(#)Sujet: Re: T'as déjà eu des journées que tu voulais recommencer? | Mar 28 Fév - 17:24
XIII
Si simple James, si simple!.... Lâche!
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(#)Sujet: Re: T'as déjà eu des journées que tu voulais recommencer? | Mer 1 Mar - 1:15
James & Elisha
t'as déjà eu des journées que tu voulais recommencer?
Cette confrontation ressemble à tant d’autre que nous avions pu avoir par le passé… cette impression d’être en plein duel, de revivre toujours la même chose, de devoir toujours se battre pour regagner l’once d’une réconciliation. Est ce que c’est ce que nous voulons? Est ce que nous voulons « pardonner » à l’autre, oublier ce qui nous empêche d’avancer, quelque chose qui pourrait éclaircir le tableau et nous permettre de passer à autre chose. Est ce que nous cherchons simplement remettre les compteurs à zéro histoire de ne pas vivre avec tout ces remords. Ou sommes nous là pour nous prouver une fois de plus que cette relation n’en est pas à son point final. J’ai pourtant décidé qu’il en était ainsi. Tout ce qui s’est passé à marqué notre relation, et pour moi, il n’y avait pas de retour possible. Je croyais en cette conviction, mais tout autant que là fois où je lui ai fais mes adieux sur cette plage après avoir appris l’existence de sa vie de famille alors que nous avions été tous les deux témoin d’un rapprochement, et regardez ce qui s’est passé ensuite… Je pense que tout ça me demande un réel effort, et c’est la raison pour laquelle je le fuis considérablement une fois de plus. M’empêcher d’être en contact rendra sûrement cette séparation plus réelle. Cassie l’a bien compris, elle sait également à quel point je peux être têtue et intransigeante, c’est la raison pour laquelle elle s’est arrangé pour que je me retrouve à cet endroit, et que je n’ai pas vraiment la chance de fuir. Partir m’aurait fait passer pour une lâche alors que j’étais sur place, et mon égo est bien trop important pour vouloir récolter des répliques cinglantes. Je suis cependant la froideur incarnée à ses côtés. J’aimerais dire que j’ai tout oublié, mais enfaites je crois que je réalise clairement les débats. Je comprends surtout ce que j’ai perdu, et que bien évidemment, c’est en grande partie de ma faute. Mais voilà que le charme Mayer parvient à adoucir cette partie de moi, les défis de Cassie aident, c’est vrai, je ne peux pas le nier, mais James a toujours eu cette chose, ce pouvoir de me calmer dans les moments où je deviens incontrôlable. Il est rarement dans l’excès, il a une certaine sagesse à laquelle je ne peux prétendre, j’imagine que ça me force à rester dans mes petits souliers le plus souvent possible. Et puis, ce passé, notre passé…. il rappelle effectivement les derniers événements, mais ce n’est rien comparé à cet ascenseur émotionnel qui aura fait chavirer mon coeur à tant de reprise. J’aurai beau le détester, une partie de moi, et dieu sait combien elle est imposante aura toujours cet attachement sincère et profond pour lui. Ce n’est pas de l’amour, ce n’est pas de l’amour, c’est indescriptible, c’est plus fort que tout. Une vague de sentiment si fort qu’elle en devient effrayante. Preuve en est, je suis complètement indécise lorsqu’il s’agit de lui. Tout me ramène à lui, et je ne parviens à échapper à cet emprise. Il parvient à me canaliser, et nul doute que si je suis ce que je suis aujourd’hui, c’est en partie grâce à lui. Je veux pouvoir prétendre être à sa hauteur, bien que je ne le serais jamais, puisque nous ne sommes malheureusement pas sur la même longueur d’onde en ce qui concerne les valeurs du couple et de l’engagement. Cet échange qui semble plutôt amical connait cependant quelques écarts. Je suis assise face à lui et je suis prête à écouter ce qu’il pense de nous. Je veux savoir si les choses ont changé pour lui, s’il s’est décidé à tourner la page cette fois, et il me tend la perche avec une remarque. La réponse reste cependant évasive, ça ne donne pas l’once d’un espoir, bien que ce soit très flatteur. Je ne lui en veux pas, bien au contraire, si j’éprouve de la rancune, il va de soit que je n’y ai pas été avec le dos de la cuillère non plus et qu’il peut lui aussi avoir beaucoup de chose à me reprocher, d’où une certaine distance. Il veut cependant apporter une petite précision qui parvient à laisser planer un doute quand à la raison qui nous réunis ici ce soir. Non, nous ne semblons plus jouer un jeu, nous semblons prendre réellement goût à cette soirée. Et les souvenirs fusent. Il faut dire que nous en avons un tas à notre actif. Alors certes, ils ne sont pas parfaits, ils sont loin de l’être, on peut dire que nous avons régulièrement la malchance de notre côté, et pourtant, ces moments font partis des meilleurs souvenirs que j’ai dans cette ville, ou même dans ma vie en général. Ces souvenirs sont cependant délaissé pour des plus anciens. Des moments que nous n’avons pas passé ensemble, mais qui font parti de nous. Un jardin bien personnel qui nous est souvent difficile d’évoquer à l’autre. Ca peut paraître anodin, il n’empêche que ces choses que nous évoquons font partis de nous et expliquent aussi pas mal de chose. Une certaine forme de malêtre insoupçonnable? « C'est adorable de ta part mais c'est peut-être dans mes gènes tu sais » Je hoche négativement la tête, pas convaincue par cette argument. Ca pourrait être pourtant recevable, mais pas pour James. « Le fait que tu saches que c’est mal prouve déjà que tu en es conscient, je vois pas pourquoi soudainement tu voudrais devenir comme lui, faire mal les choses … »
Le repas touche à sa faim, il n’empêche que ce dernier vient à être écourté alors que nous sommes défié à quitter le restaurant sans payer. C’est complètement fou, même pour une femme aussi imprévisible que moi. Mais je me prête au jeu, foirant complètement cette mission en bousculant le serveur. Je m’en voulais déjà de jouer les piques-assiettes alors la maladresse n’arrangeait rien à ce sentiment de culpabilité. Nous nous réfugions loin, mais loiiiiiin de ce restaurant, voulant s’assurer que personne ne viendrait nous prendre par la peau du dos pour payer les pots cassés. Je me sens cependant pas totalement sauvé et je m’en moque ouvertement, de toute façon ce qui est fait est fait.« Si tu veux, on partira à l’étranger, le temps de se faire oublier. » Je souris amusé. L’idée serait bien évidemment tentante, même si c’est loin d’être très réaliste. « Et tu m’emmènerais où? » demandais-je comme si ça pouvait soudainement tout changer. La mort de Cassie était donc programmé, coupable pour coupable de toute façon… Mon poing vient cogner le sien naturellement alors que je laisse échapper un rictus à la simple image de nous entrain de cacher le corps en pleine nuit. Nous passons une bonne soirée, et cette fois ci aucun de nous ne peut contredire cela. Mais tout pourrait basculer assez vite avec ces fameux défis. Et voilà, nous avons sûrement le truc le plus chiant à faire… un château de sable. Si j’ai toujours rêvé d’en faire - ce qui a été compliqué puisque ma vie s’est toujours limité au périmètre de NY- il faut tout de même préciser que cette envie fût présente à l’âge de 10 voire 11ans. Je n’y connais rien, et je compte bien sur James pour faire le sale boulot pour nous. « Tu n'es pas sérieuse... on va pas se mettre à quatre pattes pour faire un château !» …. « Beh si » dis-je après avoir taper mes mains l’une contre l’autre. « enfin surtout toi… »précisez-je un ton plus bas alors qu’il reprenait déjà la parole. « on peut pas Tricher un peu ? On marche un peu sur la plage et on va certainement en trouver un d'un gamin nan !? C'est une superbe idée ? Aller ! » Je penche la tête en arrière, sachant déjà que c’est certainement une marche effréné qui nous attend. « Et si le prochain défis est bizarre ou quoi, je t'offre une glace pour le dessert que t'as pas eu !»" Pas une glace! " tentais-je de négocier tout en commençant à marcher, chaussures à la main. Je traine un peu des pieds, dans ce sable plutôt frais. Et à ma grande surprise, le miracle se trouve à seulement une vingtaine de mètres. « Regarde, celui-là il fera parfaitement l'affaire non ? » Je hoche la tête, ne comptant pas chipoter s’il manque quelques fenêtres ou si un des ponts levis a connu un effondrement certain. Je me place à côté de James pour un selfie qui nous rapproche plutôt physiquement. Le bras de James se glisse autour de moi alors que j’approche mon visage pour coller ma joue contre la sienne, histoire de m’assurer qu’on voie tien le château en arrière plan. Un grand sourire et le défi est bouclé. « Voilà, on a une preuve de notre exploit mais Si tu veux vraiment en faire un, promis, je t'apprendrai à en faire. » Me lance t-il en me poussant par l’épaule.Je contourne le château, tournant le visage pour lui adresser un regard un brin provocateur. « Tu veux m’apprendre beaucoup de chose mais il y a peu de chose que tu fais au final… » Bon d’accord, la dernière fois, la leçon de cocktail avait été foiré par ma faute… Je lui donne finalement le prochain carton et viens glisser mes mains dans les poches de mon jean en attendant la prochaine consigne. Sa réaction semble un peu partagée et je le vois bientôt l’adresser un regard gêné, comme s’il attendait une approbation de ma part. « Rendez-vous chacun votre tour sur le lieu qui pour vous a le plus marquer de votre histoire et exprimez-vous à ce sujet. » C’est dur effectivement. M’exprimer sur ce que je ressens n’a jamais été mon fort, surtout quand il s’agit d’amour. Je me pince finalement les lèvres, ne voulant pas gâcher cette soirée même si je sais quel effort ça va me demander, je ne veux pas être celle qui refuse de jouer le jeu. « Sur le chemin décrivez l'autre en trois mots. » Je hoche finalement de la tête, sachant à quoi je vais faire face également… James a tendance à être plus bavard et je vais savoir un peu plus où il en est, ce qui pourrait me faire fuir en courant, mais j’ai l’heure plutôt présente pour quelqu’un qui passe son temps à se voiler la face alors bon…« Le lieu où j'aimerai aller n'est pas loin, si tu veux je commence mais c'est toi qui te lance pour la deuxième partie en première ok ?! » Dans tout les cas j’allais y passer alors…. . Nous parcourons un bout de la plage alors que je fronçe les sourcils pour trouver les choses qui pourraient clairement exprimer « Hmm….ta générosité»,fis-je remarquer avec un sourire en coin. « Tu donnes toujours aux gens qui t’entourent, je pense que tu es la personne qui prends le plus soin des autres, même si je pense que tu t’oublies un peu au passage… » Eh oui, James était quelqu’un qui se souciait toujours de son prochain, et j’étais bien placé pour le savoir. J’attends un petit instant avant d’enchainer, oubliant même ce qui m’entoure. « Ton implication à vouloir réussir. On dirait que rien ne t’échappera, que tu parviendras à avoir tout ce que tu veux par cette simple volonté, j’apprécie beaucoup cette facette de toi…. ». Ma bouche vient finalement se mettre en coin alors que la dernière réponse me semble évidente. « Et ton sourire… » je sens son regard sur moi, et même si ça me gêne un peu, je trouve la force de le confronter. « … c’est ce qui fait tout ton charme, tu en joues même certainement sans t’en rendre compte, mais chaque fois que tu m’en adresses un, ça suffit à transparaître une certaine douceur. »dis-je en haussant les épaules alors que je détourne le regard pour constater que nous avons délaissé le sable pour la terre ferme… ou presque! Ce port se dresse sous mes yeux alors que nous nous en approchons. Je reste un peu perplexe, me demandant si c’est vraiment cet endroit qui aura marqué notre histoire pour lui.
AVENGEDINCHAINS
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(#)Sujet: Re: T'as déjà eu des journées que tu voulais recommencer? | Mer 1 Mar - 14:00
James & Elisha
t'as déjà eu des journées que tu voulais recommencer?
