(#)Sujet: We can forgive, but forget, it is impossible | Mer 10 Aoû - 22:30
En demandant pardon, on demande à être vu tel que l'on est, en dépit de ses actes. Répondre à cette demande, c'est l'amour le plus profond dont un humain soit capable ♦ Bellamy and Hannah
Mon réveil ne se fit pas sans désagrément. Chaque personne qui passait me voir me demandait toujours la même question : Te souviens-tu de ce qui est arriver ? Et à chaque fois je restais très vague mais bien sur que je me souvenais de chaque seconde de cette soirée. L'appel de Bellamy, avoir déposé mon fils chez son père, les larmes verser dans la voiture, la joie de revoir Bel après presque un mois séparer, notre longue conversation a cœur ouvert et puis ce tweet qui m'avait fait voir la vérité en face et la lettre qui avait fait basculer notre histoire à tout jamais. Cette balle était juste arrivée au mauvais moment c'était le cas de le dire, je voulais fuir mais peut-être que le Karma m'avait si bien rattrapé comme l'avais souligné l'article : je devais enfin assumer ce que j'avais faits et cesser de fuir une bonne fois pour toutes. C'était clairement ce que je comptais faire à présent, j'avais atterri dans un lit d’hôpital et manquer de briser le cœur de mon petit garçon à tout jamais, je savais ce que c'était de perdre sa maman je ne souhaitais pas cela a un petit garçon de 8 mois qui n'avait déjà pas eu vraiment de chance au commencement de sa vie. Bel restait la dernière personne que je n'avais pas encore vue. Lui envoyer une personne aurait semblé de trop et pourtant je savais que je devais lui parler, qu'on devait discuter de certaines choses. Mon frère m'avait certifié qu'il n'avait pas quitté mon chevet pendant une longue semaine puis un jour il n'était plus de la toute venue. Je lui en voulais pas une seconde, j'attendrais qu'il vienne de lui-même et si ce n'était pas cas je me rendrais à son appartement à ma sortie de l’hôpital. Je n'obligerais personne à me voir et surtout par pitié , il avait certaines rancœurs et moi aussi. La police était venu presque trois fois depuis mon réveil deux jours auparavant. Chacune de leur question se ressemblait, je leur répondais à chaque fois de la même façon sans en dire trop ou pas assez. Le médecin ne semblait pas optimiste quant à ma sortie de l’hôpital, la blessure n'avait pas encore assez cicatrisé et il était hors de question que je fasse le moindre effort. Carter était interdit de visite et je me languissais tellement de lui. L’infirmière changeait mon pansement tous les soirs avant l'heure dînée. J'avais beaucoup de mal à regarder, ce n'était vraiment pas beau et puis la douleur m'arrachait à chaque fois une grimace. Elle m'aidait à me faire une petite toilette et me changer et me rallongeais dans le lit avant de repartir. Aujourd'hui je n'avais pas voulu recevoir de visite, chacun devait reprendre le cours de sa vie. La chambre était plongée dans la pénombre , les lumières de dehors me donnaient une petite visibilité. La porte de ma chambre se refermait doucement, je tournais la tête pour croiser le regard de Bellamy qui avait le visage bien abîmer , c'était pas étonnant j'aurais du me douter qu'il serais comme cela. Il ne savait pas faire autrement pour contenir la rage qu'il avait en lui , il tenait sa de son enfance et c'était une chose qu'il avait bien du mal a se débarasser . Enfin bref je comprenais son étonnement, j'avais demandé que personne ne le prévienne et chacun avait respecté ma décision " Salut " dis-je alors qu'il s’approchait doucement pour se poster au pied de mon lit " La police est venue m'interroger je leur ai dit que c'était juste un mec qui voulait de l'argent " dis-je simplement en le regardant. Mon frère m'avait confié que Bel leur avait dit que c'était de sa faute à lui quand tous avait débarquer dans ma chambre le soir du drame " Tu dois rien dire à personne Bel mon frère est furieux je refuse qu'il se mette en danger il faut qu'on règle le problème ... avant que cela ne sois plus grave " dis-je, bel n'avait pas encore prononcé une parole mais je savais qu'il boulonnait de l'intérieur et sa façon de crier mon nom me fit sursauter. Il se rapprochait pour que je puisse mieux le voir " Tu viens de me crier dessus pourquoi exactement ? hein ? tu as pu t’empêcher de taper sur n'importe qui ... " dis je en le regardant droit dans les yeux. Mon Dieu je n'avais jamais vu Bellamy souffrir autant, j'avais faits tellement de dégât malgré moi. Je tentais malgré tout de garder mon calme " J'ai juste voulu te protéger Bel et ... et pour la lettre ... " dis-je doucement en attrapant sa main, il avait la main glacer et semblait réticent quant à mon simple geste . J'avais tellement peur d'avoir cette conversation avec lui, je savais que j'avais royalement merdé sur pas mal de choses mais je pouvais pas non plus ignorer la catastrophe de notre couple dernièrement.
