(#)Sujet: Jayden ✖ C’est ma main qui fait sourire la Joconde. | Dim 13 Nov - 11:30
JAYDEN SHEPPERS
34 ans
Célibataire
Policier
Tequila bang bang
La gifle qui retentit bruyamment sur ma joue attire tous les regards vers nous, et elle a de la force la mignonne, je dois dire mais je l'ai mérité. Faut dire que j'ai le don de me mettre les femmes à dos, je suis pas vraiment du genre à rappeler le lendemain, mais je peux oublier de le mentionner au préalable. C'est pas de ma faute, vraiment, je suis juste un peu étourdi. Vous voyez, surtout quand mes yeux se perdent dans un somptueux décolleté. J'ai pas vraiment le même souci avec mes conquêtes masculines mais cela peut arriver à l'occasion. Goujat, ce n'est pas ce que je dirais. Disons que ma volonté à éviter toute forme d'engagements n'est pas du goût de tout le monde. Je laisse mon épaule se haussait dans un geste décontracté parce que je vais pas en faire un drame non plus. Je suis plus du genre à le prendre avec humour, même si parfois mon humour est un peu lourd, au point que les gens me regarde avec agacement. Ou alors comme ci, il me manquait de la matière grise. Mais je suis pas un idiot, je prétends juste l'être à la perfection parce que jouer les types intelligents, ca peut être fatiguant à la longue, et au moins personne n'en attends trop de moi dans ses circonstances. Et ca m'arrange. J'arbore toujours le même air confiant sur le visage malgré la déconfiture de la situation, même si elle vient de compromettre sérieusement mes chances auprès de la jeune femme à qui je venais tout juste de faire la conversation. La confiance est toujours le premier pas dans la direction du succès, même si c'est comme toutes les bonnes choses, il ne faut pas en abuser. Je veux pas paraître comme un mec qui n'a pas conscience de ses défauts, comme ma grande gueule, mon insolence et ma tendance à toujours penser après avoir réfléchi. Je me sers de mes défauts comme des armes, parce que ça peut se révéler bien utile quand t'as pas envie qu'une meuf se raccroche à toi comme ci elle venait de trouver le prince charmant. Parce qu'à part celui de Shrek qui est loin d'être parfait, c'est pas l'image à laquelle j'adhère. Manquerait plus qu'elle commence à s'imaginer me mettre la corde au cou. Bref, pas la peine de se leurrer sur ce qu'on est dans la vide, ni d'en faire une dépression pour autant. Mais en rajoutait une couche, ça peut être drôlement divertissant. J'adore voir quelqu'un me prendre de haut pour pouvoir lui faire la surprise de le prendre à son propre jeu de fausse supériorité
12 AVRIL 1997, DETROIT ₰
- Jayden Sheppers ? - Oui. - Je suis l'officier Jamerson. Est-ce que je peux vous demander quelques minutes de votre temps ? Et si je me mets à paniquer à la requête, c'est que je suis pas vraiment un adolescent qui n'a rien à se reprocher. Faut dire que je préfère le mur et aller faire quelques vols à l'étalage à l'épicerie du coin, plutôt que de m'asseoir le cul sur une chaise à aller écouter mes profs. Un gamin de seize ans, paniqué, à l'idée de finir dans une maison de correction. D'accord, mon père mérite pas le titre de paternel de l'année. Il préfère