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 never let you go, never let me down. + arisaac

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(#)Sujet: never let you go, never let me down. + arisaac   |   Mar 16 Aoû - 18:16
never let you go, never let me down.
+ arielle & isaac

C'est près d'une heure du matin qu'on était finalement aller se coucher, Isaac et moi. Je ne tenais plus debout et il l'avait bien remarqué. En plus, on avait prévu une grosse journée avec nos activités. Mine de rien, il restait que deux mois aux vacances d'été et il fallait bien en profiter. Oui bon, c'était l'été toute l'année à Miami, mais Isaac il bossait beaucoup. On était donc aller se réfugier dans la tente afin de se reposer. Il faisait plus frais, donc ça faisait vraiment du bien de juste être dans ses bras, au chaud. Je fermai mes yeux et répondit doucement au bonne nuit d'Isaac avec un petit marmonnement. J'étais déjà bien loin.

Lorsque j'ouvris les yeux au matin, c'est seulement parce que mon meilleur ami m'avait réveillé. Sinon, j'aurais pu dormir encore bien longtemps. « Mmmh. » dis-je en grognant un peu. J'étais dos à lui, donc le temps de me retourner, Isaac était déjà sorti. J'en profita pour prendre toute l'espace, m'étirer un peu et me réveiller doucement. J'étais pas trop trop du type matinal dans la vie. Je me mis en position assise et attachai mes cheveux blonds en une queue de cheval. Je passa mes mains dans mon visage et décida de sortir de la tente. Le soleil m'aveuglait un peu, mais on était bien. « Bon maaaatin. » dis-je à Isaac alors qu'il préparait le p'tit déj. « Il est quelle heure? » demandai-je. J'écarquillai un peu mes yeux lorsqu'il me dit l'heure, disons que je n'étais pas trop habituée de me lever aussi tard, même en n'étant pas du matin. J'aida Isaac à préparer le tout et on se fit un bon p'tit déj même si c'était d'avantage l'heure de déjeuner. On termina assez rapidement et vint le temps de devoir tout ranger. « J'crois que c'est cette partie que j'aime le moins. » dis-je en faisant une petite moue. Défaire la tente et tout, c'était plutôt chiant. Je m'occupai de ranger les couvertures et de les plier, les coussins aussi. Isaac s'occupa de la tente. Un amour ce garçon! À peu près 40 minutes plus tard, tout était de retour dans la voiture. « Enfin! Bon, moi j'suis prête à aller au lac. » dis-je en sautillant un peu d'excitation. On sauta dans la voiture et hop, on était prêts.

On fit à peu près une quinzaine de minutes de route pour se rendre au lac où il était possible de faire plusieurs activités. On pouvait louer des pédalos, des kayaks, des canoës, même des petits bateau. Plusieurs pêchaient ou faisait des activités nautiques. C'était vraiment un endroit idéal. Y'avait quand même beaucoup de monde parce qu'il y avait aussi une petite plage pour les gens en vacances. Comme c'était le weekend, surtout celui du 4 juillet, disons qu'il y avait plusieurs vacanciers et touristes. Une fois arrivé, on se dirigea vers le petit kiosque et on loua un canoë avec deux vestes de sauvetage. Je sentais Isaac bien réticent avec cette veste. « Si tu tombes mystérieusement à l'eau, y'as pas de risque pour que tu te noies. » lui dis-je en lui donnant un petit coup et en rigolant. Bah oui, on ne sait jamais quand quelqu'un peut te faire tomber. J'attrapais les rames alors qu'Isaac enfilait sa veste. On marcha jusqu'au bord de l'eau. Notre petit canoë se trouvait près du quai. J'enfila ma veste à mon tour et hop, on grimpa à bord. Je m'installai à l'avant parce qu'Isaac était clairement les muscles entre nous deux et il pourrait nous diriger davantage de l'arrière. « J'pourrai pas te voir alors t'as intérêt à ne pas me laisser ramer toute seule. » lui dis-je en riant. Il ventait quand même beaucoup donc, c'était difficile de pagayer.


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(#)Sujet: Re: never let you go, never let me down. + arisaac   |   Mer 17 Aoû - 13:18

Il y a des routes qui sont belles, peu importe où elles mènent.
La nuit était passée à une vitesse folle. En me réveillant, je m'attendais à voir affiché huit heures et demi, voir neuf heures, mais en réalité, il était presque midi. A mes côtés, Arielle dormait toujours paisiblement, j'avais eu beau bougé, elle, rien, pas un mouvement, pas un battement de cil. Dos à moi, je me redressais légèrement, e penchant vers son oreille pour lui murmurer quelques mots. Je n'étais pas forcément du genre à la réveiller, mais si nous voulions profiter de notre dernière journée du week-end, il fallait malheureusement se lever. A mes mots, elle se mit à grommeler je ne sais quoi. Un sourire s'affichait sur mon visage, puis, ni une, ni deux, je quittais la tente, la laissant se réveiller tranquillement. Je m'étirais de tout mon long, car ce n'était pas dans la tente que j'y parviendrais vu comme le plafond de cette dernière était bas. Il faisait déjà beau, et chaud. L'idée d'aller faire du canoë n'était pas si mal, c'était toujours mieux de profiter de l'extérieur, plutôt qu'aller s'enfermer dans une salle de cinéma, certes, l'avantage est que cette dernière était climatisée, mais entre aller m'enfermer et rester dehors, malgré la chaleur le choix était vite fait. Et puis, à faire du canoë, l'avantage, c'est que si nous avions chaud, deux possibilités s'offraient à nous celle de se rafraîchir simplement avec nos mains, ou alors se jeter à l'eau. Quoi qu'il en soit, nous avions des moyens de se rafraîchir. En attendant le levé de la belle au bois dormant, je me chargeais de préparer le petit déjeuner. J'installais la table de pique nique, sur laquelle j'avais encore prit soin d'y mettre le plaid, puis c'est alors que j'entendis sa petite voix encore toute fatiguée. Je me retournais pour lui faire face. Salut toi, dis-je en me dirigeant vers elle pour lui déposer un baiser sur le front. Après cela, je sortais ce qu'il fallait de la voiture pour le petit déjeuner, que je ramenais près de la table, en indiquant l'heure à la demoiselle. Cette dernière semblait surprise, tout aussi surprise que moi lorsque je m'étais réveillé un quart d'heure avant. Je riais légèrement puis nous prenions tranquillement notre petit déjeuner, sans pression. Quand nous eûmes terminés, le moment tant redouté fut de tout ranger. Ah c'est toujours plus amusant de déballer que de remballer, déclarais-je en rigolant. Pour plus d'efficacité, Arielle et moi nous répartissions les tâches de sorte d'aller plus vite. Pour ma part, je m'occupais principalement de la tente, vu que c'était le plus chiant. A monter, elle était beaucoup plus facile qu'a démonter et à ranger. Une fois tout terminé, ma meilleure amie ne tardait pas à me faire comprendre qu'elle était prête. Elle était surtout impatiente oui, à la façon dont elle se tenait, en fait, elle ne tenait plus en place. Je riais légèrement. Aller en voiture blondie ! m'exclamais-je avant de fermer le coffre une bonne fois pour toute, et de prendre la route direction le lac.
Nous ne tardions pas à arriver à l'est de la ville pour atteindre le parking du lac. Je trouvais rapidement une place à l'ombre, et ça, vu le temps, ce n'était pas négligeable. Cet endroit était idéal lorsque l'on voulait faire toutes sortes d'activités nautiques. Il y avait à dispositions divers pôle. Canoë. Kayak. La fameuse grosse bouée où l'on est à plat ventre, à serrer fort des poignées, traînée par un bâteau. Ski nautique aussi. Pédalo pour les plus tranquille. Y'avait même un petit espace aménagé avec du sable pour en faire une petite plage, où il y avait un petit terrain de beach volley. Fin j'aimais beaucoup me rendre ici quand je ne savais pas quoi faire. L'avantage c'est qu'en venant ici, on était sûr de ne pas s'ennuyer.  Punaise, le monde, j'espère qu'on va avoir un canoë de disponible. Par chance, les gens étaient plus à se dorer la pilule sur la plage, et à se baigner, plutôt qu'à pratiquer des activités nautiques, bien qu'il y en ai quelques uns, mais fort heureusement pour nous, il restait toute une ribambelle de canoë. Nous en louyions un pour deux, puis nous prenions deux pagaies. C'est alors que le moment le plus désagréable arrivait. Celui d'enfiler des gilets de sauvetage. Comme si on risquait de se noyer dans le lac. Je grimaçais rien qu'à l'idée de porter ce machin orange dégueulasse. J'avais l'impression d'être un robot, et de ne plus avoir la même mobilité. Arielle s'était rendue compte de ma tête. Mystérieusement ou poussé par une petite blonde ? déclarais-je dans un premier temps amusé. Non mais sérieux c'est moche ces gilets, en plus orange flashi quoi, on risque pas nous raté. Puis on va pas se noyer là, on sait nager ! Façon, me connaissant, je serais capable de l'enlever une fois sur le lac. En plus ça devait être chiant pour se baigner, si j'avais par ailleurs envie de piquer une tête. Maintenant que nos gilets étaient enfilés, nous nous dirigions jusqu'à notre canoë. Comme j'étais le plus lourd, et le plus grand, il était conseillé que je sois à l'arrière pour éviter que l'on ne coule, et puis je serais celui qui pagaierait le plus. Nous prenions chacun place puis c'était parti, nous commençions à ramer. La remarque d'Arielle me fit rire. Je n'y avais pas pensé, mais maintenant que tu le dis, je te laisse faire, amènes nous là où tu veux,  plaisantais-je en arrêtant un court instant de pagayer. Bon comme il y avait un peu de vent, rien de frais, mais assez chiant pour nous embêter un peu, j'avais un peu de peine pour elle, et me remit à pagayer de sorte que nous puissions avancer plus vite. Pour m'amuser, j'attrapais un peu d'eau dans ma main et hop, je la lançais sur Arielle. L'avantage que j'avais, c'était qu'en étant à l'arrière je pouvais l'embêter comme bon me semblait, car elle ne me voyait pas venir. Tu avais déjà fais du canoë ? la questionnais-je en faisant comme si de rien était. Comme si je ne l'avais pas volontairement arrosé.
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(#)Sujet: Re: never let you go, never let me down. + arisaac   |   Jeu 18 Aoû - 5:01
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Isaac n'avait pas trop eu le choix de se dépêcher à terminer, moi étant très impatiente d'aller au lac. C'était probablement l'un de mes endroits favoris à Miami, mis à part la plage et l'océan, bien sûr. On mit peu de temps à se rendre et j'étais toute énervée. J'avais pris soin de mettre mon maillot sous mes vêtements, ne voulant pas reproduire l'incident de la veille et d'être encore toute mouillée. Avant d'atteindre le kiosque, Isaac et moi on fit comme tout le monde sur la petite plage et on se mit en maillot. Je pris donc soin de laisser mon t-shirt à la voiture, dans un sac pour qu'il reste bien au sec et on allait louer notre canoë. Je jeta un coup d'oeil à Isaac et lui envoya un doigt sur son ventre tout musclé en rigolant. « Tiens j'avais pas remarqué hier, tu es dû pour te faire un petit teint. » lui dis-je avec un clin d'oeil. Je rigolai bien sûr. Il bossait comme un fou et n'avait certainement pas le temps de faire bronzette. De toute façon, il savait que je me moquais constamment de lui, gentiment bien sûr. En même temps, Isaac il était parfait physiquement parlant donc.. Ça n'allait certainement pas affecter son estime de lui même. On prit ensuite nos pagaies et hop, on était prêts à aller à l'eau. Monsieur faisait tout un cas de sa ceinture de sauvetage et ça me faisait rire. Je roulai des yeux en le regardant. « Voyons. Je ne te pousserais jamais. » dis-je de façon plutôt ironique. C'était totalement mon genre, mais c'était le sien aussi. « Qu'est-ce qu'il y a ? Le orange jure avec ton teint? Arrête de râler, c'est pour ta sécurité. Puis, fais comme si je ne t'avais rien dit, mais crois moi, ça te rend encore plus beau. » lui dis-je en rigolant.