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(#)Sujet: Re: We can forgive, but forget, it is impossible | Lun 22 Aoû - 8:53
En demandant pardon, on demande à être vu tel que l'on est, en dépit de ses actes. Répondre à cette demande, c'est l'amour le plus profond dont un humain soit capable ♦ Bellamy and Hannah
Ma vie, ces derniers temps, aurait pu être comparée à une sorte de long tunnel sombre et sans fin. C'était comme si l'obscurité régnait sans aucune chance de changement. Tout avait basculé si rapidement, et pourtant si complètement... Je n'arrêtais pas de me repasser ces quelques secondes dans mon esprit, en boucle, encore et encore, pour ne pas oublier à quel point j'avais merdé. Parce que tout cela, je l'avais bien cherché, n'est-ce pas ? J'avais joué au con avec Hannah, je l'avais traité comme il n'était pas permis de traiter une femme, je m'étais attiré les problèmes de tous les côtés. C'était de ma faute. C'était moi qui aurait dû me prendre cette putain de balle, et pas elle. Elle m'était destinée. Le monde s'était arrêté de tourner depuis cet instant précis, quand j'avais entendu ce coup de feu depuis l'intérieur de l'appartement. Mon cœur avait loupé un battement, je m'étais précipité à l'extérieur pour tomber sur le spectacle le plus terrifiant qui puisse exister. Hannah ne pouvait pas mourir, non, pas elle, c'était impossible. Comment je ferais sans elle, moi ? Et comment arriverais-je à gérer ma conscience, en sachant que tout était de ma faute ? Depuis, je n'arrivais plus à dormir, à fermer l'oeil sans que toutes ces horribles images ne viennent me tourmenter, encore et encore. Je passais mes journées à son chevet, le cerveau comme lessivé par le chagrin, à devoir supporter les regards tantôt inquisiteurs, tantôt agressifs des proches d'Hannah. Je sentais bien que je n'étais pas très apprécié d'eux, et encore plus depuis qu'ils me reprochaient l'accident. J'avais confié Charlotte à ma mère. Je n'étais pas en mesure de m'occuper d'elle. Je n'étais en mesure de rien, en fait ; je faisais tout sans réfléchir, par réflexe, mais j'étais incapable de détourner mes pensées d'Hannah. Ma vie s'était littéralement arrêtée. Je ne rentrais chez moi que quand le personnel hospitalier, inquiet de ma santé, me chassait du chevet d'Hannah. J'étais incapable de fermer l'oeil plus d'une heure ou deux sans être tourmenté par de terribles images. Et puis, un jour, je ne vins plus. Je me rappelle encore être resté allongé sur mon lit toute la journée, somnolant un peu parfois, et surtout me disant que j'avais déjà tout donné. Que je ne pouvais plus voir Hannah comme ça, qu'affronter l'idée que peut-être elle ne se réveillerait jamais était trop dure pour moi. Et puis après tout, pourquoi devrais-je rester à ses côtés ? Elle-même m'avait bien dit dans sa lettre qu'elle ne voulait plus de moi.
