T'as déjà eu des journées que tu voulais recommencer?

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James & Elisha

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Est-ce que cette soirée est synonyme de renouveau ou au contraire elle signe la fin d’une belle histoire ? C’est vrai qu’au début je serais partie sur la deuxième solution, mais plus les heures passes plus j’ai envie de croire que c’est la première idée qui remportera cet honneur. Oui parce que malgré tout ce qu’il y a pu avoir, je pense que nous sommes lucides et nous voyons bien les faits qui se montrent devant nous ? Cette complicité, cet attachement et cette attirance, se vouloir toujours auprès de l’autre malgré les blessures… C’est que vraiment, mais vraiment il y a quelque chose de fort entre nous parce que j’imagine que beaucoup aurait baisser les bras avec les difficultés qu’à endurée notre histoire. Et pourtant… pourtant tout semble s’effacer quand nous sommes ensembles. Je ne sais pas si c’est le fait de s’ouvrir sur des moments concernant notre passé mais il semblerait que l’ambiance de la soirée qui était pourtant pas très bien partie s’améliore de plus en plus, nous laissant partager des rires, des sourires, mais aussi des regards qui ne peuvent tromper le monde extérieur autant dans ce restaurant que nous avons dû quittés précipitamment, ou sur cette plage ou encore sur le port. C’est dingue ce qu’un lieu peu fournir comme souvenirs. Je me prends en pleine tête un tas de trucs positifs mais aussi de la nostalgie. On dirait presque que le temps s’est arrêté au moment où nous avions quitté le lieu et qu’il se remettait à revivre maintenant avec nos corps présents comme si nous rejouions la scène des mois après la scène initiale. Seulement les choses ont changé sauf les sentiments c’est certain. C’est drôle, mais évoquer un souvenir en provoque un autre dans la foulée c’est pourquoi nous en venons à évoquer une nouvelle fois ce weekend, mais cette fois ci, le repas qui nous a valu un tas de rires partagés, autant moqueur les uns des autres. Sa délicatesse n’est plus lorsqu’elle se met à manger certes dans des conditions qui ne sont pas très confortables, je l’avoue mais quand même, ça reste souvent des moments hilarants. Non je ne suis pas moqueur, mais elle fait cette petite moue qui fait craquer à chaque fois, c’est attendrissant autant que déstabilisant. << Il faut dire que t’es un petit privilégié pour ça… Hamburger, nourriture chinoise, gaufre… >> Je ne m’empêche de rire pour affirmer ses propos. « J’ai hâte d’ajouter le moment de la glace. » lui dis-je pour me moquer un peu plus mais toujours avec délicatesse et classe T'as déjà eu des journées que tu voulais recommencer? - Page 4 3480222922

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On dit souvent qu’on ne voit pas le temps en bonne compagnie et je peux l’affirmer ce soir, parce que nous avons atterris devant chez moi sans trop y prêter attention, certainement captiver par nos moments à nous. Je dois admettre que ce lieu ne me rappel pas grand-chose surtout vu de l’extérieur alors j’ai bien hâte d’entendre sa vision des choses, cependant j’évoque rapidement un autre souvenir avec une remarque émise par Miss Parker et rapidement nous en venons à rire. << J’étais trop en mauvaise état pour m’en souvenir ! >> C’est vrai que sur le moment-même je n’ai pas trop apprécié la voir dans cet état surtout dans les conditions où nous étions. C’était assez délicat d’ailleurs mais nous avons su ramener les choses à la facilité bien que son ivresse y fût pour beaucoup ce soir-là. « Je ne vais pas te contredire… Tu m’as offert un beau spectacle cela dit. » affirmais-je. Je pense que ce sera le seul moment que j’évoquerais de ce souvenir parce que la suite ne semble pas être la bienvenue dans cette soirée agréable que nous vivons. C’est pourquoi il est préférable de passer au sujet pour lequel nous nous trouvons ici. Et comment dire… ces mots me coupent le souffle, m’empêcher de respirer, je bois ses paroles comme jamais tout en observant son attitude à évoquer ce souvenir. Je ne sais pas si j’ai envie de pleurer de joie ou parce que ce moment qu’elle raconte semble être douloureux et heureux à la fois. Je ne pouvais imaginer à quel point c’était compliqué pour elle… Si j’avais su, peut être que j’aurais fait certaines choses différemment comme éviter les belles et grandes déclarations, les moments à parler d’avenir, à trop exposer mon attachement pour les enfants… Je sais pas…. J’ai comme un drôle de sentiment qui m’envahi alors que ces derniers mots me tordent le cœur tant je suis touché au plus profond de mon âme. Finalement, avec ces dires, je ne regrette aucuns de mes actes, j’ai réussi apparemment à lui donner quelque chose, je n’ai pas tout perdu. Je me sens d’un seul coup une puissance extrême une envie particulière de la rassurer encore et toujours, parce que c’est mon rôle, même s’il ne met pas accorder officiellement, je reste attaché et protecteur envers elle. Que quelqu’un s’avise de toucher à l’un de ces cheveux, je pense que je serais prêt à tout, réellement. L’idée qu’il puisse lui arriver quelque chose, peu importe quoi, me donne presque la nausée et la chair de poule me donnant envie de secouer le monde pour lui offrir la paix, la joie et l’amour, tout ce dont elle mérite pour être épanouie. Ma main vient s’aventurer sur un terrain dangereux alors qu’elle se balade sur sa joue pour venir se nicher dans ses cheveux pour avoir accès à son visage plus facilement. Je n’avais pas prévu ça, mais vraiment pas, mais c’est plus fort que tout. Le monde à cesser de tourner, c’est dont vrai alors que mes lèvres viennent à la rencontre ses siennes dans un moment d’insouciances extrême. C’est vrai que j’hésite un instant alors que je sens mon souffle claquer contre sa peau et le sien venir à la rencontre de mes lèvres. Est-ce une bonne idée ? J’en sais trop rien mais l’envie est si présente que je ne peux que céder à la tentation. Si dans un premier temps je semble de pas être trop à l’aise du simple fait d’avoir peur de sa réaction, mais lorsque ses yeux se ferment alors que nos bouches se retrouvent, je me sens habiter et complètement dingue du gout de ses lèvres. J’ai le souffle coupé alors que je suis clairement en train de perdre la raison quand sa main vient se glisser sur ma nuque. Je ne cesse de répondre à cet échange ne voulant clairement pas y mettre un terme. Ma deuxième main a trouvé refuge sur son autre joue me laissant le loisir de pouvoir appuyer mes lèvres contre les siennes pour donner un peu plus d’ampleur à ce baiser. J’aime la douceur et ce petit goût sucré de ses lèvres, j’aime ce que nous sommes. Mes yeux s’ouvrent doucement alors que je sens que le baiser va toucher à sa fin. Je n’en ai pas envie c’est pourquoi je viens poursuivre un peu plus alors que je ne laisse pas échapper ses lèvres. Cependant il faut se reprendre, bien que je pourrais passer des heures à la contempler et l’embrasser. Mes yeux viennent se poser dans les siens alors que mon front s’est volontairement collé au sien alors que mes mains, elles sont restées dans leurs position, nous laissant une proximité désarmante. Je reprends ma respiration du mieux que je puisse faire tout en laissant mes pouces caresser sa peau, lentement, délicatement et précieusement. « … oublies jamais à quel point tu es exceptionnelle à mes yeux… et que rien, ni personne, pas même un défi ne pourrais me faire penser le contraire. Tu me rends meilleur, et je ne pourrais jamais te remercier assez pour l’homme que tu me fais être à tes côtés. » lui dis-je si proche, presque dans un chuchotement pour nous laisser dans ce cocon. Je lui laisse quelques secondes pour revenir à elle-même et digérer ce qu’il vient de se passer. Je pense qu’aucun défi n’avait prévu que ça se passe comme ça, mais le destin semble jouer en notre faveur ce soir…

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Je pense que je me prends clairement une belle gifle. Cette soirée est de loin celle qui est entrain de me faire visionner ma vie, comme si devais m'arrêter un instant pour constater ce que j'avais fais de bien ou non, ce qu'il pouvait en ressortir. Je pense que Cassie a clairement sous estimé le pouvoir qu'elle pouvait avoir avec ces simples défis, elle était parvenu à faire tomber cette barrière, celle qui nous empêchait de passer à autre chose, d'oublier un instant les erreurs que nous avions commise dernièrement, et qui n'avaient fait que nous séparer un peu plus chaque jour l'un de l'autre. Oh oui, elle a été très forte en optant pour tout ça. Il n'empêche que le rapprochement qui nous subissons relève de notre propre personne. Nous nous approchons l'un de l'autre, acceptant de nous livrer comme nous l'avions jamais fait par le passé, enfin, ce qui avait été assez rare. Nous en sommes là parce que ca a été notre volonté de passer au dessus de tout ça, nous savons très bien que si nous avions voulu "gâcher" ces moments, nous serions parvenus à le faire sans aucun soucis. Mais je n'ai pas envie, j'ai envie de voir où tout ca va me mener, j'ai envie de me dire que je n'aurai pas de regret si tout vient à s'arrêter subitement, que j'aurais réellement tout fait, et que ca ne relèverait plus de moi, qu'il devait en être ainsi. Ce rapprochement se fait en douceur, et nous privilégions la communication à un échange physique. Mais rapidement, il y a ces moments de faiblesse, ces moments où nos regards se cherchent mutuellement, comme si nous cherchions à nous assurer qu'il y ait toujours bien cette petite étincelle, celle qui faisait que nous étions un couple particulier à nos yeux, celle qui nous donner la sensation d'être un duo exceptionnel. Et je mentirais si j'avouais ne rien ressentir, que ce soit au sein de ce restaurant alors que nous évoquons notre passé et ce qui l'a marqué, mais aussi sur ce port qui me fait replonger doucement dans le passé. J'ai l'impression de n'être qu'une spectatrice, et que j'observe ce qui pourrait être le tournant de ma vie. Je me laisse envahir de toutes ces petites choses, tous ces petits papillons regagnent mon corps et me replongent dans cet instant où les choses étaient plutôt magiques et pleine de sens. Mon esprit ne m'appartient plus alors que tout se bouscule dans ce dernier, m'empêchant de réfléchir alors que certaines parties me semblent évidente. C'est troublant, mais je sais que ca crée un déclic chez moi, je ne sais pas quoi, ni à quelle dose, mais ce n'est pas anodin. Je regagne cependant la réalité avec ce petit dessert duquel je fais bonne chair. Mais James cherche à briser ce moment parfait, se moquant même de moi et l'image que je donne quand je mange. C'est plaisant dis donc! Tout le monde veut s'entendre dire que l'on mange comme des cochons. James n'a donc rien compris aux femmes, il était censé me contredire et m'avouer que les dégâts étaient minime voir inexistant Rolling Eyes

. Ah beh c'est sûr que c'est facile de se moquer en se contentant d'une pauvre petite boisson chaude dans un gobelet avec couvercle, mais on peut pas dire qu'il a le goût du risque le petit. « J’ai hâte d’ajouter le moment de la glace. » Je garde mon sérieux, un brin vexé. "Dommage pour toi j'aime pas la glace!" Mensonge! Je voulais juste le faire redescendre de son petit nuage, et puis peut être qu'il n'aura plus jamais l'occasion de me voir manger du tout en y pensant Rolling Eyes

