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 [+18] there are scars we just can't hide. (ORWAN)

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(#)Sujet: [+18] there are scars we just can't hide. (ORWAN)  |   Mer 15 Juin - 23:39
there are scars we just can't hide.
the truth it hurts but one day we'll be fine.
it'll stop bleeding babe we'll be alright.

OREL & ERWAN

Erwan se tourna lentement vers Orel, après avoir passé la nuit contre lui, son dos collé au torse de son petit ami. Ils étaient là, tous deux nus sous les draps, le soleil éclairant la chambre à travers les énormes fenêtres qui offraient d'un côté une vue sur l'océan, et de l'autre celle sur le jardin. Personne pour les embêter, pour les observer, les déranger. Juste Orel et Erwan, seuls au monde, comme Erwan en avait tant rêvé. Alors, il se tourna, restant collé à Orel, à la chaleur de son corps, entouré de ses bras. Il se retrouva face à son petit ami qui avait les yeux à moitié ouverts. Comme s'il allait se rendormir dans les minutes à venir. Erwan le regarda un moment, lui sourit, avant de déposer un baiser sur sa joue. C'était un geste si chaste et innocent qui contrastait avec leurs nudité, avec ce qu'ils avaient fait juste là, dans ce lit, quelques heures plus tôt. Si différent de la façon qu'ils avaient eu de se posséder l'un l'autre. Les doigts d'Orel en lui, puis sur lui, sur son corps tout entier. Ses caresses alors qu'il était entré en Erwan, ses baisers tandis qu'il lui faisait l'amour. Erwan vivait dans un bonheur sans nom, qui ne pouvait être décrit, comme si son corps désormais n'était plus fait que pour s'assembler à celui de l'amour de sa vie. Chaque seconde de leurs moments les plus intimes correspondait à un milliard de nouvelles vibrations qui le détruisaient de la plus belle des manières. Erwan ne croyait pas vraiment en Dieu. L'enfer et le paradis, ça ne lui parlait pas vraiment. Mais s'il devait y avoir un endroit plus merveilleux que le reste, quelque chose qui serait le lieu d'un bonheur immense. Plus grand que tout ce qui est possible. S'il devait y avoir un pays idyllique, une Arcadie, ce serait là, dans ce lit, sous ces draps, dans cette maison, avec Orel. Orel contre lui, Orel sur lui, Orel autour de lui, Orel en lui. Ce serait ça. Alors il déposa ce baiser sur sa joue, la joue de la personne la plus précieuse au monde. Et ensuite, il dirigea ses lèvres vers sa bouche, et l'embrassa juste là. Il déposa un simple baiser, lèvres contre lèvres. Leurs corps étaient collés, et jusque là, Erwan avait été capable d'ignorer le sexe de son petit ami qui était lui aussi à moitié réveillé. Celui-ci pressait contre le haut de la cuisse d'Erwan, juste à côté de sa propre intimité. Et rien que ça, ce contact, mais surtout cette idée, ça suffisait à éveiller un peu Erwan. Lentement, doucement, mais si ça continuait comme cela, bientôt l'un d'eux serait forcé de faire quelque chose, de bouger un peu pour créer un contact. Alors, toujours très délicatement, Erwan se libéra de l'emprise qu'avaient sur lui les bras d'Orel. Il déposa encore un petit baiser sur ses lèvres, puis en prenant très soin de son amant, il fit basculer son corps lentement pour qu'Orel passe de sa position de côté, et se retrouve le dos sur le matelas. Une fois cela fait, Erwan passa lentement une jambe au-dessus des siennes pour que le corps d'Orel soient sous le sien ou presque. Qu'il se trouve entre ses jambes. Erwan lui sourit un peu, avec amour et tendresse, juste ça, puis il embrassa sa clavicule, avant de descendre encore et encore, une de ses mains gardant un contact avec Orel en caressant ses doigts. Erwan passa entièrement sous le drap, se retrouvant alors assis à califourchon au-dessus des jambes d'Orel, au niveau de ses genoux. Et juste là, sous ses yeux, le sexe à moitié dressé d'Orel l'invitait à venir le caresser. Erwan glissa alors ses mains sur les hanches du jeune homme, passa ses doigts sur son corps exposé à lui, descendit ses caresses sur les cuisses d'Orel, puis s'arrêta là, ses mains posées sur le haut de ses cuisses. Il se baissa, écartant doucement les lèvres. Il n'avait pas fait ça depuis si longtemps, mais là tout de suite, il ne pensait pas à ça. Il pensait juste à Orel, à le sentir, le goûter, parce que là... il en avait terriblement envie. Alors il écarta les lèvres, ouvrit lentement la bouche alors qu'il se rapprochait. Lorsque le sexe d'Orel passa la barrière de ses lèvres, Erwan commença par le caresser juste un peu, lentement, avec sa langue. Puis il continua le mouvement vers le bas, avalant peu à peu la longueur de son pénis. Il sentit Orel en lui, son corps réagissant à la chaleur de sa bouche. Mais Erwan restait concentré, déterminé. Il remonta, passant sa langue sur la longueur de son sexe, puis redescendit, l'avalant à nouveau. Ses mains restaient délicatement posées sur les cuisses du jeune homme, les caressant un peu, et l'empêchant de trop gesticuler. Erwan continua, sa langue exécutant une danse autour et avec le sexe d'Orel qui battait contre celle-ci. Il montait et redescendait sa tête, emportant son petit ami au bord du précipice, prenant soin de lui aussi bien qu'il savait le faire. Il porta doucement une main à la base du sexe d'Orel, là où ses lèvres n'arrivaient pas, et ses doigts se mirent à le caresser juste là. Son autre mains trouvait alors un chemin entre ses propres cuisses, et il synchronisait ainsi les mouvements de ses deux mains, caressant son propre sexe comme il prenait soin de celui d'Orel. A cet instant, Erwan se découvrait presque un peu lui-même, lui qui ne s'était pas souvent touché ainsi, pour son plaisir. Il passait son pouce sur le bout de son sexe, et ne put s'empêcher de gémir autour du sexe d'Orel, envoyant des ondes contre celui-ci. Erwan ferma les yeux, pour mieux se concentrer. Il n'avait plus qu'à laisser faire son corps, ses deux mains et sa bouche. Il continuait à caresser le sexe d'Orel, ses doigts s'occupant de lui doucement et délicatement, et sa langue découvrant chaque millimètre carré de sa virilité. Puis il l'avala encore, plus profondément, offrant à Orel sa gorge et tirant lui-même plaisir de cette sensation, s'habituant peu à peu à la taille de son sexe. Et quelques secondes plus tard, quelques mouvements de tête plus tard, quelques coups de langue plus tard, il sentit Orel se tordre de plaisir, et acceptait simplement le liquide dans sa bouche, il le garda en lui ainsi, alors qu'Erwan au même moment ou presque atteignait lui aussi l'orgasme. Les preuves de sa jouissance allèrent tacher les draps ainsi que sa propre main encore autour de son sexe. Et il avalait, doucement, releva un peu la tête pour être sûr de ne rien recracher. Erwan se recula doucement, laissant ses lèvres traîner contre le sexe d'Orel, et lorsqu'il en fut détaché complètement, il passa sa langue sur ses lèvres pour récupérer la moindre goutte qui se serait échappée. Il se baissa à nouveau, lécha délicatement et avec une concentration extrême les quelques traces qui restaient sur le sexe d'Orel. Et lorsqu'il fut satisfait, il remonta doucement pour se retrouver à nouveau au niveau de son amant, il le regarda dans les yeux avec amour, et il s'allongea à nouveau juste là, contre Orel, à moitié sur lui, sa tête sur son épaule.
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(#)Sujet: Re: [+18] there are scars we just can't hide. (ORWAN)  |   Dim 26 Juin - 21:40
Dans un couple tout n'est pas toujours rose

feat. Orel && Erwan




Qu'il était bon de vivre dans une maison près de la mère. Dans la chambre qu'occupait Erwan et Orel, on pouvait entendre les vagues s'abandonner sur la plage en écume par fenêtre ouverte. Le vent passait par cette dernière, faisant voler les rideaux fin d'une couleur beige crème très printanière. Orel avait laisser la maison ainsi, avec un mélange de vieux neuf qui lui plaisait plutôt. Mélange de maison campagnarde et de bord de mer. Ils étaient si reculer de tout que la forêt n'était pas si loin, et, pourtant, on pouvait voir la mer de là. Il suffisait de descendre les marches de la terrasse pour se retrouver avec les pieds dans le sable. C'était magique. Mieux, Paradisiaque était le mot adéquate. Cela faisait quelques jours que les deux amants vivaient ensemble et ils était simplement bien. Heureux. Parfait. Tout ne pouvait être que plus parfait qu'en cet instant. Le sommeil quitta doucement le corps d'Orel qui avait le corps nu, mêler à celui de son amant. Son corps se réveillait doucement lui aussi alors qu'il ouvrit à demi les yeux pour voir Erwan le regarder de ses grands yeux vert. Il était magnifique, le soleil venant se refléter parfois sur son visage lorsque les rideaux ne leur faisaient pas d'ombre. Quelques heures plus tôt, ils avaient couché pour la première fois dans ce lit.. magnifique et de la plus intense des façons, leur gémissement résonnant dans l'écho de la nuit comme s'ils n'étaient que les deux seuls restant sur terre. Orel avait murmurer à l'oreille d'Erwan comme il l'aimait, tendis qu'il gémissait d'une voix plaintive en s'agrippant à lui. Orel avait pénétrer son corps ardemment et avec passion. Il espérait qu'un jour il découvrit de multitude facette de leur plaisir, de leur désir et qu'ils n'aient plus aucun secret l'un pour l'autre. Qu'il y aurait toujours quelque chose à découvrir sur le plan sexuelle comme dans leur vie de couple. Car oui, Orel et Erwan était un couple, un tout et un unissons. Ils n'y avaient plus que quelques détails à régler en fin de compte pour que tout soit parfait. Mais le temps montrera la voie à Orel, qui avait déjà tant d'idée pour rendre son compagnon heureux.. pour toute la vie.

Un baiser sur sa joue vint lui prodiguer chaleur et le détendit. Il aimait ce genre de réveil, mais la suite ne ferait que le surprendre davantage. Orel se retrouva sous Erwan. Une première et il le regarda un instant avec curiosité, un sourire fin et discret le regardant avec douceur le toisant. Un baiser sur les lèvres, puis sur les clavicules... Orel comprit rapidement la route qu'il empreintait et sentit une chaleur excitante l'emparer, son sexe se réveillant alors qu'Erwan souleva le draps pour se faufiler en dessous : « Bébé tu.. » il ne voulait pas qu'il se force mais le regard d'Erwan voulait en dire long sur son excitation.. Mon dieu qu'il était sexy. Comment son regard pouvait-il être autant innocent et tâcher de perversité à la fois. Le visage d'Erwan se trouvait cacher sous le draps, mais il était juste là, au dessus du sexe d'Orel... le cœur de ce dernier battait fort tendis qu'il sentit les lèvres d'Erwan toucher le bout de son gland,humide d'une petite goutte de pré-semence. Il hoqueta, agrippant le drap tant ce choc était intense. Erwan allait lui faire une fellation.. vraiment ? Oui c'était pas une blague et Orel n'en revenait pas. Il se mordit la lèvre et regarda sans voire, le draps coupant le spectacle qu'il voulait tant regarder. Mais il ne voulait pas le brusquer, loin de là.. laisse le faire, pensa-t-il.. un jour il pourrait peut-être aller plus loin, mais ils en étaient tous deux encore à l'exploration de leur corps. Il prit alors son pénis en bouche, le caressant de sa langue tout en descendant de plus en plus, étonnant Orel par une telle... ho mon dieu cétait si bon. Il inspira profondément, soufflant lentement pour ne pas perdre la tête.C'était intense, une explosion de sensation.. Le plaisir montait dans son bas ventre, le long de sa verge en remontant jusqu'à sa colonne vertébrale. Il se cambra, gémissant entre ses lèvres, se mordant cette dernière fortement et serrant les draps. Il posa une main sur la tête de son amant sous le draps, caressant sa tête en soupirant de plaisir. Orel n'avait jamais connu telle sensation, tel plaisir. Jamais. Il entendit Erwan gémir et comprit alors que son amant se caressant en même temps ce qui excita davantage Orel qui l'imaginait alors. Il poussa donc un peu le draps et pu l'appercevoir enfin, un peu juste là. Puis il ferma les yeux en sentant Erwan allé plus loin encore, lui laissant découvrir sa gorge, profondément et sentant comme c'était plus étroit. Il gémit, serrant le poing dans la chevelure de son amant qui gémissait lui aussi autour de sa virilité prête à exploser : « Bébé je vais.. putain.. » il allait venir, le prévenant pour qu'il ne se force pas à faire une chose qu'il ne voulait pas faire.

