Le retour à la vie normal avait été plutôt.. épuisant. J'avais passer un an en captivité et pourtant je me sentais plus fatiguée à cause de ses derniers jours. Dés le moment où j'avais mis les pieds à Miami de nouveau, la press avait été alerté, les médias c'étaient emparés de l'histoire, les fans étaient devenus historiques, je n'avais plus une minute à moi. Tout ce dont j'avais envie et ce dont j'avais besoin était de repos. De beaucoup de sommeil et beaucoup de calme.. Malheureusement, je n'arrivait pas à fermer les yeux plus de dix secondes sans avoir des flashback, sans être prise de crises de paniques et me réveiller en hurlant. Quant au calme, je ne le supportait pas. Avant, j'étais le genre de personne qui pouvait rester des jours seule avec elle-même sans aucun problème, désormais dix minutes seule et je devenait complètement parano. Il était impossible pour moi de rester chez moi. J'avais peur de tout et de tout le monde, je ne faisait plus confiance à personne. Après une année passée en captivité, je pense que c'est normal. On en revient à nos instincts premiers, ceux de se méfier de tout le monde. Mon management ne semblait pas comprendre la réalité de la situation, pour eux on aurait dit que mon retour d'entre les morts, le fait que j'ai été enlevé était le jackpot assurer ! Ils ne faisaient que me répété que mes chansons se vendaient encore mieux qu'avant, qu'on avait le droit à une publicité gratuite à l'échelle mondiale ! Que ce n'était jamais arriver, que c'était une première et que l'on se devait de surfer sur cette vague de médiatisation. Je gardait une bonne image, je souriait quand je le pouvait, j'essayais de garder le cap parce que franchement je n'avais aucune idée de ce que j'étais censée faire. De quelle façon j'étais censée réagir... Les bains de foules me donnait des bouffées de chaleur, alors je tentais de les éviter mais quand je croisait un fan ou un journaliste j'essayais de rester courtoise. Il ne manquerait plus qu'on me peigne dans la presse comme la diva de base. J'avais juste pour la première fois de ma vie envie qu'on arrête de parler de moi une seconde. Une journée, je ne demandais qu'une journée. Qu'ils me laissent le temps de me ressourcer, de faire le point, de remettre les choses dans l'ordre. J'étais certe forte, mais un jour où l'autre j'allais finir par craquer..

Ce jour là était arriver rapidement. Cela ne faisait que cinq jours que j'étais revenue à Miami et avait échapper à mes ravisseurs que je n'en pouvait déjà plus. Je marchais dans la rue avec Marcus, mon garde du corps assigner quand une fille me reconnue, et puis une autre, et puis une autre. En une demi heure un groupe c'était réuni autour de moi et je me sentais suffoquer. Je n'arrivais plus à respirer, plus à parler, j'avais du mal à marcher. Crise de panique. Je décidait alors de me réfugier dans le premier endroit au calme et aussi ironique que ce soit, se fut une église. Ouep. Une église. J'avais pas mis les pieds là dedans depuis.. Depuis mes 10 ans. Je m'éclipsait rapidement de la foule et me dépêchait d'entrer dans ce lieu sacré, là où une bande de jeunes en délires ne seraient pas forcément accepter tous à la fois. Une fois l'immense porte refermée derrière moi, je lâchais un soupire de soulagement. Puis, je me tournais et me mise à marcher dans l'allée complètement vide, je m'étonnais de ne pas brûler sur place avec tout les péchés que j'avais bien pu commettre. Finalement, je me laissait tomber sur l'un des bancs et attrapait mon téléphone. Mon appel fut pour Glenn, la seule personne à laquelle je pouvait penser à ce moment capable de me comprendre et de me calmer. Depuis notre rencontre il avait fait office de grand frère pour moi. Je ne savait pas trop pourquoi il tenait tant à se soucier de moi, mais j'appréciais. Je ne l'avais pas vu depuis un an .. Mais je savais qu'il avait laisser des messages à la maison en apprenant, probablement pas les médias ce qui m'était arriver. Je ne l'avais pas rappeler, étant un peu perdue. Mais ce soir était le bon moment.

Nessa & Glenn

it feels like i'm drowing