.... Le chemin se poursuit, nous amenant devant chez lui. Je me suis retrouvée tant de fois devant chez lui que j'ai l'impression que je pourrais m'y rendre les yeux fermés. Nous nous lançons dans une blague qui détend l'atmosphère avant que nous partions dans un sujet plus sérieux, et le souvenir en question me soutire un rire. Il faut dire que j'étais en piteuse état ce soir là. Je tâche cependant de me souvenir d'une manière générale, parce que malgré cet état d'ébriété avancée, je me souviens quelque peu de comment ca c'est fini..« Je ne vais pas te contredire… Tu m’as offert un beau spectacle cela dit. » Je souris, faussement modeste. "J'ai illuminé le visage de tellement personne ce soir là!" Et c'était rien de le dire, malheureusement, ce n'était pas toujours les personnes saines d'esprits mais plutôt les gros pervers ou encore les hommes qui étaient encore plus pitoyable que moi côté bouteille. Fini les plaisanteries, il est temps de passer à un sujet plus délicat. Si l’évocation d'un moment marquant m'avait fait complètement perdre pied à la lecture du défi, le trajet rythmé par nos rires et ce qu'il m'avait fait dit sur le port m'avaient permis d'être plus détendu là tout de suite, comme si j'avais pour la première fois envie de parler réellement, et je ne fais pas ca uniquement parce que l'on me l'a demandé, je pense que j'ai peut être besoin de faire savoir que je suis un être bien plus complexe et humain qu'il ne peut l'imaginer, même si j'ai tendance à vouloir le cacher. Et je ne dis pas ça pour lui faire savoir qu'il doit cesser d'être ce qu'il est. Je pense qu'au contraire sans cette partie de lui qui est sacrément romantique et affectueuse je n'aurai jamais réussi à me livrer à ce point. Il m'a aidé à me relever au moment où j'étais clouée sur le sol et que je n'y croyais plus. Il m'a offert sa main et m'a aidé à réaliser qui j'étais vraiment en tant que femme amoureuse. Bon, la suite a été plus compliqué, mais en rien par rapport à l'amour que j'éprouvais pour lui, c'était plus une remise en question. Le sentir à mes côtés n'était pas si perturbant que cela en soit, mais le regard qu'il me lance après que je me sois ouverte à lui me désarme complètement. Je cherche à faire bonne figure, mais en fait, je sens déjà que je ne réponds plus de moi, et que chacun de ses gestes peut avoir un impact considérable sur la suite des événements. Va savoir si ce que je dis en est la raison, mais je suis sujette à une affection particulière alors que ses mains viennent saisir mon visage, me laissant le souffle coupé. Ce baiser traduit amplement tout ce qui se passe dans ma tête. Fini les remords, cet échange prouve que je veux aller de l'avant, peu importe où ça peut me mener. Je pense que j'ai pris conscience de pas mal de chose ce soir, et il est temps que je rentre "chez moi", il est temps que je retrouve la raison et surtout que je suive ce que mon coeur me pousse à faire. Je ne le repousserai pas. Je ne fuirai pas. Je veux juste profiter de lui, simplement, et de la façon la plus agréable qu'il soit. Mes lèvres s’entrouvrent afin d'attraper les siennes. Ce baiser est délicieux, je n'ai clairement pas envie qu'il prenne fin, parce qu'il annonce quelque chose de nouveau. Et si James a encore des doutes là dessus, il le réalisera bien assez vite. Sa bouche se détache de la mienne, me laissant un goût de trop peu. Heureusement, la proximité reste la même, et j'ai l'impression qu'il n'y a que nous dans cette rue, que personne ne peut nous voir, que rien ne peut nous arriver. Son front est collé contre le mien alors que je relève le regard dans le sien doucement.« … oublies jamais à quel point tu es exceptionnelle à mes yeux… et que rien, ni personne, pas même un défi ne pourrais me faire penser le contraire. Tu me rends meilleur, et je ne pourrais jamais te remercier assez pour l’homme que tu me fais être à tes côtés. » Je hoche doucement la tête et ne peut m'empêcher de venir l'enlacer. J'ai ce besoin de me coller contre lui là, tout de suite,, parce que ca me touche une fois de plus et que j'en ai envie. Cependant, quelques frissons se font sentir, va savoir si c'est cette brise de vent fraiche ou ce qui se passe en ce moment même, mais je frisonne quoiqu'il en soit. James a du sentir ce léger sursaut de ma part et se recule tout en me frottant les épaules alors qu'il me propose finalement de rentrer chez lui. " Tu sais qu'on serait aussi bien à l'intérieur...?" Je ne peux retenir un doux sourire face à celui qu'il m'adresse, sachant très bien qu'il attend une réponse de ma part. "En tout bien tout honneur évidemment." précisais-je tout en plissant les yeux, quelque peu amusé. Je nous connais, ca peut rapidement partir dans tous les sens si on se retrouve rien que tous les deux. Mais je prends le risque, j'aime le danger. Nous nous levons finalement, je le laisse passer devant, l'observant ouvrir cette porte qui aura désormais un autre sens à mes yeux. Et j'entre dans cet appartement, me prenant cet odeur qui m'est si familière en plein visage. Je mets ma bouche en coin en m’avançant presque timidement alors que mes yeux contemple chaque recoin de la pièce. Mes doigts glissent sur le haut du dossier du canapé alors que je sens son regard me suivre à travers le salon. Je le provoque par le mien. "C'est marrant je voyais ce canapé beaucoup plus grand dans mes souvenirs". Je souris sans retenu et je vais le rejoindre dans la cuisine alors qu'il me propose quelque chose à boire. Les mots ne semblent pas nécessaire alors que nous nous observons, comme si seul les regards servaient à communiquer nos pensées les plus secrètes. Il faut dire que le rapprochement que nous avons vécu devant chez lui a clairement enlever une barrière et que je ressens désormais cette envie soudaine de vouloir m'enivrer de lui, de son odeur, comme avant... C'est fort, ça l'a toujours été entre nous, à la seule différence, c'est que des mois se sont écoulés depuis la dernière fois que nous avons passé un moment torride tous les deux, et que nous savons exactement comment faire pour faire craquer l'autre. Mais nous devons faire les choses correctement pas vrai? Je m'appuie contre le plan de travail, prenant un regard charmeur malgré moi alors que je le vois me porter un intérêt certain là tout de suite. Lui se trouve à un mètre de moi, adossé contre le frigo. J'apporte le verre d'eau à mes lèvres, un brin aguicheuse. "Me regarde pas comme ça"dis-je alors que je le vois esquisser un sourire qui est tout sauf innocent. "Pourquoi?" Me demande t-il alors qu'il se redresse pour finalement réduire l'espace entre nous. "Parce que je te connais." lançais-je en haussant les sourcils. Oh oui, je connaissais parfaitement ce regard, et je savais très bien qu'il pouvait vite me faire perdre la tête. Il saisit le verre que je tiens pour le déposer un peu plus loin. Ses mains viennent s'appuyer sur le plan de travail, autrement dit de part et d'autre de mon corps, comme si je ne pouvais pas lui échapper de cette façon. "... je ne vais pas dormir ici ce soir"dis-je à haute voix, comme si je cherchais à le calmer là tout de suite et me convaincre que tout ça ne doit pas arriver. Il écoute, mais j'ai l'impression qu'il accorde plus de crédit à ce qui se passe entre nous, et qu'il provoque d'une certaine façon. Son regard admire chaque partie de mon visage alors que je sens ses lèvres venir effleurer ma joue, murmurant à proximité de cette dernière. " Tu ne dormiras pas chez moi ce soir." Venant de sa bouche, ca sonnait encore plus faux T'as déjà eu des journées que tu voulais recommencer? - Page 4 3480222922

Je souris, ayant l'impression qu'il désobéit clairement à cette règle d'abstinence que j'essaye d'appliquer. Je tente de reprendre, un brin troublé par son souffle que je sens près de mon visage. "Il ne se passera rien." Okay, là j'y crois beaucoup moins, d'autant que j'ai l'impression de sombrer peu à peu face à ce charme qu'il dégage. Il fait glisser sa bouche jusqu'au coin de mes lèvres, alors que j'ai l'impression d'être figé sur place. "Rien.."dit t-il dans un murmure qui laisse planer une atmosphère plus sensuelle. La température monte alors que techniquement, il ne se passe encore rien entre nous. Je tente de canaliser cette énergie qui monte en moi. Je ne dois pas céder, je ne dois pas céder. Mes paupières se ferment, je laisse échapper un souffle "Et je vais d'ailleurs y aller là maintenant",dis-je plus faiblement comme si je savais que j'étais entrain de me faire complètement submergé par ce qui se passait. "Vas y", lance t-il avant que ses lèvres ne viennent jouer avec les miennes avec une passion sans équivoque. Ce ne sera qu'un baiser, pas vrai. Donc je me prête au jeu, me laissant quelques extras alors que ma langue vient langoureusement caresser la sienne.

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Je ne sais pas si c’est le fait que nous avions été pris au piège par Cassie ou si c’est le fait que nous ayons finalement baisser les armes qui rend cette soirée complètement idyllique. Quand je repense à tout ce qu’on a traversé, cette amitié à la fac, les galères de voitures à nos retrouvailles, cette difficulté à nous avouer les choses, son amitié avec Joy, Alysse, le weekend, la fausse alerte de grossesse… Tout ça sans compter ces derniers mois nous chamailler, à savoir lequel de nous deux fera le plus de mal à l’autre par les mots ou les gestes… Tout ça semble bien loin alors qu’elle me sourit à de nombreuses reprises. Tous ses mauvais souvenirs sont très loin… Je ne souhaite garder que le meilleur bien que toutes ses mésaventures font certainement qui nous sommes aujourd’hui et prouvent bien que nous voulons essayer encore en acceptant de passer la soirée ensemble non ? La participation et notre volonté est vraiment à l’honneur ce soir, je suis complètement à cœur ouvert face à elle. On joue carte sur table apparemment et c’est tellement agréable. Je ne dirais pas que j’apprends à la connaître à travers ces révélations, non, je pense savoir beaucoup de choses sur sa personne, mais disons que je la vois différemment, sous un angle différent et j’apprends le pourquoi du comment elle agit d’une certaine façon parfois. Sa relation avec sa mère n’est pas des plus simple ce qui me fait un point commun avec elle tout comme elle apprend de nouvelles choses sur mon passé. Je me sens en confiance avec elle et sa voix m’apaise. Après le coup de pression que nous sommes forcés de faire il faut passer a des choses un peu plus sérieuses plus personnel oui, mais nous concernant nous, notre histoire et ça semble plus compliqué que prévu alors que nous échangeons des compliments, des souvenirs, cependant avant de poursuivre et nous laisser un moment pour souffler et reprendre nos esprits, je tente de lui faire plaisir avec une gaufre au chocolat qui remplacera le désert qu’elle n’a pas pu avoir au restaurant et je la taquine pour sa façon de manger, mais tout le monde aurait la même élégance… C’est si compliquer de manger debout en marchant et en ayant le vent dans les cheveux. Je comprends mais je ne peux me retenir de me moquer un peu me rappelant les différents souvenirs. << Dommage pour toi j’aime pas la glace ! >> Je fronce les sourcils en la regardant ayant de nouveau un souvenir de notre temps d’étudiant où ils nous arrivaient souvent de filer entre deux cours pour aller manger une glace justement. « Oui bien sûr… a d’autres Parker. » lançais-je en riant tout en continuant d’avancer pour son endroit fétiche concernant notre histoire et à l’arrivée devant chez moi je suis perturbé et déstabilisé ne sachant pas trop à quoi m’attendre alors une petite blague n’est pas de trop pour détendre l’atmosphère. << J’ai illuminé le visage de tellement de personne ce soir là ! >> Bon pour le coup, elle n’a pas tort quand on repense à tous ses hommes complètement bavant à ses pieds. Je semble être envahi d’un sentiment de jalousie d’un coup en me rappelant toute cette scène. Je suis tout de même fier de moi, j’avais clairement gérer mon self contrôle ce soir-là… Il est préférable de ne pas trop entrer dans ce sujet qui pourrait remonter de mauvais souvenirs à la surface et c’est clairement pas ce que je veux alors que je suis sur le point d’apprendre pourquoi nous sommes devant ma porte… et j’ai bien fait d’être patient parce que ce qu’elle me révèle est complètement à couper le souffle. Ses mots bouleversent mon esprit et tout mon être. Ma gorge est nouée comme pas possible, j’ai le couple soufflé et le cœur qui bat comme jamais à la chamade. Fiou je sais pourquoi je suis dingue de cette femme, définitivement ses mots sont puissants qu’ils me traversent le cœur. Je la rassure, je veux la rassurer, qu’elle a bien fait de me faire confiance et qu’elle pourra toujours compter sur moi pour la protéger et lui faire disparaître ses peurs et le baiser que je lui adresse veut conforter cette idée. Nous sommes complètement coupé du monde, je ne veux qu’elle. C’est un moment si fort que nous vivons maintenant que je souhaite qu’il se fiche dans ma mémoire pour l’éternité. L’impression que c’est un nouveau départ est bien présent dans mon esprit bien que je sois encore hésitant appréhendant finalement la suite de cette soirée… Les défis semblent être terminé ou alors nous voulons laisser tomber pour profiter l’un de l’autre maintenant que Cassie a réussi sa mission… Je ne sais pas si je dois la raccompagner chez elle, si je dois pouvoir espérer de passer un moment plutôt intime à ses côtés… un tas de sentiments se bousculent dans ma tête Alors que je vois son corps frissonner du au vent qui claque contre nous, je lui propose qu’on entre chez moi, histoire que nous soyons plus à l’aise et au chaud. << En tout bien tout honneur évidemment. >> Je souris en lui faisant de gros yeux, levant les mains pour me disculper de toutes accusations, et cette remarque me détends complètement lisant bien dans ses yeux l’idée qu’elle a… C’est rassurant, j’ai raison d’avoir tant envie de me rapprocher d’elle une fois dans mon appartement. « Evidemment, ne te fais pas d’idées… » lui lançais-je tentant d’être le plus sérieux possible bien que le fait de nous retrouver tous les deux chez moi, seul me donnait une idée bien particulière de cette fin de soirée, mais un peu de sérieux tout de même. « C’est juste pour pas que tu attrapes froid tu sais. » ajoutais-je comme pour me justifier alors que je glisse la clé dans la serrure pour finir par pousser la porte pour qu’elle pénètre à l’intérieur. Je sais que nous sommes complètement dingue de prendre le risque d’être enfermer dans la même pièce… Mais qu’est-ce que c’est bon de la voir chez moi. Ca semble me redonner gout à la vie, j’aime ce tableau mais il faut que je me contrôle. Je souffle un bon coup avant de déposer ma veste sur le dossier de la chaise, lui proposant de faire la tête chose ainsi qu’un verre. Je pense être plutôt expressif dans mes regards. C’est mal je sais, mais les mots qu’elle m’a dit juste avant, ce baiser… Je ne pense qu’à ça et j’ai simplement envie de recommencer, savourer le goût de ses lèvres, pouvoir toucher sa peau sans retenue. J’ai déjà la tête à l’envers, c’est dingue, ce pouvoir qu’elle a sur moi. << C’est marrant je voyais ce canapé beaucoup plus grand dans mes souvenirs. >> Je l’observe depuis la cuisine sans que le sourire n’a pas quitté mes lèvres. Bien entendu j’avais très bien compris la référence, mais rappeler ce beau moment ne ferait qu’accroitre cette envie de l’embrasser. Son corps si proche du mien, ça me donne chaud et je pense qu’à travers mon regard elle a compris le message. Je la dévore complètement des yeux. << Me regarde pas comme ça. >> Je lui souris c’est vrai, mais pas d’un sourire simplet, bien plus expressif. « Pourquoi ? » lui dis-je avant de réduire un peu la distance qui nous séparent depuis trop longtemps déjà. << Parce que je te connais. >> Je ne résiste pas longtemps, et m’approche certes, dangereusement, mais peu importe. Je viens mordre légèrement ma lèvre avant de lui retirer ce verre d’eau qui risque de voler s’il n’est pas déposé sur le comptoir rapidement. Je scrute chaque partie de son visage que je semble redécouvrir alors que j’ai réduit la distance à son maximum alors que je viens la bloquer contre le plan de travail par mes mains qui s’y dépose. <<… Je ne vais pas dormir ici ce soir. >> Je sens mon cœur battre contre mon torse à une vitesse effroyable. Ma bouche vient effleurer alors sa peau en laissant mon souffle complètement désordonné contre sa joue. « Tu ne dormiras pas chez moi ce soir. » Ouais c’est pas du tout crédible je sais, et je ne le pense pas du tout, bien au contraire, je ne compte absolument pas la laisser filer et dormir seule dans son lit froid cette nuit. C’est hors de question et je jouerais toutes les cartes en ma possession pour la garder près de moi encore un peu, voir pour toujours. << Il ne se passera rien. >> mmh intéressant. Complètement absurde surtout, mais pourquoi pas, je compte bien la faire céder alors que cette fois ci mes lèvres descendent jusqu’au coin de sa bouche que j’effleure sensuellement. « Rien…» lâchais-je d’une voix peu contrôler. En fait, je ne contrôle rien du tout de ce qu’il se passe, je sais seulement que je suis littéralement attiré par Elisha et que je n’arrive pas à me ressaisir << Et je vais d’ailleurs y aller là maintenant. >> Mes lèvres n’ont pas quitté sa peau, qui se baladent tout autour de sa bouche doucement. « Vas y » lâchais-je alors que je joue un argument du tonner pour l’en dissuader immédiatement. Je viens alors prendre possession de ses lèvres laissant dernière un baiser on ne peut plus intense alors que je sens qu’elle se laisse prendre au jeu. Je laisse un long soupire s’échapper alors que j’apprécie la douceur de sa langue contre la mienne. Je viens alors laisser mes mains quitter le plan de travail pour venir se glisser sur ses hanches pour les laisser remonter le long de son corps appréciant les formes qu’offre ce dernier. Mes lèvres quant à elles se sont glisser dans le creux de son cou sensuellement, lui mordillant doucement. Je finis par soulever son corps pour que ses fesses se posent sur le plan de travail me laissant plus d’accès à son buste que j’affectionne particulièrement. Je redresse la tête pour plonger mon regard dans le sien avant de perdre complètement la tête. Mes doigts se glissent dans ses cheveux pour dégager son visage doucement, délicatement, appréciant cette vue qu’elle m’offre. Je déborde d’envie, réellement, ça fait si longtemps que j’attends de me retrouver si proche d’elle que c’est presque effrayant, mais immédiatement ses mots résonnent dans ma tête et je n’ai plus peur de rien, je souhaite juste passer un moment magique avec elle qui serait dans la continuité de cette merveilleuse soirée. Je la dévore, clairement je meurs d’envie de poursuivre alors que je presse mon corps le plus possible au sien pour venir retrouver ses lèvres langoureusement, cette fois-ci s’en ai trop, ma langue s’amuse avec la sienne pendant que mes mains viennent se déplacer en dessous de son haut qui semble me gêner à présent. Je ne tarde pas à m’en débarrasser pour admirer ce corps juste parfait qui s’expose à moi. Je recule légèrement ma tête pour clairement l’observer, laissant glisser mes doigts sur sa peau si délicatement, passant sur sa poitrine. Dingue, je passe mes bras autour de sa taille pour la rapprocher on ne peut plus de moi.« Peut-être qu’on pourrait aller vérifier la taille du canapé… ? »lançais-je a quelque centimètres de sa bouche pendant que mes mains caresses avec douceur la peau de son ventre.

