(#)Sujet: You can have anything in life if you will sacrifice everything else for it. (orwan) | Dim 11 Déc - 2:46
You can have anything in life if you will sacrifice everything else for it.
Orel & Erwan
Peter O'Brady. C'est le nom inscrit en lettres dorées sur le portail. Erwan a juste le temps de lire, le temps de méditer un peu ce qu'il est en train de faire, puis déjà, ils sont hors de la voiture et passent la porte d'entrée. Il aimerait bien hésiter devant celle-ci, ne pas être sûr, mais non, il la passe sans se poser de question et elle se ferme derrière lui, l'emprisonnant dans cette demeure qui ne promet rien de bon. Tout le trajet, de l'hôpital jusqu'ici, il l'a passé comme dans une bulle, le regard vide, le corps suivant simplement ce qu'il avait à faire. Et maintenant il est là, seulement à moitié conscient de ce qu'il fait, parce que c'est mieux si son cerveau se ferme, se bloque à tout le reste, c'est mieux s'il est en pilote automatique. Peter le guide vers le salon, et il se sert un verre de whisky. Il a l'air détendu, il semble prendre son temps, il sourit à Erwan, lui offre un verre. Erwan boit deux petites gorgées, pas plus. Il risquerait de vomir. Peter se décide à passer à la suite, et il désigne d'un simple coup de tête le chemin que doit emprunter Erwan, avant de le suivre, son verre à la main, ses yeux sur le jeune homme qui le précède. Ils se retrouvent dans une autre pièce immense au centre de laquelle trône un lit. Tout est grand, luxueux, ancien, c'est terrifiant. Quand Erwan sent une main autour de son bras, il comprend de suite que ça veut dire qu'il doit s'arrêter et se tourner, faire face à Peter. Peter qui boit tranquillement son whisky, puis qui avec un simple mot indique à Erwan ce qu'il doit faire. Alors Erwan se met à genoux, ouvre la braguette, et fait ce qu'il a à faire, pendant que l'autre boit son whisky en le regardant sucer. Au final, l'habitude revient assez vite, celle de s'enfermer dans le positif, de se dire encore et encore que c'est pour Orel qu'il fait ça. L'habitude de ne juste pas se poser de questions, et surtout, se laisser faire. Au bout d'un moment, Peter en a assez, parce que sa main se glisse dans les cheveux d'Erwan, et tire pour le forcer à s'éloigner, puis à se lever. Erwan accompagne le mouvement sans broncher, c'est plus une menace qu'une véritable envie de faire mal, il le sait. Alors il suit tout simplement, même quand Peter donne un coup pour le jeter vers le lit. Erwan y tombe à moitié, et s'y assied sagement, les mains sur les genoux, attendant que l'autre finisse et pose son verre pour s'approcher de lui. Il lui dit de se déshabiller, et Erwan s'exécute, mais ça ne pas assez vite puisque Peter se décide finalement à lui retirer lui-même ses vêtements. Dans l'oreille, il lui souffle qu'il devrait essayer d'être un peu plus joyeux, un peu plus motivé, parce que ça ne l'intéresse pas de baiser un cadavre. Quelques secondes plus tard, Peter est nu lui aussi, et Erwan devrait être reconnaissant peut-être pour le lubrifiant et la petite attention que sont les doigts de cet homme en lui, en train de le préparer. Son autre main s'aventure en même temps sur le sexe d'Erwan, le caresse, tendrement, comme s'ils étaient un couple normal, comme si son plaisir à lui était aussi au centre de cette histoire. Erwan ferme les yeux, il laisse des soupirs s'échapper de ses lèvres, espère se convaincre qu'il prend du plaisir, et convaincre l'autre homme de la même chose. Il ne s'attendait pas vraiment à ce que Peter glisse quelque chose autour de ses poignets, ce n'est pas du cuir ou du métal, plutôt un tissu, qu'il serre pourtant pour que les deux mains d'Erwan soient liées dans son dos, et pendant qu'il fait ça, il dépose des baisers étrangement tendres sur lui, sur tout son corps, sur son ventre et ses cuisses, sur son sexe. Ses doigts caressent les cicatrices d'Erwan, et ça fait mal, parce que personne ne fait ça, à part Orel. Mais Erwan essaye de bloquer tout ça, c'est mieux. Il fait ça pour Orel. Pour lui, pour ne pas le perdre, pour ne pas qu'il aille en prison, enfermé avec des dingues qui n'auront pas de pitié pour lui. Il a assez souffert déjà, Orel, il ne peut pas souffrir encore. Peter termine le noeud, et remonte pour souffler doucement à Erwan qu'il va lui offrir la meilleure nuit de sa vie, qu'il va lui faire prendre du plaisir comme jamais avant, et peut-être bien qu'Erwan a envie de hurler ou de pleurer, mais il ne le fait pas. Il sourit, comme il le peut, parce que c'est ce que veut Peter, l'illusion qu'ils sont deux à partager ce moment. Peter se redresse et aide Erwan à en faire de même, puis il s'allonge sur le dos et fait signe à Erwan de monter sur lui, à califourchon. Là, ses mains se placent sur les hanches d'Erwan, pour le maintenir bien en place, étant donné que ses mains sont liées dans son dos, puis il exerce