Après un temps, et un ultime va et vient au fond de la gorge d'Erwan, Orel jouit enfin, d'un orgasme puissant et le prenant au tripe et se libéra alors dans la bouche d'Erwan, sentant son fluide se rependre sur sa langue en même temps qu'il entendit Erwan jouir, se déversant sur les draps de leur lit de couple. Orel se cambra laissant sa semence se libérer. Erwan vint récupérer chaque goûte et étrangement, Orel trouva cela horriblement torride. Il reprit doucement son calme, sa respiration se posant doucement. Erwan revint alors se poser contre lui et Orel posa son bras autour de lui, soupirant de plaisir. Il déposa un baiser sur ses lèvres : « Bonjour à toi aussi.. » dit-il enfin après un long moment de silence. Puis il se mit à rire un peu et les fient rouler pour qu'Erwan soit sous lui. Il le regarda dans les yeux, se retenant sur ses avant-bras et caressa sa joue : « J'en veux tous les matins.. » dit-il en lui faisant un clin d'oeil. Maintenant, il voulait lui rendre la pareil, et exciter de nouveau Erwan ne serait pas si difficile vu comme Orel savait faire et comme le jeune homme était sensible. Il commença à descendre son baiser et lorsqu'il arriva au niveau des jambes d'Erwan il descendit ses baiser et arriva jusqu'à l'intérieur de sa cuisse ou on voyait son membre qui avait déjà jouit : « Bébé tu me rends di.. » il se stoppa dans sa phrase et fronça le regard en voyant alors une chose qu'il n'avait encore jamais vu... est-ce que cela avait été toujours là.. ? Tout petit, écrit sur sa peau fine, caché dans le coin.. sous son sexe. Un nom. Pas le sien non.. Orel se poussa subitement, son visage se fermant totalement et s'assit sur le bord du lit, posant ses coudes sur ses avant bras et passa ses mains sur son visage en serrant les dents. Son cœur battait fort dans sa poitrine. De la jalousie ? De la colère... ? Oh oui... Erwan était sien et l'idée qu'il ne lui avait pas parler d'un éventuel.. autre, ça le dégoûtait : « Qui est Léo.. ? » demanda-t-il d'une voix fermé et sérieuse. Il attendit un instant avant de tourner son visage vers Erwan qui avait blêmit. Il soupira en secouant la tête et se leva en s'habillant, dans le silence et rapidement. Puis en enfilant son tee-shirt il prit un ton plus sec : « Bordel j'vais pas me répéter Erwan. » une intuition, un regard, un petit de quelque chose le laissait sentir que cela avait un rapport avec ces quatres ans ou Erwan ne fut pas heureux. Orel était fou de rage à cette pensé. Et restant sa réponse encore, il s'énerva en s'exclama : « C'EST QUI ?! » tout en frappant dans la lampe sur la commode qui se fracassa par terre.. Le regard d'Orel ne quitta pas le visage d'Erwan, toujours nu sur le lit.
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(#)Sujet: Re: [+18] there are scars we just can't hide. (ORWAN)  |   Lun 27 Juin - 0:36
La langue d'Erwan exécutait à la perfection cette danse, caressant ainsi le sexe d'Orel qui se trouvait dans sa bouche. Ses doigts joignaient le mouvement, pour lui apporter encore plus de plaisir, pour le rendre complètement fou. Son autre main était fermée autour de son propre sexe, se masturbant en même temps qu'il amenait Orel vers la jouissance, la main de son amant posée dans ses cheveux, le caressant lentement. « Bébé je vais.. putain.. » et Erwan continuait, il ne se reculait pas, acceptait tout simplement Orel en lui. Et un instant plus tard, il finissait ainsi, toujours dans la chaleur de sa bouche, et Erwan se laissait faire, tout simplement, alors que lui aussi atteignait l'orgasme. Lorsque ce fut terminé, il se recula cette fois et avala chaque goutte, avant de récupérer avec sa langue les traces qui restaient sur le sexe d'Orel. Puis Erwan remonta à la hauteur de son amant, pour s'installer à nouveau contre lui. C'était si calme autour d'eux, il n'y avait aucun bruit pour les déranger ici. Erwan se sentait en sécurité, et c'était un sentiment qui avait énormément de valeur à ses yeux. Après avoir oublié ce que ça faisait, d'être en sécurité, de n'avoir rien à craindre, de ne pas avoir un monstre constamment là, derrière la porte. Erwan avait oublié, et avec Orel, il retrouvait ce plaisir, ce bonheur. Il vivait à nouveau. Même lorsqu'il avait passé quelques mois seul, à New York, jamais il ne s'était senti loin du danger. Tout le temps, il se sentait forcé de regarder par-dessus son épaule pour s'assurer que Leo ne l'avait pas suivi jusque là, qu'il n'allait pas s'en prendre à lui. Il avait été vigilant à outrance, chaque soir, en rentrant du bar dans lequel il jouait, s'attendant à tout instant à ce que quelqu'un s'en prenne à lui. Mais maintenant, il n'y avait plus rien de cette peur, de cette angoisse. Il était avec Orel et rien ne pouvait gâcher ça, rien ne pouvait lui faire de mal. Le bras d'Orel l'encerclait, et ça aussi, ça le rassurait, ça lui montrait qu'il était protégé de tout, tant qu'il avait Orel. Son protecteur, son amour. Il était de retour, et Erwan commençait à réaliser que c'était réel, que ce n'était pas un rêve. « Bonjour à toi aussi.. » dit Orel après un baiser déposé sur ses lèvres. Un sourire éclaira le visage d'Erwan, parce que rien que ce petit moment entre eux, ça lui procurait le plus grand et le plus puissant des bonheurs qui soient. Orel laissa s'échapper un rire, ce qui fit sourire Erwan davantage, puis soudain, le jeune homme les fit rouler un peu, de façon à ce que Erwan se retrouve allongé sur le dos, comme l'avait été Orel jusque là. Ce dernier quant à lui se trouvait à présent au-dessus d'Erwan, appuyé sur ses coudes, son regard plongé dans les yeux verts du jeune homme. Délicatement, son pouce caressait la joue d'Erwan qui ne pouvait que se perdre lentement dans cette sensation si tendre et dans le bleu des yeux de celui qu'il aimait. « J'en veux tous les matins.. » dit Orel avec un clin d'oeil qui fit sourire Erwan une fois de plus. C'est que Erwan devait être plutôt doué. En même temps, il ne doutait pas vraiment de ses talents là-dedans, il avait eu des années d'entraînements, et Leo le lui avait dit plusieurs fois. Que c'était la seule chose qu'il savait faire. Qu'il ne servait qu'à ça, de toute façon. Alors même si Erwan se détachait peu à  peu de ce que cet homme lui avait enfoncé dans le crâne, il se disait qu'au moins ce détail, cette toute petite partie, le fait qu'il soit doué pour ça... ce n'était pas complètement faux.

Les baisers d'Orel descendaient, lentement, il les déposait de plus en plus bas, traçant une ligne de son visage vers son torse, puis encore plus bas, et Erwan comprit qu'il voulait à son tour le goûter. C'était déjà arrivé, ça n'avait rien d'inhabituel, contrairement à la façon qu'Erwan avait eu de réveiller son petit copain. Mais rien qu'à l'idée de se retrouver une nouvelle fois avec les lèvres d'Orel autour de lui, Erwan sentait déjà l'excitation revenir. Il n'y avait qu'un seul homme, qu'une seule personne qui ait un jour posé ses lèvres à cet endroit de son corps, et c'était Orel. Le seul qui lui avait amené du plaisir de cette façon, le seul en réalité qui lui avait apporté du vrai plaisir. Le genre de plaisir qui prenait possession de tout son être. Il ne connaissait la bouche d'aucun autre, et il en était si heureux. Parce qu'il avait été usé et utilisé, mais ça, ça restait à lui, rien qu'à lui, rien qu'à eux. C'était juste pour eux. Son coeur battait fort, très fort, et incroyablement vite. Il avait désespérément envie de serrer Orel contre lui, de l'avoir si près de son propre corps, de sentir ce quelque chose qui les faisait vibrer sans cesse. De sentir cette connexion, encore et encore et encore. Et il sentait le souffle brûlant d'Orel contre sa peau, celle de son bas ventre, celle de son sexe, celle de ses cuisses. Ce souffle chaud qui se rapprochait, et Erwan se concentrait pour ne pas bouger, ne pas gesticuler. « Bébé tu me rends di.. » soufflait Orel, et Erwan fermait les yeux, parce que rien que ça... ça lui faisait oublier tout le reste. Et pourtant, à cet instant, il s'était attendu à ce qu'il se passe quelque chose, à ce qu'Orel crée le contact, à ce que ses lèvres le touchent. Quelque chose. Mais rien. Juste ce souffle, toujours au même endroit, puis soudain, plus rien. Orel se redressa, s'éloigna, se dégagea du drap. Et okay, Erwan était surpris et un peu déçu, mais peut-être qu'Orel n'en avait pas vraiment envie, et il préférait mille fois qu'il arrête plutôt qu'il se force. Vraiment, il préférait ça. Alors Erwan essaya d'oublier ce moment, même si c'était un peu blessant pour lui, après qu'Orel ait joué avec lui avant d'abandonner, mais il ne lui en voudrait pas. Seulement, Orel s'installait au bord du lit. Erwan ne voyait que son dos, mais il était forcé de remarquer que son amant avait posé ses coudes sur les cuisses et s'était appuyé ainsi. Erwan fronça les sourcils, repoussa un peu le drap pour peut-être se lever et aller vers lui, parce qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Erwan n'était pas idiot, il s'en rendait compte. Mais avant qu'il n'ait le temps de se redresser, ou de faire un seul mouvement, la voix d'Orel le stoppa. « Qui est Léo.. ? » et là, il ne s'y attendait pas du tout. Pas. Du. Tout. Rien que le prénom lui glaçait le sang, lui donnait envie de hurler et de pleurer, mais le rendait incapable de l'un et de l'autre. Il ne savait pas comment ou pourquoi ça venait maintenant. pourquoi ces trois lettres ressortaient tout à coup pour ruiner son bonheur. Un bonheur auquel finalement il n'avait peut-être pas droit. Peut-être qu'il n'était pas destiné à être heureux, à avoir sa fin heureuse. Peut-être que ces trois lettres continueraient de le hanter jusqu'à la fin de ses jours, et peut-être que s'il lui arrivait de toucher le bonheur des doigts, s'il lui arrivait d'oublier ce prénom, alors la vie aurait toujours un moyen de le lui renvoyer en pleine figure pour que jamais, surtout jamais, il n'oublie Leo. Il s'attendait à des questions, il savait qu'un jour, Orel finirait par en poser. Des questions sur ses cicatrices, ou sur ses peurs. Mais celle-là, il ne l'avait pas prévue. Et pourtant il aurait dû, bien sûr qu'il aurait dû. Parce qu'il réalisait maintenant, il comprenait. Il s'était permis d'oublier que le prénom avait été gravé dans sa peau, juste là, là où Orel venait de poser son regard. Et c'était petit, caché, peu visible, mais c'était là, à l'endroit le plus intime de tout son corps. Et Orel l'avait vu. Alors comment lui répondre. Erwan ne savait pas quoi lui dire, il ne savait pas par où commencer. Qui était Leo ? Son pire cauchemar... mais non, Leo n'était pas un cauchemar et c'était bien ça le problème. Il était bien réel, il existait, il vivait dans ce monde, dans ce pays, dans une petite maison à Los Angeles. Erwan resta simplement planté là, comme un idiot, le sang s'échappant de son visage pour le laisser blanc et pâle. Il vit vaguement Orel soupirer, secouer la tête, en voyant qu'Erwan restait là. Et peut-être que l'extérieur restait figée, pâle et sans réaction, mais à l'intérieur, c'était une véritable implosion. Le désespoir et le chagrin le plus violent prenaient possession de lui. Il voyait Orel se lever, s'habiller, et Erwan ne savait pas quoi faire. Il ne pouvait pas lui expliquer, il n'en était pas capable. Mais il avait l'impression que plus les secondes défilaient, et plus il perdait Orel. Qu'Orel allait prendre ses affaires et s'en aller et laisser Erwan tout seul dans cette maison immense qui était pour eux deux. Puis il reviendrait dans quelques jours et lui annoncerait que ce serait mieux que chacun retourne chez lui. Et là, finie la vie de rêve au bord de l'océan, fini le grand amour. Retour à la dure réalité dans laquelle Erwan était seul, serait toujours seul, ne méritait l'amour de personne, n'était bon qu'à se faire baiser dans tous les sens du terme. Peut-être même qu'il y retournerait, à L.A, qu'il retrouverait Leo et s'excuserait de s'être enfui, et là-bas au moins il servirait à quelque chose.

