Voyant que ma meilleure amie n'avait aucunement envie de s'éterniser sur le sujet, je n'insistais pas plus. On se connaissait suffisamment pour savoir lorsqu'il fallait creuser un peu plus pour en savoir plus, et lorsqu'il fallait savoir se taire quand il le fallait, et là en l'occurence, de part l'intonation de sa voix, et la façon qu'elle avait de se comporter, cela voulait tout dire. Je ne pus malgré tout me retenir de lui faire une remarque quant au champagne que l'homme en question avait pu lui faire goûter, car tant qu'à goûter de l'alcool, et qui plus est du champagne, autant goûter quelque chose de bon, pour avoir un bon a-priori. Sa réponse fut plutôt positive, et fort heureusement pour elle. Elle ne perdit pas de temps à changer de sujet, puis elle s'éclipsait ensuite pour aller mettre son maillot de bain. Quant à moi, je restais à table afin de finir de manger, et quand j'eus terminé, je pris les devants pour tout ranger, faisant en sorte qu'il ne nous reste que la vaisselle à faire, et encore, nous n'auvions pas grand chose à nettoyer, si ce n'est la poele dans laquelle nous avions fait cuire les steaks, le bacon et les oignons, ainsi que le couteau et la fourchette qui nous avaient servi à couper les oignons, et à retourner la viande. Maintenant que la table était enfin libérée, je me reposais tranquillement sur cette dernière pour y terminer ma petite bière. Autant vous dire que ce petit week-end me ferait le plus grand bien, sachant que les petits étaient peut être désormais en vacances, mais la semaine qui suivait n'était pas la plus reposante qui soit puisque j'enchaînais les rendez-vous pour les inscriptions de dernières minutes, notamment avec les parents qui travaillaient beaucoup et n'avaient pas eu le temps de se libérer avant. Je comptais alors profiter de ce week-end au maximum pour revenir en forme lundi à l'école.
Alors que je me retrouvais légèrement perdu dans mes pensées, ma meilleure amie vint m'en sortir en me faisant une remarque à laquelle j'ai répondi du tac au tac que de toutes les façons, on en serait pas là si elle n'avait pas mit autant de temps à enfiler son maillot de bain. Contre toute attente, sa réponse me fit rire, seulement, je crois que les mots avaient dépassé sa pensée, elle fut dans un premier temps surprise, et ne put se retenir de se raviser. « Dommage, moi qui allais dire que j'étais disponible si tu avais besoin » plaisantais-je à mon tour. « Ca va, c'est pas comme si tu m'avais demandé de coucher avec toi non plus » ajoutais-je en riant légèrement, avant de terminer ma bière d'une seule et même gorgée. A mon sens, il n'y avait rien de choquant à ce qu'elle m'avait dit. Je ne voyais pas vraiment le mal à sa remarque. En même temps, je n'étais pas du genre à aller loucher sur la poitrine de ma meilleure amie, bien que je devais avouer que c'était une très belle fille, j'avais tout de même beaucoup de respect pour elle, et je ne me permettrais jamais de faire une telle chose. Comme elle était prête et que ne nous n'attendions plus que moi, je me décidais à me lever c'est alors qu'elle ne put se retenir de me chercher une nouvelle fois, évidemment, je rétorquais car je n'étais pas du genre à me laisser faire, ce n'est pas comme si nous n'avions pas l'habitude de chahuter tel deux gamins. « C'est ça, fais la maligne tant que tu le peux encore » lançais-je malicieusement en m'éloignant d'elle pour laisser un soupçon de mystère dans ma phrase. Je plongeais dans la tente pour en sortir avec mon short de bain que j'enfilais derrière la tente comme avait pu le faire Arielle quelques minutes auparavant. Je retournais dans la tente pour y ranger mon jean dans mon sac. J'attrapais les serviettes qu'Arielle avait emmené pour chacun, puis rejoignais ma meilleure amie, et c'est bras dessus bras dessous que nous bougions.