Finalement heureusement que Cassie nous a fait dîner de cette façon, sinon je ne sais pas trop comment la soirée aurait pu se dérouler, peut-être qu’elle n’aurait même pas commencé. Oui c’est vrai, nous étions allés si loin cette fois qu’il semblait difficile de faire avancer les choses sans un petit coup de pouce. Et je trouve cette idée de plus en plus satisfaisante, j’avais presque oublié à quel point j’aimais passer du temps en sa compagnie, sans prise de tête, sans penser aux problèmes que la vie nous a causés dernièrement. Un tas de choses nous avaient pourri la vie depuis quelques mois et les oublier le temps d’une soirée était tout simplement appréciable. C’est vrai, le passé est le passé, donc pourquoi ruminé alors que nous ferions mieux d’apprécier les choses présentes. J’apprécie doucement mais sûrement de devoir me révéler plus personnellement à elle. J’ai l’impression et je sais que je peux avoir entièrement confiance, mais ça reste cependant des sujets délicats et Cassie semble avoir déceler ce qu’il nous fallait ce soir. On dirait bien qu’elle nous connaît bien plus que l’on pourrait s’en douter. Je me demande même depuis combien de temps elle prépare tout ça. Petite cachotière, mais je pense qu’elle aurait toute ma reconnaissance si au final de cette soirée, les choses vont mieux entre Elisha et moi. Je ne dirais pas qu’il faille que tout soit arrangé mais disons plutôt que les choses soient apaisées. Un pas après l’autre, c’est ça notre devise à présent. Nous avons certainement besoin de nous redécouvrir, réapprendre à certaines choses, écouter et comprendre d’autres choses… et les voir sous un angle différent. J’arrive désormais à déceler en elle son problème d’engagement, c’est vrai qu’elle n’a guère eu un bon exemple… << Le fait que tu saches que c’est mal prouve déjà que tu en es conscient, je vois pas pourquoi soudainement tu voudrais devenir comme lui, faire mal les choses… >> Je baisse les yeux vers la table. Il y avait bien entendu un tas de choses que je n’avais pas fait correctement et dont je regrettais. Mais le passé c’est le passé. Il faut désormais aller de l’avant pas vrai ? « Je n’sais pas… ça m’arrive parfois. » lâchais-je avant de relever finalement les yeux vers elle. « Toi non plus tu n’es pas comme ta mère tu sais… t’es bien plus généreuse. » lâchais-je dans un souffle. Voilà que le repas se termine, enfin plutôt précipitamment vu que nous devons quitter la table sans payer l’addition, oui défi de notre chère amie qui semblerait vouloir nous faire des frayeurs ce soir. Une petite course improvisée ne fait pas de mal, j’ai parfois tendance à oublier la salle de sport dernièrement, c’est le moment ou jamais. Ca va, nous sommes assez sportifs dans l’âme pour éviter de nous faire attraper, c’est une bonne chose. Cependant, nous n’avons pas déclarer être des anges et comptons bien mettre un terme à la vie de Cassie. Nous sommes d’accord sur la manière de procédé avant de déclarer partir en cavale à l’étranger le temps que tout ça se tasse. << Et tu m’emmènerais où ? >> Je fais mine de réfléchir avant de lui sourire. « Où tu voudras, des désirs seront des ordres. » lui dis-je tout sourire. Quel charmeur quand je m’y mets. Il est temps de passer à autre chose et d’oublier ou du moins au défi suivant. Il est un peu moins dangereux mais pas terrible non plus. Un château de sable, vraiment ? Je cherche une solution pour ne pas avoir à me mettre les mains dans le sable humide et collant. L’idée est toute faite quand je pense à en chercher un sur la plage. C’est vrai, il a fait beau aujourd’hui, il est possible qu’un enfant ait réalisé un chef d’œuvre. Je me relève donc pour chercher cette petite pépite ce qui nous éviterait une galère et une prise de tête pour faire des pâtés de sable sans les accessoires pour en faire. Je lui propose même pour la motiver une glace si le prochain défi est du même genre que celui-ci. << Pas une glace ! >> Je lui fais les gros yeux. « beh une gaufre ou ce que tu veux, avec plein de chocolat. » lâchais-je en riant avant de finir par tomber sur ce qui nous servira de triche ce soir. Il est temps de prendre la photo, et je dois avouer que l’avoir tout près de moi et de pouvoir toucher sa peau, sentir son parfum envahir mes narines est juste exquis. << Tu veux m’apprendre beaucoup de chose mais il y a peu de chose que tu fais au final. >> Bon sur le coup c’est vrai… « Je tacherais vraiment d’y remédier si tu m’en laisse l’occasion » lui dis-je tout en réceptionnant le prochain défi. Je ne tarde pas à le lire à haute voix tout en essayant de déceler ce qu’elle en pense à travers son regard. Finalement elle n’y répond pas vraiment et commence à marcher à mes côtés pour nous diriger vers le prochain lieu. Le silence gagne du terrain et c’est perturbant jusqu’à ce qu’elle le brise enfin pour se lancer dans le défi. << Hmm… ta générosité. >> Je tourne ma tête vers la jeune femme pour attendre la suite de ses propos. << Tu donnes toujours aux gens qui t’entourent, je pense que tu es la personne qui prends le plus soin des autres, même si je pense que tu t’oublies un peu au passage. >> Je reste plutôt silencieux, appréciant ces dires. << Ton implication à vouloir réussir. On dirait que rien ne t’échappera, que tu parviendras à avoir tout ce que tu veux par cette simple volonté, j’apprécie beaucoup cette facette de toi… >> J’acquiesce d’un signe de tête avec un petit sourire aux lèvres tout de même. C’est toujours agréable d’entendre ce genre de choses surtout quand ça vient d’une personne à qui on tient éperdument. << Et ton sourire… >> Mes yeux ne peuvent s’empêcher de la regarder tout en avançant. Ca me surprend légèrement. <<… c’est ce qui fait ton charme, tu en joues même certainement sans t’en rendre compte, mais chaque fois que tu m’en adresse un, ça suffit à transparaître une certaine douceur. >> J’suis littéralement touché en plein cœur à ce moment précis et je ne sais pas comment le démontrer appart par un joli sourire. « Merci… ça m’touche que tu dises tout ça… Vraiment. » lui dis-je avant que nous atteignons le lieu fatidique. « Bon voilà… J’pense que t’as reconnu… » dis-je un brin timide. Inconsciemment je glisse mes mains dans les poches de mon pantalon. Je souffle nerveusement regardant autour de nous, c’est vrai qu’il n’y avait pas grand monde pour une belle soirée comme celle-ci. « Bon, je me lance alors. D’acbord, je voulais préciser que ce n’est pas l’endroit que j’avais en première idée, mais c’est un peu loin… Alors j’ai choisir de venir au port parce que ça reste un moment très important qui s’est déroulé ici. » C’est pas que je ne savais pas comment m’y prendre, ni quoi dire, j’avais surtout peur que tout ce qui allait suivre allait la faire fuir. Je ne comptais pas mâcher mes mots et je ne souhaitais pas y aller par quatre chemins. « Alors si je t’ai amené là, c’est que pour moi c’est le lieu qui m’a marqué nous concernant.... Je m’explique. » dis-je en reprenant ma respiration. « Non pas que tout ce qu’il y a eu avant n’a pas compté au contraire mais je trouve que ce jour-là a été vraiment marquant. La dernière fois qu’on est venu ici, tu t’es complètement ouverte à moi. » poursuivais-je en posant enfin mes yeux sur elle. « Comme si tu ne te cachais plus devant moi… que pu importe ce qu'il c'était passé, le plus important c'était nous... Tu étais toi, simplement toi... sans artifices. » ajoutais-je droit dans les yeux. « En fait, je pense que c’est aussi le moment où j’ai compris que ma vie n’avait plus de sens sans toi et que le passé, les erreurs qu’on avait pu faire ne changerait rien à l’amour que j’éprouve pour toi. » J’étais envahi d’un sentiment si puissant à cet instant que rien ne pourrait m’arrêter. « J’sais pas trop si je suis clair, mais tout ce que j’essaie de te dire, c’est qu’à ce moment-là, j’pensais que tous les deux on serait plus forts que tout, que le passé, que le monde qui nous entoure et qu'en fait, j'avais été idiot de t'avoir laisser à New York.» terminais-je. « Enfin voilà, je trouve que ce port aura toujours une note assez spéciale à mes yeux... C'était beau. » J’hausse légèrement les épaules avant de poursuivre pour préciser une petite chose sur le vrai endroit significatif pour moi. « Mais, tu sais… j’pense que l’endroit qui a le plus marqué notre histoire c’est pas vraiment un lieu mais plutôt un moment, ce week-end... C'était vraiment unique. » terminais-je sur ces quelques mots.
AVENGEDINCHAINS
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(#)Sujet: Re: T'as déjà eu des journées que tu voulais recommencer? | Lun 6 Mar - 23:01
James & Elisha
t'as déjà eu des journées que tu voulais recommencer?
Devions nous encore attendre quelque chose de cette relation? Avec tout ce qui s'est passé n'était t-il pas nécessaire de nous rendre à l'évidence que nous avions tourner la page? Je ne sais pas pourquoi je suis là clairement. La partie rancunière et raisonnable de moi ne parvient pas à surpasser ce besoin d'aller toujours plus loin. C'est flippant. Complètement flippant même. Nous nous sommes aimés, déchirés, balancé les pires choses au visage, et j'en suis toujours à attendre quelque chose de cette relation, comme si j'avais besoin de savoir que j'avais fais le bon choix en le quittant, comme si je voulais me rassurer et me convaincre que tout ça ne mènerait plus à rien, que c'était un cul de sac, qu'il fallait rebrousser chemin pour remonter en scelle. Et voilà où j'en suis...Face à lui dans ce restaurant à plaisanter comme si rien ne s'était passé, a apprécier partager un fou rire avec lui et pouvoir croiser son regard. Je me sens minable, oui, clairement, mais une chose est sûre c'est que je ne veux pas fuir. Même si ca m'embarrasse, parce que ca révèle bien des choses sur moi et sur ce que je ressens, que ca me rend complètement vulnérable. Nous échangeons finalement un regard qui remet en question cette amitié que je pensais de nouveau en cours d'acquisition, non, ce n'est pas de l'amitié. Alors oui, nous pourrions tâcher de faire semblant, de se souhaiter une merveilleuse vie auprès d'un autre et de se contenter d'accolade chaque fois que l'on se croisera mais nos regards parlent pour nous. Après tout ce qui s'est passé nous en sommes encore là à vouloir tout partager à travers un seul regard. Comment est-ce possible? Je pense que nous sommes clairement désarmé par ce pouvoir qu'il y a entre nous et que nous tentons de nous en échapper. Ce n'est pas le moment de se laisser envahir par une vague d’émotion alors que nous tentons de recoller les morceaux, pas maintenant, c'est trop... étrange! Heureusement, ces défis nous permettent de ne pas trop nous perdre à travers ces retrouvailles. Devoir évoquer quelque chose chose de personnel rend l'échange plus intime, plus confiné. Je tiens à ce qu'il se rassure, il n'est peut être pas parfait mais en rien il ressemble à son père, au contraire. James est quelqu'un qui rêve du grand amour, celui qui veut se poser, avoir une relation heureuse, une famille unie, se dévouer uniquement à ça. Etre un homme présent, un bon père, à l'écoute.... C'est loin de montrer des similitudes avec la vie qu'à mener son père on dirait. Il n'y croit sans vraiment me croire, mais les faits sont là, et c'est indéniable qu'il est voué à bien mieux que ça. Il évoque à son tour ma ressemble avec ma mère, ou plutôt ma "non" ressemblance justement. Je feigne un sourire, mais en fait c'est le drame de ma vie. Tout ce que je veux, c'est pour aller à l'encontre de ce qui pourrait m'arriver en suivant le même chemin qu'elle, comme si je voulais échapper à un destin déjà tout tracé. C'est minable, mais c'est une peur des plus profondes, et je ne me sens pas prête à l’évoquer maintenant. J'acquiesce d'un signe de tête, même si à mon tour je garde des doutes à ce sujet. Le sujet est cependant clos, et c'est bientôt quelque chose de bien plus dangereux qui nous attend. Je suis une aventurière, mais pour avoir déjà été derrière les barreaux, j'aimerai simplement pouvoir me passer de ce privilège ce soir, et malheureusement le vol fait rarement de cadeau dans la société dans laquelle nous vivons. Nous jouons pourtant le jeu, nous précipitant vers la sortie avec quelques rires et débordements au programme. L'air extérieur qui est bien plus frais inonde mes poumons en pleine course alors que je ne peux m'empêcher de rire face à l'adrénaline que ca provoque. Nous finissons dans le sable, plutôt épuisés, enfin surtout moi alors qu'il me faut quelques minutes pour récupérer. Je lui laisse entendre que dès le lendemain on sera à ma recherche, et très gentiment il se propose pour m’épargner les soucis en s'enfuyant à mes côtés.« Où tu voudras, des désirs seront des ordres. » Je souris plus largement un instant, avant de me replonger dans quelque chose de plus réel et censé, le défi. Et ce dernier est loin d'être le plus fun que j'ai fais. Rectification, je n'ai jamais eu l'occasion de faire un château de sable. L'occasion a pourtant été là, ca va tout de même faire deux ans que j'habite cette ville désormais. James est plus malin - ou tricheur- que moi et propose de partir à la découverte de ce qui nous sauvera la mise ce soir. J'accepte, négociant cependant un certain détail avant de commencer la marche. « beh une gaufre ou ce que tu veux, avec plein de chocolat. » Je hoche la tête avec un sourire des plus fiers."Beaucoup de chocolat oui!" Heureusement, le château tant attendu se trouve pas si loin et nous permet donc d'économiser nos forces pour les défis à venir. Nous jouons le jeu, et comme il l'avait été demandé, nous immortalisant le moment, nous forçant à briser une certaine barrière physique. Je ne vais pas dire que c'est l'accolade du siècle, mais ca reste quand même quelque chose de spécial en sachant nos antécédents. Il me promet cependant une fois de plus de m'apprendre quelque chose que je ne sache pas faire, l'ennui c'est que je ne vois pas vraiment le résultat à chaque fois, et je lui fais remarquer que les paroles c'est bien, mais les actes, c'est toujours mieux. « Je tacherais vraiment d’y remédier si tu m’en laisse l’occasion » Je suppose que c'était à se demander si cette soirée signait notre dernier moment ensemble, ou si au contraire, on repartait presque à zéro. Et va savoir! Je profite de la soirée sans vraiment me poser de question, l'idée de penser au futur ne doit pas venir gâcher cette soirée. Nous voilà lancé sur un autre défi, quelque chose qui nous force une fois de plus à nous livrer à l'autre. James propose un deal qui m'arrange, bien que je réalise rapidement que je dois m'ouvrir à lui une fois de plus la première. Trois choses que j'aime chez lui hein.... difficile d'en cibler trois réellement, James est quelqu'un de casi irréprochable, alors j'aimerai dire que j'aime pratiquement tout de lui, mais je dois sélectionner les 3 qui à mon sens me touchent. Des qualités en ressortent rapidement. Si je suis loin d'être la perfection incarnée, je dois dire que ma relation avec lui m'a permis de m'améliorer. Il m'a poussé à être quelqu'un de meilleur, et c'est sans aucun doute parce qu'il est lui même quelqu'un d'exceptionnel. Le troisième élément est cependant indépendant de sa volonté. Si ce qu'il est me plait particulièrement, des petits choses font qu'il me touche au plus profond de moi. Comme son sourire. Rien n'est jamais forcé, et il suffit qu'il m'en adresse un pour que j'estime heureuse d'en avoir bénéficier. Il a ce petit truc qui le rend complètement craquant, précieux. C'est peut être pas grand chose pour lui, mais aucun doute que ca fait parti de son charme et que c'est certainement l'un des critères qui peut lui permettre de faire craquer la gente féminine. Son regard parvient cependant à me perturber, bien que je me décide à affronter son regard et assumer ce que je viens de dire.« Merci… ça m’touche que tu dises tout ça… Vraiment. » J'ai envie de hausser les épaules et de me décharger du jugement qu'il me portait en annonçant que je me contente de jouer le jeu, mais pourquoi faire? Je le pense après tout, je ne fais que le lui avouer. Je lui souris donc doucement comme pour rendre ça plus agréable et détourne le regard pour découvrir où nous nous trouvons. Ce lieu pourrait être un endroit quelconque, je m'y suis retrouvée de nombreuse fois depuis que j'habite dans cette ville, mais une image me revient ensuite en tête alors qu'elle nous concerne tous les deux. Il faut dire que nous avons partagé pas mal de moment et que cette ville en a été témoin sous plus ou moins toutes ces formes, du drame, en passant par les fous rires, les adieux déchirants et les déclarations d'amour... et j'ai bien peur que ce dernier point soit celui qu'il veut me faire revivre. Je me revois lui donner rendez vous ici alors que nous avions subi notre première vraie dispute en tant que couple. Il avait apprit quelques jours plus tôt mes relations passées, et j'avais eu la sensation de le perdre, alors j'avais pris mon courage à deux mains pour tenter de l'en empêcher, en m'ouvrant complètement à lui....