J'allai donc m'asseoir à l'avant du canoë avec ma ceinture à moi et attendit que mon meilleur ami s'installe à son tour. Le temps qu'il s'assoit, le tout était un peu instable, mais ça se plaça rapidement. Je fis un commentaire à Isaac sur le fait d'arrêter de pagayer et c'est exactement ce qu'il fit ensuite. « On ira pas bien loin si tu te fies à moi. » dis-je en riant. Le vent soufflait fort et c'était plutôt difficile de ramer. Il le réalisa bien vite et il se remit au boulot. Ça allait beaucoup mieux, plutôt rapidement même. Je reçu de l'eau au visage et regarda autour de moi, cherchant d'où ça venait. « Je sais que c'est toi, Fitz. » lui dis-je d'un air menaçant. Je ne pouvais pas le voir, mais le vent ne pouvait pas m'envoyer de l'eau de la sorte. Je me retournai vers lui soudainement, faisant dangereusement balancer le canoë de droite à gauche. « T'sais t'es pas intouchable parce que t'es à l'arrière hein. Je t'ai à l'oeil. » lui dis-je en faisant signe avec mes doigts. Je me retournai plus prudemment afin de ne pas nous balancer les deux à l'eau, puis prit connaissance de la question d'Isaac. « Et oui, j'en ai déjà fait. Ma mère nous amenait plus jeune avec Sam sur la rivière de Philly. » dis-je un peu nostalgique. Certes, c'était il y a très longtemps, peu de temps avant sa mort. Le bon temps quoi. Ça me fit sourire, souvent, elle me manquait. Si elle n'était pas allée travailler ce jour là, s'il n'y avait pas eu de braquage, si elle n'avait pas été victime de ce dit braquage, ma vie serait complètement différente à ce moment et probablement que j'aurais pu avoir une enfance et une adolescence plus normale. Peut être même que je serais à la fac en ce moment. Sauf que ma vie était ce qu'elle est et c'était totalement inutile de rêvasser à ce qu'elle aurait été si les choses avaient été différentes. « Toi, t'en a déjà fait? » demandai-je ensuite à Isaac, souhaitant penser à autre chose.

On avait pagayé plutôt rapidement et on était dans un coin plus reculé du lac, il y avait beaucoup moins de monde. Pratiquement personne en fait. On s'arrêta un peu pour admirer la vue avec les montagnes au loin. Je remarquai qu'Isaac enlevait son gilet de sauvetage. « Qu'est-ce que tu fais? » lui demandai-je en me retournant à moitié. « Isaac, c'est pour ta sécurité. Si tu te noies, moi j'serai pas apte à te sortir de l'eau. » lui dis-je toute sous le choc. Bon, c'était clairement mon côté maman qui ressortait. Après tout, c'était vrai qu'on savait nager. Je me retournai doucement dans le canoë pour lui faire face. « Ouais bon, c'est pas comme s'il y avait des grosses vagues et tout. » admis-je ensuite en roulant des yeux. Peu de risque de noyade. J'avais peut être exagéré un peu. Bon, soyons fous! Je me leva debout dans le canoë et retira ma veste. Celle-ci tomba dans l'eau, juste à côté de notre embarcation. Je ré-ajusta mon haut de bikini et me pencha doucement sur le bord pour l'attraper. « Ne bouge pas. » dis-je à l'attention d'Isaac puisque le canoë tanguait un peu. J'étira mon bras et à la dernière seconde, je donna un petit coup sur le rebord, enfin un assez grand coup, pour que le canoë chavire. Comme on avait rien amener sauf la clé de la voiture, qui était dans le short de bain d'Isaac, on s'en fichait un peu que tout soit mouillé. J'avais enfin réussi à le prendre à son propre jeu et j'étais bien fière de mon coup. On se retrouva tous les deux dans l'eau. « Yay!!! Je t'ai eu. » dis-je en éclatant de rire et en envoyant un peu d'eau au visage d'Isaac. Je nageai pour me retrouver tout près de lui et lui fit une grimace, ma langue touchant presqu'à son nez. Ça me faisait rire. Je jeta un coup d'oeil rapide à notre embarcation, me demandant bien comme j'allais faire pour y remonter.