Nous en profitions pour nous balader dans la forêt. Nous avions l'habitude de nous rendre ici chaque été donc il était évident chaque chemin et recoins de la forêt n'avaient plus de secret pour nous. On pouvait emprunter chaque petit chemin, on savait pertinemment où nous atterririons. Bon, auparavant, il nous était arrivé de nous perdre, mais bon, dieu merci, à force de persévérance, nous parvenions toujours à retrouver notre campement. Après une bonne petite balade, nous arrivions enfin au lac. Lieu tant attendu tant par l'un que par l'autre. Ce dernier n'avait pas changé, et les verdures qui l'entouraient non plus. Un petit coin de paradis sur terre. Arielle et moi ôtions les vêtements dont nous n'aurions pas besoin pour se baigner, puis c'est alors que je m'approchais d'elle de manière naturelle, faisant comme si de rien était, mais ce petit sourire en coin des lèvres me trahissais, seulement, ce n'est pas pour autant qu'elle prenait la fuite, bien qu'elle sentait le coup foireux. Je la portais alors pour la mettre à l'eau. Effectivement, au vue de sa réaction, elle s'y attendait. Je regagnais rapidement l'eau. Cette dernière tentait de se débattre mais autant dire que j'avais plus de force qu'elle, et qu'il me suffisait de la serrer un peu plus pour qu'elle ne parvienne pas à se débattre. Comme si elle pouvait réaliser contre moi. Cependant cela m'amusais de la voir peiner autant. Elle me menaçait alors que si je la mettais à l'eau, alors je tomberais avec elle. « Parce que tu crois que tes menaces me font peur ? » Je ne la laissais pas répondre, et alors qu'il y avait suffisamment d'eau, je la mis dans cette dernière, mais étant accrochée à moi, je coulais avec elle. Autant vous dire que ce n'était pas pour me déplaire étant donné que la température de l'eau était parfaite selon moi. Je remontais alors à la surface passant ma main droite dans mes cheveux pour les replaquer en arrière. C'est ça d'avoir trop de cheveux, mais à l'heure actuelle, je n'avais aucune envie de les faire couper. Je me recevais rapidement une flopée d'eau en plein visage, instinctivement je fermais les yeux et me mis à plonger pour ne plus qu'elle me voit. Je m'éloignais d'elle pour ensuite la surprendre en venant agripper ses hanches de mes mains et de la soulever hors de l'eau pour ensuite la faire retomber dans l'eau. « Tu disais ? » lâchais-je fièrement lorsqu'elle remontait à la surface. J'étais plutôt content de ce que je venais de faire. J'étais quelqu'un de très joueur, et je n'aimais pas perdre. J'avais toujours ce besoin d'entrer dans le jeu des gens, Arielle devait le savoir, et pourtant elle se tuait à continuer. « Tu sais que je me laisse pas faire et que je n'aime pas perdre, pourquoi tu te tues à continuer ? On dirait presque que tu aimes les défaites » lâchais-je d'un air amusé. Moi, la provoquer ? Je ne me le permettrais pas ahah. Je m'amusais ensuite à nager un peu tant l'eau était bonne. Et au vue de la chaleur extérieur, cela faisait du bien de se baigner un peu, et puis l'eau était vraiment d'une couleur bleu turquoise, c'était rare de voir une si belle eau dans les alentours. « C'est traître, j'ai l'impression d'être en vacances, alors que la semaine prochaine, j'ai une dure et longue semaine de rendez-vous et d'inscriptions qui m'attend. Mais bon, voyons le bon côté des choses, après c'est véritablement les vacances! On va pouvoir bouger un peu! » lançais-je à l'attention de la demoiselle qui se trouvait non loin de moi. Je ne comptais pas rester chez moi à me tourner les pouces, je comptais bien profiter de mes vacances pour sortir, bouger, découvrir de nouvel endroit, voir de nouvelles choses. L'avantage, c'est que j'avais posé deux semaines pour mon travail nocturne, mais bien sûr, personne n'était au courant de ce travail. Et puis ce n'est pas comme si je travaillais tous les soirs, il y avait des soirs, notamment la semaine où je n'avais rien. Et par chance, ce week-end le bosse du club m'avait laissé quartier libre. Il faut dire que j'avais pas mal bossé ces derniers jours, notamment des week-end entiers.

Arielle ou l'art de mettre les deux pieds dans le plat. Je n'avais clairement pas pu me retenir de rire face à sa remarque, et encore plus de riposter une petite phrase amusante. Il faut dire qu'elle m'avait tendu une perche longue, très longue. Elle semblait encore toute gênée parce qu'elle venait de me dire, alors je la rassurais en lui disant que ce n'était pas comme si elle m'avait demandé de coucher avec elle. Ce qui n'était pas totalement faux. Lui aider à attacher son haut de maillot de bain n'avait rien d'étrange selon moi. Ou alors, c'était peut être parce que j'étais tout simplement sans gêne, enfin je ne sais pas, mais de mon point de vue, je ne voyais rien de mal. C'est alors qu'elle me fit une remarque qui me fit rire de plus belle. « Mais ouais, carrément, horrible, terrible, brrrrrr ! » m'exclamais-je alors à mon tour en me moquant littéralement d'elle. Il faut dire que sa façon de le dire m'avait fait rire une nouvelle fois. C'était un véritable petit clown quand elle s'y mettait, et le plus drôle dans tout ça, c'est que chaque phrase, chaque remarque était spontanée. Je partis alors me changer, pour ensuite revenir pour aller se balader dans la forêt. Autant il faisait chaud là où nous étions car c'était une parcelle plutôt ouverte, en revanche, lorsque nous pénétrions dans la forêt, il faisait meilleur, s'était plus ombragé dirions-nous. Cet endroit n'avait pas changé, il restait le même. Et plus nous nous avancions à l'intérieur, plus les souvenirs de nos moments d'égarements revenaient. C'est d'ailleurs ce qui me faisait discrètement sourire. Si je devais compter le nombre de fois où on s'était perdu dans cet immensité, je n'aurai malheureusement pas assez de doigts pour le faire. Mais à chaque fois, le pire dans tout ça, c'est qu'au lieu de paniquer, nous en rigolions, et finalement, on réussissait toujours à force de persévérance à retrouver notre lieu de campement. C'est qu'on devait presque aussi fort que les GPS.