FLASHBACK // Février 2016
"Et puis je t'ai retrouvé! J'aimerai te dire que j'suis tombée littéralement sous ton charme après toutes ces années, mais ca serait faux. Tu m'as autant agacé que fait succomber pour dire vrai. Et j'ai ressentis toutes ces choses... ces choses qui m'ont empêcher de dormir, empêcher de m'épanouir de nouveau dans les bras d'un nouveau prétendant d'un soir, de penser de façon raisonnable. Tu as provoqué un changement. Tu m'as forcé à confronter ce que je ressentais, et j'ai vite compris que ce n'était pas parce que tu étais mon ami, mais bien parce que malgré toutes les idées reçues que j'avais accumulé au cours de ma vie, les principes, mes idéaux, j'étais entrain de tomber amoureuse toi." Mon regard se perd dans le sien, alors que je ne tarde pas à poursuivre. "Alors c'est sûr, je ne suis pas la fille parfaite que tu pensais, je suis loin de le devenir d'ailleurs, mais James, ouvre les yeux, je suis celle qui a sacrifié une amitié pour toi, celle qui a pris le risque de souffrir alors que tu m'avouais être t'épris d'une autre à ce moment là... Je suis restée. "Ma voix s'emballe, laissant deviner une certaine sensibilité. Je ne voulais pas craquer, non, je ne voulais définitivement pas que ce soit le cas, mais ma gorge se noue alors que je réalise que je peux le perdre, qu'il peut décider de me laisser seule sur ce port, désemparée d'un moment à l'autre, avec pour seul bagage une montagne de souvenirs mais aussi de regrets. "Tu m'as laissé tomber amoureuse de toi! Tu m'as changé! T'as pas le droit de m'abandonner!" Mes lèvres viennent se pincer dans une sorte de tremblement alors que ma vue se trouble face aux larmes qui envahissent mes yeux." T'as pas le droit... Parce...Parce que si tu le fais, tu ne saura jamais tout ce que j'ai à t'offrir,et... je pense... je sais... oui ,je sais que j'ai beaucoup à donner, même si ça me demandera du temps et que ça n'sera pas tous les jours facile. Tu dois me faire confiance, tu dois y croire...Et je m'améliorais, je te le promets..." Ma voix s’adoucit à ces quelques mots alors qu'un semblant de sourire fait son apparition sur son visage. Mon coeur bat à tout rompre, je me sens ridicule, mais pour la première fois de ma vie je ne garderai pas le silence "Parce que je t'aime... Et que j'ai jamais été aussi sûr d'aimer quelqu'un de toute ma vie." Je hoche négativement de la tête tellement ca me parait irréaliste, insensé. "Et que t'aura beau en penser ce que tu veux, je n'ai jamais triché avec toi, ca n'a jamais été un jeu. Pour la première fois depuis longtemps, j'ai l'impression d'être celle que j'ai toujours voulu être. Et c'est grâce à toi...Alors tu peux choisir de partir une fois de plus,...ou tu peux rester, parce que moi j'ai décidé que cette fois je n'irai nulle part."
//fin du flashback
J'ai la gorge nouée alors que j'ai l'image de nos deux corps un peu plus loin, tentant de renouer le contact. C'est désarmant cette sensation que je ressens. J'ai l'impression d'être habité par toutes les émotions de l'époque, et d'un autre côté, j'ai l'impression que cette femme forte et sentimentale ce n'est pas moi, ce n'est plus moi, comme si j'avais changé, comme si ces souvenirs n'étaient pas les miens... J'ai fais du chemin depuis, je ne sais pas si je peux dire que j'ai pris le bon chemin, j'ai plutôt l'impression de faire du sur place qu'autre chose, une chose est sûr je ne suis plus cette femme ouverte et libérée d'il y a un an. « Bon, je me lance alors. D’accord, je voulais préciser que ce n’est pas l’endroit que j’avais en première idée, mais c’est un peu loin… Alors j’ai choisir de venir au port parce que ça reste un moment très important qui s’est déroulé ici. » Mon regard le suit alors que je hoche doucement de la tête, sentant peu à peu mon coeur s'emballer au fil que les secondes s'écroulent. Ca m'effraie, j'ai l'impression de faire un bond dans le passé. Je me suis tellement refermée avec les mois que j'ai peur de tout ça, peur de revivre cette bouffée d'amour et de perdre pied.« Non pas que tout ce qu’il y a eu avant n’a pas compté au contraire mais je trouve que ce jour-là a été vraiment marquant. La dernière fois qu’on est venu ici, tu t’es complètement ouverte à moi. » Je hoche la tête, mettant ma bouche en coin. C'était un fait indéniable.« Comme si tu ne te cachais plus devant moi… que peu importe ce qu'il c'était passé, le plus important c'était nous... Tu étais toi, simplement toi... sans artifices. » Mon regard se perd dans le sien alors que j'ai l'impression d'être de nouveau mise à nue sur ce port. Je me sens vulnérable de nouveau, comme si j'étais ouverte à comprendre, à entendre les choses qu'il avait sûrement toujours pensé mais que je m'étais forcée à ignorer alors qu'il avait voulu me les dire de nombreuses fois. Il fige son regard dans le mien, parvenant à capter mes yeux, je ne peux échapper à cette emprise.« En fait, je pense que c’est aussi le moment où j’ai compris que ma vie n’avait plus de sens sans toi et que le passé, les erreurs qu’on avait pu faire ne changerait rien à l’amour que j’éprouve pour toi. » Tant de chose se sont passées ici qu'il est difficile de savoir si tout ca pouvait fonctionner aujourd'hui, si une fois de plus nous donner une seconde chance pourrait amener une belle histoire, ou si ce n'était que du passé.« J’sais pas trop si je suis clair, mais tout ce que j’essaie de te dire, c’est qu’à ce moment-là, j’pensais que tous les deux on serait plus forts que tout, que le passé, que le monde qui nous entoure et qu'en fait, j'avais été idiot de t'avoir laisser à New York.» Il semble tellement peser ses mots, et pour la première fois je l'écoute, je ne cherche pas à l'arrêter parce que j'ai peur, bien qu'effectivement, je suis complètement pétrifiée.« Enfin voilà, je trouve que ce port aura toujours une note assez spéciale à mes yeux... C'était beau. » Je me mordille la lèvre ayant ce sentiment étrange en moi face à ce bond dans le passé. Mon regard s'est perdu instant sur ce ponton alors que James vient apporter une précision.« Mais, tu sais… j’pense que l’endroit qui a le plus marqué notre histoire c’est pas vraiment un lieu mais plutôt un moment, ce week-end... C'était vraiment unique. » Je croise son regard et souris doucement alors que mon dos vient s'appuyer contre une rambarde en bois à quelques mètres."...c'était complètement fou. Ce moment a clairement permis de nous découvrir autrement, de nous faire naître en tant que couple" dis-je en songeant à cette catastrophe ambulante qui nous avait fait ressortir de ce lieu plus unis que jamais. Il y a une pointe de nostalgie dans tout ça, je dois avouer que ca me manque de ne plus ressentir tout ça, toutes ces émotions fortes qui m'avaient donné l'impression d'être plus vivante que jamais. Il se glisse à mes côtés alors que mon regard suit sa silhouette, avec un léger sourire qui en dit pourtant tellement sur ce qui peut se passer dans ma tête. "On en aura vécu des moments toi et moi" dis-je les avants bras reposés sur cette blanche en bois qui me donne un certain équilibre. Mon regard se perd dans le sien alors que des bruits de pas se font entendre près de nous. Un couple se baladant main dans la main sous la douce lumière de la nuit.
AVENGEDINCHAINS
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(#)Sujet: Re: T'as déjà eu des journées que tu voulais recommencer? | Mar 7 Mar - 2:00
James & Elisha
t'as déjà eu des journées que tu voulais recommencer?