une pression, une pression qui veut tout dire puisque Erwan descend, et glisse sur son sexe, celui-ci entrant en lui. Il expire, gémit même, cherche à s'habituer rapidement pour ne surtout pas se faire brusquer ensuite, mais ça va, Peter est plutôt doux. Plus doux que les autres en tous cas. Il laisse du temps à Erwan, puis il le soulève un peu, pour donner un coup assez fort et le pénétrer à nouveau. Au bout de quelques fois, il fait comprendre à Erwan qu'il devrait y mettre un peu du sien, alors Erwan utilise la force de ses cuisses pour monter et descendre, guidé et tenu en équilibre par les mains sur ses hanches. Il pousse des gémissements, fait semblant d'aimer ça, il est devenu plutôt fort à ce jeu-là. Peter vient en lui une première fois, il a assuré à Erwan avoir fait tous les tests, qu'il n'y avait aucun risque. Et Erwan aurait protesté si la vie d'Orel n'était pas en jeu. Mais là, il n'a pas le choix, il encaisse. Après ça, il se retrouve allongé sur le ventre, Peter au-dessus de lui, et ça recommence. Cette fois-ci, l'autre doit considérer qu'Erwan est prêt, que la glace est brisée, parce qu'il y va sans se poser de questions. Il s'enfonce en lui avec violence, d'un coup, il s'écrase sur lui, puis il continue, comme s'il poursuivait son propre plaisir, comme s'il était pressé. Et pourtant, ça dure une éternité, c'est long à n'en plus finir. Ca fait mal, Erwan a l'impression d'être déchiré de l'intérieur, et ce n'est sans doute qu'une impression, mais c'est suffisant. Son corps s'enfonce dans le matelas, il gémit, de douleur surtout, mais il espère que ça passera pour des cris de plaisir. Cette fois-ci, quand Peter finit, il se laisse un peu tomber sur Erwan, et dans son oreille il lui glisse que c'est comme ça qu'ils les baisent, en prison, que c'est comme ça qu'ils l'auraient baisé, Orel. Et ça rassure Erwan à un point... ça le rassure et ça le soulage, et il sait définitivement qu'il a pris la bonne décision. Qu'être là, c'est mieux que d'envoyer Orel dans cet enfer. Après ça, il est exténué, et Peter aussi, alors ils restent ainsi, couchés, reprennent leur souffle. Erwan ne sait pas combien de temps ça dure, il n'est pas tout à fait là, mais c'est trop court. La main de Peter glisse sous son corps, sur le ventre d'Erwan, puis vers son sexe. Il le caresse, sans se gêner, comme s'il lui appartenait. Qu'il l'utilise, c'est une chose, mais qu'il se mette ainsi à le toucher, c'est encore différent. Erwan ferme les yeux bien fort, puis il se souvient qu'il ne peut pas faire ça, qu'il doit donner l'impression d'être heureux. Alors il gémit, il fait ce qu'il peut, il laisse le prénom de l'autre sortir de sa bouche, il donne même des petits coups de bassin pour chercher lui-même les sensations, puis il vient là, couvre son corps et le drap de sa semence. Ca excite Peter, il faut croire, parce que même lui a du mal à s'en remettre. Puis, il tourne Erwan, l'allonge sur le dos, et c'est reparti. Il est en lui une troisième fois, son corps collé à celui d'Erwan, ses lèvres sur les siennes, ne se gêne pas pour l'embrasser alors qu'une de ses mains soulève sa cuisse pour mieux le pénétrer. Cette fois, c'est lent, mais fort, et Peter s'enfonce en lui à chaque fois en poussant un râle, comme si sa vie en dépendait. Il embrasse Erwan sans cesse, puis ses lèvres glissent un peu dans son cou, sur son torse, ses dents s'y baladent, vers ses tétons, pour revenir à sa bouche. Il lui chuchote des choses, presque comme des mots d'amour. Il lui dit qu'il rêve de ça depuis le premier jour, qu'il voudrait avoir Erwan rien que pour lui, tout le temps, il lui dit qu'il est fait pour ça, être nu et soumis dans son lit. Erwan ne répond pas, il n'a rien à dire, il espère que ces paroles seront vite oubliées, qu'il ne s'en souviendra pas. Il pense plutôt à Orel, et au moment où il le retrouvera, dans quelques heures tout au plus, pendant que Peter se fait plaisir à lui "faire l'amour". C'est la voix de Peter qui le ramène à la conversation à sens unique qui a lieu, sa voix et sa main près du cou d'Erwan, et il lui demande s'il ne voudrait pas ça, lui. S'il ne voudrait pas lui appartenir et être là avec lui, et Erwan est dégoûté par cette simple idée, mais la vie d'Orel est en jeu, alors il dit que si, il voudrait. Il ment et sait que ce ne sera pas tout à fait convaincant, mais il fait ce qu'il peut. Ca semble satisfaire Peter, il sourit, il lui fait dire d'autres choses qu'Erwan ne pense pas, mais peu importe. Puis il jouit, et il caresse encore Erwan jusqu'à obtenir la même chose de sa part. Peter se lève, et il emmène Erwan sous la douche. Là, il le lave, avec soin et douceur, passe sa main sur son corps et en retire les preuves visibles de leurs ébats, du moins, celles qui peuvent être retirées. Il ne détache les poignets d'Erwan qu'une fois sortis de la douche, avant de lui dire de se rhabiller.