Après avoir marché un bon petit moment au frais, nous nous retrouvions face à notre lieu de culte : le lac. On était justement tombé sur ce dernier par hasard, lors de l'une de nos nombreuses excursions, et depuis, chaque année, on venait y faire un tour. Le plus beau dans tout ça, c'est que cet endroit ne bougeait pas, il restait toujours fidèle à lui même. Calme, paisible, pas une construction d'une quelconque maison, d'un quelconque bâtiment. On se posait tranquillement, tandis qu'une idée me trottait dans la tête, mais avant ça, j'attendais au moins qu'elle retire ses vêtements pour se retrouver en maillot, de mon côté, j'en fis de même, lui parlant comme si de rien était. Mais une fois prêt, je m'approchais d'elle, c'est alors qu'elle sentait la bêtise approchait, mais étonnamment, elle n'avait pas essayé de prendre la fuite, c'est donc avec une telle facilité que je pus l'attraper pour la porter dans mes bras. Vous l'auriez compris, mon côté bon enfant ressortait. En même temps, ça pouvait semblait tellement contradictoire, au travail, j'étais quelqu'un de très sérieux, on imaginerait pas qu'en dehors de mon travail je sois ainsi, et pourtant, j'avais ce besoin de taquiner les gens, d'être foufou, d'être moi, tout simplement. C'est alors que Arielle se lançait à me faire des menaces, menaces qui me faisait plus rire qu'autre chose. Elle surenchérit la chose en me faisant remarquer qu'elle était très effrayante, le tout avec un petit sourire en coin des lèvres. « La prochaine fois, tentes d'être plus crédible » lançais-je vis à vis de ce petit sourire, avant de la mettre à l'eau. Seulement voilà, accrochée comme elle était à moi, nous tombions tous les deux dans l'eau. Personnellement cela ne me dérangeais pas puisque j'étais un véritable poisson dans l'eau. Et puis, à mon sens, l'eau était vraiment bonne, peut être un peu froide pour Arielle, mais en même temps, qu'importe la température de l'eau, les filles la trouveront toujours trop froide à leur goût, quelle chochotte. Après que nous soyons remonter à la surface, je ne restais pas bien longtemps hors de l'eau, et remettais la tête sous l'eau pour nager dans les profondeurs de sorte qu'elle ne puisse pas trop me voir, puis je m'amusais à tourner autour d'elle avant de poser mes mains sur ses hanches pour la sortir de l'eau puis la refaire tomber dans l'eau. J'étais tel un gamin qui ne pouvait s'empêcher d'embêter sa copine. Mais en remontant une nouvelle fois à la surface, à peine eu-je la tête hors de l'eau qu'Arielle me renvoyait une flopée d'eau dans le visage. Je rigolais puis passais ma main sur mon visage ainsi que dans mes cheveux pour enlever le surplus d'eau et arranger ma tignasse. « Arrêtes tu t'ennuierais tellement si je n'étais pas là! » Je souris fièrement tandis que cette dernière se plaçait derrière moi. Je pensais qu'elle allait tout simplement me monter sur le dos, mais en réalité, cette fourbe essayait tout simplement de me foutre à l'eau, comme si j'allais la laisser faire. J'étais bien trop joueur pour la laisser gagner, et quand je sentis cette dernière glisser sur moi, je ne pus me retenir de rire. « Ca serait trop simple si je te faisais gagner, et puis, tu n'aurais aucun mérite, en revanche, le jour où tu réussiras à m'avoir, tu te sentiras encore plus fière, enfin bon... j'espère que tu es patiente, parce qu'à mon avis, tu ne risques pas de gagner de sitôt p'tite tête » Je me mis alors à rire puis cette dernière s'éloignait de moi, tandis que je finis par lâcher spontanément qu'il me tardait d'être en vacances. Elle me fit alors la remarque que cela nous permettrait de nous voir car selon elle j'avais disparu ces derniers temps. Je grimaçais légèrement. En effet, j'étais overbooké tant à l'école que le soir, notamment le week-end avec les enterrements de vie de jeunes filles que j'avais pu enchaîner, mais bien sûr, ma meilleure amie savait tout de moi, tout, sauf ça. Non pas que je me cachais mais je n'avais pas envie qu'elle ait un autre regard à mon égard. Donc je préférais éviter qu'elle ne le sache. « Surtout les inscriptions de dernières minutes, je te dis pas le bazzart, mais bon, je vais pouvoir profiter pleinement de mes vacances une fois que tout sera fini » lâchais-je en me mettant à nager. C'est fou ce que je pouvais être bien ici. J'avais clairement l'impression d'être en vacances, mais je savais très bien que très vite la réalité me rattraperait. Cet endroit était vraiment top, je ne regrettais pas d'y être tombé par hasard lors de nos nombreuses escapades à Arielle et moi. Tandis que nous profitions tout deux du lac, Arielle nageait en direction du bord du lac et fouillait pour s'emparer d'une bière. Et bien, ça ne rigolait plus. Pour une qui ne devait pas boire. C'est alors qu'elle me lançait qu'elle avait toujours rêvé d'aller au Mexique, elle réalisait alors que nous n'avions jamais fait de voyage ensembles et c'est vrai qu'en y réfléchissant, nous n'avions jamais pris l'avion pour quitter notre ville adorée. Par contre nous avions traversé l'état en long, en large, et en travers au vue de nos nombreuses escapades à la belle étoile. « Ca serait complètement dingue ! Moi je propose que demain soir en rentrant, on se pose chez toi ou chez moi, et on se fait un petit séjour au Mexique pendant mes vacances ! » Evidemment que j'étais carrément pour partir avec ma meilleure amie. Et puis au Mexique, c'était grave la classe. J'avais beaucoup voyagé plus jeune avec mes parents, nous avions été au Canada, en France, en Angleterre, en Australie, en Italie, mais jamais nous n'étions allés au Mexique, et puis, je pense que ce genre d'endroit, c'était plus à faire avec ses amis qu'avec sa famille. Si on va au Mexique, c'est pour profiter à fond, et non se retenir car nous sommes avec papa et maman. Elle me lançait par la suite un défi en me lançant une bière. Je sortais immédiatement l'une de mes mains du lac puis attrapais la bouteille en plein vol. « C'était pas très intelligent car si je l'ouvre maintenant, j'ai plus de bière, mais, je l'ai attrapé, lâchais-je fièrement, avant de lui faire un clin d'oeil. Tu me donnes n'importe quoi ? Tiens beh viens me faire un bisou pour te faire pardonner d'avoir voulu essayer de me faire couler » Bon techniquement c'était plutôt à moi de m'excuse mais bon, elle avait tout de même essayer de me couler donc bon, elle pouvait bien se faire pardonner. Et puis entre nous, à part ça, j'avais du mal à trouver ce qu'elle pouvait me donner. « Ou alors tu me donnes ta part du repas de ce soir ? Ou non, j'ai mieux, tu me donnes ton téléphone portable pour tout le week-end. Ouais, tu vas me laisser ton téléphone portable, et moi je vais aussi poser le mien dans ma voiture, et pas de téléphone du week-end, comme ça, personne ne pourra nous embêter » Je souriais fièrement. Et puis après tout, nous n'avions pas besoin de nos téléphones portables durant ce week-end. Elle qui était comme moi toujours sur son téléphone, ça nous permettrait de faire une petite pause.

