Ulrich Beckford & Liséa A. Ellington & Wane P. Taylor

Being a serial murderer is a form of slow suicide, deeply self-destructive. Art is a lie. Art gives the chaos of the world an order that doesn't exist.

Aujourd'hui j'avais prévu de passer la journée avec ma soeur, ça faisait longtemps et j'avais décidé de la retrouver à la falaise. J'avais surtout besoin de sa soeur, besoin de penser à rien. C'est vrai depuis que j'étais sortit de prison ma vie avait littéralement changer, entre le soucis avec ma femme, enfin Mia, elle n'est plus ma femme maintenant puisqu'on a divorcé, elle s'est barré avec ma fille du jour au lendemain sans me prévenir. Quand je suis sortit de prison elle n'était plus là et Hailee non plus. J'avais perdu la prunelle de mes yeux, ma fille. J'étais si mal je l'avoue, j'avais du mal à remonter la pente quand j'étais seul. Puis il y a eu le soucis avec Alysse, on s'est vu c'est vrai mais c'était encore plus embrouiller dans ma tête. Je ne pouvais pas retomber amoureux d'elle, je ne peux pas! C'est plus possible, je ne peux plus avoir de sentiments, c'est fini. Enfin j'ai déjà dis ça il me semble car au retour de ma femme je me suis laisser retomber dans tout ça au rythme de me marier et d'avoir une famille. Une famille parfaite ce dont je rêve depuis des années, depuis que j'ai perdu la mienne. J'ai toujours voulu être un bon père, un bon mari mais à cause de mon passé je les ai délaisser et voila où j'en suis.

Enfin bon, je préviens Ulrich, mon garde du corps que je vais sortir aujourd'hui et qu'il devait venir avec moi, il n'avait pas le choix je le sais. IL était payé pour ça n'est ce pas? Me protéger, puis depuis quelque jours je sentais une tension comme si j'étais expier. J'étais suivis des fois. Mais Ulrich dit que la situation était sous contrôle, je ne sais pas vraiment si il disait la vérité ou pas mais pour le moment je surveillais beaucoup mes arrières. J'en étais devenu parano, et je met énormément la pression à Ulrich. Après lui avoir envoyé le message, je m'habille rapidement un pull gris, une veste en jean et un jean simple. J'étais pas rasé depuis ma sortie de prison et donc ma barbe avait pas mal poussé, je passe ma main dedans devant le miroir. Ma soeur ne va jamais me reconnaitre, je fais peur, mon regard était de retour depuis ma sortie. J'avais commencé à faire des recherches sur le pourquoi je suis devenu un monstre mais rien n'y fais, ça allait revenir à un moment donné je pense. J'espère car je veux enfin comprendre pourquoi je suis comme ça, pourquoi j'ai cette haine. Je sais au moins que ça vient de la rancoeur vers ma tante pour m'avoir abandonné mais comment ça s'est déclaré? Je ne sais plus... JE prend mes affaires et c'est partit, un de mes chauffeurs conduisait, Ulrich était assis devant et regardait dehors. Je le regarde alors. "Merci Ulrich de m'accompagner. Je suis désolé de prendre un peu de votre week end. Mais comme je vous l'ai déjà dis, je ressens une présence à chaque fois que je suis dehors. Surtout la je suis vulnérable dans la forêt." Je souris légèrement puis je regarde dehors en pensant à comment va devenir ma vie. Puis je le regarde de nouveau J'ai parlé à Alysse aussi le soir l'autre jour au sujet qu'elle vous suit souvent pour vous demander si je suis en sécurité. Elle essayera d'être plus effacé.." Je souris, je ne sais pas ce qu'il pensait d'Alysse, comment il l'a voyait, je ne suis pas dans sa tête après tout.

