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 again & again - nony.

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(#)Sujet: again & again - nony.  |   Sam 25 Juin - 11:47
Tu peux tenter de mentir à ce qui se trouve dans ta tête, mais tu ne pourras jamais mentir à ce qui se trouve dans ton coeur.
Le soleil ne donnait qu'une seule envie, celle de sortir. Je n'étais pas le genre de fille à rester chez soit, j'avais toujours besoin de bouger. Il avait beau être vingt heure, je sortais malgré tout, munie de mon appareil photo, pour pas changer, autour du cou. Je courrais tranquillement pour me dégourdir un peu les jambes, et respirais cet air frais malgré les quelques rayons de soleil. Ce retour à Miami me faisait le plus grand bien. Cette ville où j'y avais vécu pendant de longues années m'avait tellement manqué. Mes amis aussi, je pense que c'est surtout eux qui m'avait manqué, même si je me sentais nettement mieux ici qu'ailleurs. Découvrir  une partie du Canada et de l'Australie avait été une superbe expérience, expérience que je n'aurai jamais pu vivre sans l'aide de mon professeur. Mais on ne va pas se mentir, l'endroit où j'étais me sentais le mieux, c'était ici avec mes proches. Durant cette année, j'avais l'impression d'avoir abandonné ma mère, une certaine part de culpabilité me rongeais. Un an que je ne m'étais pas recueillie sur sa tombe. Ca pouvait semblait tellement bête, mais pour moi, c'était beaucoup trop. C'est pour cette raison que j'arrêtais ma course au cimetière pour aller la voir, prendre le temps d'arranger sa tombe, et de pouvoir lui parler, même si j'étais lucide et que je n'obtiendrais aucune réponse, j'en avais le besoin. Evidemment, je ne pouvais lutter contre ses larmes qui voulaient s'échapper, alors je les laissais. Déjà deux ans qu'elle m'avait quitté. Ca me semblais être une éternité. Devoir apprendre à vivre sans elle avait été un véritable supplice, d'autant plus avec l'enfer que mon géniteur m'aavit fait subir après son décès. Mais elle devait être fière de la force qui m'avait permit de tenir. Je pouvais la remercier pour ça, car je tenais ça d'elle. De son vivant elle avait toujours été forte, elle avait un mental d'acier, j'aurais aimé avoir similairement le même, mais le mien était nettement moins fort. Le soleil se couchant doucement sur Miami, et ma boule de poil m'attendant à la maison, je me décidais enfin à partir. Seulement, en reprenant ma route, un vélo ne fit pas attention à moi, et me rentrait littéralement dedans. Evidemment, je tombais et j'avais une sacré douleur dans la cheville. Je tentais de me relever mais en vain, ma cheville avait doublé de volume. Je peinais à pouvoir poser mon pied à terre. La personne voulait appeler les pompiers, sauf que je n'allais pas faire déplacer les pompiers pour si peu, alors on parvint à intercepter un taxi qui me conduisait jusqu'à l'hôpital où je rejoignais les urgences avec l'aide de la personne en question pour me présenter et attendre patiemment.
Le verdict fut une belle entorse. Pas de fracture, fort heureusement pour moi, mais de belles contusions, ce dernier virant au bleu. Atèle. Béquilles pendant quinze jours, et si à l'issu de ces quinze jours tout va mieux, kiné histoire de renforcer cette dernière. Quelle soirée de merde. J'avais bien passé deux heures aux urgences pour tout ça. Mais au vue de l'état de mon pied, et de ma difficulté à le poser à terre, il était peut être préférable d'être venue malgré tout. Me déplaçant désormais en béquilles j'entendais crier dans l'hôpital. Cette voix ne m'était pas connue. Par pitié, tous sauf lui. Mais lorsque je me retournais, je croisais son regard. Il était encore totalement ivre, et les médecins le menaçaient de faire venir la police. Je m'approchais alors d'eux. « Noah, mais qu'est-ce que tu fais là ? » lançais-je de sorte que les médecins se rendent compte que je le connaissais. Ils me regardaient tous d'un air inquisiteur, tandis que Noah, s'il avait pu me foudroyer du regard il l'aurait fait. Honnêtement, après ce qu'il avait pu me dire, je regrettais de m'être approchée. J'aurai mieux fais de le laisser se débrouiller, il avait pourtant été clair avec moi, il ne voulait plus avoir à faire avec moi dans sa vie. Mais qu'il ne s'inquiète pas, je comptais juste lui éviter les flics et après ça, il serait tranquille. Connaissant son passé judiciaire. « C'est mon frère. Est-ce qu'il peut rentrer avec moi ? Je m'occupe de lui, un taxi vient me chercher, il nous ramènera » Mon frère ? Ouais enfin valait mieux que je dise mon frère que mon petit ami, car ce terme était tout sauf adéquat à cette situation, et ça n'aurait surement fait qu'aggraver le tout. Et je n'avais aucune envie de prononcer ces mots, pas après tout ce qu'on s'était mutuellement dit la fois précédente. Enfin ce qu'il m'avait dit. Au début les médecins semblaient réticent, mais ils finirent par accepter. Il valait mieux que cela se termine ainsi, plutôt qu'au poste de police où il risquait y passer la nuit.
