Alexie & Nathaniel

Tout homme revient un jour dans la vie d'une femme.

Je savais très bien quel jour on était et je dois dire que j’avais hâte de sortir d’ici pour rejoindre Alexie! J’espérais que ça soit réciproque aussi, qu’elle soit contente de me revoir. Je n’avais pas eu de ses nouvelles, car je m’étais concentré sur mon problème. Maintenant que j’avais pris conscience de beaucoup de choses autour de moi et que j’avais réussi à accepter ce qui s’est passé en partie en Irak, on me donnait le droit de quitter. Bien entendu, je devais y venir deux journées par semaine et ce, pendant surement un bon bout de temps. En sortant du centre, je lu le sms d’Alexie et je me suis trouvé un peu con d’avoir oublié que ça faisait 1 an que nous étions ensemble… Mais là c’était aussi son anniversaire alors je voulais lui faire la surprise, il était 18h00, je m’arrêtai au supermarché pour lui prendre des petits gâteaux et des fleurs, je ne pouvais pas faire mieux que ça vu que les magasins étaient fermés. Je pris donc la direction de chez elle plutôt que de chez nous pour aller frapper à la porte. J’imagine qu’elle allait trouver ça nul ce que j’avais acheté mais j’allais lui dire que j’allais me reprendre, si je le pouvais. Quand je vis son visage, je me suis senti très heureux de la voir, elle était tellement belle.

- Joyeux Anniversaire!!!

J’ouvris les bras pour qu’elle s’y jette et heureusement, elle le fit toute heureuse de me voir. Je la serrai comme je pu parce que j’avais les gâteaux d’une main et les fleurs de l’autre. Elle était tout à fait très jolie, peut-être qu’elle sortait ce soir aussi, je ne sais pas trop vu qu'elle était enceinte!

- Je suis de retour! Je ne pouvais quand même passer à côté de ton anniversaire! Tu m’as manqué!

Je l’embrassai tout doucement avant de lui tendre les gâteaux et les roses rouges.

- Je suis désolé pour la qualité, y’avait que les épiceries d’ouvertes à cette heure-ci, mais je te jure que je vais me reprendre ok?

Je ne voulais pas qu’elle me fasse la gueule pour ça non plus, disons que j'avais filer ici le plus rapidement possible seulement pour la retrouver, car elle me manquait. Maintenant que je prenais une médication et que je n'avais pas fait de crise, je pense que je pouvais dormir avec elle... Je ne sais pas si on devrait y aller doucement.

Alexie & Nathaniel

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Même si on aime pas particulièrement se retrouver au centre de l’attention, vivre des déceptions vis à vis son anniversaire n’est jamais bien plaisant. La seule personne à m’avoir passer un coup de fut ma mère pour me demander si j’avais des plans pour la journée. Je lui avais menti, lui laissant sous entendre que j’allais sortir faire la fête alors que non, personne ne m’avait rien organisé et même pas un SMS, rien. La journée tirait à sa faim, je m’étais fait livrer de la pizza que j’attendais en jouant à des jeux vidéos comme une pauvre fille seule. J’étais blessée de quelque part, personne ne pense à moi durant la journée de mes 26 ans. Ça me fit comprendre plus que jamais à quel point je pouvais être seule. Et puis, il y avait Nate qui me donnait plus de nouvelle depuis la grande nouvelle, même pas un SMS pour la St-Valentin, rien… Je ne devais pas trop y penser car ça me faisait complètement paniquer. Une bonne dizaine de minuit après avoir raccroché avec la pizzeria, on sonna à la porte. Je regardai l’heure, surprise par leur efficacité avant de me diriger rapidement vers la porte et l’ouvrir à la va-vite avant de voir mon petit-ami derrière cette dernière. Je figeai sur place complètement. Il me souhaita joyeux anniversaire, les bras grand ouverts mais je ne bougeai pas quelques secondes avant de me fondre aussitôt dans ses bras. Je me sentais toute émotive de l’avoir là, avec moi. Finalement… mon anniversaire n’était pas si terrible que je pensais.

« Tu m’as beaucoup manqué aussi. »

Je le fis entrer en fermant la porte derrière lui avant qu’il ne s’approche de nouveau pour déposer un baiser sur mes lèvres qui me fit sourire doucement. Il me présenta le gâteau et les fleurs que je pris dans mes mains, bien touchée par son attention toute spéciale.  