C’est certainement l’une des choses les plus dingue que j’ai fait dernièrement, partir sans payer. Le défi premier de Cassie semble être de nous rapprocher en justement nous lançant au défi à de nombreuses reprises et je dois dire que pour l’instant celui de partir du restaurant comme des voleurs, semble être le plus dingue pour le moment. C’était un bon moment, un moment d’insouciance, de liberté extrême. C’était une agréable sensation de courir dans le vent sans se poser de question à savoir si c’est bien, si c’est mal, qu’est-ce qu’en penserait mon entourage… Je vis pour moi à cet instant et je vis surtout pour ce moment avec Elisha là maintenant. Alors que nous venions de révéler une partie de notre passé respectif, Cette complicité et cette chamaillerie refaisant surface a notre arrivé sur le sable me fait un bien fou. C’est ce dont j’avais besoin pour reprendre le dessus. La rigolade est de la partie une fois de plus alors que nous sommes contraints de nous jouer apprentis constructeurs de château de sable. Même si en temps normal je suis doué de mes mains (oupas) je n’ai pas vraiment la motivation pour me lancer dans une telle œuvre d’art à cette heure-ci c’est pourquoi l’idée de tricher semble être la plus approprié pour tout de même relever le défi de Cassie qui s’est donné tout se mal pour nous voir nous rapprocher sur un cliché exigé par cette dernière. Je suis plutôt ravi d’avoir ce petit souvenir enregistrer dans mon téléphone. Je n’oublie cependant pas cette promesse de gaufre avec un supplément de chocolat pour la suite de nos aventures. J’imagine qu’arrivés au lieu qui suit, nous trouverions notre bonheur pour nous accorder ce dessert. Cependant il va de soi qu’un jour peut-être je tenterais de lui montrer mes talents de créateur de pâtés de sable du moins si j’en ai l’occasion. A vrai dire tout l’avenir était en quelque sorte suspendu dans le vide. A savoir si nous parviendront à traverser sans tombers dans le néant ou au contraire le fil allait se briser sous le poids de nos échanges tumultueux ? J’imagine que la fin de soirée sera une première étape à franchir… et il faut dire que pour le moment on ne s’en sort pas trop mal cependant le prochain défi semble nous mettre mal à l’aise tous les deux. Il faut de nouveau s’ouvrir à l’autre. Elle est très drôle Cassie, tout ça après nous avoir fait passer pour des voleurs. Elle veut nous faire perdre la vie avec ces émotions en dents de scies. Connaissant un peu les effets que ça peut avoir sur Elisha ce genre de révélations, je tente de la convaincre de jouer le jeu en lui proposant de commencer par mon lieu mais à la seule condition c’est qu’elle soit la première à faire la deuxième partie du défi qui ne semble pas être plus simple pour autant. Je me trouve démuni face à cette avalanche de compliments, ça me gêne terriblement. Je ne suis toujours très confiant et d’entendre toutes ces choses sortir de la bouche d’Elisha semble me faire pousser des ailes autant que ça m’effraie. J’ai l’impression d’être mis sur un piédestal alors que je ne le mérite absolument pas ou du moins pas tout à fait et du coup, je ne sais pas trop comment réagir et comme à chaque fois que je semble ne plus maitriser la situation je m’enfonce et je deviens un véritable crétin. Je suis réellement touché par les mots qu’elle vient de m’adresser. « J’ai…j’ai pas souvent l’occasion d’entendre des éloges sur moi, alors… j’suis un peu gêné. » lui affirmais-je alors que nous frôlons les premières planches de bois du port. Ce lieu est totalement charmant et m’envahi de différents sentiments. J’imagine qu’elle a bien vu où je voulais en venir avec ce lieu. Avant qu’elle ne prenne la fuite, ma main vient se glisser dans la sienne pour l’amener près de cette rambarde où il y a un an j’étais accouder pour l’attendre et c’est alors que je dégaine mon monologue concernant ce lieu témoin d’une agréable déclaration d’amour. Je suis quelque peu stressé et je pense que les nombreux tremblements de voix le font comprendre. Même si son apparence ne semble montrer aucun signe apparent, je poursuis tant bien que mal mon discours. Y a tellement de choses que j’aimerai lui dire que je pourrais y passer la nuit, mais ce n’est pas vraiment le moment et surtout je ne veux pas la brusquer plus qu’elle ne l’ai déjà. Oui c’est certain que tous les mots que je lui adresse maintenant résonnent en elle comme une peur effrayante. Mon regard semble se perdre dans le sien pour montrer et accentuer mes dires. Tout ce que je dis, je le pense du plus profond de mon cœur et de mon être. J’y met toute mon âme quitte à me perdre de nouveau. Seulement, moi je n’ai pas peur des sentiments que j’éprouve à son égard, je veux pas me cacher et les laisser enfouis comme à l’époque de la fac. Je termine par une petite note un peu plus légère évoquant le véritable lieu emblématique de notre couple et c’est sans surprise qu’elle répond à ce passage. << c’était complètement fou. Ce moment a clairement permis de nous découvrir autrement, de nous faire naître en tant que couple. >> C’est évident que ce moment a été le plus marquant. Pendant ces deux jours, nous avions vécu tellement de choses qu’il serait compliqué de trouver un seul mot pour le décrire. Tout a été si vite mais si intense et vrai. « Ouais… tu as raison, c’était complètement fou mais tellement incroyable. C’était un peu l’ascenseur émotionnel ce weekend mais pour rien au monde je ne l’oublierai. » je viens alors me positionner à ses côtés pour regarder autour de moi avant que le son de sa voix me ramène à hauteur de ses yeux. << On en aura vécu des moments toi et moi >> Je suis pris de court par le regard qu’elle m’adresse, le souffle coupé alors que la lumière de la lune claque sur son visage. Comment puis-je resté de marbre et sérieux franchement ? « Et on va en vivre encore. » dis-je plutôt déterminé. Et c’est vrai, ce soir était déjà un nouveau moment qu’on pourra évoquer dans le futur. Mon regard se déporte sur ce jeune couple se baladant main dans la main, ce moment semble laisser tomber dans un silence effroyable mais laisse planer comme un signe du destin... Je l'espère, ce couple a l'air de s'entendre à merveille et de semble vivre des jours heureux. « Je pense qu’on a mérité une petite pause. » lui dis-je en lui tendant ma main. « Je crois que je t’ai promis une gaufre avec plein de chocolat. » sa main vient se glisser dans la mienne alors que je tire dessus pour la décoller de cette rambarde et la motiver à poursuivre. On ne tarde pas à trouver un petit camion qui nous offrira cette petite récompense pour cette première partie et sans plus attendre nous repartons servi et ravi, Elisha a sa gaufre et pour ma part j’ai opté pour une boisson chaude. « On ne sera pas dans l’entière illégalité ce soir, nous avons payé le dessert. » affirmais-je en lâchant un rictus incontrôlé avant de reprendre la marche le long du port dans le silence, il faut croire que la gaufre est délicieuse pour l'empêcher de parler je me lance pour faire la deuxième partie du défi qui semble plus simple après ce que je viens de lui avouer. J’avance en regardant mes pieds. « Ça va être difficile de trouver seulement trois choses que j’aime chez toi… » lâchais-je en redressant la tête, tout sourire. « D’abord… enfin, tes yeux, clairement tes yeux, ouais, tes yeux sont juste à tomber… » lui dis-je en appuyant mes dires avec l'air d'une de mes mains. « Ce que j’veux dire, c’est qu’à travers eux, j’arrive à comprends un tas de choses sans que t’ai besoin de parler et je trouve que t’as un regard qui semble être tellement sincère que ça peut parfois en effrayer certain mais moi j’apprécie ta sincérité à travers lui. » lui dis-je quelque peu timide. « J’adore quand tu me fais rire. Ton humour fait carrément parti de ton charme. Pis j’dois avouer que j’aime beaucoup quand tu ris aussi. » ajoutais-je. Il me restait une seule réponse, le choix était clairement compliqué. Etant donné qu’en début de soirée je lui avais avoué que sa force était une chose innée chez elle, je n’allais pas le lui redire, ce qui me laissait une autre possibilité. « Et pour finir, je vais un peu tricher parce que je n’arrive pas à me décider… Je dirais que j’admire ton talent et ta détermination… Peu importe les obstacles, tu n’as pas perdu de vue ton objectif, ouvrir ta galerie… et je pense que tu mérites vraiment, parce que ton talent est indéniable. Tu es douée, tu es belle et généreuse. » terminais-je en trichant un peu plus que prévu. J’hausse les épaules, timide et gêné. « Désolé… » terminais-je par dire en lâchant un rictus incontrôlé alors qu'en voulant me faire face pour certainement me dire que j'avais triché, j’aperçois un peu de chocolat au coin de sa bouche. « Attends, bouge pas. » lui dis-je en glissant mon pouce sur ses lèvres pour venir retirer cette petite tâche alors que mes yeux son plongés dans les siens. [color=#ff9900]
AVENGEDINCHAINS
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(#)Sujet: Re: T'as déjà eu des journées que tu voulais recommencer? | Mer 8 Mar - 19:37
James & Elisha
t'as déjà eu des journées que tu voulais recommencer?
Ce moment avec James rappelle clairement tant d'autre que nous avons pu passer ensemble, et pourtant... Il y a cette distance qui est clairement désarmante, et qui n'est pas sans rappeler un certain moment de notre relation. Ce week end passé en pleine campagne. Ouais, c'est clairement un bond dans le passé, à la seule différence c'est que l'on ne se bat pas pour ce que l'on aurait pu devenir mais plutôt parce nous ne sommes plus justement. Il s'est passé tant de chose depuis. La vision que je pouvais avoir de lui a tellement changé, nous avons tellement changé, mais la situation reste cependant les mêmes. Nous ayant du mal à nous mettre d'accord. Un éternel duel, nous passons notre temps à rentrer en conflit et j'ai l'impression que chaque fois que nous rebouchons ce fossé qui nous sépare, la prochaine altercation le rend toujours plus conséquent. Peut être parviendrons nous à redevenir amis oui, peut être que nous arriverons à signer la fin de cette guerre tout du moins, oublier les rancœurs et ressentiments, mais est-il possible d'envisager de nouveau un semblant de relation? J'en doute clairement au début de cette soirée. Ce qui a été fait ou dit nous a figé dans le temps, et nos caractères n'aideront pas à oublier tout ça, question d'égo. Mais à ma grande surprise, le déroulement de cette soirée rend cette dernière plus légère, nous forçons à reprendre une communication censée autour de cette table, nous poussant dans un contexte plus drôle qu'à l'habitude. Et rapidement j'en oublie tout. J'oublie nos différents, notre passé, la situation, je profite simplement de ce moment qui nous ai offert et qui nous impose une sorte de trêve le temps de quelques heures. J'ai l'impression de laisser finalement tomber le masque, comme si me rapprocher de lui ne me permettrait de refaire marche arrière, que nous ne pourrions une fois de plus plus nous ignorer pour l'avenir, sauf si ca émane d'une décision prise en commun pour notre bien, parce qu'avouons-le, cette relation est presque toxique, nous nous enfonçons un peu plus et nous détruisons l'autre au passage. Mais j'imagine que c'est ce qui s'est passé dernièrement qui me laisse ce goût amer, puisque je me souviens surtout de souvenirs bien plus agréables, et qui sont heureusement bien plus nombreux. Cette course précipitée fera certainement parti de ceux là, bien que j'ai du mal à réaliser ce que je viens de faire. Je préfère m'en amuser auprès de James. Nous poursuivons nos défis, toujours plus surprenant les uns que les autres. Je dois dire que l'idée du château de sable est loin de me ravir. Je suis une pure citadine, je n'aime pas trop cette sensation des grains de sable bloqués au creux de mes ongles. Heureusement, James trouve une alternative qui me satisfait amplement, bien que devoir marcher des heures afin de trouver le château tant convoité est loin de me rendre complètement enjoué. Il n'aura pas suffit de longtemps, et voilà que nous nous retrouvons ensemble sur un cliché que je n'aurais pas pour ma part, puisqu'il a été réalisé depuis le téléphone du jeune homme. La dernière photo en date de nous ensemble remonte à l'époque où nous formions un couple, autant dire que le temps avait bien défilé depuis. Nous pouvons enchaîner avec un autre défi, qui est loin de me mettre dans une position si confortable. Je n'aime en générale pas parler de moi, de ce que je ressens, c'est si personnelle... je crois que c'est un peu dans les gênes, mes parents n'ont jamais été du genre a privilégier la communication, surtout avec moi, qu'ils ont souvent considéré comme une gamine qui ne pouvait pas se montrer responsable. Mais James a été celui qui m'a efforcé à mettre des mots sur mes sentiments, il m'a poussé à m'ouvrir, bien que ce n'était que rarement jouissif de me dévoiler à ce point, je dois dire que souvent le résultat était satisfaisant. Nous marchons, alors que je m'efforce de rester la plus simple possible, à ne pas penser à ce que je vais dire, histoire de ne pas paniquer et de m'enfermer dans mon mutisme. Et puis, dire trois choses que j'aime chez lui n'est pas si difficile. James est quelqu'un d'exceptionnel en soi, je n'ai donc pas trop à chercher bien loin. Les qualités sont cependant privilégier. Je suppose que ca permet de garder une certaine distance avec cette limite qui pourrait nous mettre bien mal à l'aise parce qu'elle rappellerait l’intérêt que je lui porte, et surtout une vision dont il n'avait pas idée. Je pense la frôler alors que je ne peux m'empêcher de parler de ce sourire que j'aime tant. James n'est pas du genre à faire semblant, et chaque fois qu'il m'en adresse un, il traduit toujours un sentiment jouissif, de douceur. Il semble assez surpris que je vois les choses ainsi, et nous partageons un regard assez troublant alors que je tente de faire face en assumant tout ça.« J’ai…j’ai pas souvent l’occasion d’entendre des éloges sur moi, alors… j’suis un peu gêné. » Je souris en roulant quelque peu des yeux. En fait je crois assez peu en cette théorie, les jeunes femmes qu'il a côtoyé ont sûrement beaucoup livré des détails qu'elle appréciait, du genre Alysse qui parait bien plus expressive que moi, mais effectivement, s'il parle d'éloge venant de ma personne, c'est effectivement plus rare, et dieu sait que je les pense pourtant, je suppose que je suis bien trop pudique pour oser les partager avec moi, ou pour avoir voulu plutôt... Nous arrivons à ce fameux endroit qui me fait perdre toute notion du temps. Je ne sais pas pourquoi, me retrouver là réveille tout ces souvenirs et provoque chez moi une sorte de cataclysme, je suis submergée par cette vague du passé, incapable de bouger, incapable de mettre une idée devant l'autre. Je suis simplement habité par cette Elisha d'avant, celle qui m'a quitté il y a bien longtemps déjà. C'est complètement flippant, mais ca laisse en moi un sentiment des plus fort, que je ne qualifierai pas de négatif, bien au contraire. La sensation d'être à nouveau vivante, de ressentir toutes ces choses qui ont rendu cet instant précieux. Le monologue de James me touche réellement, il me dit toutes ces choses et je suis pourtant incapable de savoir s'il exprime une pensée du moment en parlant de cette notion d'éternité, ou était ce simplement ce qu'il avait pensé alors que je m'étais totalement ouverte à lui. Ca laisse une sorte de goût amer quand on voit l'issue que tout ca avait prit. C'est comme si nous avions balancé un cadre de nous en pleine mer, qui cherche vainement à flotter sur l'eau, partant pourtant à la dérive. Et j'étais celle qui avait balancé ce cadre en question, je le réalise d'autant plus maintenant. Malgré ça, James était toujours là, toujours. S'il partage ce moment fort avec moi, nous en revenons rapidement à ce qui avait provoqué le début de notre histoire, ce week-end qui avait permis un rapprochement certain. Ca avait été complètement dingue, je me demande même comment nous avions fait pour en ressortir ainsi, plus unis que jamais.