Aussitôt, le souvenir de cette lettre, ses derniers mots pourrait-on dire, me revint en mémoire. Je l'avais complètement oublié, complètement obnubilé par l'idée qu'Hannah pourrait mourir. Cette réminiscence me tordit le cœur de douleur. Hannah ne voulait plus de moi, Hannah m'avait trompé, encore une fois. Plusieurs jours se passèrent sans que je n'eus la force d'aller la voir, elle, celle qui m'avait donné tant d'espoirs quant à notre couple pour ensuite les balayer d'un revers de main sans aucun problème. En m'endormant, ce soir-là, j'avais naïvement cru que pour une fois Hannah et moi étions sur la même longueur d'ondes, que notre couple allait renaître de ses cendres, plus fort que jamais. Je riais jaune désormais en pensant à quel point j'avais pu être con. Maintenant, je ne me ferais plus avoir. Au bout d'un certain temps, néanmoins, je me décidais à aller de nouveau rendre visite à Hannah. J'avais besoin de faire mes adieux à nous, à notre couple, à ce que nous avions été et à ce que nous aurions pu être si tout n'avait pas merdé. À ma grande surprise, je la trouvais éveillée dans son lit. Sans que je pus m'en empêcher, mon cœur bondit de joie. La savoir en vie et consciente était au fond tout ce que je demandais. " La police est venue m'interroger je leur ai dit que c'était juste un mec qui voulait de l'argent " Me dit-elle de but en blanc, sans rien me dire de sa sortie du coma. Je ne répondis rien, à la fois sonné et énervé. " Tu dois rien dire à personne Bel mon frère est furieux je refuse qu'il se mette en danger il faut qu'on règle le problème ... avant que cela ne sois plus grave " me dit-elle ensuite. Ces paroles me plongèrent dans une rage noire. L'évocation de Léo m'agaça encore plus. Je pouvais pas voir son petit merdeux de frère en peinture, c'était vraiment pas le moment de me parler de lui. « Ne rien dire à personne, c'est vrai que toi tu t'y connais, hein, Hannah? Comment ça se fait que je n'aie pas été mis au courant de ton réveil ? Ils ont pas le téléphone, à l'hôpital ? Ou alors est-ce que tu m'as rayé de ta vie au point que je ne mérite même plus de recevoir de tes nouvelles ? » crachai-je d'un ton mauvais. J'étais extrêmement braqué. Je me réfugiais dans l'agressivité comme à chaque fois que j'étais blessé, et le dialogue allait être compliqué. " Tu viens de me crier dessus pourquoi exactement ? hein ? tu as pu t’empêcher de taper sur n'importe qui ... " Je ne relevais pas sa phrase. J'étais trop énervé pour réfléchir clairement. " J'ai juste voulu te protéger Bel et ... et pour la lettre ... " dit-elle en me prenant la main. Je la regardai un instant, puis je la retirai vivement. Je n'allais pas me laisser attendrir par ses petits gestes mignons. Plus maintenant. J'en avais fini d'être pris pour le dernier des abrutis. « Ne me parle pas de ça. Je crois qu'elle était assez claire, y'a rien d'autres à dire » grondai-je d'un ton sourd. Je n'avais pas envie d'en parler. « Quant au problème, tout est rentré dans l'ordre. J'ai retrouvé l'homme, il a été neutralisé » dis-je en pensant à cette nuit macabre où j'avais tué ce type avec Anteynara. « Tu pourras le dire à ton frère avant qu'il ne fasse l'imbécile et se retrouve en danger ». Mon ton était sec et froid. Je cherchais absolument à mettre une distance entre Hannah et moi. Surtout, je ne pouvais soutenir son regard. C'était trop douloureux. « Je passais juste voir si ça allait mieux. Maintenant que je vois que c'est le cas mais que je ne mérite pas que l'on m'en informe, j'ai plus rien à faire ici » dis-je d'un ton mauvais en me levant. Hannah m'avait tellement, tellement blessé.