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(#)Sujet: Re: again & again - nony.  |   Lun 27 Juin - 10:47
Ils n’étaient pas toujours d’accord, en fait ils n’étaient jamais d’accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fous l’un de l’autre...
Et voilà encore une soirée qui se termine mal. Personnellement, je n'avais rien fait pour cette fois, bon je n'ai pas non plus chercher à éviter. Ce mec m'avait chercher, clairement. Il me menaçait même et ayant un peu bu bah j'ai péter les plombs plus vite que d'habitude. Donc résultat, je me retrouve à l'hôpital avec un coupure à la tête parce que ce connard ma péter une bouteille de verre sur le crâne. Un médecin menaçait d'appeler les flics parce que avec l'autre abruti nous arrêtions pas de nous insulter et de nous menacer à travers les rideaux. « Noah, mais qu'est-ce que tu fais là ? » me demandait Sunny depuis le couloir. Je la fusillais du regard, je ne comprenais pas pourquoi elle cherchait à s'occuper de moi après tout ce que je lui ai balancer, elle aurait pu tout simplement continuer son chemin. « C'est mon frère. Est-ce qu'il peut rentrer avec moi ? Je m'occupe de lui, un taxi vient me chercher, il nous ramènera. » dit-elle alors en regardant les médecins. Elle est sérieuse là, elle me fait passer pour son frère ? Là j'ai dessoûler de moitié. Les médecins se regardait tour à tour, puis finissent par accepter pendant que l'un d'eux terminer mes points de sutures. Nous sortions du bâtiment et nous attendions sur le trottoir le taxi. - Bon j'vais rentrer à pied, merci pour le coup de main. Dis-je alors en enfonçant mes mains dans mes poches. Je ne voulais pas l'emmerder plus que ça, déjà qu'elle m'avait tirer du pétrin. Elle me regardait d'un air, 'tu fais pas chier et tu monte dans ce taxi' et je n'insistais pas plus, parce que en fait rentrer à pied, n'était pas une bonne idée. On se trouve à l'opposer d'où j'habite alors je rentrerais probablement plus vite en taxi. Donc je restais planter à ses côtés, à attendre sans rien dire. Valait mieux que je me taise pour éviter de lui dire encore des vacheries. - Alors... qu'est-ce qui t'es arriver ? Lui demandais-je en m'appuyant contre le poteau, parce que ça tanguait légèrement. Elle me regardait d'un air interrogateur. - Ta cheville ! Lui précisais-je.
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(#)Sujet: Re: again & again - nony.  |   Mar 28 Juin - 20:38
Tu peux tenter de mentir à ce qui se trouve dans ta tête, mais tu ne pourras jamais mentir à ce qui se trouve dans ton coeur.
Une belle entorse et des béquilles, quoi demander de mieux ? Non mais sérieusement, et le pire, c'est quand je repensais à la façon dont cela avait été fait. Je me disais que c'était tout bonnement honteux, je suis sûre que mes copines se moqueraient surement de moi lorsque je leur raconterais. Franchement, se faire percuter par un vélo, faut le faire. Alors soit j'étais vraiment dans mes pensées lorsque je suis sortie du cimetière, ou alors la personne à bord de son vélo ne faisait pas attention au monde qui l'entourait. Quoi qu'il en soit je me retrouvais prisonnière de ces béquilles étant dans l'incapacité actuelle de pouvoir poser mon pied à terre. Feuille de soin en main, je m'avançais vers la sortie lorsque j'entendais cette voix. Cette voix qui me glaçais le sang autant qu'elle me provoquait une multitude de frissons. Je m'arrêtais net et me tournais en direction de cette voix. C'était bel et bien lui. J'en étais sûre. Mais dans le fond, j'aurai aimé que ça ne le soit pas car une fois de plus, il était totalement ivre. Après ce qu'il s'était passé le lendemain où je l'avais ramené chez lui, je n'avais franchement pas envie de venir me mettre dans ses pattes, mais je crois que là, je n'avais clairement pas le choix, car c'était soit ça, soit il se faisait embarquer par les flics, et connaissant son passé de ce côté là, je pense que je ne pouvais pas le laisser se faire prendre une nouvelle fois. Il risquerait encore gros, d'autant plus qu'il était plein comme une huître. C'est alors qu'en m'approchant d'eux, je trouvais l'excuse d'être sa soeur. Rien qu'à la prononciation