« Bordel j'vais pas me répéter Erwan. » ajouta Orel, plus sèchement. Mais Erwan était incapable de répondre. Il s'en voulait, il s'en voulait de garder des secrets, de ne pas avoir tout raconté à Orel. Il s'en voulait d'être sale, d'être usé, de ne pas être assez bien, d'avoir peur de ne pas être à la hauteur. S'il lui avait tout raconté, Orel n'aurait pas voulu de lui. Il n'aurait pas voulu le toucher. Erwan en était persuadé. Et là, s'il lui parlait de tout ça, il était certain qu'il perdrait Orel. Mais s'il ne parlait pas il finirait par le perdre aussi. Il n'y avait pas de solution. Erwan n'était juste pas destiné à gagner. Il n'était pas fait pour le bonheur, la vie avait décidé qu'il était né pour souffrir, et il avait failli oublier ce détail, mais à présent il s'en souvenait. Et il n'oublierait plus. C'était décidé, il n'oublierait plus jamais. Il vivrait chaque seconde de sa vie à partir de maintenant en se rappelant qu'il n'était là que pour souffrir. Qu'il ne méritait pas d'être heureux. Erwan ne savait pas vraiment pourquoi, pourquoi c'était tombé sur lui. Il avait toujours essayé de faire de son mieux, il n'avait jamais été volontairement méchant, n'avait jamais été cruel. Il n'avait jamais mis un coup de pied sadique dans le château de sable d'un autre enfant, il ne s'était jamais moqué des ados qui ne tenaient pas l'alcool, non... il avait été celui qui passait la moitié de la soirée à tenir les cheveux de la fille qui vomissait en essayant de la rassurer. Erwan ne savait pas ce qu'il avait fait de mal. Pourquoi c'était tombé sur lui, vraiment. Il ne comprenait pas. Mais c'était comme ça, et il n'y pouvait rien. Il avait compris la leçon maintenant, c'était bon, c'était assez, il n'avait pas besoin de plus. Il en avait assez, il avait compris, il ne se battrait plus contre le destin. Il n'essayerait plus de changer ce que la vie lui avait promis. Il laissait tomber. Et pourtant, il avait tant envie de se battre. Il avait toujours eu envie de se battre, c'était naturel chez lui. Sinon, il ne serait pas là, il n'aurait pas survécu à tout ça s'il n'avait pas été un battant. S'il n'avait pas été fort. Il avait envie de vivre plus que tout. De connaître la vie, le bonheur, d'être heureux. Et pendant quatre ans il avait survécu au pire, sans jamais perdre l'espoir, ou le perdre parfois pour vite le retrouver. Il avait vendu son corps parfois plus qu'il ne le fallait, pour mettre de l'argent de côté, cacher des liasses de billets et s'en servir pour s'enfuir. Se reconstruire. Erwan était fort, il se battait, alors là... abandonner. Il n'était pas certain de pouvoir. Mais pourtant son corps ne lui répondait plus, et il était pétrifié. « Personne » il parvenait à chuchoter, mais c'était un souffle, non articulé, ses lèvres ne bougèrent même pas. Il n'était capable que de ça, et il ne réfléchit même pas. Orel ne l'entendait pas, de toute façon. C'était perdu dans une respiration. Mais Erwan ne pouvait rien dire, ses cordes vocales étaient éteintes, il n'avait rien à dire. Comment répondre ? Comment expliquer. Qui était Leo ? Son bourreau, son proxénète, son violeur, son tortionnaire. Il pourrait certainement en trouver d'autres, des mots qui le qualifiaient. Même si très rarement, il avait qualifié Leo avec ces mots-là. Parce que ça rendait les choses bien trop définies. Parce que l'un voulait dire qu'il vendait le corps d'Erwan et récupérait l'argent, mais pourtant c'était bien plus que ça, ce n'était pas aussi simple. L'autre voulait dire qu'il était entré en lui, qu'il l'avait touché sans son accord, mais c'était encore plus que ça, c'était différent, c'était compliqué. Et le dernier, peut-être que le dernier s'appliquait le mieux à celui qu'était Leo. Mais pourtant, ça laissait penser qu'il y avait une logique derrière tout ça, quelque chose de méthodique, de soigné. Ca ne décrivait pas assez bien la réalité de ce que ça avait été de vivre avec lui. Alors Erwan préférait ne pas mettre de mot sur Leo, ne pas le qualifier. C'était mieux s'il restait "personne", après avoir été "tout" pendant quatre années. Juste personne. Ca lui donnait l'impression qu'il n'existait pas vraiment, qu'il n'était pas important, qu'il ne pouvait plus lui faire de mal. Erwan arrivait peu à peu à reprendre possession de son propre corps, et il était toujours là, nu, sur le lit, les yeux fixés sur Orel. Il secoua la tête, juste un peu. Il ne voulait pas répondre, il ne voulait pas penser, il ne voulait pas de cette question, il ne voulait pas de cette dispute entre eux, il ne voulait pas qu'Orel l'abandonne. Il voulait ses bras autour de lui, plus que jamais auparavant, il avait désespérément besoin de lui. « C'EST QUI ?! » Un hurlement horrible et violent qui sortait de la bouche d'Orel, son bras qui frappait brutalement la lampe et celle-ci qui s'écrasait au sol et se brisait en mille petits bouts. Erwan sursauta, et poussa un cri, soudain pris de panique. Il lui fallut deux secondes pour se redresser, pour remonter ses genoux et les plier contre son corps. Il passa ses bras autour d'eux et enfoui son visage juste là, se retrouvant ainsi recroquevillé. Il tremblait et soudain, son corps fut pris de sanglots violents, la panique ne le quittant plus. Il ne voulait pas qu'Orel soit en colère, il ne voulait pas tout ça. Il avait si peur, il était pétrifié. La violence de la colère d'Orel l'avait poussé dans cette panique, et les larmes coulaient à flot sur ses joues. Il ne pouvait arrêter de pleurer. Il savait ce que la colère amenait, il savait que c'était mauvais signe, que la lampe brisée sur le sol était un avant-goût de ce qui allait lui arriver. « S'il te plaît s'il te plaît s'il te plaît » il disait encore et encore sans relever le visage. Il n'avait pas envie de souffrir encore plus, il n'avait pas envie que les mains d'Orel s'écrasent sur lui pour le blesser, il ne pourrait pas le supporter, il n'était pas armé face à tout ça. Face à Orel, il n'était qu'Erwan, il n'avait pas de carapace ou d'armure pour le protéger. Il était fragile, cassable. « J't'en supplie je suis désolé tellement désolé je suis désolé Orel je suis désolé » il continuait dans un souffle, relevant un peu la tête pour tenter de regarder celui qu'il aimait qui était toujours planté à l'autre bout de la pièce. Mais il n'osait pas, pas vraiment, il regardait ses pieds, il avait trop peur de regarder plus haut. Malgré tout ça, une part de lui savait parfaitement que jamais, mais jamais jamais jamais, Orel ne lui ferait de mal. Jamais il ne lèverait la main sur lui. C'était Orel, et Erwan savait que jamais ça n'arriverait. Mais il y avait des cicatrices dans son cerveau et dans son coeur, et la panique, il était incapable de la contrôler, il était incapable de réagir autrement. Ses yeux se posaient sur la lampe brisée, et il laissa s'échapper un autre sanglot, puis, doucement, il parvint à calmer sa respiration, au moins assez pour pouvoir prendre de l'air. Les larmes coulaient encore, ne s'arrêtaient pas. Finalement, il releva un peu le regard, et il parvint à se concentrer sur le visage d'Orel, à oser le regarder dans les yeux, son propre visage toujours caché derrière ses genoux. « Je suis désolé » il souffla. Désolé de ne pas avoir parlé, désolé d'avoir des secrets, désolé d'avoir menti, désolé de t'avoir énervé, désolé de pleurer, désolé d'avoir peur, désolé de paniquer, désolé de ne pas me calmer assez rapidement, désolé de te supplier, désolé de penser que tu vas me frapper, désolé de ne pas te laisser me frapper, désolé d'être complètement et irrévocablement brisé.
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(#)Sujet: Re: [+18] there are scars we just can't hide. (ORWAN)  |   Dim 3 Juil - 2:26
Dans un couple tout n'est pas toujours rose

feat. Orel && Erwan




Personne... Personne... ce putain de mots résonnent dans mes tampes. Le sang circule dans mon corps comme si il y avait un trafic auto-routier à l'intérieur. Je ne sais plus quoi penser.. à vrai dire, je n'arrive même plus à réfléchir. Je dois me calmer, je dois être serein et me dire que ce n'est rien.. je ne dois brusquer Erwan.. il est si fragile, je vois déjà dans son regard qu'il est près à s'effondrer. Mais je peux pas.. j'y arrive pas. Car je suis le pire des cons. J'ai toujours été comme ça. Compulsif. J'arrive pas à me contrôler, c'est le trou noir dans ma tête. Je veux juste éclater la gueule du monde entier et surtout de ce connard de Léo. Qui c'est ce mec d'ailleurs... qui c'est l'enfoirée qui a son nom sous les couilles de mon mec bordel !! Je me perds dans mes délires de tarés.. oui je suis fou complètement fou et je perds les pédales, les yeux rivés sur mon petit ami. Erwan a le regard planté sur moi et il est comme un chiot qu'on va punir.. il semble complètement désesperer, comme s'il allait me perdre à chaque seconde s'écoulant... j'ai envie de le rassurer, le prendre dans mes bras, lui dire que je ne l'abandonnerais jamais.. Mais j'ai cette putain d'image qui ne fait que venir dans ma tête avec ce tatouage, ce prénom revenant en écho dans mon système mémoriel... Léo... Léo... LEO !! Je gueule, après m'être habiller, car l'envie de me casser se faire sentir. Mais je pète un câble, je cris. Je veux savoir qui est ce type !! Ce connard, ce tocard qui a pu ne serais-ce qu'être sur la peau de mon mec. Qui est ce type qui a pu ainsi marqué mon homme au fer de cette façon. Je vais le saigner, l’éviscérer. Erwan ne connait pas ce Orel.. il se rend pas compte de quel barge il est tombé amoureux.. Il me mérite pas, clairement pas. Je viens de balancer mon poing dans une lampe, qui vient de finir son chemin en morceau sur le sol de notre chambre.

J'entends alors le cri, aiguë et innocent d'Erwan qui d'un coup est mort de peur. Mon regard et mon visage déformé se relèvent vers lui, et alors je sens que mon cœur se brise. Il est en boule, mort de peur... à cause de moi. Bordel je suis vraiment le pire des cons.. je me retiens pas je réfléchis pas et je fais que de la merde avec lui.. il devrait me détestais et me dire de dégager de sa vie. J'ai envie de m'approcher, lui caresser les cheveux, lui dire que je l'aime... mais j'arrive pas. La rage qui m'envahit m'empêche de bouger. Je reste stoïque en le voyant ainsi en boule. Erwan ressemble à un fou.. répétant sans arrêt les mêmes mots.. s'il te plait.. pourquoi fait-il ça.. Il a peur de moi ça y est.. j'ai merdé et il voudra plus jamais de moi. Je croyais qu'il avait réussit à me calmer mais c'est des conneries.. personne peut me calmer. Personne peut me rendre gentil et mignon.. y a que Erwan qui est comme ça et moi je fais que le briser. S'il continue je vais le détruire et il sera trop tard... mais alors.. en le regardant ainsi en boule..je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas comment réagir. Puis mon corps, mon cerveau commence à comprendre et je sens mon cœur se serrer. Il est ailleurs et ce n'est pas moi.. pas moi qu'il supplie. Le traumatisme ne vient pas de l'instant mais de bien plus loin. Je me rend compte qu'il n'a même pas besoin de me dire qui est Léo... Quatre ans.. quatre ans et je sais qu'il n'a pas été heureux.. ho mon dieu. Je.. je ne sais pas quoi faire. Tout est ma faute... tout est ma faute et s'il est comme ça aujourd'hui c'est encore ma faute. Ce léO... ce Léo est le bourreau que j'ai été toutes ces années par mon absence. Je n'ai pas besoin qu'il m'explique. Je suis là, planté et mon regard est posé sur le garçon que j'aime. Mon regard est tordue par l'horreur d'avoir compris. Car le regard qu'il me lance, la façon dont il a toujours de s'excuser.. mon dieu.. qu'ai-je fais. Il se calme enfin et son regard se pose sur moi, il me demande pardon, d'une voix étouffer.. un sanglot le faisant hoqueté.. Je lis dans son regard, derrière ses genoux.. le traumatisme que j'ai toujours eut dans mon enfance et là... Là... Mon dieu..