Ils venaient d'arriver devant l'hôpital, et Peter semblait réticent à l'idée de le laisser sortir de la voiture. Il avait envie de garder Erwan avec lui le plus longtemps possible, et c'était terrifiant, mais Erwan était à deux doigts de retrouver Orel. Le plus dur, il l'avait fait, maintenant, il fallait juste tenir encore quelques minutes. Le temps que Peter lui dise des choses qu'Erwan n'écoutait pas vraiment, les yeux rivés sur l'hôpital, impatient d'y retourner. Il avait un mauvais pressentiment, comme si chaque minute passée ici était dangereuse, comme si le temps qu'il perdait était précieux. Peut-être qu'Orel était en train de se réveiller. Il était encore endormi, étant donné que Erwan n'avait reçu aucun appel de l'hôpital pour l'avertir du réveil de son petit ami. Mais là, maintenant, peut-être qu'il était en train d'ouvrir les yeux. Pendant ce temps, Peter avait glissé sa main sur l'entre-jambe d'Erwan, s'était mis à le caresser, les yeux observant son visage, sa réaction. Il restait de marbre, et Peter s'approcha encore. Erwan le poussa, cette fois-ci, sans violence, mais spontanément. Il avait eu ce qu'il voulait, Erwan avait rempli sa part du contrat, mais Peter avait l'avantage, était plus fort, alors il demanda un dernier service, comme une promesse et une preuve qu'Erwan était à sa disposition. Erwan le prit en bouche jusqu'à le faire jouir, puis s'essuya les lèvres avec le dos de la main, et quitta la voiture sans regarder en arrière. Lorsqu'il arriva devant la porte qui menait à la chambre d'Orel, il tomba sur le médecin, qui lui annonça avec un grand sourire qu'il tombait à pic, puisque Orel était en train de se réveiller et que d'ici quelques minutes, Erwan pourrait le voir. Parfait. Erwan respira un bon coup, soulagé. Il allait simplement pouvoir oublier la nuit qui venait d'avoir lieu, ne plus jamais y penser, l'effacer de sa mémoire. Il n'aurait pas pu rêver mieux. Il attendit donc un peu, aussi patient qu'il pouvait l'être, là à côté de la porte. Et enfin on vint lui dire avec un sourire qu'Orel était réveillé, et qu'il l'attendait. Erwan entra sans se poser de questions. Les doutes, il les avait eus plus tôt, mais à présent, il voulait juste voir son petit ami, son fiancé. « Tu m'as manqué » il dit, une fois la porte passée, s'approchant d'Orel. Erwan n'hésita pas une seule seconde avant de prendre sa main, de se baisser, de déposer un baiser sur sa joue, puis ses lèvres. Il voulait juste oublier la nuit passée, et s'il faisait comme si de rien n'était avec Orel, ce n'était pas dans le but de lui cacher quoique ce soit, mais parce que, en tout premier lieu surtout, Erwan n'avait pas encore digéré tout ça, et qu'y penser risquait de le rendre malade, tout simplement. Il voulait juste être avec Orel. « J'ai eu vraiment peur » il ajouta, d'une petite voix, tout en s'installant dans le fauteuil sans lâcher la main d'Orel.
MAY
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(#)Sujet: Re: You can have anything in life if you will sacrifice everything else for it. (orwan) | Sam 17 Déc - 23:31
Orel & Erwan
You can have anything in life if you will sacrifice everything else for it
Bip..Bip...bip... Bip... Le bruit de la machine n'est d'abord qu'un écho lointain dans mon esprit, comme quand on fait un rêve et qu'on se réveil. D'abord je vois encore Erwan s'en aller de la chambre, je me vois vouloir le retenir et hurler, pleurant comme jamais je n'avais pleurer.. Mais en réalité je commence à oublier ça. Tout deviens flou et ce Bip incessant commence à devenir très distinct à mon oreille. Je commence à sentir mon corps.. est-ce que je peux bouger ? J'essaie de bouger un doigt.. gagné ! Une porte s'ouvre.. merde.. c'est qui.. je peux pas ouvrir les yeux encore. Il se réveil qu'on dit dans la pièce. C'est une voix masculine..un infirmier probablement. Il est accompagné.. une infirmière aussi. Mais plus novice encore. Il regarde sûrement mes constantes. J'essaie de bouger mon visage. Un rictus sur mes lèvres, je bouge un peu. Ma tête me tourne un peu.. j'ai la gorge sèche.. J'ai un truc dans la gorge d'ailleurs putain.. enlevé moi ça !!! Un médecin arrive et je sens qu'on me retire tout ce bazarre.. On m'installe juste un truc dans le bras. Ils me droguent ou quoi ? Appelé son ami qu'ils disent.. Erwan... Erwan !!!
Les souvenirs reviennent en ma mémoire en même temps que j’émerge de mon sommeil profond. J'ai bu... beaucoup bu.. trop bu. Une bouteille, deux, trois.. je sais même pas. Tellement habitué autrefois mon corps est resté habituer à l'alcool. J'ai pris la voiture... elle doit être garer je ne sais où. Je me souviens pas. Je me rappelle l'article de Nightmare. Le producteur de mon mec.. je l'ai défoncé.. je crois qu'Erwan était là. Oui il était là.. ho putain.. il m'a dit des choses. Quatre an.. Quatre an.. Je sens mon corps se crisper.. Je veux pas me souvenir, je veux pas me souvenir de ça !!! Laisser moi me rendormir. Je bouge la main, d'un coup même. Une main se pose sur mon épaule, une infirmière est là pour me réconforter et me dit que ça va aller. On me dit qu'il est là. J'ai le cœur qui balance, mes yeux bougent derrière mes paupières. Je suis heureux, impatient de le voir.. de voir son visage car il est si beau et que je l'aime. Mais en même temps.. je ne veux pas. Je refuse de le voir. Je ne sais pas... mon esprit est troublé, trop d'émotion s'entre choque et se contredisent.. je veux me rendormir.
Mes yeux s'ouvre en même temps que la porte, et je vois une forme que je reconnais s'approcher de moi, hésitante. Je reconnais Erwan entre mille et il devient de plus en plus net alors.. Mes paupières s'ouvre et se baisse avec lenteur et on peut voir comme la nuit n'a pas été facile. Je vois encore un peu trouble, mais je ne laisse rien paraître. Il s'assoit près de moi et me prend aussitôt la main après m'avoir dit que je lui ai manqué.. je ne sais pas combien de temps je suis resté inconscient. Je m'en fou en fait. Il me prend la main et là un frisson me parcours. J'ai une drôle d'impression, un sentiment étrange comme une intuition et cela ne me plaît pas. Je suis encore trop dans les vapes pour réagir en faite. Il s'approche et embrasse ma joue avant d'embrasser mes lèvres. Il est si doux, j'aime ses lèvres. Il embrasse si bien c'est si beau. Mais je réagis à peine... à peine... Je relève mon regard vers lui alors qu'il me sourit doucement. Mon visage est inexpressif...