de ce mot, je manquais de m'étouffer. Sa soeur, quand on savait ce qu'on avait été auparavant, ça sonnait tellement bizarrement venant de ma bouche. Bref. Je me voyais mal me faire passer pour sa petite amie, surtout vu où on en était arrivé, et surtout vu ce qu'il m'avait dit une semaine auparavant. Je ne pouvais même pas envisager de dire une telle chose. D'ailleurs, je ne sais même pas ce qu'il m'était passé dans la tête pour intervenir, c'est vrai, ne m'avait-il pas dit qu'il voulait que je disparaisse de sa vie ? Si. Et moi, je persistais. Enfin, honnêtement, ce soir, si je faisais ça, c'était uniquement pour le sortir de ce merdier, et en aucun cas pour lui parler de quoi que ce soit. D'ailleurs pour preuve, lorsque les médecins acceptèrent de le laisser partir avec moi, je ne prononçais pas un mot, et quittais difficilement l'hôpital avec ces fichues béquilles. Alors que nous arrivions enfin à l'arrêt de taxi, Noah me claquais en plein visage qu'il comptait rentrer à pied. Seulement je n'avais aucunement confiance en lui, alors je le foudroyais du regard, et je pense qu'il comprit qu'il valait mieux pour lui qu'il reste là, et qu'il monte dans ce fichu taxi. Je n'avais aucunement envie de lui parler, c'est pourquoi mon regard en disait long. « Rien de grave, une entorse » Et encore, je m'étais forcée à faire une phrase, parce que ça aurait été que de moi, et dans d'autres circonstances, j'aurai pu être plus méchante, ou simplement balancer "entorse" et rien de plus. Je regardais les horaires de taxi et le prochain arrivait vingt minutes plus tard. Si monsieur n'avait pas tardé, j'aurai largement pu prendre mon taxi à temps. Mais bon, avec des "si" on referait le monde. « Et toi, encore une cuite et une bagarre à ce que je vois » lançais-je sans même le regarder, avant de me caler contre le poteau des horaires de taxi et de légèrement surélever ma cheville.
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(#)Sujet: Re: again & again - nony.  |   Mer 29 Juin - 14:06
Ils n’étaient pas toujours d’accord, en fait ils n’étaient jamais d’accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fous l’un de l’autre...
Pour une fois je n'avais pas chercher le mec, du moins pas au départ, mais on sait bien qu'une fois qu'on me cherche on me trouve. Résultat, je me retrouve avec des points de suture sur le crâne et une menace d'appeler les flics. Honnêtement ces derniers temps, c'est le dernier de mes soucis. Je gueulais après l'autre abrutis qui m'avait assommer avec sa bouteille de bière et les médecins tentait e nous calmer tous les deux, lorsque soudain Sunny apparut pour me demander ce que je foutais là. Je fais un tennis c'est évident non ? Noah ferme ta gueule ! Je la fusillais du regard et elle ne s'en préoccupait pas et se tournait plutôt vers les médecins en disant qu'elle était ma sœur et qu'elle allait me ramener. Après une petite hésitation, les médecins cédèrent et me laissait partir. Une fois sur le trottoir pour attendre le taxi, je lançais à Sunny que j'allais rentrer à pied et la remerciais pour son aide ce soir. Seulement elle me fit comprendre en me lançant un regard noir que je n'avais pas intérêt de partir, je n'insistais pas, je n'avais pas envie de me prendre une béquille dans les couilles. J'en ai encore besoin. Je lui demandais alors ce qui lui était arriver. « Rien de grave, une entorse. » répondit-elle simplement. Ok. Bon t'as compris tête de con, elle ne veut pas te parler. En même temps normal, vu ce que tu lui as balancer dans la tronche l'autre soir. Je m'appuyais alors contre le poteau pour éviter de me vautrer comme une pauvre merde et mis les mains dans mes poches. « Et toi, encore une cuite et une bagarre à ce que je vois. » dit-elle sans même me regarder. - Ouais… enfin pour le coup c'pas moi qui l'ai chercher ce fils de ****. Lançais-je alors comme si ça pouvait changer quelque chose que je me justifie.
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(#)Sujet: Re: again & again - nony.  |   Jeu 30 Juin - 0:29
Tu peux tenter de mentir à ce qui se trouve dans ta tête, mais tu ne pourras jamais mentir à ce qui se trouve dans ton coeur.