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Je ne regrette absolument pas cette soirée qui devient de plus en plus intéressante à mes yeux. Elle est constructive, pleine de surprise, et je dois dire que peu à peu je me laisse à penser que celle-ci pourrait réellement permettre d'arranger les choses entre nous. Et on pourra donc dire que nous revenons de loin. Mais n'est ce pas déjà le cas? Avec tout ce que nous avons traversé, qui pourrait prétendre le contraire? Je pense que nous nous battons, parce qu'au détriment de ce que nous a parfois réservé la vie, nous sommes attachés à l'autre bien plus que ce que voulons nous l'avouer. Qui aurait pu prédire cette histoire d'amitié laissée à l'abandon pendant tant d'année donnerait vie à une histoire d'amour sincère et profonde, quelque chose qui perdura dans le temps et qui restera la plus belle chose qui me soit arrivée. C'est cependant compliqué à gérer. Ca l'a toujours été pour une femme comme moi, et ca risque de le rester encore un petit moment. J'ai ce problème avec l'engagement, avec la confiance, avec cette notion d'avenir. Ca me fait peur oui, mais James en a déjà eu une vague idée lorsque nous étions ensemble. Ce n'est pas faute d'avoir essayé pourtant. j'imagine qu'il faut que j'essaye, encore et encore, et qu'un jour j'aurais la chance d'être libéré de ce poids qui a grisé ma vie tant de fois. En attendant, il faut avancer pas par pas. Si cette soirée se déroule sous les meilleures hospices, est ce que cela signifie que cette relation est toujours d'actualité? Je ne sais pas, ce que je sais, c'est que ce bond dans le passé m’enivre d'un sentiment fort, quelque chose qui m'avait manqué, qui m'avait donné l'impression d'être vivante, et que rien ne pouvait m'arriver. J'accepte de faire face à ça. Cette balade à travers la ville refait naître cette complicité, qui ne serait rien sans nos éventuelles moqueries. Si ce n'est pas l'un, c'est l'autre qui s'y met, et comme la plupart du temps, il parvient à toujours la petite corde sensible qui me vexe. Il faut dire que c'est rarement agréable d'entendre que l'on mange sans vraiment le faire proprement. Et il propose en plus de ça que je remette ça avec une glace. Décidément, il la veut absolument sa glace T'as déjà eu des journées que tu voulais recommencer? - Page 4 3480222922

.« Oui bien sûr… a d’autres Parker. » Je hausse les sourcils. "Il y a que les imbéciles qui changent pas d'avis". En réalité j'en mangeais, je voulais juste ne pas lui donner le loisir de contempler ça. Arrivés devant sa porte, les taquineries persistent, refaisant surgir un souvenir qui avait clairement été agréable...oui, enfin pour la première partie. Rappelons que ce qui avait suivi l'avait été bien moins. Un baiser, suivi d'une grosse altercation, des adieux, et il avait fini dans les bras de sa meilleure amie. Je ne sais pas si c'est l'alcool ou ma volonté personnelle mais j'étais parvenue à faire une sélection de ce que je voulais oublier de ce soir là. Les minutes se suivent alors que j'évoque ce souvenir qui m'a tant marqué, pas forcement en tant que couple même, mais plutôt en tant que femme qui se lance corps et âme dans une relation amoureuse, et ce qui m'a poussé à vivre tout simplement des moments magiques et extraordinaires. James semble apprécier cette franchise, je ne me contente pas de parler des faits, je lui explique ce qui s'est passé à l'intérieur de moi, ce que ça à provoqué. Il doit se sentir rassuré de voir que je ne suis pas un monstre sans coeur, j'ai juste cette fâcheuse habitude à vouloir me protéger, à trop réfléchir et prendre peur. Et parfois, contre toute attente, je surpasse tout ça. Il m'a donné cette force tant de fois par le passé, et à en voir ce que je viens d'avouer, il est toujours cette personne qui me pousse à me surpasser. J'ai besoin de le serrer, de fermer les yeux et savourer cette présence qui est essentielle à mes yeux. J'ai besoin de lui. Malgré ce rapprochement, j'ai cependant quelques frissons qui se font sentir. James profite donc de l'occasion pour m'inviter à entrer chez lui. C'est sûr que question distance on pourrait pas faire mieux. J'accepte, laissant entendre que si je le fais, ca resterait purement "amicale". « Évidemment, ne te fais pas d’idées… » Je souris, ne pouvant m'empêcher d'avoir cette idée derrière la tête. Nous ne sommes pas à nos premiers essais, notre histoire a largement été consumé, il nous est donc plus facile de nous livrer physiquement à l'autre. D'autant que nous n'avons pas eu de rapprochement depuis déjà un petit moment maintenant. « C’est juste pour pas que tu attrapes froid tu sais. » Je souris, et reprends rapidement mon sérieux en fronçant les sourcils, prenant un faux air offusqué pour appuyer tout ça. "Bien sûr! Quoi d'autre!". Nous entrons finalement alors que je suis quelque peu ravie de me retrouver là. Cet appartement a été pendant longtemps une sorte de second "chez moi". Si j'ai bien évidemment plein de chose qui me viennent en tête, mon regard s'attarde un instant sur ce canapé qui recueille bien des souvenirs à lui tout seul. Et je fais une allusion à James concernant ce dernier. Pour quelqu'un qui veut prendre son temps, on pourrait presque croire que je le provoque. Mais c'est plus fort que moi. Il y a toujours eu cette attraction entre nous. Et je dirais qu'elle est encore plus forte maintenant que nous nous retrouvons, ca me rappelle la première fois qu'il est venu chez moi, et qu'il a fallu lutter pour ne pas se laisser piéger par ce pouvoir fort entre nous. Il en est de même maintenant. Et je sais déjà à quel point ca va être dur. Je le vois à travers son regard, à travers cet échange que nous partageons alors que je le rejoins dans la cuisine. Il me donne mon verre et un silence s'installe, pas le genre de silence gênant, non, c'est plutôt quelque chose qui vient renforcer ce qui se passe, nous laissant complètement absorbé l'un par l'autre. Et je le mets déjà en garde face au regard qu'il m'adresse. Je sais qu'il a envie de m'embrasser à nouveau, certainement autant que moi, bien que je tente de prendre sur moi pour passer outre de mon côté. Il me défi, venant me bloquer, je suis déjà troublée par cette proximité. C'est terriblement attirant, et ca ne laisse rien présager de "bon" puisque je me laisse approcher avec une certaine aisance, montrant déjà des signes de faiblesse. Mon corps et les mots qui sortent de ma bouche sont complètement en contradiction l'un avec l'autre. Et ce que je dis n'a clairement aucun sens alors que je suis amplement réceptive à l'effet qu'il me fait. Et je lutte - enfin un peu-, je parais complètement figée, comme si j'étais livrée à mon propre sort, en réalité, je tente de ne pas me laisser piéger mais c'est déjà perdu d'avance alors que ses lèvres viennent caresser ma peau pour finalement se glisser jusqu'à mes lèvres. Et voilà qu'il est clairement impossible de faire marche arrière. Non seulement je poursuis ce baiser, mais je participe à le rendre d'autant plus langoureux alors que ma langue vient trouver la sienne. Je frissonne une fois de plus, mais de plaisir cette fois, complètement sous le charme du jeune homme. Ses mains viennent parcourir mon corps alors qu'il délaisse mes lèvres pour venir se nicher dans le creux de mon cou. Mon visage se laisse retomber un peu en arrière alors que j'ai mon coeur qui semble me jouer des tours, devenant complètement incontrôlable. Mes yeux se ferment doucement, il me porte et je me retrouve finalement assise sur ce plan de travail en peu de temps. Par un mouvement habile, je me rapproche du bord, pouvant savourer son corps contre le mien alors que ses lèvres viennent regagner les miennes. Mes mains quand à elles, viennent attraper son visage pour intensifier ce baiser. Son visage se recule du mien, me laissant le loisir de croiser son regard et de réaliser à quel point il me rend dingue. J'ai envie de ne faire qu'un avec lui, que ce moment ne s'arrête jamais. Et toute cette attention qu'il m'accorde me donne l'impression d'être particulière. Ce regard m'avait terriblement manqué. Je me mordilla la lèvre avant que la température ne monte d'un cran. Nous nous embrassons à pleine bouche et sans aucune retenue, à s'en faire perdre la tête. Ses mains viennent se glisser sous mon haut, et ce dernier est rapidement retiré par le beau brun. Je me passe une main dans les cheveux pour les arranger, n'y voyant plus grand chose alors que mes jambes viennent entourer son bassin, l'attirant d'avantage contre moi. Il veut cependant profiter de la vue, ses mains elle caressent pas peau avec une extrême douceur. « Peut-être qu’on pourrait aller vérifier la taille du canapé… ? » Je souris et lui lance un regard aguicheur avant de venir murmurer sensuellement au creux de son oreille. "On pourrait oui..." Mais à peine ai-je prononcé ses mots que ma bouche vient embrasser le contour de son visage, descendant dans son cou alors que je suis forcée de me plier pour l'atteindre. Je me mordilla de nouveau la lèvre et viens retirer son haut sans plus attendre. Je souris et le pousse légèrement afin de retrouver mes pieds sur la terre ferme. Je le pousse jusqu'à ce qu'il se trouve coincé contre le réfrigérateur, mes lèvres pressées contre les siennes alors que ma main se charge de déboutonner son jean. Je souris doucement tout en laissant mes mains remonter sur son torse musclé, puis finalement sur ses épaules. Je me détache de son visage et lui lance un regard provocateur et déboutonne à mon tour mon pantalon que je fais glisser le long de mes jambes. Parfaitement consciente de mes atouts, je l'amadoue par un regard aguicheur alors que je me trouve désormais en sous vêtements sous ses yeux, le but étant de lui faire perdre la tête comme il parvient à le faire avec la mienne.