« J'ai eu vraiment peur »
Je sais même pas quoi dire. Je sais pas quoi dire c'est horrible. En face de lui comme ça.. je repense à tout ses mots qu'il a prononcer... ces mots si horrible sur son passé. Tout est ma faute.. je me dégoûte. Je retire ma main de la sienne et la ramène sur mon ventre. J'évite alors son regard. Mes yeux sont bouffi et encore rouge. J'arrive pas à exprimer ce que je ressens. J'y arrive pas.. comme avant, comme quand j'étais qu'une coquille vide. J'arrive pas.. je crois que si j'exprime ce que je ressens je vais exploser encore une fois. J'ai peur.. peur de lui faire encore du mal. J'arrive pas.. je me renferme je le sens mais j'arrive pas à contrôler ça.. comme si je me protégeais.. ou comme si je le protégeais lui :
« Tu comptes vraiment faire ça... ? » dis-je enfin, d'une voix très faible et cassée
Mon visage se tourne vers lui alors, inexpressif. Ce qui me trahis, ce ne sont que les larmes qui commencent à monter dans mes yeux. Ma voix est horriblement calme et posé, malgré qu'elle soit cassée, ce qui doit rendre mon discours très destabilisant :
« Tu vas faire comme si de rien n'était ? Comme si tu m'avais pas vu comme ça ? Comme si tout allait bien... ? ….. »
Je prend une inspiration, le regardant droit dans les yeux, une larme coule sur ma joue. J'essaie de rester le plus calme possible. De toute façon, je sais pas ce qu'ils m'ont donné, mais j'crois que je peux pas être autrement que calme. Ma voix se serre et alors je dis en serrant les draps :
« Mais.. est-ce que tout va bien... ? Hein.. ? Dis moi mon amour...Erwan.. est-ce que... tout va.. bien.. ? »
Mon cœur se serre dans ma poitrine. Pourquoi est-ce que j'ai autant perdre de le perdre. De lui faire du mal... Pourquoi est-ce que j'ai toujours l'impression de le tenir à bout de bras depuis le début de notre relation. J'ai l'impression d'être une merde, comme si j'étais incapable de le protéger. Je me sens si faible.. et inutile.. Mais je l'aime tant
AVENGEDINCHAINS
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(#)Sujet: Re: You can have anything in life if you will sacrifice everything else for it. (orwan) | Dim 18 Déc - 2:26
You can have anything in life if you will sacrifice everything else for it.
Orel & Erwan
Il n'attendait que cet instant, celui où il serait délivré des griffes de ce type, le moment où il sortirait de cette bagnole, en claquerait la porte derrière lui, et retournerait auprès d'Orel. Erwan n'était pas fier de ce qu'il avait fait, mais si c'était à refaire, il prendrait la même décision. Ca avait été la seule solution envisageable. Parce que sans cela, Peter aurait porté plainte, Orel aurait été arrêté, arraché à Erwan par la police de Miami. Il aurait été enfermé en attendant son procès et aurait été condamné à la prison. Erwan le savait, il n'était pas idiot. Il était peut-être naïf, mais il comprenait très bien comment se passaient les choses. Les types comme ce connard avaient de l'argent, du pouvoir, des relations, ils finissaient toujours par s'en sortir. Ils étaient remplis de ressources et de solutions, ils n'avaient peur de rien, savaient où aller pour faire mal, et se fichaient bien des conséquences de leurs actes et des dommages collatéraux. Alors oui, c'était la seule solution, céder, coopérer, se laisser faire et espérer que ce serait suffisant. Qu'Erwan avait été assez convaincant et assez plaisant pour que Peter ne demande rien de plus. Parce qu'il savait bien aussi que ce qu'il avait fait n'effaçait pas la possibilité que le type change d'avis, qu'il dénonce Orel malgré tout. Mais Erwan avait tout essayé, il avait fait ce qu'il fallait, et peut-être bien que son producteur était quelqu'un qui tenait parole. C'était avec ces pensées dans la tête qu'il avançait vers l'hôpital, passait les portes de celui-ci pour retourner là où il avait attendu plusieurs heures plus tôt. Ces pensées, et celles d'Orel, ayant si hâte de le retrouver, espérant qu'il ne s'était pas réveillé pour réaliser qu'Erwan n'était pas là, espérant qu'il allait se réveiller bientôt. Et c'est ce qui arriva, car quelques minutes après son arrivée, un médecin lui annonça que son petit ami était en train de se réveiller, que les médecins s'occupaient de lui, et que bientôt, il pourrait le voir. Et enfin, c'était le moment. Il entra dans la chambre pour trouver Orel allongé dans son lit d'hôpital, en train de s'habituer à la lumière du jour, et Erwan alla s'asseoir près de lui. Il lui prit la main, alla déposer des baisers sur son visage, prenant soin de lui autant que possible, cherchant à surtout ne pas lui faire de mal. Orel semblait si fragile dans ce lit. Erwan n'avait pas l'habitude de cela, mais ça ne l'effrayait pas autant qu'il l'aurait cru, parce que soudain il réalisait qu'il était tout à fait capable d'être fort. Que si Orel voulait faiblir, s'il avait besoin de lui, s'il avait besoin qu'Erwan soit le plus fort, alors il pouvait l'être et il prendrait ce rôle très à coeur. Mais tout se stoppa assez violemment lorsque Orel retira sa main, la glissa hors de l'emprise de celle d'Erwan pour aller la