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(#)Sujet: Re: We can forgive, but forget, it is impossible | Lun 22 Aoû - 21:01
En demandant pardon, on demande à être vu tel que l'on est, en dépit de ses actes. Répondre à cette demande, c'est l'amour le plus profond dont un humain soit capable ♦ Bellamy and Hannah
C'était un véritable bazar depuis mon réveil. Je ne supportais pas certaines choses et j'étais clairement à fleur de peau. La petite reprimandation de mon frère me laissait un gout amer, je l'aimais mais rien de tout cela ne le regardait. Mon histoire avec Bellamy n'avait rien de simple mais je n'acceptais pas que quelqu'un se mêle, rien était facile dans la vie et je devais à présent savoir ce que je voulais réellement et me battre pour l'obtenir. Je détestais juger les gens et pourtant tromper c'était un truc que je n'acceptais pas et pourtant j'avais réussi à le faire une deuxième. Cette lettre avait mis un point final une énième fois à notre histoire et chacun allait se lancer la perche, du moins c'était ce qu'on avait l’habitude de faire. Cette fois-ci j'allais assumer, lui dire ce que je ressentais au fond de moi je crois n'avoir plus rien à perdre. Ma meilleure amie m'avait demandé à son arrivée à l’hôpital si je voulais qu'elle prévienne le jeune homme. Je lui avais expliqué que je ne voulais pas le voir ici, on avait beaucoup trop de choses à ce dire pour le faire dans une chambre d’hôpital. Elle avait quand même insisté pour que je le contact, je ne démordais pas pour autant. Cependant il avait décidé de venir me voir, croiser son regard était quelque chose de très douloureux. Je comprenais la souffrance qu'il avait face à toute cette situation et ne pas l'avoir prévenu allais envenimer les choses. Bellamy s'approchait doucement du lit, il me regardait sans prononcer une parole. C'était à moi de commencer, de lui dire qu'on devait se protéger et qu'il ne devait rien dire et surtout pas a la police car nous n'étions clairement pas à l'abri. Ne pas entendre le son de sa voix me stressait clairement, il étudiait chacune de mes paroles. Sa colère et sa haine pouvaient se voir dans ses yeux, il me détestait et le mot était encore très faible. Il avait la rage , et cette rage explosait en une seconde. S'il voulait me faire une scène ici j'allais le laisser faire , il voulait exploser et me dire les pires choses au monde pour être soulagé, très bien. Mais j'allais pas rester à rien dire, ce n'était pas mon caractère. Sa petite réflexion était clairement basse, ça lui ressemblait de me balancer sa à la gueule, il voulait me faire du mal et il réussissait avec brio " Donc tu veux vraiment faire sa ici ? si je te pas téléphoner c'est pour cela parce que je savais que tu allais pas t’empêcher de péter un câble " dis je en le regardant, il refusait tout contact avec moi. D'accord j'allais respecter son choix " Donc tu voudrais qu'on parle à cœur ouvert ? pas de problème " dis-je en me redressant doucement, la douleur de ma blessure était encore douloureuse et pourtant j'allais besoin de me montrer forte " Tu viens me faire la morale alors d'accord tu as raison j'ai vraiment merdé je n'aurais pas dû faire cela une deuxième clairement car c'est très mal et je le reconnais " dis je en continuant sans pouvoir lui laisser en placer une " Je supporte plus d’être prise pour de la merde par l'homme qui partage ma vie tu comprends ou pas ? tu viens me voir une fois tout les deux mois et encore je pense que je suis clairement gentille quand je dit deux mois te toujours occuper avec je ne sais qui je ne sais ou j'ai l'impression d’être une amie pour toi et parfois une sœur " dis je pleine de rage " J'ai vingt deux ans et l'homme que j'aime recule a chaque fois que je m'approche pour de la tendresse ou ... du sexe voila j'en ai marre je sais pas ce que tu as depuis que je te dis que j'attendais un enfant te distant et tu me regardes plus comme avant ... plus comme une femme comment je dois réagir ?Je te pas tromper avec Wayne tu ne voulais rien de sérieux tu couchais à droite et gauche ne dit pas contraire et moi j'ai coucher une seule fois avec un homme et malheureusement ... je n'ai pas voulu tomber enceinte " hurlais-je presque,il se levait pour partir , je n'allais pas le laisser me faire sentir comme de la merde " Je t'aime Bellamy si fort que j'aurais donné ma vie pour toi quand cet homme ma demander où tu étais et j'ai refusé de lui dire car un monde sans toi ce n'est pas possible mais le véritable problème vient de autre chose on passe notre temps à merder à reprocher mille choses à l'autre j'ai faits une chose que je n'aurais pas dû faire et m'en excuse mais temps que tu accepteras pas mon fils ... c'est plus possible entre nous et ne viens pas me dire que c'est pas vrai montre toi honnête avec cela .. " dis-je en retenant les larmes qui menaçaient de couler, je soutenais un maximum son regard. Je l'aimais, je crois n'avoir même jamais un homme aussi fort de ma vie mais je supportais plus cette situation qui nous tuais jour après jour.