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James & Elisha

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Plus les heures passent plus je suis détendu et ravie d’avoir été piéger par Cassie, c’est vrai, même si au départ c’était clairement mal parti pour une réconciliation, il semblerait qu’au vu des défis lancés nous ayons enterrer la hache de guerre et ce n’est pas pour me déplaire au contraire, je dirais même que je suis plutôt heureux que ça se passe comme ça. La soirée semble être programmée au top puisque nous sommes désormais détendus et en pleine chamaillerie sur le port. Cassie a clairement vu juste et savait pertinemment comment nous allions réagir à ces révélations et ces rapprochements. Cette petite flamme qui semblait s’être affaiblie repart de plus belle grâce à ce doux moment qui peu à peu laisse place à un peu d’humour pour ne pas nous faire perdre la tête immédiatement. C’est ça notre marque de fabrique j’ai l’impression, cette complicité et ces taquineries qui cachent beaucoup mais alors beaucoup d’affection et d’attachement l’un envers l’autre. Bon parfois avec un manque de tact mais toujours au second degré. J’aime la pousser à bout parfois. Bien que je sois complètement sous le charme de cette bouille, je ne peux m’empêcher de la taquiner sur son manque de délicatesse flagrant dont j’ai eu l’honneur d’être témoin à plusieurs reprises. << Il y a que les imbéciles qui changent pas d’avis. >> Bien vu, je suis d’accord. « Je peux te faire changer d’avis une nouvelle fois pour que tu les aime de nouveau… » lui lançais-je avec un regard plutôt provocateur, le sourire aux lèvres. J’en suis dingue, c’est définitif, raide dingue. L’ambiance se poursuit dans le même style alors que nous sommes désormais devant chez moi. Alors là, si je m’attendais à ce lieu… pas du tout, j’ai d’ailleurs bien hâte de voir ce qu’elle me réserve comme souvenir. Bon l’ambiance était clairement bonne enfant, mais il s’avère qu’elle devient on ne peut plus sérieuse à l’affut de ces mots. Je suis bluffé et j’ai le souffle coupé par toute la situation, imaginant bien la scène de ce soir-là. Il est vrai que j’étais tout autant stressé qu’elle parce que je semblais voir les choses en grand et vouloir m’investir d’avantage et complètement dans cette histoire. C’était la première fois que je m’étais autant d’amour dans quelque chose, autant de sincérité dans une soirée comme celle de Noël. Je pense que j’attendais tellement de ce premier rendez-vous officiel en tant que couple, je l’avais tant rêvé, tant attendu que je voulais que ce soit inoubliable pour moi comme pour elle, que ça reste un souvenir graver en tout, quelque chose de fort, de beau mais surtout quelque chose qui nous ressemblait. Mais ce que je ne savais pas c’est qu’elle avait eu l’air de tant appréhender ce moment… pourtant je m’en souviens comme si c’était hier et rien ne présager qu’elle était pétrifiée par la situation, on contraire, c’est sa présence et sa bonne humeur qui m’ont fait aller mieux et me détendre. Comme quoi… nous sommes complémentaires une fois de plus et ce soir de Noël reste magique à mes yeux, exceptionnel… Chaques détails est encore graver en mémoire, chaque mot prononcé résonne dans ma tête, je peux même ressentir de nouveau la douceur de ces lèvres contre les miennes ce soir, cette ambiance sensuelle que nous avons partagée…. Tout ça me donne de sacré idées et envie alors que je tente d’en satisfaire une en venant trouver ses lèvres tant convoitées. J’aime sa bouche, je voudrais rester collé à elle afin que ce moment ne prenne jamais fin. J’ai réellement l’impression de la retrouver, de pouvoir jouer avec ses lèvres sans retenu, sans trop avoir peur de ce qu’il pourrait se passer. C’est vrai que nos derniers baisers échangés ont souvent été suivi d’un drame… ça n’arrivera pas ce soir. Rien ne pourra nous arriver j’en ai la certitude. Je nous sens bien plus unis par tous ces mois de tortures mais aussi par ces révélations qui ont été faites durant la soirée. Ce doux moment doit prendre fin bien que j’aimerais clairement passer ma soirée à l’embrasser mais il semblerait que le froid nous pousse à nous mettre à l’abri. C’est peut-être évidemment bien trop tôt mais tant pis, elle accepte de venir se réfugier chez moi, c’est beaucoup plus simple étant donné notre proximité avec l’appartement et c’est vrai que cette invitation reste ambiguë connaissant nos antécédents quand nous sommes connectés comme maintenant. Il va être difficile de passer outre l’idée que j’ai en tête mais bon, je vais faire avec… Enfin… peut-être. << Bien sûr ! Quoi d’autre ! >> Je profite de lui tourner le dos pour sourire largement en poussant la porte de chez moi. James on se calme. Un pas après l’autre bordel ! Mais c’est si tentant, surtout quand elle m’adresse un regard provocateur très explicite en passant sa main sur le haut du canapé. Si ça ce n’est pas un message, je ne m’appel plus James Mayer, mais du calme. Je m’éloigne pour plus de sécurité afin de lui servir un verre d’eau mais je suis de nouveau perturbé par la distance qui est réduite dû à son retour dans la cuisine et en fait s’en ai trop, je ne peux pas résister, son regard m’en dit bien trop et pourtant ses mots semblent vouloir le contraire alors que je viens doucement m’aventurer près de sa bouche avec mes lèvres, lui laissant l’opportunité de me repousser, ce qu’elle fait un peu par quelques mots mais je reste tout aussi proche lui laissant un aperçu de ce qu’elle pourrait avoir si jamais l’envie lui venait… Apparemment, je semble être plutôt persuasif alors que je viens enfin retrouver sa langue avec la mienne, et rapidement elle se laisse aller pour mon plus grand plaisir. Elle me provoque, je la provoque et nous cédons, c’est le jeu et vu son attitude, je dirais qu’elle veut bien jouer maintenant vu la température qui s’accentue entre nous désormais. Je laisse mes mains s’aventurer le long de son corps pour venir agripper ses fesses pour les déposer sur le plan de travail. Ma respiration est déjà alarmante vu sa rapidité. Mes lèvres s’amusent à glisser dans son cou mordillant sa peau très légèrement. Son corps presser contre le mien je peux sentir sa poitrine encore recouverte de ce tissu contre moi. Je ne tarde pas à lui ôter tant il devient gênant pour la suite. Je semble découvrir son corps comme une merveille. Je suis satisfait et le prouve à travers mes gestes et le regard que je lui adresse avant de venir de nouveau claquer mes lèvres aux siennes. Je sens ses jambes venir me piéger par le bassin me laissant un sourire aux lèvres. Je fini par briser cet échange pour lui caresser la peau de nouveau du bout de doigts lui proposant d’aller vérifier la taille du canapé, question de confort aussi. << On pourrait oui… >> Ses lèvres viennent parcourent mon visage alors que je semble apprécier cette attention avant de venir glisser ses mains à mon teeshirt pour le retirer, je l’aide pour plus de facilité, laissant à présent mon torse à sa vue. Nous sommes plutôt déchainés, mais comment faire autrement avec cette attraction qui nous pousse l’un vers l’autre sans arrêt. Je suis forcé de me reculer par la pression qu’elle exerce sur mon corps qui finit sa course contre le réfrigérateur me laissant une fraicheur me traverser le corps cependant je suis vite rappelé à l’ordre alors que l’une de ses mains vient se glisser à mon jean pour lui défaire le bouton le faisant glisser légèrement laissant apparaître mon boxer. Je suis complètement déconnecté du monde et n’a dieu que pour cette belle brune désormais de pas ses caresses qu’elle laisse sur ma peau et par ses baisers tous autant gouteux les uns des autres. J’ai un gout de trop peu lorsqu’elle se détache de moi, me forçant à ouvrir les yeux pour l’observer. Je tente de reprendre un peu de souffle mais ce qui suit me le coupe littéralement. Elle laisse glisser son pantalon d’elle-même le long de ses jambes me laissant la joie d’avoir une vue toute particulière sur l’ensemble de son corps et je dois dire que c’est pas pour me laisser de marbre. Je passe ma langue sur mes lèvres alors que je me mors la lèvre inférieur en arquant un sourcil brûlant de désir. « Mmh » grognais-je avant de lui sourire en lui lançant un regard tout aussi aguicheur que celui qu’elle m’avait adressé. Je viens alors l’attraper par la taille pour presser son corps au mien qui fait tomber mon jean à mes pieds que je retirer définitivement ainsi que mes chaussures par la même occasion. Je nous fais basculer pour que son dos soit collé au réfrigérateur, mes lèvres viennent à nouveau à la rencontre des siennes que je délaisse rapidement pour glisser dans son cou, puis ses épaules que je mordille de temps à autre. Je viens alors me laisser glisser le long de son buste puis son ventre alors que mes lèvres parcourent toute sa peau avant de remonter pendant que ma main caresser tout le long de sa jambe. C’est affreusement délicieux. J’ai clairement envie de passer à la suite alors que je l’entraine pour aller au canapé, mais je m’arrête finalement à la table qui nous fait obstacle, son corps vient alors se déposer doucement sur cette table alors que je me penche sur elle sourire aux lèvres avant d’embrasser sa poitrine qui me fait un agréable plan. Je glisse quelques mots entre deux baisers. « C’est fou... tu me rends fou. » je finis par me pencher un peu plus au-dessus d’elle pour avoir accès à ses lèvres que j’affectionne particulièrement à l’aide de ma langue qui s’amuse avec la sienne. Je viens glisser l’une de mes mains sous son corps pour dégrafer son soutient gorge qui me fait barrage pour dévorer sa poitrine avec ma bouche. Sans quitter ses lèvres, mes mains se chargent de faire glisser ses bretelles pour qu’i finisse enfin sa route au sol. Je peux alors désormais venir plaquer mes lèvres contre sa poitrine, tout me rend dingue ce soir. Je me redresse pour la regarder droit dans les yeux, le souffle complètement saccadé pour lui sourire complètement charmé et désarmé par ce qu’il se passe entre nous. J’avais tellement attendu ce moment, que je souhaite que tout se passe à merveille, que tout soit parfait comme l’a été toute cette soirée. « Qu’est-ce que tu es belle… » terminais-je par dire alors que j’observe tout son corps.

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James & Elisha

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que tu voulais recommencer?