passer son temps libre dans les bars, et finir à cuver ses nuits dans l'égout le plus proche mais faut dire qu'il a toujours du mal à digérer que ma mère se soit tiré avec le fils de ma voisine sans crier gare. Même si ca fait déjà dix ans, je peux comprendre qu'il l'a eu mauvaise de voir un gamin de dix huit ans lui piquer sa femme. Moi, ma mère, je m'en souviens pas vraiment et si elle s'est pas préoccupé de reprendre contact, je vais pas me briser le coeur pour une femme qui n'en vaut pas la peine. - Mr Sheppers ? La voix du policier face à moi, me ramène à la réalité, et je commence à préparer ma plaidoirie d'innocence, mais quelque chose m'interpelle dans son regard. Je ne vois pas du reproche au fond de ses yeux bruns. Je voix, de l'empathie, et je me rends compte que son ton était tout aussi doux. Je sens une boule se coinçait dans ma gorge. Je hoche la tête silencieusement et le laisse passer le pas de la porte. Je mets les mains dans les poches de mon jean trop usé. Mes soupçons se confirment alors qu'il reprends la parole. - Vous devriez vous asseoir. Et j'obéis parce que je n'ai pas d'autres choix. J'ai beau m'occuper de maintenir l'appartement propre, de faire les courses avec un minimum d'argent. J'ai beau m'occuper de mon père, l'aider à se coucher, et même des fois le laver. J'ai beau afficher le sourire fier de l'adolescent qui aime se la jouer adulte. J'ai seize ans, je suis un gamin. - C'est au sujet de votre père ... Le policier m'apprends alors que mon père a été interpellé, et séjourne actuellement dans la prison du comté. Il a pris le volant, alors qu'il était ivre et a provoqué un accident coûtant la vie d'une famille entière. Je suis pétrifié sous le choc, et ma première pensée est de me dire que je n'aurais jamais du lui laisser les clés de cette foutu voiture. C'est pas comme ci, il m'écoutait mais la pensée tourne en boucle dans ma tête, alors qu'il me fait un résumé de la situation et de ce que encourt mon père. Homicide lié à la conduite d'un véhicule sous influence. Résultat : Le vieux est condamné à vingt ans de prison ferme et d'une amende s'élevant à 300 000 dollars. Si j'échappe à devoir éponger la dette parce qu'un lycée n'est pas solvable, mon père n'échappe pas à la prison et je suis obligé de laisser notre appartement pour me retrouver dans le système des foyers d'accueil. J'aurais pu demander mon émancipation, mais comment j'aurais fait pour m'en sortir financièrement. Ce qui pèse le plus, c'est le regard des gens, et la culpabilité de n'avoir pas su l'empêcher de prendre ce maudit volant. Mon père est effondré au fond de sa cellule, et je me rends compte de ce qu'il avait probablement été, il était une fois. Un type normal, simple. Il tiendra une année avant de trouver le moyen de mettre fin à ses jours, pesé par les remords. Avec toutes les fouilles au corps, je me demandes encore comment il est parvenu à s'ouvrir les veines. Je n'ai plus vraiment d'endroits où aller, j'ai perdu de vue ma seule famille quand j'avais treize ans. Et apparemment mon oncle n'a pas voulu accepter ma garde quand les autorités l'ont joint après que mon père fut interpellé.