« Alors non t'as raison je ne te veux pas ici, je veux plus te voir, jamais. Et la prochaine fois que tu me trouves complètement ivre, laisse moi ! J'ai réussis à m'en sortir sans toi pendant un an, je peux continuer » Je crois que je me souviendrais encore longtemps de ces dernières paroles. Je pense que je n'étais pas prête de les oublier. Alors effectivement, j'aurai du l'écouter jusqu'au bout quand il m'a dit que si je venais à le retrouver une nouvelle fois ivre de le laisser, mais ça, je n'y étais pas parvenue, c'était ça ou la police. Je pense qu'il préférerait sans doute mon intervention, d'autant plus que j'étais parvenue à convaincre je ne sais comment les médecins car selon moi, je n'avais en rien été crédible, mais bon, visiblement je l'avais été suffisamment pour qu'ils acceptent que Noah rentre avec moi. Sans dire un mot, nous quittions donc les urgences. Je ne lui prêtais aucune attention, il avait été clair, et je ne comptais en aucun cas lui prendre la tête avec quoi que ce soit. Seulement voilà, monsieur n'en fit qu'à sa tête, me disant qu'il comptait rentrer à pied. A ces mots, je m'arrêtais immédiatement le foudroyant du regard, comme si je m'étais tuée à faire tout ça pour rien, non parce qu'entre nous, si je n'avais pas entendu les médecins le menacer de faire intervenir la police, je ne serais jamais venue lui porter mon aide. Peut être que j'étais en tord, la façon dont je l'avais quitté n'était pas forcément la meilleure, je devais bien l'admettre, disons que ça ne jouait pas en ma faveur, mais ce dernier avait été formel. Il ne voulait plus de moi dans sa vie, même si Noah comptait énormément pour moi, je ne comptais pas aller à l'encontre de cette demande. C'est pour cette raison que je restais plutôt distante à son égard. Pas un mot, pas un regard. A quelques mètres de ce dernier, je me renseignais quant à l'arrivée du prochain taxi. Une vingtaine de minutes, rien de bien étonnant. Heureusement que j'avais ma veste car il ne faisait pas chaud à cette heure-ci. Je me calais contre le poteau pour me reposer tandis que ce dernier me demandait ce que je m'étais fait à la cheville. Je m'étais retenue de ne sortir qu'un mot de ma bouche, bien que j'aurai eu toutes les raisons de le faire. Et puis entre nous, qu'est-ce que cela pouvait bien lui faire, et pourquoi il se retrouvait là à essayer de dialoguer avec moi ? Je ne manquais pas de lui faire remarquer que j'avais bien compris qu'une fois de plus il s'était battu sous l'emprise de l'alcool. C'était un grand jeu chez lui, se saouler et se battre ensuite. Il ne manquait pas de se justifier, m'affirmant que pour une fois, ce n'était pas lui qui avait cherché la bagarre. Je tournais légèrement le visage en sa direction. « Tu n'as pas besoin de te justifier, tu es grand, tu fais bien ce que tu veux » lâchais-je avant de reporter mon regard sur l'horizon, pensive. « Ne crois pas que j'ai fais ça pour obtenir ton pardon ce soir. Si j'ai fais ça c'était uniquement pour t'empêcher une nouvelle fois de te retrouver derrière les barreaux, ajoutais-je sans pour autant lui adresser un seul regard. J'ai bien compris ton dernier message » concluais-je pour lui faire réaliser que j'avais bien pris conscience de sa demande, et que je n'étais pas là pour obtenir quoi que ce soit de sa part. J'avais uniquement fait ça pour ma propre conscience. J'avais tout ruiné, j'en étais consciente, maintenant j'assumais, et essayais en vain d'avancer, même si me retrouver là à ses côtés me rendais fragile. Je me sentais faible. J'aurai tellement préféré que les choses se passent différemment entre nous. Mais j'avais mal joué, j'avais toujours été plus ou moins maladroite, désormais je me bouffais ma maladresse.
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(#)Sujet: Re: again & again - nony.  |   Jeu 30 Juin - 13:49
Ils n’étaient pas toujours d’accord, en fait ils n’étaient jamais d’accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fous l’un de l’autre...
Je suivais Sunny à l'extérieure de l'hôpital dans le silence, un silence glacial, mais je suppose que je n'ai qu'à m'en prendre à moi-même. En revanche, je ne comprenais vraiment pas comment elle pouvait encore vouloir m'aider sans arrêt après tout ce que je lui balance dans la tronche à chaque fois qu'on se voit. Même dans le passé, je ne me souviens pas avoir été aussi méchant avec elle et pourtant on s'engueulait, beaucoup. Je lui lançais donc que j'allais rentrer à pied en la remerciant pour son aide, mais elle me fit comprendre par le regard que je n'avais même pas intérêt d'y penser, donc je me ravisais et m'appuyais contre le poteau en silence. Je ne voulais surtout pas qu'elle me foute un coup de béquilles, là où ça fait mal. Je finis par lui demander ce qui lui était arriver et après m'avoir répondu, elle me lança une remarque sur mon état. Je me sentais obliger de me justifier en disant que ce n'était pas moi qui avait commencer cette fois. « Tu n'as pas besoin de te justifier, tu es grand, tu fais bien ce que tu veux. » dit-elle tournant de nouveau la tête. « Ne crois pas que j'ai fais ça pour obtenir ton pardon ce soir. Si j'ai fais ça c'était uniquement pour t'empêcher une nouvelle fois de te retrouver derrière les barreaux. » ajoute-t-elle. « J'ai bien compris ton dernier message. » dit-elle. Je m'accroupissais pour que ça tourne un peu moins et plaquais mes paumes sur mon front en soupirant. - Tu sais très bien que je le pensais pas… Dis-je alors doucement. - Depuis que t'es revenue t'as foutu le bordel dans ma tête. Je pensais t'avoir oublier, mais non et te revoir fait un mal de chien. Lui dis-je alors simplement. - Quand t'es partie, ma fierté en a pris un sacré coup. Lui dis-je un peu plus doucement. C'est vrai quoi, ça doit être la première fois de ma vie qu'on me plaque autant dire que j'en ai pris un coup. Qu'elle me plaque parce qu'elle ne supportait plus mes conneries, je veux bien à la limite, mais quitter la ville complètement, je ne comprenais pas vraiment. Donc soit elle me cachait quelques choses, soit elle ne voulait vraiment plus me voir et dans les deux cas, ça fait mal. - C'est pour ça qu'à chaque fois que je te vois, je fais tout mon possible pour te faire vivre un enfer, mais à chaque fois tu continue de m'aider. Terminais-je alors en redressant la tête.