Cette ambiance particulière entre nous brise cette glace qui nous a si longtemps séparé. Je ne vais dire que notre entente a été corrompu depuis notre séparation, non, même si il y a eu des moments plutôt difficile, il y en a eu d'autre tout de même agréable, comme cette partie de plaisanterie alors que j'étais entrain de subir un dégât des eaux dans ce qui représentait notre futur. Seulement, tout nos rapprochements ne semblaient pas pouvoir nous pousser à quelque chose de plus, de même pour cet instant magique que nous avions partagé dans cette chambre au beau milieu d'une soirée. Il manquait quelque chose. Certainement moi, mon problème a vouloir communiquer, à m'ouvrir réellement. Je ne vais pas dire que ce problème se résous peu à peu ce soir, ca serait impossible qu'il en soit ainsi, c'est un travail sur moi qui prendra certainement beaucoup beaucoup de temps! Mais pour la première fois, j'ai l'impression que nous repartons sur de bonne base, certes, il y avait eu cette confrontation qui m'avait filé la chair de poule par sa gravité, parce qu'il était clair pour moi qu'elle venait certainement de signer la fin d'une quelconque relation entre nous, mais celle-ci avait surtout permis de vider notre sac réellement, d'être sincère l'un envers l'autre,d'assumer ce qui c'était passé chacun de notre côté et d'aller de l'avant. C'était une page qui s'était tournée, et je m'étais montrée quelque peu soulagé qu'il en soit ainsi. Le poids d'une relation est bien trop pesant pour moi, j'imaginais que ca allait faciliter mes affaires...Mais pas du tout! Si mon esprit me poussait a passer à autre chose, mon coeur lui semble encore une fois tiraillé. C'est pourtant l'opportunité parfaite pour passer outre, parce que la colère était un sentiment qui pouvait clairement avoir beaucoup d'impact sur ma vision des choses. Mais les sentiments...les sentiments sont quelques choses qui nous arrêtent à travers le temps, nous rappelant ce doux ressentiment que l'autre provoque chez nous, nous rappelant que rien n'est acquis, mais surtout que personne ne peut y changer quoique ce soit. La volonté n'est pas suffisante pour oublier une personne, alors on essaie, encore et encore, en espérant qu'un jour, toutes ces petites choses qui nous tiraillent le cœur parviendront à disparaître, à se faire oublier de façon définitive, comme si ca n'avait jamais existé, comme si c'était dans une autre vie. Et je pense que malgré ma fierté et cette colère qui m'anime toujours, je réalise que face à lui, ces sentiments ne m'ont pas quitté, ils ne m'ont jamais quitté. Malheureusement, l'amour n'est pas suffisant à mes yeux. Je ne veux clairement pas souffrir, et avec ce qui a été dit, il serait plus raisonnable dans rester là, il est temps que nos chemins se séparent, parce qu'après tant d'épreuve, comment pouvons nous nous sortir de là? Comment pouvoir oublier toute cette rancœur et ces remarques? Ca me semblait impossible, et si j'ai accepté de rester, c'est plus au nom de ce que nous avions vécu que ce que nous pourrions vivre. C'est ce qui fait que je ne me prends pas la tête et que j'avance sans faire de plan, comme si nous étions deux amis qui tentaient simplement de renouer le dialogue. Et ca fonctionne. La communication est de nouveau en marche, nous soutirant des secrets que nous aurions peut être jamais révélé à l'autre, nous poussant à nous souvenir des beaux jours que nous avions passé ensemble, quand il n'était pas encore question de séparation ou de remise en question. C'est un doux retour dans le passé, et peu à peu, je parviens clairement à faire un grand pas en avant, voulant laisser tout ce mal derrière moi. Je le fais pour James, mais je le fais surtout pour moi, je me dois de prendre ça avec plus de légèreté. Je dois accepter d'être maître de mon destin et de m'ouvrir au bonheur. Je suis là entrain de lui expliquer ce qu'il se passe en moi, et j'oublie clairement tout. En temps normal, il y aurait eu cette peur qui m'aurait fait sombrer, mais là, je ne fais qu’évoquer ce qui se passait en moi au moment où j'ai décidé de le rejoindre chez lui et d'accepter ce statut de couple. Ca peut paraitre assez puéril comme situation, mais pour moi c'était un grand pas en avant; je tenais à ce qu'il le sache. Ce n'est pas moi ça, je ne suis pas comme lui, je n'ai pas l'habitude de ces choses là, malgré mon âge, tout ca est quelque peu récent. James n'a pas cherché à me le reprocher. Il m'a apprivoiser doucement, et m'a forcé la main lorsque c'était nécessaire. Même si au début ca avait tendance à me faire paniquer, je le suis reconnaissante d'avoir fait tout ça, c'est ce qui fait ce que je suis aujourd'hui, et même si j'ai cherché à fuir cette personne qui rêve d'une vie paisible et heureuse, elle s'impose à moi comme un évidence chaque jour. J'aurais beau fuir ce que je suis devenue, il va de soi que je ne suis plus cette femme perdue qui a débarqué à Miami, et James en est la raison principale. Il m'a aidé à quelqu'un de meilleur, quelqu'un qui devait espérer mieux de la vie, parce que je le méritais. Alors c'est vrai, j'ai eu ces doutes lors de mon passage derrière les barreaux, mais je sais surtout ce que je ne suis plus. Et va savoir si une accumulation d'éléments, ou encore suite à ce que j'ai confessé mais James éprouve le besoin de venir déposer ses lèvres sur les miennes. Ca pourrait être un baiser anodin, un baiser pour me remercier d'avoir osé dire de telles choses alors que nous étions devenus presque deux ennemis lorsque je l'ai rejoins sur ce trottoir, mais je sens que c'est bien plus fort que ça. Ca ressemble d'avantage à un aboutissement, un besoin qui a toujours été là mais que l'on a fait taire selon les circonstances. Je ne peux pas le repousser, parce que l'envie est tout aussi présente chez moi. Je sais malheureusement que ca demandera certainement à avoir un sens d'une façon ou d'une autre, et je n'ai pas envie d'en parler, je n'ai pas envie de me poser de question, j'ai juste envie de profiter de lui maintenant que je l'ai retrouvé réellement. L'ennui c'est que le vent me donne une sensation de fraîcheur et que je veux me mettre à l'abri. James propose donc son appartement pour m'y réfugier. J'y entre, sachant pertinemment dans quoi je m'engage. Cette attirance entre nous a toujours été présente, peu importe les circonstances, elle est toujours là, elle nous a rapproché lorsque nous étions séparés, et il suffit souvent d'un baiser pour nous rappeler combien elle peut être intense. Ce baiser sur le porche de chez lui en est bien une preuve. Si il traduisait le plaisir de se retrouver dans un premier temps, il a aussi rappelé combien il pouvait m'attirer et me faire perdre la tête. Je le largue une fois chez lui, parce que si j'ai le petit ange par dessus mon épaule qui me ramène à la raison en prétendant que je dois prendre mon temps, le démon qui m'anime semble vouloir lui prendre sa place d'un moment à l'autre. L'ange utilise cependant la parole pour s'exprimer, alors que mon corps est carrément possédé par le diable. Je me joue de lui, je le provoque, sans même le vouloir, je crois que c'est plus fort que moi. Et le pire c'est que je me mets moi même en danger, sachant très bien que je risque de m'y perdre moi aussi. Et en fait, je réalise que j'ai plutôt tellement à y gagner... James semble être en accord avec ce que je dis, comme s'il était prêt à me laisser filer alors que son attitude montre l'inverse justement. Il m'embrasse, me caresse à m'en faire perdre la tête, et je sens rapidement que je baisse les bras. Hors de question d'interrompre quoique ce soit, je n'en ai pas l'envie et me laisse guider avant de prendre à mon tour quelques initiatives. Cette proximité me fait perdre mon bon sens et je savoure toutes ces choses que je n'avais pu faire depuis la dernière fois que nous avions été si proche. Il y a une réelle passion entre nous, qui rappelle clairement de nombreux moments du passé. Pourquoi vouloir s'empêcher de revivre ca? Je l'embrasse langoureusement, laissant mes mains se balader régulièrement sur lui alors que j'ai la chance de me trouver d'avantage à sa hauteur puisque mes fesses reposent désormais sur le plan de travail. Nos hauts sont rapidement hors jeu, et je ne peux que sourire en retrouvant cette silhouette parfaite. Pouvoir sentir sa peau chaude contre la mienne me donne une sensation de bien être incomparable, mon souffle doit bien le lui faire savoir tant il est audible et incontrôlable. Il propose de rejoindre le canapé pour plus de confort, et bien qu'effectivement ca pourrait l'être, j'ai l'impression que les quelques secondes pour nous y rendre seraient bien trop intenable, et qu'il nous pousse à poursuivre ce moment sans se poser de question. Si mes jambes jusqu'à présent exercé une certaine force autour de son bassin afin de l'empêcher de m'échapper, je descends finalement du meuble et le pousse doucement jusqu'à son corps soit arrêté par un obstacle, le réfrigérateur en l’occurrence. Si ma bouche voue une grande attention à la sienne, mes mains quand à elles, glissent doucement mais sûrement vers une zone interdite. Je déboutonne son jean, me laissant aller à quelques caresses par dessus son boxer. Je me détache cependant, voulant certainement me jouer de lui alors que je fais un ou deux pas en arrière avant d'ôter ce jean d'une façon particulièrement sexy. Ma tête se penche par dessus mon épaule alors que mon regard croise le sien, plus séductrice que jamais. Je veux le rendre fou comme lui parvient à le faire, tout les moyens sont les bienvenus. Il semble apprécier et ne tarde pas à venir me rattraper, se débarrassant dans un même temps de son pantalon. Il prend de nouveau le contrôle sur la situation et vient plaquer mon corps contre son frigo, me soutirant un soupire face à la fraicheur de cet objet sur mon corps. Mais je l'oublie rapidement face aux baisers que nous partageons de nouveau, plus fougueux les uns que les autres. Il redescend dans le creux de mon cou, et je soupire de plaisir de nouveau, fermant les yeux doucement en tentant de contrôler ma respiration, en vain. J'ai l'impression d'être déjà à bout de souffle, et mon corps n'ose bouger alors que je le sens descendre le long de ce dernier, me laissant apprécier la douceur de ses lèvres sur ma peau. Je me mordille la lèvre, de plus en plus haletante face à la situation alors que je sens ses doigts remonter doucement le long de ma jambe, me faisant frissonner de plaisir au passage. C'est juste divin. Il m'entraîne cependant à poursuivre ça ailleurs, mais ne coupe pas court à l'échange alors que nous traversons une partie de la pièce collé l'un à l'autre. Je sens quelques chose venir nous arrêter dans cette course et réalise rapidement qu'il s'agit de la table. Je le vois sourire alors que je me retrouve pencher sur cette dernière, je glisse mes fesses d'avantage en arrière pour y être plus aisément assise et souris en voyant que James se glisse au dessus de moi. Sa main maintient mon dos jusqu'à ce que je m'y retrouve complètement allongée. Heureusement que j'ai confiance en la solidité de cette fameuse table. « C’est fou... tu me rends fou. » me lance t-il alors que son visage s'attarde un instant sur le haut de mon corps. Je me passe une main sur le visage, voulant reprendre mes esprits alors que j'ai l'impression que mon visage va exploser face à cette chaleur qu'il dégage. Il remonte à mes lèvres et je tiens à lui faire savoir l'effet qu'il me fait alors que je me relève pour avoir d'avantage accès à cette bouche qui éveille tous mes sens. Mon dos se cambre, lui laissant alors l'occasion de dégrafer mon soutien gorge d'un geste habile et délicat. Il en profite donc pour venir embrasser ma poitrine alors que mes coudes me permettent de garder un certain équilibre. Il relève finalement le visage, et j'ouvre les paupières pour constater le regard qu'il m'adresse, admiratif. « Qu’est-ce que tu es belle… » Je souris doucement, flattée, surtout dans un moment pareil, mais surtout venant de sa bouche à lui et viens glisser mon index sur sa bouche alors que mon regard se perd entre celle-ci et son regard amoureux. Je souris doucement, j'aimerais pouvoir lui dire tant de chose moi aussi, mais c'est plutôt compliqué là tout de suite. "C'est toi qui me rend belle",lui dis-je son visage à proximité du mien. Je m'accroche finalement autour de son cou afin de me redresser, retrouvant une position assise alors qu'il est debout, collé contre moi et je laisse mes mains descendre le long de son torse pour arriver à ce boxer duquel je me joue un petit moment. Du bout des doigts je m'en débarrasse, tout du moins je le fais tomber en bas de ses jambes alors que l'une de mes mains n'a pas quitté cette partie intime que j'affectionne particulièrement par des mouvements réguliers. Mon visage est toujours aussi proche du sien, mais je l'observe, comme pour savoir le plaisir que je lui procure. Mais face à ce souffle qui laisse échapper et qui ne me laisse clairement pas de marbre, je viens m'emparer de cette bouche délicieuse, laissant glisser mes lèvres sur les siennes.