poser sur son ventre. Erwan regarda celle-ci s'éloigner, la fixa un moment, choqué, parce qu'il ne comprenait pas ce qui venait de se passer, là, en quelques secondes seulement. « Tu comptes vraiment faire ça... ? » demanda alors, et Erwan ne comprenait vraiment pas, il ne savait pas de quoi parlait son fiancé. Et voilà qu'Orel tournait la tête vers lui, et des larmes remplissaient tout à coup ses yeux, pour se mettre à couler sur ses joues. C'était horrible à voir, ça creusait quelque chose au fond d'Erwan. Comme un poignard. « Tu vas faire comme si de rien n'était ? Comme si tu m'avais pas vu comme ça ? Comme si tout allait bien... ? ….. » Et Erwan ne savait même pas quoi répondre. Pendant un instant, il crut qu'Orel lui en voulait, qu'il savait qu'Erwan avait fait quelque chose cette nuit qui était impardonnable, qu'il l'avait fait et que cela changeait tout à jamais entre eux. Mais la seconde question d'Orel lui fit comprendre que non, ce n'était pas de cela qu'il parlait. Il parlait de... probablement de l'état dans lequel il avait été la veille, avant de sombrer. Erwan avait envie de pleurer lui aussi, et une boule énorme naissait dans sa gorge, l'empêchant de parler. De toute façon, il n'avait rien à dire. C'était oublié, tout ça, tout ce qui était arrivé avant qu'Orel ne tombe, tout était oublié. Ce qu'il lui avait dit, son comportement de la veille, tout. Erwan ne voulait plus y penser. C'était pardonné, ou presque. Il aurait pu perdre Orel cette nuit, alors ce qui était arrivé ne comptait plus du tout. « Mais.. est-ce que tout va bien... ? Hein.. ? Dis moi mon amour...Erwan.. est-ce que... tout va.. bien.. ? » demanda ensuite Orel, sa main se serrant autour du drap, comme s'il avait peur de quelque chose, comme s'il avait besoin de s'accrocher quelque part. Ca faisait peur, c'était même terrifiant. Erwan était là, à le regarder, et il avait l'impression qu'Orel était perdu, qu'il souffrait d'une façon si profonde et enfouie qu'il serait incapable de guérir ses maux. « Oui » répondit Erwan, et pourtant. Non, ça n'allait pas bien, et ça n'irait pas bien avant longtemps. Il venait de passer une nuit cauchemardesque, il venait de passer quatre années cauchemardesques et visiblement, elles étaient décidées à le poursuivre et le hanter pour toujours. Alors non, ça n'allait pas, mais il ne voulait pas se plaindre maintenant. Il ne voulait pas pleurer sur son propre sort. Il voulait être fort et peut-être parler avec Orel, si c'était ce que Orel voulait. « Tu veux... tu veux en parler ? De Leo, de tout ça ? » demanda-t-il. Pendant leur confrontation, la veille, Erwan avait lâché ses bombes, il avait sorti ce qu'il avait eu besoin de sortir, avait craché la vérité. Il avait tout donné, s'était vidé, et il l'avait fait en partie pour faire mal, pour appuyer là où il savait que Orel le sentirait. Mais maintenant, il voulait que ça soit autre chose que juste une arme, qu'une énorme ombre dans sa tête et dans leur vie. Il voulait que ce soit clair, que ce soit honnête. « On peut en parler, si tu as des questions, si tu veux savoir... » il ajouta, d'une voix posée, discrète, mais assumée. Il n'avait plus honte, au final. Il avait toujours peur, peur qu'Orel ne veuille plus de lui après ça, après avoir appris qu'il s'était fait baiser par tout Los Angeles. Mais maintenant que c'était sorti, il n'avait plus le choix et allait assumer, peu importe ce qui arriverait. Il voulait être sincère et honnête avec son futur mari, rien de moins.
MAY
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(#)Sujet: Re: You can have anything in life if you will sacrifice everything else for it. (orwan) | Jeu 22 Déc - 21:12
Orel & Erwan
You can have anything in life if you will sacrifice everything else for it
Est-ce que tout va bien.. cette question a tellement de sens différent. Je la pose à Erwan. Je veux savoir si il va bien. Si tout va bien pour LUI. Mais je demande aussi si tout va bien pour nous. Est-ce que notre couple réussira à passer outre cette étape difficile ? Et pour moi... ? Est-ce que tout va bien... ? Est-ce que je vais bien ? Non.. non je ne vais pas bien. Je ne vais pas bien pour plusieurs raisons. La première étant que je me sens misérable et que aussi que j'ai failli crevé la nuit passé. Mais est-ce pire que d'avoir apprit ce que j'ai apprit. Est-ce que j'ai vraiment envie de savoir tout ça ? Ne serait-ce pas mieux de tout oublier... ? J'aurais aimé avoir tout oublié. Oublié ce qu'il m'a dit et ne pas avoir ces images horribles dans mon esprit. Ne pas avoir cette imagination qui me fait avoir des images aussi nette et horrible dans ma tête.. je ne supporte pas ça. Mais Erwan me dit oui. Et le son de sa voix me reconnecte un peu avec la réalité. Car je ne suis qu'une coquille vide. Mon regard croise le sien mais il n'y a rien. Même mes larmes sont vide.. elle coule dans un sanglot silencieux sur mes joues creusées et mon visage fatigué. Mes poings sont toujours serré contre le draps tant je suis ailleurs. Quelques choses me perturbe et me fait me sentir mal sans que je ne puisse mettre de mots dessus.