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(#)Sujet: Re: We can forgive, but forget, it is impossible | Mer 24 Aoû - 21:40
En demandant pardon, on demande à être vu tel que l'on est, en dépit de ses actes. Répondre à cette demande, c'est l'amour le plus profond dont un humain soit capable ♦ Bellamy and Hannah
J'avais probablement tort de m'énerver comme cela d'entrée de jeu. Oui, c'était même certain. Hannah venait de se réveiller, ça devait être un beau merdier dans sa vie et j'aurais effectivement pu lui faciliter la vie en me montrant ouvert et à l'écoute. Mais ça, j'en étais strictement incapable. Je pensais qu'avec Hannah, dans notre relation, nous avions tout connu. Les hauts et surtout les bas, les coups en douce, les non-dits, les mensonges, les disputes, les cris, les pleurs, les bons moments aussi. Mais rien ne m'avait préparé à ce qu'elle m'avait fait, la blessure qu'elle m'avait infligée ce soir-là. L'espoir, voilà ce qu'elle m'avait redonné. Elle m'avait donné à nouveau l'espoir, celui que j'avais perdu il y a des années de cela, quand j'avais compris que rien n'allait dans cette chienne de vie. J'avais alors appris à ne rien attendre de rien, de toujours s'attendre au pire pour au mieux être heureusement surpris quand les choses tournent bien. Même dans ma relation avec Hannah, je m'attendais à ce que les choses tournent mal parce que c'était toujours comme cela que les choses tournaient quand j'étais dans les parages. Et pourtant ce soir là je m'étais fait avoir comme un novice, comme un imbécile. Je l'avais cru, mon être entier s'était perdu dans cet espoir de merde, celui que nous nous en sortirions, que nous arriverions à être ceux que nous étions au début, que tout fonctionnerait de nouveau, j'y avais cru pour mieux me prendre une claque dans la gueule quand, pas plus tard que quelques heures après, j'apprenne qu'Hannah m'avait trompé. Aucun mot ne pouvait décrire ce que j'avais ressenti quand j'avais lu ces lignes, écrites de sa propre main. Et encore maintenant, je ne pouvais décrire à quelle point la blessure était grande en moi. Je n'éprouvais même pas de haine envers Hannah, juste une certaine colère que j'estimais justifiée. Non, c'était moi que je détestais, moi qui avait été assez con pour me laisser prendre au jeu, pour m'être mis à espérer de nouveau, pour avoir cru toutes ces jolies phrases et ces promesses d'un avenir meilleur. Moi qui de toute façon, depuis le début, faisait tout foirer. Au fond, c'était normal si Hannah avait été voir ailleurs. Qui aurait voulu de quelqu'un comme moi ?
Alors oui, je me montrais agressif et braqué, fuyant le dialogue. Je savais pourtant que parler et nous expliquer était la seule solution. Mais j'étais blessé, terriblement blessé, et comme d'habitude je me réfugiais dans la colère et l'agressivité pour tenter de gérer cela. Si Hannah n'avait pas été si spéciale à mes yeux, j'aurais probablement coupé tout contact avec elle dès la lecture de la lettre. Mais c'était Hannah et j'étais incapable de lui faire ça. Je semblais avoir coupé court à la conversation et presque sur le point de partir quand Hannah, depuis son lit d'hôpital et malgré la souffrance que cela lui coûtait, décida de se confronter à moi. Dans un certain sens, j'étais presque content qu'elle fasse cela, car je n'en n'avais pas le courage. Il fallait qu'on en parle mais je ne me sentais pas la force de ramener cela sur le tapis. Elle ne voulait plus de moi, il fallait que je me fasse à l'évidence. Mais avais-je la force, l'envie, le courage d'entendre encore une fois ces mots ? Sortant de la bouche d'Hannah ? Je l'ignorais. Je ne pouvais plus faire demi-tour, aussi me retournai-je vers elle, et bouillonnant de l'intérieur, tâchai de l'écouter et de comprendre ses paroles du mieux que je pouvais. Hannah admettait ses torts, et c'était déjà quelque chose. Elle les admettait et comprenait qu'elle m'avait fait du mal, certes, mais elle était encore loin de pouvoir imaginer ce que je ressentais à l'heure actuelle. Hannah m'expliquait ensuite qu'elle avait en marre de ma distance vis-à-vis d'elle, que l'on ne se voyait pas assez, que je ne la regardais plus comme avant depuis sa grossesse. Et, dans un sens, elle avait raison. Cela combiné au fait que nous passions notre temps à nous disputer... Disons que je