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 cause space was just a word made up by someone who's afraid to get close + arielle & isaac

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(#)Sujet: Re: cause space was just a word made up by someone who's afraid to get close + arielle & isaac  |   Jeu 11 Aoû - 1:42
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by someone who's afraid to get close
+ arielle & isaac

On s'amusait bien et puis, Isaac décidai de me laisser toute seule dans le noir pendant que lui s'éloignait je ne sais pas où pour me faire peur. Clairement c'était pour ça. Et bien, résultat escompté, j'étais terrifiée. Faut dire, on venait de parler d'ours alors ça ne m'en prenait pas beaucoup. Après avoir crié son prénom, en espérant que ça fasse peur aux ours en même temps, le premier feu d'artifice qui éclata me fit sursauter. Je pouvais entendre Isaac rire au loin et dès que je l'aperçu, je couru pour lui sauter dessus. Ça se voulait une blague, mais au final on tombai les deux. La tête d'Isaac se frappa un peu au sol et je me sentis mal. Il rigola tout de même en me traitant de timbrée. « P'tête un peu. Tu vas bien? » demandai-je en prenant son visage entre mes mains et en le regardant les sourcils froncés. On se releva et il m'assurai que oui, tout allait bien. Moi par contre, j'avais mal à mon genou un peu, mais rien de grave. « Tu sais bien que je ne te laisserais jamais te faire manger, voyons Isaac. » lui dis-je en faisant des beaux yeux. Et c'était vrai. Je lui faisais bien des blagues, mais je ne l'abandonnerais jamais, surtout pas pour sauver ma propre peau. Je lui ébouriffa les cheveux à la blague parce que je savais que c'était sacré. Isaac et ses cheveux, une vraie histoire d'amour. « Mohhhh je risque de te décoiffer c'est vrai. » lui dis-je en me moquant. On retourna s'asseoir parce que mine de rien, on était là pour les feux et on les ratait là.

Je fis une petite remarque à Isaac en riant parce que je savais qu'il se ferait prendre un jeu. « Oui bon, nos conneries. » lui lançai-je avec un clin d'oeil. Je rigola encore et m'appuya sur mes coudes pour regarder le feu d'artifice. Je remarquai du coin de l'oeil qu'Isaac bougeait, mais je ne portai pas trop attention à ce qu'il faisait. Puis, je senti de l'eau couler sur mon genou. Puisque ça saignait et que c'était un peu ouvert, j'eus un petit mouvement de recul, mais le laissai faire. « Merci. » me contentai-je de lui dire avec un sourire en coin. Mine de rien, il était mignon. Même s'il faisait les mecs trop cool pour l'être et tout, il prenait toujours bien soin de moi et j'appréciais vraiment ce côté de sa personnalité. Je me laissai finalement tomber sur le dos pour regarder la fin des feux d'artifices. Comme d'habitude, c'était magnifique. Faut dire, c'était le 4 juillet et ils mettaient toujours un paquet. On avait aussi une belle vue sur les étoiles et les lumières de la ville. On restai en silence jusqu'à ce que ce soit terminé, comme ça on prenait soin de bien les regarder. En même temps, on était juste tellement bien, pourquoi s'entêter à discuter? J'aimais bien cet aspect de notre amitié, on se comprenait là dessus, pas besoin de toujours combler les silences.

Lorsque les feux prirent fin, on se retrouvai davantage dans le noir. Y'avait toujours la lune, les étoiles et la ville, mais on devait s'habituer tout de même au changement de lumières soudain. On entreprit donc de ramasser nos trucs, Isaac prit son sac et j'attrapai les serviettes d'une main. Je donna un petit coup d'épaule à mon meilleur ami. « Là, tu peux me porter? » demandai-je à la blague. Bah oui, j'étais blessée moi. Rescapée de la guerre et tout avec mon genou. Je rigolai et me contentai de prendre sa main parce qu'il faisait hyper noir dans les bois et... J'étais devenu une chochotte avec tout ce qui s'était passé dans ma vie. Je leva la main d'Isaac dans la mienne pour lui montrer. « Ça... C'est juste pour ta sécurité tu vois. Je rigole pas avec ça, si on essaie de te faire du mal, j'vais te défendre. Pis, tu ne risques pas de te perdre. » lui dis-je en souriant. Je rigolais bien sûr, c'était plutôt le contraire, mais hey je voulais qu'il se sente en confiance et tout. Notre petite marche dans les bois dura moins longtemps que la montée, puisqu'après tout, on descendait la pente et comme j'avais plutôt peur, je marchais vraiment très rapidement. On arriva bien vite à notre campement et je me sentis bien mieux, je relâchai la main d'Isaac et allai porter les serviettes sur la voiture pour qu'elles sèchent mieux. « Tu veux qu'on se fasse un feu ou tu préfères qu'on aille squatter la tente? » lui demandai-je en revenant vers lui.
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(#)Sujet: Re: cause space was just a word made up by someone who's afraid to get close + arielle & isaac  |   Ven 12 Aoû - 13:06
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Tandis que nous mangions tranquillement sur le sommet de la montagne qui nous offrait une vue panoramique sur l'ensembles de la ville, ma meilleure amie se mit à sursauter, je tournais alors la tête en sa direction, l'interrogeant du regard. C'est alors qu'elle me demandait s'il y avait des risques de rencontrer des ours par ici. Spontanément. Je répondis que non. Mais réflexion faite, c'était fort possible puisque cet endroit n'avait pas été encore investi par les hommes, et donc par conséquent, il y avait des chances pour qu'il y ait des ours. En revanche, il n'y avait que très peu de chance pour que nous puissions nous retrouver face à l'un d'entre eux. Ou alors, c'est que nous n'avions vraiment pas de chance si ça venait à nous arriver. C'est alors qu'Arielle lançait une remarque à laquelle je décidais de prendre mes jambes à mon cou, et m'éloigner d'elle. Pas trop non plus car il faisait nuit, et puis on ne sait jamais ce qu'il peut arriver. Il suffirait qu'un sale psychopathe rode dans les parages, ou qu'il y ait un vilain animal, je préférais garder un oeil sur elle. En revanche, sans le vouloir, je m'étais sans doute cacher dans la pénombre, de ce fait, elle ne me voyait plus vraiment aussi bien, et c'est alors qu'elle se mit à paniquer. Quant à moi, je ne la quittais pas du regard, l'observant, la surveillant, et lorsque les premiers feux d'artifices se mirent à exploser dans le ciel illuminant ce dernier, la demoiselle se mit à sursauter, puis sans doute grâce à cette luminosité elle posait le regard sur moi pour courir en ma direction à vive allure. A tel point qu'en me sautant dessus, nous tombions tout deux à la renverse. Résultat des courses, elle s'était égratignée le genou tandis que moi, je m'étais cogné l'arrière de la tête. En me relevant, je me passais ma paume de ma main droite pour frotter l'endroit où je m'étais cogné. « J'ai l'air d'aller mal ? » rétorquais-je avant de rire face à la situation, franchement, on aurait pu passer à vidéo gag sérieusement, quand j'y repensais, il n'y avait qu'elle pour faire ça. « C'était juste un prétexte de plus pour t'embêter un peu » repris-je lorsqu'elle se justifiait en m'assurant qu'elle n'aurait jamais été capable de me donner à manger aux ours. En même temps je le savais, et celui qui aurait le plus la force de le faire ici c'était surement moi, mais bon, réciproquement je ne le ferais jamais. Je me baissais toutefois à hauteur de son genou pour prendre connaissance de l'ampleur des dégâts. Heureusement, plus de peur que de mal, bien qu'elle ne se soit pas ratée. C'est alors qu'elle s'amusait à passer sa main dans mes cheveux pour les ébouriffer. Autant vous dire qu'on était clairement deux gosses. Pas un pour rattraper l'autre. Quand l'un était sérieux, l'autre ne pouvait s'empêcher de faire une connerie, et inversement. Au moins, une chose est sûre, il n'y avait aucune prise de tête. Je relevais le regard alors pour le planter dans celui d'Arielle, et optais pour un air plutôt sérieux, en la menaçant qu'elle ne savait pas quel danger elle encourait. Bien entendu, je perdis toute crédibilité lorsque je me mis à rire. « Fais pas la maligne comme ça, c'est vraiment dangereux » la menaçais-je de plus belle avant de rire.