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(#)Sujet: Re: never let you go, never let me down. + arisaac   |   Ven 19 Aoû - 13:37

Il y a des routes qui sont belles, peu importe où elles mènent.
Encore une fois, à chanter à tue-tête et rigoler tant qu'on le pouvait, la route passait plutôt rapidement, et nous arrivions enfin sur le parking du lac. Ce dernier était blindé, mais je parvins à trouver une place pile à l'ombre, si c'était pas beau ça, comme si elle m'était destinée. Nous retirions nos vêtements pour les laisser à la voiture. Arielle, dans toute sa splendeur ne manqua pas de me faire remarquer que je n'étais pas tellement bronzé, en même temps, contrairement à elle, je n'étais pas encore en vacances. Y'en a qui bosse mademoiselle, la taquinais-je bien entendu. Je ne me permettrais jamais d'avoir un mot de déplacé envers elle. Et elle le savait pertinemment. Rapidement nous nous dirigions vers le petit kiosque où nous prenions les pagaies pour rejoindre ensuite notre canoë. Cependant, avant de monter dans ce dernier, il fallait enfiler ce vieux gilet de sauvetage orange flashi. Une chose est sûre, on ne risquait pas nous rater avec ce truc là sur le dos. Je grimaçais, et cette grimace n'échappa pas à ma meilleure amie, qui ne put se retenir comme de bien entendu de se moquer de moi. Cependant, le mot "mystérieusement" dans sa phrase sonnait tellement faux que je ne pus lui rétorquer que j'avais vu clair dans son jeu. Evidemment, elle faisait l'étonnée, comme si elle, Arielle Bennett serait capable d'une telle chose. Je riais face à sa remarque, et passais mon bras autour de son cou pour l'attirer d'un coup sec vers moi pour l'embêter. Elle en rajoutait une couche avec ce vieux gilet dégueulasse.  Exactement ! Le orange ne me va pas du tout ! m'exclamais-je en employant une voix plus féminine, avant de légèrement rire. On dirait robocop comme ça tien, ajoutais-je en grommelant tandis qu'elle me dit de faire comme si elle ne m'avait rien dit et que je restais beau malgré tout. Elle avait toujours le mot qu'il fallait cette blondinette, au bon moment. Ouais, je sais, je sais, répliquais-je d'un air amusé. Désormais arrivé au canoë. Je montais le premier à l'arrière étant le plus costaud pour qu'ensuite elle prenne place devant moi. Si on ne voulait pas couler, il valait mieux qu'elle soit devant et moi derrière de sorte à équilibrer notre canoë, sinon on tomberait très rapidement dans l'eau. Même si à mon avis, nous allions très vite finir à l'eau nous connaissant l'un comme l'autre. Et selon moi, elle avait la même idée que moi et la garder dans un petit coin de sa tête pour essayer de me surprendre lorsque je ne m'y attendrais pas. Je disais ça, car je pensais exactement à la même chose, et comme nous étions sur la même longueur d'onde tous les deux, notamment sur les conneries à faire, je juerais qu'elle pensait à la même chose.
C'est alors que nous commençions à pagayer, et comme Arielle me taquiner, je posais ma pagaie à l'horizontal et la laisser faire. Cependant, avec la petite brise de vent, c'était plutôt compliqué, encore elle aurait été seule ça aurait été mais là, il fallait qu'en plus de traîner son poids, elle devait traîner le mien aussi, et étant plus lourd qu'elle cette dernière galérait. Et bien, t'es bien mauvaise, la taquinais-je de plus belle, tandis que je repris ma pagaie pour l'aider sinon, on y serait encore demain, et en plus on s'était fait doublé par deux gamins, si c'était pas la honte ça quand même. Finalement, quand on s'y mettait à deux, ça allait beaucoup mieux, on avait réussi à trouver le bon rythme, et à être en parfait accord, c'est qu'elle n'était pas si mauvaise que ça finalement. Tout en essayant de pagayer d'une main, j'attrapais une poignée d'eau pour lui lancer dessus. Vu qu'elle était de dos, je pouvais faire tout ce que je voulais ahah. Peut être qu'elle s'attendait à ce que je fasse l'imbécile car c'était trop calme pour que ça dure, mais l'avantage, c'est qu'étant dos à moi, je pouvais la surprendre. Elle se tournait alors pour me regarder, mais n'étant pas très très douce dans ses mouvements, le canoë se mit à dangereusement basculer. J'aurai eu envie de donner un petit coup de hanche et tomber à l'eau, mais je préférais faire ça plus loin, au milieu du lac. C'est que tu ferais presque peur avec tes menaces. Je ris légèrement, puis elle finit par me répondre qu'elle avait déjà fait du canoë avec son petit frère en rivière contrairement à nous qui étions sur un étendu d'eau. Pendant un court instant, elle semblait pensive. Peut être se remémorait-elle ses années passées là bas. Malheureusement, je n'étais pas dans sa tête pour le savoir, mais elle finit par me demander si de mon côté j'en avais déjà fais. Ouais, plusieurs fois même, c'est vraiment sympa comme truc, rétorquais-je en souriant. Et je n'en n'avais pas fait qu'aux Etats-Unis, je me souvins une fois en avoir fait à la montagne lors d'un voyage en France, et c'était tout aussi agréable. Ce jour-là d'ailleurs, on avait été tranquille, il n'y avait pas un chat. L'avantage d'avoir des parents aisés, c'est que j'ai pu visiter bon nombre de pays durant mon enfance.
Après avoir longuement pagayé, nous nous arrêtions pour faire une petite pause dans un petit coin tranquille. Je regardais autour de nous, et une fois de plus, nous étions tranquilles. On pouvait apercevoir des gens au loin, mais personne autour de nous. La vue était superbe, elle donnait tout droit sur les petites montagnes. Comme il n'y avait personné pour nous déranger, je me redressais pour venir retirer ce fichu gilet qui me comprimait plus qu'autre chose. Me sentant sans doute bouger, Arielle se retournait pour regarder ce que j'étais entrain de faire, c'est alors qu'elle me mit en garde de ne pas le retirer car si je venais à couler, elle ne serait pas en mesure de me sauver. Comme si je ne savais pas nager. Non mais ça va, hier on avait pas pied dans le lac et on est toujours vivant, là c'est pareil, dis-je en riant légèrement. Elle finit par reconnaître que finalement ça ne risquait rien puisque contrairement à l'océan, ici, il n'y avait pas de vagues, et quand bien même il y avait un peu de vent, il n'empêche que l'eau ne bougeait pas tant que ça. Attention, vu les vagues, on risquerait se prendre un tsunami en plein visage, la taquinais-je tandis qu'à son tour, elle finit par ôter également ce gilet. Nous les posions dans le canoë.  En même temps, Arielle aussi savait parfaitement nager, puis si vraiment y'avait un souci, contrairement à elle, je serai apte à la sortir de l'eau. Au bout d'un moment, elle me dit de ne pas bouger. J'arquais un sourcil interrogateur, jetant un coup d'oeil autour de nous. Pourquoi me disait-elle de ne pas bouger ? C'est alors que le canoë finit par chavirer et se retourner sur nous, la saleté. C'était elle qui l'avait fait se chavirer. Je quittais le dessous du canoë pour remonter à la surface et me retrouver à quelques petits centimètres de ma meilleure amie, qui affichait un large sourire. Fière d'elle, elle s'exclamait qu'elle m'avait eu. Il est vrai que pour le coup, elle m'avait eu en beauté. Car je ne m'attendais pas à ça, et pour une fois, elle m'avait devancé. Surtout, apprécies cette victoire, parce que tu n'en n'auras pas d'autres, lâchais-je amusé avant de plonger profondément sous l'eau, puis remonter doucement derrière elle en entourant sa taille de ma main droite de sorte que cette dernière se retrouve sur son ventre, et qu'elle se retrouve piégée dans mes bras. J'avais réussi à coincer ses bras par la même occasion. On fait plus la maligne là, murmurais-je au creux de son oreille d'un air amusé, puis je finis par de ma main libre, la couler, il faut dire qu'elle m'avait bien cherché et que je ne me laissais pas faire. Je l'aidais tout de même à remonter à la surface pour ensuite m'éloigner d'elle d'un air amusé. Beh alors, on sait plus nager blondie ? Je riais légèrement tandis que dans notre amusement on s'était éloigné de notre canoë. Je tentais d'aller le rattraper puis voyais non loin de nous un petit ponton sur lequel on pouvait monter et s'amuser à plonger. Viens on va se poser sur le petit ponton là-bas. Ce dernier n'étant pas bien loin, nous y allions à la nage. Pour ma part, je m'aggripais à l'arrière du canoë et battais des pieds pour avancer jusqu'au ponton. Je montais avec l'aide de ma meilleure amie le canoë sur le ponton que je calais dans un endroit de sorte que ce dernier ne nous dérange pas, puis aidais ma meilleure amie à monter sur le ponton. Mais très vite, j'attrapais cette dernière par la taille, puis courais et sautais dans l'eau avec elle.
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(#)Sujet: Re: never let you go, never let me down. + arisaac   |   Ven 19 Aoû - 15:52
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Deux vrais gamins, c'est exactement ce qu'on était lorsqu'on était ensemble. Même si parfois mon petit côté ''mom'' ressortait en essayant d'agir de façon raisonnable, c'était juste impossible de l'être avec Isaac. J'avais autant de mauvaises idées que lui et il aimait autant me narguer que moi. C'est ça qui était chouette avec notre relation, puis ça faisait aussi qu'on ne s'embêtait jamais. Disons qu'avec les piques qu'on se lançaient, il ne fallait pas être trop susceptible. De toute façon, on savait que c'était jamais méchant. J'adorais ce garçon et j'étais pas mal certaine que c'était réciproque. Enfin, je l'espère sinon il devait se faire chier à être constamment avec moi. Il serait plus perdant qu'autre chose à faire semblant de m'apprécier, donc je ne pensais pas que c'était le cas. Bref, Isaac et moi avions cessé de pagayer afin d'apprécier un coin un peu plus calme du lac. J'avais une idée bien en tête et comme la plupart du temps, lui et moi pensions de la même façon, je devais le faire avant lui. Souvent, c'était lui qui m'avait, mais là je voulais le devancer en faisant chavirer le canoë. Je profitai du fait qu'il enleva sa ceinture de sécurité pour le gronder un peu, changer de sujet quoi, puis je fis de même. « T'es con! Ça pourrait vraiment arriver t'sais. Enfin... P'tête pas ici, mais sur la plage là. » lui dis-je toute choquée. Les tsunamis, c'était un truc réel quand même. Enfin bon, on s'entend que je n'en souhaitais pas un tout de même. Alors qu'Isaac était occupé à rire de mon commentaire, j'échappai ma ceinture à l'eau et lorsque je me penchai pour la récupérer, je fis chavirer notre embarcation. Je retournai à la surface assez rapidement, attendant qu'Isaac en fasse de même. Ça ne prit pas bien de temps et pour le coup, j'étais plutôt fière. « Hum hum, à voir. » lui dis-je en riant suite au commentaire sur mes prochaines victoires inexistantes. C'était vrai que ça n'arrivait pas trop souvent, mais qu'il me laisse savourer celle là. J'affichai un sourire victorieux qui s'effaça bien rapidement lorsque Isaac me piégea dans ses bras. Je tentai de me débattre, mais j'étais vraiment coincée. « Hey! C'est pas juste ça, tu utilises ta force pour m'empêcher de bouger, je ne peux pas faire ça pour toi, moi! » lui dis-je en riant et en me débattant comme un petit poisson. Il devait en avoir marre de m'entendre rouspéter parce qu'il me fit plonger la tête sous l'eau et m'y garda quelques secondes. Heureusement pas plus longtemps parce que j'avais bien du mal à retenir ma respiration. Lorsque je remontai à la surface, je lui lança de l'eau au visage suite à son commentaire. « Vas-y, essaie de me noyer. Espèce de malade. » lui dis-je en riant. Je savais bien qu'il ne tenterait jamais de me faire vraiment du mal quand même.