05 OCTOBRE 2003, SEATTLE ₰
- Alors mon mignon, tu fais quoi dans la vie ? Le décor de la boîte de strip tease dans laquelle je me trouve, fait miroiter sa peau d'une couleur vermillon. Je lui sors mon plus beau sourire angélique. La laissant se trémousser encore un peu sur moi, appréciant ses courbes typiquement féminines s'agitaient avec grâce. - Devines ... Un regard malicieux que je glisse pour rencontrer le sien, joueur et désinvolte. Elle arbore le même air plaisantin, prenant une moue de réflexion qui ne vont pas du tout avec la façon dont elle a de se mouvoir. Un mélange d'une moue presque enfantine, et les mouvements typiquement adultes de la provocation que provoque son métier. - Une belle gueule comme la tienne, je serais tenter de sortir un cliché comme mannequin. - Raté. Essaye encore ... Même si je dois dire qu'il m'arrive à l'occasion de bien porter l'uniforme. Son cerveau semble vite la rattraper, quand je la vois perdre son sourire et se raidir, prête à bondir. Le poisson est ferré. Elle est de toute évidence entrain de chercher de quelle manière, elle va pouvoir prendre la fuite, ce qui semble un peu ridicule au vu de sa tenue composée uniquement de dentelles. Ses dents se serrent dans un craquement audible. - Tu es flic. - Bingo. Et mon ton est presque fier, comme un parent devant un de ses enfants faisant ses premiers pas. Mais même si j'aime m'amuser, l'heure n'est pas à la plaisanterie. - Je te conseille de ne même pas te fatiguer à penser à fuir. Tu sais très bien que je n'en ai pas après toi, mais si tu fais la difficile, je pourrais appeler quelques amis à moi. Qu'elle fasse quelques petits à côté, faisant payer ses clients pour leur faire un peu plus qu'un strip tease, je m'en balance. Après tout, je ne suis pas affecté aux moeurs mais à la criminelle. Elle n'est pas qu'une pièce sur un échiquier grandeur nature. Un pion pour me permettre d'accumuler les preuves évidentes pour coincer son patron. Elle est un témoin clé si nos informations sont corrects. Elle a le privilège d'être dans les petits papiers du type qui gère ce club et il lui aurait fait plus d'une confidence sur le coin de l'oreiller. Elle y est peut être même attachée, ce qui risque d'être un problème pour la faire parler sauf si j'arrive à la convaincre que c'est dans son intérêt. L'approcher n'était pas le plus dur, je dois néanmoins sortir mes arguments convaincants. Je dois tenter de voir si ses émotions humaines font se rallier à ma cause quand je vais lui raconter dans les détails, la manière dont son patron à plus de sang sur les mains qu'une banque du sang. Arrêter les meurtriers, éviter de voir d'autres vies détruites, voilà ma motivation pour avancer et pour me repentir de ne pas avoir empêcher mon père d'avoir fait couler du sang. Devenir flic après mettre arrêté pour réfléchir une seconde était une évidence. Je n'étais pas vraiment fait pour faire des études poussées, mais je savais donner le meilleur de moi même quand j'avais un but. Alors même si je n'étais qu'un bleu, j'ai réussi à démontrer mon efficacité et à intégrer la criminelle. Les débuts ont été un peu chaotique, apprendre à se désensibiliser devant l'horreur de certaines scènes de crimes. Mais me voilà maintenant, prêt à faire basculer la balance en ma faveur et pouvoir envoyer une ordure sous les barreaux, épargnés les vies des gens qu'il avait probablement d'éliminer pour des raisons aussi futiles que ce père de famille dont il a prémédité le meurtre parce qu'il refusait de vendre son magasin à l'homme. Je me penche vers elle, pose mes mains sur ses cuisses, brisant la règle tabou de ce genre d'endroits de ne toucher qu'avec les yeux. - Et crois moi, Anna, je suis sur que tu vas adorais que toi et moi ont soit du même côté. Son soupir résolu signe le début d'une victoire et je lui glisse ma carte à la place des billets qu'elle aurait cru avoir et finit par sortir du club.