Nous retournions par la suite tranquillement jusque nos affaires pour reprendre place sur nos serviettes de bain, enfin de désormais admirer le spectacle qui s'offrait à nous, et autant vous dire que c'était vraiment superbe. La ville avait mit le paquet pour nous surprendre et rendre l’événement encore plus beau.  Le ciel passait du bleu au rouge, en passant par le vert et le jaune, puis le violet, c'était vraiment splendide, puis il faut dire que le cadre dans lequel nous nous trouvions rendait la chose encore mieux. Arielle ne put tenir sa langue plus longtemps et me fit remarquer que c'était à cause de mes conneries, oui oui, mes conneries que nous avions raté le début du spectacle. Franchement, elle était gaufrée la blondinette.  Autant vous dire que je ne comptais pas la laisser s'en sortir aussi facilement et finis par lui faire dire qu'elle aussi avait sa part de responsabilité là dedans. C'est avec un sourire de satisfaction que je m'appuyais sur mes coudes pour regarder le feu d'artifice. C'est alors que je me redressais légèrement en pensant au genou de la demoiselle. J'attrapais un petit mouchoir puis l'imbibé d'eau lui déposant ensuite sur le genou pour lui rafraîchir sa plaie qui était à vive et ainsi la nettoyer un peu. Une fois chose faite, je me remis en position de départ pour terminé tranquillement e regarder le spectacle. Nous restions là, silencieux. Nous n'avions pas nécessairement besoin de parler, mais plutôt de profiter de cet événement qui n'avait lieu qu'une fois dans l'année.  Après une bonne demi-heure, le feu prenait fin par un final des plus magnifiques qu'il soit, les feux s'enchaînaient de part et d'autre du ciel, on entendait des boum à tout va dû à l'explosion de ce dernier, mais c'était vraiment superbe. Quand il eut prit fin, Arielle et moi décidions de nous lever pour regagner la tente. Il était tard. Même si à mon sens je serai bien resté un peu plus longtemps ici, je jugeais préférable également de retourner au campement.  C'est alors qu'elle n'avait pas perdu le nord et me demandais si désormais je pouvais la porter, faisant référence à la blague que j'avais pu lui lancer à propos de ses chevilles avant de monter au sommet de la montagne. Je me mis alors à rire. « Euuuuuh... Dans tes rêves » plaisantais-je puis elle s'empressait de prendre ma main dans la sienne. Je plaisantais, évidemment que si elle s'était vraiment fait mal au point de ne pas pouvoir marcher je ne l'aurai pas laissé marcher surtout que maintenant il nous fallait redescendre cette petite montagne, je l'aurai porté, mais là, j'avais bien senti qu'elle s'amusait de la situation. Etant donné qu'il faisait plutôt noir, de ma main libre, je m'emparais de mon téléphone portable pour pouvoir mettre le flash et nous éclairer jusqu'à la tente. Arielle levait alors nos mains vers le haut, je la regardais, l'interrogeant du regard, et lorsqu'elle me justifiait son geste, je ne pus me retenir de rire, elle avait sorti ça avec une telle spontanéité et un tel sérieux que je n'avais pu m'empêcher de rire.  « Serait-ce un remord de conscience dû au fait que tu ai voulu ouvertement me donner à manger aux ours pour ta protection ? » la taquinais-je amusé avant de prendre le petit chemin qui nous ramènerait jusqu'à notre tente. Nous mettions une bonne quarantaine de minutes, au cours desquelles Arielle marchait relativement vite. « Pour une qui voulait que je la porte, je trouve que tu marches plutôt vite toute seule finalement » Je souriais amusément, puis nous arrivions enfin jusque chez nous, c'est alors que nous nous lâchions pour mutuellement faire nos affaires. Pendant qu'elle s'occupait de ramener les serviettes à la voiture, moi j'attrapais mon sac pour me changer et enfiler des affaires plus sèches car mon short demeurait encore être un peu humide, j'enfilais par la même occasion un tee-shirt parce que ce n'est pas tout mais le froid commençait à tomber peu à peu. « J'ai pensé aux chamallows & ... Aux brochettes, on aurait pu se faire un petit feu et manger quelques chamallows grillés en écoutant un peu de musique qu'est-ce que tu en penses ? » Vu qu'elle semblait plutôt approuvée la chose, je retournais chercher deux-trois branches puis allumais rapidement un petit feu avant de me poser face à ce dernier, faisant signe à Arielle de me rejoindre, puis j'attrapais deux brochettes sur lesquelles j'embrochais trois-quatre chamallows, je tendais une brochette à ma meilleure amie, puis nous mettions nos chamallows à griller. « Tu vois, j'ai peut être oublié ma serviette de bain et mon oreiller, mais j'ai pensé au plus important, qu'est-ce que serait une soirée camping sans nos fidèles chamallows grillés ! » Je souriais tel un gros gamin, puis quand les chamallows commençaient à roussir, je ramenais la brochette vers moi, l'odeur suculente de ces sucrerires vint titiller mes narines. J'en attrapais un qui s'éclatait et dégoulinait, je ne perdis pas de temps à en faire qu'une bouchée, en revanche, le second, je l'attrapais, le laissais légèrement refroidir, puis... Je vins le coller tout droit sur la joue de ma meilleure amie avant de rire en la regardant avec le chamallow collé à sa joue. « Attends bouges pas on va prendre un snap, non parce que là sérieusement, c'est trop fort, je crois que t'as une touche avec ce chamallow » Je riais de plus belle attrapant mon téléphone pour prendre un selfie de nous deux & évidemment le poster dans ma story, mais surtout je l'enregistrais, parce que ça valait le détour.  
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(#)Sujet: Re: cause space was just a word made up by someone who's afraid to get close + arielle & isaac  |   Ven 12 Aoû - 23:31
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Après s'être amuser et avoir profiter de l'endroit comme il fallait, nous décidions qu'il était temps qu'on remballe le tout et qu'on retourne au campement. On avait passé une soirée géniale ici et on aurait pu continuer à se baigner, mais la température s'était rafraîchie et j'avais vraiment envie de me changer. En plus, mine de rien, il faisait super noir et je préférais retourner où je serais pleinement à l'aise et en sécurité, soit près de la voiture et de la tente. On avait pas d'armes, mais sûrement un ou deux trucs sous la main qui pourrait faire l'affaire. Isaac devait avoir des choses d'hommes dans son coffre de voiture, c'était sûr. De toute façon, ses muscles pouvaient aisément me défendre en cas de problèmes. On remballa le tout et je m'empressa de lui prendre la main pour faire le chemin dans les bois. C'était moins évident dans le noir, on ne voyait pas les branches au sol. Après quelques minutes, Isaac sorti son téléphone pour faire de la lumière. J'allais lui dire qu'on avait fait un marché et qu'il ne fallait pas utiliser notre technologie, mais là.. Je lui laissai. C'était pour notre propre sécurité après tout. « Un léger remord. Il a duré pendant une seconde, genre. C'est déjà terminé. » lui dis-je en lui sortant la langue pour grimacer. C'était long descendre et je décida d'accélérer un peu le rythme parce que j'avais hâte d'être sortie des bois. « C'est parce que je sens que t'es terrifié, je veux écourter ton moment. » lui dis-je de façon ironique. J'aimais bien taquiner Isaac, c'était un peu comme mon passe-temps favori en sa compagnie. J'éclatai de rire dû à sa tête.