Je m'effondre à genoux, là juste devant lui, devant ce lit, lâchant la veste que j'avais dans les mains. Mon regard est vide, regardant le vide de mon propre dégoût de moi-même. Erwan.. mon meilleur ami d'enfance.. il a souffert tant d'année.. il a vécu ce que je n'ose imaginer et je.. je ne sais rien.. je ne sais rien mais... Je vois. Je lis dans ses yeux comme il souffre, comme il a peur comme le traumatisme est bien là tout comme je l'ai longtemps été.. mais c'est plus lourd, plus horrible plus douloureux encore. Je me sens me briser de l'intérieur, mon ventre se tord alors que mon regard se plonge dans le vide de ma propre existence. Je me méprise... tout est ma faute. Des larmes montent dans mes yeux, alors que mon regard se relève vers mon amant qui me regarde l'air profondément choqué. Je suis à ses pieds, à ses pieds et mes larmes se mettent à couler sur mon visage, mon visage se déformant par le désespoir et les remords.. mes yeux sont rouge, alors que des larmes coulent sur mon visage : « Je suis.. désolé.. » je m'approche du lit, à genoux et je tire les draps pour amener mon amour vers moi. Je saisis ses mains, je suis son adorée, soumis et à sa merci. Je me sens si mal, je suis brisée.. Je met sa main dans mes cheveux, partant en sanglot, ma voix s'étouffant alors que celle-ci tremble : « J'.. c'est ma faute... tout est ma faute » Je renifle, et je relève mes yeux vers lui, suppliant : « Je t'en prie.. je t'en prie.. Je.. je veux savoir.. je veux savoir qui .. qui c'est » je réprime un sanglot, je le supplie : « Qui a pu ainsi me rendre responsable de ton malheur.. je..il faut que tu me le dise.. que je me repentisse de tout le mal que j'ai pu te faire... » ma main se lève, tremblante vers sa joue, mais je n'ose le toucher.. je ne suis pas digne d'être son amour : « J.. je suis tellement désolée mon amour... mon erwan.. mon bébé.. Je m'en veux tellement.. tellement... » je n'ai pas besoin qu'il me le dise.. je crois bien que si j'apprend la vérité, je me sentirais plus briser que jamais.. mais il le faut.. je dois prendre ma raclée en face, savoir le mal que j'ai causer.. car j'en suis le seul responsable..
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(#)Sujet: Re: [+18] there are scars we just can't hide. (ORWAN)  |   Dim 3 Juil - 19:26
Il sentait encore ses mains. Ses mains sur lui, sur son corps. Ses mains qui n'avaient rien de doux, rien de tendre, qui le brusquaient même lorsqu'il faisait semblant de lui donner de l'amour. Ses mains qui prenaient possession de lui, comme si tout Erwan, chaque parcelle de lui, appartenait à Leo. Comme s'il avait le droit de s'emparer de lui sans gêne. Il se souvenait très précisément de ce jour-là, de ce moment-là, de la fois où ces trois lettres avaient été gravées dans sa chair. Il aurait bien aimé pouvoir oublier, mais Leo avait justement fait ça pour que jamais il ne le puisse. Il avait réussi, visiblement. Comme s'il avait besoin de ça pour qu'Erwan ne l'efface jamais de ses pensées. Comme s'il fallait de l'encre sous sa peau en plus de celle dans sa mémoire. Erwan revivait la scène, très clairement, il revoyait tout, se souvenait de chaque seconde interminable. Il ne pouvait pas dire que ça avait été le pire. Il y avait eu trop de choses, trop de moments, tout se mélangeait et il était incapable de mettre une hiérarchie, un ordre. Leo avait attaché ses poignets à la tête de lit. Il y avait installé des sangles, juste pour toujours pouvoir retenir Erwan à sa place et ce sans trop d'efforts. Alors il l'avait allongé là, sur le lit, nu, le dos contre le matelas, les mains sanglées. Il lui avait ordonné de ne pas bouger les jambes, de ne pas essayer de se débattre, que ça ne servirait à rien. Qu'il devait juste se laisser faire. Puis il avait sorti le matériel, l'avait disposé sur le lit. Quand Erwan posa les yeux sur la machine à tatouer, quelque chose se noua dans sa gorge. Ilne savait pas ce que Leo comptait faire exactement avec ça, mais ça lui faisait peur, vraiment. Il ne voulait pas d'un tatouage fait par lui, il ne voulait pas qu'il dessine sur sa peau. Leo l'avait déjà marqué, son corps était couvert de cicatrices. Mais là, c'était encore différent. Et pourtant, il ne pouvait absolument rien faire. Il était là, attaché, incapable de se défendre ou de s'enfuir. Ce que Leo voulait allait arriver, personne ne viendrait pour sauver Erwan, pour lui éviter ça, et il avait terriblement envie de pleurer. Mais il se retint, parce que ça ne servirait à rien. Ca n'allait pas l'aider. La machine à tatouer était une véritable arme entre les mains de Leo, un objet qu'il suivait du regard, qu'il ne quittait pas des yeux alors que Leo lui écartait soudain les cuisses, alors qu'il approchait l'aiguille du corps d'Erwan. Et là, la panique. Il avait essayé d'obéir, de ne pas se débattre, essayé de le laisser faire, de juste oublier, de s'échapper dans sa tête et de rester calme et juste... absent. Comme il avait appris à le faire. Mais là, voir Leo approcher cet engin de lui, ça déclencha quelque chose de violent, et d'un coup, il replia les jambes contre son corps, les serrant à nouveau l'une contre l'autre. La main de Leo fut rapide, réagit immédiatement, se posa sur un genou pour le forcer sur le côté. Mais Erwan ne se laissa pas faire, son instinct le poussant à se battre. Alors il poussa dans l'autre sens, contre la main de Leo, et envoya ses jambes contre lui, d'un coup, le repoussant sans même chercher à viser un endroit particulier. Leo ne s'y attendait pas, à ça. Il se retrouva presque hors du lit, et la colère l'envahit sans attendre. Quand son regard se fixa dans celui d'Erwan, le jeune homme comprit qu'il venait de faire une erreur, qu'il venait de rendre les choses encore pires qu'elles ne l'étaient déjà. Il commença à supplier, mais c'était trop tard. Leo se précipita vers lui, saisit une jambe après l'autre pour les attacher elles aussi, le laissant ainsi, exposé et vulnérable. Et là, Erwan se mit à pleurer. Il n'allait pas y échapper, c'était fini. Leo se remit en place entre ses cuisses, il mit en marche l'appareil. Sa main gauche saisit le sexe d'Erwan, sans douceur, sans délicatesse, sans se poser la question de savoir s'il lui faisait mal ou non. Il le saisit tout simplement, grossièrement, dans sa main, et remonta le tout, l'écarta de l'endroit qu'il voulait atteindre, s'en débarrassant simplement, vulgairement. Erwan ne pouvait même plus retenir ses sanglots, ses supplications, son regard se posant sur son propre corps, sur la partie la plus intime de lui qui se retrouvait traitée ainsi, comme si c'était un objet sans importance qui ne lui appartenait pas. Leo approcha alors l'aiguille de sa peau, de la zone qui se trouvait juste là, sous son sexe, là où Erwan ne voyait même rien puisque la main gauche de Leo lui bloquait la vue. Il le supplia encore, mais Leo était sourd, et l'aiguille perça sa peau. Erwan hurla. Il hurla encore et encore pendant les premières minutes. Ce n'était pas son premier tatouage, mais c'était la première fois que l'aiguille lui fit si mal. C'était la première fois qu'il ressentit cette douleur. Et il ne savait pas si c'était le fait de tatouer cette zone si sensible, ou bien la façon horriblement grossière que Leo avait de le faire... Mais la douleur était insupportable. Et à cet instant, il n'arrivait pas encore à se dire que ce que Leo était en train de lui faire, il le garderait pour toujours, que ce serait là jusqu'à sa mort. Que celle-ci arrive dans cinquante ans ou dans une heure. Il ne savait même pas qu'est-ce que Leo était en train de lui graver dans la chair, tout ce qu'il savait c'était que ça faisait mal et qu'il ne voulait pas de ça. Il n'en voulait pas. Mais comme tout ce qui arrivait avec Leo, il n'avait pas le choix. Alors au bout de quelques minutes, il se calma, il arrêta de crier parce qu'il était épuisé. Physiquement, moralement. Parce que ses cordes vocales n'émettaient plus un seul son, juste des sifflements, quand il essayait de les utiliser. Alors il laissa les larmes couler, silencieusement, il fixa le plafond, autorisa son esprit à divaguer, à se perdre. Il s'imagina qu'il était ailleurs. Il n'y parvint pas tout à fait, parce qu'il y avait le bruit horrible de la machine et la douleur perçante de l'aiguille qui martelait sa peau, qui le saignait. Son sang, qu'il sentait couler entre ses fesses. C'était une sensation devenue familière. Leo fit une pause très brève, juste pour placer une serviette de toilette sous son corps, histoire de ne pas tacher les draps. Ce serait dommage. Puis il continua. Au bout d'un moment, Erwan ne sentait plus vraiment l'aiguille. La zone toute entière était devenue brûlante, presque endormie par une douleur qui ne disparaissait pas. Il ne savait plus trop où l'aiguille perçait exactement, il sentait juste une douleur globale. Puis le bruit cessa, la douleur persistait. Leo passa la serviette sur la zone qu'il venait de blesser, effaçant grossièrement le sang, arrachant un gémissement de douleur à Erwan qui pleurait encore en silence. Le jeune homme tourna le regard vers son tortionnaire, le regarda observer sa création avec un air satisfait. Il vit Leo sortir son téléphone de sa poche et faire une photo de son chef d'oeuvre, sa main gauche maintenant toujours le sexe d'Erwan sur le côté. Une fois la photo prise, il se rapprocha d'Erwan, tournant le téléphone vers lui. « Comme ça t'oublieras pas à qui vous appartenez, toi et ta bite » il lui dit simplement, serrant un peu sa main autour du sexe d'Erwan. Le garçon leva les yeux vers l'écran du téléphone. Juste là, sous son sexe, il y avait trois lettres tatouées. Un prénom inscrit grossièrement, sans le moindre talent. Leo.

Il se retrouva face à Orel, en boule, caché derrière ses genoux. A le supplier de ne pas lui faire de mal. Tétanisé. Tremblant. Erwan ne savait plus ce qu'il faisait. Son corps réagissait sans qu'il n'ait de pouvoir sur lui-même, la colère d'Orel et sa violence le plongeant dans une terreur soudaine qui l'aveuglait complètement. Et pourtant, c'était Orel, et Erwan se détestait de réagir ainsi, de même s'imaginer une seule seconde que son petit ami chercherait à lui faire du mal. Il s'excusa, encore et encore. Et peut-être qu'en regardant Orel dans les yeux, une part de lui avait compris qu'Orel avait vu... qu'il savait quelque chose, que les secrets d'Erwan étaient exposés. Puis sans qu'il ne s'y attende, il vit son amour tomber, s'écrouler, ses genoux heurtant le sol dans un bruit qui provoqua comme une douleur sourde dans le coeur d'Erwan. Il regarda juste Orel, se retrouver ainsi à terre, il vit son regard, la première larme couler. Et non, non non non non ce n'était pas ce qu'il voulait. Il ne voulait pas qu'il pleure, qu'il soit triste pour lui. Vraiment, il ne voulait pas ça, être la raison pour laquelle Orel se retrouvait dans cet état. Il avait presque envie d'aller vers lui, de le prendre dans ses bras, mais il était immobile, figé par la peur et la surprise et tout ce qui se passait à l'intérieur de son coeur et de son être. « Je suis.. désolé.. » dit Orel, et Erwan secoua lentement la tête. Désolé ? Pourquoi ? Il n'avait rien fait, rien du tout. Erwan n'avait rien à lui reprocher. Il l'aimait plus que tout, il ne lui en voulait pas. Il n'avait pas de raison de lui en vouloir. Il était la seule chose positive de toute son existence, tout ce qui comptait, son seul bonheur. Il ne devait pas s'excuser. Et Orel s'approchait, Erwan le suivant simplement du regard. Il vit le jeune homme tirer les draps vers lui et Erwan se retrouva plus près de celui qu'il aimait, dont les mains venaient saisir les siennes. Erwan, sa main dans les cheveux d'Orel, qui semblait s'effondrer là, sous ses yeux. Il se mettait à sangloter et Erwan ne savait pas comment arrêter tout ça, comment faire pour qu'ils soient à nouveau heureux, comment empêcher leur bonheur de tomber en petits morceaux juste là sous ses yeux. Il avait l'impression que tout explosait, qu'Orel se brisait juste devant lui et qu'il était impuissant. Erwan n'en pouvait plus d'être impuissant, il n'en pouvait plus. C'était la pire chose qui puisse lui arriver, et ça ne s'arrêtait plus, ça continuait encore et encore. Il n'avait aucun contrôle, les choses se passaient et il n'avait pas le droit de faire quoique ce soit, il n'avait aucun pouvoir. Pendant presque quatre années, il avait été arraché à sa propre vie, il s'était retrouvé sans liberté, prisonnier, dépendant. Propriétaire d'un autre qui décidait de tout ce qui lui arrivait. Et voilà que même face à Orel, il ne pouvait rien faire. Il était juste spectateur de la chute. « J'.. c'est ma faute... tout est ma faute » souffla Orel, et Erwan ne pouvait que secouer la tête, parce que non, il ne comprenait pas, il ne savait même pas comment Orel pouvait penser cela. Mais ses yeux se levaient vers les siens. « Je t'en prie.. je t'en prie.. Je.. je veux savoir.. je veux savoir qui .. qui c'est » Erwan ne savait même pas quoi lui dire, mais Orel semblait désespéré, comme si savoir allait l'aider. Erwan ne comprenait pas, il ne savait pas comment ressasser le passé pourrait leur faire le moindre bien. A ses yeux, c'était la pire chose qui puisse arriver. « Qui a pu ainsi me rendre responsable de ton malheur.. je..il faut que tu me le dise.. que je me repentisse de tout le mal que j'ai pu te faire... » ajoutait Orel. Erwan recommença à pleurer, silencieusement, une larme coulant sur sa joue. Orel n'avait pas le droit de s'en vouloir, il ne pouvait pas. Orel était son rayon de soleil, son bonheur, il ne pouvait pas se laisser tacher par la noirceur qu'Erwan avait en lui. Orel était beau, et pur, et tendre. Il ne pouvait pas s'en vouloir. Il ne pouvait pas se désigner comme coupable. Il était innocent. Sa main se levait, mais elle n'atteignait pas sa joue, elle se stoppait en chemin. C'était peut-être ça le pire, le fait qu'Orel n'ose plus le toucher. Que quelque chose s'était cassé à tel point qu'il n'ose plus. « J.. je suis tellement désolée mon amour... mon erwan.. mon bébé.. Je m'en veux tellement.. tellement... » Il ne pouvait pas concevoir cela. Qu'Orel se considère responsable. Il secouait encore la tête. Non. Juste non. « Non » il dit, avec beaucoup plus de fermeté et de conviction qu'il ne s'en sentait capable. « T'es pas responsable. C'est pas ta faute, ok ? » il ajouta, soudain très clair dans ce qu'il disait. Convaincu. Il n'avait plus rien de mignon et d'innocent en prononçant ces mots. Il était un adulte, un homme, quelqu'un de fort et de déterminé. Convaincu par ce qu'il disait. Il n'en doutait pas, de ça. Du fait qu'Orel n'était pas responsable, qu'il n'avait pas à s'excuser. Erwan posa ses mains sur les joues de l'homme qu'il aimait. « Ne t'excuse pas » il ajouta, le regardant droit dans les yeux. Erwan caressa un peu la joue d'Orel, laissant son regard traîner dans celui du jeune homme, cherchant à s'assurer que son message était passé. Il soupira, laissant tomber ses mains. « C'est... C'était mon petit ami » il avoua simplement, brisant le lien entre leurs regards pour se concentrer sur un point, derrière Orel, pour ne pas avoir à le regarder dans les yeux. « Leo était mon petit ami, pendant trois ans et demi » Erwan ne savait pas trop comment il faisait, comme il était capable de parler de Leo, de prononcer son nom sans pleurer. Sans trembler. Peut-être qu'avoir sa main posée sur celle d'Orel aidait, peut-être que ça lui permettait de se sentir en sécurité. « J'ai jamais vraiment aimé être avec lui » il ajouta, enchaînant rapidement les mots, parce que même s'il se sentait enfin un peu protégé, il avait toujours horriblement peur, horriblement peur d'avouer tout ça. Parce que dire ces mots auraient à une époque pu déclencher la pire des colères. C'était un aveu presque dangereux, même aujourd'hui. « Je pensais à toi, tout le temps, tu sais,... pour oublier, pour que ça soit plus facile... Pendant qu'il me baisait je pensais à toi » il dit encore, sur le même ton, presque dénué d'émotions. De toute façon, Erwan mettait toute son énergie dans le simple fait de maintenir dressé un mur qui le protégeait de ce qu'il ressentait vraiment, qui le protégeait des blessures. Mais il y avait plus que du vide dans ce qu'il disait, dans sa voix quand il prononçait ces mots. Il y avait quelque chose de profond, comme un écho, comme une douleur sourde.
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(#)Sujet: Re: [+18] there are scars we just can't hide. (ORWAN)  |   Lun 4 Juil - 1:01
Dans un couple tout n'est pas toujours rose