n'avais pas vraiment eu le temps ni l'envie de penser à autre chose. Hannah souffrait, je pouvais l'entendre à sa voix, et malgré tous nos problèmes je détestais la savoir comme ça. Je détestais tout particulièrement savoir que j'étais la cause de cette douleur. Mon cœur se brisa un peu plus, si tant est qu'il restât encore quelque chose à briser après ces derniers temps, quand je l'entendis me dire qu'elle m'aimait. « Me redis plus jamais ça. Que tu m'aimes. Ça fait trop mal » dis-je, le souffle presque coupé. C'était trop, trop, beaucoup trop dur. « J'ai merdé Hannah, je le sais parfaitement et tu sais quoi ? Je peux même pas t'en vouloir, parce que tu me dis la vérité. T'as complètement raison, j'ai merdé du début à la fin. J'suis parti avec les meilleures intentions du monde, vraiment. Et pourtant, tu pourras pas dire que je t'ai pas prévenue. Depuis le départ, je t'avais dit que je ferais de la merde. C'est ce qui se passe toujours. Alors oui, je suis trop exigeant, trop indépendant, trop chiant, trop distant, j'ai mes caprices et mes sautes d'humeur, je suis trop attaché à ma petite liberté, oui j'ai toujours du mal avec Carter même si, pour toi, je donnerais ma vie pour lui. J'ai du mal à le voir parce que ça me rappelle constamment que Wayne était là, alors oui je te crois quand tu me dis que ce n'était qu'une nuit, que ça ne voulait rien dire, je te crois et te comprend. Mais c'est dur, tu vois ? C'est dur » Je repris mon souffle. J'avais dit tout cela d'une traite. C'était tellement, tellement douloureux. Mais je devais être honnête. « Moi aussi je t'aime, plus que tout, envers et contre tout. Je sais que rien ne va dans notre relation à cause de moi. Le problème, c'est que je suis incapable de changer. J'ai essayé, pourtant, Hannah, crois-moi, j'ai essayé de toutes mes forces de devenir un mec bien, celui qui te mériterait, qui serait présent à tes côtés. Mais j'y arrive pas. J'suis pas quelqu'un de bien Hannah, je fais du mal aux gens. C'est comme ça. Je t'aime, je t'aime, je t'aime, c'est un fait et ça ne changera pas de sitôt. Mais j'en ai marre de te mentir en te disant que tout s'arrangera, parce que tu vois, je crois pas en être capable. Je n'y crois plus. Je crois que malgré toutes mes intentions, les meilleures du monde, je crois que je continuerais à tout faire foirer encore et encore et encore ». C'était comme si des larmes de rasoir sortaient de ma gorge. Je savais cela depuis trop longtemps mais j'avais continué de me voiler la face, par peur de la perdre. « Je ne veux pas que tu souffres, Hannah, pas à cause de moi. Regarde toi... Tu t'es pris une balle à cause de moi. Est-ce que c'est normal, franchement ? Je ne crois pas. Je veux que tu sois heureuse et épanouie. Si je te fais du mal, alors... Je ne veux plus t'en faire. Tu dois être heureuse, avec ou sans moi ». Ces mots me bouleversaient. Ma gorge se serra.
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(#)Sujet: Re: We can forgive, but forget, it is impossible | Jeu 25 Aoû - 13:50
En demandant pardon, on demande à être vu tel que l'on est, en dépit de ses actes. Répondre à cette demande, c'est l'amour le plus profond dont un humain soit capable ♦ Bellamy and Hannah
Les contes de fées sa n'existaient clairement pas. Les histoires qu'on vous raconte petite et qui dit qu'on trouvera tous notre prince charmant et qu'on vivra dans un grand château avec plein d'enfants et qu'on sera heureux tout le temps , c'était des mensonges. Ma mère me racontait souvent ce genre d'histoire, je me souviens lui avoir demandé un jour si le prince charmant existait réellement elle me répondait à chaque fois " Hannah un jour tu rencontreras un homme qui te bouleversera tellement que tu remettras ton monde en question ce jour la tu auras trouvé cet homme comme moi j'ai su que le bon était ton père ". Avec un certain recul chaque homme que j'ai rencontré avant Bellamy ne m'avait jamais donné envie de remettre mon monde en question de leur donner tout de moi sans restriction. Bellamy était celui dont ma mère me parlait souvent, celui qui avait fait de moi la fille stupide et gourde que je détestais. Je détestais ne pas avoir le contrôle total de ma vie et de mes sentiments, devoir toujours me demander si je suis la fille qui lui correspond celle qui lui fallait a ses côtés. Bel était un