On arrivai finalement à notre campement et ce fut un réel soulagement. Je relâchai la main d'Isaac et il allait se changer directement. Lorsque les serviettes furent bien étendu, je chassai mon meilleur ami de la tente pour enfiler un legging et un sweatshirt, histoire d'être confortable et bien au chaud. Mes cheveux avaient séchés, finalement et ils étaient légèrement ondulés. Je décidai de les laisser relâcher, ils m'énerveraient moins. On installai nos petites chaises devant l'espace pour le feu suite à la proposition d'Isaac qui m'allait parfaitement. Celui-ci s'occupai du feu, parce que c'était lui le pro, et moi je m'occupai d'amener des petites couvertures et d'installer l'auxiliaire pour mettre de la musique à partir de mon téléphone. Je mis une petite playlist plutôt soft sur Spotify, des chansons qu'on aimait bien Isaac et moi et j'allai m'installer alors qu'il me donnait ma brochette de guimauves. « Ben oui, tu penses à l'essentiel quoi, comme d'hab. » lui dis-je en souriant et en prenant ma brochette. J'approchais mes petits bras du feu pour les faire griller et j'étais vraiment très concentrée. Elles s'enflammèrent rapidement parce que bon.. J'étais pas douée et alors que je soufflais dessus, je senti un truc collant sur ma joue. « Oh toi, t'es mort. » lui dis-je en plissant mes yeux et en le regardant.

Monsieur Isaac désirait qu'on prenne un selfie pour mettre dans son snapchat. Je jouais le jeu pour prendre la photo, mais immédiatement après je lui colla le mien sur le front et prit bien soin de l'étendre un peu. J'éclatai de rire. « T'es beau comme ça, sérieusement. » lui dis-je en riant. Je décollai mon chamallow de ma joue et le mangea. « Parfaitement cuit. » lui dis-je avec un clin d'oeil. J'engloutis mes autres chamallows et en reprit d'autres ensuite. J'avais la bouche pleine comme un petit écureuil. Je sentais très fort le jugement d'Isaac alors je me tournai vers lui. « Ben quoi.. Ils sont pas là pour rien? » demandai-je en avalant ma bouchée. Je le fixai quelques secondes, laissant mon regard planté dans le sien. Je ne sais pas trop ce qui se passait, mais je perdis comme la notion du temps et sentis la chaleur sur mes mains. J'avais les mains un peu trop avancé vers le feu et mes chamallows fondaient tellement ils étaient entrain de cramer. Ma main aussi en fait. « Aouch f*ckkk » dis-je en lâchant tout par terre. J'étais vraiment maladroite dans la vie, peut être un brin inattentive parfois. Isaac le savait et c'est pour ça qu'il riait un peu de moi. Je le tapai avec mon autre main libre. « Ce camping me porte malheur ou je sais pas. » dis-je en riant. L'an dernier, j'avais foncé dans une branche d'arbre et m'étais égratigné le front. Un truc m'arrivait à chaque année ou presque. « Maintenant, tu vas devoir partager tes chamallows. Moi j'en fais plus. » dis-je en riant et en lui en volant un sur sa brochette. Je me levai et allai vers mon téléphone pour lever le son. « J'aime troooop cette chanson. » dis-je en fermant les yeux et en dansant légèrement. C'était This Girl de Kungs. Elle me mettait toujours de bonne humeur. J'allai prendre les mains d'Isaac et le fit se lever pour qu'il danse avec moi. On avait l'air cons, mais je m'en fichais bien.

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(#)Sujet: Re: cause space was just a word made up by someone who's afraid to get close + arielle & isaac  |   Sam 13 Aoû - 14:41
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Le feu d'artifice étant enfin terminé, nous restions quelques minutes sur le sommet de la colline avant qu'Arielle ne manifeste son envie de rentrer au campement en se levant. J'en fis de même attrapant ma serviette pour la passer derrière ma nuque et la faire tomber sur mes épaules. J'attrapais par la même occasion le sac qui nous avait servi à transporter notre casse-croûte, puis nous reprenions la route. Arielle étant un peu froussarde s'emparer de ma main ne la lâchant plus.  Etant donné que nous marchions dans les bois sombres, et malgré la pleine lune, je ne m'aventurais pas à marcher dans le noir comme nous marchions actuellement, et attrapais ainsi mon portable au fond de ma poche pour me servir uniquement du flash. De toutes les façons je ne captais pas donc je n'avais aucune raison de m'en servir. Mais une chose est sûre, là, il nous était bien utile de l'avoir pour nous éclairer. Heureusement, il n'y avait pas un bruit, hormis cela des chouettes. Je jetais par moment un coup d'oeil en direction de ma meilleure amie qui ne semblait pas du tout rassurée de traverser les bois en pleine nuit. Alors j'essayais de lui occuper l'esprit en lui lançant une petite vanne histoire de lui changer les idées. Lorsque nous approchions de l'arrivée, je sentais cette dernière accélérer le pas à tel point que c'était elle qui avait deux trois pas d'avance sur moi, si elle avait pu me traîner pour arriver plus vite, je restais persuadé qu'elle l'aurait fait. Comme de bien entendu, je ne m'étais pas caché de la taquiner à propos de sa blessure de guerre au genou, lui faisant remarquer qu'elle n'avait pas grand mal à avancer malgré tout. Ce qu'elle me répondit me fit littéralement rire. Je vous jure qu'elle était gaufrée celle-ci. Elle n'en ratait pas une. « T'es vraiment pas croyable Arielle » lâchais-je spontanément avant de rire de plus belle. Par chance, une quinzaine de minutes plus tard, nous arrivions à notre campement. Ma meilleure amie et moi nous lâchions et je jetais un coup d'oeil autour du camp, voir si rien n'avait bougé, visiblement pas. J'attrapais mes clés de voiture de ma poche puis ouvrais cette dernière pour attraper de quoi me changer, car même si mon short était quasiment sec, je devais avouer que j'avais envie d'enfiler quelque chose de plus sec dirions nous. J'attrapais un tee-shirt simple avec une petite pochette en haut à gauche, bleu roi, puis j'enfilais un bermuda. Je restais toutefois pieds nus parce que clairement, j'avais assez supporté les chaussures pour aujourd'hui, puis j'aimais bien me balader pieds nus. Quand je retournais auprès de ma meilleure amie également changée et malgré tout bien apprêtée, cette dernière me demandait ce que je voulais faire. Entre nous, je n'avais aucune envie d'aller me coucher maintenant, il était minuit passé, mais bon, nous n'étions pas là pour nous coucher aussi tôt. Fin, c'était le week-end, autant en profiter, et puis, j'avais amené des chamallows, donc autant dire que c'était la fiesta. Elle semblait d'ailleurs approuver mon idée, et pendant qu'elle installait nos chaises près du feu que j'avais fais le midi, moi j'allais chercher de quoi le rallumer, et très vite, je me retrouvais assis à ses côtés à enfiler des chamallows à une brochette. Une fois que la sienne fut faite, je lui tandis pour m'en faire une à mon tour, et hop, nous les mettions à griller au feu. Autant vous dire que c'était vraiment le paradis. En plus de ça, le feu nous réchauffer pas mal, ce qui n'était pas négligeable quand on sait que le frais était entrain de tomber. Quand mes chamallows furent assez grillés, je les sortais du feu pour les faire légèrement refroidir et ne tardais pas à en mettre un entier dans la bouche. Mmh, qu'est-ce que c'était bon. J'étais un véritable gourmand. J'adorais toutes ces sucreries, puis les manger de cette manière les rendait encore meilleur. Evidemment, rester sage ne faisait pas parti de mon vocabulaire, et c'est en tout discrétion que j'attrapais un chamallow que je venais m'amuser à coller sur la joue de ma meilleure amie, en même temps, étant donné qu'il avait légèrement refroidit, il collait mieux. Je ne pus me retenir de rire, tandis qu'elle s'empressait de me faire remarquer que j'étais mort. « Serait-ce des menaces mademoiselle ? » demandais-je à la fois d'un air sérieux, mais aussi malicieux. S'il y avait bien une personne dont je n'avais pas peur c'était bien elle, et puis quand bien même elle se vengerait, je savais pertinemment que ça ne serait pas bien méchant, tout comme j'agissais avec elle, rien n'était jamais fait méchamment ou dans le but de lui faire mal. Je faisais toujours attention comme lorsque je l'avais mis au lac, je ne l'avais pas jeté comme un bourrin au risque qu'elle fasse un plat et se fasse mal. Toutefois, cette histoire de chamallow sur la joue m'amusais et je ne pus me retenir de prendre un selfie, une fois chose faite, chose à laquelle je ne m'attendais pas, je me retrouvais avec un chamallow sur le front, sauf qu'elle ne se retenait pas pour me l'étaler sur tout mon front. Baaah. « Ouais je sais, je suis toujours beau, dans n'importe quelles circonstances » lâchais-je en faisant un mouvement de tête vers l'arrière pour balancer mes cheveux comme la pub l'oréal le veut. Une nouvelle fois, je pris un selfie parce que franchement ça valait le détour. Mes potes allaient sans doute nous prendre pour des barges, mais franchement, qu'est-ce qu'on en avait à faire ? Du moment que nous nous amusions, après tout.