Une fois arrivé le vent frais soufflait sur nous, ce temps était bizarre, il était chaud un jour puis frais l'autre jour, je ne le comprenais pas, mais c'était la saison après tout. On est à Miami c'est vrai mais il ne fait pas toujours beau et chaud. Puis en Décembre ce n'est pas Sydney non plus, je m'étais habitué à être en été à cette période de l'année mais ici ce n'était plus l'été depuis un moment. Enfin.. Je marchais doucement dans la foret en bas des falaises respirant l'air frais les mains dans les poches, je venais tellement ici pour me promener avec Snow, mon chien, avec qui Mia est aussi partit Je soupire, puis j'entend au loin un petit "Wane!" je me retourne et je vois Liséa arriver en courant. Je souris puis je l'a prend dans mes bras l'a serrant fortement contre moi. Elle m'avait manqué, ma soeur. "Liséa! Ca fait si longtemps.. Pourquoi t'es pas venu me voir en prison? Il s'est passé quoi dans ta petite vie?" on avait tellement de temps à rattraper. Je ne l'avais pas vu en prison seulement ma femme et Alysse étaient venues. J'avais plus eu de nouvelle même après en sortant. Il y avait un truc qui clochait même dans son regard. "T'as vu un fantôme ou quoi?" je rigole mécaniquement. C'était vrai, elle était pale. Je regard Ulrich qui était à côté de moi. "Oh désolé je n'ai pas fait les présentations, voici Ulrich Beckford, mon garde du corps, Ulrich voici Liséa Ellington, ma petite soeur." Voila les présentations étaient faite, je ne pense rien avoir oublié.

Ulrich Beckford & Liséa A. Ellington & Wane P. Taylor

Being a serial murderer is a form of slow suicide, deeply self-destructive. Art is a lie. Art gives the chaos of the world an order that doesn't exist.

La bonne humeur n’était pas de mise aujourd’hui. Enfin de n’était pas qu’aujourd’hui. C’était en fait depuis 4 semaines… Depuis la dernière soirée passée avec Enzo, mon fils. Amber avait tout foutu en l’air en arrivant complètement saoule chez sa famille d’accueil. Elle m’avait dragué. Ca aurait pu passer inaperçu si elle n’avait aussi décidé de draguer Mr et Mme Gresley. Voilà que maintenant ça me retombait dessus. La famille avait fait un signalement et au vu de mon passé douteux avec l’alcool, on m’avait retiré mon droit de visite le temps de l’enquête. L’assistante sociale voulait s’assurer que je n’étais pas un danger pour Enzo. C’était horrible d’attendre comme ça, sans avoir une nouvelle de lui.  C’est justement ça qui me poussait à prendre une bouteille … mais pour Enzo, j’avais réussi à ne pas céder à la tentation. Mais pour combien de temps ? Je n’en savais rien…

D’habitude le dimanche est mon jour de repos, celui où je peux réellement mettre la case « Wane » derrière moi. Le jour où je pouvais éteindre mon téléphone du boulot. Cependant Wane se sentant en danger, il m’avait demandé de rester et j’avais accepté. Pourquoi aurai¬s-je dit non ? Personne ne m’attendait dehors de toute façon alors autant rester travailler ! Cela me permettait de penser à autre chose. Puis pour être franc, j’avais beau affirmer à Wane qu’il ne risquait rien, j’avais de gros doutes pour sa sécurité. Il y avait un rodeur depuis quelques jours autour de la maison. Cependant il n’avait rien fait et je ne pouvais donc pas intervenir. Puis seules les caméras de surveillance qui filmaient le tour de la propriété nous indiqué sa présence. C’était un homme ou une femme toujours habillé de la même façon : veste longue, chapeau et lunettes noires. Impossible de savoir de qui il s’agissait. Je n’avais pas parlé de tout cela à Wane car mon job était aussi de le rassurer. J’avais beau ne pas l’apprécier et avoir des doutes sur lui, je savais faire la part des choses. J’étais là pour le protéger et c’est bien ce que je comptais faire !

Sur la route, l’homme s’excusa de prendre un peu de mon week-end. « Pas de soucis… » répondis-je simplement alors que mes yeux se perdaient sur le chemin qui défilait. Je n’avais pas vraiment envie de parler, je n’étais pas d’humeur mais lorsque l’homme d’affaire repris la parole, je me sentis obligé de faire un effort. Je devais mettre de côté tout ce qui me touchait personnellement si je voulais être efficace. « Effacée ? Désolé, mais elle n’a pas l’air d’être ce genre de femme. » dis-je simplement. De toute façon ses filatures m’amusaient plus que ce qu’elles m’embêtaient. J’étais  du genre taquin et cette Alysse était une proie facile.

Sur place, je pris le temps de vérifier les lieux avant de laisser sortir Wane. Lorsque ce fut fait, on ne tarda pas à entendre un voix appelant l’homme. Je connaissais bien cette voix et pour cause, il s’agissait de ma meilleure amie. Donc Liséa était la sœur de Wane ?! J’en étais bouche bée ! « Woh Liséa, si je m’attendais à ça ! » souriais-je avant de la serrer dans mes bras sous les yeux incrédules de Wane. « En fait, on se connait déjà » expliquais-je vaguement.