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J’imagine que si nous en sommes là ce soir c’est grâce à Cassie, nous pouvons la remercier de tout cœur. Elle a su nous faire dire des choses que jamais personne n’aurait su sans cette soirée, de nous faire faire des trucs complètement dingues que nous n’aurions jamais fait avec quelqu’un d’autre et je pense que c’est cela qui m’a fait prendre conscience que je ne peux pas vivre tous ces moments-là avec une autre personne qu’Elisha, qu’elle est devenue si indispensable à ma vie que personne ne pourrait la remplacer. Que cette complicité qui émane de nous ne peut être qu’une réelle preuve de notre attachement l’un envers l’autre que malgré toutes ces histoires, tous les problèmes que la vie nous à causer, je reste là, elle resté là et nous sommes ensemble à lutter pour survivre et sauver cette relation même si parfois il semblerait que nous ayons baissé les bras en laissant nos plus profondes blessures s’exprimer par des mots horribles et blessants. Quoi qu’il en soit, je trouve que ce moment ensemble nous a rapproché plus que jamais nous permettant certainement de prendre un nouveau départ ou du moins repartir sur des bases solides et sincères. Je découvre une autre facette de cette femme que je chérie depuis tant d’années maintenant. J’apprécie apprendre toujours un peu plus à son égard, me permettant de comprendre les failles qui l’anime, la douleur et la peur de l’engagement. Tout ça n’est que le passé, je n’ai pas envie d’oublier, ça non, certains mots ont été bien trop puissants mais j’ai envie de tout cœur d’aller de l’avant et de passer à autre chose et s’il Elisha est d’accord, d’avancer ensemble serait ma plus belle réussite. C’est vrai pouvoir surmonter tout ça ne nous rendra que meilleurs et plus forts pas vrai ? Et ce que je ressens là maintenant au-devant de chez moi est juste indescriptible. Je ne dirais pas que je viens de recevoir une preuve d’amour de sa part, enfin si clairement si, je me suis pris une claque dans la gueule pour être plus clair. J’ai été pris de court ne m’attendant pas à ce genre de révélations de sa part. Je suis touché, au plus profond de mon être et je suis pris d’une bouffé d’amour incontrôlable. J’apprécie sa sincérité et ce courage qu’elle a de m’avoir dit toutes ses choses après tant de temps, après tout ce qui a pu nous déchirer. Mais tout ça semble s’être envolé alors que je ne peux plus rien dire sauf lui faire savoir à travers ce baiser à quel point je l’aime et que ces mots m’ont aider à comprendre encore plus tout ça. Je voudrais que ce moment reste graver à jamais en moi, que ces mots employés raisonnent à jamais dans ma tête. Je pense qu’à chaque moment de doute, je me referais la scène dans la tête pour me redonner le courage d’affronter la vie comme elle a su affronter ses peurs. Le froid vient gâcher ce moment magique, enfin gâcher oui et non puisqu’il nous pousse à poursuivre la soirée à l’intérieur. Aussi risqué que ce soit, Elisha vient accepter l’invitation. Je sais pertinemment le risque que nous prenons en passant la porte de cet apparemment mais je n’ai clairement pas envie de mettre un terme à cette soirée. Nous sommes deux adultes responsables et nous allons simplement rester proches l’un de l’autre rien de plus. Enfin… Toute cette attirance entre nous semblait me faire perdre la tête peu à peu. Même si j’étais dans un premier temps sûr qu’il ne se passerait rien ce soir parce que ce serait bien trop rapide alors que nous venions à peine de nous retrouver, il semblerait que son comportement provocateur ait réveillé tout mon corps. Il ne faut pas c’est mal, on ne peut pas sauter toutes les étapes d’un renouveau, toutes les discussions que nous devons avoir afin d’être sûr que c’est ce que nous voulons tous les deux mais après tout… Le actes sont souvent plus parlant que les mots en eux même, alors oui je suis certainement faible face ce regard qui fait des ravages sur ma personne mais après tout c’est une bonne fin pour cette merveilleuse soirée que nous vivons. Il va de soi que je me joue d’elle à présent, la provoquant comme il se doit pour éveillé tous ses sens. J’ai si longtemps attendu ce moment que je n’ai pas envie de prendre mon temps ce soir, je veux pouvoir la retrouver sans retenu. Retrouver l’odeur de ses cheveux, la douceur de ses lèvres, la chaleur de sa peau. Notre petit duel dans la cuisine a complètement réussi à me faire perdre la tête. Je semble vouloir rester lucide alors que mon corps ne l’ai déjà plus du tout et je le fais rapidement savoir par un échange langoureux et apparemment j’ai réussi à la faire succomber puisque les mots ne sont plus de mise seulement le bruit de nos respirations saccadés et le claquement de nos lèvres ensemble se faire entendre. Ses fesses prennent rapidement appuie sur le plan de travail afin de me laisser plus d’accès à sa bouche, son cou. Mes mains semblent vouloir reprendre possession de son corps en se baladant régulièrement un peu partout. La vitesse supérieure est enclenchée vu à la rapidité dont tombe nos vêtements. Rejoindre le canapé semble être bien trop compliqué vu l’expression de nos corps qui ne peuvent se quitter pas même une secondes enchaînant de multiples baisers tout aussi passionnés les uns des autres. La fraicheur du frigo se fait ressentir dans mon dos alors que mon pantalon glisse le long de mes jambes pouvant à présent ressentir les mains d’Elisha venir à la rencontre de mon sexe qui semble être réceptif assez rapidement à ses quelques caresses me procurant un bien fou s’exprimant par de légers grognements de ma bouche qui sont étouffés par cette bouche que j’affectionne. Je suis quelque peu stoppé net alors qu’elle se détache de moi, je ne peux qu’être frustré de pas poursuivre, cependant le spectacle qu’elle m’offre semble me redonner l’envie de poursuivre sans plus attendre. Je suis complètement charmé et brulant d’envie pour elle. Il est clair qu’elle sait comment me rendre dingue, de par un regard, un sourire et lorsqu’il s’agit des deux en même temps je ne peux que succomber. Désireux de prendre le cours des choses, je viens réduire la distance entre nos deux corps afin de pouvoir prendre possession de sa bouche laissant ainsi ma langue jouer avec la sienne avant de la délaisser pour prendre soin de faire glisser mes lèvres sur chaque parcelle de son corps, m’enivrant de son odeur par la même occasion. C’est parfait, tout se déroule comme je l’espérait et l’attraction entre nous ne cesse d’augmenter alors que je nous dirige vers un endroit un peu plus confortable. Le chemin semble être plein d’obstacles alors que je serre son corps au mien pour ne pas la perdre et nous sommes finalement stopper par la table. Elle sera donc témoin de ce rapprochement, tout comme l’a été le canapé ou encore d’autre endroit. Peu m’importe, tout ce qu’il m’importe justement c’est reprendre ce doux moment. Je perds complètement la tête, j’ai chaud, je brûle alors que je me glisse doucement au-dessus de son corps allongé sur la table prenant soin de ne pas trop prendre appuie sur cette dernière qui va devoir supporter le poids de nos deux corps prochainement. Les baisers s’enchaînent alors que j’ai accès plus facilement à l’arrière de son dos pour dégrafer sans plus attendre ce morceau de tissus qui semble être de trop pour avoir accès à sa poitrine que j’affectionne avec ma bouche sensuellement. Je me recule, restant debout, admirant sa beauté alors que mes mains caressent tout son corps. Je me dois de le lui faire savoir par des mots sincères. Son corps se redresse vers moi alors qu’un de ces doigts vient se glisser sur mes lèvres alors que celles-ci laisse apparaître un beau sourire. << C’est toi qui me rend belle. >> Je ne peux que sourire davantage même si c’est faux et que sa beauté n’a rien avoir avec moi. Mais dans un moment comme celui que nous sommes en train de vivre je ne peux que m’en contenter et trouver ça incroyablement beau. Mon cou soutient la pression que font ses bras pour se redresser afin de coller son corps plus au mien. Je semble rester de marbre sentant ses mains venir glisser le long de mon torse pour venir se réfugier non loin de ce membre inférieur qui est à présent débarrasser de ce boxer bien trop gênant. La douceur de ses mouvements contre ma peau est juste divin et le souffle qui semble s’échapper de ma bouche est la preuve de ce que je ressens, j’apprécie chacun des mouvements qu’elle m’accorde c’est certain. Je perds le contrôle peu à peu alors qu’enfin ses lèvres viennent de nouveau retrouver les miennes. Clairement il faut passer à la suite, et rapidement, cependant la question qui se pose toujours est présente bien que mon esprit ne soit pas du tout perturber par ce détail qui a pourtant une grande importance. Il faut que je brise ce moment chaleureux pour trouver un préservatif afin de reprendre. C’est frustrant de devoir abandonner maintenant alors que nous sommes prêts à poursuivre. Ses mains ne cessent de s’amuser de moi alors que je me sépare finalement d’elle difficilement avant d’être incontrôlable et de ne plus pouvoir faire marche arrière. « Attends, attends. » lui lâchais-je en soufflant quelque peu déçu. « Je… bouge pas, j’arrive. » Je me déteste de la laisser là dans cet état et de m’infliger ça aussi par la même occasion mais c’est préférable. Je sais pertinemment où me rendre pour trouver de quoi faire. Le tiroir de la table de nuit semble être une évidence alors que je me dépêche de prendre la boîte de capote pour la retrouver sans le salon. Je ne tarde pas pour en sortir une et de jeter cette dernière sur le canapé avant de me remettre face à elle toujours désireux de reprendre. Je lui montre le petit sachet en souriant Espérant seulement qu’elle n’ait pas changé d’avis pendant mon absence. Seulement le regard qu’elle m’adresse alors que ce dernier morceau de tissu qui m’aurait gêné n’est plus me prouve qu’elle est toujours de la même longueur d’onde que moi. J’ai très envie d’elle et ça se voit et ça se lit sur mon visage alors que je viens de nouveau plaquer mes lèvres contre les siennes pendant que mes mains s’exécutent à venir enfiler le préservatif laissant le sachet tomber au sol. Une fois tout ceci fait, mes mains viennent dans un premier temps se glisser à son entre-jambe pour m’assurer de la suite avant de venir faire pression dans son dos pour coller nos corps. Je compte sur la solidité de la table pour ne pas nous faire de surprise pendant l’acte alors que je finis enfin par la pénétrer laissant clairement échapper un râle de plaisir de ma bouche. C’est si bon de me retrouver en elle. Rapidement mon corps vient se presser au sien nous laissant prendre appuie sur la table plus aisément alors que je prends plaisir à lui adresser passionnément chaque coup de rein.

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James & Elisha

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que tu voulais recommencer?