Après que cette petite gueguerre de bambin de cinq ans, cette dernière mangeait enfin un chamallow de sa brochette, elle ajoutait qu'ils étaient parfaitement bien cuit, et tandis que je les mangeais tranquillement, cette dernière engloutie la brochette entière et franchement, lorsque mon regard croisait son visage, je ne pus me retenir d'éclater de rire. J'avais l'impression d'avoir à faire à une Arielle qui s'était récemment fait opérer des dents de sagesses et qui avait les joues gonflées tel un hamster qui aurait fait ses réserves de part et d'autre de ses joues. « T'es mignonne comme ça tien, on dirait un hamster » lâchais-je en riant légèrement avant de la suivre dans son idée et de me faire une seconde brochette. Ca serait que de moi, je mangerais le paquet entier. Je trouvais que grillés, cela rendait les chamallows moins bourratif. « Si tu veux on peut faire un duel de celui qui réussira à mettre le plus de chamallow dans la bouche hein ! » m'exclamais-je en rigolant tandis que je remettais ma brochette sur le feu, m'amusant à la faire tourner pour faire griller l'ensemble des chamallows. C'est alors que j'entendis ma meilleure amie s'éclamait d'un "aouch fuck". Je me retournais vers elle pour la regarder et constater les dégâts de la chose. De un, ses chamallows ressemblaient plus à des congolais qu'à des chamallows tant ils étaient grillés, et ensuite, cette dernière s'était brûlé. Elle ne put alors se retenir de dire que ce camping lui portait malheur. Quant à moi, j'affichais un sourire amusé, parce que clairement, elle finirait par me tuer un jour avec sa maladresse. « Dis plutôt que tu n'es pas douée au lieu d'accuser ouvertement le camping » rétorquais-je en riant légèrement. Tandis que ma brochette était prête je lui tendis pour qu'elle puisse la manger. « Et qu'est-ce que je suis entrain de faire là hein ? » lui demandais-je vis à vis de mon geste, avant de rire légèrement, tandis que je m'amusais à retirer la brochette quand elle essayait d'attraper un chamallow, résultat elle en attrapait des morceaux. Quant à moi, j'en mangeais également puis elle se levait. Je la regardais d'un air interrogateur puis elle s'approchait de son téléphone et le son de la musique augmentait d'un coup. Elle avait plutôt de bonnes musiques sur son tel, et alors que je finissais juste ma brochette, elle m'attrapait les mains pour m'entraîner danser avec elle. J'en lâchais la brochette pour danser à ses côtés. Clairement, on avait l'air de deux abrutis complètement torché à l'alcool, et le pire dans tout ça, c'est qu'on était totalement sobre. Alors qu'on arrivait au passage de la musique sans les paroles, j'attrapais l'une des ses mains pour la faire tourner sur elle-même et ensuite la relâcher pour reprendre la danse. Franchement, je remerciais mon côté stripteaser pour avoir apprit à savoir me déhancher parce qu'avant c'était une catastrophe. « Bouges pas je reviens je vais nous chercher une petite bière » lâchais-je avant de retourner à la voiture pour prendre deux bières dans la glacière. J'en profitais pour les ouvrir avec mon porte clé décapsuleur, puis retournais voir ma meilleure amie pour la lui tendre. « A notre petite soirée ! » m'exclamais-je avant de trinquer dans sa bouteille et de boire quelques gorgées.
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(#)Sujet: Re: cause space was just a word made up by someone who's afraid to get close + arielle & isaac  |   Dim 14 Aoû - 0:38
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Un bâillement s'échappa de ma bouche alors que je préparais nos petites chaises et la musique. Il était plus de minuit et disons que j'avais peu dormi toute la semaine alors, ouaip j'étais fatiguée, mais ça ne m'empêcherait pas de profiter de ma soirée avec mon meilleur ami. J'appuyai sur PLAY pour faire jouer ma playlist et allai rejoindre Isaac qui faisait le feu. Il était doué le petit. On s'installai donc avec nos brochettes, prêts pour nos guimauves. Tout ça n'aurait pas lieu d'être sans une petite bagarre de chamallows collés dans le visage. Je ne m'y étais pas attendu du tout, mais dans un sens, ça ne me surprenait pas d'Isaac. « P'tête bien. » répondis-je avec un petit regard malicieux. Il ne savait pas ce qu'il l'attendait. Je jouais le jeu et prit ses snaps avec lui. On en fit même un avec un petit filtre de chiot avec des grosses oreilles, puis, lorsqu'il s'y attendait le moins, je me vengea. « Une vraie reine de beauté ce Isaac. » lâchai-je en éclatant de rire. Je fis ensuite une autre brochette en englouti toutes mes guimauves presque d'un coup. Faut dire, j'avais la dent assez sucrée alors, c'était difficile de résister. Je tournai légèrement la tête et ça tombait qu'Isaac m'observait. J'éclatai de rire avec la bouche pleine de guimauves. « Te moque pas toi. » lui dis-je en plissant les yeux pour un regard très menaçant et en essayant de bien articuler. J'avalai cette bouchée et Isaac souhaitait me défier. « Tu ne veux PAS jouer contre moi à Chubby Bunny. C'est clair que je te bat. » lui dis-je en riant.