 

Je ne savais pas comment aborder les choses depuis qu'il s'était passé cet chose dans ma vie. Entre le divorce, Meyline, la condamnation de Wane, je ne sais plus trop sur quel pieds danser. Je n'avais pas vu mon frère depuis quelques temps, il ne savait pas ce qu'il s'était passé dans ma vie depuis son absence mais, je sais que si il apprend ce qu'il m'est arriver, il va faire un carnage. Je n'en avais parler à personne même pas à mon père enfin mon oncle. Comment parler d'une telle chose ? Ayant le don de faire comme si c'est donc ce que j'ai fait. J'ai donc repris le travail tout en m'éloignant de mes proches pour éviter les questions ou tout simplement de craquer face à eux. Je me concentre sur ma fille, mon seul bonheur en ce moment sombre qui couvre honteusement ma vie. Malheureusement pour moi, mon frère voulait me voir dans un endroit à l'écart des regards indiscrets. Je ne comprenais pas trop pourquoi il voulait faire une telle chose mais, sans le savoir, il m'avait donner la force et le courage de sortir de chez moi en dehors de ma routine quotidienne. Une fois la baby sitter arrivée, je file à l'endroit qu'il m'a indiqué légèrement anxieuse mais quand je le vis là debout face à moi, je ne pus m'empêcher de courir dans ses bras. C'est mon frère, je sais qu'il ne me fera jamais le moindre mal puis, je sais qu'il ferait n'importe quoi pour me protéger et il m'avait tellement manquer. Malgré tout, un malaise s'installe au fond de moi, me faisant rompre notre étreinte. Je suis désolée, j'ai eu quelques soucis mais, rien d'important ne t'inquiète pas. Comment tu vas ? Tu as l'air d'aller malgré la situation. murmurais-je en posant ensuite mon regard sur la personne qui l'accompagne. Tout naturellement, mon frère commence à faire les présentations alors qu'un large sourire commence à ce dessiner sur mes lèvres. Contre toute attente, lui aussi me gratifia d'une étreinte que je romps presqu'aussi vite. Si je m'attendais à ça ! Ca fait une éternité qu'on ne s'est pas vu. Qu'est-ce que tu deviens ? Et le petit ? Mais, qu'est-ce que tu fais là ? m'empressais-je de demander à mon meilleur ami vraiment heureuse de le voir. Je me sens vraiment idiote de m'être éloignée des miens mais, à cet instant c'était la seule chose raisonnable à faire pour moi. Du moins, c'est ce que je pensais à ce moment là.

FICHE PAR STILLNOTGINGER.

Ulrich Beckford & Liséa A. Ellington & Wane P. Taylor

Being a serial murderer is a form of slow suicide, deeply self-destructive. Art is a lie. Art gives the chaos of the world an order that doesn't exist.

Je ne comprenais pas pourquoi ma soeur n'était pas venu me voir en prison, j'avais le plus besoin d'elle, elle savait qui j'étais réellement, elle était ma seule famille. Même si à l'époque ma femme était encore la. Mais ce n'était pas pareil. Même mes parents n'étaient pas venu mais j'avais eu ma mère au téléphone et j'ai compris pourquoi, un soucis de papier, puis les visites n'étaient pas panifiable à l'avance... Heureusement quand je suis sorti je l'ai eu directement au téléphone... Elle avait fondu en larme me voyant, moi aussi et généralement je pleure rarement. Ce n'était pas mon genre, j'étais un homme avec une certaine fierté. Enfin bon, quand j'avais demandé à ma soeur de se retrouver aux falaises, c'était pour être tranquille, pouvoir parler un pe de ce qu'il s'est passé en prison... J'avais plus les poignets remplis de bleus fort heureusement, mais j'avais pris des photos quand je suis sorti. Il fallait que ma soeur le sache. Seulement Alysse avait remarqué ce qu'il se passait réellement en prison, d'un côté elle avait vu mes poignets et elle me connaissait bien. J'étais pas moi même la bas. Même ma femme n'avait jamais vu cela. Je me demande des fois pourquoi j'ai pu me marier avec une femme qui ne me regardait pas vraiment alors que je me pliais en 4 pour elle. Je regarde Ulrich parlant d'Alysse justement. "La relation entre moi et Alysse est assez compliqué, et ambiguë certes mais on est amis. Je lui ai dis qu'elle arrête de te suivre." Je souris, je savais très bien qu'il pensait qu'il y avait une histoire entre elle et moi mais non rien. Du moins, pour le moment.