feat. Orel && Erwan




Vous connaissez cette sensation qu'on peut avoir lorsqu'on a l'impression de n'être qu'une merde de l'existence.. ? qu'on pourrait crever en ce moment même que cela n'en serait que bénéfique pour l'humanité ? Beh voilà, bingo on y est. Là on pourrait passer une musique triste, dramatique, le genre de musique qui ferait pleurer Erwan sans aucun doute.. d'aileurs il chiale pour dire.. mais c'est pas le seul. Car moi aussi je chiale.. ho oui je chiale. Je vois dans le regard de mon amour ce choc de me voir ainsi malheureux, démunie à genoux devant mon existence misérable. Mon visage est déformé par le désespoir, les pleurs et mon visage est déjà rouge, mon regard gonflé...les larmes coules en et mes sanglots sont bruyant.. Bref je suis carrément pitoyable juste là le regard que je ne peux même pas lui adresser. J'arrive même pas à la toucher. Je suis recroqueviller sur moi-même, le visage vers le sol, mes larmes tombent sur le sol froid, silence se fondant avec le bruit de mes sanglots. On dirait clairement un gamin en trin de pleurer comme s'il venait de perdre quelqu'un.. et bah c'est ça ouai.. Je suis là en train de pleurer, suppliant et impuissant, je ne sais rien mais en même temps je sais tout.. je comprend. Je lis en lui comme dans un livre ouvert. J'ai pas besoin d'en savoir plus, mais je veux savoir... Il faut.. ne pas savoir me ronge de l'intérieur. Je veux tout savoir de lui, ne rien ignorer, qu'il n'y ai plus aucune frontière entre lui et moi. Il ne veut rien me dire, il veut me préserver ou alors il ne veut surement pas que je me sente responsable de ce qu'il a put vivre... mais comment puis-je... comment puis-je ne pas me sentir du responsable. Je me souviens encore de ce moment, où je lui ai promis de ne plus l'emmerder à la condition de répondre à une seule question.. s'il avait été heureux pendant ces quatre ans.. et sa réponse fut comme un coup de poignard dans mon cœur, alors qu'on ne sortait même pas encore ensemble. NON.... non alors comment ce mec pourrait-il être une chose positive.. à genoux par terre, je devine de nouveau ce tatouage, et voix comme il est si mal écrit, si flou et si baveux.. un travail de boucher.. un boucher qui a tirailler la peau si pure de mon Erwan, mon ange à moi.. ce jeune homme si pure qui par ma faute, par mon abandon s'est retrouver entre les griffes d'un bourreaux que je ne devine même pas aussi horrible qu'il dut être. Je tremble, j'ai peur, peur de ce que je pourrais apprendre. Peur de perde ce qui me reste de raison... peur de devenir une simple coquille vide. Peur de le faire encore plus souffrir. Je ne peux refréner ce que je suis.. Je suis un putain de sale con et je mérite clairement pas un mec aussi extraordinaire.... Ho non Erwan, je te mérite pas. Te rends-tu simplement compte du diamant que tu peux être. Mon regard est vide vers le sol alors que mes pleurs deviennent silencieux, mon regard est juste vide de toute expression, les larmes coulant toujours sur mes joues. Mes lèvres sont sèche, ma bouche est sèche... j'ai froid.. j'ai froid de ses bras, de sa chaleur.. mais je ne peux pas.. J'arrive pas à me résoudre à le toucher. Je vais le souiller, l'abimer et lui faire mal comme ce type à du lui faire mal à ma place.. derrière ce masque de ce type, se trouvait mon propre visage. En laissant mon Erwan tout seul, si jeune, si innocent, j'ai été son bourreaux.. je l'ai condamner et je n'arrive pas à me pardonner...Jamais je ne pourrais... Jamais...

« Non » un mot, un seul mot enfin sort de ses lèvres et d'une voix que je ne lui connaissait pas. Je relève mon visage vers lui, d'un air horriblement innocent à croire que nos rôles sont alors échangé.. qui est cet homme, si fort, si dur, si plein de conviction qui s'adresse à cette loque que je suis ? : « T'es pas responsable. C'est pas ta faute, ok ? » J'ai l'air si fragile en face lui là, alors qui vient poser ses mains sur mes joues, avec un regard si doux. Il est nu et moi habiller.. pourtant je me sens carrément à poil face à lui.. c'est lui l'homme en cet instant et sa voix est si belle dans ces ton plus graves.. bordel je l'aime. Je suis dingue de ce mec, je suis complètement et follement amoureux de lui. Son regard se plonge dans le mien, mes yeux me brûle : « Ne t'excuse pas » ajoute-t-il alors. Comment veux-tu que je ne m'excuse pas merde... je suis le seul con responsable de ton malheur, de ce que tu as vécu. C'est moi.. moi seul qui suis partie comme un putain d'égoïste en te laissant sans moi. J'ai toujours été là pour toi, pour te protéger. Tu as toujours été si sensible, si fragile j'aurais du le savoir... le prévoir. Mais non j'ai été trop aveugle. Trop con et sourd. Ses mains tombent alors que j'hoche juste la tête, les yeux un peu plus sec et alors le verdict tombe enfin : « C'est.. c'était mon petit ami » que ces mots écorche mon corps.. Je sens chacun des termes qu'il veut cacher. Petit ami = bourreau... son bourreau, je le sens, je l'entend dans la façon dont il dit ses mots. Je le regards, toujours à genoux.. je ne dis rien, je ne sais même pas si je respire encore. Je le regardes, oui mais mon regard est vide malgré tout, vide de toute émotion, je ne sais pas quoi ressentir je n'y arrive pas.. « Leo était mon petit ami, pendant trois ans et demi » Je n'arrive plus à entendre, ce ne sont que des échos qui résonnent dans mon être. Je le regarde, comme choqué, troublée et je sens sa main sur la mienne qui me tiens proche de la réalité alors qu'Erwan parle d'un ton lointain en regardant au loin... j'ai envie de hurler, de mourir : « J'ai jamais vraiment aimé être avec lui » Il parle rapidement, il souffle même comme si son souffle était coupé.. comme si raconter cela lui fait mal... je le fais encore souffrir, je ne sais faire que ça. Je sens mes larmes encore monté, je ne me contrôle plus.. Je ne peux plus, je ne peux plus contrôler ces sentiments. J'ai toujours été cette brute, ce grand gaillard qui se la raconte et que rien ne semble pouvoir ébranler... mais si, il le peut, Erwan sait m'ébranler au plus profond de moi et là, en cet instant, il me touche plus fort et plus loin que jamais... j'ai mal.. mal pour lui mal de vivre, mal de pouvoir encore respirer et d'avoir vécu quatre ans comme un sombre connard, passant soirée après soirée a vouloir oublier mon passé tandis que mon amour se rattachait au sien pour ne pas sombrer dans la folie... Je ne dis toujours rien il continue : « Je pensais à toi, tout le temps, tu sais,... pour oublier, pour que ça soit plus facile... Pendant qu'il me baisait je pensais à toi » le ton qu'il emploi est si vide mais je n'ai pas besoin de ça, je n'ai rien besoin car dans un simple contact, un simple regard, un simple souffle... une poussière me suffit pour comprendre, comprendre la malaise, la douleur profonde qu'est la blessure que cet homme a pu infliger à l'homme que j'aime. Je ne sais pas comment réagir, mes larmes coule sur mon visage. Je lève de nouveau un main, voulant caresser sa joue. Mais je fais ce geste de caresse, juste là, à quelques millimètres de sa peau. Je ne peux m'y résoudre. J'inspire, hoquetant et finit par dire : « Je.. » j'inspire, profondément : « Je suis désolé.. » je ne peux pas m'en empêcher, je ne peux que m'excuser du mal que j'ai pu causer, car je suis seul responsable quoiqu'il puisse dire. Mais que faire à présent, reprendre la vie que nous avons... le bonheur que nous vivons existe-t-il vraiment... ? Comment peut-il m'aimer alors que je suis si misérable. Je baisse les yeux plongeant mon visage dans mes mains et sanglote alors : « T... Tu es si beau.. si doux.. si parfait. Tu es un ange descendu du ciel.. tu l'as toujours été. Je ne te mérite pas mon amour.. je suis si misérable, un connard qui t'as abandonner pour te laisser au griffe d'un destin d'enfer.. Je ne mérite pas ton amour, ni ta tendresse... ta pureté encore intact que tu as toujours réserver pour l'enflure que je suis.. comment peux-tu m'aimer... COMMENT ??? » je hurle, m'ettouffant dans mes larmes, mon poing se serrant contre le sol, se mouillant des larmes qui viennent à sa rencontre. Je renifle, lâchant tout et n'arrive pas à le regarde.. je suis à ses pieds, plier comme son esclave et je suis près à entendre ma sentence : « Tu devrais me jeter, me dire de partir car... si je.. si j'avais pas été si.. si égoïste, tu.... tu aurais pas... tu... HO Erwan je suis … si.. si désolée.. je t'aim..Je t'aime tellement... » je suis misérable, une pauvre loque misérable au pied de son amant, son amour son héros...

Je renifle et finit par lever une main, trouvant sa main et mêlant mes doigts au sien. Je finis par difficilement me redresser en dévoilant mon visage si laid de mes larmes, si terriblement rouge et mon regard larmoyant rencontre le sien. Je ne peux m'empêcher d'avancer vers lui, plus bas que lui, relevant mon visage pour venir rencontrer ses lèvres.. je l'embrasse, comme un baiser, un baiser du dernier combattant, un baiser d'adieu ou un baiser, un tout premier baiser.. je ne sais pas encore. Mon autre main rencontre l'arrière de son cou, caresse ses cheveux.. il est si beau. Ce baiser, je ne sais pas ce qu'il signifie mais je me détache, comme si le temps venait de s'arrêter autour de nous et je me ressaisit enfin en face de l'homme que j'aime et qui partage aujourd'hui ma vie : « Plus jamais... » je sers ma main à l'arrière de sa nuque, mon regard prenant une teinte héroïque et déterminé derrière cet air si pitoyable : « Moi.. Orel Hemsworth, jure à tout jamais et jusqu'à ce que la mort m'atteigne.. que jamais plus il ne te sera fait aucun mal. Je serais à jamais présent pour te conférer douceur, amour et bonheur.. car.. » je renifle une larme coulant de nouveau sur ma joue déjà noyée : « Car je t'aime Erwan.. je t'aime tant.. et je passerais ma vie à racheter mon erreurs.. celle de t'avoir abandonner..et... et même si je ne te mérite clairement pas.. je je.... je..» je pose mon front contre le sien. Ma voix tremble, mon corps tremble, j'ai froid et je sens mon cœur battre officiellement, rapidement et lentement à la fois. Ma tête tourne mais mes mots sortent naturellement, comme une évidence... : « Épouse moi... » Oui.. cela ne fait qu'un mois, un peu plus même.. mais on se connaît. On se connaît par cœur depuis notre enfance. On était bébé qu'on se connaissait déjà comme si nous étions frère... et de frère nous sommes devenues amis... et maintenant, il n'y a pas de doute possible.. c'est lui et personne d'autre. Je me fous de ce que les gens penserons... J'aime cet homme. Je l'aime.Je recule alors, prenant sa main et passe ma main sur mon visage pour essuyer tout ce merdier, passant une main dans mes cheveux alors qu'il se couvre du draps, passant d'une couleur à une autre et j'inspire un grand coup, redevenant calme et serein.. En le regardant, il semble émaner de lui la lumière divine, un ange.. c'est un ange. Il est parfait et je ne désire rien d'autre pour le restant de mon existence : « Erwan Jamie Beckford... me feriez-vous l'immense honneur de m'épouser, moi Orel Daryl Hemsworth »
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(#)Sujet: Re: [+18] there are scars we just can't hide. (ORWAN)  |   Lun 4 Juil - 16:27
Ce tatouage se trouvait là où Erwan ne pouvait pas le voir. Mais il était incapable d'oublier que ces trois lettres étaient gravées dans sa peau. Il lui arrivait de se regarder dans le miroir, d'inspecter cette partie de lui, ce prénom tatoué juste là. Ce n'était ni le premier ni le dernier des tatouages que portait Erwan. Il se souvenait de la première fois où il était retourné se faire tatouer, à New York. La première fois après ce qui était arrivé avec Leo, la première fois après que ce prénom ait été inscrit en lui. En entendant le bruit de la machine, il avait dû se retenir de paniquer. Et par on ne sait quel miracle, il avait réussi. Il avait passé chaque seconde de son temps chez le tatoueur à fixer des yeux l'aiguille qui perçait son poignet. Il l'avait regardée tracer ces lignes comme il avait été incapable de le faire lorsque c'était Leo qui tenait la machine. Et ça l'avait aidé. Aidé à reprendre le contrôle de lui-même, de ses souvenirs, de son corps, aidé à ne pas laisser ce bruit devenir quelque chose de traumatisant, le déclencheur d'une angoisse, d'une panique. C'était juste un bruit, le bruit d'une machine. La machine était innocente, c'était l'homme derrière qui agissait. Et peut-être que cet épisode des dernières années, ce petit extrait bref de la vie d'Erwan, était comme une leçon sur la responsabilité, sur le pardon, sur l'innocence et la culpabilité. Et peut-être qu'avec ça en tête, Erwan voyait très clairement qui était innocent, et qui était responsable. Entendre Orel rejeter sur lui-même la faute de tout ce qui était arrivé était tout simplement révoltant pour Erwan. Il n'avait pas le droit de se faire ça. Orel était parti, oui. Il avait fui, sans vraiment se poser de questions sur ce qu'allait devenir son meilleur ami... Mais il n'avait pas de raison de le faire. Erwan était heureux, il avait une famille qui l'aimait, il avait du talent et tout allait bien pour lui. Sa musique marchait bien, ses études allaient le mener vers quelque chose. Mais Orel... Orel et son père. Orel plongé dans cet enfer qu'Erwan avait appris à connaître d'une autre façon qu'en regardant les bleus et les cicatrices sur le corps de celui dont il était amoureux. Comme quoi l'impact était différent quand les choses t'arrivaient à toi. Orel avait eu raison de partir. Erwan préférait mille fois ça à le voir blessé. C'était mieux comme ça, c'était ce qu'il fallait faire, et Erwan était persuadé qu'ils le savaient tous les deux. A l'époque, il n'y avait pas eu d'autre option, d'autre choix à faire. S'imaginer qu'Orel était responsable parce que son départ avait entraîné celui d'Erwan, qui avait fui pour Los Angeles et s'était retrouvé entre les draps et les mains d'un sadique... ça n'avait pas de sens. Il n'aurait jamais pu le prédire. Et Erwan ne penserait jamais une seule seconde que le jeune homme soit coupable de quoique ce soit. Il en était convaincu, et il n'hésita pas. Il s'approcha de lui, posa ses mains sur son visage pour le regarder droit dans les yeux et lui dire que tout ça n'était pas sa faute. Erwan doutait de beaucoup de choses dans sa vie, mais pas de ça. Certainement pas. Pour une fois, il était sûr de ce qu'il disait, il affirmait avec conviction, sans laisser à Orel la possibilité de discuter. Puis... lorsque le moment vint, il lui donna une partie de son secret, lui confia un bout de son histoire. Il commença sa phrase, puis changea de temps, forma sa phrase au passé, parce que même aujourd'hui, il continuait parfois de parler au présent, comme si Leo était toujours là, ses mains autour d'Erwan pour le tenir en cage. Mais non, c'était terminé. Leo n'était plus rien, plus personne, juste un souvenir. Et l'emploi du mot "petit ami" pour le désigner, cela vint naturellement. Erwan ne savait même pas comment appeler ce que Leo était. Il n'y avait pas de mot. Mais au final, il avait été son petit ami, il l'avait été. Erwan n'avait pas été prisonnier, pas immédiatement, il l'avait suivi volontairement, avait passé la première nuit avec lui sans se débattre. Leo avait été son petit ami. Avant d'être son geôlier, son bourreau, son tortionnaire, son violeur, son proxénète. Et malgré la réalité de tout ça, il ne pouvait pas utiliser l'un de ces mots pour parler de lui à Orel. Pourtant, pendant quelques temps, juste après son évasion, le simple fait de coller les mots "petit ami" sur la personne qu'était Leo rendait Erwan malade, lui donnait des frissons et une envie horrible de vomir. Mais il avait accepté la vérité, depuis. Il avait accepté que tout ça avait été en partie sa faute. A cause de son innocence, de sa naïveté, de sa crédulité. De son envie d'être aimé, de voir ses rêves se réaliser. Puis il avouait que jamais il n'avait réellement aimé ce qu'ils étaient Leo et lui. Certes, au début, il avait été là par choix, il avait cru être amoureux de ce mec. Mais même durant ces moments-là, quelque chose le gênait, quelque chose qu'il n'avait pas su identifier, que même aujourd'hui il avait du mal à pointer du doigt. Comme s'il avait déjà senti que Leo ne l'aimait pas, qu'il ne ressentait rien de beau pour lui. Comme si une partie de lui avait su dès le départ. Alors comment pouvait-il ne pas se sentir en partie responsable de ce qui lui était arrivé ? Si déjà au début, il avait eu cet instinct qui lui disait que quelque chose n'allait pas ? Que le bonheur, il ne le trouverait pas là... ? Erwan parlait encore, puis finalement, il se tut. Il se tut après avoir avoué une partie de ces trois ans et demi, après avoir soufflé à Orel que pendant que Leo utilisait son corps, lui pensait à Orel pour que ça soit plus facile. Il ne chercha pas à détailler, à expliquer davantage. Plus facile de supporter, plus facile de faire semblant que c'était bon, plus facile d'autoriser son corps à ressentir quelque chose. « Je.. » Ce ne fut que lorsque la voix d'Orel perça le silence qu'Erwan laissa son regard revenir vers celui de son petit ami. Son visage était couvert de larmes, et la vue de son amour dans cet état brisa le coeur d'Erwan. Pourtant, la main d'Orel était tout près de son visage, mais il n'osait pas le toucher, n'osait pas le caresser, ce qui fit mal à Erwan, même s'il tentait de se battre de toutes ses forces pour ne pas se laisser atteindre par cela, par ce geste au bout duquel Orel n'arrivait pas à aller. « Je suis désolé.. » il dit encore, et Erwan ne put répondre. Il se contenta de le fixer longuement. Il avait été sérieux juste avant, il ne supportait pas d'entendre Orel s'excuser ainsi pour des choses dont il n'était pas responsable, des choses qu'il n'avait pas causées. Leo était le monstre de cette histoire. Lui et tous les hommes qui l'avaient soutenu, qui avaient utilisé Erwan en sachant qu'il ne faisait pas cela par choix, ceux qui s'étaient alliés à cette ordure, ceux qui l'avaient brisé encore plus qu'il ne l'était déjà. Orel n'avait rien à voir avec eux, et Erwan aurait presque voulu s'énerver contre lui, lui expliquer en détails certains instants de ces trois ans et demi. Lui raconter de la façon la plus crue ce qu'on lui avait fait, juste pour qu'Orel comprenne que ce n'était pas sa faute, que ce n'était pas lui qui avait fait ça. Qu'il n'avait pas le droit de se considérer comme responsable parce que ça ottait la culpabilité des épaules des vrais bourreaux, de ceux qui méritaient qu'on les haïsse pour ce qu'ils avaient osé faire. De ceux qui avaient joué avec le corps et le coeur d'Erwan, ceux qui l'avaient saigné et usé.