Isaac nagea jusqu'à notre canoë qui s'était un peu éloigné et remarqua un petit ponton à quelques mètres de là. J'allai donc le rejoindre en nageant, rattrapant mon retard, puis l'aida à monter le canoë pour qu'il ne s'éloigne pas de nous et qu'on ne soit pas coincé là. Ce serait bien malheureux. Je tentai de pousser avec mes petits bras pour me monter sur le ponton, mais je n'y arrivais vraiment pas. Heureusement, Isaac m'aida en tirant mes bras vers le haut, lui qui était déjà sur la plateforme. Je n'eus même pas le temps de le remercier qu'il m'attrapa par les hanches pour m'amener avec lui et sauter dans l'eau. Je poussai un petit cri alors qu'on atterris dans un bruit sourd dans l'eau. Dans notre élan, j'avais agrippé Isaac autour du cou. Tant qu'à couler, il allait certainement couler avec moi, mais sous l'eau nos deux fronts s'étaient cognés ensemble. Je remontai rapidement en m'appuyant un peu sur lui et lorsque sa tête surgit aussi hors de l'eau je lui ramassai une petite tape sur le côté de la tête. « T'es dangereux toi! Imagine, tu me défigurais avec ta grosse tête!!! » m'exclamai-je en riant. Heureusement, pas de blessés. Encore moins de défiguration, tout était beau.

On continua de nager et de parler, puis je sentis un gros truc frôler ma jambe. J'écarquilla les yeux et m'arrêta de bouger net. Ce lac accueillait tellement de gens, que j'y avais jamais vraiment vu de poissons ou alors ils étaient minuscules et on s'en fichait. Personnellement, je n'allais jamais très loin dans l'océan à cause de ces petites créatures. Elles me fichaient la trouille dès qu'elles étaient plus grosses que ma main. Là, c'était clairement le cas. « Isaac. » dis-je doucement. Celui-ci me regardait en se demandant clairement ce que j'avais. Je nagea vite vers lui et m'installa sur son dos afin de toucher le moins possible au profondeur de l'eau. « Retourne au canoë avant qu'on se fasse manger. » lui dis-je très sérieusement dans l'oreille. Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais l'impression que si je parlais fort, les poissons allaient m'entendre et venir m'attaquer. Mon meilleur ami devait me trouver fort ridicule quand même. Je tentai de lui faire un petit sourire bien détendu alors qu'il se tournait vers moi. « J'ai pas peur. J'dis ça pour toi. Aller nage!! » dis-je en tapotant son épaule. En moins de deux, on était de retour à la plateforme. J'inspecta ma jambe afin d'être sûr que je n'avais aucune morsure et aucune trace de maladie dégueu qu'un gros poisson visqueux pouvait me donner. Y'avait rien, je me sentais bien soulagé. Je m'étendis quelques secondes sur la plateforme afin d'enlever le surplus d'eau que j'avais sur moi et dans mes cheveux.


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(#)Sujet: Re: never let you go, never let me down. + arisaac   |   Ven 19 Aoû - 21:49