Bref, le ciel était assez couvert aujourd'hui mais tout de même très clair. J'attendais ma soeur, et la voyant arriver au loin, j'étais content, elle était la mais elle avait l'air perdu dans ses pensées. Elle avait l'air aussi un peu plus maigre, il se passait quoi dans sa vie? C'était bizarre. Après je n'avais plus de nouvelle d'elle non plus. Pourquoi en ce moment tous les gens que je connaissais m'évitait? Comme si j'étais la peste... Je vais finir par prendre l'habitude, ok je travaillais beaucoup mais tout de même, j'avais toujours une vie. Après j'avais aussi changé d'adresse, j'étais dans un nouvel appartement, un peu plus grand que mon précédent mais je m'y sentais mieux. Enfin je me concentre sur Liséa, la serrant contre moi mais elle se recule. Je le sentais elle avait quelque chose qui n'allait pas. J'aimais pas ça. Il s'était passé quelque chose dans sa vie mais elle me dit de ne pas m'inquiéter? Elle est sérieuse? "Rien d'important? Quelque soucis? Et tu veux que je ne sois pas inquiet? Non mais non tu me connais pas... Il s'est passé quoi? Dis moi!" Je fronce le regard la regardant, j'ai toujours pris soin de ma soeur, surtout depuis que je l'ai retrouvé, même si on est un peu moins proche qu'avant. Je sentais elle essayait de s'éloigner. "Ba ouais moi ça va tu sais je travaille beaucoup, j'ai un nouvel appartement, je couche à droite et à gauche, j'avoue je profite." Je souris, j'avais besoin de ça, besoin de penser à autre chose. Puis quand je parle avec des femmes je vois qu'en faite, j'en ai loupé des choses pendant que j'étais marié à Mia.

Je repose mon regard ensuite sur Ulrich après les présentations et celui-ci me sort alors qu'il connaissait ma soeur. J'étais surpris, et même ma soeur me répond la même chose. Et comment j'étais pas au courant? Pourquoi je ne suis au courant de rien? Toujours moi le dernier en faite à tout savoir. "Ca va je vous dérange pas, vous vous connaissez? Mais attendez? D'où? Et jamais Ulrich tu me dis que tu connais ma soeur?" J'étais perdu. D'un coup j'entend des mouvements, je lève la tête pour écouter mais non c'était rien juste des oiseaux qui sortent des arbres pour s'envoler. Eux au moins ils étaient libre... Je regardais donc mon garde du corps et ma petite soeur qui faisait leur discussion entre eux sans vraiment comprendre car elle parle de chose donc je ne suis pas au courant. C'est vrai que je ne fais pas vraiment attention à la vie privée de mon garde du corps. On a une relation juste professionnelle et heureusement que ça s'arrête là. J'entend un autre bruit, des bruits de branche. "Ulrich, t'as entendu ou pas?", on voit passé au loin des passants. Je devenais parano.. Je met alors mes mains dans mes poches.

Ulrich Beckford & Liséa A. Ellington & Wane P. Taylor

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Je devais accompagner Wane à un rendez-vous avec sa soeur. Un rendez-vous qui se passait au milieu de nulle part…. Tout ce qu’il y de plus naturel … ou pas.. Non mais plus sérieusement, il ne pouvait pas lui donner un rendez-vous dans un lieu plus sûr comme chez lui par exemple ?! Non il avait fallu qu’il choisisse ici. Il avait peur de se faire descendre mais sortait quand même. Où était la logique dans tout ça ?! Sincèrement, je ne comprendrai jamais ce gars ! Quoi qu’il en soit nous étions en chemin et pour tuer le temps Wane me parla d’Alysse. LA Alysse qui avait tenté de me prendre en filature et sans grand succès d’ailleurs. L’homme d’affaire lui avait demandé d’arrêter de me suivre mais j’ignorais si cette discussion l’empêcherait de me suivre ou non. Elle avait l’air têtue comme femme. Il m’expliqua même que leur relation était ambiguë. Non ça, je ne m’en serais pas douté, vraiment… « Ca ne me regarde pas. » dis-je simplement. Pourquoi me donnait-il ces explications ? Pour se sentir moins jugé ? Trop tard… Je n’appréciai pas ce mec. Fin de l’histoire.