« Tu veux... tu veux en parler ? De Leo, de tout ça ? »
Mon regard ne réagit pas si ce n'est que mes yeux se fige aussitôt. Surtout quand j'entends le nom de Léo vriller dans mes tympans et partir dans un écho qui me semble incessant. Je veux en parler ? Est-ce que je veux parler de ce qu'il m'a raconter. Je me souviens.. des bouts de phrases.. des bribes ''Il m'attachait au lit et les faisait entrer dans la chambre les uns après les autres'' Je ferme les yeux... j'entends de nouveau tout son discours et ça fait mal... j'ai mal dans la poitrine.. on entend les bip de la machine aller plus vite tout d'un coup ''il a commencé à m'envoyer dehors pour faire le trottoir, sucer ou me faire baiser'' Je frissonne et ça s'accélère encore.. je serre les poings tellement que j'en tremble, j'ai mal et je sens mes phalanges craqués.. mes paupières se serrent toujours fermé '' il me le faisait payer.... Quand il me baisait, il aimait me faire mal, de toutes les façons... Il m'appelait sa petite pute, ou son jouet.'' …Tout d'un coup la voix d'Erwan me fait revenir à la réalité et j'ouvre les yeux, mes poings se relâchant..
« On peut en parler, si tu as des questions, si tu veux savoir... »
« Non !» dis-je simplement, presque sèchement et d'un coup.
Mon regard se relève pour croiser son regard. Nous nous retrouvons là, yeux dans les yeux et je finis après quelques secondes par baisser de nouveau ce dernier vers le mur en face de moi. Je veux pas entendre parler de ça. Ou peut-être que si.. mais je sais pas. Là, en repensant ce qu'il m'a dit.. la seule chose que j'ai trouvé à dire, c'est non. Je suis pitoyable et tellement faible. Je me sens comme une grosse merde en vrai. Je me mettrais des baffes si j'étais en face de moi-même. Un silence se fait sentir... je sens bien qu'il me laisse du temps. Il est si parfait avec moi, comme toujours.. c'est toujours moi qui ai fait de la merde avec lui. Ma première erreur fut de partir de New York sans dire un mot, dans le seul but de fuir mon père.. pourquoi je n'ai jamais pu voir qu'il m'aimait. Tout aurait été différent et on serait déjà ensemble depuis quatre ans... Je prend mes couilles et relève mon regard vers lui :
« Désolée.... » dis-je de ma voix faible « Tu.. tu..a faim ? »
Question de merde. Pour détendre l'atmosphère, changer de sujet. Le pauvre a du passé la nuit seul dans notre lit pour la première fois. Ou peut-être a-t-il dormi à l'hôpital dans ces horribles salle d'attente.. Je l'ignore. Mais j'ai une impression étrange. Erwan est étrange.. non pas qu'il est différent, il est toujours aussi beau et parfait mais.. j'ai l'impression qu'il y a quelque chose sur lui.. qu'il y a un peu moins de moi, et ça ne me plaît pas. Mais je n'arrive pas à le toucher. Je ne sais pas encore si on pourra passer à travers de tout ça. Je ferais tout ce qu'il faut maiis... tout ne redeviendra pas tout rose d'un seul coup... c'est ça la vie d'un couple qui s'aime. Au même moment, une infirmière rentre souriante pour déposer mon plateau repas. Mais je n'ai pas faim.. je sais qu'Erwan va vouloir que je mange.. Mais je lui lance un regard peu motivé.
AVENGEDINCHAINS
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(#)Sujet: Re: You can have anything in life if you will sacrifice everything else for it. (orwan) | Mer 28 Déc - 15:55
You can have anything in life if you will sacrifice everything else for it.
Orel & Erwan
Il voulait juste retrouver Orel et être heureux avec lui, que tout redevienne comme avant. Oublier cet épisode désastreux qu'avait été la veille au soir, cette dispute trop violente qui avait blessé Erwan tout au fond, oublier la perte de conscience d'Orel et le fait qu'il avait failli y rester cette nuit. C'était juste trop horrible, et Erwan n'en pouvait plus. Il n'avait plus de place pour de nouvelles choses horribles et préférait donc simplement pardonner, passer à autre chose. Il y avait eu cet aveu, si violent, la vérité qu'il avait utilisée comme une arme envers Orel. Il s'en voulait, parce que ce n'était pas lui, ça. Il n'était pas du genre à vouloir faire mal volontairement, à blesser comme ça, aussi cruellement. Il ne prenait pas plaisir à ça, comme certaines personnes. Mais la veille au soir, il avait été habité par quelque chose de mauvais qui l'avait fait glisser sur cette pente, et il avait déversé toute sa colère. Il avait raconté des choses à Orel en entrant dans les détails comme il n'aurait jamais du le faire, il s'était défoulé au lieu de faire ça calmement. Au lieu de lui expliquer son histoire, il la lui avait crachée au visage. Il demandait alors à Orel s'il voulait en parler, s'il voulait des explications, quelque chose. Erwan était prêt à ça, peut-être même que ça lui ferait du bien. Comme ça, il pourrait un peu effacer l'horrible échange de la veille et le remplacer par quelque chose de plus sain, de plus sincère et posé, un récit honnête qui servait à dire la vérité plus qu' faire mal. Orel ne répondait pas, alors Erwan continua un peu, lui proposant de répondre à ses questions, s'il en avait. Il en avait surement, des questions, c'était certain. Comment Erwan avait fini là-bas, pourquoi il était resté si longtemps... Un tas de questions auxquelles il ne pourrait peut-être pas répondre, mais au moins... « Non ! » fit sèchement Orel, ce qui fit sursauter Erwan, qui ne s'attendait pas à une réaction si brutale. Et pourtant, avec Orel, il commençait à s'attendre à tout. Il laissa le silence se poser, parce que si Orel était énervé, il ne voulait pas prendre de risques. « Désolée.... Tu.. tu..a