« Ouais… tu as raison, c’était complètement fou mais tellement incroyable. C’était un peu l’ascenseur émotionnel ce weekend mais pour rien au monde je ne l’oublierai. » Je souris, nostalgique de ce moment, en fait je donnerai n'importe quoi pour le revivre. Il y a eu des hauts, des bas, et pourtant, c'est clairement un des meilleurs moments que j'ai passé avec lui. Nous avions eu notre premier baiser, ce premier rapprochement physique qui avait fait basculer complètement notre relation d'amitié en amour. J'en viens à conclure à une note importante, nous sommes toujours là pour l'autre, les hauts les bas, ca nous amène toujours vers l'autre finalement, comme si cette relation était plus forte que tout, indépendante de notre volonté. Comme si vouloir le sortir de ma vie était tout bonnement impossible. Peu importe ce qu'il en est pour nous, je veux garder en moi cet attachement particulier qu'il y aura toujours entre nous. « Et on va en vivre encore. » Je ne pouvais pas espérer mieux comme réponse, c'est exactement ce dont j'avais besoin d'entendre finalement. Ca me rassure, j'en suis arrivée à un point malheureusement où je me dis que je ne serais pas être moi même s'il n'est pas là pour me montrer le droit chemin, s'il ne faisait pas parti de ma vie. Les pas du couple se baladant sur ce ponton me font détourner le regard, j'ai l'impression qu'ils sont en quelques sortes les fantômes de notre passé. « Je pense qu’on a mérité une petite pause. » Sa main se tend vers moi« Je crois que je t’ai promis une gaufre avec plein de chocolat. » Je souris largement en venant glisser la mienne dans cette dernière, il a trouvé l'argument de choc on dirait. Nous nous retrouvons à passer commande un peu plus loin et je suis clairement enthousiasmé par ce dessert qui ne fait concurrence à aucun autre à mes yeux. « On ne sera pas dans l’entière illégalité ce soir, nous avons payé le dessert. » Je ne peux retenir un rire en avancer la gaufre maintenant par un pauvre morceau de carton à ma bouche alors que je laisse échapper un rire. " Ce dessert à un goût meilleur...celui de la justice! Bien que ce n'est pas grâce à moi, puisque tu m'as pas laissé payer" ajoutais-je après avoir pris cette première bouchée. Je me régale, comme à chaque fois. Même si l'image de moi croquant tant bien que mal est loin d'être sexy, je tente d'être la plus élégante qu'il soit. Je me concentre donc sur ce que j'ai entre les mains alors que nous nous baladons vers le lieux qui à mon goût à marqué notre histoire. J'indique d'un signe de tête la direction à prendre, heureusement pour nous, cet endroit ne se situe pas bien loin de là où nous sommes actuellement.« Ça va être difficile de trouver seulement trois choses que j’aime chez toi… » Mon regard croise le sien alors que feigne un sourire tout en mangeant. « D’abord… enfin, tes yeux, clairement tes yeux, ouais, tes yeux sont juste à tomber… » J'étouffe un rire en hochant négativement de la tête. J'ignorais que c'était à ce point à vrai dire. Je sais que ca fait parti de mon charme, et que j'en joue très régulièrement pour obtenir quelque chose, de là à dire que c'est ce que je préfère chez moi...« Ce que j’veux dire, c’est qu’à travers eux, j’arrive à comprends un tas de choses sans que t’ai besoin de parler et je trouve que t’as un regard qui semble être tellement sincère que ça peut parfois en effrayer certain mais moi j’apprécie ta sincérité à travers lui. » Je hoche la tête, satisfaite par ses dires, alors que je l'en remercie par mon comportement approbateur.« J’adore quand tu me fais rire. Ton humour fait carrément parti de ton charme. Pis j’dois avouer que j’aime beaucoup quand tu ris aussi. » J'aimerai pouvoir prétendre que je suis une femme drôle, mais je pense surtout que c'est lui qui me rend ainsi, j'ai tendance à avoir le rire bien plus facile lorsqu'il est à mes côtés. Et il enchaîne sur les compliments. Ca me flatte, vraiment, même si je ne suis pas du genre à entendre ce genre de chose me concernant. Et je suis donc peut être un peu maladroite lorsqu'il s'agit d'y répondre, donc j'opte pour l'humour, qui me sauve la mise une fois de plus. "Ca fait bien plus que trois choses là",fis-je remarquer en riant. Je souris finalement et attends que son regard croise le sien pour lâcher simplement un "merci" peut être un peu léger, mais qui est appuyé par ce regard. C'est pourtant à ce moment que je l'entend rire, carrément moqueur. Je fronce les sourcils, mi-curieuse, mi-amusée. "Quoi?" Mais il poursuit, me laissant dans l’incapacité de comprendre ce rire. "Mais quoi?!!" répétais-je un peu plus insistante. Venait t-il de dire des choses auxquelles il ne pensait pas et prenait plaisir à me voir descendre de ce petit nuage? Je garde cependant ce sourire, ne pouvant être réellement énervé face à son rire communicatif.« Attends, bouge pas. » Il se tourne vers moi et se rapproche afin de glisser son pouce à hauteur de mes lèvres. Mon regard lui s'est perdu sur son visage alors qu'il vient à croiser mon regard. Je me pince les lèvres, m’efforçant de sortir de ma bulle,et plisse les yeux, taquine. "L'excuse..." le provoquais-je en lâchant finalement un rire alors que nous n'entendons que nous dans cette rue qui se situe pas très loin du centre ville. Je pense qu'il reconnait rapidement le chemin qui mène à son appartement et me le fait remarquer. Je jette le carton après avoir fini ma gaufre dans la première poubelle que je trouve, essayant mes mains et reviens à sa hauteur en se frottant les mains. "Te fais pas de fausses idées Mayer, je ne compte pas finir chez toi ce soir" dis-je à travers un haussement de sourcils provocateur. Je l'entends rire, ne sachant certainement pas pourquoi nous sommes là, d'autant que nous arrivons juste devant l'entrée de son appartement justement, et je ralentis la cadence pour finalement m'arrête. Mon regard observe cette porte alors que je me tourne vers lui, amusé de voir qu'il n'y comprends plus rien.
AVENGEDINCHAINS
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(#)Sujet: Re: T'as déjà eu des journées que tu voulais recommencer? | Mer 8 Mar - 21:07
James & Elisha
t'as déjà eu des journées que tu voulais recommencer?
Aussi dingue soit elle, cette histoire est sans doute la plus belle, la plus vraie et la plus sincère de mon entourage. Alors oui c'est vrai qu'elle semble être complètement folle vu les mésaventures qu'on a traversées et qu'on subit une nouvelle fois et pourtant nous semblons toujours avoir un brin d'espoir pour que tout redémarre, certainement pas de la même façon qu'il y a un an ce n'est pas possible étant donné les mots blessant qui nous ont touchés respectivement mais d'une nouvelle manière, sous de nouveaux jours. Il y a tant de chose que j'ai à apprendre à son sujet et je ne demande que ça, découvrir toutes les petites facettes de sa personnalité quelle dissimule souvent dernière son beau sourire et vice versa. Même s'il y a une certaine rancœur et un malaise entre nous, il semblerait que cet attachement que l'on éprouve l'un pour l'autre soit plus fort que tout ça. C'est vrai il faut se rentre à l'évidence que beaucoup d'autres aurait lâcher l'affaire depuis bien longtemps mais dans ces conditions on ne peut pas Parler d'amour alors que pour ma part je suis certain d'aimer plus que tout notre histoire Avec ces difficultés et je pense que ma détermination l'a souvent prouvée. Ce soir, je le montre une nouvelle fois en restant à ses côtés alors que son comportement premier pourrait me faire fuir mais je n'ai pas envie de lui donner raison concernant la fin de nous et je dois avouer que ce dernier me donne encore plus envie de lui faire face pour lui ouvrir les yeux. Elle peut prétendre ne pas être à la hauteur ou quoi que ce soit, je m'en fiche, lorsque j'ai choisi de rester à ses côtés j'ai choisi également son caractère et son passé et j'ai tellement de construire un avenir à présent. C’est ça les âme-sœur pas vrai ? Même si cette soirée semble être sous le terme de la réconciliation certains moments reste graver mais nous ne faisons absolument pas référence à ces derniers. Il est préférable de ne pas en parler, du moins pas maintenant alors que nous partageons des minutes tellement agréable. Evoquer certain moment du passé semble nous rapprocher et je découvre ce mal être au grand jour bien que ce soit quelque chose que j’avais souvent compris face à certain comportement qu’elle pouvait aborder et pour ma part je suis intimidé de dévoilé ce morceau qui me ronge depuis longtemps mais finalement son attitude me rassure et me conforte dans l’idée d’être quelqu’un de bien. La peau du ventre bien tendue, il nous reste certainement une petite place pour un dessert sauf que Cassie a décidé que cette soirée allait être mouvementé à présent. Pas de répits, nous courrons pour échapper à une garde à vue et il faut admettre qu’on ne s’en sort pas si mal, bon ok un peu essoufflés mais libres sur le sable. Avant d’ouvrir le prochain défi on tente de monter une vengeance terrible contre Cassie qui est au point au moment d’annoncer la suite de la soirée et je pense qu’elle se fiche de nous à présent. Un château de sable est demandé et pour preuve une photo de nous avec. La photo ne va pas être compliqué à faire, mais c’est une autre histoire pour le chef d’œuvre c’est pourquoi partir à la recherche d’un tout fait est la solution miracle alors ni une ni deux on en trouve un rapidement ce qui nous sauve la mise. Ce simple rapprochement physique semble avoir un effet chaotique sur moi, j’suis tout timide désormais mais tellement ravi d’avoir pu sentir la douceur de sa peau contre la mienne le temps d’une seconde. Par la suite je semble vouloir lui montrer mes talents en maitrise sur sable mais sa remarque montre bien que je n’ai que très rarement mit à exécutions mes cours proposés. Ma promesse indirecte concerne bien évidemment plein de choses qui ne sont pas à évoquer présentement et afin de ne pas nous faire emporter par un malaise et le silence, j’évoque le prochain défi qui est une fois de plus quelque chose qui va nous dévoiler. Entendre tous ces mots sortir de sa bouche me dérangent, non pas parce que je ne les apprécie pas, mais parce qu’ils ne semblent pas toujours être vrai, de plus je n’ai pas souvent été mis en avant à ce point alors je dois dire que c’est gênant d’être vu ainsi aux yeux d’Elisha, j’ai l’impression qu’elle lit en moi et c’est déstabilisant. Heureusement pour moi, il est temps que je prenne la parole une fois arrivée au port. Même si ce lieu semble être un endroit banal de la ville et traverser par tellement de monde par jour, il représente quelque chose de fort à mes yeux, c’est en quelque chose le secteur qui a permis à cette femme si merveilleuse de s’ouvrir totalement à moi. En marchant sur les planches, le léger vent tapant contre ma peau, j’ai l’impression, réellement de revoir cet événement face à nous. Comme si c’était hier et je suis habité par le même sentiment, je suis toujours envahi de ces sentiments débordant pour elle. Je n’ai pas jamais vraiment eu de mal à lui parler de mes sentiments pour elle, cependant ça reste compliqué aujourd’hui avec tout ce qu’il s’est passé dernièrement. J’ai cette peur permanente qu’elle prenne la fuite, qu’elle se sente étouffé par cet amour envers elle… C’est certainement pour ça que je bafouille, que j’ai du mal à trouver mes mots et m’emballe un peu. Je n’arrive pas à avoir les idées claires pour parler alors que mon cœur ne cesse de battre à la folie et que ma respiration se fait un plaisir à me faire défaut mais il paraitrait que je m’en sors pas si mal finalement évoquant pour terminer le véritable moment qui est marquant. Le weekend à la campagne, loin de tout le monde, coupé des autres, rien que tous les deux. C’est un peu ce qu’il se passe avec cette soirée, j’ai réellement senti cette bulle qui nous est propre se refermer sur nous et c’est si agréable. En parlant du weekend, il est certain qu’il est chargé de souvenirs, certes des bons comme des mauvais mais il signe clairement comme elle l’a dit, de nous faire naître en tant que couple. Il est clair qu’il a signer la fin de notre amitié du passé pour faire apparaitre cet amour caché. J’appuie ses dires concernant toutes ses choses que nous avons vécu en affirmant que d’autres seront à prévoir montrant bien ma détermination à ce que tout s’arrange entre nous. Oui cette soirée me donne force et courage pour me battre pour nous, c’est définitif, nous n’avons pas fini d’écrire notre histoire, hors de question. Pour laisser un peu de répits à notre petit cœur ouvert, j’opte pour le dessert qui se fait attendre depuis quelques minutes maintenant, la gaufre semble lui donner l’eau à la bouche alors que nous avançons pour la commander. Je suis mené à partager une fois de plus un rire avec Elisha et c’est tout aussi agréable. << Ce dessert à un goût meilleur… que celui de la justice ! Bien que ce n’est pas grâce à moi, puisque tu m’as pas laissé payer >> J’hausse les épaules sourire aux lèvres. « Effectivement, elle a l’air délicieuse… la gaufre hein… ne te fait pas d’idées voyons. » lui lançais pour la taquiner. C’était bon enfant et tout à fait à double sens. « Et pour le règlement, ça me fait plaisir de pouvoir de faire plaisir avec une...gaufre. » lui répondis-je en souriant. Il est temps pour moi de passer à son éloge et c’est vrai que j’aurais des centaines de choses à dire sur ce qu’il me plait chez elle… Je pense que le fait qu’elle soit en train de manger me détend et le fait de lui avouer tout ça me semble plus facile et ça ne lui donne pas trop de quoi répondre étant donné qu’elle à la bouche pleine. << ça fait bien plus que trois choses-là >> j’hausse une nouvelle fois les épaules. « C’est vrai, j’ai triché, mais c’est difficile de choisir parmi tout ce que j’aime chez toi… Je t’ai déjà dit… tu te sous-estime bien trop souvent… tu es quelqu’un bourré de compétences !... » Oops, j’ai peut-être été trop loin mais je le pense tellement. Son petit merci pourrait être un simple mot mais avec son regard, ce regard, il veut dire tellement et est suffisant face à un long discours. Son visage se tourne vers moi et je ne peux m’empêcher de rire parce que je suis face à un petit clown avec du chocolat sur le coin de la bouche. C’est adorable et marrant. << Quoi ? Mais quoi ?!! >> Je lui souris et m’approche d’elle pour lui retirer cette petite tâche. « Mais cesse de bouger, je vais tout étaler sinon… » lui dis-je en tentant de garder mon sérieux, puis soudainement, je suis plongé dans cette bulle qui ne m’a pas prévenu, mon regard plonger dans le sien. << L’excuse… >> je fronce les sourcils en me reculant. « Quelle excuse… ? Tu veux voir ? » lui demandais-je en lui montrant mon pouce avec la trace de chocolat. « Alors… J’en fais quoi maintenant hein… ? » rétorquais-je en riant avant de lui piquer la serviette qui lui avait été donné avec la gaufre pour m’essuyer. Sans trop faire attention au chemin, il est vrai que j’avais plus été absorbé par cette complicité que par la route que nous faisions et je découvre en décrochant mon regard d’Elisha que nous avons atterris devant chez moi. << Te fais pas de fausses idées Mayer, je ne compte pas finir chez toi ce soir. >> Je laisse un petit sourire en coin face à son regard provocateur et délicieux. « … de toute façon, je crois que j’ai perdu mes clés. » lançais-je pour rire en tapotant mes poches de pantalon ainsi que celles de ma veste. Je faisais clairement référence à un autre moment assez drôle que nous avions partagés. « Alors… Dis-moi tout, pourquoi tu nous a amené ici ? » lui demandais-je en frottant mes mains l’un contre l’autre. J’étais impatient de savoir de quoi il s’agissait parce que clairement, je n’en avais aucune idée.