Nous avons été amis par le passé, pourtant, nous avons réellement douté de cela à plusieurs reprises. D'une part parce que nous passions plus notre temps à nous disputer et garder pour nous de nombreux non-dits que de réellement nous comporter comme tels, mais aussi parce que nous avons sacrifier cette amitié sans vraiment de regret pour atteindre ce statut de couple, comme si elle importait peu, comme si sa valeur ne nous manquerait pas... Je pense que si nous sommes là ce soir, c'est pourtant grâce à cette amitié! Bon d'accord, elle est assez atopique , semée d'embûche et de désaccord, elle est pourtant le noyaux de cette relation. James est clairement la personne avec laquelle j'aime passer du temps. Ca se comprend assez vite au vu des fous rires que nous partageons quotidiennement. Je pense que mes plus beaux souvenirs dans cette ville se trouvent être avec lui, et je ne dis pas ça parce qu'il est le premier homme avec lequel j'ai réellement appris à aimer, mais plutôt parce que c'est un tout, c'est ma personne. C'est certainement la raison pour laquelle je m'acharne à tenter de passer au dessus de tout à chaque fois, que je n'arrive pas à tourner la page alors que tout me pousse à le faire. Que vais-je devenir si il ne fait plus parti de ma vie? Comment vais-je combler cette absence qui me semble si souvent insurmontable. Alors c'est vrai, cela fait désormais des mois que nous sommes séparés, mais nous n'avons jamais vraiment couper les ponts réellement, chaque fois nous nous retrouvons, pour des bons ou des mauvais moments, quoiqu'il en soit, nous sommes toujours l'un auprès de l'autre. Alors comment reprendre ma vie en main et faire comme s'il n'en était plus rien? Comme si je devais effacer cette histoire de ma tête et pensais à un avenir sans lui? Oui j'ai été blessé, oui je n'oublierai certainement rien de tout ça, mais je pense surtout qu'en dépit de tout ça, je comprends que ce lien qui nous unis est bien plus fort que nous l'imaginions. Ca serait plus simple si effectivement il n'avait été qu'un mec de passage, un homme qui aurait partagé ma vie pendant un temps, mais c'est plus fort que ça, alors je dois mettre ma fierté de côté et apprendre à vivre avec ces différents que nous avons connu, en espérant peut être que cette tension finirait par laisser place à un ciel plus bleu. Et contre toute attente, c'est ce qu'il se passe. La force de notre relation me laisse presque sans voix alors que j'ai l'impression de le retrouver, de retrouver cet homme qui en dépit de tout ne change pas, je pensais qu'il n'était plus le même, que je l'avais quelque peu poussé dans ses retranchements, mais non, il est là, à me dire toutes ces choses qui me touchent, et je ne eux être insensible à tout ça, parce que je pense qu'il est bien le seul à me regarder comme il le fait, il est le seul à me vouer autant d'affection et d'attachement. C'est la raison pour laquelle je veux lui montrer que je n'ai pas changé depuis notre séparation. Bon je ne pense pas qu'il est réellement conscience de ce qui peut se passer dans ma tête en temps normal, mais je veux le lui faire partager à travers ce moment marquant de notre histoire. Je veux qu'il sache que ce n'est pas une sorte d'indifférence ou quoi que ce soit, c'est juste mon passé qui m'a rendu ainsi, craintive. Je peut être très confiante dans certain domaine, mais l'amour n'est clairement pas celui de prédilection. Et pourtant, je me suis assez surprise dans ce domaine. La vie m'a surprise tout autant avec ce que j'ai pu ressentir grâce à cette relation. Nous sommes si proche l'un de l'autre devant ce pavillon, c'est enivrant, et rassurant à la fois. Je pense que lui comme lui nous nous sentons bien, après toutes ces tensions nous parvenons enfin à discuter réellement, sans qu'il n'y ait de cris, de reproche, d'envie de fuir, de malaise.... Et il m'embrasse, impossible pour moi de savoir ce que ca signifie, ce que je sais, c'est que contre toute attente je ne le repousse pas, parce que j'en ai clairement envie. Difficile de savoir comment se comporter après ça, mes ses mots me touchent et c'est tout naturellement que je viens le serrer contre moi, exprimant un besoin, c'est si agréable, ca rend tout ça si réel. Nous nous retrouvons cependant assez rapidement à l'intérieur de son appartement. J'aime cet endroit. Il n'y a pourtant pas que des bons moments mais c'est comme un deuxième chez moi, je ne saurais l'expliquer. Si je lui fais savoir qu'il ne se passera rien, qu'il ne doit pas se méprendre, je suis assez contradictoire avec une attitude particulièrement séductrice. Je l'abandonne, mais c'est trop tard, James a déjà capté quelques faiblesses en moi et en joue alors que je tente de l’éloigner par des mots qui sont complètement inutiles. Il les entend, les répète, mais déjà sont t-ils oublié tant cette alchimie entre nous a repris ses droits. Tout va trop vite, tout est trop fort, mais c'est surtout terriblement agréable. Nous nous connaissons, nous savons exactement comment l'autre fonctionne, comment le rendre fou, et nous y parvenons avec une telle facilité que les étapes brûlent à vue d'oeil. Les vêtements en sont les témoins, alors que nous nous retrouvons rapidement en sous vêtement dans cette cuisine, qui à la base n'était qu'un endroit dans lequel se désaltérer. Je suis littéralement enivré, et ce n'est pas dû à l'alcool consommé une heure plus tôt dans ce restaurant. Les baisers s'enchainent alors que je me délecte de ses caresses, c'est incroyable à quel point je peux avoir chaud là tout de suite, ce qui est étrange quand on sait à quel point je pouvais avoir froid quelques minutes auparavant. Ma peau chaude se colle contre la sienne, me faisant tourner la tête alors qu'il me guide pour avancer à travers la pièce. La table arrête mon corps, et va savoir si c'était volontaire ou pas, celle-ci sera à priori notre nouveau terrain de jeu. Je perds le bout le bout de tissus qui recouvrait jusqu'à présent ma poitrine, ce qui laisse l'occasion à James de venir s'attarder un instant sur celle-ci, me soutirant quelques gémissements étouffés. Il se détache un instant pour m'observer dans son ensemble, alors que sa remarque me fait doucement sourire. Je lui en dis ce qu'il en est. S'il en doute, il n'a qu'à constater que mes pommettes rouges et ce regard pétillant ne sont autres que le résultat de cet échange partagé avec lui. Je me redresse, me retrouvant assise sur le bord de la table alors que lui est debout, collé contre celle-ci mais surtout contre moi. Et mes mains viennent se glisser en toute innocence jusqu'à son sexe, le débarrassant dans un premier temps de ce boxer, ce qui me donne une meilleure aisance pour les vas et viens que j'entreprends de faire avec ma main. Le plaisir que ca lui procure est partagé alors que mon visage est resté à proximité du sien. Ma bouche est entrouverte à hauteur de la sienne, laissant échapper un souffle sensuel alors que je ne l'embrasse pas pour autant. Mais nous cédons finalement pour un baiser enflammé, et je sens à quel vitesse tout ça peut déraper, nous sommes clairement incontrôlable. A un point où pour ma part la protection avait clairement été oublié. James est cependant là pour me le rappeler.« Attends, attends. » j'ouvre les yeux, comme si j'étais surprise qu'il veuille interrompre ce moment.« Je… bouge pas, j’arrive. » Et c'est là que je comprends la raison. Plutôt que de rester immobile sur cette table, je me charge de lui faire gagner du temps en retirant ce dernier sous vêtement qu'il me reste. Il revient après quelques secondes, faisant preuve d'une terrible efficacité par sa rapidité et me montre le sachet en souriant. Je souris sensuellement alors que je fais glisser mes doigts le long de mes jambes, sensuellement, remontant doucement mais sûrement alors que j'écarte les jambes d'avantage que précédemment avec l'aide de ces dernières, lui montrant que je suis toujours aussi prête, si ce n'est plus, puisque plus rien ne nous empêche de nous laisser aller cette fois-ci. Mon intimé lui est donc offerte et c'est avec un sourire partagé que je le vois s'approcher
. Ses lèvres se plaquent de nouveau contre les siennes, nous replongeant immédiatement dans un cadre des plus érotiques alors que je me délecte de sa langue. Mon corps se presse un instant contre le sien alors que sa main vient se glisser à mon entrejambe, ce qui provoque en moi un bien être extrême. J’atteins cependant un plaisir bien plus important alors qu'il me pénètre, m'arrachant un gémissement incontrôlable. Je me fous complètement du contexte, je pense que la table pourrait venir se briser qu'elle ne pourrait gâcher ce moment tant il est fort. Ses mouvements me font perdre la tête alors que mes jambes s'écartent d'avantage pour apprécier chacun de ces derniers. Mes bras viennent entourer son cou alors que je passe une main dans ses cheveux, remontant doucement sur le haut de sa tête alors que ma bouche se trouve à proximité de la sienne. Mes jambes entourent de nouveau son corps alors alors que mon corps se cambre face à chacun de ses gestes, je me déhanche du mieux que je peux, me pressant sensuellement contre lui. Mon coeur menace de cesser de battre d'un moment à l'autre. J'ai une impression de vertige et plénitude qui me tord le ventre. Je me laisse finalement retomber finalement le haut du corps sur cette table, m’étendant sur celle-ci en offrant à James une vue particulièrement surprenante. Sa main remonte le long de mon corps, parcourant mon ventre pour finalement passer entre mes seins. Je me pine les lèvres et je le vois finalement passer sur la table à son tour, ses genoux prenant appui sur cette dernière alors que je ne peux retenir un rictus, surprise. Okay, c'est extrêmement risqué mais ca me permet de pouvoir savourer de nouveau ses lèvres alors que sa main vient se joindre à la mienne, entrelaçant ses doigts avec les miens. .

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James & Elisha

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que tu voulais recommencer?

Il est certain que sortir Elisha de ma vie est inconcevable et complètement irréalisable pourtant j’ai voulu essayé après toutes ces histoires, mais je n’ai pas réussi non pas parce que ce n’était pas possible mais surtout parce que je n’y arrivais pas, je ne pouvais pas abandonné, pas après tout ce que nous avions vécu. Cette histoire est bien trop importante, nous avions sacrifiez bien trop de choses pour que tout soit gâché par des erreurs pour par la peur…. Si nous en sommes là c’est parce que c’était écrit et que nous devions vivre toute ces épreuves afin de pouvoir nous retrouver comme il se doit. Faut se le dire, la vie n’est pas toujours toute rose et je crains que nous n’ayons pas fini d’en voir de toutes les couleurs mais je n’ai pas vraiment envie d’y penser, je préfère profiter de ces retrouvailles qui semblaient pourtant vouées à l’échec en début de soirée. Les souvenirs évoqués semblent faire leur effet et je suis de plus en plus décontracté à l’idée de poursuivre. Je n’ai plus peur de ce qu’il pourrait nous arriver. C’est fort ce que nous vivons. Je la comprends mieux, du moins j’espère que toutes ces peurs pourront disparaitre au fur et à mesure, mais surtout grâce à notre attachement l’un pour l’autre. Cet amour si fort et si grand que rien ne peut détruire. J’y crois, oui j’y crois encore parce que nous sommes là à partager des moments aussi drôles que sincères. Alors oui ça paraît compliqué de surmonter ces obstacles après tout ce qui a été dit, mais je pense que si nous sommes là, c’est qu’il doit y avoir une suite à cette belle histoire. C’est mon âme sœur, je le sens au plus profond de mon être alors pourquoi vouloir être loin d’elle ? Pourquoi vouloir se priver de bons moments ensemble ? Pourquoi se faire du mal alors que l’on pourrait être bien ensemble, sans se poser de questions ? Tout semble s’éclaircir alors qu’elle s’ouvre littéralement à moi, m’offrant l’une de ces peurs le soir de Noël, le soir où tout a réellement commencé. Notre première vraie soirée en tant que couple. Oui parce que nous avions déjà passé de nombreuses soirées ensemble mais celle-ci avait un nouveau goût, elle avait vraiment quelque chose de spéciale. J’étais mort de trouille mais en même temps j’étais tellement heureux de pouvoir arboré ce statut de couple avec Elisha. Cette femme que j’avais aimé secrètement durant des années, que j’avais essayé d’oublier en partant loin de New York et en rencontrant d’autres, cette femme que j’aimais toujours au fond de moi était à ce moment-là ma petite amie, elle était réellement mienne et ça me rendait heureux. Son souvenir me plonge de nouveau dans cette atmosphère qu’il y avait le soir du réveillon, ce sentiment que rien ne nous atteindrait tant que nous serions ensemble, ici et tout comme ce même jour, je ressens le besoin et l’envie de lui faire savoir à quel point je l’aime, que je suis bien à ces côtés malgré tout à travers un doux baiser. Je ne sais pas trop ce que ça pourrait signifier mais tout ce que je sais c’est que c’est tellement puissant que tout le reste n’a pas d’importance et cet échange prouve une fois de plus ce sentiment indescriptible qui nous lient. Le froid semble vouloir briser ce moment avec cette brise qui souffle sur nous. Sans arrières pensées (ou presque) je lui offre la possibilité de venir se mettre à l’abris dans mon appartement puisque nous sommes juste à côté. Puis voilà… Ce qui devait arriver arriva, ce jeu entre nous reprend le contrôle sur la raison qui était pourtant présente à notre entrée ici. Mais comment rester de marbre face à cet effet provocateur qu’elle a ? Et comment dire que je suis totalement réceptif et me joue finalement d’elle alors que nous réduisons la distance assez rapidement. C’est totalement absurde enfin non c’est complètement dingue plutôt. L’effet qu’elle provoque en moi est un véritable électrochoc et je n’arrive plus du tout à penser raisonnablement. Je ne peux pas me dire qu’il faut arrêter là avant que ce ne soit trop tard. Après tout il est déjà trop tard maintenant que nos lèvres ses sont retrouver afin d’échanger langoureusement durant quelque instant. Ce qui n’est pas du tout fait pour me calmer et arrêter, au contraire même. Je prends les devants en lui ôtant ses vêtements en me laissant à quelques caresses le long de son corps. C’est agréable de pouvoir de nouveau le faire sans retenu, sans représailles. Nos corps s’agitent et déambule à travers la cuisine ainsi que le salon pour venir s’attarder sur la table. Il est évident que nos vêtements n’ont plus lieu d’être alors que je délivre sa poitrine pour venir savourer cette partie avec ma bouche. Ma respiration devient complètement incontrôlable et mon corps bouillonne comme jamais alors que je retrouve enfin sa bouche pour étouffer nos gémissements de plaisir intense. Je prends cependant le temps de reprendre mes esprits en l’observant après avoir brisé ce moment. J’ai toujours apprécier l’observer dans les moindres détails, admiratif de sa beauté. Seulement je réalise à quel point j’ai de la chance là maintenant de pouvoir savourer ce moment avec elle, de pouvoir la dévorer avec mon regard si amoureux. Cette parenthèse est rapidement refermée alors qu’elle ressent le besoin de venir de nouveau retrouver ma langue avec la sienne en profitant également pour resserrer son corps au mien et m’adresser un moment des plus agréable, montrant une fois de plus que je suis tout à fait réceptif à son attention. Cependant je ne veux pas aller trop vite et brûler des étapes importantes. C’est vrai, nous avions déjà eu cette frayeur l’année passée alors évitons de nouveau ce genre de mésaventure en se protégeant. C’est désagréable de devoir couper court maintenant mais il le faut. C’est pourquoi je me trouve particulièrement rapide sur ce coup pour trouver de quoi faire. Pas le temps de niaiser pour des détails, je prends ce qu’il y a dans le tiroir de ma chambre pour rapidement la retrouver et il s’avère que la température n’a pas baisser et tant mieux. Je suis heureux de voir qu’elle est toujours partante en arborant un état un peu plus provocatrice alors que je découvre qu’elle a profité de mon absence pour se mettre en conditions. J’arque un sourcil en observant ce qui m’est offert désormais. Je tente de me rapprocher un peu plus, sourire aux lèvres alors que je retrouver rapidement ses lèvres pour un baiser passionnel pendant que je me charge de mettre en place la capote. Mes mains se dirigent ensuite dangereusement à son entrejambe pour m’assurer de la suite et surtout de lui procurer un brin de plaisir avant de passer à la suite et ça semble porter ses fruits vu la chaleur qui émanent de nous. J’ai affreusement envie de passer à la suite et c’est ce que je fais sans plus attendre en me faufilant en elle doucement en extirpant un râle de plaisir lorsque j’entame de long vas et vient. Nos corps sont parfaitement emboités alors que nos mouvements sont eux en parfait accords contrairement à nos respirations qui sont saccadées et complètement désordonnées. Je ne sais quoi faire de mes mains c’est pourquoi elles viennent se glisser dans son dos afin de faire pression pour que son corps soit encore plus collé que collé au mien nous procurant encore plus de plaisir. Finalement ces dernières viennent caresser ses cuisses alors que ses jambes s’enroulent à mon bassin dans une sensualité extrême. Nos lèvres n’arrivent même plus à se retrouver correctement tant la cadence est à son comble. Le haut de son corps fini par se détacher du mien alors que je reste debout pouvant observer son corps de haut. Si dans un premier temps je poursuis les mouvements dans cette position, en passant l’une de mes mains le long de son corps traversant tout son buste avant de venir glisser pour pouce sur ses lèvres, je tente de venir au-dessus de son corps en gardant le plus possible une stabilité avec mes genoux. C’est complètement fou de prendre un tel risque mais je me fiche des conséquences tout ce que je veux c’est poursuivre cet échange et lui procurer un plaisir intense. Mes lèvres viennent alors retrouver les siennes tendrement alors que mes doigts viennent se mêler aux siens avant de poursuivre durant un instant la cadence de vas et viens surprenante avant d’atteindre le soulagement extrême se traduisant par un râle de plaisir sans précèdent. Mon visage vient alors se nicher dans le cou d’Elisha laissant au passage quelque baisers avant de me redresser à l’aide de mes bras, afin de plonger mon regard dans le sien, le sourire aux lèvres. Je viens déposer un doux baiser par-dessus ses lèvres soutenant son regard tout en essayant de reprendre une respiration convenable. Je tente finalement de me retirer délicatement et en douceur pour ne pas faire de catastrophe parce qu’il ne faut pas oublier que nous sommes sur la table et qu’elle risque de nous faire tomber d’un moment à l’autre. Jusque-là tout va bien, je gère, seulement j’oublie un petit détail, c’est qu’elle n’est pas assez large pour deux corps l’un à côté de l’autre et je finis rapidement au sol. D’une maladresse extrême je reste allonger sur le sol, mort de honte mais surtout explosé de rire. On ne pouvait pas faire mieux comme fin pas vrai ? Je me redresse un peu, constatant qu’Elisha s’est révélé moqueuse, en même temps il y a de quoi faire pendant des années maintenant. Un souvenir de plus à noter… ou a oublié je ne sais pas trop encore. T'as déjà eu des journées que tu voulais recommencer? - Page 4 1972959918