Finalement, Isaac prit la sage décision de ne pas me défier. Bien fait, ça ne ce serait sûrement pas très bien passé. Je retournai donc à ma brochette qui grillait, avant de me rendre compte que le feu s'était emparé de mes guimauves, mais aussi de ma main. Je lâchai le tout avec un petit cri de douleur. Isaac lui, il se moquait de moi. « Je suis TRÈS douée, Fitz. » lui dis-je en me tournant d'un coup. Je tendis ma main devant lui en faisant une petite mine d'enfant. « Allez, fais moi un bisou magique. S'teplait. » lui demandai-je. C'était un truc complètement enfantin que ma mère me faisait plus jeune, mais aussi que j'avais toujours fait à mon petit frère Sam. C'était juste rassurant je pense. Je déclarai ensuite à Isaac qu'il devait partager ses chamallows parce que moi, j'en faisais plus. Comme s'il avait lu dans mes pensées, pendant que je disais ma phrase, il m'en donnait déjà un. Je lui fis un grand sourire et m'en empara. « C'est exactement pour ça que c'est toi le meilleur. » lui dis-je.

Par la suite, j'entendis une chanson au loin qui jouait sur mon téléphone et décida d'aller monter le son. De toute façon, on était tout seuls ici alors on ne dérangerait personne. Je me mis à danser au son de la musique, puis alla attraper Isaac pour qu'il en fasse de même. Quelqu'un nous aurait vu, on aurait l'air saouls alors qu'en fait, pas du tout. Isaac attrapa même ma main pour me faire tourner. À ce moment, j'éclatai de rire et lorsqu'il retourna danser seul, je l'observai un peu. « T'sais, tu danses vraiment bien pour un mec. T'as appris tout ça où? » lui demandai-je toute impressionnée. En général, les mecs dansaient de façon plus carré, Isaac il savait comment bouger ses hanches et tout, ça m'intriguait. La chanson se termina et je décidai de choisir la prochaine chanson. Pendant que je farfouillais dans mon téléphone, Isaac alla nous chercher deux bières. Il revint avec les deux déjà ouvertes et m'en tendit une. Je trinquai avec lui. « Comme tous les ans, une soirée géniale. » lui dis-je en souriant. Je pris une gorgée, puis une deuxième. La bière, c'était vraiment meilleur que ce à quoi je m'attendais en fait. Je m'habituais de plus en plus au goût. La musique s'interrompit d'un coup parce que mon téléphone portable s'était mis à sonner. Ça me surpris moi-même d'avoir du réseau. Ce qui me surprit davantage, c'était qu'on m'appelle à cet heure. Je fis un regard interrogateur à Isaac pour faire genre '' Moi non plus je m'y attendais pas'' et j'allai décrocher. « Allô? » dis-je dans un premier temps. « Quoi? Pourquoi tu m'appelles à cet heure là? Non je peux pas venir te voir. » chuchotai-je un peu fâchée. C'était un foutu client pour de la coke. Pourtant, j'avais bien prévenu mes clients de passer leur commande avant le weekend. En plus, c'était totalement con de sa part de m'appeler passer minuit, genre je dors pas moi. Je ne voulais pas parler trop fort parce que je ne voulais pas qu'Isaac entende. Je raccrochai rapidement et remit la musique en marche. « Sam qui trouve pas un truc à la maison. » lançai-je en rigolant et en roulant des yeux. Isaac connaissait bien la situation à la maison donc, il avalerait ça sans problème. C'était fréquent que Sam m'appelait pour diverses choses. 17 ans et pas tout à fait débrouillard. Je l'avais un peu trop materner je pense. Je retournai m'assoir avec Isaac et lui pointa la tente. « En passant, c'est toi qui dort près de la porte. » lui dis-je avec des gros yeux. Je frissonna et décida d'approcher un peu ma chaise du feu et de celle d'Isaac en même temps de la tourner face à lui. J'étalai mes petites jambes pour qu'elles se retrouvent sur ses cuisses. « T'es du genre confortable comme personne. » lui lançai-je avec un clin d'oeil.

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(#)Sujet: Re: cause space was just a word made up by someone who's afraid to get close + arielle & isaac  |   Dim 14 Aoû - 14:42
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Entre nous, on était en week-end loin de la maison, alors je n'avais aucunement envie d'aller me coucher maintenant. Bien entendu, si Arielle le souhaitait, elle pouvait toujours y aller, je n'allais pas l'empêcher d'aller se reposer, mais j'avoue que ça m'aurais bien embêté, puisque cela faisait un petit moment que nous n'avions pas été en camping. Par chance, après lui avoir proposé ma petite idée quant à se poser à faire griller des chamallows autour d'un bon petit feu de camp, cette dernière acceptait, et se chargeait d'aménager notre petit espace tandis que moi, je m'occupais une nouvelle fois du feu. Heureusement, ce dernier prit vite, et nous voilà installé confortablement sur nos petites chaises, brochettes en main. Très vite, et ce, à cause de moi, j'en prends l'entière responsabilité, une bagarre de marshmallows éclata. Tandis qu'elle se retrouvait avec un collé sur la joue, moi je me retrouvais avec un autre étalé sur mon front, autant vous dire qu'on avait l'air fin comme ça tien. Mais bon, je ne pus me retenir de nous prendre en photo sur snapchat parce que vraiment, on avait des têtes trop rigolotes quoi. On en profitait pour faire les imbéciles avec les filtres de l'application à se prendre en photo avec des têtes de chiens, et j'en passe. C'est alors que je ne pu me retenir de me venter de ma beauté. En réalité, je faisais le con comme ça, mais j'étais loin d'être sûr de moi. Je voyais bien que dans les rues les filles me regardaient souvent, mais on sait tous qu'à nos yeux, on est jamais bien. Et puis j'étais loin d'être le type à prendre la grosse tête, je le faisais comme ça pour plaisanter, mais ça s'arrêtait là, et Arielle le savait pertinemment, puisqu'elle entrait dans mon jeu. « Ouais je sais, j'aurai pas dû faire professeur, j'aurai dû faire mannequin » lâchais-je d'un air amusé avant de terminer ma brochette pour en faire une autre. Mais voilà, lorsque je tournais la tête en direction de ma meilleure amie, je ne pus me retenir d'éclater de rire. Franchement, elle était mais à mourir de rire. Elle s'était enquillée tous ces chamallows dans la bouche, résultat on aurait dit un petit hamster qui avait fait ses réserves. N'importe qui en la voyant aurait rigolé de la sorte. Cette dernière se mit alors à son tour à rire, et moi je n'en pouvais clairement plus. Je vous promet que cette fille me tuera un jour avec ses conneries plus grosses qu'elle tien. « Laisses tomber, tu viens de perdre toute crédibilité avant même d'essayer d'être sérieuse » répliquais-je en rigolant avant de manger une énième guimauve. D'ailleurs, je lui parlais du fameux challenge, où s'était à celui qui mettrait le plus de guimauve dans sa bouche. Autant les chamallows c'était bon, autant ce défi était fait pour nous en dégoûter. D'autant plus que je les préférais grillés que normal. « Vu la tonne de chamallows que tu viens de t'enquiller, effectivement je ne fais pas le poids » riais-je aux éclats. Disons que pour une fois, je n'avais pas envie de la prendre aux mots parce que c'était fait pour nous faire vomir ce truc, et vu que j'étais plutôt compétiteur dans l'âme et elle aussi, je pense qu'on aurait été prêt à tout pour gagner et à mon avis, ça n'aurait pas été beau à voir.