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(#)Sujet: Re: again & again - nony.  |   Jeu 30 Juin - 14:47
Tu peux tenter de mentir à ce qui se trouve dans ta tête, mais tu ne pourras jamais mentir à ce qui se trouve dans ton coeur.
Adossée contre ce fichu poteau, j’attendais ce fichu taxi qui n’arriverait que dans une bonne vingtaine de minutes. Vingtaine de minutes qui me semblait être une éternité ce soir. Vingtaine de minutes que j’allais attendre à ses côtés dans le plus grand des silences. C’était une véritable torture que de me retrouver à ses côtés et de ne pas pouvoir lui adresser un regard, un mot, un geste. Il avait été formel, et je respectais ce qu’il m’avait demandé. Enfin, à une exception prêt. Celle de le laisser si je venais à le recroiser en état d’ivresse. Il m’avait demandé de le laisser, seulement c’était au-dessus de mes forces. Sortir de sa vie était déjà un véritable challenge, mais il le fallait. En revanche, le laisser là, ivre, à attendre que la police vienne le chercher, ça, ce n’était pas possible. Je ne pouvais pas les laisser faire une telle chose. Je savais pertinemment que si j’étais rentrée chez moi, en faisant comme si de rien était, je m’en serais énormément voulue, et me connaissant, je n’en n’aurais surement pas dormi de la nuit, agrippée à mon téléphone à vouloir lui envoyer un message, et ça, je ne pouvais pas. Quelque part, je savais aussi que si quoi que ce soit m’arrivais devant lui, il interviendrait malgré tout. C’était comme ça depuis le début entre nous, et visiblement, ce n’était pas prêt de s’arrêter. On passait notre temps à prendre soin l’un de l’autre. On s’était toujours mutuellement protégé. Tandis que Noah tentait le dialogue, je restais très distante envers lui, ne lui accordant que quelques regards furtifs lorsque je sentais qu’il avait le regard ailleurs. Je ne pouvais pas croiser son regard, parce que c’est à travers ce dernier que je revoyais tous ces bons moments passés à ses côtés, rien de tel que de me faire encore plus de mal. Je savais aussi que si je lui parlais, je finirais par craquer, et je risquais de tomber de haut, tout ce que je ne voulais pas, je pense que la fois précédente m’avait suffit, et j’avais bien compris son message. A cet instant même, j’aurai eu tellement de choses à lui dire, mais au vue de la situation, je préférais éviter. C’était déjà bien assez compliqué entre nous, sans que j’aille rajouter un grain de sel qui rende les choses encore plus compliquée. Tout ceci était de ma faute, j’en avais totalement conscience, peut être que finalement, au lieu de m’embourber dans mon mensonge, j’aurai peut être dû être honnête avec lui dès le départ ? Malheureusement avec des peut être, on referait le monde, ce qui était fait été fait. On ne pouvait pas revenir en arrière, maintenant je me le mangeais. D’ailleurs, alors que je me battais avec moi-même pour ne pas avoir à lui parler de tout ça, Noah s’en chargeait pour moi, et ses paroles me brisèrent en une fraction de seconde. Ce qu’il venait de me dire. C’était bien trop dur à encaisser. Pourquoi me disait-il ça maintenant ? Je sentais les larmes me monter, c’est pour cette raison que je relevais légèrement la tête vers le ciel bleu marine pour qu’une brise de vent vienne empêcher l’une d’entre elles de couler. Il était hors de question que je craque, pas devant lui, et encore moins maintenant. Pleurer c’était pour les faibles. Mais… A ce moment même, j’étais faible, Noah me rendait totalement faible. Je pris une grande inspiration essayant de chasser cette boule qui venait de se greffer au fond de ma gorge. C’était nerveux. J’étais nerveuse. Sans même m’en rendre compte, je serrais fortement mes béquilles. « Je t’ai menti. Je ne suis pas partie parce que j’en avais assez de tes conneries. Tu n’imagines même pas à quel point cela a pu être douloureux pour moi de te quitter ce soir là » lâchais-je dans un premier temps, avalant difficilement ma salive. Je sentais son regard se poser sur moi. Un regard interrogateur. Un regard rempli de questions. Un regard qui me suppliait sans doute de prendre la parole pour lui dire tout ce que j’avais à lui dire. « Je suis partie parce que mon professeur m’a offert la possibilité de partir pendant un dans deux pays différents pour mes études. J’ai fais six mois au Canada, et six mois en Australie. C’était une opportunité à saisir. Mais