Mais Orel se mettait soudain à sangloter, et chaque minuscule particule de colère retomba subitement lorsqu'Erwan vit celui qu'il aimait, le visage dans ses mains. « T... Tu es si beau.. si doux.. si parfait. Tu es un ange descendu du ciel.. tu l'as toujours été. Je ne te mérite pas mon amour.. je suis si misérable, un connard qui t'as abandonner pour te laisser au griffe d'un destin d'enfer.. Je ne mérite pas ton amour, ni ta tendresse... ta pureté encore intact que tu as toujours réserver pour l'enflure que je suis.. comment peux-tu m'aimer... COMMENT ??? » Erwan ne répondit pas. Il n'avait rien à répondre à ça. Il n'en voulait pas à Orel, pas du tout. Orel était innocent, il n'y avait que dans sa tête qu'il était coupable de quelque chose. L'aimer était la chose la plus facile qui soit. Il n'avait pas à se poser de questions. Il l'aimait depuis des années, et il continuait de l'aimer, continuerait de l'aimer, encore et encore, pour toujours. Il n'y avait personne d'autre dans sa vie. Juste Orel. Il était absolument tout pour Erwan. Alors vraiment, comment pourrait-il ne pas l'aimer ? « Tu devrais me jeter, me dire de partir car... si je.. si j'avais pas été si.. si égoïste, tu.... tu aurais pas... tu... HO Erwan je suis … si.. si désolée.. je t'aim..Je t'aime tellement... » Il ignora encore une fois les excuses d'Orel, se concentra juste sur la fin de sa phrase, sur ce "je t'aime tellement" qui faisait battre son coeur. L'amour d'Orel était tout ce qui comptait pour lui, c'était son oxygène. « Je t'aime plus que tout, Orel. Tu es tout ce qui compte dans ma vie, y'a rien d'autre, juste toi » il répondit simplement, mais avec sincérité. C'était simple à dire tant c'était vrai, tant ces deux phrases le possédaient totalement, faisaient partie intégrante de lui. et enfin, la main d'Orel vint se glisser sur la sienne, vint lier leurs doigts, et Orel se redressa, s'approcha. Erwan le suivit simplement du regard, le laissa faire sans bouger de son côté. Il ne voulait pas perturber son amant dans ce qu'il entreprenait. Il restait immobile, laissait Orel venir à lui. Leurs lèvres se rencontrèrent, ils échangèrent un baiser tendre, amoureux, désespéré et pourtant... rempli de quelque chose de beau. La main d'Orel caressait sa nuque, ses cheveux, et Erwan ne bougea pas, laissa Orel revenir à lui après qu'il ait pendant si longtemps brisé le contact. « Plus jamais... » Erwan s'autorisa à se perdre dans les yeux bleus de son amour, l'écoutant attentivement, se concentrant sur les doigts d'Orel dans sa nuque. « Moi.. Orel Hemsworth, jure à tout jamais et jusqu'à ce que la mort m'atteigne.. que jamais plus il ne te sera fait aucun mal. Je serais à jamais présent pour te conférer douceur, amour et bonheur.. car.. » Erwan entait sa gorge se serrer en entendant les mots d'Orel. Une petite part de lui savait qu'Orel n'avait pas les moyens de lui promettre cela, qu'il ne pouvait pas jurer que jamais plus on ne ferait de mal à Erwan. C'était impossible, il ne pouvait pas prédire l'avenir. Et il y avait des choses desquelles et contre lesquelles Orel ne pouvait le protéger. Tout simplement. Orel avait beau être merveilleux, il restait un homme. Et pourtant, Erwan souhaitait croire dur comme fer que plus rien ne lui arriverait, jamais. Mais il avait fini de croire aux contes de fées. La vie lui avait appris que trop croire aux belles choses amenait le chagrin. La déception. « Car je t'aime Erwan.. je t'aime tant.. et je passerais ma vie à racheter mon erreurs.. celle de t'avoir abandonner..et... et même si je ne te mérite clairement pas.. je je.... je.. » Leurs deux mains étaient encore liées, et Erwan ne pouvait s'empêcher de serrer un peu les doigts d'Orel entre les siens, comme pour l'encourager parce qu'il voyait bien que son amoureux avait du mal à s'exprimer, du mal à mettre en mots ce qu'il ressentait. C'était Orel ça, Orel comme il le connaissait, un garçon qui ne savait pas trop quoi faire de tout ce qu'il y avait en lui. Et Erwan aurait pu se jeter sur lui et le couvrir de baisers, lui faire comprendre qu'il le méritait, bien évidemment qu'il le méritait. Qu'Erwan ne serait rien sans son Orel. Mais il devait le laisser parler, il devait le laisser aller au bout parce que le jeune homme semblait chercher ses mots, semblait vouloir dire quelque chose et Erwan n'avait pas le droit de l'interrompre. Leurs fronts se retrouvèrent collés l'un à l'autre, Erwan sentant le corps d'Orel trembler contre le sien. « Épouse moi... » Erwan se figea. C'était une annonce, une demande... C'était magique. Quelque chose dont il avait rêvé, quelque chose qu'il n'avait pu imaginer qu'en rêve. Orel souhaitait l'épouser, lui, Erwan. Orel souhaitait épouser Erwan. Il souhaitait faire sa vie avec lui, se lier à lui pour toujours et ne plus jamais le quitter. Il voulait que leur amour dur toute la vie. Erwan ne s'y attendait pas. Pourtant, ça faisait sens. C'était si... si beau, si parfait. Il avait du mal à y croire. Erwan savait qu'il n'y avait personne d'autre sur Terre pour lui, il savait que sa seule chance de toucher au bonheur était avec Orel. Il savait que sans Orel, il ne serait jamais heureux, ne trouverait jamais l'amour. car il n'y avait pas d'autre amour pour lui, juste celui qu'il avait pour Orel et qu'ils partageaient aujourd'hui. Erwan avait cru une fois pouvoir retrouver cet amour ailleurs, et ça l'avait mené vers le pire des enfers. Non, il n'y avait qu'eux. Et pourtant, cette demande arrivait si soudainement, et Erwan ne savait pas, il était trop surpris pour réagir. Orel se reculait, et au même moment, Erwan saisit doucement le drap pour recouvrir son propre corps. Soudain, il se sentait terriblement vulnérable. « Erwan Jamie Beckford... me feriez-vous l'immense honneur de m'épouser, moi Orel Daryl Hemsworth » Mais il la faisait bien, cette demande. Et Erwan... Erwan était juste perdu. Bien évidemment qu'il avait envie d'épouser Orel, de devenir son époux, de passer le reste de sa vie avec lui. Mais cette demande arrivait comme ça, alors qu'Erwan venait de se replonger dans ses souvenirs très brièvement, alors qu'il venait d'être transporté dans son passé si douloureux, alors que les deux jeunes hommes venaient de faire face à une révélation telle que celle-ci. Erwan ne pouvait pas, ne savait pas, il n'arrivait pas. Il cherchait quelque chose, comme un chemin qui le mènerait à nouveau vers le présent, vers la raison, à une place où ses pensées seraient claires et où il serait capable de regarder Orel avec de grands yeux verts remplis d'amour, émerveillés, et lui dire oui avec tout son coeur. Mais Erwan n'y parvenait pas. Il était trop loin, trop loin de lui-même, trop loin de leur bulle. Il sentit un sanglot monter, passer la barrière de ses lèvres. « Je... » il commença, mais se mordit la lèvre. Contre lui, il serrait le drap, dans ses poings, comme pour se protéger, ayant lâché la main d'Orel. Il n'osait pas regarder Orel directement dans les yeux, il ne voulait pas le décevoir, lui faire du mal. Mais merde, Orel devrait comprendre. Il devrait comprendre que ce n'était pas facile pour Erwan. Pas après tout ça, pas après cet échange si intense qu'ils venaient d'avoir, pas alors qu'il était encore ailleurs, encore à moitié dans ses souvenirs, pas alors qu'Orel venait de rouvrir cette plaie à présent laissée béante. « Tu sais pas tout » il chuchota. Dans sa tête résonnait encore la voix de Leo. Leo qui lui disait qu'il n'était qu'une chose, qu'il ne mériterait jamais le bonheur, que personne ne pourrait réellement l'aimer un jour. Leo qui lui disait qu'il était sale, usé. Qu'après avoir servi à tant d'hommes, il serait incapable d'être à nouveau pur, qu'il resterait sale à tout jamais. Comment Orel pourrait-il vouloir de lui s'il savait tout ? Mais comment pouvait-il révéler l'entière vérité à Orel ? Erwan n'était pas prêt, il était loin d'être prêt. C'était horrible. Et Erwan se disait que dire oui à Orel, sans qu'il ne sache tout, ce serait comme de la triche, ce serait lui vendre un produit cassé. C'était tout ce qu'Erwan était, tout ce qu'il voyait en se regardant dans le miroir. Un produit cassé. « Je t'aime Orel » il dit, sa voix se brisant un peu. « Je t'aime plus que tout. J'ai jamais aimé quelqu'un comme je t'aime toi, et je n'aimerai jamais quelqu'un comme je t'aime toi » Ses yeux étaient humides, mais il ne laissait pas tomber les larmes, son regard restait vide, un peu perdu. C'était plus facile comme ça, s'il fixait un point, pas directement dans les yeux d'Orel, mais à côté. « Je veux passer ma vie entière avec toi, je veux qu'on soit tous les deux, je veux t'épouser, bien sûr » Et pourtant le ton de sa phrase laissait entendre que ce n'était pas fini, que ça ne se finissait pas joliment avec ce "je veux t'épouser". Il serra un peu plus fort le drap dans ses poings, se cachant encore un peu plus derrière le tissu. « Mais je suis pas le garçon que tu t'imagines et... » Erwan se perdit dans sa phrase, secoua la tête comme pour éclaircir ses pensées, les remettre en ordre. « Si tu savais tu ne voudrais plus de moi, Orel » il conclut, simplement, sachant que c'était horrible de finir ainsi, mais n'ayant pas la force de faire semblant. C'était la vérité, et cette vérité le détruisait complètement. Il ne pouvait pas mentir à Orel, il n'était pas un menteur. Il avait ses secrets, de lourds secrets, mais il ne mentait pas. Il était assez rongé déjà par l'idée d'avoir triché, d'avoir fait croire à Orel qu'il était encore à peu près entier, alors que le Erwan qu'il avait connu avait été bouffé, détruit, tué. Il n'en restait rien. Il était en petits morceaux, et contrairement à ce que disaient les histoires, l'amour ne suffisait pas à réparer les gens. Alors Erwan se recula sur le lit, tourna le dos à Orel, affichant sans même prendre peine d'avoir honte les cicatrices de son dos dos déchirés et lacéré. Il s'allongea sur le lit, couché sur le côté, le dos vers Orel, et tira le drap pour se couvrir.
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(#)Sujet: Re: [+18] there are scars we just can't hide. (ORWAN)  |   Dim 24 Juil - 23:13
Dans un couple tout n'est pas toujours rose