Le plus surprenant dans l’histoire c’est que même si je détestais le frère, j’adorais la sœur, car oui Liséa ma meilleure amie était sa sœur ! C’était plutôt cocasse de la retrouver ici dans cette situation mais c’était aussi très sympathique car il faut avouer que depuis quelques temps, Liséa ne donnait plus trop de nouvelles. La jeune femme repoussa mon étreinte, visiblement mal à l’aise. Cela était probablement dû à la présence de son frère. « Oh Enzo ça va, mais on en parlera plus tard… » là, c’était moi qui étais gêné. Je n’avais plus le droit de voir mon fils et même si je comptais en parler à ma meilleure amie, je ne voulais pas le faire en présence de mon patron. « Il faut croire que c’est moi le garde du corps de ton frère. » dis-je dans un léger sourire.

En parlant de son frère, celui-ci ne semblait pas tellement apprécié être mis à l’écart dans cette discussion. Et cela n’aurait pas été mon patron, j’aurais probablement répondu quelque chose dans le « Oh beh on a baisé ensemble à plusieurs reprises dans une boite échangiste », mais là, je préférai m’abstenir de cette petite blague. « Je ne savais tout simplement pas que Liséa était votre sœur. » répondis-je simplement sans prendre le temps de répondre à toutes ses autres questions. De toute façon, Wane était déjà parti sur autre chose. Je regardai autour de moi mais ne vis rien d’alarmant, juste un couple passer au loin. « Cela doit être les oiseaux » Dis-je pour le rassurer tout en continuant mon observation, juste au cas ou.

 

Je ne peux décemment pas lui parler de ce qu'il m'est arriver comme ça ici surtout pas devant Ulrich puis, il est quand même mon meilleur ami mais, il reste tout de même un homme et là j'en encore beaucoup de mal. Suivre une thérapie, accepter déjà de me rendre au cabinet de la psychiatre a été un moment horriblement éprouvant. Je n'ai pas pu entrer la première fois. En fait, j'ai mis huit séances avant d'entrer à l'intérieur mais là tout n'était pas encore gagner. J'ai mis une bonne semaine avant d'ouvrir la bouche, d'accepter de me confier à elle et là ça a été la chose la plus difficile que j'ai eu a vivre de toute ma vie mis à part l'accident que Meyline a subit à cause de son crétin de père. Malgré tout pour  moi, on ne peut pas comparer les deux situations c'est totalement différent et pour ne rien arranger, Wane était en prison malgré le fait que je m'étais portée garante pour lui, de lui avoir donner un alibi. Je savais que j'avais pris un très gros risque en faisant ça mais, je refusais juste l'idée de le perdre encore une fois mais, en témoignant en sa faveur j'en ai payé le prix. Pendant un moment, je lui en ai voulu, je l'ai même maudit ayant même souhaité qu'il ne soit jamais entrer dans ma vie. Cette période a duré quelques semaines avant de se transformer en culpabilité. C'est aussi une des raisons qui me fait hésiter à lui parler de ce qui m'est arriver quelques jours après son incarcération c'est pourquoi consciemment j'élude sa question me concernant allant directement au sujet suivant. Si ça te rends heureux... murmurais-je en le regardant brièvement. Reposant mon regard sur Ulrich, je lui souris sincèrement voyant qu'il n'a pas trop envie de s'étendre sur sa vie privée en présence de mon frère, frère qui a une attitude assez bizarre. Qu'est-ce que vous avez ? Et pourquoi qu'on se voit ici ? Wane est un peu parano sur les bords mais là, je trouve qu'il abuse un peu. Le voir comme ça commence sérieusement à me rendre nerveuse plus que de raison.

FICHE PAR STILLNOTGINGER.

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Liséa en connaissait largement plus sur mon garde du corps que moi même, d'un côté on avait vraiment pas une relation amical, on se voyait que la journée et il était la pour travailler. Ne jamais devenir amis avec ses employées, bon certes avec ma femme j'étais même devenu son copain rapidement pendant son stage, j'avoue, mais c'était différent .. Bref je les regarde parler en continuant de froncer le regard suite aux divers bruits que j'entendais. On avait beau me dire que c'était surement des oiseaux, des animaux sortant de leur tanière mais j'en étais pas sur au fond. J'aurais jamais du venir ici et faire ça tranquillement chez moi mais j'en avais juste marre d'être enfermé entre 4 murs, et voir ce magnifique paysage était largement mieux. Je les regarde. "Hum.. Surement oui, les oiseaux..." Je regarde autour de moi mais il ne se passait rien, personne a des km à la ronde, juste des oiseaux dans le ciel en effet, puis après tout il peut y avoir des biches dans cette foret derrière nous et d'autre animaux.