Alors que je bougeais légèrement au rythme de la musique, un petit cri sortant de la bouche d'Arielle attirait mon attention. Elle était d'une maladresse incontestable. Allez savoir pourquoi, elle était parvenue à se brûler la main et à faire roussir tous ces chamallows. Par moment je me demandais quand même comment elle faisait pour faire tout ça. Mais entre nous, ça me faisait mourir de rire, une chose est sûre, quand je partais avec elle, qu'importe où on aille, qu'importe ce que nous fassions, je ne m'ennuyais jamais. C'était un petit clown à elle seule. Elle se mit à blâmer le camping, jurant que c'était de sa faute tout ça. Mais bon, à mon sens, la seule fautive ici, c'était elle, et je ne manquais pas de le lui faire remarquer sur un air amusé bien entendu. « Si tu étais aussi douée que tu le prétends, tu ne te serais pas écorchée le genou toute à l'heure, et là, tu ne te serais pas brûler la main. Non mais sérieusement, comment t'as fais pour te brûler la main, c'est improbable quand même » Je riais de plus belle, quand soudain, je voyais sa main où elle s'était légèrement brûler approcher mon visage. J'arquais un sourcil interrogateur me demandant ce qu'elle allait bien pouvoir me faire. Essaierait-elle de me faire taire en plaquant sa main contre mes lèvres ? Non. Finalement, mademoiselle me réclamait un bisou magique. Oui, vous savez. Le genre de bisou que nos parents nous font lorsque nous sommes tout petits, le genre de bisou qui guérit toutes les blessures d'un enfant. Je riais avant de lui en faire un sur sa brûlure, évidemment, j'avais fais attention malgré tout, même si je doute qu'elle ait autant mal que ça, mais ça a quand même dû bien la réveiller, elle qui baillait un peu toute à l'heure. « Alors est-ce que ça va mieux ? » Je souriais d'un air amusé, et lui tendis ma brochette de guimauves grillées puisque cette dernière avait littéralement fait carboniser les siens, il était donc préférable de ne pas les manger. Mais voilà, elle ne pouvait se retenir de chercher la petite bête, en me disant que je devrais partager avec elle. Comme si ce n'était pas ce que j'étais entrain de faire. Je vous jure les filles... Elles ne sont vraiment pas croyables. Enfin, surtout Arielle je crois bien. Je roulais les yeux au ciel avant de rire de désespoir, ah elle était désespérante parfois, mais bon, je l'aimais bien quand même ma petite blondinette. « T'as raison, rattrapes toi » rétorquais-je d'un air amusé. Je me remis alors à finir ma brochette, et alors que je mettais le dernier marshmallow dans la bouche, Arielle revint comme une petite folle m'attrapant les mains pour m'entraîner danser avec elle. Si elle était partie, c'était uniquement pour aller mettre la musique plus forte. Et alors, on se mit à danser au rythme de la musique. On se sentait bien. On se sentait libre. Comme si personne ne pouvait nous sortir de cette bulle. On avait l'air d'être deux adolescents complètement ivres, mais clairement je m'en fichais du moment que je passais un bon moment. Et puis quelque part, par moment, j'avais l'impression d'être ce Peter Pan, vous savez le petit rouquin de Disney qui ne veut pas grandir et bien, j'avais l'impression de me reconnaître en lui. Je n'avais pas d'autre choix que de grandir puisque la nature était faite ainsi, en revanche, je ne pouvais me retenir de garder cette âme enfantine qui ressortait souvent. Cette insouciance. Cette envie de faire les choses sans se poser de questions, sans se douter des conséquences. Ca faisait du bien par moment de se sentir enfants, on se sentait libre, et c'est exactement comme ça que je me sentais là. Arielle terminait par me faire remarquer que je dansais bien, et me demandait où est-ce que j'avais appris tout ça. Autant vous dire qu'il m'était impossible de lui dire la vérité. « Ce sont des années d'expérience qu'est-ce que tu veux! C'est ça d'avoir passé tout ces week-end en boîte, après on finit par avoir le rythme dans la peau ! » m'exclamais-je avec une telle assurance qu'elle ne se doutait surement de rien. Et puis je me voyais mal lui dire que son meilleur ami était le genre de mec à aller se dessaper et se trémousser lors d'événements tel que les anniversaires, enterrement de vie de jeunes filles et j'en passe. Quelle image aurait-elle de moi après ça ? Même si je m'étais pris au jeu et que j'aimais beaucoup ce que je faisais, je savais pertinemment que si ça venait aux oreilles de mon entourage, et notamment de mes parents, ça serait très mal vu. Et puis, ce n'était pas le moment de parler de ça.
Changement de sujet, je finis par m'éloigner d'elle pour aller nous chercher deux bières que j'avais pris soin de décapsuler avant de retourner auprès d'elle lui en donner une. Nous trinquions à notre petit séjour dans les bois, où Arielle ajoutait que comme tous les ans, c'était une soirée géniale. J'approuvais avec un sourire avant de porter le goulot de ma bouteille entre mes lèvres et d'en avaler quelques gorgées. Une bonne petite bière fraîche après s'être enquillé un bon nombre de guimauves faisait un bien fou. Alors que nous dansions toujours comme des petits fous, la musique se coupait laissant place à la sonnerie de son téléphone. J'arquais un sourcil interrogateur et me stoppais net. D'une part, comment pouvait-elle capter alors que moi même je ne captais pas, et ensuite, qui pouvait l'appeler à une heure aussi tardive. Quant à moi, vu qu'il n'y avait plus de musique, je me reposais sur ma chaise me reculant légèrement du feu puisque je n'avais plus besoin d'être aussi proche de ce dernier puisque c'était bon pour ce soir les marshmallows grillé. Je m'occupais à regarder les photos que nous avions pu prendre précédemment et elles étaient vraiment rigolotes. Arielle revint quelques minutes plus tard à me retrouver, m'annonçant que c'était son frère qui ne trouvait pas un truc chez elle. Mmh, soit. « T'avais l'air fâché » déclarais-je à son propos. Même si je n'avais pas écouté sa conversation étant donné qu'elle était loin de moi, j'avais bien vu sur les traits de son visage qu'elle était tout, sauf contente de l'appel qu'on lui avait passé, mais si elle me disait que c'était son frère, elle ne se permettrait pas de me mentir. « Pardon ? Froussarde vas ! » m'exclamais-je en rigolant avant de la bousculer légèrement avec mon épaule. Elle attrapait ensuite sa chaise pour la tourner vers moi, de sorte à me faire face, et vint mettre ses jambes sur les miennes sans gênes, comme ça, normal, tranquille Emile la fille. « Ca va ça ira, t'es calée là c'est bon ? » plaisantais-je alors à son égard. « Au fait, tant que je te tiens, on avait dit pas de téléphone ce soir, ok, j'ai pas assuré j'ai pris des snaps. Mais quoi qu'il en soit, si on te rappelle, et dans l'hypothèse où ce n'est pas ton frère, tu n'as pas le droit de répondre » répliquais-je d'un air amusé, si elle pensait que j'avais oublié notre petit deal de cette après-midi, c'était manqué pour elle. « Bon qu'est-ce qu'on fait demain ? » la questionnais-je en réfléchissant moi-même à ce que l'on pourrait fait. « Déjà pas de réveil, c'est le week-end, on se lève à l'heure qu'on veut. Mais soit on bouge ici, mais bon, on a fait le tour, entre le lac et la montagne. Soit, on retournait dans le centre, et on peut bouger qu'est-ce que t'en penses ? On peut bouger à la plage, ou se foutre au frais au cinéma, se manger une bonne glace, dis-je avant de réfléchir un peu. Ou alors, on pourrait bouger au parc d'attraction, ça fait un moment qu'on y est pas allé ! Puis on pourrait se goinfrer de churros, de beignet au chocolat, barbe à papa, glace et j'en passe ! » Pour ma part, j'avais réservé mon week-end avec elle sait-on jamais qu'on décide de rester ici, mais étant donné qu'on avait fait le tour de cet endroit, autant bouger ailleurs, je n'étais pas le genre de mec à rien faire. « Ou j'ai mieux, on pourrait aller faire du canoë au lac, bref je te laisse choisir » riais-je tout en sirotant la fin de ma bière. Putain, javais soif car je l'avais bu à la vitesse grand V.