Notre petit week-end commençait plutôt bien. Toutes les conditions étaient réunies pour que nous passions un bon moment, notamment le soleil et la chaleur étaient au rendez-vous, alors autant vous dire que cette petite baignade dans le lac n'était pas de tout refus. L'eau était à bonne température, ni trop chaude, ni trop froide. C'était différent de l'océan où l'eau était toujours plus froide, mais c'était néanmoins tout aussi bien. Nous nous retrouvions, Arielle et moi à chahuter tel deux gamins dans une court de récréation. On ne pouvait pas s'empêcher de se taquiner, de s'embêter mutuellement. C'était un besoin, cela faisait parti de nos priorités. On ne savait pas rester sérieux plus de deux minutes. Et puis, ce que j'aimais c'est ma meilleure amie, c'est qu'elle ne prenait jamais rien au premier degré, il fallait toujours qu'elle rigole et qu'elle en rajoute. Non parce que là, je passais pour l'emmerdeur, mais dans le fond, elle l'était tout autant que moi, c'est juste que là, dans l'eau, il était plus difficile pour elle de me faire couler. Bien qu'elle eut tentée, se fut un échec, échec auquel je ne pus me retenir de rire, et lui faire remarquer. C'est alors qu'elle s'exclamait qu'un jour, elle me surprendrait. Un petit sourire amusé se perché sur mes lèvres, tandis que je la regardais en nageant autour d'elle. « Oh oui, surprenez-moi mademoiselle Bennett » lançais-je sur le ton d'un défi. Tandis que je ne me laissais point faire lorsque la blondinette essayait de m'embêter, cette dernière me suggérait que je pouvais parfois la laisser gagner, seulement, j'étais bien trop compétiteur dans l'âme pour la laisser gagner, qu'elle soit ma meilleure amie ou non, j'aimais bien les challenge, et si je perdais, je voulais que ce soit parce qu'elle avait véritablement gagné, qu'elle méritait la victoire, et non parce que je lui donnais. Ca mettait encore plus de piment dans nos challenges, à mon sens. « Mais je n'ai jamais douté de ton intelligence » répondis-je du tac au tac quand elle me fit alors la remarque qu'il y en avait dans sa petite tête. Si je réagissais comme ça, c'est parce que je lui faisais confiance, et que je savais que tôt ou tard, la demoiselle parviendrait à trouver mes faiblesses pour me faire perdre, au moins une fois dans sa vie, bien que j'espérais qu'elle soit patiente ahah. Elle s'éloignait par la suite de moi, j'en déduis qu'elle devait sans doute avoir froid et qu'elle comptait sortir de l'eau, mais finalement, elle me surprenait à plonger dans main dans le sac que nous avions apporté pour en dénicher deux bouteilles de bière. C'était bel et bien la première fois que je la voyais boire. En temps normal, elle s'interdisait toutes gouttes d'alcool, mais aujourd'hui c'était la fête. Avait-elle décidé de fêter l'indépendance de notre pays de la sorte? Quoi qu'il en soit, ce n'était pas avec deux trois bières qu'elle serait saoule, surtout que ces bières là ne contenaient pas un grand pourcentage d'alcool. Tout en se retournant vers moi bouteille en main, elle m'avait parlé de faire un voyage ensembles, qui plus est, partir au Mexique, je trouvais cette idée complètement folle, mais j'étais littéralement partant. C'est pourquoi j'acceptais, ce à quoi elle fut totalement emballée. Je lui proposais alors de réserver les billets d'avion dès notre retour demain soir, et c'est sans surprise qu'elle optait pour chez moi. A vrai dire je n'avais jamais mis les pieds chez elle, à cause de son père. Elle ne voulait pas que je vois son père dans ce piteux état. Vu ce qu'elle m'en disait ce dernier était toujours saoule, et avait toujours une bouteille à la main. Ignorant l'attitude qu'il pouvait avoir sous l'emprise de l'alcool, j'imaginais que cela ne devait pas être beau à voir pour qu'elle ne souhaite pas me faire mettre les pieds chez elle. J'hochais positivement la tête, puis eu le réflex de rattraper la bouteille de bière qu'elle me lançait. Cette fille était complètement malade. Mais puisque j'avais réussi à le défi qu'elle m'avait lancé, j'optais en premier pour un bisou mais me rétractais par la suite pour au final lui réclamait son téléphone. Après tout, nous n'avions pas vraiment besoin de ces derniers durant ce week-end. J'avais en début de journée entendu le sien sonnait deux-trois fois, quant au mien, je passais mon temps à recevoir des notifs' des réseaux sociaux, alors pour une fois, bien que je sois accroc à mon téléphone portable, je décidais de le poser durant tout le week-end. « Vas-y, dis le tout de suite si tu veux amôcher ma belle gueule » Je ris légèrement, puis par la suite, elle me rejoint pour m'embrasser sur la joue. Je lui offrais un sourire de satisfaction quand elle ajoutait qu'elle gardait son repas mais qu'en revanche elle était d'accord pour me donner son téléphone. « Tant qu'à choisir, j'aurai préféré ton repas plutôt que ton téléphone portable mais... Je me contenterais du portable » rétorquais-je en riant légèrement. « Ceci dit je me sens plutôt bien là, en plus d'avoir eu ton téléphone, j'ai eu un bisou, j'ai trop la classe comme mec ! » m'exclamais-je en riant de plus belle. Je n'étais pourtant pas quelqu'un de sûr de moi, mais j'aimais bien jouer les mecs sur de soit. Ca donnait une image plus dure de moi. Et du coup, personne ne pouvait se douter que parfois, il m'arrivait de douter.    