feat. Orel && Erwan




J'attend. J'attend encore et encore et le silence semble être une torture que je ne peux contrôler. Il va me jeter, me dire non. Il voit maintenant comme je suis misérable et pitoyable.. Je ne suis qu'un con, un enfoiré et il va se rendre compte que je suis le seul responsable de son malheur. Non arrête Orel, tu ne dois pas te dire une chose pareil. Il te regarde, son corps recouvert de ce draps que vous avez tous deux partager... Maintenant, je suis là à ses pieds et j'attend, tremblant, les larmes précédemment versé encore sur mes joues. Mes yeux sont probablement pire que rouge et gonflés, je les sens même me brûler. J'attend comme un con désespérer et quand je vois le regard perdu et vide d'Erwan s'emplir de larme et sa gorge s'ébranler d'un sanglot, je me dis que c'est la fin.. tout est perdu. Il va me jeter, il va me dire de partir, que je suis pitoyable. Qu'on a fait une connerie ou encore une autre connerie qu'on sort toujours dans c'est moment là...dans les moments où on se fait jeter. Bon je pars loin quand même mais j'y peux rien. Je l'aime comme un fou ce mec et.. je peux plus penser par moi-même quand je suis comme ça devant lui. Ses yeux humides, son regard perdu. Je lis en lui si facilement et je vois comme il a peur de briser mon cœur si fragile en cet instant même : « Tu sais pas tout » est-ce donc cela sa réponse ? Sa seule réponse. Je reste stoïque, mon visage figé attendant le souffle d'un air nouveau, une réponse qui saura me redonner le sourire et la chaleur au corps. J'ai peur.. il me rejette... est-il si briser que l'idée de s'unir à moi lui est impossible ?

Mon regard se baisse tandis que mon cœur s'effrite lentement dans une douce et tortueuse agonie. Je sens mon cœur battre fort contre ma poitrine.. il tambourine, fait vibrer mes temps.. je peux pas en entendre plus, j'ai la tête qui tourne. Je pose mes mains contre mes temps, sentant mes cheveux mêler entre mes doigts.. j'ai peur, si peur. J'ai jamais autant eu peur de ma vie.. Même quand mon père s'approchait avec sa ceinture près à me frapper à sang, j'avais pas peur à ce poing. Car là j'ai juste peur, peur de perdre ma seul et unique raison de vivre. Peur de redevenir le salop que j'étais avant de le retrouver. Avant qu'il ne me trouve, ne me cueille, me recueil et me fasse enfin connaître le véritable sens du mot bonheur, du mot vie. Vivre n'est plus un même mot que lorsqu'il est prononcer par sa bouche et lorsque nos deux noms y sont attaché. Je ne peux pas vivre sans toi... jamais... si tu pars, si je te perds, j'en serais détruis. Mes mots ne peuvent sortir. J'suis tellement nul pour exprimer ce que je ressens putain.. ; donc je laisse juste mes larmes couler sur ma joue, comme un pauvre gosse. Et ma respiration se perd, lente et lourde, tremblotant alors que je sens son regard sur moi comme s'il était tout aussi perdu que moi : « Je t'aime Orel...Je t'aime plus que tout. J'ai jamais aimé quelqu'un comme je t'aime toi, et je n'aimerai jamais quelqu'un comme je t'aime toi » Mon regard remonte aussitôt vers lui et une vague de chaleur m'envahie. Oui il m'aime, je le sais.. je n'en ai jamais douté. Jamais. Et je n'en douterais jamais. Je me redresse sur mes genoux et ma main se tend vers sa joue, je veux le toucher. Caresser sa joue, l'embrasser et glisser ma main dans ses cheveux. Mais Erwan ne me regarde pas.. son regard est humide mais vide, comme s'il disait ces mots comme s'il ne pouvait en être autrement, comme si la suite allait être une autre blessure dans le corps de mon âme : « Je veux passer ma vie entière avec toi, je veux qu'on soit tous les deux, je veux t'épouser, bien sûr » Je le regarde comme un enfant cherchant réponse à une gâterie demander.. mais je sais que ce je veux t'épouser ne veut rien dire, qu'il n'en est rien... non car le pire est à venir.

Ne peut-il juste pas simplement s'arrêter à ce moment là.. je veux t'épouser bien sur. Je ne peux juste pas simplement savourer ces mots, l'embrasser. On ne peux pas faire ça ? S'embrasser et ensuite faire l'amour pour célébrer notre amour infini et notre union pour l'éternité ? Je suis romantique maintenant ouai.. et je pense comme une gamine de collège encore pucelle. Mais que voulez-vous.. tout arrive quand on aime. Je le regarde, mes yeux me brûlent putain mais je m'en branle, mes mains tremblent, rien à foutre... continue bébé parle moi... dis-moi tout : « Mais je suis pas le garçon que tu t'imagines et... » Il secoue la tête et continue en reniflant un peu : « Si tu savais tu ne voudrais plus de moi, Orel » C'est ainsi qu'il conclus, prononçant mon prénom comme si c'est la dernière fois qu'il le dit. Je reste planter là, le regardant en essayant de remettre de l'ordre dans ma tête et me cœur alors qu'il s'allonge sur le côté, dos à moi. Il s'enroule dans la couverture. Il vient de clore ainsi le sujet, sans même que je ne puisse dire quoique ce soit. Je soupire, je renifle. Je finis par me lever, le laissant là et file sous la douche. J'ai besoin d'une minute.