« Dis pas ça, c’est parfait! Je veux rien de plus… » Je posai le tout sur la table avant de regarder de nouveau mon petit-ami. Il était là… il était bien là. « C’est juste toi que je voulais pour mon anniversaire, t’es mon plus beau cadeau. »

Je retournai vers lui pour lui sauter dans les bras et enrouler mes jambes autour de lui pour l’embrasser fort comme il m’avait manqué. Nate me retenait par les fesses en me rendant bien tendrement mon baiser avant que je ne le serre fort dans mes bras, restant immobile ainsi pendant un bon moment car il n’y avait pas un endroit où je voulais autre que contre lui. Ma tête dans le creux de son cou, je lui chuchotai :

« Dis-moi que tu y retournes pas et que tu restes avec moi. » Parce que je ne voulais plus être séparée de lui maintenant qu’il était là. « Quand tu n’as pas répondu à mon SMS, je me suis vraiment inquiétée sans nouvelle... »

J’avais pensé qu’il ne voulait peut-être plus me parler, plus de moi ou peut-être aussi que ça n’allait pas très bien au centre pour lui. C’était déjà difficile de le savoir là-bas, ne pas avoir de nouvelle ça avait été encore plus inquiétant. Mais là, il était là et ça me prouvait qu’au moins, j’étais encore et toujours importante pour lui, malgré le fait que je sois enceinte et qu’il ne voulait pas du tout de ça. D’ailleurs, il fallait en reparler mais pas pour le moment, pas maintenant. Nate me déposa au sol et nous passâmes au salon pour s’installer sur le canapé l’un à côté de l’autre.

« Qu’est-ce qu’il en est avec toi maintenant?  »

Je voulais qu’il m’explique comment ça s’était passé, qu’est-ce que ça allait être maintenant. Est-ce qu’il avait des médicaments, est-ce qu’il devait continuer à voir des spécialistes mais le plus important… je voulais savoir comment il se sentait au fond de lui, je voulais qu’il me dise qu’il allait bien car c’était tout ce qui importait.

Alexie & Nathaniel

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Heureusement pour moi, Alexie était bien contente des cadeaux que je lui offris pour cette journée spéciale. On resta longtemps l’un contre l’autre à se serrer, je dirais que c’était bon de la retrouver, sentir son odeur, pouvoir l’embrasser, la caresser. Elle vint me demander en chuchotant à mon oreille si je restais plus longtemps. J’étais content de pouvoir lui dire que c’était fini de dormir là-bas, que je pourrais passer du temps avec elle. J’allais reprendre le travail, mais ce n’était pas pour tout de suite.

- Je t’annonce que je ne retourne pas là-bas! Je vais avoir des séances de plusieurs heures, soit deux fois par semaine sinon, le reste du temps je pourrais être avec toi.

En gros, j’étais pas tout à fait guéri, mais c’était sur la bonne voie de l’être.

- Excuse-moi pour le sms, je n’avais pas droit à mon téléphone et en sortant, j’étais pressé de venir ici… Je l’ai bien apprécié ce SMS… déjà 1 an Alexie, tu t’en rends compte? Je me sens nul de pas y avoir penser là...

C’était bizarre un peu notre relation ces temps-ci, mais je pense qu’on allait pouvoir oublier ce que Nightmare avait sorti dans son article. Du moins, je l’espérais.  Je redéposai Alexie au sol et nous passâmes au salon où je remarquai son petit set up avec son ordi… Je pense qu’elle pensait passer son anniversaire toute seule, pauvre elle. Je pris place à ses côtés et elle voulu savoir ce qui en était pour moi maintenant.

- J'ai fait des progès, je prends une médication, un somnifère plus un calmant pour dormir, ça fait en sorte que j’aie un sommeil plus profond, plus paisible, donc ça règle le fait de trop bouger ou te faire mal… Ce n’est pas sûr à 100%, mais selon les observations du docteur les nuits que j’ai passé au centre, aucune nuit j’ai eu des réveils brutaux. Je vais devoir y retourner pour la thérapie et leur parler de ce qui se passe pour moi avec la médication les nuits. Donc, ça veut dire qu’on peut faire des dodos groupés!!!

Je lui fis un autre câlin avant de lui demander comment ça allait, je me faisais beaucoup de souci pour elle.

- Et toi, raconte-moi comment tu te sens, j’ai pensé beaucoup à toi et j’aurais aimé être là pour toi...

Bien sûr ma question enveloppait tout ce qui lui arrivait avec la grossesse, je ne voulais pas parler du "bébé" comme tel j'avais peur de déclencher quelque chose qui allait transformer la joie du moment en tristesse. Maintenant que j'étais de retour, c'est certain qu'il allait falloir en parler.

Alexie & Nathaniel

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C’était une joie de savoir que c’était bel et bien terminé pour lui dans ce centre. J’allais pouvoir retrouver mon amoureux et passer définitivement à autre chose. Les dernières semaines n’avaient pas été facile, ni pour lui, ni pour moi. Nate m’expliqua un peu le pourquoi que je n’avais pas eu de réponse de sa part à mon SMS.