Nous poursuivions la fin de la journée à nager, profite de cette étendue d'eau qui s'offrait à nous. Puis Arielle voulait sortir. Pour ma part, je m'étais assez baigné aussi, c'est pourquoi, je ne bronchais pas et sortais également de l'eau. Je m'emparais de ma serviette, enfin de la serviette que ma meilleure amie avait prit soin de me prendre puis l'entourais autour de moi pour me sécher un peu. L'avantage, c'est que même à cette heure là, il faisait encore doux. Je restais en short de main, mettant mon tee-shirt dans mon sac, puis hop, je remettais le sac sur le dos, tout en ouvrant finalement ma bouteille de bière pour la boire sur notre balade. A force de marcher, nous arrivions enfin au sommet de la petite montagne. Cet endroit aussi était vraiment chouette, on était en hauteur et du coup on pouvait voir la ville au loin. Le soleil commençait à se coucher, à croire qu'on était arrivé au bon moment. C'est fou comme la journée était passée à une vitesse folle. On avait passé pas mal de temps dans le lac au point de ne pas en avoir vu le temps passer. Il faut dire que nous nous étions rendus tardivement au lac puis que nous étions arrivés sur les coups de quartorze heures, mais le temps d'installer la tente, ainsi que l'intérieur de cette dernière, puis de faire le feu, et de se faire à manger, le temps tournait vite. A peine nous fûmes arrivés sur la montagne, qu'Arielle nous sortait une troisième bière. J'ouvrais ma bouteille avec l'une de mes clés, puis bus quelques gorgées, tandis qu'Arielle me fit une remarque quant à sa tolérance à l'alcool. Etant donné qu'elle semblait plutôt guillerette, j'avais plutôt l'impression qu'elle avait une tolérance limitée. Il faut dire qu'elle n'en n'avait jamais vraiment bu, du coup, cela ne m'étonnais pas plus que ça, et puis c'était une fille, elle n'avait pas la même tolérance qu'un homme. « Disons que tu as peut être atteint le seuil de tolérance et que là, t'es toute guillerette parce que ça t'ai monté à la tête. En même temps tu n'as pas l'habitude et tu enchaînes, c'est pour ça » lui répondis-je en riant légèrement. Je prenais ensuite place à ses côtés en installant ma serviette. Je posais ma bière à mes côtés, quand ma meilleure amie se rapprochait de moi pour se blottir dans mes bras. Je passais un bras autour d'elle pour la serrer contre moi. J'avoue que je n'avais pas assuré à la mettre à l'eau avec son tee-shirt, mais bon, je pensais qu'elle aurait eu l'idée de l'enlever durant notre baignade mais non, elle l'avait gardé. Elle vint poser sa main sur mon torse pour me pousser en arrière, et étant donné que l'un de mes bras se trouvait autour d'elle, je l'entraînais dans ma chute. Nous nous retrouvions alors désormais allongés sur nos serviettes à observer le couché de soleil. Et au vue de la vitesse à laquelle il se couchait, le feu d'artifice ne tarderait pas à arriver. Arielle me murmurait alors qu'elle avait froid. Je me relevais alors légèrement pour attraper mon sac et fouiller à l'intérieur pour en dénicher mon tee-shirt, qui contrairement au sien, était sec. Je lui tendis alors. « Je pense que déjà, tu serais mieux si tu portais un tee-shirt sec » Je lui souris puis cette dernière l'enfilait sans broncher avant de se rallonger et de se retrouver naturellement dans la même position que toute à l'heure. Cette fois-ci, elle était plus sèche, et par conséquent, c'était mieux, même pour moi, car lorsqu'elle s'était blottit contre moi avec son tee-shirt mouillé, elle m'avait fait frissonner car mon corps était habituée à la température extérieur, et il fallait dire que son tee-shirt était plutôt frais. Une légère brise de vent se fit ressentir et le doux parfum de ma meilleure amie vint chatouiller mes narines tandis que sa chevelure blonde chatouillait légèrement mon torse ce qui me fis frissonner. Pourtant, je n'avais pas froid, mais cela m'avait surpris. « Heureusement que personne ne connaît nos petits coins secret, au moins, on est tranquille et personne ne nous embête » dis-je en laissant mon regard se perdre dans le ciel. Laissant paraître quelques étoiles. C'est vrai qu'à chaque fois que nous venions ici, nous n'avions encore jamais rencontré personne, à croire que cet endroit était peu connu, et fort heureusement pour nous. On voyait déjà assez de monde en plein centre de Miami, alors si on pouvait partir et être au calme, ce n'était que mieux.