Je finis par revenir dans la chambre, en boxer noir et serrant les poings, le regard encore rouge mais déterminé. Et finit par dire : « Ecoute moi bien Erwan. Je vais t'épouser, quoiqu'il arrive. Je vais t'aimer quoiqu'il arrive, oOk ? Et c'est pas ce que tu pourras me dire ou me faire qui me ferais changer d'avis. » J'avance vers lui alors qu'il me regarde d'un air totalement choqué et je ne bouge pas disant simplement ce que j'ai sur le cœur : « J'en ai rien à foutre du passé ok ? Je m'en fous complètement ? J'ai fais des conneries, des belles et j'ai peut-être foutu tes quatres dernières années en l'air quoique tu puisses dire. Mais qu'importe. ON s'en fou de ses quatres années » Je me penche, le montrant des doigts, les yeux humides : « Je vais passer le rester de ma vie à recoller chaque morceau de toi avec des bouts de moi. Je vais te rendre heureux à en crever et je vais t'épouser. On va se marier et on va vivre ensemble en envoyant chier ces quatres années. Ouai oUai ce sera peut-être dur, sûrement même. Mais putain jamais tu m'éntends, jamais je laisserais tomber tant que tu me diras pas que tu es pleinement et totalement heureux Erwan » une larme viens couler sur ma joue, je suis essoufler : « Car je t'aime ! Je t'aime et y a rien d'autre qui compte. Je te demande pas de m'épouser demain... Mais d'être mon fiancé.. car un jour, UN JOUR on se mariera. Car... » je finis par sourire, car ces mots sont le saint graal et les plus doux à prononcer : « Je t'aime »
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(#)Sujet: Re: [+18] there are scars we just can't hide. (ORWAN)  |   Lun 25 Juil - 22:22
Comment Orel pourrait-il vouloir de lui ? Il n'y avait plus rien de pur chez Erwan, tout avait été balayé avec les mains de ceux qui s'étaient servis de lui, tout avait été détruit. Il était sale, souillé, et si Orel savait, il ne voudrait plus de lui. Erwan le savait très bien, il n'avait pas besoin d'une confirmation. Lui-même, il avait du mal à se supporter. Il avait du mal à vivre avec lui-même. Alors Orel qui était libre de s'en aller, il le ferait dès qu'il saurait. Alors Erwan pourrait être égoïste et ne rien lui dire, mais il aimait trop Orel pour lui mentir. Il ne se laissait pas espérer, de toute façon, qu'avec ce qu'il était devenu, Orel voudrait encore de quelqu'un comme lui dans sa chambre. Quelqu'un qui pendant quatre ans avait vendu son corps à des inconnus, qui s'était laissé touché pour quelques billets, qui avait écarté les jambes pour que des hommes qu'il ne connaissait pas puisse prendre possession de lui. Il se sentait dégoûtant, tout le temps, et il ne savait pas comment Orel pourrait le regarder sans voir toute cette crasse qui le recouvrait. Au final, c'était peut-être mieux que ça se finisse avant que ça n'ait réellement commencé. Peut-être que si Orel le jetait dehors maintenant, ce serait plus simple. Erwa ne savait pas ce qu'il ferait de sa vie après l'avoir perdu. Une vie sans Orel. Il serra le drap dans ses poings et ferma les yeux, sentant les larmes monter. Il voulait profiter de ce lit, de l'odeur de son amant sur l'oreiller, avant qu'Orel décide qu'il l'avait assez vu. Soudain, l'idée de vivre sans Orel devenait beaucoup plus concrète, plus réelle, et c'était effrayant. Jusque là, ce n'était qu'une crainte enfouie au fond de lui, mais voilà que ça devenait réel. Il n'arrivait ps à se dire qu'il allait devoir retourner dans son appartement, seul, continuer à enregistrer ces foutues chansons qui n'avaient aucun sens pour lui... Peut-être que Leo avait raison, après tout. Peut-être qu'il n'était doué que pour une chose, se faire baiser. Peut-être qu'il devrait retourner à L.A et le supplier de le pardonner. Les larmes dévalaient sur les joues d'Erwan, alors qu'il pensait et se noyait peu à peu dans les images qui lui venaient, dans les possibilités de ce qu'il deviendrait le jour où Orel en airait vraiment assez de lui. Quand il serait dégoûté au point de lui demander de disparaître et de ne jamais revenir, parce que rien que le fait de le voir lui donnait envie de vomir. Erwan resta allongé là, à pleurer en silence, les yeux fermés. Il avait entendu Orel s'en aller, ne supportant probablement pas de rester dans la même pièce que lui. Erwan aurait tellement aimé être rassuré, il aurait voulu qu'Orel lui dise que non, qu'il ne l'abandonnerait jamais. Mais il avait préféré partir, et Erwan ne pouvait pas vraiment lui en vouloir pour ça. Au final, il n'avait même pas cherché à comprendre ou à en savoir plus, n'avait posé aucune question sur ce secret que gardait encore Erwan. Il était simplement parti. Erwan écouta la douche couler, se concentra là-dessus pour essayer de se consoler. Puis, après un moment, Orel poussa la porte de la chambre. Erwan n'avait pas bougé. Il entendit les bruits de pas sur le parquet, ouvrit un peu les yeux et trouva Orel face à lui, et pourtant à une belle distance du lit. « Ecoute moi bien Erwan. Je vais t'épouser, quoiqu'il arrive. Je vais t'aimer quoiqu'il arrive, oOk ? Et c'est pas ce que tu pourras me dire ou me faire qui me ferais changer d'avis. » Erwan le fixa simplement du regard, les yeux vides. Il ne savait pas comment réagir, quoi dire, il était juste vide et fatigué. Les paroles d'Orel le touchaient en plein coeur, mais il n'osait pas se révéler, n'osait pas se dévoiler. Il s'était plongé dans un état d'esprit un peu étrange dont il devait se sortir, et les paroles d'Orel ne faisaient sens qu'à moitié. Comment pouvait-il dire ça ? Erwan n'arrivait pas à s'imaginer qu'Orel puisse vouloir de lui au point d'être si aveuglé par ses sentiments. Ca n'avait pas de sens, il devait bien y avoir des choses qui auraient dégoûté Orel de lui. Erwan pouvait penser à des dizaines de possibilités, alors entendre tout ça... ça lui semblait tellement irréel. « J'en ai rien à foutre du passé ok ? Je m'en fous complètement ? J'ai fais des conneries, des belles et j'ai peut-être foutu tes quatres dernières années en l'air quoique tu puisses dire. Mais qu'importe. ON s'en fou de ses quatres années » Orel ne comprenait pas, mais Erwan ne lui en voulait pas. Ces quatre années n'étaient pas du passé, malheureusement. Parce qu'Erwan avait beau essayer de les enterrer, il n'y parvenait pas. Même avec Orel à ses côtés, les cauchemars étaient là, l'angoisse était là, les souvenirs étaient là. Il ne pouvait pas oublier si facilement. Ce qui s'était passé, c'était inscrit dans sa chair et ça appuyait sur son coeur, ça influait sur tout ce qu'il faisait. D'un côté, Erwan comprenait où voulait en venir son petit ami, il comprenait ce qu'il essayait de dire. Mais pour lui, ça semblait impossible. Il ne savait même pas par où commencer, comment essayer d'oublier. Avec Orel, ces derniers mois, il s'était senti plus heureux et plus vivant qu'il n'avait cru pouvoir l'être un jour. Il s'était approché le plus possible du bonheur. Et pourtant. Il avait l'impression d'être de retour à la case départ. Ca faisait l'effet d'une douche froide, de réaliser que rien n'était oublié, que rien n'allait mieux. Que c'était juste l'excitation et la joie qui lui avaient donné un moment de répit. Mais maintenant, alors qu'Orel prononçait ces phrases, Erwan réalisait que passer à autre chose serait plus compliqué que ça. L'amour ne guérissait pas tout. C'était une diversion, un moyen d'occuper le coeur et l'esprit pour leur éviter de se meurtrir et de se concentrer sur ce qui les blesse. Erwan réalisait que ces quatre années de cauchemar, elles n'étaient pas derrière lui. Mais il se voilait la face s'il pensait qu'il pourrait résister à Orel, lui tenir tête ainsi. Il voyait ses yeux déjà humides, et rien que ça lui donnait envie de le prendre dans ses bras, une boule de culpabilité se forgeant en lui alors qu'il revoyait Orel en larmes et lui, qui n'était même pas venu le consoler, trop enfermé dans sa tête et ses pensées. « Je vais passer le rester de ma vie à recoller chaque morceau de toi avec des bouts de moi. Je vais te rendre heureux à en crever et je vais t'épouser. On va se marier et on va vivre ensemble en envoyant chier ces quatres années. Ouai oUai ce sera peut-être dur, sûrement même. Mais putain jamais tu m'éntends, jamais je laisserais tomber tant que tu me diras pas que tu es pleinement et totalement heureux Erwan » Erwan ne pouvait que fixer Orel du regard, voyant une larme couler sur sa joue, ce qui lui brisa le coeur et les dernières bribes de volontés qui le retenaient de se laisser toucher par ce que lui disait le jeune homme. Et peut-être que ce serait possible, peut-être qu'avec Orel et tout le reste, tout ça, il y arriverait. Ils y arriveraient. Peut-être qu'avec des bouts d'Orel, Erwan arriverait vraiment à redevenir quelqu'un d'entier, qui se tiendrait sur ses deux jambes, fier. Et ensemble, ils surmonteraient tout, y compris le cauchemar qui avait pris fin six mois plutôt et qui continuait de hanter Erwan. « Car je t'aime ! Je t'aime et y a rien d'autre qui compte. Je te demande pas de m'épouser demain... Mais d'être mon fiancé.. car un jour, UN JOUR on se mariera. Car... » Erwan se redressa un peu, poussa le drap qui le recouvrait son corps. Sa nudité était oubliée alors qu'il se levait doucement pour se retrouver assis sur le lit, les yeux toujours plongés dans ceux d'Orel. « Je t'aime » lui disait Orel, et ces mots envoyaient quelque chose de brillant dans le fond de son coeur, quelque chose qui le rendait incroyablement léger. Erwan ne put s'empêcher de sourire un peu en retour. Un petit sourire, un peu triste car malgré tout, il n'arrivait pas à oublier tout ce qui venait de se passer entre eux et dans sa petite tête. Il se leva et avança vers Orel sans rien dire, se colla à lui, son torse contre le sien. Erwan enfouit sa tête dans le cou de son petit ami, respira son odeur pendant un moment, ses bras passant autour du corps d'Orel. C'était délicat, un câlin tendre qui n'avait rien de pudique, juste pour lui montrer à quel point Erwan avait besoin de lui, comment sa présence, son odeur, son contact le rendaient meilleur. Il ne s'accrochait pas à Orel, préférait caresser doucement son dos, apprécier ce moment de tendresse, passer ses doigts sur sa peau. Puis sa main droite se posa délicatement sur la joue du jeune homme et le visage d'Erwan sortit de sa cachette. Il déposa un baiser chaste sur les lèvres d'Orel, puis encore un. « Je t'aime » il lui dit en retour, puis déposa des petits baisers sur ses lèvres, encore et encore. Ses doigts jouaient un peu avec les cheveux dans la nuque d'Orel, sa main gauche s'installait sur la taille du jeune homme et son pouce continuait de le caresser, effectuant des petits ronds sur sa peau. « C'est grâce à toi que je suis là aujourd'hui » il avoua contre ses lèvres, laissant Orel s'imaginer ce qu'il voulait, interpréter cela de la façon qui lui plaisait. Le souvenir d'Orel, cette photo qu'il avait gardée, tout ça l'avait aidé à tenir, à garder espoir, à ne pas sombrer dans la folie et se perdre totalement. C'était l'idée de revoir un jour Orel qui l'avait sauvé, alors que plus d'une fois, il avait contemplé l'idée d'en finir et de ne plus jamais avoir à souffrir. Mais Erwan était un battant. Il n'abandonnait pas, ce n'était pas son genre. Penser à Orel, ça l'avait maintenu en vie. « Tu m'as sauvé » il ajouta, entre deux petits baisers. « Et tu continues de me sauver, là, tout le temps » dit Erwan avec un petit sourire sur le visage, comme attendri par cette idée, par le fait que chaque seconde passée avec Orel était une victoire sur Leo et sur ceux qui lui avaient fait du mal. Orel, qui l'avait sauvé et tiré de cet enfer, qui l'avait maintenu en vie et qui lui donnait toujours et encore envie de vivre, de se lever le matin et de sortir de son lit pour croquer la vie à pleines dents. Pendant longtemps, Erwan n'avait été qu'un fantôme, la véritable ombre de lui-même, un esprit déchiré et un corps sans âme. Mais Orel était là à présent. Erwan était incapable d'exprimer à quel point il l'aimait, à quel point sa présence était comme une seconde chance, une seconde vie. Il déposa encore quelques baisers sur les lèvres d'Orel, avant de s'arrêter, son visage collé à celui de son amant, les yeux fermés, essayant de faire de l'ordre dans sa tête. Il voulait être heureux, plus que tout. Etre heureux. Sa main dans la nuque d'Orel continuait de jouer un peu avec ses cheveux, alors que doucement, il approchait à nouveau ses lèvres de la peau d'Orel, déposant lentement un baiser sur le coin de sa bouche. Il prit son temps pour l'embrasser juste là, les paupières baissées, comme concentré dans ce baiser presque innocent. « Fais-moi l'amour » il souffla alors, brisant le silence, comme si ces quelques mots étaient sacrés. Il voulait Orel contre lui, en lui, tout simplement. Il avait envie de noyer les mauvais souvenirs dans la chaleur de leurs corps et la force de ce qu'ils pouvaient faire ensemble avec leur amour. Il voulait oublier tout le mal et juste... être avec Orel, construire quelque chose de sublime, tous les deux. Il le voulait, désespérément.
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(#)Sujet: Re: [+18] there are scars we just can't hide. (ORWAN)  |   Mar 2 Aoû - 23:08
Dans un couple tout n'est pas toujours rose

feat. Orel && Erwan




Je t'aime. Ces mots sortent toujours tout seul de ma bouche. Je ne me lasse jamais de lui dire. Je pourrais le hurler sur tous les toits et après je pourrais me moquer de moi-même en disant que y a pas plus niais et con que de faire ça. Mais là, j'ai pas envie de plaisanté, pas envie de faire mes blagues foireuses et graveleuse. Non là j'attend juste que mon amour, mon bébé.. se décide enfin à dire quelque choses. Je suis en caleçon juste devant lui, lui qui est assis sur notre lit, et je le regard. On entend les vagues de la mère par la fenêtre ouverte et les rideaux légers d'un blanc cassé qui flotte aux vents communs des rivages.. je suis essoufflé comme si ce que je venais de dire suffisait à retirer toute force de vie en moi.Je continue de le fixer dans les yeux, mon amour. Il sourit légèrement, un sourire triste un peu mais sincère et alors il se lève vers moi.. je ne regarde pas son corps, car seul son regard m'obnubile. Il n'y a que ses prunelles et son âme qui m'importe en cet instant et même s'il est vraiment nu, je vois comme il est nu aussi de l'âme et comme moi-même je le suis malgré ce boxer qui me cache la partie la plus intime de moi. Erwan vient me prendre dans ses bras et caresse mon dos.. il ne s'accroche pas à moi non, mais je sens nos deux corps fusionner en un même corps, une union parfaite alors que je l'entoure de mes bras, caressant ses fesses, ses reins, ses bras et respirant l'odeur de ses cheveux.. je reste là silencieux, mes larmes séchant sur mes joues comme si l'orage était enfin passé.. et elle est passé. Les mots d'Erwan me frappe en plein cœur, au plus profond de moi et je frissonne à chacun d'eux. Il parla entre ses lèvres l'embrassant avec douceur et lui disant que s'il était là, c'était grâce à moi. me rendant héros d'avoir été son bourreaux. Je ne pleurs... non ce moment est passé et ça c'est fini. C'est moi l'homme fort du couple, et Erwan est si sensible et plus jamais je ne veux voir les yeux de mon amant dans cet état : « Tu m'as sauvé » Sa voix vibre dans mes tympans alors que je croise son regard, caressant sa joue de mon pouce alors qu 'Erwan appuie ces mots en disant que je le sauve toujours aujourd'hui : « et je te sauverais toujours bébé.. » murmure-je en embrassant sa lèvre inférieur, l'aspirant doucement et la laissant s’écharper doucement de mes lèvres..

Erwan m'embrasse encore, de petit baiser doux pendant un court instant et nos front se rejoigne alors qu'un silence s'installe. Et alors qu'il vient m'embrasser de la façon des plus innocentes, ce qu'il me dit alors vient éveiller en moi une chose enfouie que je pensais ne jamais connaître... une transe inouïe : « Fais-moi l'amour » je vacille, je le regarde.. mon cœur fait un bon et... et bordel je bande. Je bande grave et.. je le regarde et j'ai envie de lui. J'oublie tout et je veux juste l'embrasser.. Une force incroyable me prend subitement et je le saisis à la nuque, plaquant mes lèvres aux siennes dans un baiser passionné, fougueux et animal. Vous savez, ce genre de baiser et de rapport qui évacue toutes les tensions et tous l'amour en même temps ?? beh bordel c'est ça. Plaque ma main libre sur sa fesse, la pressant pour que son corps se colle au mien et en quelques pas, je le plaque au mur froid de la chambre, bousculant une commode, faisant tomber pas mal d'objet de décoration au passage. Je grogne entre ses lèvres, tant j'ai envie de le prendre maintenant et de jouir en lui.. mais je me retiens, me laissant embarquer par la tornade de sensation que je ressens. Je saisit ses mains, d'une main et les plaques doucement avec tendresse au dessus de sa tête, de façon à ce qu'il cambre le dos. Je romps enfin notre baiser et le regarde, avec un désir animal et intense dans les yeux. Je regarde plus bas et vois son sexe nu tandis que le mien dépasse de mon boxer. Je dis rien, l'embrassant rapidement, et d'une force que je ne me connaissait pas, je saisis une de ses cuisses et le soulève, si bien qu'il se retrouve soulevé contre le mur alors que je me penche en avant, légèrement. Sans prévenir, sans lui laisser le temps de réfléchir, je le goûte, passant ma langue sur le bout de sa virilité, récoltant la perle de liquide salé qui s'y trouve. Je me mord les lèvres, le portant ainsi, sur la pointe d'un pied et la jambe retenu par moi qui le soulève. Mes lèvres s'ouvre accueillant son sexe dans ma bouche et alors je le sens en moi tout comme il m'a sentit en lui autrefois. Je gémis entre mes lèvres, appréciant de lui faire tant de bien et je le sens trembler juste là au dessus de moi. Je va et viens, engloutissant son membre avec plaisir et délectation, jouant de ma langue avec la longueur et l’extrémité.

Puis après l'avoir assez torturé pour le rendre fou, je le repose enfin, me retirant et viens rencontrer ses lèvres dans un baiser langoureux, jouant avec ma langue sur la sienne alors que je le tourne face au mur. Je vis mordiller son épaule alors que ma main s'empare de son sexe, tandis que l'autre se fait un chemin entre ses fesses afin de le préparer. Je pousse un doigt en lui après l'avoir humecté entre ses lèvres, dans sa bouche et va et viens dans son entre si étroite. Il tremble, je sens ses abdos se contracté de plaisir et putain j'adore ça. Ma main va et viens sur son sexe dans des mouvements rapide et précis. Je ne veux lui laisser aucun répis et ne désir qu'une chose.. qu'il gémisse, qu'il cris de plaisir et qu'il en perde le tête autant qu'il me fait perdre la tête. Un second doigt s'insère en lui, facilement, avec douceur alors que je le prépare à la sodomie qu'il redemandera à chaque fois. Je me mords les lèvres en le regardant ainsi rougir et gémir sous mes doigts. Mon regard se baisser sur ses fesses et j'observe mes doigts allez et venir en lui alors qu'un troisième vient rejoindre les deux autres.. je grogne en sentant l'entrée être un peu plus serrer et je serre ma main autour de son sexe : « Ne jouis pas bébé.. retiens-toi avec moi.. » je soupire alors qu'enfin je retire mes mains de son corps. Je saisis mon sexe, faisant des vas et viens et je le tapote doucement sur ses fesses douces avant de laisser Erwan reculer lui même sur mon sexe dresser, l'accueillant avec un plaisir immense. Je grogne de plaisir alors que je sens comme je le pénètre et alors que mes mains se pose sur ses hanches, le premier coup de rein et sec, animal et fougueux. Il gémit et moi je sers les dents. C'est si étroit bordel.. et alors, me voilà, commençant mes va et viens. Il ne sont pas lent nan, car j'y vais directement avec ardeur. Je me penche vers mon amant, brillant de sueur. Une de mes mains vint sur son torse pour le coller à moi et j'embrasse sa nuque, mordant sa peau.
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