faim ? » reprit le jeune homme. Erwan secoua un peu la tête. « Non » il dit doucement. Il ne pouvait rien manger, un peu trop malade de la soirée puis de la nuit qu'il venait de passer. A croire que tout ce qu'il aurait pu avaler serait resté coincé dans sa gorge. Une infirmière entra à ce moment pour déposer le plateau repas d'Orel, puis s'en alla de suite. Orel n'avait pas l'air d'avoir très faim non plus, mais lui, il n'avait pas le choix. Avec sa nuit, il fallait qu'il avale quelque chose absolument. Alors Erwan approcha le plateau, et fit un peu le tri entre tout ce que l'infirmière leur avait laissé, connaissant les goûts d'Orel. Les fruits en salade, ça ne ravirait pas Orel, mais la Danette au chocolat avait ses chances, elle. Il ouvrit donc le pot et le tendit à Orel, avec une cuillère. Erwan ne comptait pas le nourrir comme un bébé, ça c'était certain. Puis ça n'aurait pas plu à Orel. « C'est moi qui suis désolé » il dit ensuite. « Ce que j'ai dis hier, la façon que j'ai eu de le dire, c'était méchant. Purement méchant. J'aurais tellement voulu t'en parler calmement, en te serrant dans mes bras, mais j'étais si... énervé et triste que... c'est sorti sans que je réfléchisse » il expliqua. Il n'avait pas d'excuse, il le savait, et il ne s'en cherchait pas. Il voulait juste qu'Orel sache qu'il regrettait de lui avoir planté ces couteaux là dans la peau. « Au moins, maintenant... c'est dit » il fit en essayant de trouver du positif. Et effectivement, cette soirée désastreuse avait mis hors de l'ombre son secret. Maintenant c'était fait et il n'avait plus besoin de porter ce poids là, de se dire qu'il y avait plus de trois années de sa vie qui restaient dans le noir et dont il devait parler à Orel. Il laissa planer un petit silence, pensant un peu à tout ça, au fait que c'était derrière lui, maintenant. « Orel... tu sais, le tatouage, celui que j'ai là » il reprit, et désigna son entre-jambe. Il n'avait pas quinze tatouages à cet endroit-là, et de toute façon, lorsqu'il parlait "du" tatouage, Orel comprenait bien que c'était de celui-ci qu'il s'agissait, celui que Leo avait gravé dans sa peau. « J'aimerais qu'on aille ensemble, pour voir... trouver quelque chose à faire par-dessus, un motif ou... je sais pas » Ca faisait longtemps déjà qu'il y pensait. Aller faire couvrir ce tatouage-là. Déjà à New York, il y pensait, parce que c'était le pire de tout ce que Leo avait pu laisser sur lui. Mais jusqu'à présent il n'avait eu ni l'envie d'exposer cette zone intime à qui que ce soit, ni la moindre idée de ce qu'il voulait faire par-dessus. « Peut-être même qu'on pourrait choisir ensemble, et que tu pourrais te faire le même... enfin, pas forcément au même endroit, mais comme ça, ça deviendrait un peu notre tatouage, et ça effacerait Leo complètement, tu vois » il poursuivit encore, ne sachant trop comment expliquer ce qu'il pensait et ressentait vis à vis de ça. Couvrir cette marque d'appartenance que Leo avait laissée sur lui, ça lui semblait être une bonne idée, et quoi de mieux que de le remplacer par quelque chose qui lui faisait penser à Orel et rien qu'Orel ? « Enfin, je sais pas, c'est peut-être bête » finit Erwan, peu sûr de lui et de l'idée qu'il proposait. Après tout, il ne pouvait pas choisir pour orel de se faire tatouer, et son petit ami ne voudrait peut-être pas porter sur son corps de trace ineffaçable de leur amour. Ca serait compréhensible. Erwan comprendrait, vraiment... si Orel ne souhaitait pas ça.
MAY
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(#)Sujet: Re: You can have anything in life if you will sacrifice everything else for it. (orwan) | Ven 13 Jan - 0:24
Orel & Erwan
You can have anything in life if you will sacrifice everything else for it
Non, dit-il tout simplement, doucement. Je sais qu'il va vouloir que je mange aussi.. Je dois avoir l'air si faible, si fatiguée et si malade. Je ne sais pas à quoi je ressemble, mais je dois sûrement avoir les traits creusés et le teins verdâtre. Je suis pas beau à voir et je sens ma barbe prendre place qui pousse depuis déjà deux jours. Mes cheveux sont en pagaille et je n'ose imaginer l'état de mon foie. Ni du reste en somme. Bref je suis tout sauf en bon état. Erwan ne dit rien alors qu'il approche le plateau, les roulettes rompant le silence qui nous entoure. Pendant qu'il fait le tri sur ce que j'aime et ce que je n'aime pas, j'en profite pour le détailler... comme si je ne reverrais plus jamais la ligne de son visage, la courbe adorable de son nez.
Ses cils long battant si lentement quand je me concentre dessus.. son teint si parfait. Ses cheveux un peu décoiffer mais dont je reconnaîtrais le reflet et l'odeur entre mille.. J'observe sa tenue.. il ne s'est pas changé. Il est beau.. il sent l'homme, mélanger à son parfum que je connais si bien.. une odeur en plus vient me déranger. Je ne sais pas d'où elle vient mais je me concentre sur chaque détaille. Le vêtement se posant sur ses avant bras, si fin, et j'en viens à observer ses mains, ses doigts si fin et délicat, qui semble en avoir vu tant de fois pendant tant d'années.. Et je remarque alors qu'il tend un pot de crème chocolat devant moi, avec une cuillère. Je semble totalement déconnecté lorsque mon regard croise le sien. Lentement, je prend ce qu'il me donne et prend une cuillère que je laisse dans le pot alors qu'Erwan prend la parole. Mon cœur se serre dans ma poitrine.. pourquoi je semble aussi effrayé maintenant... chaque parole qu'il prononce.. j'ai peur.. peur qu'il redise ces choses...