Deux gamins insouciants voilà ce qu'on était. On arrêtait pas de se taquiner, de se chercher comme deux enfants. Si les gens nous verraient, ils nous prendraient sans doute pour deux jeunes complètement immatures alors que dans le fond, on profitait juste du moment qui s'offrait à nous. Et puis, il n'y avait pas de mal à s'amuser, on pouvait bien s'amuser à tout âge. Heureusement que j'avais de sacrés bons réflexes car sans ça, je me serais sans doute reçu la bouteille de bière en plein visage. Bon par contre, vu l'envolée qu'elle s'était prit, ce n'était surement pas le moment pour moi d'ouvrir ma bière au risque de m'en prendre pleins la figure. Je soupçonnais alors d'un air amusé qu'Arielle avait surement fait ça pour m'amocher ma belle gueule, c'est alors qu'elle me reprit en me rassurant que ma belle gueule comme j'avais dis était déjà bien amochée. Je la regardais en fronçant les sourcils. « Sale gosse » déclarais-je tandis qu'elle se reprit en me disant qu'elle plaisantait. J'haussais malgré tout les épaules. « Ca change rien au fait que tu es une sale gosse » conclus-je fièrement avant de continuer de nager dans ce lac. Le soleil tapant pas mal, je décidais de mettre la tête sous l'eau afin de me rafraîchir, et autant vous dire que ça me faisait pas mal de bien. J'étais plutôt ravi de voir que le soleil était au rendez-vous car passer un week-end en forêt sous la flotte, c'était tout sauf agréable, autant passer le week-end chez soit en plein centre de Miami. En remontant à la surface, Arielle en revenait sur ce que j'avais dis avant de plonger, quant au fait que j'aurai préféré son repas à son téléphone portable. Bien entendu c'était uniquement dans le but de la taquiner. Mais évidemment, chez une fille dès lors où on leur parle de nourriture, de suite, elles prennent ça dans le sens "je suis trop grosse". J'aurai dû me retenir, mais je ne pus en laissant échapper un éclat de rie. « J'osais pas le dire, mais maintenant qu'on en vient à en parler, déclarais-je en roulant des yeux. Mais je plaisante, tu es très bien comme tu es » repris-je sincèrement de sorte qu'elle ne pense pas que je la trouvais grosse. Au contraire, bon, je sais que je n'avais pas à regarder ma meilleure amie, mais je devais avouer que c'était une belle fille, elle avait la taille idéale, avec des jolies formes bien sculptée, la silhouette parfaite, et le ventre plat, elle n'avait vraiment pas à se poser de question sur son poids. Enfin, de mon point de vue, elle était parfaite telle qu'elle était et n'avait pas besoin de faire quoi que ce soit. « Ca ira les chevilles ?  demandais-je d'un air amusé. Non parce que si ça continue, je vais devoir te porter jusqu'au pic de la montagne tant tu ne pourras plus avance avec tes chevilles » plaisantais-je en lui lançant un peu d'eau à travers le visage.
L'heure tournait, une légère brise de vent se fit ressentir. Arielle commençait à avoir froid, c'est pour cette raison qu'elle sortait de l'eau, et lorsque je lui demandais l'heure, je ne tardais pas à faire pareil, car le soleil était entrain de se coucher, et très vite la nuit nous rattraperait et si nous voulions voir notre petit feu d'artifice sur la montagne, il fallait y aller maintenant, surtout qu'en plus, nous devions manger. Je m'enroulais dans ma serviette pour me sécher puis la passer ensuite derrière mon cou, j'attrapais par la même occasion notre sac à dos remplit de bière et de notre repas pour ce soir, puis nous nous mettions en route pour la petite montagne. Autant le week-end pouvait être reposant, autant nous marchions beaucoup, mais l'avantage, c'est que nous connaissions cet endroit comme notre poche. Alors, en un rien de temps on empruntait les raccourcis pour se retrouvait au sommet de la petite colline. En arrivant, nous prenions le temps de nous installer tranquillement. Chacun de nous déposait sa serviette de bain sur le sol, puis ma meilleure amie nous attrapait une nouvelle fois une bière. Cette dernière se trouvait toute joyeuse et guillerette. Son état me semblait tout à fait normal dans la mesure où c'était la première fois où elle buvait de l'alcool, et même si la bière n'avait pas un gros pourcentage d'alcool, il n'en demeure pas moins qu'avec le soleil et la chaleur ça lui tapait sur le système. Bon je ne disais rien pour cette bière, mais si vraiment je trouvais que ça lui montait trop à la tête, je me verrais obligé de la stopper car nous n'étions pas là pour nous saoulait, mais pour profiter de ce petit week-end, puis bon pour le moment, outre le fait qu'elle soit plus guillerette que d'habitude, elle était encore maître de tous ses mouvements, et savait parfaitement ce qu'elle pouvait dire ou faire. Je ris légèrement quand elle fit la moue puis prenait place à ses côtés, elle ne tardait pas à faire en sorte que nous tombions en arrière pour se retrouvait à regarder le ciel, il était rosé de part le coucher du soleil, il n'y avait pas un nuage, c'était juste superbe. Comme elle avait froid, je me relevais pour lui attraper mon tee-shirt et le lui donner. Il fallait bien que je répare mes bêtises, puisque c'était moi qui l'avait mit à l'eau avec son tee-shirt, seulement je ne pensais pas qu'on prendrait la journée pour se baigner. Tandis que je me rallongeais, cette