« Je me demandais bien, mais ça va… je comprends. » Il réussit à m’arracher un sourire en parlant de nos 1 an. Je hochai positivement de la tête. « Déjà 1 an oui! Et puis, c’est pas grave… tu avais plus important à penser. »

Il devait penser à lui avant de penser à moi, à nous. C’était d’ailleurs quelque chose que j’oubliais souvent de faire moi-même. Nous passâmes ensuite au salon pour parler un peu de sa situation. Je voulais voir l’heure juste, je voulais savoir si on pouvait reprendre notre vie sensiblement comme on l’avait laissé. Du moins, en mieux… enfin!

« Ça sonne presque comme une orgie ton affaire! » commençais-je en riant un peu avec lui à propos de ce qu’il appelait : des dodos groupés. Il pensait qu’on allait être combien lui? « Plus sérieusement, je suis contente d’entendre ces bonnes nouvelles-là! Il y a encore du travail à faire mais tout va bien aller et je suis vraiment fière de toi! Comme quoi ça été bénéfique d'aller chercher de l’aide une bonne fois pour toute! »

Je lui souris avant qu’il ne vienne me donner un gros câlin qui faisait beaucoup de bien. Je profitai de son parfum qui m’avait tellement manqué et pourtant, il y avait quelque chose en moi… au fond de moi qui créait tellement une distance par rapport à lui, même si je m’efforçais que ça ne paraisse pas. Lorsqu’il me demanda des nouvelles à son tour, je dirais que ça me rendit bien mal à l’aise car il ne parlait pas des choses telles quelles… comme quoi il n’avait probablement cheminé par rapport à ça à l’intérieur du centre. Il était incapable de parler de grossesse, de parler du bébé. C’était comme si, si il n’en parlait pas… ça n’existait pas alors que si, au contraire, j’étais toujours enceinte. Je fronçai un peu les sourcils en le regardant. Parler de ça, y faire allusion venait de faire descendre mon moral là… même si je savais que c’était un sujet inévitable et que ma joie de retrouver mon petit-ami n’allait pas rester longtemps.

« J’aurais aimé que tu sois là mais j’ai compris que c’est mon propre combat. » Du début à la fin car lui, il s’en moquait du bébé, c’était moi qui y était attaché et c’est moi qui allait devoir me battre avec ma peine lorsque j’allais m’en débarrasser. « J’ai profité du temps pour revoir Emily, pour arranger les choses! J’ai également été voir ta soeur pour parler de la situation, elle m’a donné son avis par rapport à ça, elle a été d’une grande écoute et c’était bien de voir qu’elle était encore et toujours là pour moi. »

C’était dans des moments comme ça qu’on réalisait que même si on se pensait seule, on ne l’était jamais complètement. Même William m’avait appelé directement du centre. J’avais compris que Nate s’était confié à lui et il m’avait offert son support en cas de besoin! Naturellement, ma plus grande source de support et de consolation était Nathaniel mais mes amies m’avaient fait comprendre également certaines choses même si on final, j’étais prête à tout pour lui.

« T’inquiètes pas… on ira demain comme ça, c’est vraiment tout tes problèmes qui seront réglés. » Je me levai du canapé en retournant à la salle à manger. « Je vais mettre les fleurs dans l’eau, belles comme elles sont, je ne veux pas qu’elles s'assèchent! » dis-je pour changer de sujet et profiter du fait que j’avais le dos tourner pour sécher mes larmes.  

Alexie & Nathaniel

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Elle riait de mon terme "dodo groupé", c'est parce que là on était trois, pas deux, je pensais qu'elle aurait compris, mais je me contentais de rire à sa remarque. Elle était fière de moi et ça me faisait plaisir à entendre. Moi aussi j'étais fier de ce que j'avais accompli parce que psychologiquement, je me sentais plus apaisé et plus calme avec les choix de ma vie. J'avais fait plusieurs erreurs de parcours. Je lui demandai comment elle allait et je dirais qu'elle avait plutôt bien esquivé ma question, on aurait dit qu'elle n'avait pas bien compris... Elle me parla de ma soeur et d'Emily comme quoi elle avait passé du temps avec elles, mais elle ne me parla pas vraiment de sa grossesse et comment elle gérait le tout. Je fus mal un peu quand elle me dit que c'était son propre combat, je me sentais de trop quand même! Sa voix devint plus froide en mon égard pour me dire que tous mes problèmes seront réglés demain. Je me mis une main dans le visage parce que je voyais bien qu'elle était encore triste. Elle avait été mettre mes fleurs dans l'eau. Je m'étais alors lever pour aller la voir...