homme très compliqué, beaucoup plus compliquer que n'importe quelle personne que j'ai rencontrée dans ma vie. La vie ne lui avait malheureusement pas fait de cadeau et ce lourd passer était entre nous en permanence. Il se débrouillait seul depuis son enfance et le fait qu'une personne puisse lui tendre la main le dérangeais , il ne voulait ne rien devoir à personne. Pour lui la vie était une merde continuelle dans lequel il vivait jour après jour. Le bonheur, la joie c'était des sentiments totalement inconnu pour lui, quoi que je pouvais faire rien ne serait à la hauteur.Notre relation était une multitude de disputes à répétition. On les accumulait, accompagner cela aux mensonges et à la tromperie de ma part et c'était cela notre relation. Pourtant je l'aimais sincèrement, j'en étais folle amoureuse et mon amour pour lui grandissais de jour en jour. Je comprenais qu'il puisse autant m'en vouloir , je lui répétais que je l'aimais et je le trompais pour la deuxième fois. Son pardon ne serait pas facile à obtenir, il souffrait accompagnée d'une culpabilité qui le rongeait a cause de cette balle que je m'étais prise qui lui étais destiné. Moi je lui en voulais pas, je devais trouver les mots pour le rassurer sur ce point-là. On devait mettre cela de coté pour pouvoir se concentrer sur notre couple et savoir si c'était possible de sauver notre histoire.
Il était en colère et se braquait à chacune de mes paroles. En temps normal , je me serais comporté de la même façon mais on n'allait pas avancer. J'avais pris une décision, je refusais de renoncer à notre histoire. L'amour était trop présent entre nous pour abandonner. Il doutait de tout, il ne pensait pas pouvoir continuer à se battre car il en avait déjà fait trop. Ses paroles me brisaient le cœur mais je lui montrais pas, je restais forte et sûre de moi.J'admettais mais tord, j'avais une grande part de responsabilité. Ce soir la je lui avais promis de me battre et j'avais fui de peur d'affronter son regard. Il refusait d'entendre que je l'aimais " NON " dis je en le regardant " Tu penses que je te blâme pour tout ? tu penses que je ne suis pas aussi coupable que toi .. " dis je en soutenant son regard " Je suis amoureuse de toi tu doute de cela je le comprend je pourrais pas t'en vouloir j'ai embrasser un autre homme .. deux fois .. et j'en serais devenu malade si tu m'avais fait ce genre de chose car la tromperie est une chose que je supporte pas et pourtant tu te trouves devant moi et tu prends la peine de m'écouter alors tu vas le faire totalement et si tu n'approuves pas tout cela je te laisserais partir " dis je en tirant sur mes perfusions et m'extirpais doucement du lit pour le rejoindre et attrapait sa main et l'obligeais à me regarder "Je t'aime Bel si fort que parfois j'ai l'impression de pas pouvoir aimer comme cela et qu'un jour cet amour finira par me détruire mais je m'en fiche je n'ai jamais rencontré un homme comme toi alors oui te difficile très difficile j'ai parfois beaucoup de mal à te comprendre mais avec le temps j'ai réussi à me faire à cela " dis je en lui tenant fermement la main, rester debout n'était pas facile mais j'avais besoin qu'il m'écoute " Carter et mon fils et son bonheur pour moi et la chose la plus importante je voudrais pouvoir lui donner tout ce que j'ai eu la chance d'avoir dans ma vie et je ferais tout mon possible pour le lui donner et je comprends que tu es du mal à accepter cela mais moi aussi j'ai du mal parfois à savoir que Charlotte a une maman qui un jour reviendra et voudra tout faire pour l'avoir dans sa vie car malgré tout je suis tombé amoureuse de cette petite fille merveilleuse et pourquoi ? parce que j'aime son papa avec ses qualités et ses défauts je te demanderais jamais de choisir entre elle et moi ou ta vie et ta liberté j'aime ma vie comme cela la seule chose qui manque et bien j'aimerais m'endormir de temps en temps a côté de l'homme que j'aime car sa tendresse me manque et sortir en amoureux aussi .. " dis-je la voix enrouée, ce n'était pas facile de lui ouvrir mon cœur né cette façon " Mon bonheur c'est toi, Carter, Charlotte c'est vous tous et je suis stupide de pas l'avoir compris avant " dis-je à bout de souffle. La balle était dans son camp, je pouvais plus faire grand-chose.
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