dernière enfilait mon tee-shirt, effectivement, elle devait se sentir mieux, puis c'était tellement désagréable de porter des vêtements mouillés, je pouvais en témoigner avec mon short de bain, et encore vu la matière il était presque sec, mais en règle général je ne supportais pas de porter un quelconque vêtements mouillés. « Je me devais de réparer mes erreurs » répondis-je en riant quand elle me remerciait pour le tee-shirt. Elle vient toutefois se re-blottir contre moi le temps que le soleil se couche. On était calme. A croire que nos amusements dans le lac nous avait bien fatigué. Mais c'est ce que j'aimais avec elle, autant on pouvait être vifs, à faire les imbéciles, autant on pouvait très bien passer un moment sans parler, et pourtant, ce n'était pas dérangeant. C'était plutôt ... reposant. Et j'arrivais également à apprécier ces moments de calme. De toutes les façons, du moment que j'étais avec elle, qu'importe ce qu'il pouvait se passer autour de nous, j'étais bien. « C'est sûr » répondis-je quand elle me sortait de mes pensées. Elle se relevait, c'est alors que je la suivais du regard avant de me maintenir grâce à mes coudes pour regarder ce qu'elle était entrain de faire. Visiblement elle semblait avoir faim, et je devais avouer que nager m'avait également donné faim. Sa remarque me fit rire, puis je me remis en position assise et attrapais le casse-croûte qu'elle me tendit. « Dommage, mais merci quand même » répondis-je en riant légèrement avant de croquer un morceau de mon sandwich. Le soleil était enfin couché pour laisser place à la nuit. Une nuit noire, avec un ciel parsemé d'une multitude de petit point lumineux. Arielle étant près de moi, je la sentis sursauter, je tournais mon visage pour l'interroger du regard, car personnellement je n'avais rien entendu. C'est alors qu'elle me demandait s'il y avait des ours dans cette forêt. « Je ne pense pas, du moins, je ne sais pas mais bon, s'ils nous entendent, je ne pense pas qu'ils prennent le risque de venir nous quoi... Enfin, j'espère que tu sais courir au cas où » plaisantais-je avant de croquer une nouvelle fois dans mon sandwich. Je tentais de me lever pour aller chercher une bouteille d'eau dans le sac quand elle s'agrippait à mon bras, comme si sa vie en dépendait. Je me rebaissais alors à  sa hauteur m'apprêtant à lui demander ce qu'elle avait, mais elle me murmurait qu'au pire je lui servirais de bouclier en quelque sorte pour qu'elle puisse prendre la fuite. « Comment t'es trop méchante en fait ! Pour la peine je te laisse toute seule avec les ours ! » m'exclamais-je en me levant et en m'éloignant de quelques mètres d'elle. Je n'étais pas bien loin d'elle, mais suffisamment pour la taquiner un peu, et puis, elle m'avait cherché, quelle meilleure amie se servirait de son meilleur ami de la sorte. Il fallait bien que je fasse comme si j'étais vexé un peu, chacun son tour ahah. En tout cas, je ne comptais surement pas la laisser seule ici, même si on connaissait chaque recoins de cette endroit, jamais je la laisserais, on ne sait jamais ce qu'il peut arriver.

Je ne pouvais me retenir de la taquiner, sur tout et sur rien. Et évidemment, à chaque fois qu'elle me lançait une perche, je me faisais un malin plaisir de la saisir. Là c'était sur son poids. Rien de tel pour vexer une fille, mais je savais suffisamment bien m'y prendre avec elle pour qu'elle ne prenne pas mal ce que je pouvais lui dire. Et puis entre nous, je la taquinais sur sa ligne, mais en réalité, elle n'avait aucun complexe à avoir. Elle était parfaitement bien foutue cette blondinette, elle avait ce qu'il fallait où il fallait. C'est pourquoi, pour éviter qu'elle ne pense que je la trouvais grosse, je précisais que je la taquinais, la trouvant bien tel qu'elle était. Ce qui était vrai. Ma meilleure amie était bien comme elle était. Et je ne la laisserais pas se rendre malade pour avoir le poids idéal alors qu'elle était déjà bien mince. C'est alors que par la suite, elle ne put se retenir de se venter comme à son habitude. Ah, elle avait de la chance de ne pas avoir la grosse tête ou les chevilles qui enflent parce que sérieusement... Vu comme elle se lançait des fleurs, elle courrait après le danger. « Dans tes rêves Bennett! » lâchais-je quand elle me demandait de la porter. Non mais comme si j'allais me taper la montagne à monter avec la blondinette dans les bras. Bien qu'elle soit mince, je n'allais pas lui faire ce plaisir. Je l'aurai fais dans l'hypothèse où elle se serait fait mal, hors là, elle était assez grande pour grimper au sommet de cette montagne. Bon honnêtement, ça montait pas mal et arrivé en haut, on était bien content d'y être arrivé. On se posait un petit moment sur nos serviettes à regarder le ciel, le soleil était entrain de se coucher nous offrant un ciel rosé. Sentant qu'elle commençait à avoir froid, je lui prêtais mon tee-shirt sec, personnellement, je n'avais pas froid donc rester en short de bain seulement ne me dérangeais pas. Et puis, c'était en parti de ma faute si elle était toute mouillée, donc j'en assumais les conséquences. « Non absolument pas, il fait bon » déclarais-je à l'attention de ma meilleure amie lorsqu'elle me demandait si je n'avais pas froid seulement vêtu de mon short de bain.