AVENGEDINCHAINS
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(#)Sujet: Re: T'as déjà eu des journées que tu voulais recommencer? | Jeu 9 Mar - 1:21
James & Elisha
t'as déjà eu des journées que tu voulais recommencer?
C'est désarmant, j'ai l'impression d'être à un tournant de ma vie. Comme si nous avions subit une sorte de mort, que nous nous trouvions dans un monde parallèle, un monde dans lequel nous pouvions repasser à la loupe notre histoire, nos réussites, nos défaites, les grands moments surtout. Comme si le destin nous accordé une dernière chance, ce qui est complètement faux, c'est plutôt Cassie qui est parvenue à nous convaincre, et on peut pas dire qu'on y ait mit réellement tout notre coeur au départ. Mais contre toute attente, les tensions laissent place à quelque chose d'un peu plus leger, quelque chose qui nous permet d'évoquer des souvenirs, des choses plus personnelles. En tant normal, je me serais abstenue, mais je dois dire que malgré que nos rapports soient quelques peu tendu dernièrement, il n'en reste pas moins que j'ai une confiance aveugle pour cet homme, et que je sais que tout ce que je peux lui raconter, il le gardera pour lui. Notre relation a peut être effectivement de grosse difficulté à perdurer en tant que couple et les crises sont peut être nombreuses depuis le départ, mais il y a des bases solides qu'on ne peut remettre en question. La confiance et l'affection que nous nous portons mutuellement. Je ne sais pas si ca toujours été là, si c'est notre amitié qui a fait naître ces valeurs fortes que nous partageons, en tout cas notre relation en tant que couple n'a fait qu'accentuer tout ça, et je peux dire sans grande surprise qu'il est la personne sur laquelle je pourrais toujours compter. Il nous faut cependant panser ces cicatrices que nous avons causé chez l'autre, et cette soirée parvient peu à peu à faire tomber la rancoeur. Nous partageons des rires, des moments un peu plus intime. ca devient libérateur, ma vie a été un désastre sur patte dernièrement, je dois dire que tout ça me manquait. Et je parviens même à apprécier cette course après avoir quitter le restaurant sans payer. Cette soirée ressemble de loin à notre relation ou aux moments passés ensemble en général, c'est un véritable chaos d'émotion, d'adrénaline, de rire, de confidence, tout y passe...Va savoir si Cassie a l'esprit clairement tordu pour jouer avec nos nerfs ainsi ou au contraire, elle a compris comment nous fonctionnons lorsque nous sommes ensemble, mais je dois dire que ca fait son petit effet, et on pourra certainement ajouter cette soirée aux souvenirs marquants que nous partageons. Et puis nous avons même cette petite photo qui fige cet instant. Quelques personnes se baladent par ci par là, j'ai pourtant l'impression que nous ne sommes que tous les deux sur cette plage. Je dois d'ailleurs me mettre en condition pour réfléchir aux choses que j'aime le plus chez lui, et ca me rend un peu hésitante. Difficile de privilégier certaines choses par rapport à d'autres, je dois pourtant faire un choix, et je pense que ca a touché James. Ma sincérité semble le surprendre, pourtant j'ai beau ne pas être très bavarde, mon attitude envers lui a toujours fait comprendre à quel point je pouvais l'admirer sur certain point, comme pour ce sourire dont lui seul à le secret. Pas de raison de rentrer dans les détails, je pense que c'est un peu gênant pour lui comme pour moi, et puis nous sommes arrivés sur ce port, qui est de loin le moment où j'ai fais un grand pas en avant en m'ouvrant complètement à lui. C'est beau, parce que mettre ma fierté de côté m'a permis de poursuivre cette histoire avec lui et de la rendre meilleure, mais je ne suis pas du genre à me féliciter de m'être mise à nue, c'est assez peu naturel chez moi, et au contraire, ca a tendance à me rendre ridicule. Je suis ridicule quand je parle d'amour. heureusement, il n'évoque pas en soi cette déclaration d'amour précédemment faite, mais pour ma part, je m'en souviens encore très bien, et je me rappelle aussi l'adrénaline que j'avais ressenti, cette force de foncer sans me poser de question. Je suis rarement ainsi lorsqu'il s'agit d'histoire d'amour, et James étant clairement ma première, j'ai été surprise par ma capacité à me montrer si bavarde. Et pourtant, je suis si refermée dernièrement, comme si mon arrestation et les raisons pour lesquelles James et moi ca ne marcherait pas m'avaient poussé à faire marche arrière, à revenir sur cette décision de vivre cette relation sans me poser de question. Je n'étais jamais vraiment revenu à cet endroit, mais je dois dire que j'apprécie de m'y retrouver en sa compagnie. Venir seule m'aurait refilé un blues incroyable, là je suis plutôt admirative de ce que j'ai pu faire, même si je n'aime pas me mettre en avant ainsi, et puis la présence de James à mes côtés indique que je n'ai pas tout foiré à ce point, même si je suis effectivement responsable de ce que nous sommes actuellement. Pas la peine de s’apitoyer, cette soirée doit rester sur une note positive. James propose donc de poursuivre avec le fameux dessert manqué au restaurant. Inutile de dire que je suis comme une gamine avec cette gaufre entre les mains, bien que je sais d'avance que je pourrais faire des dégâts sur mes fringues ou mon visage, c'est l'ennui de la vouloir au chocolat. James a preferé la sobriété en optant pour une boisson, voulant certainement observer le spectacle que j'vais lui offrir et me ridiculiser seule.« Effectivement, elle a l’air délicieuse… la gaufre hein… ne te fait pas d’idées voyons. » Je fronce les sourcils, un brin offusqué. " Oui elle l'est, et non t'en auras pas un morceau" dis-je pour répondre à cette attaque. Je marquais mon territoire, je pouvais partager tout sauf le dessert étant une fervente amatrice de sucre, mais je serais tout de même prête à lui donner un bout, mais vraiment un petit quand même... C'est au tour de James de prendre la parole, et je peux donc cacher plus facilement la difficulté à manger ce dessert avec simplicité sans qu'il n'y prête grande attention. Je n'en perds cependant pas une miette sur ce qu'il m'avoue. Entendre des compliments reste quelque chose de valorisant, d'autant plus lorsque ca vient d'une personne comme lui. Mais rapidement, je remarque qu'il ne respecte pas les règles, me faisant une avalanche de compliment plutôt qu'autre chose et je ne parviens à garder mon sérieux plus longtemps. Ce cher Mayer serait t-il un tricheur dans l'âme, après le château de sable, son incapacité à maîtriser ses mots . « C’est vrai, j’ai triché, mais c’est difficile de choisir parmi tout ce que j’aime chez toi… Je t’ai déjà dit… tu te sous-estime bien trop souvent… tu es quelqu’un bourré de compétences !... » Je roule des yeux. Il n'était clairement pas objectif. Et puis James me défendrait même si je venais à commettre un meurtre alors..." J'espère que tu n'auras pas autant à dire si elle vient à demander la liste des défauts alors." Oui, je savais également que mon caractère ne se résumait pas à être merveilleusement fabuleuse. Et puis il vient a avoir ce fou rire que je ne comprends clairement pas. Au lieu de m'expliquer, j'ai l'impression d'être soudainement celle qui l'amuse tant. Il s'approche finalement de moi, fixant ma bouche avec attention. Je reste sur mes gardes, préférant éviter un mauvais coup de sa part. « Mais cesse de bouger, je vais tout étaler sinon… » Je lève les yeux et accepte finalement de croiser son regard face à cette douceur qu'il emploi pour m'enlever -je suppose- un trace de chocolat. Mon regard se perd dans le sien. Nous y sommes, cette fameuse bulle qui se referme sur nous, nous désarmant soudainement. Nous devons en sortir, et vite, avant qu'il n'y ai de dérapage. Je le provoque donc avec ma voix la plus douce et taquine à la fois « Quelle excuse… ? Tu veux voir ? Alors… J’en fais quoi maintenant hein… ? » Je hausse les épaules, comme si ca m'importait peu en fait, tant que je n'avais plus l'air ridicule c'était plus mon problème Il réalise finalement que nous nous trouvons près de son appartement, et je m'en amuse après m'être mise en condition pour ce qui va suivre, me débarrassant des déchets en ma possession. « … de toute façon, je crois que j’ai perdu mes clés. » Je laisse échapper un rictus et hausse les épaules, provocatrice. "Déjà fait le coup des clés... tu manques d'originalité ce soir.." dis-je pour le taquiner, comme à mon habitude.« Alors… Dis-moi tout, pourquoi tu nous a amené ici ? » Je reprends mon sérieux, observant cette entrée éclairée la tête pleine de souvenir. Je pourrais être extrêmement nerveuse de ce que je vais avouer, parce que ce sont des pensées que j'ai toujours gardé pour moi, des pensées que je ne comptais pas évoquer, encore moins avec lui, surtout quand il s'agit de doute sur ma personne. Je monte seulement la première marche afin de m'asseoir sur cette sorte de muret qui se dresse à mes côtés. Va savoir si c'est notre échange sur le trajet, mais je parais extrêmement détendue, posée, comme si j'allais lui raconter une belle histoire. Et je débute, d'une voix assez douce " Cet endroit est celui qui a lancé notre relation réellement. "Je le vois un peu perplexe, rappelons que c'est surtout le week end qui nous a permis de nous lancer. "Je parle pour ma part à moi". Précisais-je en lui adressant un regard. " C'était le soir de Noël, soit la première fois que nous avions un rencard en tant que couple véritablement toi et moi. "Je souris en observant le pas de la porte. "J'avais pensé à toi tellement de fois depuis notre baiser chez moi, tu avais clairement créé un bouleversement dans mon esprit, à un tel point que plus le temps passé, plus je doutais de moi...j'ai passé tellement de temps à me préparer, j'ai changé de tenue je ne sais combien de fois, attaché/détaché mes cheveux sans cesse, et toute cette tension a commencé à me monter à la tête... Un rendez-vous amoureux pour une femme comme moi, c'était jamais arrivé. Le mot couple parvenait à me faire courir dans tous les sens. Toutes les pensées me sont montées à la tête, je me suis dis que ce n'était pas moi ça, que je n'y arriverai pas, parce que ma vie se résumait à ces histoires d'un soir. J'ai pensé à l'idée de ne pas venir, mais je ne pouvais pas...et puis je me suis retrouvée sur le pas de ta porte..." Je marque une pause en me mordillant la lèvre." Je crois qu'une partie de moi me criait de fuir, qu'il n'était pas trop tard, que ca ne marcherait pas, du moi tout craché quoi... J'ai observé des gens se retrouver de l'autre côté de la rue, et je crois qu'il m'a fallu quelques minutes avant d'oser frapper. J'avais l'estomac en vrac, le coeur battant, je me disais que je faisais fausse route... et puis t'as ouvert cette porte" dis-je en penchant la tête par dessus mon épaule, un doux sourire sur les lèvres. "Je ne sais pas comment tu as fais, mais en l'espace d'une seconde j'ai oublié tout ça, j'ai oublié tout ce qui me terrorisait, et qui me poussait à fuir, j'ai eu cette envie de foncer, ce besoin de me blottir contre toi. Tu m'as souris et j'ai réalisé à quel point tu venais de bouleverser mon existence pour toujours" précisais-je, sans même exprimer une once de gêne. "..tu m'as redonné envie de croire à l'amour, tu m'as ouvert ton coeur, et c'est tout naturellement que le mien s'est offert à toi...Je me suis sentie si particulière, . si...aimée. C'est une sensation que je n'oublierai jamais. Et c'est à partir de ce moment que j'ai compris ce que signifiait l'amour, le vrai... Tu as étais ma bouffée d'air frais. C'est comme si j'étais en train de me noyer et que tu m'avais sauvé." je pince les lèvres, forcée de finir sur cette note. "Merci de m'avoir redonné foi en l'amour James Mayer" Tout simplement.