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(#)Sujet: Re: cause space was just a word made up by someone who's afraid to get close + arielle & isaac  |   Dim 14 Aoû - 18:02
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Isaac n'avait même pas un peu pitié de moi. Il se moquait juste de ma maladresse. « Je ne sais pas moi comment ça s'est passé. » lui dis-je en levant mes bras dans les airs. Comme si je faisais exprès. « Je t'assure, en général j'suis douée. » lui dis-je en tirant la langue. Pour la peine, je lui tendis ma main pour un bisou magique. Lorsqu'on en venait à ce genre de trucs, j'étais une vraie gamine. En même temps, ça me rappelait beaucoup ma mère et j'aimais bien faire ça. Isaac ne se moqua pas de moi, enfin presque pas et me fit le bisou. Ça me mit un grand sourire sur mon visage. Je n'avais pas si mal que ça, cette brulure était très superficielle, mais je me sentis mieux, comme si c'était vraiment magique. « Oui, beaucoup. » lui dis-je en souriant. Alors qu'il partageait ses guimauves avec moi, je fis un peu ma lécheuse de bottes en lui disant que c'était le meilleur. Oui bon, je me rattrapai un peu. Je me contenta de lui faire une petite grimace, puis d'aller danser après. Je l'entrainai avec moi parce qu'à deux, c'était toujours plus drôle. Même qu'il dansait vachement bien le Isaac. Je lui demandai d'ailleurs où il avait apprit à danser comme ça. Sa réponse me fit rouler des yeux. Bien sûr, Isaac le dragueur qui allait toujours en boîte. « J'aurais dû m'en douter. » lui dis-je en riant. Il y allait tellement souvent, mais n'empêche je pense que j'étais allée qu'une fois avec lui. Ce n'était pas trop mon genre d'aller dans les night club constamment. Encore moins si c'était pour me retrouver avec Isaac et ses conquêtes, je préférais lui laisser son activité.

Après notre chanson, Isaac allait nous chercher des bières parce que près du feu et à danser, ça donnait soif. On trinqua et on retourna s'assoir, bières à la main. Peu de temps après, la musique s'arrêta à cause de mon téléphone. Je décidai de prendre l'appel parce que ça m'intriguait beaucoup. Finalement, il s'agissait d'un de mes clients. Premièrement, il n'était pas sensé m'appeler. J'acceptais seulement les échanges par textos et ça, il le savait. J'essayais toujours de rester discrète avec ma vie à moi. En plus, il avait tellement l'air défoncé, il voulait juste avoir plus de coke. Je lui fis rapidement savoir que ça n'allait pas se passer et surtout pas ce soir, puis je raccrochai. Je revins et Isaac m'interrogeait du regard. Je lui répondis que c'était seulement mon frère qui cherchait un truc et il déclara que j'avais l'air fâché. « Hein? Non enfin, il m'énerve faudrait qu'il apprenne à se débrouiller un peu. » lui dis-je en riant légèrement. Faut dire, c'était pas faux. J'avais tellement cherché à le protéger de notre réalité qu'il avait un peu pris pour acquis que je serais toujours là pour lui sauver la mise. Je détestais mentir à Isaac, mais je n'avais pas d'autres choix. Je décidai de changer un peu le cours de la conversation en disant à Isaac qu'il devait dormir du côté de la porte. « Moi ? Froussarde? » dis-je faussement offusquée. « Ouais, p'tête un peu.  » avouai-je par la suite en voyant son regard. Je m'installai les jambes par dessus les siennes par la suite et me cala un peu dans ma chaise, la fatigue commençai à me taper dessus. « Ouaip, j'suis bien merci de t'en faire. » lui dis-je en riant. J'appuyai mon coude sur ma chaise, puis ma tête sur ma main et regardai mon meilleur ami. Il me rappela notre petit deal et ça me fit bien rire. « T'es pas mieux que moi d'abord. Mais c'est bon, je vais m'y tenir. On les rangera dans la voiture avant d'aller dormir. » lui dis-je pour honorer le deal. Isaac se demandait ensuite ce qu'on pouvait bien faire demain, je l'écoutai sortir plusieurs propositions, réfléchissant à ce qui pouvait être cool. Je lui avais réservé mon weekend entier alors, on était libre. Ses deux dernières propositions m'intéressait vachement. « Oh ouiiii je veux trop aller faire du canoë!!! » m'exclamai-je. « Pis après, on ira au parc d'attraction pour que tu puisses te goinfrer comme t'as envie, petit gourmand. » lui dis-je en riant.

Je le regardai finir sa bière comme si c'était un verre d'eau et ça me fit rire un peu. Vu la vitesse qu'il buvait, heureusement qu'il avait une bonne tolérance. Un autre bâillement m'échappai. « J'suis fatiguée. » dis-je d'une petite voix. Isaac approuva pour qu'on aille dormir. Je pris son portable et le mien et alla les mettre dans la voiture, m'assurant que celle-ci était bien verrouillée, pendant qu'Isaac éteignait le feu. On rangeait vite fait les trucs qui traînaient, puis je me dirigeai vers la tente. J'enlevai mes chaussures à l'extérieur et me précipita dans le tas de couvertures. Je n'avais pas forcément de pyjama donc je restai simplement habillé comme ça. La température avait vraiment chuté tout d'un coup en plus. Isaac ne tardait pas à venir me rejoindre. « L'offre de tes bras est toujours disponible? » lui demandai-je en souriant. Je me glissai sous les couvertures, tout comme lui et me réfugia dans ses bras pour me tenir bien au chaud. J'appuyai mon front contre son menton et ferma doucement les yeux. « Je suis contente qu'on se soit retrouver ici ce weekend. » dis-je avec un petit sourire. Parfois, avec le temps, certaines amitiés faiblissaient, les rituels comme notre weekend du 4 juillet pouvait cesser d'avoir lieu, nous non. Et ça me rendait bien heureuse.

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(#)Sujet: Re: cause space was just a word made up by someone who's afraid to get close + arielle & isaac  |   Dim 14 Aoû - 20:17
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La maladresse de ma meilleure amie me surprendra toujours . J'en venais réellement à me demander comment elle avait pu faire pour se brûler la main. Enfin, qu'elle fasse cramer ses chamallows, c'est un fait, ça arrive à tout le monde, même à moi ça aurait pu m'arriver, il suffit que ça prenne un peu trop vite et hop tout roussi les guimauves, sauf que là, elle avait réussi à se brûler la main. Elle essayait de se trouver des excuses en accusant le camping de lui en vouloir, ce qui me fit bien entendu rire. Quelle gaufrette cette blondie. « Et bien alors, excuses-moi de te dire qu'aujourd'hui est un jour sans, parce que tu es tout... sauf douée, on va espérer pour que demain ça aille mieux » plaisantais-je à l'égard de cette dernière. Elle savait pertinemment que je disais ça dans l'unique but de l'embêter et que je ne le pensais pas du tout. Disons qu'il y avait des jours avec et des jours sans, mais aujourd'hui faisait malheureusement parti des jours sans, et avec moi en plus. Elle n'avait vraiment pas de chance. Tout en mangeant mes derniers marshmallows elle approchait sa main de mes lèvres me quémandant un bisou magique. Je posais mon regard dans le sien, l'intonation de sa voix, le regard qu'elle me lançait, on aurait dit une petite de 3 ans. Vraiment trop mignon. Evidemment, qu'est-ce que je ferais pas pour elle tiens. J'approchais mes lèvres de là où elle s'était brûlée et lui déposais un baiser. C'est pas possible, elle me ferait faire n'importe quoi cette fille, je vous jure. En même temps, avec la bouille qu'elle se tenait, il aurait été difficile de lui refuser. Elle semblait satisfaite de mon geste. Bon, maintenant elle allait surement arrêter de m'embêter avec sa brûlure qui était plus superficielle qu'autre chose mais bon, si cela avait pu lui faire plaisir, alors m'en voilà ravi. Après ça, nous nous levions pour danser au rythme de la musique, et je devais avouer que j'avais plutôt le rythme dans la peau, et Arielle ne se retenait pas de me le faire remarquer me demandant où est-ce que j'avais appris à danser. Je roulais les yeux vers le ciel avant de trouver une excuse tout à fait plausible, celle de fréquenter les boîtes de nuit très fréquemment. Par chance, elle mordait à l'hameçon. Honnêtement, ça me faisait littéralement chier de devoir mentir comme ça à ma meilleure amie, mais je n'avais pas d'autre choix. Pour qui elle me prendrait si elle connaissait mes activités nocturnes ? Je n'avais pas envie que son regard à mon égard change. Alors je préférais nous préserver autant à elle qu'à moi.