12 JANVIER 2008, MIAMI ₰
- Je viens voir Colin Sheppers. Je fais un léger signe de tête au type se trouvant derrière la vitre, après qu'il me remette les autorisations nécessaires. Je suis un peu pensif et pas vraiment sur de ce que je fais ici. Après tellement d'années, j'ai retrouvé la trace de mon cousin qui croupit en taule. Ca pourrait presque avoir un air de déjà vu sauf que les circonstances sont différentes et Cole a toujours été une sorte d'idole quand j'étais gamin. Il était plus vieux que moi, et même si il lui arrivait de profiter de ma naïveté et de ma crédulité, il était aussi là pour protéger mes arrières. Retrouver Colin alors que je planchais sur une affaire a été un hasard, son nom mêlé à une autre histoire. Le retrouver m'a permit aussi de retrouver la trace de Dillon et mon oncle mais je n'ai jamais été aussi proche qu'eux. Mais avant que je ne changes d'avis, je suis à ma place, le cul sur une chaise en plastique inconfortable, attendant que le gardien fasse venir Cole. Je joue avec la manche de ma veste, quand la porte s'ouvre et que je vois le visage de mon cousin. Il est évident qu'il a pris un coup de vieux, il avait dix huit ans la dernière fois que je l'ai vu, et moi treize ans. Il est aussi évident qu'il se demande qui est ce type face à lui, derrière sa barbe et ses cheveux un peu trop long. Il se pose dans sa propre chaise, et je lui offre un sourire nostalgique. - Ca faisait un bail ... Il hausse un sourcil en ma direction, évidemment qu'il ne me remets toujours pas. - On a couché ensemble ? J'te dois de l'argent ? Ses questions me font rire et certainement quelque chose que je pourrais sortir. Je roule des yeux, avant de laisser un sourire plus narquois prendre place. - Non, mais tu as quand même revendu ma gameboy sans mon autorisation alors je suppose que ... Et je vois la reconnaissance dans ses yeux à l'évocation de ce souvenir, la réticence de son expression fondre et aussi une bonne dose d'étonnement. Tu m'étonnes après tant d'années, il n'attendait certainement pas ma visite. - Jay ? Je confirme ses suspicions d'un geste de tête affirmatif, et me détends. Au final, il ne semble pas ne pas apprécier ma visite. Il semble se détendre à son tour, et ce ne sera pas probablement possible de rattraper autant d'années en une seule visite mais on peut réapprendre à faire connaissance. Je peux réapprendre à avoir une famille. Un sentiment que j'avais oublié depuis la mort de mon père. Je me marre d'avance à la tête qu'il fera quand il apprendra dans quel métier je fais ... au vu de sa position actuelle mais je sais aussi que la décision pour moi est prise. Je sais qu'après cette visite, je vais retourner dans ma ville et demander mon transfert à Miami. Retrouver mes origines.
04 JUILLET 2016, MIAMI ₰
]- Home sweet home. Le sourire satisfait, je rejoins mon bureau pour m'affaler dans mon fauteuil et poser mes jambes sur mon bureau. Je suis de retour après deux mois à être cloitrer chez moi, et à devenir dingue à force de regarder des soaps opéras à longueur de journée. - Les pieds, Sheppers. T'es pas chez toi ! - Oui, C'ptain. Je fais un large sourire à mon chef de brigade et laisse mes jambes sur le bureau. Je sais qu'il va pas me coller un avertissement, que c'est sa façon personnel de me dire bon retour même si je lui coute quelques cheveux blancs parce que j'ai tendance à ne pas respecter le protocole. Et je peux pas vraiment lui en vouloir quand on sait que c'est ma manière de faire qui a peut être était responsable de ces deux mois de repos forcés. Mais je voudrais bien savoir si vous n'auriez pas fait la même chose que moi, face à une telle situation. - Bon retour, mon mignon. - Carmelita, vous êtes encore plus ravissante qu'à mon départ. J'adresse mon plus beau sourire à la secrétaire de soixante ans de mon capitaine, qui secoue la tête d'un air faussement exaspérée. - Vilain flatteur. - Toujours. Je secoue mes sourcils en cadence, avant de sentir sa main ébouriffé mes cheveux et poursuivre son chemin. Je sais qu'elle me considère comme un fils, ses origines hispaniques lui donnant la tendance