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Je viens cependant me mettre à genoux pour arriver à la hauteur de la table, ainsi pouvant regarder Elisha. Je me laisse rire avec elle. « Tu veux toujours partir et rentrer chez toi ? » lui demandais-je avant de lui tendre la main après mettre relever. « Parce que sinon, j’aimerais beaucoup que tu viennes avec moi pour dormir l’un contre l’autre, sagement. » ajoutais-je. Bon niveau sagesse on avait peut-être été pas mal pour ce soir. Sa main vient se glisser dans le mienne alors que je l’aide finalement à se relever pour l’entraîner avec moi dans la chambre qu’elle n’a pas vue depuis un moment maintenant. Je l’invite à se mettre à l’aise dans le lit alors que j’ai pris le temps d’aller à mes occupations pour me débarrasser du préservatif en autre. Je finis par la retrouver et me glisser sous les draps avant de laisser mes doigts venir caresser son bras alors que moi-même je tente de rester stable appuyer sur mon avant-bras, légèrement pencher vers ma belle. Je suis bien, incroyablement bien. Que ça dur…. « Tu sais… j’ai souvent rêver de ce moment là… où on se retrouverait. Mais je dois avouer que c’était encore mieux que dans mes rêves. » lui dis-je avant de venir déposer mes lèvres aux bords des siennes.

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James & Elisha

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Toute cette histoire est complètement dingue. Jamais je n'aurai pensé le revoir un jour, encore moins dans cette ville qui n'est pas la notre, encore moins par le biais du hasard, et je dois dire que je m'attendais à tout sauf à en tomber amoureuse. Cette histoire est clairement impressionnante par son lot de moment terriblement intense et amoureux mais aussi par ses déchirements à répétition. Nous avons eu tant de mal à nous mettre d'accord sur ce que nous sommes, sur ce que nous voulons, et ce que nous méritons, mais il y a bien une chose sur laquelle nous ne pouvons qu'être sur la même longueur d'onde, c'est ce lien particulier qui nous unis, un lien qui à l'heure d'aujourd'hui nous permet de nous ouvrir à l'autre, d'oublier tout le mal qui a été causé. C'est fort, réellement. Je suis rancunière. Je ne suis pas du genre à laisser de seconde chance lorsque j'ai été déçu, mais là je suis toujours auprès de lui, a tenter de trouver des excuses à ce que j'ai gâché en nous infligeant une rupture digne de ce nom. Je pense que tout ça nous dépasse, ca dépasse la logique, la raison. Parce que techniquement nous sommes certainement deux personnes qui se sont fait tellement de mal qu'il faudrait réellement cesser ce désastre. Mais d'autre part, il y a cette volonté de sauver ce qu'il y a encore à sauver. James est une personne tellement importante pour moi que je ne peux malheureusement imaginer ma vie sans lui, ca serait pourtant plus simple, mais c'est juste impossible. Et la rancoeur n'est plus alors que non seulement nous renouons un contact par la parole, mais qu'en plus un rapprochement physique à lieu devant chez lui. Ce n'est pas si étonnant en soi, nous sommes comme deux aimants qui tentent en vain d'échapper à l'emprise de l'autre. Et pour quelqu'un qui souhaitait ne plus entendre parler de lui je réalise à quel point je peux l'avoir encore dans la peau. Je ne peux pas vivre son amour, et je n'en ai pas envie. Me retrouver dans son appartement refait jaillir tant de souvenirs dans mon esprit, et à ma grande surprise, les derniers, qui n'ont pas été les meilleurs, sont délaissés pour d'autre bien plus agréable. Je me sens bien, je me sens en sécurité, et je me sens surtout très animée. Peut être même trop. Je tente de le repousser pour ne pas brûler d'étape, mais clairement, mon corps dit tout le contraire. Et malheureusement -ou pas- je lui lance ce regard, je me joue de lui, je l’apprivoise, sachant très bien ce que j'y risque, mais c'est plus fort que moi. Et le résultat ne se fait pas attendre. Il m'enveloppe dans cette bulle qui m'a tant manqué. Il serait plus sage d'en arrêter là, mais deux personnes qui se connaissent par coeur - ou presque- sur un plan plus intime ne peuvent que se laisser aller bien plus facilement. Nous laissons tomber chaque barrière, et même si nous pourrons être considéré comme faible au vu de nos retrouvailles récentes, je dois dire que la tension est d'autant plus forte, laissant émaner un doux parfum familier, un rapprochement à en faire perdre la tête. Je m'adonne à tout ça sans vraiment forcer, je dois dire plutôt que je tente de garder le contrôle sur moi, mais je n'y parviens pas vraiment tant tout ça me rend complètement dingue. J'ai chaud, je ne pense à rien qu'aux battements de mon corps et cet effet qu'il me procure alors que nos corps viennent se poser sur cette table. Nous sommes peut être inconscient, mais clairement je ne mesure pas trop le danger, je suis bien trop absorbée par cet homme qui se montre plutôt entreprenant. L'idée du canapé n'est plus et j'ai bien l'impression que cette table va faire partie de la liste des objets témoins de notre folie l'un pour l'autre. Je remonte à sa hauteur afin de m'assurer qu'il est prêt pour la suite, laissant ma main s’exécuter sur la partie inférieure de son corps, et nul doute qu'il l'est tout autant que moi. Un détail vient cependant interrompre cet échange. La fameuse protection. Celle qui m'a fait défaut à plusieurs reprises dans ma vie, j'imagine qu'avec les derniers rebondissements, elle doit sembler littéralement indispensable pour James, je ne peux que le féliciter d'avoir plus d'esprit que moi. Et je l'attends sagement au bord de la table, réfléchissant à comment l'accueillir alors qu'il va me retrouver. Je me débarrasse de ce bout de tissus qui n'a plus lieu d'être et me la joue provocante en voyant sa silhouette regagner la pièce. Tout les conditions sont là pour pouvoir passer aux choses sérieuses, et le temps n'a pas été assez long pour que je me calme, bien au contraire. C'est la consécration d'une chose attendue depuis longtemps au fond de moi, et le premier coup de rein me soutire un gémissement sans équivoque. Je profite de ce moment pour me serrer d'avantage contre lui, voulant ressentir chaque battement de son coeur, chaque souffle incontrôlé ou étouffé depuis cette bouche entrouverte à hauteur de mon visage. Ma peau colle contre la sienne, signe qu'aucun de nous deux n'est sujet à une hypothermie, bien au contraire. Chaque coup de reins me donne un plaisir absolu, je ressens d'ailleurs le besoin de relâcher le haut de mon corps, ce qui me donne l'impression de retrouver un certain équilibre. Et James vient me rejoindre, escaladant cette table à son tour alors que je peux retenir un rire sans le vouloir. C'est complètement fou, mais ca nous permet de pouvoir profiter d'avantage l'un de l'autre. Ses doigts resserrent les miens, ce qui me permet de lui faire savoir à travers la pression que j'exerce sur sa main l'état dans lequel je suis là maintenant alors que ma bouche apprécie ses lèvres avec ferveur. Les derniers mouvements se font sentir et c'est dans un souffle lourd que je ferme les yeux, à bout de force mais surtout satisfaite, je me sens extrêmement bien, bien qu'après réflexion, je trouve que cette table n'est pas si confortable maintenant que ce rapprochement a prit fin. Je tente cependant de reprendre mes esprits avant d'en bouger, surtout que James nous accorde un petit moment rien qu'à nous pour nous en remettre. Ma main caresse doucement son bras et je m'apprête à le suivre alors qu'il tente de bouger de là. Malheureusement, la table lui a fait default et c'est dans un bruit surprenant et un geste brusque que je ne le vois désormais plus. Je me redresse sur mes coudes pour constater qu'il a fait une sacré chute et ne peux retenir un rire moqueur. A vrai dire, j'ai réellement du mal à passer outre tellement c'est ridicule, surtout après un moment si parfait, mais nous sommes finalement habitué à ce genre de mésaventure, la maladresse ne se trouve jamais loin. Je pense qu'il sait d'avance que je vais m'en moquer pendant encore les semaines à venir, raison pour laquelle il prend ça plutôt sur un ton amusé lui aussi. « Tu veux toujours partir et rentrer chez toi ? » Me lance t-il alors que je le vois m'adresser un regard attendrissant, cherchant certainement à me convaincre de rester. « Parce que sinon, j’aimerais beaucoup que tu viennes avec moi pour dormir l’un contre l’autre, sagement. » Il me tend la main et je descends finalement de cette table à l'aide de cette dernière, laissant planer un doute pendant quelques secondes alors que mon regard vient finalement à l'encontre du sien. "...d'accord". Je me pince les lèvres pour dissimuler un doux sourire, en vain. Il m'accompagne jusqu'à sa chambre où je retrouve rapidement mes marques, et surtout ma place dans le lit T'as déjà eu des journées que tu voulais recommencer? - Page 4 448661255

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. J'y suis seule un instant alors que j'observe cette pièce avec un tout autre regard. La dernière fois que j'y ai dormis, nous formions encore un couple heureux et épanoui, ca donne à réfléchir. Je me faufile sous la couette, toujours nue, et me passe une main sur le visage alors que James refait son apparition. Je lui souris et viens m'installer un peu plus confortablement près de lui alors qu'il m'observe, me donnant l'occasion d'en faire de même.« Tu sais… j’ai souvent rêver de ce moment là… où on se retrouverait. Mais je dois avouer que c’était encore mieux que dans mes rêves. » Je souris doucement avant de sentir ses lèvres se déposer sur les miennes, un doux baiser. Ma main vient caresser sa joue tendrement. "C'est bon de te retrouver". Oh oui, je me sens tellement bien là, blotti contre lui. Je plisse doucement les yeux, comme si je voulais lui faire passer un message sérieux, qu'il devait réellement prendre en considération, que ce n'était pas une de mes blagues pour me défaire de ce contexte romantique qui a parfois tendance à me rendre nerveuse. "Merci de ne pas avoir laissé tomber...jamais." En référence à notre histoire. Avec tout ce que je lui ai fais vivre, il a toujours été là, même quand je le pensais détaché. Je souris doucement et dépose mes lèvres sur les sienne avant de l'enlacer, posant mon visage dans le creux de son cou alors que je ferme doucement les paupières. Je me sens si bien.

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