Après bien trois minutes, la musique prenait fin, je la laissais l'espace de quelques minutes pour revenir avec une bière dans chaque main, une pour elle, et une pour moi. Tout ça m'avait donné grand soif, mais pas soif d'eau ou de jus de fruits, non, soif de bière. J'étais un grand amateur de bières. Je n'étais pas bien difficile, j'aimais tout, je buvais tout. Je continuais de danser avec ma meilleure amie quand la musique s'arrêtait pour laisser place à la sonnerie de cette dernière. Comme nous avions branché son téléphone sur le bluetooth d'une enceinte et bien on entendait tout. Elle se dirigeait légèrement gênée vers son téléphone, mais également surprise pour prendre l'appel. J'arquais un sourcil interrogateur puis allais me poser sur la chaise, je n'allai pas continuer à danser sans musique, je voulais bien avoir l'air con mais quand même, si je dansais sans musique elle allait penser que je choppais les mouches. Lorsqu'elle revint à mes côtés, je la sentais légèrement agacée par ce coup de téléphone, elle m'informait que c'était son frangin. « La faute à qui, mais bon c'est ton petit frère c'est aussi normal que tu l'ai autant materné vu votre situation » lâchais-je alors à son égard tandis qu'elle pointait la tente du bout du doigt. Je l'interrogeais du regard une nouvelle fois, et elle me rétorquait que j'étais celui qui dormirait côté porte. Mais quelle froussarde celle-ci, je vous jure, elle fait sa petite dure à cuir, mais dans le fond c'est une véritable petite peureuse. Je riais légèrement quand elle affirmait qu'elle l'était finalement peut être un peu, puis, elle ne se gênait pas par la suite pour installer confortablement ses jambes sur les miennes. Je posais alors dans un premier temps mon regard sur ses jambes, avant de remonter ce dernier jusqu'à capter son regard. Sa réponse à ma question me fit émettre un rire amusé. Quand je vous dis que c'est une gaufrette cette fille, je dis pas que des conneries. Je m'amusais alors à faire bouger mes jambes de bas en haut dans le but de l'embêter un peu. Bah quoi, il fallait bien que j'entretienne mon rôle de gros chieur, si je l'avais laissé faire sans réagir, ça n'aurait pas été moi. Je ne manquais pas par la suite de lui rappeler notre petit deal. « C'est ce que je te dis, mais pour ma défense, je ne m'en suis servi uniquement pour des choses utiles au camping, à savoir le flash en guise de lampe torche, parce que je suis sûr que t'aurais fais une syncope dans les bois si on avait pas eu de lumière, et d'appareil photo, parce qu'il fallait bien immortaliser nos têtes d'abrutis avec nos guimauves collées sur le visage, mais regardes, dis-je en attrapant mon tel pour l'éteindre. Dodo le téléphone » Je riais légèrement puis le rangeais dans ma poche. Le silence prenait place entre nous, mais je ne lui laissais pas trop le temps de s'installer puisque je demandais à ma meilleure amie ce qu'elle voulait bien faire demain. C'est vrai, on avait fait le tour des lieux vraiment top à faire ici, et j'avais franchement pas envie de retourner au lac, j'avais envie de bouger, faire une autre, c'est alors que je faisais toute une liste de propositions d'activitée à la demoiselle. Etonnamment, j'étais persuadé qu'elle opterait pour aller faire du canoë, il faut dire que je la connaissais depuis bien des années maintenant, et que si je lui avais proposé tout cela, c'était parce que j'étais sûr que cela serait susceptible de lui plaire, après le canoë c'était vraiment sympa, donc cela ne m'étonnais pas qu'elle ait choisi ça. Et l'idée qu'elle me lançait par la suite glissait un sourire sur mes lèvres. « J'ai envie de dire que c'est un très bon programme, je valide ! » m'exclamais-je tout sourire. Il est vrai qu'elle n'avait pas tord, j'étais un gros gourmand, j'avais vraiment un problème avec le sucre, heureusement que j'étais pas diabétique, vu ce que j'étais capable de m'enquiller.
Une fois ma bière terminée, Arielle se mit à bailler. Et au vue de ses petits yeux je pense qu'il était temps pour nous d'aller se coucher. Je plongeais ma main dans ma poche pour le lui donner mon téléphone portable, ainsi que mes clés de voiture, et tandis qu'elle se chargeait d'aller ranger nos portables dans la boite à gant de ma voiture, moi, je tâchais d'éteindre le feu, je ne voulais pas être à l'origine d'un incendie, surtout pas dans cet endroit, je m'en voudrais tellement si cela arrivait. Une fois qu'il fut complètement éteint, et que tout fut rangé, je regagnais la tente. Avant de rentrer à l'intérieur, j'ôtais toute mes affaires pour me retrouver en simple boxer pour dormir. Je rejoignais ma meilleure amie qui elle était déjà emitoufflée dans les couvertures à tel point que je ne voyais plus que sa chevelure blonde. Un sourire se glissait sur mes lèvres puis je me glissais à mon tour sous les couvertures à ses côtés. Elle n'avait pas perdu le nord, et me demandait si mes bras étaient toujours disponibles. Je riais légèrement puis elle ne tardait pas à venir se blottir contre moi. Il faut dire qu'elle était tout fraîche. Je frottais légèrement son bras pour la réchauffer un peu. « C'est vrai, ça fait du bien » dis-je en souriant. Elle venait ensuite loger son front contre mon menton, je sentais qu'elle allait sombrer d'une minute alors. Je lui déposais alors un léger baiser sur le front, et lui soufflais un « Bonne nuit » Je fermais à mon tour les yeux pour m'endormir aussi vite qu'elle sans doute.
Lorsque j'ouvrais les yeux le lendemain matin, Arielle se retrouvait être dos à moi. Je jetais un coup d'oeil sur ma montre pour réaliser qu'il était presque midi. Je me redressais légèrement. Il faisait un soleil rayonnant. Je pouvais le voir car nous avions laissé la petite fenêtre ouverte. Je me penchais légèrement sur Arielle, et tapotais son épaule. « Eh blondie, faut se réveiller » soufflais-je doucement. Elle bougeait légèrement. Je décidais alors de sortir de la tente, discrètement, pour la laisser se lever tranquillement. J'allais me dégourdir un peu les jambes. Ca faisait du bien d'avoir quitté l'intérieur de la tente car il faisait hyper chaud, et à l'extérieur, malgré tout, il faisait meilleur. Encore une belle journée qui s'annonçait. Je sortais tout ce qu'il fallait pour notre petit déjeuner, et attendais sagement que la belle au bois dormant décide à se lever.
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