyage à sa fille. C'est ainsi qu'elle se retrouva seul dans l'avion jusqu'à New York. Le stress l'envahissait bien que malgré tout, elle réussit à dormir un peu dans l'avion. Lorsqu'elle descendit à l'aéroport, elle passa au toilette se faire un brin de toilette et soupira en mettant son mascara waterproof... allait-elle pleurer. Elle n'en savait rien. Elle prit donc le taxi, direction le New York Hospital et arriva sur place avec une boule au ventre... elle déglutit en passant les portes coulissantes et demanda donc la chambre de son père. Il était en salle des coma, dans une chambre dont elle se souvint le nom par mécanisme.

Elle le vit alors, dans son lit, endormi et branché à des machines et elle resta planté là, le voyant complètement inerte et semblant plus humain qu'elle ne l'aurait jamais pensé. Il n'avait pas l'air du monstre qu'elle connaissait temps. Pas ainsi.. et bien que la haine qu'elle ressentait pour lui était bien présente... l'idée de le perdre ne lui avait jamais effleurer l'esprit. Son père était un grand homme d'affaire, un homme fort. Sans pitié et sans humanité, mais elle le voyait indestructible et puis... il était le seul parent qui lui restait. Elle avança enfin, ses yeux légèrement humide et le cœur battant et avança un siège à son chevet : « Bonjour... Papa » elle inspira en s'asseyant et sentit une larme prête à couler. Elle s'assit et le regarda, le détaillant comme si elle n'avait jamais réellement connu son visage. Et ses larmes se mirent à couler : « tu vas aller bien d'accord ??? » elle inspira, reniflant et vociféra ses paroles entre haine et désespoirs : « tu vas vivre et je continuerais de t'en vouloir. Tu as intérêt de vivre sinon je te jure que... » elle leva les yeux, contrôlant un sanglot et essuya ses joues avant de souffler en gardant son calme : « t'as pas le droit de me laisser seul.. tu m'as abandonner tant de fois.. je t'interdis de recommencer... me laisse pas.. » elle leva sa main et vint la poser sur la sienne, une larme roulant doucement sur sa joue, signe que malgré la rancœur qu'elle avait pour cet homme... il restait son père et qu'elle ressentait pour lui l'amour d'une fille. Tout d'un coup elle sursauta quand la porte s'ouvrit, dévoilant un jeune homme d'un peu près son âge. Elle tourna son visage et se leva subitement, tenant toujours la main de son père : « Bonjour...Les visites sont réservés à la famille » dit-elle avec la voix enrouée. Qui était-il ? Peut-être s'était-il trompé de chambre, pourquoi ses traits semblaient-ils être si familier. Etait-ce un ami, un collègue.. un parent éloigné. Non, cela devait être une erreur : « Vous vous êtes trompé de chambre peut-être... ? Vous êtes dans la chambre de Monsieur Karl Harper... Vous le connaissez ? » dit-elle en ayant reprit son calme et essuyant ses yeux, vive le waterproof.

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feat. Glenn && Alysse

Le jeune homme était plutôt grand et avait sûrement le même âge qu'Alysse et il semblait épuisée, tout comme elle. L'incompréhension pouvait se lire sur son visage et la jeune femme sentait un coup horrible venir. Elle se tenait là, debout et la main toujours posée sur celle de son père dans le coma. Le silence fut court mais le temps semblait passé au ralenti. On entendait le bip des machines, l'assistant de respiration... l'atmosphère était lourde. Alysse essuya ses joues mouillées de larmes et renifla en reprenant son sérieux. Ne pas paraître faible était la clef. Elle lui demanda alors, maladroitement s'il connaissait son père, s'il s'était trompé de chambre.. mais l'homme sembla choqué et vexé par les propos de la jeune femme qui se mordit l'intérieur de la joue en signe de malaise. Elle baissa un instant le regard et la voix de cet homme transperça son corps : « C’est bien pour ça que je me demande ce que vous faîtes là. » elle fronça les sourcils et ce qu'il ajouta fut comme un coup de poignard : « Oui évidement que je le connais, c’est quand même mon père. » Son père ?... Ce mot résonna dans la tête de la jeune femme et elle sentit prise de vertige et de nausée. Quoi ? Impossible cela ne se pouvait. Alors qu'il continuait à parler en le regardant, elle continuait à le fixer tout en ayant le regard dans le vide, absente et prenant conscience de tout. Ou de rien plutôt. Comme son père pouvait-il être le père de quelqu'un d'autre. La mère d'Alysse était morte lorsqu'elle avait Cinq ans.. elle ne pouvait pas avoir de frère.. à moins que.. elle déglutit, sentant une larme couler sur sa joue : « Vous savez si vous venez pour l’héritage, vous perdez votre temps, mon père est un homme fort, il lui en faut plus que ça pour le mettre à terre. » finit-elle alors par enfin entendre alors que ses yeux étaient dirigés vers le sol... elle tourna son regard vers lui d'un air choquée et profondément perdu : « L'héritage... ? » elle se mit à rire jaune en regardant son père et lâcha subitement sa main. Même ainsi dans le coma il réussissait à la dégoûté. Ainsi donc il avait mené une double vie et à entendre les dires de ce jeune homme il avait été plus présent pour sa famille parallèle que pour elle, qui était seule à New York toute son enfance.. : « Un homme fort hein.. ? » elle regarda le jeune homme et avança de quelques pas vers lui en croisant les bras : « Ho, comme tu sembles aimer ton père. Comme il semble être un homme d'exception à tes yeux. Un modèle peut-être ?... bien je crois bien que sur ce coup là, nous allons tomber bien bas tous les deux » elle arriva juste en face de lui, ses yeux remplis de larmes de haine et de rancoeur qui auparavant semblait prête à pardonner à cet homme impardonnable : « Je m'appelle Alysse Harper... et Karl Harper ici présent est mon père.. » elle serra les poings et sourit avec sarcasme : « Surpris ? Dégoûté.. ?... ho.. pas autant que moi » le regard d'Alysse se tourna vers le lit de son père plein de reproche et elle renifla en secouant la tête : « Je n'aurais pas du venir. » elle avança vers la chaise et récupéra son sac en cherchant ses clefs à l'intérieur. Pourquoi... ? Pourquoi elle ? Pourquoi ça ?