- Tu sais Alexie, je veux pas que tu sois comme ça et je veux pas que ça soit comme ça entre nous deux. Je vois bien que tu as beaucoup de peine et mon thérapeute m'a fait sortir des trucs que je dois te dire, alors revient t'asseoir auprès de moi et laisse ses fleurs où elles sont. Je ne pensais pas que j'allais devoir te le dire maintenant, mais je vois que oui.

Bien sûr, elle lâcha ses fleurs pour venir me rejoindre, mais plutôt à reculons. J'avais préparé ça au centre et je voulais que ça sorte bien et qu'Alexie connaisse ma pensée. Quand elle fut à mes côtés, je vis ses yeux remplis de larmes, c'était une vraie torture.

- Je veux que tu comprennes pourquoi je t'ai dit qu'on était pas prêt à avoir un bébé. J'ai pensé tout de suite à mon enfance Alexie, tu vas dire que c'est con, mais je vais te faire le topo de ce qu'Amber et moi on a vécu si tu ne savais pas déjà. J'avais 5 ans quand notre père nous a quitté.... sans donner de nouvelles! JAMAIS! Il nous abandonné et pour le reste de ma foutue enfance j'ai été levé par mes voisins! JE suis tombé amoureux de Dahlia et elle m'a pas dit qu'elle était tombée enceinte avant que je lui dise que je l'avais trompé. Elle s'est enfuie sans me laisser le choix. Elle a vécu dans un bled pourri à essayer de le nourrir plutôt que de me le dire à moi! PAF je suis tombé au parc sur elle et mon fils sans le savoir et j'ai sû qu'elle avait gardé quand j'ai vu à quoi il ressemblait! Je me dis que le karma, Dieu ou je ne sais pas trop quelle force de la nature ne veut rien avoir affaire à moi quand il s'agit de bébé ou être père. Je ne sais pas ce que c'est un père, je ne sais pas trop si j'aurais une quelconque habileté ou qualité de père. J'ai fucking peur Alexie!!!! Fucking peur! Je veux pas que tu passes ta vie à m'en vouloir parce que je t'aurais forcé à avorté! Je veux juste que tu comprennes que tout ce que je veux c'est te voir heureuse et là ce n'est pas ça pour toi être heureuse visiblement. Je ne vais pas te forcer à faire ça... Décide de ce que tu as envie, je devrais m'adapter et faire avec parce que je t'aime Alexie, je t'aime comme jamais j'ai aimé personne. Si notre destin c'est ça... pourquoi pas l'affronter et voir ce qui se passerait plutôt que de fuir... J'ai assez couru comme ça dans ma vie pour me défiler, là je vais mordre dedans et y faire face.

J'avais un peu les yeux pleins d'eau moi aussi parce qu'après tout parler de mon enfance c'était douloureux à chaque fois.

- Dis-moi ce que tu veux Alexie et on regardera ça ensemble. Pour vrai!

Je lui tins la main dans l'espoir qu'elle comprenne mon point de vue et que même si j'avais peur, là j'étais prêt à avancer...

Alexie & Nathaniel

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Mon état avait changé en quelques secondes à peine lorsqu’il se mit à me demander comment j’allais car je comprenais très bien qu’il parlait indirectement du bébé. Je m’étais levée après avoir été assez froide dans mes paroles pour mettre les fleurs dans l’eau. Je devais me changer les idées et le sujet de la conversation par le fait même. Je tentai de mettre toute ma conversation dans mes fleurs, coupant le bout premièrement tout en remplissant le vase d’eau mais mon petit-ami revint à la cuisine pour m’arrêter dans mes préparations. Il voulait me parler, il voulait que je retourne avec lui au salon car il avait encore des choses à me dire. Je lâchai donc mes fleurs pour revenir à notre lieu de conversation initial. J’avais vraiment peur de ce qu’il allait me dire, je le regardai, du moins, je tentais à travers mes larmes.

« Je t’écoute… » déclarais-je, la voix brisée.

Je m’attendais à ce qu’il me sorte des arguments chocs pour venir appuyer le fait qu’il ne voulait pas d’enfant. Mais au contraire, il se mit à me parler de son enfance. Naturellement, je connaissais chaque détail à cause d’Amber mais de l’entendre me le dire à son tour, ça venait me serrer le coeur encore plus surtout que je voyais bien qu’il était émotif à n’en parlant. Ça remontait à loin tout ça, sa peur surtout d’avoir une famille, d’avoir des enfants et de devenir papa. Il ne savait pas s’il en était capable car il avait peur. C’était l’une des premières fois que je l’entendais m’avouer avoir peur de quelque chose, lui qui se montrait toujours tellement fort, tellement en contrôle. Il se mit à me dire qu’il ne pouvait pas me forcer à avorter malgré tout, qu’il était prêt à traverser ça avec moi si c’était ce que je voulais vraiment parce qu’il m’aimait comme jamais il avait aimé qui que ce soit. C’était assez inespérée de l’entendre me dire ça. Je ne pouvais que pleurer encore plus parce que ça aurait pu être une libération mais ça en était pas une, pas du tout même. Je ne faisais que me sentir encore tout mal en dedans de moi.