Il y a des routes qui sont belles, peu importe où elles mènent.
Clairement, on était intenable. Pire que des gosses. Et encore, je crois que le mot était faible tant nous n'arrêtions pas de faire des conneries. Puis c'est pas comme si on faisait des pauses, très souvent, on les enchaînait. Le pire dans tout ça c'est que quand ce n'était pas moi, c'était Arielle, et quand ce n'était pas elle, c'était moi. Tout le temps, à longueur de journée. C'était plus fort que nous. Au moins, une chose est sûre, on ne s'ennuyait jamais, nos journées étaient toujours remplies d'action. Il n'y avait pas un moment que je passais avec elle où je m'ennuyais, c'était quasiment impossible, tant nous étions deux chieurs par excellence. Mais il n'y avait jamais un mot plus haut que l'autre. Nous nous connaissions suffisamment pour savoir comment agir l'un envers l'autre sans manquer de blesser ou vexer l'autre. Et si ça arrivait c'était vraiment intentionnel, car nous faisions toujours mutuellement attention à nous. D'ailleurs, on faisait tellement attention l'un à l'autre que lorsque je me relevais légèrement pour retirer cette fichue ceinture de sauvetage, le côté maternelle de ma meilleure amie ne put s'empêcher de ressortir, me faisant plus ou moins la morale sur le port de ce dernier. Sauf qu'on est pas à la plage là, donc pas de panique, rétorquais-je en riant légèrement. Puis c'est la poêle qui se foutait du poêlon puisqu'elle ne tardait pas à retirer le sien, à tel point qu'elle le fit accidentellement tomber dans le lac. Je secouais négativement la tête, avant de soupire de désespoire, quand je dis qu'il n'y a qu'elle pour faire ça, c'est qu'il n'y a vraiment qu'elle pour faire ça. Seulement voilà, en tentant de le rattraper, plouf, le canoë chavirait et nous nous retrouvions tout deux à l'eau. Au début, je ne pensais pas qu'elle avait fait exprès, mais en remontant à la surface, cette dernière ne put se retenir d'afficher un sourire de satisfaction avant de s'exclamer qu'elle m'avait eu. Je lui fis savoir qu'elle devrait apprécier cette victoire, car je ne comptais pas la laisser gagner aussi facilement. Pour se faire, je plongeais me retrouvant rapidement derrière elle, et usant de ma force, je la piégeais dans mes bras. Comme c'est dommage, faut aller à la salle de sport muscler tout ça mademoiselle, lâchais-je en m'amusant d'une main à venir appuyer sur son biceps pour la taquiner, alors que dans le fond, elle était plutôt musclée, le problème c'est qu'effectivement face à moi, les siens étaient tout petits. Après cela, je la remis sous l'eau quelques secondes avant de la remonter avec moi à la surface, sait-on jamais qu'elle ait l'idée de faire exprès de me faire peur, je la connaissais cette connerie. Tout en me lançant de l'eau à travers le visage, ce qui me fis cligner des yeux, je riais de sa remarque. J'y arriverais un jour, j'y arriverais, dis-je d'un ton amusé, avant de constater que notre canoë se faisait la malle.
Au loin, je remarquais un petit ponton qui me faisait de l'oeil, j'entraînais ma meilleure amie avec moi, puis montais sur ce dernier, et Arielle m'aidait à grimper le canoë sur le ponton pour ne pas prendre le risque de le perdre une deuxième fois. Voyant qu'elle galérait à monter, et même sans la voir galérer, je lui tendais une main afin de l'aider à se hisser sur le ponton. Je regardais autour de nous, c'était vraiment superbe comme endroit. Et alors qu'elle ne s'y attendait pas, je l'attrapais par les hanches et courais sur le ponton pour ensuite sauter à l'eau avec cette dernière. Elle ne manquait pas de me percer le tympanc avant de s'aggriper à mon cou et plouf, nous nous retrouvions une nouvelle fois dans l'eau. En l'espace de deux jours, nous avions passé plus de temps dans l'eau qu'hors de l'eau. Il faut dire que j'adorais ça, j'étais tel un poisson dans l'eau. Avec la pression de l'eau, on se lâchait et je ne sais comment on y parvint mais nos fronts vinrent se cogner l'un contre l'autre, et autant vous dire que ça réveillait. Je remontais alors à la surface, et à peine avais-je eu le temps de sortir la tête de l'eau que la petite main d'Arielle vint taper le côté de ma tête. Pardon ? C'est qui qui est entrain de défigurer l'autre là ? la questionnais-je en rigolant vis à vis de sa tape. Mine de rien, je me frottais le front, et au vue de la petite rougeur qui était apparu sur le front d'Arielle, je devais sans doute avoir la même. C'est drôle comme on marque vite avec l'eau, c'est comme lorsque l'on se gratte sous la douche, on en ressort avec les rougeurs sur le corps, et bien là c'était pareil. Eh, t'es rouge là, déclarais-je avant d'appuyer mon index légèrement sur son front, pour lui faire remarquer qu'elle avait un petit souvenir de notre plongeon. Je me mis ensuite à nager, puis je remarquais Arielle se stoppait net, regardant autour d'elle. Elle commençait à s'agiter, je la questionnais alors du regard quand ni une ni deux elle se retrouvait sur mon dos. Je tournais légèrement la tête, et elle me demandait de retourner au canoë avant de se faire manger. Evidemment, je ne pus me retenir de rire. Qu'est-ce que t'as, t'as vu un aileron de requin ou quoi ? Est-ce qu'il faut encore que je t'explique que les requins, c'est comme les vagues, ça se trouvent dans l'océan, ici c'est tout calme, à part des petits truites ou autres, tu n'auras que des poissons d'eau douce tu sais, tentais-je malgré tout de la rassurer. Mais bon, je respectais le fait qu'elle soit tétanisée à l'idée qu'il puisse y avoir tout un tas de petits poissons dans l'eau, et comme l'eau n'était pas très claire, elle ne pouvait pas voir ce qui touchait ses jambes, alors je la ramenais jusqu'au ponton. Sur le chemin, cette dernière me fit une nouvelle fois une remarque qui me fit pouffer littéralement de rire. T'arrêtes un peu de faire toujours genre que c'est pour moi alors que t'es tétanisée oui ? Assumes un peu que t'es une froussarde, je t'en voudrais pas, après tout... t'es une fille, dis-je en rigolant tandis qu'elle me tapait l'épaule pour que j'avance. Tu sais que je vais finir par porter plainte pour violence... Merde on peut pas dire conjugale. Donc violence amicale ? Je sais pas si ça existe, en fait non, ça existe surement pas, mais c'est pas grave, je vais porter plainte quand même parce que tu n'arrêtes pas de me taper, dis-je avant de rire légèrement puis d'arriver au niveau du ponton. Cette fois-ci, je la laissais monter la première, puis je la suivais m'allongeant sur le ponton. Ce qui était amusant, c'est que comme ce dernier flottait sur l'eau, bah il bougeait légèrement, et j'aimais bien cette sensation. Je me redressais légèrement puis secouais ma tête au dessus du ventre d'Arielle pour lui envoyer le surplus d'eau que j'avais dans les cheveux, oui... C'était plus fort que moi, et alors. Façon, elle finirait par sécher aussi vite que moi, alors bon. Me regardes pas comme ça, c'est pour les tapes que tu as pu me donner sur la tête, et sur l'épaule, déclarais-je avec un sourire amusé, puis attrapais le canoë et le mis au bout du ponton, ça faisait une petite hauteur, et une petite largeur. Je pris un peu d'élan puis courais sur ce dernier et sautais par dessus le canoë en criant : Banzaïïïïï ! Puis pendant le saut je me recroquevillais sur moi-même pour faire une bombe, et tombais dans l'eau comme un gros fou, faisant un gros plouf. Je remontais ensuite à la surface fier de ma connerie. Bah quoi, c'est rigolo ! m'exclamais-je tel un enfant. Arielle devait me prendre pour un dingue. Je nageais alors jusqu'à l'échelle remontant sur le ponton, puis je vins m'allonger sur elle, histoire de la rafraîchir un peu ou... de la faire rager un peu.
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(#)Sujet: Re: never let you go, never let me down. + arisaac   |   Sam 20 Aoû - 6:00
never let you go, never let me down.
+ arielle & isaac

Juste pour continuer dans l'art de se taquiner/se faire chier sans être trop méchant, Isaac avait sauté dans l'eau avec moi. C'était plus rigolo qu'autre chose, on était déjà mouillé en plus donc, ça ne me dérangeait pas. Par contre, nos deux petites têtes entrèrent en collision l'une avec l'autre bien rapidement sous l'eau. Ça nous sonna un peu lorsqu'on remonta à la surface. Je me permis tout de même de faire une blague parce que je ne pensais pas qu'Isaac soit vraiment blessé si même moi je ne l'étais pas. « Moh arrête un peu, t'es déjà défiguré on le sait bien. » lui dis-je en éclatant de rire. J'étais très fière de ma blague. Il le savait bien qu'il était beau cet enfant, je pouvais bien me permettre une petite vanne sur sa tête. Il enfonça son doigt sur mon front en disant que j'étais rouge. « Fais gaffe, c'est sensible. » lui dis-je ensuite en reculant ma tête. Je pressa aussi son front sur sa marque rouge pour qu'il voit. On allait peut être même avoir une petite contusion sur notre front. De quoi être marqué pour la vie, ou pas. Par la suite, notre petite discussion fut interrompu par un monstre du Loch Ness. Clairement pas, mais c'est l'effet que ça me fit. Isaac tentai de me rassurer en me disant que les requins n'étaient que dans l'océan. « Non, sérieux? J'croyais que je venais d'me faire bouffer la jambe par Willy la baleine ou je sais pas. » lui dis-je ironiquement en roulant des yeux. « J'les aimes pas ces grosses truites. » lui dis-je ensuite en grimpant sur son dos. Sa remarque ensuite m'outra un peu. Bien sûr, c'était une blague, mais une blague bien sexiste. « Non je ne l'avouerai pas. Après on va penser que c'est moi la faible entre nous deux et on sait bien que c'est pas le cas. » lui renvoyai-je en le tapant un peu pour me venger de son commentaire. Pfff, comme si le fait d'être une fille me rendait plus froussarde. Sa remarque ensuite me fit rire et j'en profitai pour me relâcher un peu et passer mes bras autour de son cou, appuyant mon menton sur sa tête. « Vas-y porte plainte, personne te croira vu la tête d'ange que j'ai. » lui dis-je en riant légèrement. « Puis, t'aimes bien quand je te tape. Je le sais. C'est un signe d'affection. » lui dis-je en lui plaquant un bisou sur la joue avant qu'il ne me fasse descendre de ses épaules pour monter sur le ponton.

Une fois dessus, je m'allongea afin de sécher un peu. La température était parfaite et le soleil me chauffait la peau. Je fermai mes yeux deux secondes, puis les rouvrit en me sentant à nouveau un peu mouillée. Je me redressa sur mes coudes et vit Isaac se secouer la tête. Sa remarque me fit rire. « Alors pour te venger, tu t'es dit que t'allais faire comme les chiens? » lui répondis-je à la blague. Je poussai doucement sa tête qui était près de moi et lui fit un grand sourire. Sans prévenir de rien, il se leva et sauta dans l'eau pour faire une bombe. Un vrai gamin celui là. Lorsqu'il remonta, il avait une petite tête toute fière. « T'as genre 5 ans. Belle bombe en passant, je lui donne 7,5 sur 10.» lui dis-je en riant et en me recouchant sur le dos. Isaac ne tarda pas à venir me rejoindre et à s'étendre sur moi. J'étais presque sèche donc il me fit sursauter un peu. « T'es frooiiid !!!!! » lui dis-je en tapotant sur son ventre en même temps. Une fois la surprise passer, je le laissa tout de même là et passa mes doigts dans ses cheveux. Il était pas coiffer donc il ne pouvait rien dire. Et puis, qui n'aimait pas se faire jouer dans les cheveux de la sorte. « Est-ce qu'on doit vraiment retourner à notre réalité demain ? » demandai-je après un moment de silence. On était bien là, pas de boulot, pas de responsabilités. Ça ne pouvait donc pas rester comme ça? Je leva le bras gauche d'Isaac pour voir l'heure sur sa montre. Il était environ 15 heures. « Faudrait qu'on bouge si on veut aller au parc d'attraction. On a de la route à faire. » déclarai-je. Je poussai sa tête pour qu'il se lève et finalement, il s'aida un peu. On mit le canoë à l'eau et ce ne fut pas une partie de plaisir pour y remonter. Heureusement qu'Isaac m'aida un peu. Une fois le chemin rebroussé, on retourna porter les pagaies et les ceintures, puis hop, nous étions à nouveau à la voiture, prêts à s'habiller. Je regardai Isaac prendre son t-shirt et avant qu'il ne l'enfile, j'allai me coller à lui comme pour un câlin, sauf que le but était de coller mes cheveux complètements froids et mouillés sur son torse, juste parce que ça allait le faire frissonner et me faire rire. « Vengeance. » lui dis-je simplement. Je me décollai et enfila mes vêtements à mon tour. En moins de deux, nous étions de retour dans la voiture, en direction du parc d'attraction de Miami. La chanson Too Good de Drake passa à la radio et je leva le song pour faire les parties de Rihanna et Isaac, celles de Drake. Je le reprenais parfois sur certaines paroles parce que j'veux dire, j'étais une pro dans l'art de chanter du Drake, moi. Sur le chemin, on resta coincé dans des embouteillages. On aurait du s'en douter, tout le monde revenait de leurs vacances du 4 juillet. C'était l'enfer. Je soupira et me laissa retomber sur mon siège. « T'imagines si on pouvait voler ? On éviterait tout ça. » dis-je en tournant la tête vers Isaac.