je ne voulais pas t’infliger une relation à distance. Alors j’ai pensé que te quitter de cette manière te permettrais de me détester, et de m’oublier plus vite. Ca a marché tu m’as détesté, et tu me détestes encore, et je peux le comprendre. Tu as toutes les raisons de le faire, et encore plus avec l’avœux que je viens de te faire » Au moins, maintenant, il savait pourquoi j’étais partie, non je ne l’avais pas trompé. Non je n’avais pas fuis Miami parce que je l’avais quitté. J’étais seulement partie étudier à l’étranger. Et je savais pertinemment qu’on aurait pas tenu la distance, pas avec la relation aussi forte que l’on avait. « Je ne pouvais pas me permettre de t’empêcher de vivre ta vie, de te construire » concluais-je en faisant référence au fait qu’il avait surement dû enchaîner les conquêtes après moi. Mais je préférais qu’il ait eu à les enchaîner une fois séparé, plutôt qu’il ait craqué alors que nous étions ensembles avec cette distance qui nous séparait. Je ne lui en voulais même pas, il était dans son droit, nous n'étions plus ensembles après tout. De mon côté, j'avais eu des aventures, mais rien de comparables à ce que j'avais pu vivre avec lui. Personne n'était parvenu à me faire oublier Noah. Et je pense que personne n'y arriverait. Noah est arrivé dans une partie de ma vie où je n'allais pas bien. Si j'avais eu le courage de mettre fin à ma vie cette année là, je l'aurai fais, mais il a été là, il a su m'aider à me relever, me sortir de tout ça. Il m'a fait vivre des choses que nul n'y arriverait, il m'a apprit à aimer, et rien que pour ça, je ne pourrais jamais l'oublier. C'est là où je me rends compte que la phrase on oublie pas son premier amour prend tout son sens.
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(#)Sujet: Re: again & again - nony.  |   Jeu 30 Juin - 17:53
Ils n’étaient pas toujours d’accord, en fait ils n’étaient jamais d’accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fous l’un de l’autre...
Nous nous retrouvions sur le trottoir, devant l'hôpital, dans un silence des plus complet. Nous n'entendions que les sirènes, les voitures et les bruits de la ville, mais aucun de nous parlait. Je décidais de rompre le silence pour lui demander ce qu'elle s'était fait à la cheville et elle me répondit simplement que c'était une entorse. Elle n'avait pas envie de me parler, je pouvais le comprendre, mais c'est elle qui insiste pour me ramener. Il y a tellement de choses que je n'arrive pas à comprendre dans son comportement que ça m'agace légèrement. C'est vrai, elle m'as plaquer et elle revient toujours pour m'aider, alors je me défends de la seule manière que je connaisse, je lui fais vivre un véritable enfer en étant le pire des connards. Mais ça n'as pas l'air de lui faire peur. Ça la blesse probablement, mais elle revient sans arrêt à la charge. Je m'accroupissais tout en restant contre le poteau pour ne pas tomber et soupirait quand elle me dit avoir très bien compris mon message. Elle parlait du fait que je ne voulais plus la revoir et qu'elle sorte de ma vie. Je lui expliquais que je ne le pensais pas et que depuis son retour ma tête était complètement à l'envers. C'est peut-être pour ça que je bois autant ces derniers temps, parce que même si j'ai toujours eu tendance à boire beaucoup lors d'occasions, depuis son retour c'était pas seulement pour faire la fête. Je lui expliquais aussi que ça faisait un mal de chien de la croiser sans arrêt et que c'était pour ça que je lui faisais vivre un enfer à chaque fois que je la voyais. « Je t'ai menti. Je ne suis pas partie parce que j'en avais assez de tes conneries. Tu n'imagines même pas à quel point cela a pu être douloureux pour moi de te quitter ce soir là. » me dit-elle comme ça. Je tournais alors la tête d'un coup dans sa direction, l'interrogeant du regard. « Je suis partie parce que mon professeur m'a offert la possibilité de partir pendant un an dans deux pays différents pour mes études. J'ai fais six mois au Canada, et six mois en Australie. C'était une opportunité à saisir. Mais je ne voulais pas t'infliger une relation à distance. Alors j'ai pensé que te quitter de cette manière te permettrais de me détester, et de m'oublier plus vite. Ça a marché tu m'as détesté, et tu me détestes encore, et je peux le comprendre. Tu as toutes les raisons de le faire, et encore plus avec l’aveu que je viens de