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feat. Glenn && Alysse

Alysse ne put l'empêcher de dire ses mots, et une boule se forma dans son ventre alors qu'il lui barra la route, ses paroles la transperçant comme des millions de couteaux entaillant sa peau : « Tu ne peux pas être.. Tu ne peux pas être sa fille, ce n’est pas possible. On doit avoir le même âge et je n’ai jamais entendu parler de toi ! Mes parents ont toujours été ensembles, depuis leur plus jeune âge et je suis fils unique » Elle le regardait, droit dans les yeux alors qu'il croisa les bras sur son torse.. elle se sentait comme une étrangère, un microbe sans importance et elle se sentait s'effondrer dans un gouffre.. comme cela avait toujours été lorsqu'elle rentrait dans la vie de son père. Il avait eut un père, le même qu'elle mais il avait été présent.. une famille. Son père avait eut une famille et il n'avait pas voulu qu'Alysse en face partit... quel être ignoble. Une larme vint couler sur sa joue et elle l'essuya en déclarant qu'elle n'aurait pas du venir, prenant son sac en tournant le dos à ce jeune homme, son frère... « Je suis d’accord, tu me fais perdre mon temps.. Comme si j’avais que ça à faire maintenant. » il s'écarta alors de la porte et se tourna vers la jeune femme bouleversé : « Ce n'est pas la peine de revenir » Elle ne bougea pas, subitement le regardant en haussant les sourcils et ça partie tout seul. Elle le gifla, violemment et ne se ménageant pas, bien que ce n'était ni le lieu ni le travail et vociféra alors : « T'es bien son fils y a pas de problème !! Un CONNARD ! » elle serra les poings et avança vers lui, ses larmes coulant sur ses joues et son regard s'emplissant de haine : « Je suis née le 6 mars 1989 à New York de Jane Purple et Karl Harper, ma mère est morte lorsque j'avais 5 ans et mon connard de père m'a laissé dans une grande maison de riche avec une nounou parlant pas un mot américain et se tirait sans arrêt à San Francisco pour ''affaire'' !! » elle rit alors jaune et pouffa : « Mais je vois bien que ses affaires c'était toi et ta petite famille parfaite. » elle inspira fortement, perdant son calme : « Tu as tous eux, il a été là pour toi !! Moi, j'ai dû m'élever toute seule ! je n'ai eu qu'un père absent, qui n'a jamais voulu de moi ! » elle lui tourna le dos en se tenant au lit et resta ainsi à pleurer : « c'est moi qui perd mon temps ici.. » elle inspira et se tourna vers lui : « Vas-y, garde le ton père parfait.. moi j'en veux pas.. j'en veux plus » elle passa devant lui en le bousculant et lorsqu'elle allait ouvrir la porte celle-ci s'ouvrit, laissant entrée la mère de son ''frère'', surprise d'entendre des hurlements.. Alysse la regarda, d'un air confus.