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(#)Sujet: Re: never let you go, never let me down. + arisaac   |   Sam 20 Aoû - 18:19

Il y a des routes qui sont belles, peu importe où elles mènent.
Alors que je laissais quelques minutes de répis à ma meilleure amie, mon côté bon enfant ressortait de plus belle, me forçant à attraper la jolie blonde par la taille, et sauter dans le lac avec elle dans mes bras. Seulement voilà, avec la pression de l'eau, nos fronts se cognèrent et franchement, ça faisait pas du bien, mais en remontant à la surface, je pus que rigoler, parce qu'en même temps, ça n'arrivait vraiment qu'à nous ce genre de choses. Je crois que c'est pour cette raison que ça m'amusais le plus. Je remarquais en regardant Arielle qu'elle avait une jolie bouffiolle rosée sur le front. A mon avis, vu le choc, j'avais surement la même. Je m'amusais alors à venir appuyer le bout de mon index contre le front de cette dernière pour l'embêter un peu, pire qu'un gosse quoi. Je riais quand elle me fit la remarque que c'était sensible, puis me mis à nager tranquillement quand en croisant le regard de la blondinette je remarquais qu'elle avait quelque chose. Elle ne tardait pas à se hisser sur mon dos m'affirmant qu'elle s'était sans doute fait toucher la jambe par un animal marin. Entre nous, cela ne m'étonnais pas étant donné que nous étions dans leur élément, on allait pas les chasser de chez eux pour que nous les hommes puissions faire ce que nous désirions, mais bon, à mon sens, cela ne devait pas non plus être un vilain poisson puisqu'elle ne semblait pas ressentir de douleur quelconque. Je la rassurais alors en lui disant que cela ne devait être qu'une petite truite, loin d'être un méchant requin. Arrêtes de faire ta mauvaise tête ! C'est mignon une truite, plaisantais-je tandis qu'elle vint me mettre une tape comme à son habitude. Franchement, en deux jours de passés avec elle, j'aurai dû compter le nombre de tapes qu'elle a du me mettre. Je miserais sur une bonne petite dizaine à mon avis. Je me permis alors de la taquiner à ce sujet. Je n'avais pas mal, en même temps, je ne pense pas qu'elle y mettait toute sa force, puis ce n'était pas son genre de taper pour faire mal, comme je faisais que l'embête, disons que c'était son seul moyen de défense pour essayer de me calmer, bien que malheureusement pour elle, cela ne fonctionnait pas vraiment. Tu sais où on remarque que t'es la plus faible? Quand ton seul moyen de défense c'est de me taper, rétorquais-je du tac au tac d'un air amusé, avant de lui faire remarquer qu'à force de me taper, j'allais finir par porter plainte contre elle. Evidemment, elle en abusait sachant pertinemment que je ne serai jamais capable de faire une telle chose, surtout que je savais qu'elle s'amusait tout simplement. Comme on dit toujours, méfiez-vous de l'eau qui dort, justement, c'est parce que t'as la tête d'une sainte qu'on pourrait justement croire qu'en réalité, tu caches ta véritable identité, lançais-je avec sérieux tandis qu'elle se reprit pour me dire que si elle me tapait c'était uniquement parce qu'elle m'aimait. Et beh... Tu vois vraiment beaucoup bien m'aimer pour me taper à longueur de temps, ajoutais-je en rigolant de plus belle tandis que nous arrivions près du ponton, où nous montions l'un après l'autre. Tout en me posant à ses côtés, je vins secouer la tête au dessus de son bidou qu'elle était visiblement entrain d'essayer de faire sécher. Pour le coup, c'était manqué. Me venger, tout de suite les grands mots, t'es pas une fille pour rien tiens, riais-je. Seulement voilà, rester allongé sur ce ponton à ne rien faire, ce n'était pas vraiment mon délire, c'était un truc de filles ça. Tel un enfant d'une dizaine voir quinzaine d'années, j'attrapais le canoë le mettant à l'horizontal près du bord du ponton, puis après avoir prit de l'élan, je me jetais dans l'eau en faisant la bombe. C'était plutôt réussi car le bruit avait été plutôt résonnant, et moi, j'étais tombé profondément sous l'eau. En remontant à la surface, j'affichais un sourire enfantin sur mon visage, fier de ce que je venais de faire. Arielle s'était alors approchée du bord, et je pouvais voir sa petite bouille. T'aurais pu être gentille et me donner dix ans au moins, ceci dit, t'es un peu dure, parce qu'elle vaut plus que 7,5 ma bombe, râlais-je en jouant le rôle de l'enfant tout déçu. Puisqu'elle ne cessait de me chercher, soit. Je nageais jusqu'à l'échelle et une fois que je me retrouvais sur le ponton, je vins m'allonger le dos sur le ventre de ma meilleure amie. Si elle avait séché, et bah... C'était pas mon problème après tout. J'affichais un sourire angélique lorsqu'elle me criait que j'étai froid. Effectivement, je l'étais plus qu'elle ne l'était. Cependant, je ne bougeais pas restant là quelques minutes. En plus, j'avais le droit à des caresses dans les cheveux, que demander de plus ? Autant je n'aimais pas que l'on ébourriffe mes cheveux, et encore ça passait avec certaines personnes, encore là, ce qu'elle me faisait c'était plus des caresses qu'autre chose, donc j'appréciais le moment quelques minutes en fermant les yeux parce que le soleil était plutôt agressif pour les petits yeux. Je crois qu'on a pas le choix malheureusement, en plus j'ai encore des parents à voir pour des inscriptions de dernières minutes, râlais-je avant de me laisser tomber à ses cotés et me retrouver à plat ventre. Je calais ma tête dans mes bras en laissant le soleil me sécher un peu le maillot de bain. Il est vrai que l'on était vraiment bien. Ce week-end avait été vraiment parfait, du début, à la fin, même s'il est vrai que la journée n'était pas terminée, j'avais apprécié ce week-end. Sans prise de tête, à passer plus de temps à rigoler qu'autre chose. C'était tellement simple entre nous, pas de jugements sur quoi que ce soit, pas un mot plus haut que l'autre. C'est ce que j'appréciais avec cette petite blondinette.
Toujours allongé à plat ventre, Arielle attrapait mon poignet, et lançait ensuite l'idée de reprendre le canoë pour rejoindre la berge, afin de se rendre à la fête forraine. Je relevais la tête pour la regarder, avoir fait l'imbécile dans l'eau m'avait littéralement fracassé. Arielle essayait de me motiver en me bousculant légèrement. Je finis par me lever d'un coup, puis lui tendais mes mains pour l'attirer vers moi afin de l'aider à se relever. Je lançais le canoë à l'eau puis on remontait chacun son tour, autant vous dire que c'était une fois de plus une partie de rigolade. Mais après y être parvenu, on rejoint rapidement le bord où on descendait pour ensuite se rendre au kiosque et y rendre les pagaies, ainsi que les gilets de sauvetage qui ne nous avaient strictement servi à rien. Je passais mon bras autour du cou de ma meilleure amie pour retourner à la voiture. J'ouvrais cette dernière pour qu'elle puisse récupérer ses affaires, puis à mon tour j'attrapais mon tee-shirt pour l'enfiler. Arielle ne perdit pas de temps, et une fois que je sortais la tête de mon tee-shirt, elle se jetait dans mes bras, laissant sa longue chevelure dorée mais surtotu mouillée venir se caler contre mon tee-shirt qui était normalement sec. Grrrrr sale gosse vas ! m'exclamais-je face à sa vengeance. J'aurai bien assez le temps de prendre ma revanche sur ce qu'elle venait de faire. C'est pour cette raison que je riais et faisais comme si de rien était. Bon, le seul problème c'est que j'étais à cours de vêtements secs. J'installais alors une serviette sur mon fauteuil puisque j'avais séché sans donc ma serviette était sèche, puis je prenais place. Prioritairement, j'attrapais mes lunettes de soleil car le soleil tapait vraiment fort, et j'étais plutôt un fragile avec le soleil et mes yeux. Nous prenions ensuite la route. Seulement, un 4 juillet, c'était principalement les départs en vacances, puis il y avait aussi le fait que c'était un jour de fête chez nous, du coup il y avait énormément de monde sur les routes. Je râlais car bien entendu je détestais ça, mais Arielle me changeait les idées en mettant la musique à fond et à engager un duo. Autant elle connaissait les chansons de Drake sur le bout des doigts, autant moi, c'était compliqué, heureusement qu'elle m'aidait à suivre. Ah ça serait tellement mieux, lâchais-je quand elle me disait que si on avait la faculté de voler, on parviendrait plus facilement à se dépatouiller de ça. J'attrapais alors mon portable pour mettre le GPS en route, et trouver un autre chemin malheureusement plus long mais qui nous éviterait les embouiteillages. Une fois le GPS activé, je suivais ses instructions. L'avantage de la nouvelle technologie de nos jours, c'est qu'ils ont crée les GPS et ça, c'est la vie, lâchais-je en rigolant, puis j'empruntais les routes que ce dernier m'indiquait et par chance on arrivait sur les coups de 17h30 au parc d'attraction. Malheureusement, les gens avaient sans doute eu la même idée que moi, et du coup on avait rencontré du roulage, mais quoi qu'il en soit, on était enfin arrivé à mon port. Je trouvais une place et m'y garais très vite. Nous descendions pour nous avancer dans le parc. Ah ce que j'adorais cette ambiance festive. En plus c'était la fête nationale, donc il y avait des prix aujourd'hui, nous avions finalement choisi le bon jour pour y venir. Alors que nous traversions les allées, les bonnes odeurs de barbe à papa, churros, et autre en tout genre vinrent me chatouiller les narines. Je propose qu'on fasse les attractions en premier, et ensuite... On attaque la bouffe, parce qu'il est hors de question que je parte d'ici sans m'être rempli le bide ! m'exclamais-je grand gourmand que j'étais. Etant accompagné d'une jeune fille, je reportais mon attention à son égard. Tu veux commencer par quoi ? la questionnais-je, le sourire aux lèvres.
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(#)Sujet: Re: never let you go, never let me down. + arisaac   |   Dim 21 Aoû - 2:20
never let you go, never let me down.
+ arielle & isaac