« Je dois t’avouer que sur le coup, je ne comprenais pas… j’arrivais pas à bien comprendre le pourquoi du comment que tu réagissais ainsi par rapport au sujet des enfants... mais… maintenant je vois et je comprends aussi. Ça me déchire complètement d’entendre tout ça sur ton passé! J’aimerais tellement t’offrir un futur à la hauteur de tes espérances, un futur comme tu le veux, comme tu le vois et te rendre heureux pour compenser toute la peine que tu as pu avoir…. Dans le meilleur des mondes, j’aimerais des enfants parce que même si t’as eu aucun modèle, je suis capable de voir en toi le père de mes enfants et je sais que tu seras bon!!! Tu crois que j’ai pas peur? J'ai fucking peur aussi!!!!! Je sais pas comment ça fonctionne… mais s’il y avait bien avec une personne que je me voyais vivre ça, c’était avec toi parce qu’on s’est prouvé à plusieurs reprises, l’un à l’autre que peu importe les épreuves, on était fort et on finissait toujours par revenir l’un vers l’autre. C’est comme ça depuis le tout début. »

On avait passé à travers les 8 mois de sa mission après notre première nuit, on avait passé à travers les problèmes avec sa soeur, mon déménagement à Londres, mon retour de Londres, le fait qu’il ne veuille pas s’engager, son plâtre qui l’avait rendu détestable, notre fausse amitié, son ITS, les problèmes avec Dahlia, la révélation de Maël, ses problèmes de cauchemar, le centre et maintenant… il y avait le bébé qui était là mais qui était sans aucun doute la pire montagne qu’on ait eu à traverser. J’approchai nos mains liées pour déposer un baiser sur la sienne en l’apporter près de moi.

« Ça me touche plus que tout que tu sois prêt à faire ça pour moi, par amour pour moi... Mais… mais c’est la même chose de mon côté. Je veux pas que tu passes ta vie à m’en vouloir parce que je t’ai infligé une vie que tu ne veux pas, que tu n’as jamais voulu. Je peux pas t’obliger à avoir un enfant avec moi… encore moins après ce que tu viens de me dire… je peux pas! Je t’aime trop pour ça! »

Alexie & Nathaniel

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Tout ce que j'avais en dedans de moi sorti même si ça ne fut pas très facile de dire tout ça à Alexie parce que j'étais très réticent, j'étais réticent à la nouvelle tournure de notre couple. Tout ceci allait compliquer les choses et je me disais que peut-être qu'on allait pas réussir à passer au travers... ou peut-être pas, on pouvait faire beaucoup de choses ensemble et s'étonner nous-même. J'étais pas le même homme qu'il y a 9 ans. J'étais plus mature et j'avais une copine, une vraie que je n'allais certainement pas tromper avec la première venue. Non, j'espérais quelque chose de plus stable et surtout du long terme. Alexie était la bonne personne. Je lui livrai mon enfance, ce que je n'avais jamais fait auparavant pour lui parler de ma crainte au sujet d'être papa. Je n'aimais pas l'idée d'être un papa non plus, je ne sais pas trop comment l'expliquer, mais j'imagine que c'était à cause de mon paternel. J'aimais tellement Alexie que je pense que j'étais prêt à essayer cette aventure avec elle! Je lui en fis part et je vis son visage s'éveiller comme auparavant. Elle me rassura un peu en me disant que j'allais être bon et je lui souris pour me coller contre elle. Puis, elle me dit qu'elle ne pouvait pas me forcer à avoir un enfant. Décidément, on était comme dans un impasse où il fallait pourtant prendre une décision, je trouvais que c'était digne d'un sacrifice.

- Je voudrais que tu décides Alexie, je veux que tu sois heureuse que ton choix soit le meilleur pour toi, mais aussi pour nous deux, je veux que tu comprennes que peu importe ce que tu choisiras, on affrontera ça ensemble et on essayera de faire de notre mieux...

C'était délicat, j'en conviens, mais je me voyais pas dire "tu devrais faire ça"! On pouvait dire qu'on décidait ensemble, selon ce qu'Alexie voulait. Elle en avait vraiment baver dans sa vie et j'espérais que tout se place maintenant. Je savais que c'était en partie de ma faute en plus, il fallait que ça arrête. Je lui pris la main pour la déposer sur mon coeur.