Maintenant que nous nous étions un peu reposés parce que je devais avouer qu'à avoir fait l'imbécile dans l'eau m'avait littéralement fracassé, place au repas. Bon, c'était simple. Nous nous étions fait des petits sandwichs histoire d'avoir quelque chose à manger, et fort heureusement pour nous que nous avions pensé au repas car après avoir nagé pendant un bon moment, je commençais à avoir fortement faim. Arielle comme d'habitude prenait les devants pour nous servir nos sandwichs. Je la remerciais et ne tardais pas à me redresser pour commencer à croquer un bout de mon repas. Autant dire que cela faisait autant de bien que le repas du midi. Alors que mon regard se perdait dans l'horizon, la blondinette assise à mes côtés me sorti de mes pensées en me demandant s'il pouvait y avoir des ours dans cette forêt. Je réfléchis un instant, en répondant que non, mais finalement, cet endroit était inhabité par les hommes donc peut être qu'effectivement il pourrait y en avoir mais selon moi, ils ne s'amuseraient pas à venir s'approcher de nous, puisque quelque part, on représente le danger pour eux, toutefois, je me m'amusais à taquiner ma meilleure amie. Elle avalait son sandwich en un rien de temps me faisant signe d'en faire de même, je ne pus me retenir de légèrement rire. « Non mais entre ton petit sandwich pourri au jambon, et de la chaire fraîche le choix est vite fait, et puis tu sais, les ours ça mangent aussi beaucoup les fruits, les légumes et les poissons, donc bon, on risque pas grand chose » lançais-je tandis qu'elle finit par me lancer que quoi qu'il arrive, si on faisait face à des ours, elle se planquerait derrière moi pour les laisser me manger. Je pris alors un air choqué, et me levais aussi vite que je ne le pus. Lui expliquant que puisqu'il en était ainsi, je la laissais avec les ours. Chose que je n'aurai pas dû faire puisqu'elle se mit à paniquer. Je me retrouvais dans l'ombre, non loin d'elle, je voyais tout ce qu'elle faisait. Le soleil avait laissé place à la lune. La pleine lune, et un ciel parsemé d'étoiles donc évidemment, je la voyais très bien. Elle se mit alors à venir en ma direction tandis qu'elle sursautait lorsque le premier feu d'artifice éclatait en plein ciel. Je ne pus me retenir de légèrement rire. Elle finit par arriver à la course comme si quelque chose l'avait surprise puis elle me sautait dessus et comme j'étais légèrement en pente, on tombait tous les deux à la renverse. Heureusement, plus de peur que de mal. Je m'étais légèrement cogné l'arrière de la tête, mais rien de bien grave. Je me frottais toutefois cette dernière. « T'es complètement timbrée ! m'exclamais-je en riant. Ca va, j'allais pas te laisser seule au beau milieu de la nuit au sommet d'une montagne complètement perdue entourée d'arbres, et potentiellement en compagnie de gros ours affamés » On se relevait et c'est alors qu'elle découvrait qu'elle s'était fait mal au genou dans la chute. Elle s'était pas ratée puisqu'elle saignait. Je grimaçais. « Ma faute ? Non mais c'est toi qui a dit que de toutes les façons tu te servirais de moi si on se faisait attaquer par des ours, alors maintenant t'assumes ! » Je riais de plus belle puis regardais toutefois son genou. Ok c'était pas très beau, mais elle n'allait pas mourir non plus. Elle en profitait pour secouer mes cheveux, je me relevais plantant mon regard dans le sien. « Tu sais pas dans quoi tu t'aventures quand tu touches ma chevelure » dis-je en riant avant de passer instinctivement la main à l'intérieur de ces dernier pour les replacer en arrière. On retournait ensuite se poser sur nos serviettes pour admirer le spectacle que le feu d'artifice nous offrait. « Mes conneries ? dis-je en en retournant mon visage vers le sien pour la regarder. J'espère que tu te fiches de moi là, ajoutais-je avant de reposer mon regard sur le feu, riant légèrement. T'as cherché, tu m'as trouvé, c'est tout » conclus-je en riant légèrement, jetant un furtif coup d'oeil sur son genou. Tout en ne ratant pas le feu d'artifice, j'attrapais la petite bouteille d'eau, ainsi qu'un mouchoir puis imbibé ce dernier d'eau pour lui poser délicatement sur sa plaie. « Tiens histoire de te rafraîchir un peu ta plaie, et de la nettoyer t'as des petites saletés dessus » dis-je à l'attention de cette dernière, prenant soin de refermer la bouteille d'eau pour la reposer dans le sac. Je m'allongeais ensuite, en me soutenant avec mes coudes pour pouvoir regarder le feu d'artifice qui selon moi était toujours aussi beau, mais surtout coloré. Ca respirait le bonheur, la gaieté. C'était beau. On était bien là. On avait une vue panoramique sur l'ensemble de la ville, et le ciel était tellement dégagé que cela rendait le feu encore plus beau. Les mecs qui lançaient les feux avait acheté des feux spéciaux qui faisaient des formes. Y'avait des smileys contents, des étoiles représentants celles des Etats-Unis, des coeurs représentant la paix, l'amour et le bonheur qui régnait désormais sur notre continent.