Notre petit weekend loin de la ville se terminait sous peu, on en avait plutôt bien profité avec notre petit lac turquoise, la montagne, le camping, notre feu de camp aussi. On avait passé une bonne partie de l'après-midi à la plage. On avait fait du canoë et on s'était bien amusé. Malheureusement, toute bonne chose avait une fin et il avait qu'on rebrousse chemin et qu'on retourne à Miami. Heureusement, on avait encore la soirée et on comptait bien en profiter à la fête foraine de la ville. J'avais déjà hâte d'y être. Avant de penser à ça, on devait commencer par traverser le lac en pagayant. Chose que je fis, mais mes petits bras étaient complètement mort. Ce fut un réel soulagement d'arriver sur le bord du sable et d'enfin cesser de ramer. Faut dire, le vent rendait le tout plus difficile. On alla donc ramener nos choses au kiosque et on retourna à la voiture. J'en profitai pour mouiller le t-shirt d'Isaac avec mes cheveux, puis lui voler un petit câlin au passage. Sa remarque me fit rire. Je me contentai de lui tirer la langue, puis j'alla m'assoir. Sur le trajet du retour, on se stoppa à des embouteillages. Je pense que c'était l'une des choses que je détestais le plus. Par chance, Isaac sorti son GPS et nous guida à travers des petites routes. « Isaac le sauveur. » dis-je en riant. Bon, fallait pas la tête d'Einstein pour penser à ça, mais tout de même, moi je n'y avais pas songé.

On tomba sur un peu d'embouteillages encore une fois, mais c'était vraiment moins pire. On réussit à arriver dans le stationnement du parc d'attraction à 17h30. Ce qui était chouette, c'était qu'à cette heure là, il y avait moins de monde et en plus, il faisait moins chaud. Dans mon sac, j'avais amener une veste en jeans que j'attrapai et enfila aussitôt. J'adorais venir ici, ça faisait quelques années que je n'y avais pas mis les pieds en fait. Je tapai dans mes mains et sautilla encore comme une petite enfant. J'attrapa le bras d'Isaac et y accrocha le mien. Il semblait tout aussi excité que moi, deux vrais gamins. Il proposa ce qu'il avait envie de faire et j'hocha la tête. « Ouuuuiiii. Et je veux faire CE manège en premier. » dis-je en pointant la plus grande montagne russe du parc. De toute façon valait mieux manger après, afin d'éviter de vomir partout dans les manèges. J'accéléra un peu le pas pour me tourner et marcher de reculons, face à Isaac en lui tenant les deux poignets. « Okay, voici les règles. Tu peux crier, mais pas de terreur, sinon tu seras la mauviette de la soirée. Même chose pour moi. T'as pas le droit de te tenir au siège, les bras dans les airs obligé! Ah et.. Interdiction de fermer les yeux. » dis-je avec un large sourire. C'était les mêmes règles que Sam et moi avions fixé il y a quelques années et ça me faisait toujours rire de jouer avec. « Le perdant paie une barbe à papa à l'autre. » ajoutai-je ensuite à Isaac. Je continuai de marcher normalement, à ses côtés et on alla en file. La file était plutôt courte, heureusement. Durant l'attente, je me tournai vers mon meilleur ami. « On s'assoit au premier rang? » lui demandai-je. Je savais qu'il ne dirait pas non à ça. Notre tour arriva et on s'installa un à côté de l'autre. Isaac baissa les barres pour se tenir et alors qu'on commençait à avancer, j'étira mes petits bras pour tapoter ses mains. « Lâche ça, tu peux pas te tenir. » lui dis-je en riant. Ça commençait bien son truc. On monta la haute pente pendant que la chaîne grinçait et faisait un bruit de mort. Qu'est-ce que j'adorais les montagnes russes, la sensation d'adrénaline qui nous remplissait durant ces courtes secondes. C'était parfait. Une fois arrivé en haut, je tournai légèrement ma tête vers ce beau garçon qui m'accompagnait et lui fit un signe de tête en riant. En moins de deux secondes, on tombait complètement dans le vide. Ma bouche s'ouvrit et un cri d'excitation en sorti. Je leva mes bras, mes cheveux au vent, c'était génial. Lorsque le tour se termina, je repris mon souffle en éclatant de rire. Les barres se retirèrent et on sorti. « Alors, t'as respecté tout ce que je t'ai dit? » lui demandai-je en plissant les yeux. Je me disais que je pouvais compter sur son honnêteté là-dessus.

On marcha un peu pour reprendre notre souffle quand même et on alla vers une autre file de manège, un qu'Isaac avait choisi cette fois. La file était un peu plus longue, mais ça semblait valoir la peine. Isaac s'appuya sur la barrière et moi, je m'appuya dessus, mon dos contre son torse, ses bras autour de mes épaules. J'étais plutôt tactile dans la vie en général, mais encore plus avec Isaac. Je ne savais pas trop pourquoi, c'était juste simple. Facile et naturel. Je suppose que ça avait juste toujours été comme ça entre nous. J'aurais vraiment aimé profiter de ce moment, de plusieurs moments durant le weekend en fait, pour parler de certaines choses à Isaac, mais je me rendais bien compte qu'il n'en savait pas tant que ça sur moi tout compte fait. Je lui cachais beaucoup de choses et au final, une grosse partie de moi-même. Peut être que s'il savait tout ça, il ne m'apprécierait plus et je perdrais sa présence dans ma vie. C'était pour ça que je ne lui en parlais pas et ça me rendait complètement folle. Je me tournai rapidement facile à lui, mon visage près du sien et je leva mon petit doigt à la hauteur de sa joue. « Promis que peu importe quoi, tu ne sortiras jamais de ma vie? » lui demandai-je en fronçant mes sourcils. J'étais vraiment sérieuse. Il ne savait pas à quoi ça l'engageait, mais au moins, ça me donnait un petit réconfort.