Je regarde ma soeur, elle m'avait énormément manqué tout de même, je ne comprend pas pourquoi elle s'est éloigné de moi, je veux le savoir. Elle était ma petite soeur non? Elle savait pour moi pour la prison. Mais j'ignore si elle sait que maintenant je suis divorcé aussi, et sans ma fille avec moi. Elle demande ce qu'on faisait ici, je plonge mon regard dans le sien en mettant mes mains dans mes poches en marchant un peu car j'étais tout de même non serein.. "Qu'est ce qu'on fait ici? C'est simple, j'avais besoin de prendre l'air, de sortir de chez moi et de mon bureau.. Ici c'est un endroit très calme. Tant mieux!" Je regarde autour de moi voulant être vraiment sur que tout allait bien mais oui de quoi j'avais peur? Je devenais fou depuis la prison, depuis qu'on m'a arrêté, je fais tellement attention aux gens autour de moi. Je regarde de nouveau ma soeur. "Comme tu dois le savoir ou pas, puisque je n'ai plus aucune nouvelle de toi, tu n'es même pas venu me voir en prison, je suis maintenant divorcé, et je n'ai plus la garde de ma fille.. Qu'est ce qu'il s'est passé dans ta vie pour que tu me dises rien? Je suis ton frère non?" Des fois je pense que le nombre d'année où on a été séparer n'a pas aider dans notre relation. On est plus aussi souder qu'on a été lorsqu'on était enfant. Moi qui pensait un jour retrouver réellement notre relation j'avais entièrement faux. Ou alors... Elle me protégeait. Je regarde Ulrich qui était à côté de moi, qui regardait aussi autour de lui. "Je suis pas fou Ulrich j'entend aussi des bruits, toi aussi n'est ce pas?" Il était bon je le savais, il était vif.. Mais la j'étais sur que c'était des pas que j'entendais, venant vers nous puis ils se sont arrêtés.

Ulrich Beckford & Liséa A. Ellington & Wane P. Taylor

Being a serial murderer is a form of slow suicide, deeply self-destructive. Art is a lie. Art gives the chaos of the world an order that doesn't exist.

C’était plutôt bizarre d’apprendre que la soeur de mon boss n’était autre que Liséa, ma meilleure amie. Pour dire vraie je ne savais même pas qu’elle avait un frère, alors encore moi qu’il s’agissait de Wane. C’était plutôt bizarre car ils ne se ressemblaient pas du tout au niveau de la personnalité. De toute façon, Wane était plutôt sombre, pour le peu que je connaissais, et je ne souhaitais à personne de lui ressembler. Quoi qu’il en soit, je ne souhaitais pas déballer ma vie privée devant mon patron, voilà pourquoi je coupai court à la discussion quand Liséa me parla de mon fils. Ce n’était pas le moment de lui annoncer que j’étais un père minable !

Des bruits se firent alors entendre non loin et Wane commença à paniquer. Je fis mine de rien tout en gardant la situation sous contrôle. Je n’étais pas non plus très rassuré car je savais que quelqu’un voulait la mort de Wane. Mais comment cette personne pourrait-elle savoir que nous étions là ?! C’était insensé ! Néanmoins, je n’arrêtais pas de me répéter que venir ici était une mauvaise idée. Nous étions trop exposés et tant que la personne en question ne serait pas arrêté, il était préférable de rester à l’appartement qui était beaucoup plus sécurisé. D’un autre côté, je comprenais Wane. Rester chez lui devait le rendre fou. Ca me rendait fou aussi… C’était ennuyant à vrai dire !

La discussion repris quelque peu entre les deux frangins, mais je n’écoutais absolument pas. Mes sens étaient en éveil et je n’aimais absolument pas ça car cela signifiait que quelque chose clochait là dehors. Je regardais autour de moi mais les fourrages denses ne me permettaient pas de distinguer quoi que ce soit. Quand un autre bruit survint, je compris qu’il y avait quelqu’un qui nous surveillait. « Oui j’ai entendu et on rentre. Tout de suite. » ordonnais-je.