- Sérieusement Lexie, je ne veux pas que tu penses à moi cette fois-ci, tu penses toujours trop à moi justement, là dans ta vie fait ce que tu as envie pour toi-même et comme je t'ai dit, on va travailler pour que ça fonctionne nous deux.

Je lui posai ensuite une main sur son ventre.

- Il a peut-être quelque chose à dire lui aussi! Peu importe ce que tu vas décider, il t'en voudra pas!

C'était certain! Il n'était pas là pour juger, mais il comprendrait si Alexie voudrait interrompre le tout. Bon, qu'est-ce que j'en sais? Je ne sais pas grand chose sur les foetus d'ailleurs. Peut-être que William serait plus calé vu ses études, mais pour l'instant je pense qu'il ne fallait pas qu'elle s'en fasse pour le bébé. C'était une situation pas trop facile pour moi finalement, je me sentais un peu piégé, mais ce n'était pas le cas. Je devais m'adapter!

Alexie & Nathaniel

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C’était maintenant à se demander si c’était réellement l’idée d’être père qui faisait peur à Nathaniel ou bien les répercussions que ça pouvait avoir sur notre couple. Dans mon cas en fait, c’était assez un mélange des deux, même si moi, j’avais un fort désir de devenir maman. On était un peu prit à travers nos deux options, en fait, on voulait convenir l’un à l’autre alors qu’au final, je compris que Nate voulait que je prenne cette décision. C’était beaucoup me demander et j’avais peur, j’avais peur de me faire jeter au bout de quelques mois… qu’il prenne peur dans les préparatifs pour le bébé, qu’il décide que ce n’était pas pour lui et de me retrouver seule du jour au lendemain. D’un autre côté, en l’entendant me dire le même discour que tout le monde, concernant le fait que je devais prendre la meilleure décision pour moi-même, ça eut l’effet de m’apaiser car au final, ce discour… c’était nul autre que de lui que j’avais réellement besoin de l’entendre pour me fixer vraiment.

« On va pas essayer, on va faire de notre mieux et tout va bien aller! » rectifiait-je avec confiance en lui caressant le bras doucement.

Lors de mon petit discour, il s’était collé contre moi lorsque je lui avait confié que je pensais réellement qu’il allait faire un bon papa. C’était triste à dire mais je me disais qu’il avait tellement souffert de l’absence de ses parents dans sa vie qu’il ne pouvait que faire mieux, ne pas reproduire tout ça avec son propre enfant. De mon côté non plus, je n’avais pas eu mon père pendant une grande partie de ma vie et je voulais bien me dire que dans le cas où Nathaniel mettait les voiles, ma mère avait été capable de surmonter le tout avec deux filles… j’étais capable de prendre sa force et de l’adapter à ma situation même si à mes yeux, ça serait réellement la pire chose au monde de me retrouver mère monoparentale. J’en voudrais pour le restant de mes jours à Nate d’avoir eu le discour de penser à moi, de me montrer son soutien pour finalement m’abandonner. Mais là, je ne devais pas penser à ça, il était là… et il semblait sincère. Mon copain prit doucement ma main pour l’apporter vers son coeur, geste qui avait une signification assez touchante pour moi. Je soutenai son regard alors qu’il me disait que je devais arrêter de le faire passer avant… Mais c’était pas aussi facile, je l’avais attendu tellement longtemps, j’avais tellement souffert pour avoir cette relation que c’était toujours bien difficile pour moi de faire la part des choses. Je voulais lui donner la lune et les étoiles pour lui prouver chaque jour qu’il ne faisait pas une erreur en me laissant faire partie de sa vie. Mon coeur rata un bond lorsque sa main se posa contre mon ventre et qu’il se mit à parler directement du bébé car c’était la première fois qu’il faisait ça et ça avait le don de créer une boule dans le fond de ma gorge.

« T’as raison… je... j’ai envie de le garder, j’ai envie d’être maman… je l’aime déjà! » lâchais-je dans un souffle tout en ayant l’impression de lâcher le plus grand des soulagements.

C’était la première fois que je l’avouais à haute voix et ça faisait tellement de bien! J’avais l’impression que je venais de perdre 10 livres d’un coup de pression sur les épaules. Je posai ma main par-dessus celle de Nathaniel, toujours sur mon ventre avant de me pencher pour déposer un baiser sur ses lèvres.

« On va prendre les choses une à la fois ok? On va apprendre aussi ensemble et on va faire de notre mieux. »

Je voulais pas qu’il prenne peur. On était là-dedans et même si on s’y connaissait pas, j’avais bon espoir qu’on s’en sorte très bien. Déjà, on s’aimait… très fort et ça, c’était la plus grande force qu’on pouvait avoir.