AVENGEDINCHAINS
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(#)Sujet: Re: T'as déjà eu des journées que tu voulais recommencer? | Jeu 9 Mar - 10:32
James & Elisha
t'as déjà eu des journées que tu voulais recommencer?
Finalement, je commence a vraiment apprécier cette soirée. Elle semble passer par différentes émotions et c’est agréable de voir que rien ne la noircira, pas même les confidences du passé, les folies de vol et les révélations nous concernant. La complicité semble être présente malgré tout et c’est tout à fait ça dont j’avais besoin en acceptant d’être pris au piège par Cassie. Il n’y a pas de doutes sur l’attachement et l’affection ainsi que plein d’autres sentiments entre nous, peu importe ce qui ressort le plus, il y a clairement quelque chose de fort et surtout de vrai et sincère. Rien n’y fait, nous nous retrouvons toujours dans cette même situation, malgré les mots, les blessures, nous sommes l’un auprès de l’autre, certes peut être malgré nous ce soir, mais aussi volontairement dans ce restaurant ou encore sur cette plage à partager un moment aussi drôle que complice. Il n’y a pas à dire, nous confirmons notre statut de catastrophe ensemble. J’aime ça. Cette légèreté, alors que nous passons près des rambardes de sécurité. Il n’y a rien à dire sur le fait qu’effectivement malgré tout je serais toujours là pour elle. Les mots ont pu être mauvais, difficile à digérer mais comment ne pas vouloir passer à autre chose, les oubliés alors que nous passons cet agréable moment. Je me sens réellement coupé du monde quand je suis à ces côtés, plus rien ne compte appart nous et c'est vraiment ce qu'il se passe alors que je lui dévoile le pourquoi du comment nous sommes là l'un en face de l'autre sur ce port et c'est vrai que ça donne une certaine nostalgie surtout en se rappelant différents souvenirs qui ont été marquants pour nous. Je ne dirais pas que je regrette tous les hauts et les bas, loin de là, ils m'ont mené auprès de cette femme que je chéri tant et je crois, non j’en suis sûr, je ne changerais quasiment rien de notre histoire. Tous ses problèmes, ses moments de complicités à l’époque où nous étions amis font ce que nous avons été en tant que couple et ce que nous sommes désormais bien que ça m’attriste. Mais… la hache de guerre semble s’enterrer au fur et à mesure du déroulement de la soirée. Cassie a vu juste, en plein dans le mile, c’est ce qu’il nous fallait pour nous rapprocher et comprendre peut-être où nous avions fait des erreurs et surtout pourvoir arranger les choses… Parce qu’il faut l’avouer, nous ne sommes pas super agréables et faciles à vivre depuis cette rupture, tout du moins pour ma part. J’ai évité le plus possible les sorties entre amis, les réunions de familles ainsi le peu que j’ai fait m’ont parue interminables et vide de sens parce que mon esprit était sans cesse ailleurs. Mon fils a également et certainement vu mon comportement changer au fil des mois ce qui ne m’a pas empêché de m’occuper de lui et de travailler pour lui construire un avenir mais disons que pour avoir l’esprit occupé, je me suis concentré sur la caserne et le bar le laissant ainsi plus souvent à sa mère qui n’attendait que ça, que je m’écroule pour pouvoir un jour peut-être demander la garde exclusive et c’est aussi pour ça que cette soirée auprès d’Elisha me fait du bien, non pas seulement parce que ça améliore nos rapports mais aussi parce qu’à ses côtés j’ai l’impression d’être plus fort, plus solide et avoir les épaules assez larges pour assumer la vie en général. J’ai besoin de ce sentiment de puissance qu’elle m’apporte à me regarder comme elle seule le fait. Et de sentir qu’elle croit en moi bien plus que je ne crois en moi, et qu’elle comble le manque de confiance avec de simples mots. C’est peut-être ce qu’il fait que nous sommes unique ensemble, elle croit en moi comme personne et je la pousse sans cesse à la surface pour qu’elle garde confiance. Complémentaires et pourtant si différents mais j’aime cette particularité que nous avons. Nous ne pouvons pas oublier ce qu’il s’est passé entre nous, mais ce soir ce sont les bons souvenirs qui sont mis à l’honneur oui parce que évoquer le mal que nous nous sommes fait ne ferait qu’abrégé cette soirée mais surtout parce que les souvenirs heureux sont bien plus nombreux ce qui me pousse à me dire que tout n’est pas perdu et que c’était simplement une mauvaise passe et que tout peut recommencer, du moins tout peu s’arranger si nous en avons la volonté même. Je ne serais dire ce qu’elle a de si particulier pour m’attirer sans cesse à elle alors que ma volonté aurait voulu oublier cette douleur qu’à provoquer notre fin. Je lutte pourtant, j’ai lutter mais tout me ramène à elle que je veuille ou non et à chaque moment, mon amour grandit comme si c’était une évidence que ma présence soit à ses côtés et nul par ailleurs. Cette complicité et le fait de vouloir toujours provoquer l’autre par des petits titillements est encore à l’honneur alors que j’évoque l’air délicieux qu’à la gaufre au chocolat qu’elle tient entre les mains. << Oui elle l’est, et non t’en auras pas un morceau. >> Je ne peux étouffer le rire qui sort de ma bouche. « Que tu dis… Si je veux, je me sers… » lui lançais-je pour la provoquer un peu plus alors que mon épaule vient à la rencontre de la sienne pour la bousculer et lui faire faire un écart sur son chemin. « Mais vraiment, c’est ton jour de chance, j’en veux pas, je préfère admirer ton élégance. » lui dis-je pour blaguer bien que ce soit pas son point fort en mangeant cette glace. Bizarrement, ça me rappel un souvenir assez drôle du weekend à la campagne que nous avions passé. Ce hamburger tellement affreux et difficile à manger qui nous avait valu un terrible fou rire à table. Ca remonte tellement, j’ai l’impression que tout ça était dans une autre vie et pourtant les détails restent si clairs dans ma tête. L’expression de son visage, le rire qu’elle a utilisé quand j’ai renversé mon verre, la moue qu’elle a fait quand il a fallu marcher pour trouver de l’aide ou encore l’air moqueur qu’elle avait concernant la serveuse. Tout, les mots qui ont été prononcer durant ces deux jours. Le regard accusateur qu’elle prend me concernant me fait rire et je tente de me défendre en prouvant ma bonne foi et ce que je viens de lui retirer du visage. Je dois maintenant trouver une solution pour me débarrasser du chocolat que j’ai sur les doigts, alors que je retire le plus gros à l’aide de ma bouche je ne tarde pas de lui piquer la seule serviette qu’elle a pour faire les finissions. Cette légèreté nous a fait avancer bien plus vite que nous le pensions alors que nous arrivons sans trop savoir pourquoi pour ma part devant chez moi. Mon esprit se tord pour trouver à l’avance a quoi je vais avoir à faire face mais rien n’y fait, je ne trouve pas et comme à son habitude, l’humour fait apparition comme une fleur pour détendre cette tension qui s’était installée ou plutôt se stresse qui nous a envahi tous les deux. << Déjà fait le coup des clés… tu manques d’originalité ce soir… >> Je ris et la pointe du doigt « Donc tu avoues que c’était du bluff hein » je ris sachant pertinemment que c’était sa collègue qui lui avait confisqué. Je veux en finir avec ce suspense et c’est pourquoi je mets les pieds dans le plat en lui demandant pourquoi nous sommes ici désormais. Je la regarde s’approcher du petit muret pour s’y installer, je reste un instant debout face à elle. << Cet endroit est celui qui a lancé notre relation réellement. >> Je croise mes bras contre mon torse en écoutant ses propos. << Je parle pour ma part à moi. >> Je souris impatient de savoir en quoi c’était le lancement pour elle. << C’était le soir de Noël, soit la première fois que nous avions un rencard en tant que couple véritablement toi et moi. >> Je tente de me rappeler ce moment plus que magique. << J'avais pensé à toi tellement de fois depuis notre baiser chez moi, tu avais clairement créé un bouleversement dans mon esprit, à un tel point que plus le temps passé, plus je doutais de moi...j'ai passé tellement de temps à me préparer, j'ai changé de tenue je ne sais combien de fois, attaché/détaché mes cheveux sans cesse, et toute cette tension a commencé à me monter à la tête... Un rendez-vous amoureux pour une femme comme moi, c'était jamais arrivé. Le mot couple parvenait à me faire courir dans tous les sens. Toutes les pensées me sont montées à la tête, je me suis dis que ce n'était pas moi ça, que je n'y arriverai pas, parce que ma vie se résumait à ces histoires d'un soir. J'ai pensé à l'idée de ne pas venir, mais je ne pouvais pas...et puis je me suis retrouvée sur le pas de ta porte..>> Je souris un peu nerveux de savoir la suite, mais je viens l’installer finalement à ses côtés afin d’être plus proche d’elle pour entendre la suite. << Je crois qu'une partie de moi me criait de fuir, qu'il n'était pas trop tard, que ca ne marcherait pas, du moi tout craché quoi... J'ai observé des gens se retrouver de l'autre côté de la rue, et je crois qu'il m'a fallu quelques minutes avant d'oser frapper. J'avais l'estomac en vrac, le cœur battant, je me disais que je faisais fausse route... et puis t'as ouvert cette porte >> J’ai clairement le cœur qui s’emballe. Je ne sais pas si la suite me fait peur ou si au contraire j’ai hâte de l’entendre. << Je ne sais pas comment tu as fait, mais en l'espace d'une seconde j'ai oublié tout ça, j'ai oublié tout ce qui me terrorisait, et qui me poussait à fuir, j'ai eu cette envie de foncer, ce besoin de me blottir contre toi. Tu m'as souri et j'ai réalisé à quel point tu venais de bouleverser mon existence pour toujours >> Ma respiration devient de plus en plus rapide, je ne sais me contrôler et me laisse envahir par l’émotion qu’elle dégage dans son histoire. << ..tu m'as redonné envie de croire à l'amour, tu m'as ouvert ton coeur, et c'est tout naturellement que le mien s'est offert à toi...Je me suis sentie si particulière, . si...aimée. C'est une sensation que je n'oublierai jamais. Et c'est à partir de ce moment que j'ai compris ce que signifiait l'amour, le vrai... Tu as étais ma bouffée d'air frais. C'est comme si j'étais en train de me noyer et que tu m'avais sauvé. >> La clairement s’en ai trop… Je suis submergé. Je sens ma gorge de nouée dans son intégralité et mon ventre se tordre tant les mots qu’elle choisit sont aussi beaux que durs à entendre, mes yeux qui n’ont pas quittés une seule seconde son regard depuis qu’elle a débuter sont troublés par les larmes qui les ont envahis. « Je… Je te promets de toujours faire mon possible pour faire disparaître tes peurs… » lui dis-je d’une voix douce que je ne me connaissais pas alors que je souffle pour me donner force de continuer… << Merci de m’avoir redonné foi en l’amour James Mayer. >> mon regard se confronte de nouveau au sien alors que ma main vient de poser délicatement sur sa joue que je caresse si tendrement avant de pousser ses cheveux en arrière. « Merci d’avoir bouleversé ma vie de la plus belle façon qu’il puisse exister… et n’oublie jamais…. T’es mon plus beau cadeau. »Cette sensation si puissante entre nous à ce moment présent, j'aimerais pouvoir la vivre jusqu'à la fin de ma vie... C'est tellement...nous. Ma bouche vient s'approcher dangereusement de la sienne un peu hésitant,voir très hésitant mais finalement pour venir glisser mes lèvres sur les siennes si tendrement qu'un frisson vient parcourir mon corps d'un traite. Le temps semble s'est définitivement arrêté alors que je retrouve cette sensation si agréable.
AVENGEDINCHAINS
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(#)Sujet: Re: T'as déjà eu des journées que tu voulais recommencer? | Jeu 9 Mar - 23:39
James & Elisha
t'as déjà eu des journées que tu voulais recommencer?