à tous nous materner. Je sais aussi que j'ai eu le droit à son serment quand elle est venu me rendre visite à l'hopital pour me dire que je n'étais qu'un estupido gringo. Je repose mon regard sur mon bureau, et laisse un petit soupir satisfait franchir mes lèvres, parce que j'ai beau râlé et n'en faire qu'à ma tête, j'aime mon boulot et je préfère être utile. Je sais que je n'ai pas fini d'entendre que j'ai intérêt à me montrer plus prudent sinon la prochaine fois, ce n'est pas mon épaule qui recevra une balle mais mon coeur, et qu'il me faudra autre chose que des séances de kinés pour m'en remettre. Cependant, si les choses étaient à refaire, je referais exactement la même chose, si j'avais attendu des renforts, ce type serait probablement encore dans la nature. Et l'idée est insupportable, parce que le laisser en liberté, cela signifiait le laisser libre de poursuivre sa vie sans se soucier des conséquences de ces actes. Ce type qui avait renversé un gamin, et c'était enfui sans s'assurer de l'état de sa victime, ou d'appeler les secours. Je n'avais certes pas prévu que cet être charmant avait un permis de port d'arme et qu'il n'avait vraiment aucune envie d'aller en prison. Mais je m'étais approché de lui, me moquant allègrement de son manque d'imagination concernant la nouvelle couleur de sa voiture pour couvrir les traces. D'accord, le coup était peut être du aussi, à son manque d'humour, on ne le sera probablement jamais. Mais les jours à compter la fin de mon arrêt sont derrière moi. Je suis de retour et on a du pain sur la planche surtout avec ce groupe de terroriste qui sévit dans les rues, se moquant des lois et surtout de l'innocence de leurs victimes. Revendiquant des conneries pour se donner des excuses à leurs pulsions morbides. Je me frotte les mains, et j'attrape le premier dossier pour étudier l'affaire qui va me remettre sur les rails, et je suis un peu déçu de voir qu'on m'a attribué un cas insignifiant, mais je me la ferme, j'irais regueulé si ca se reproduit et que mon chef est l'intention de me babysitter.
DERRIÈRE L'ÉCRAN. Prénom et âge ▽ Aurore. D'où viens-tu? ▽ Qqpart en France Où avez-vous connu le forum? ▽ PRD As-tu envoyé deux terribles secrets sur ton personnage par message privé à Nightmare? C'est obligatoire. ▽ C'est fait m'sieur, dame Fréquence de connexion : ▽ 7/7 j pour la co, 4/7 pour le rp Votre avis sur le forum ▽ J'tournais un peu autour depuis un moment, il est beau et j'aime bien le concept Tu es un scénario? De qui? ▽ Nope, je suis un électron libre
(#)Sujet: Re: Jayden ✖ C’est ma main qui fait sourire la Joconde. | Dim 13 Nov - 23:49
BIENVENUE JAYDEN
Coucou à toi beau gosse. Comme c'est intéressant tout ça J'ai déjà hâte d'en apprendre encore plus sur toi. Au plaisir de se reparler très bientôt!
Je t'annonce que tu es maintenant validé(e)! Alors bienvenue officiellement dans la superbe famille de Love Me Like You Do. Là où il y a des tonnes de fou-rires, de la complicité à l’état pur, des tas de rebondissements et juste assez d’inceste pour être encore socialement acceptable. Sans blague, c’est une joie de pouvoir te compter parmi nous et nous espérons sincèrement que tu sauras trouver ton petit bonheur ici, car nous t’aimons déjà beaucoup.
Maintenant, tu es apte à faire tes demandes mais aussi que tes liens et tes topics. Si ce n’est pas déjà fait, il serait bien d’aller jeter un petit coup d’œil aux règles du forum afin que tout soit bien compris.
N’hésite pas non plus à participer aux jeux ou à l'événement en vigueur. Il nous fera plaisir de te compter parmi nous et de pouvoir s’amuser avec toi. Nous avons également la chatbox et pleins de jeux flood super amusants!
Si tu as des questions, n’hésite pas communiquer avec le staff, ils sont souvent là… presque 24/24. ( L’avantage d’avoir des français et des québecois, héhé! )
Alors voilà, c’est tout. Viens faire chauffer ton clavier en notre compagnie maintenant.
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(#)Sujet: Re: Jayden ✖ C’est ma main qui fait sourire la Joconde. |
Jayden ✖ C’est ma main qui fait sourire la Joconde.