te faire. » m'explique-t-elle. J'en revenais pas. Là, à ce moment même, j'étais en colère contre elle. Elle s'est permit de décider à ma place. Je l'aurais peut-être suivit, j'aurais peut-être pu gérer une relation à distance… tout un tas de trucs, mais ça on ne le sauras jamais parce qu'elle a prit la décision à ma place. « Je ne pouvais pas me permettre de t'empêcher de vivre ta vie, de te construire. » termine-t-elle. J'ai faillis me faire descendre au Mexique avec mon meilleur pote, j'ai perdu les pédales un bon nombres de fois. Enfin à part ça, tout allait très bien. - Ouais c'est sûr que j'ai parfaitement gérer ma vie. Lâchais-je alors ironiquement. Je me suis taper un tas de filles, pourtant très sexy, mais je ne ressentais rien à part du plaisir, je ne pensais qu'avec ma queue pendant tout ce temps, pour certaines, je pensais même à Sunny, alors imaginer un peu. Je restais silencieux quelques instants. - J'en reviens pas que t'es pris la décision à ma place. T'aurais au moins pu m'en parler. Lui dis-je alors simplement en fixant la route devant moi toujours accroupi contre ce fichu poteau.
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(#)Sujet: Re: again & again - nony.  |   Jeu 30 Juin - 21:25
Tu peux tenter de mentir à ce qui se trouve dans ta tête, mais tu ne pourras jamais mentir à ce qui se trouve dans ton coeur.
Quelle gourde. Je savais pertinemment que je n’aurai jamais dû lui dire la vérité sur le pourquoi j’étais partie, de toutes les façons, il ne le comprendrait pas. Pour lui, je m’étais chargée de prendre la décision à sa place. Peut être, mais quoi qu’il arrive, il irait jusqu’à chercher la petite bête parce qu’il n’avait tout simplement pas encaissé le fait que je l’ai quitté. C’est comme si pour lui, ça m’avait amusé de faire ça. Si j’avais pu faire autrement je l’aurai fait. J’avais eu du mal à prendre la bonne décision, alors il est vrai que je m’étais peut être trompée que je n’avais pas pris la bonne, mais dans les deux cas et nous connaissant on aurait mutuellement souffert. Il était hors de question qu’il me suive, je ne voulais pas le couper de son monde, de ses proches. Il n’avait peut être pas énormément d’ami, mais il y avait son pilier, Wayne, et je ne pouvais pas le priver de cette personne qu’il considérait comme un frère. Dans le fond, j’étais sûre que si je lui en avais parlé, il m’aurait sans doute suivi, et de mon côté, je trouvais ça égoïste de le faire venir avec moi, j’en aurais eu tellement envie, on aurait pu vivre une si belle expérience tous les deux, je le concevais totalement, mais il ne pouvait pas faire ça, il avait tout ici, son travail, son garage, sa fortune, et son meilleur ami, sa seule famille. Comme j’étais plutôt douée de ce côté là, on aurait pu penser que cela ne m’avait rien fais, mais à l’intérieur, je souffrais de son absence. Noah était et resterait l’homme que j’ai le plus aimé dans ma vie. Quoi qu’il ait pu se passer au Canada ou en Australie, rien n’est comparable à ce que j’ai pu vivre avec Noah, aux sentiments que j’ai pu éprouver, même si entre nous ça n’a jamais été tout beau tout rose, non, nous, on aimait toujours tout compliqué. Mais c’est cette complexité qui faisait ce que nous étions, deux personnes follement amoureuse l’une de l’autre. Et je l’étais toujours. Cette année n’a absolument pas réussi à effacer l’amour que j’ai pu éprouver pour le ténébreux à mes côtés. Mais ça, je ne pouvais pas lui dire, je n’y parvenais pas, et puis de toutes les façons, cela ne changerait rien, je n’avais pas envie qu’il pense que je lui dise certaines choses pour obtenir son pardon. Il me pardonnerait quand il y parviendrait. Ce n’est pas ma faute si le destin avait décidé de le mettre sur ma route depuis que j’étais revenue. Je ne pouvais pas faire comme si il n’était pas là, je n’y arrivais pas, peut être que s’il avait été sobre, ça aurait été plus facile, mais là, étant saoule, je ne pouvais pas le laisser rentrer seul, mais peut être que dans le fond, j’aurai dû quand je vois où on en est là. Je savais que j’aurais dû tenir ma langue, mais il m’avait cherché, il avait besoin de comprendre. Il me claquait une phrase avec une telle ironie en plein visage que physiquement, je me décomposais. Je ne savais pas quoi lui répondre, j’en perdais mes mots, car il était tout aussi têtu que moi, et quoi que je puisse dire, il ferait toujours