« C'est moi qui suis désolé, Ce que j'ai dis hier, la façon que j'ai eu de le dire, c'était méchant. Purement méchant. J'aurais tellement voulu t'en parler calmement, en te serrant dans mes bras, mais j'étais si... énervé et triste que... c'est sorti sans que je réfléchisse »
Oui c'était méchant. Pire que ça c'était cruel. Tu n'aurais jamais dû... il n'aurait jamais dû me le dire. Aurais-je voulu qu'il m'en parle un jour.. ? Maintenant que je sais la vérité, je ne peux pas m'empêcher de me dire que c'est ma faute. Il continue de parler, je ne suis pas sûr de ce qu'il dit. Je suis déconnecté. J'ai du mal à me concentrer. Au moins maintenant c'est dit.. je crois qu'il a dit quelque chose comme ça. Oui c'est sûr... c'est dit. Mais à quel prix. Vais-je ressortir d'ici totalement saint d'esprit..vais-je pouvoir reprendre ma vie normalement en sachant que je suis responsable de tant de souffrance.
Quatre années de souffrance causé par mon abandon. Je sais qu'il ne me rend pas responsable de ça.. Mais dans un sens, au fond de lui.. je suis sûr qu'il a déjà du le pensé, ne serais-ce qu'une fois. Même plusieurs fois.. je suis sûr qu'il a du ce dire que si je n'étais pas partis, tout aurait été différent, que j'aurais continuer à le protéger comme je le faisais toujours quand nous étions enfant. Si j'arrive à me le dire, il n'est pas impossible qu'il en soit autant pour lui. Une nausée me reprend... je déglutit et regarde mon pot de crème. Je ne peux rien avaler.. j'ai le souffle coupé. Il ne voit rien.. si ce n'ai mon rythme cardiaque qui n'est pas tout à fait régulier..
« Orel... tu sais, le tatouage, celui que j'ai là » dit alors Erwan en me faisant sursauté
Je le regarde alors. Il désigne son entre-jambe et je sais du quel il parle. Je frissonne et serre le poing. Je me contente de hocher la tête et je le regarde toujours sans rien dire.. que va-t-il me dire encore ? Suis-je prêt ? Je crains qu'il ne me fasse de nouvelle révélation, mais je ne veux pas... j'ai envie qu'il se taise, mais je ne peux l'arrêter. J'ai aussi autant envie de l'entendre parler. Tout ce bouscule en moi.. entendre sa voix me console, me détend tout autant que ses mots m'effraie. Je prend une profonde inspiration en le laissant continuer.
« J'aimerais qu'on aille ensemble, pour voir... trouver quelque chose à faire par-dessus, un motif ou... je sais pas. Peut-être même qu'on pourrait choisir ensemble, et que tu pourrais te faire le même... enfin, pas forcément au même endroit, mais comme ça, ça deviendrait un peu notre tatouage, et ça effacerait Leo complètement, tu vois »
Je sens mon corps se détendre tout d'un coup et mon cœur faire un bon dans ma poitrine. Cette idée me plaît. Vraiment. L'idée d'effacé cette ordure qui a osé faire tant de mal à l'homme que j'aime ne me motive que plus à lui offrir mon amour. Que j'aime cet homme... je l'aime tant et je ne sais pas si je mérite son amour.. Voire tout ce qu'il est prêt à faire pour avancer, pour moi.. j'en suis fou. Je ne veux qu'une chose : Passer le restant de ma vie à ses côtés. Le faire sourire et le rendre heureux car c'est la seule chose qui me comble et me permet de respirer et de me lever chaque jour. L'idée qu'il puisse être encore malheureux par ma faute me torture.. et je ne sais pas si cette peur me passera un jour. Mais je ferais tout, je dis bien tout pour être digne de cet homme que j'ai en face de moi...
« Enfin, je sais pas, c'est peut-être bête »
Il doute de lui. Il a toujours eut ce petit manque de confiance en lui. Je ne veux pas qu'il doute de lui. Quelque peu hésitant, je prend mes forces et pose ma main sur la sienne, faiblement. J'ai la main gelée, mais qu'importe. Je caresse le dos de sa main avec mon pouce, mon regard se posant sur mon geste. Puis mes yeux se relève et je croise ses prunelles claires et confuse. Je tente un sourire un peu maladroit mais sincère. J'en suis heureux, je suis heureux qu'il veuille faire ça avec moi.
« Oui c'est bête... » dis-je d'abord
Un silence et je continue :
« Je pourrais me faire le même.. pour notre cadeau de mariage. »
finis-je en haussant les épaules. Ma voix est toujours pétée mais au moins, j'arrive à aligner un peu plus de mot qu'avant. Je le regarde et je sens mon corps frissonner. Oui nous passerons outre cette épreuve.. je sais que je devrais tout savoir sur son passé et je le saurais un jour, quand je serais prêt.. quand NOUS serons prêt.. Mais je sais une chose. Une chose dont je ne douterais jamais.. J'épouserais cet homme. Je vais me marier avec lui. Erwan Jamie Beckford deviendra Erwan Hemsworth.. et nous vivrons heureux, balayant nos passés d'un revers de main pour bâtir un avenir meilleur.. ensemble.
AVENGEDINCHAINS
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