« Mais là, on va devoir sérieusement axer tout sur la communication. Tu dois me parler, tu dois me dire quand ça va pas… si t’as des questions, des angoisses, des problèmes. Je suis pas devin, je peux pas lire dans tes pensées et je veux vraiment que tu sois toujours à l’aise de me parler et de discuter avec moi car si on a pas ça… c’est foutu et il n’est pas question que tu partes loin de moi aussi longtemps de nouveau! J’vais prendre soin de toi moi! Tu seras plus jamais seul et tant et aussi longtemps que tu vas nous laisser t’aimer, on sera toujours là pour toi! »

C’était ça la famille! Je séchai mes larmes d’un coup avant de me pencher un peu vers l’avant et prendre place à califourchon sur lui, question de lui faire face et l’entourer de mes bras autour de son cou et le regarder bien amoureusement. J’avais tellement du mal à croire qu’on était passé d’un « je vais avorter demain » à un « on est fort, on s’aime, on va tout faire pour que tout fonctionne du mieux qu’on peut. » Comme quoi on avait beau avoir des caractères explosifs, quand il était question de sujet aussi sérieux, je pouvais toujours compter sur lui.

« C’est sérieusement la plus belle preuve d’amour que tu peux me faire. Merci d’être aussi compréhensif  et me permettre de vivre ça avec toi même si je sais que c’est ébranlant pour toi. » Je caressai sa joue de ma main, venant  l’embrasser longuement sur les lèvres avant de chuchoter contre ces dernières : « J’veux pas te faire peur mais je crois que j’ai un foutu gros kick sur toi Nathaniel Wilson… »  avant que son rire ne se joint au mien.

Alexie & Nathaniel

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Je sentais qu'Alexie était très émotive et que je devais faire plus attention à ce que je dirais, en même temps, j'avais travaillé en thérapie la façon dont je pouvais aborder des sujets sensibles. En mettant ma main sur son ventre, elle posa sa main sur la mienne et me fit savoir qu'elle désirait être maman, je lui fis un petit sourire incertain sur le moment, mais je vins la serrer contre moi pour lui montrer que j'étais prêt à accepter tout ça. Elle réussit à me rassurer à mon tour et je pense qu'on allait s'en sortir, il fallait d'abord réparer notre couple, mais je pense que ce petit bébé là allait faire en sorte de nous rapprocher plus que je ne le pensais. Je pense que si je lui avais dit d'avorter pour de bon, elle serait partie.

- Oui Alexie, je sais bien... Je vais faire de mon mieux pour m'exprimer un peu plus! Je suis désolé pour l'histoire avec Dahlia, tu sais je ne pensais pas que ça te blesserait autant et je dois te dire que je l'ai un peu de travers cette histoire là... Jamais je n'ai voulu abandonner cet enfant comme certain le croit, c'est juste que je n'étais pas au courant... je l'ai sû à son retour et je ne savais pas comment t'en parler parce que je me disais que ça te ferait plus de peine qu'autre chose, ça ne veut rien dire pour moi, parce que Dahlia a fait le choix de m'exclure de sa vie.

Il est certain que si elle m'avait demandé mon avis, je lui aurais dit que j'étais trop jeune pour être père et je lui aurais demandé d'avorter... notre couple était terminé quand je l'ai sû. Je venais de la tromper, il n'y avait pas pire moment pour annoncer qu'elle était enceinte. J'avais été bien inquiet pour elle par la suite et avec raison avec tout ce qu'elle m'a raconté.

- Je t'aime Alexie même si on se querelle de temps en temps, je ne fais que penser à toi... Tu m'as beaucoup manqué! Je pensais pas que je te partagerais avec quelqu'un de sitôt, mais on va dire qu'il a mon approbation...

Elle s'était assise sur moi pour m'entourer avec ses bras et m'offrir des bisous. Je ne pus que la serrer très fort en retour pour savourer ce moment, c'était si bon de se retrouver comme ça. Ça faisait trop longtemps d'ailleurs! Sa phrase sur le fait qu'elle aille un gros kick sur moi me fit rire avec elle.

- Tant mieux, ça doit être les muscles!

Je ris à nouveau avant de lui parler de gâteaux.

- Je t'ai apporté des gâteaux, je pense que c'est le temps d'en manger... bon je t'avouerais que je suis en gros manque de sucre, on avait pas vraiment de bons desserts là-bas et je sais pas d'où ça me vient, tu me connais je mange pas vraiment de cochonneries d'habitude, je pense que c'est à cause du bébé.... Bon ok... c'est juste une raison comme ça que je viens de trouver pour en manger...

Elle me sourit et alla chercher la boîte de gâteau pour m'en offrir un.... miummmmmmm... En deux bouchées, j'en avais déjà englouti un! Je pris du crémage sur un autre gâteau sur mon doigt pour en mettre sur le nez d'Alexie avant de rire un moment.