James ne me ressemblait pas, oh non. Déjà à l'époque de la fac il avait cette sorte de sagesse inné. C'était un fonceur, un homme qui parvenait à être juste lorsqu'il le fallait, romantique, parfois même sensible. C'était en quelque sorte mon opposé quand on y pense. Moi dans mon esprit ca partait souvent dans tous les sens, et lorsqu'il s'agissait d'évoquer des sentiments j'étais une vraie armoire à glace. Mon arrivée dans cette ville m'a changé. Je me suis retrouvée à vivre la vie, la vraie. Bon ce sentiment de liberté était effectivement incroyable n'empêche qu'il avait un prix. Je me retrouvais à bosser dans ce bar, incapable de faire autre chose au vu des études que j'avais mené jusqu'à présent. Je n'étais pas sûr de faire les choses bien. Preuve en est, je dépensais ce que je gagnais dans les factures, mais également dans des fringues ou les chaussures alors... Et puis, je continuais toutes ces aventures sans lendemain, sans vraiment penser à l'avenir... Et voilà que je recroise la route de James. Tout aurait pu se passer au mieux, nous nous sommes pas vus depuis si longtemps que nous aurions du apprécier les retrouvailles. Mais rien ne s'est vraiment passé comme prévu. En fait, après avoir profité du bonheur de se retrouver, nous avions rapidement commencé à nous reprocher plein de chose l'un et l'autre. Eh oui, il faut croire que les confrontations ont toujours fait parti de notre relation. J’aurai pu passer outre, après toutes ces années sans se parler, je savais très bien faire sans lui. Mais non, contre toute attente, il est redevenu l'un des hommes les plus proches à mes côtés, parvenant à se faire une place particulière comme par le passé, mais surtout en gagnant peu à peu mon coeur comme jamais. Il est redevenu indispensable à ma vie, et nos chemins ne se sont plus jamais séparé. Alors oui, cette relation est complètement chaotique, voire même destructrice. Oui nous passons notre temps à nous battre entre deux fous rire et baiser, il n'empêche que James est mon pilier ici. Et s'il a provoqué un changement chez moi sur le plan sentimental, il est également celui qui m'a poussé à m'améliorer, parce que je dois être digne de pouvoir être à ses côtés, digne de pouvoir compter sur lui dans les pires moments. C'est peut être pas évident, je n'ai peut être pas toujours fais les bons choix, il n'empêche que je sais que j'ai changé, qu'il m'a changé, que cette femme prétendue sans coeur s'est littéralement éprise de lui et que je me suis dévoué coeur et âme à lui, mais aussi que cette volonté de vouloir monter ma galerie est le signe que j'étais prête à songer à l'avenir. Je l'avais lui, et j'avais cette envie de réussir sur le plan professionnel désormais. Bon je ne vais pas dire que je n'ai jamais eu de doute, bien au contraire. Si j'ai cette sensation que James est exactement l'homme qu'il me faut pour canaliser ce regain d'energie, j'ai toujours cette impression de ne pas être sa personne à lui. Il rêve d'amour, de famille, chez moi, c'est tout sauf inné, alors comment faire? Dois-je me forcer ou le forcer à passer à côté de quelque chose qu'il a toujours attendu, toujours désiré? Je l'ai vu tenir sa filleule dans ses bras à la maternité, aux côtés d'Alysse, et je pense que ca a été une sorte électrochoc pour moi. Je n'ai pas envie d'être celle qu'il l'aura empêché d'être celui qu'il veut être, je ne veux pas qu'il se réveille dans quelques années et réalise que je ne suis pas celle qu'il lui faut. Je suppose que mon arrestation aura été l'élément déclencheur pour entamer cette rupture. Nous sommes sur des mondes parallèles, et j'ai l'impression que l'on cherche juste à me faire savoir que je dois lui rendre sa liberté, que nous devons séparer nos chemins pour être épanouis réellement. Je suis derrière cette vitre qui nous sépare, téléphone à la main, et j'ai l'impression d'être un poids dont il faut se débarrasser. C'est un père de famille qui se bat pour son fils, qui se bat pour l'argent, et moi je suis celle qui fait du sur place et passe son temps à côtoyer le danger au travers de mon passé. Il doit continuer son ascension sans moi cette fois-ci... Et nous voilà des mois après, comme si nous étions revenus au commencement de notre histoire, incapable d'être heureux, incapable de vouloir passer à autre chose. J'ai essayé, j'ai vraiment essayé de toutes mes forces, mais comment vouloir faire sortir de ma vie ce qui m'a rendu le plus heureuse de toute ma vie? Comment pouvoir le laisser partir alors qu'il est toujours là pour moi? Cette soirée est la preuve qu'une fois de plus il ne lâche pas les bras. Je ne sais pas si c'est en tant qu'amis, ou juste parce nous avons besoin de nous retrouver pour faire table rase du passé, mais peu importe les raisons, nous prenons une fois de plus ce risque de vouloir voir où ça va mener. Je ne vais pas dire mais j'étais loin d'être très optimiste sur le sujet, il faut dire que je me suis approché de lui en traînant les talons alors... J'imagine que l'état d'esprit dans lequel je me trouvais me pousser à être si peu positive à notre sujet, et puis ca m'aurait arrangé que tout se passe mal, parce que j'aurai eu raison et qu'une fois de plus ma fierté prime sur tout le reste, mais non... Les minutes s'écoulent, nous replongeant dans une ambiance plus détendue et intime. Nous avons clairement hissé le drapeau blanc, et j'ai l'impression que nous nous contentons pas que de ça. Il y a des regards qui ne trompent pas, et régulièrement, il y a ce petit truc qui vient perturber nos échanges qui pourraient paraître amicaux. Le port en est d'ailleurs bien témoin, et je pense que cette douce soirée me rappelle des souvenirs que j'avais fini par enfermer dans une petite boîte pour faciliter le passage à autre chose. C'est un peu effrayant sur le coup, mais j'ai l'impression d'être replongé au beau milieu de notre histoire. J'ai l'impression qu'il me met face à un tableau que j'aurai pu peindre, notre tableau. C'est fort, assez éprouvant, mais nous devons poursuivre parce que c'est désormais mon tour de l'emmener sur ce lieu marquant d'après moi. Nous prenons tout de même le temps pour s'offrir une petite collation, et cette dernière vient rythmer notre échange.« Que tu dis… Si je veux, je me sers… » Je grimace, comme pour lui reprocher cette remarque alors que son corps vient pousser le mien doucement. « Mais vraiment, c’est ton jour de chance, j’en veux pas, je préfère admirer ton élégance. » Je viens glisser ma main devant ma bouche, lui évitant une image qui pourrait lui donner des cauchemars alors que j'étouffe un rire. "Il faut dire que t'es un petit privilégié pour ça...Hamburger, nourriture chinoise, gaufre..."Oui je n'avais clairement plus aucun crédit face à lui, mon image de femme sexy n'était plus. Heureusement, je n'aurai pas à la finir tout en évoquant le lieu puisque le carton se retrouve rapidement vide, me laissant le temps de me remettre en condition. Je remarque sa réaction et ne peux m'empêcher de m'en amuser. « Donc tu avoues que c’était du bluff hein » Je hausse les sourcils, tentant de retenir un sourire qui se fait cependant une petite place. "J'étais trop en mauvaise état pour m'en souvenir!" Et en plus je disais vraie! Bien que j'avais compris le lendemain que ma collègue avait pris mes clés de voitures sur lesquelles se trouvaient mes clés d'appart', enfin... Fini les rigolades, il est temps pour moi d'exprimer pourquoi nous sommes ici, et c'est de la façon la plus studieuse que je raconte mon récit, me laissant envahir par le passé pour regagner cet état d'esprit, regagner ce corps nerveux qui faisait face à cette fameuse porte. Je suis plutôt sérieuse mais n'éprouve aucun mal à livrer tout ce qui se passait dans ma tête à ce moment là, laissant le loisir à James de lire en moi comme il n'a jamais pu le faire. Il semble captiver par les mots qui proviennent de ma bouche, comme un gamin pourrait l'être face à une histoire fantastique. Mais je vois rapidement qu'il est touché par ce que je dis. Hors de question pour moi de m'arrêter à ça, je veux poursuivre, je veux qu'il sache qu'en dépit de tout, je n'ai jamais joué, bien que je n'ai pas toujours été expressive concernant notre histoire. Mes derniers mots sont les plus fort, et j'avoue qu'une certaine émotion parvient à se faire entendre au travers de ma voix ou encore de ce sourire touchant.« Je… Je te promets de toujours faire mon possible pour faire disparaître tes peurs… » Je hoche la tête, souriant afin d'y laisser une note positive, parce que s'en était une, c'est grâce à ca que j'avais vécu toutes ces choses fabuleuses à ses côtés. Je remarque rapidement que mon coeur s'est mit à accélérer alors que mon discours prend fin, comme si j'étais désormais prête à affronter son jugement. Si effectivement notre histoire s'était dégradé au fil du temps, mes sentiments eux restaient inchangés, et c'est ce que j'en retenais, c'était donc ca l'amour, peu importe les tempêtes, certaines choses resteront inchangé à tout jamais. Et je ne regrettais en rien ce que je pouvais ressentir, bien au contraire, ca me pousser à garder l'espoir qu'un jour je m'ouvrirai à nouveau à l'amour. Sa main vient caresser ma joue alors que je relève finalement le regard dans le sien, profitant de ce contact, comme si j'en avais besoin là tout de suite. Je sens ses doigts se faufiler dans mes cheveux alors que mes yeux se perdent dans les siens.« Merci d’avoir bouleversé ma vie de la plus belle façon qu’il puisse exister… et n’oublie jamais…. T’es mon plus beau cadeau. » Je me pince les lèvres en fermant légèrement les paupières, voulant m'imprimer de cet instant si particulier qui efface tout ce qui a été commis. C'est à nous, et j'ai peur qu'un rien ne vienne le briser, comme d'habitude. Je veux juste que le temps s'arrête, juste un instant... Son visage s'approche du mien doucement, me laissant le temps de sentir cette adrénaline m'envahir rapidement. Je me laisse peu à peu guider alors que je savoure l'idée de le savoir si près de moi, de sentir son souffle claquer sur mes lèvres. Je ferme les yeux et j'ai l'impression d'être seule au monde avec lui. Le baiser est tout simplement exquis, et en aucun cas j'aurai été capable d'y mettre fin, pas après cette soirée que nous venions de passer, pas après l'évocation de nos souvenirs et ces échanges verbaux. Je prends une grande inspiration tout en laissant mes lèvres se languir des siennes, et c'est tout naturellement que ces dernières viennent s'entrouvrir pour attraper plus intensément cette bouche qui me plait tant, ma main venant quand à elle se glisser sur sa nuque dans une douce caresse.
AVENGEDINCHAINS
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T'as déjà eu des journées que tu voulais recommencer?
je me lance pour faire la deuxième partie du défi qui semble plus simple après ce que je viens de lui avouer. J’avance en regardant mes pieds. « Ça va être difficile de trouver seulement trois choses que j’aime chez toi… » lâchais-je en redressant la tête, tout sourire. « D’abord… enfin, tes yeux, clairement tes yeux, ouais, tes yeux sont juste à tomber… » lui dis-je en appuyant mes dires avec l'air d'une de mes mains. « Ce que j’veux dire, c’est qu’à travers eux, j’arrive à comprends un tas de choses sans que t’ai besoin de parler et je trouve que t’as un regard qui semble être tellement sincère que ça peut parfois en effrayer certain mais moi j’apprécie ta sincérité à travers lui. » lui dis-je quelque peu timide. « J’adore quand tu me fais rire. Ton humour fait carrément parti de ton charme. Pis j’dois avouer que j’aime beaucoup quand tu ris aussi. » ajoutais-je. Il me restait une seule réponse, le choix était clairement compliqué. Etant donné qu’en début de soirée je lui avais avoué que sa force était une chose innée chez elle, je n’allais pas le lui redire, ce qui me laissait une autre possibilité. « Et pour finir, je vais un peu tricher parce que je n’arrive pas à me décider… Je dirais que j’admire ton talent et ta détermination… Peu importe les obstacles, tu n’as pas perdu de vue ton objectif, ouvrir ta galerie… et je pense que tu mérites vraiment, parce que ton talent est indéniable. Tu es douée, tu es belle et généreuse. » terminais-je en trichant un peu plus que prévu. J’hausse les épaules, timide et gêné. « Désolé… » terminais-je par dire en lâchant un rictus incontrôlé alors qu'en voulant me faire face pour certainement me dire que j'avais triché, j’aperçois un peu de chocolat au coin de sa bouche. « Attends, bouge pas. » lui dis-je en glissant mon pouce sur ses lèvres pour venir retirer cette petite tâche alors que mes yeux son plongés dans les siens. [color=#ff9900]
» rétorquais-je en riant avant de lui piquer la serviette qui lui avait été donné avec la gaufre pour m’essuyer. Sans trop faire attention au chemin, il est vrai que j’avais plus été absorbé par cette complicité que par la route que nous faisions et je découvre en décrochant mon regard d’Elisha que nous avons atterris devant chez moi. << Te fais pas de fausses idées Mayer, je ne compte pas finir chez toi ce soir. >> Je laisse un petit sourire en coin face à son regard provocateur et délicieux. « … de toute façon, je crois que j’ai perdu mes clés. » lançais-je pour rire en tapotant mes poches de pantalon ainsi que celles de ma veste. Je faisais clairement référence à un autre moment assez drôle que nous avions partagés. « Alors… Dis-moi tout, pourquoi tu nous a amené ici ? » lui demandais-je en frottant mes mains l’un contre l’autre. J’étais impatient de savoir de quoi il s’agissait parce que clairement, je n’en avais aucune idée.