en sorte de retomber sur ses pattes, donc c’était difficile de communiquer avec lui. Façon, entre nous, la communication avait toujours été compliquée. On était deux personnes avec un fort caractère, et on avait toujours eu plus de facilité à se crier dessus plutôt qu’à parler calmement. A cet instant même, tout ce que j’espérais c’était que le taxi arrive pour conclure cette discussion. Mais au lieu de ça, se fut Noah qui prit de nouveau la parole. Clairement, il devait encore plus m’en vouloir. Je crois que je venais clairement de mettre les deux pieds dans le plat, et de m’enfoncer en fait. « Tu as raison, j’aurai dû mais je ne l’ai pas fais » Je secouais négativement la tête. « Qu’est-ce que ça aurait changé ? » Demandais-je alors à l’attention de ce dernier si effectivement je lui avais parlé de tout ça. « Je pouvais pas te demander de tout plaquer pour moi Noah. Si ça ne tenais qu'à moi, évidemment que j'aurai voulu que tu me suives, mais je ne voulais pas paraître égoïste. Je n'avais pas le droit de te demander ça parce que tu as ton garage, et ton meilleur ami ici. Tu ne pouvais pas te permettre de tout laisser, même ne serait-ce qu'un an » Je secouais négativement la tête. J'avais juste envie d'en finir avec cette discussion qui nous faisait bien plus de mal que de bien. Je me retenais tant bien que mal de ne pas craquer. Ce n'était pas évident, à ce stade ça devenait trop difficile. Heureusement qu'il y avait une brise de vent par moment qui me permettais de sécher les larmes qui tentaient de couler le long de mes joues. Il était hors de question que je pleure bien que de voir où nous en étions arrivés me faisais mal, je devais garder la tête haute et assumer jusqu'au bout.
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(#)Sujet: Re: again & again - nony.  |   Jeu 30 Juin - 21:45
Ils n’étaient pas toujours d’accord, en fait ils n’étaient jamais d’accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fous l’un de l’autre...
Sunny finit par me lancer qu'elle m'avait menti et qu'elle n'était pas partie parce qu'elle ne supportait plus mes conneries, mais parce que son prof lui a donner la possibilité de partir un an à l'étranger pour étudier. Et je suis content qu'elle l'est fait, qu'elle aie eu l'occasion de le faire, clairement. Moi je n'ai pas eu cette chance. Mais je lui en voulais pour ne m'avoir rien dit, pour avoir fait passer ça sur le coup de mon passé et de mon présent aussi, je sais que je suis loin d'être le mec parfait, mais partir comme ça, n'as pas arranger les choses, de mon côté en tout cas. Je lui demandais alors pourquoi elle ne m'en avait pas parler, parce que d'un côté, c'est un peu une décision qu'elle a prit à ma place. « Tu as raison, j'aurais dû mais je ne l'ai pas fais. » me dit-elle dans un premier temps. « Qu'est-ce que ça aurait changé ? » me demande-t-elle ensuite. - ça aurait changer un tas de trucs Sunny. Dis-je alors en me relevant. - On aurait pu en discuter, trouver une solution, j'en sais rien et j'le saurais jamais du coup. Dis-je alors en agitant les bras. Pour le coup, j'ai dessoûler, je l'étais déjà pas beaucoup avant, mais là je le suis plus du tout. « Je pouvais pas te demander de tout plaquer pour moi Noah. Si ça ne tenais qu'à moi, évidemment que j'aurai voulu que tu me suives, mais je ne voulais pas paraître égoïste. Je n'avais pas le droit de te demander ça parce que tu as ton garage, et ton meilleur ami ici. Tu ne pouvais pas te permettre de tout laisser, même ne serait-ce qu'un an. » me dit-elle en secouant la tête. - Non évidemment que j'aurais pas pu, même pour un an, mais savoir que tu ne partais pas à cause de moi, m'aurait éviter un tas d'emmerdes. J'aurais pu venir te voir, j'aurais pu m'arranger. Lui dis-je alors en passant ma main dans mes cheveux, fermant les yeux un instant. Je ne voulais pas qu'elle se sente coupable de toutes les merdes qui me sont arrivées pendant son absence, mais je voulais qu'elle comprenne que j'aurais préférer savoir qu'elle parte pour ses études, plutôt qu'à cause de moi, j'aurais probablement pas péter les plombs autant. - Je.. Je vais rentrer à pieds.. et t'en fais pas j'ai dessoûler.. Lui dis-je alors en lui jetant un dernier regard, pas un regard mauvais ou quoi que ce soit d'autre, juste un regard… triste peut-être, vide ? Je ne sais pas trop.
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