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feat. Glenn && Alysse

En le bousculant et se retrouvant dos à lui, ses mots eurent raison d'atteindre le cœur de la jeune femme : «  Bah putain ! Si notre père est comme tu sembles le dire, finalement c’est peut-être toi qui lui ressemble le plus. On ne prend pas les gens comme bon nous semble pour les jeter comme de la merde ensuite. Surtout maintenant, putain t’as pas honte ?! » Alysse s'arrêta devant la porte, comme si ces mots l'empêchait d'avancer, faisant trop mal à son ventre, son cœur pour que son cerveau ne puisse dire à son cerveau d'avancer.. Mais non, à quoi bon se battre alors qu'elle ne le voulait plus. Qu'il pense ce qu'il veut, elle ne voulait plus rien à voir avec cet homme, ce monstre qui n'avait apporter à sa vie que des larmes et de la solitude.. une vie de misère sans famille et sans amour. La jeune femme laissa une nouvelle larme couler sur sa joue et posa sa main sur la poignet ouvrant la porte. Au même moment, entrant dans la chambre, une femme fort belle apparut.. Alysse resta sous le choc en comprenant rapidement qu'il s'agissait de la mère de ce type et la jeune femme resta comme pétrifier, ne pouvant plus bouger et voulant juste disparaître.. Ce mec, son frère... il avait toujours sa mère, son père... peut-être avait-il des frères et sœurs et alysse elle.. n'avait plus rien : « Alysse ? Tu es bien Alysse ? » annonça-t-elle en ignorant le jeune homme derrière elle. Qu'il était étrange d'entendre son nom dans la bouche de cette femme. Alysse ne répondit rien pour le moment.. elle ne pouvait pas lui parler, elle ne pouvait pas parler à cette femme.. trop occuper à la regarder.. regarder ce qu'était qu'une mère.. sa mère aurait pu avoir un peu près le même âge si elle était toujours vivante et pour cela.. cette femme était fascinante aux yeux d'Alysse et elle n'arriva pas à la détester : « Quoi ? Ne me dis pas que tu la connais ?! Ne me dis pas que tu étais au courant ! » balança-t-il complètement ahurie. Alysse ne pouvait détacher son regard de cette femme, la main toujours sur la poignet et dos à Glenn. Et alors d'une voix faible et étouffer, ses larmes coulant toujours sur ses joues, alysse dit alors à Glenn.. mais toujours les yeux dans le regard de cette femme : « Au courant... ? Ho.. Mais au courant de quoi c'est là toute la question.. » elle renifla, sans bouger d'un cils, son regard se perdant dans les yeux de cette femme qui semblait tout d'un coup plus que mal à l'aise alors qu'Alysse continua d'une voix basse : « Ton père n'aurais jamais ça hein... ? Il n'aurait jamais abandonné sa fille de cinq ans pour vivre une vie à San Francisco avec une si jolie famille... Il n'aurait jamais regarder sa fille comme une étrangère après qu'elle soit revenue chez lui à 17 ans, enceinte et perdue, regrettant ses choix d'une jeunesse rebelle. Il n'aurait jamais arraché un bébé à sa mère.. Il n'aurait jamais arracher son enfant à sa fille pour le faire adopter contre son gré.. Il n'aurait jamais été ce monstre qui a réduit le cœur de sa propre fille au néant.. Non... » elle se retourna alors, le regardant, les yeux rouge et gonflé, un sourire sur les lèvres, un sourire vide : « Non.. Ton père n'aurait jamais fait ça non.. Mais le mien oui » elle renifla alors et baissa le regard vers le sol : « Excusez-moi. » elle passa la porte, frôlant sa mère, n'en pouvant plus de rester dans cette pièce..

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feat. Glenn && Alysse

Sortir de l'hôpital fut une bouffer d'air frais pour Alysse qui leva les yeux au ciel en reniflant, essayant de renier ses larmes et de les enfouies.. mais c'était impossible. La blessure était trop profonde. Comment pouvait-elle ne pas être détruite quand durant l'espace d'un instant.. on apprenait qu'on nous avait menti durant toute une vie. Elle croisa les bras, laissant ses larmes couler en regardant l'horizon avant que son regard ne se tourne vers une voix familière et toujours aussi peu conciliante : « Arrête de chialer ! T’as aucune raison de pleurer, ça fait des années que ta famille à voler en éclat ! » c'est alors qu'alors qu'il lui jetait un paquet de mouchoir, elle se contenta de l'observer alors qu'elle allait lui hurler dessus.. mais non. Elle put alors lire sur son visage comme c'était aussi difficile pour lui. Après tout, leur père était à l'hôpital et.. s'il avait été proche de lui, cela devait être encore plus dur pour lui de le voir dans cet état. Alysse ne connaissait pas ce jeune homme, elle ne connaissait même pas son nom. Il devait savoir exprimer cela que de cette manière. Elle essuya ses larmes avec le mouchoir et le regarda avancer, afin d'appeler un taxi.. Elle regarda un instant dans le vide, se demandant comment elle pourrait un jour pardonner à son père.. et comment elle pourrait vivre en sachant aujourd'hui qu'elle avait un frère. Cet homme. Oui cet homme était son frère... et.. dans un sens.. en le regardant... elle se disait qu'il était la seule famille qui lui restait.. Elle avança vers lui alors qu'un taxi arrivait à sa hauteur. Elle fit alors signe à ce dernier de passer sa route et se retrouva en face de cet inconnu, croisant les bras, enfin calmer : « Je peux peut-être te déposer quelques part..tu vis à New York ? » elle vit alors bien sa réticence et leva les yeux aux ciel : « Fais pas ta tête de con et viens avec moi. j'crois qu'on m'a assez agresser pour la journée. Je vais jusqu'à Miami, mais j'peux bien faire un détour » elle marcha alors en passant devant lui, ne le laissant même pas prendre une décision. Après tout s'il voulait venir, qu'il vienne, sinon... et bien qu'il aille au diable.

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