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(#)Sujet: Re: never let you go, never let me down. + arisaac   |   Mar 23 Aoû - 0:45

Il y a des routes qui sont belles, peu importe où elles mènent.
La journée passait à une vitesse folle. Voyant les heures tourner, je me rendais compte qu'il ne me restait que quelques heures avant de clôturer ce week-end, quelque part, je n'en n'avais aucunement envie puisque je passais un week-end vraiment agréable. En même temps, je ne pouvais passer qu'un bon moment en la compagnie de ma meilleure amie, bon... Sauf quand elle s'amusait à s'essuyer sur mon tee-shirt tout sec. Je grommelais un peu évidemment, en tout bon râleur qui se respecte mais ne lui en voulais absolument pas, au moins, elle contribuait à ma fraîcheur. Bon, pour éviter de tremper mon siège conducteur, j'avais pris soin de le protéger avec ma serviette de bain, pour ensuite prendre la route. Autant vous dire qu'on ressentait les vacances au vue du monde qu'il pouvait y avoir sur la route, c'était insupportable. Je détestais les bouchons, en plus j'étais pas patient dans ces moments là, puis voir l'heure tournait, ça m'énervais d'avantage. C'est pourquoi j'attrapais mon portable pour allumer le GPS. Quitte à mettre un quart d'heure voir vingt minutes de plus, cela ne me faisait pas peur, et puis cela nous éviterait toujours de rester coincer dans les embouteillages pendant trois heures. Bon, on mit une bonne heure à arriver au parc d'attraction, à croire que tout le monde avait fait comme moi, ce qui ne m'étonnais guère en même temps. Le parking étant blindé, je me trouvais une petite place non loin du parc, puis nous marchions tranquillement jusqu'à l'entrée du parc. Et là, c'est là que les choses commençaient à se corser. En effet, les odeurs de churros, barbe à papa et autre en tout genre vinrent me titiller les narines, et ainsi narguer mon estomac. Autant vous dire que ce n'était pas évident de résister, mais je trouvais plus judicieux de faire les attractions avant de manger au risque de tout vomir. Fin, on ne sait jamais, puis personne n'est intouchable. Donc bon, je préférais éviter le pire, surtout si on faisait le genre de manège qui nous retourne autant la tête que le bide. D'ailleurs, j'avais finalement bien fait de proposer de manger après à Arielle, puisqu'elle voulait commencer par les montagnes russes. L'avantage, c'est qu'elle était aussi folle que moi, et ce, sur tous les plans. Elle aimait autant cette montée d'adréanaline que moi, donc j'acceptais comme de bien entendu. Nous marchions tranquillement en direction de la petite cabine où prendre les places quand sur le chemin, la blondinette se tournait pour me faire face et ainsi marcher à reculons. Elle s'accaparait de mes poignets. Je la regardais alors levant un sourcil interrogateur. T'essais de faire quoi là ? De me menotter avec tes mains ou quoi ? plaisantais-je. C'est alors qu'elle m'énumérait les règles à suivre lorsque nous ferions l'attraction. Ca ne semblait pas bien compliquer finalement. Lever les mains. Ne pas fermer les yeux. Ne pas crier. C'était plutôt simple selon moi. Elle pariait alors une barbe à papa. Me parler de barbe à papa... C'est me prendre par les sentiments ! Evidemment que j'accepte ton pari ! m'exclamais-je en riant légèrement, avant de régler les places à la foraine. On faisait la queue car il y avait un peu de monde, puis elle proposait de s'asseoir tout devant. Evidemment que j'étais partant. C'était juste énorme de se placer là. Je pense que c'était même l'endroit où on ressentait le plus de sensations. On s'installait alors et j'attrapais la rembarre pour bien la mettre de sorte à activer la sécurité.C'est pas que mais bon, j'avais quand même pas envie de mourir, j'aimais bien les manèges à sensations fortes, mais je voulais pas mourir non plus. Ca va, je m'assurais de bien avoir mis la sécurité là, riais-je tandis qu'un forain qui s'occupait de la sécurité vint vérifier les barres de chaque nacelle. L'attraction démarrait dès lors où le contrôle était fait. Je tournais la tête pour regarder ma meilleure amie. Ca va, tu flippes pas trop ? lançais-je d'un air amusé tandis que l'attraction prenait de la vitesse et hop là c'était parti. J'essayais de respecter le deal lancé par la blondinette à mes côtés. En même temps, c'était pas trop compliqué, bon des fois à cause de la vitesse, j'avais tendance à vouloir fermer les yeux à cause de l'air, mais bon, j'essayais au mieux de tenir. En revanche, je gardais les mains levées vers le ciel, enfin, sauf quand on se retrouver avec la tête à l'envers. Au lieu de crier, j'étais plutôt mort de rire, à toutes les entendr crier comme des folles. On entendait majoritairement les filles hurlaient comme si on était entrain de les égorger, et je pense que c'était ça le plus amusant. L'attraction touchait à sa fin, et autant vous dire que j'avais les cheveux dans un état lamentable, et n'en parlons pas d'Arielle. Je riais légèrement puis quand le manège fut complètement arrêté, nous descendions l'un à la suite de l'autre. Etant donné que ça nous avait légèrement retourné la tête, j'avais du mal à marcher droit tout de suite. Je passais ma main dans mes cheveux pour essayer d'en faire quelque chose, mais bon, c'était un peu peine perdue puisque j'avais prévu de faire d'autres attraction dans ce style là, le genre d'attraction où on passe notre temps à tourner et avoir la tête à l'envers. Bah. J'ai essayé de pas fermer les yeux, mais j'avoue que j'ai eu du mal et mes yeux ont du se fermer à certains moments, avouais-je en regardant la jeune fille, avant de légèrement rire. cToi, en revanche, t'as laissé échappé un petit cri donc on peut dire qu'on est à égalité non ? Je propose que chacun paie la barbe à papa de l'autre,[/color] proposais-je alors tout sourire, avant de l'embarquer avec moi vers une autre attraction.
Autant dire qu'on s'était fait presque toutes les attractions de la fête foraine, même l'attraction où on retrouve tous les personnages des films d'horreur. Et là, ça avait été sacrément rigolo parce qu'on s'était fait touché par Freddy Krueger, coursé par Scream, pour se faire attaqué par le mec de massacre à la tronçonneuse. Un bon petit coup de flippe avant de se poser pour aller manger. Tandis que nous marchions, Arielle se stoppait pour se retrouver tout près de moi. Je vous jure, un jour ou l'autre on va finir par se casser la figure avec ses bêtises. Je ne sais pour qu'elle raison, elle levait son petit doigt vers mon visage, et me demandait de lui promettre que quoi qu'il puisse arriver, je ne sortirais jamais de sa vie. Qu'est-ce que t'as fais encore... soupirais-je en rigolant, avant d'enlacer son petit doigt avec le mien. Promis, mais, promets le toi aussi, lâchais-je à mon tour. Finalement, je réalisais qu'elle ne connaissait qu'une partie de ma vie, et qu'en revanche, la partie nocturne elle était loin de la connaître, quelque part, je m'en voulais de lui cacher ça, elle était ma meilleure amie et on ne s'était jamais rien caché l'un et l'autre, on s'était toujours tout dit, toujours, sauf ça. Personne hormis Riley était au courant de ça, et j'ignorais comment elle réagirait si elle apprenait que je me trimoussais de la sorte lors des enterrements de vie de jeune fille par exemple. Oui, son avis comptait, et m'avait toujours importé, il était donc normal que je me pose ce genre de question. Je l'attrapais ensuite par le coup, et rompais ce moment un peu trop sérieux à mon goût pour l'entraîner acheter une barbe à papa. Bonjour, une barbe à papa goût mojito s'il vous plait, dis-je avant de me tourner vers Arielle pour qu'elle demande son parfum. Oui, deux grosses s'il vous plaît, ajoutais-je avant de régler les deux barbe à papa, comme si j'allais vraiment laisser Arielle me payer quoi que ce soit. Elle me lançait un regard, et je me contentais de lui sourire avant d'attraper sa barbe à papa et lui tendre, puis ramener cette dernière vers moi. Et si tu fais la tête, je la mange à ta place, alors ça suffit maintenant, lâchais-je en rigolant, avant de lui donner pour de bon ce qu'elle avait mérité. Bon, le seul inconvénient avec la barbe à papa, c'est qu'au bout d'un moment ça colle vraiment beaucoup, mais bon, pas grave. Je commençais à manger cette dernière avant de la tendre à ma meilleure amie. Eh tu veux goûter, ça a vraiment goût de mojito, bon je crois qu'ils ont oublié le rhum mais bon, râlais-je d'un air amusé. Je m'amusais alors à prendre un morceau de barbe à papa et lui coller sur le bout du nez. Je pense que tu vas pouvoir apprécier ta douche ce soir, rétorquais-je en rigolant, faisant référence à tout ce que j'avais pu lui mettre sur le visage, notamment les chamallow la nuit dernière.
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