Alexie & Nathaniel

Tout homme revient un jour dans la vie d'une femme.

Je pouvais comprendre son point de vue par rapport à la situation avec Dahlia mais au moins, maintenant, il savait que je préférais largement avoir de la peine, ou bien être ébranlée mais qu’il soit honnête que de l’apprendre autrement et me sentir trahie à la fois. J’espérais que plus jamais j’allais apprendre qu’il me cachait des choses aussi importantes et qu’o commençait réellement sur des nouvelles bases. Trop souvent j’avais donné des chances à mon amoureux et c’était bien parce que je l’aimais mais comme tout le monde, j’avais mes limites et il devait bien le savoir. Il fallait pas qu’il me pousse à bout non plus car quand on me blessait réellement, complètement, j’étais très difficile sur le pardon… fallait juste demander à mon père!

« On est deux caractères de merde, c’est normal les querelles et ça veut pas dire que je t’aime plus… au contraire! Je perderais pas patience si je t’aimais pas! L’important c’est que les choses s’arrangent. »  

On s’échangea quelques bisous et des câlins. C’était vraiment chouette de retrouver cette affection qui m’avait bien manqué durant son absence. J’avais plus du tout envie de me décoller de lui maintenant. Son commentaire par rapport à ses muscles me fit bien rire d’ailleurs. Comme si j’étais là que pour ça hein! Oui, il était beau comme un coeur mais il était plus que ça et même si c’était difficile de percer sa carapace, ça valait tout le mal que je m’étais fais car au final, j’avais toujours su qu’il en valait la peine. Lorsque Nate parla de petits gâteaux, mon regard changea car c’était une très bonne idée!

« HAHAHA...T’es tu en train d’essayer de voler mes excuses toi là? Un peu plus et on va dire qu’on est enceinte et tu vas te faire grossir la bedaine par solidarité? »

Ça me faisait rire car ça serait vraiment pas très possible sachant que mon petit-ami était accro à l'entraînement et son image de mec musclé était bien importante pour lui. J’aimais ça d’ailleurs qu’il prenne soin de loin ainsi, je le trouvais vraiment trop sexy. J’me demandais d’ailleurs s’il allait peut-être éventuellement perdre de l’attirance envers moi quand j’allais devenir une baleine sur pattes. J’avais l’habitude de prendre soin de moi aussi, pas le choix quand je faisais des photoshoots et j’osais espérer retrouver le corps que j’avais actuellement… ou du moins, il y a 1 mois car je voyais déjà que mon ventre changeait, il était plus ballonné. Quoi qu’il en soit, je revins avec les petits gâteaux pour s'empiffrer comme des petits cochons. Du moins, surtout Nate qui mangeait comme s’il ne l’avait pas fait depuis des semaines. Monsieur jugea bon d’ailleurs de m’étendre un peu de glaçage sur le nez et ma vengeance fut immédiate, je pris mon cupcake au complet comme pour lui faire manger mais en étendre aussi tout autour de sa bouche. Ça se jouait à deux ça!!! Mais on riait bien et je ne pouvais qu’être heureuse de le retrouver. Lorsqu’on fut bien sucré dans la bédaine, je me levai la première pour fermer le dessus de mon ordinateur et tendre la main à mon petit-ami.

« Viens. »

Je lui souris en tirant sur sa main pour qu’il se lève à son tour. Je l’entrainai jusqu’à ma chambre en fermant la porte de cette dernière ensuite. Je tamisai un peu la lumière en m’approchant de lui pour l’embrasser tout doucement sur les lèvres et lui retirer son t-shirt. Il m’offrait un beau spectacle là… en jeans mais torse nu. Je déposai des petits baisers sur sa peau bien chaude.

« T’as raison, c’est définitivement les muscles. » déclarais-je à la blague pour reprendre ses mots de plus tôt.

Je le fis s’asseoir sur le coin du lit pour retirer mes vêtements à mon tour et me retrouver en sous-vêtement, sous le regard plus que flatteur de mon bel homme. Je vins l’embrasser une dernière fois avant de lui faire signe de s’allonger sur le ventre, j’allais lui faire un bon massage. Ça avait beau être mon anniversaire, ça me faisait plaisir de lui faire ça. Il avait enduré beaucoup dernièrement et je savais que ça allait lui faire le plus grand des biens. Je ne perdis pas de temps à m’installer sur ses fesses et faire glisser mes mains sur son dos musclé. De temps à autre, il lâchait des petits sons, signe que ça lui faisait du bien, ce qui me fit bien sourire. Je terminai mon massage au bout de plusieurs minutes par des petits bisous avant de me coucher sur le côté en caressant toujours son dos de ma main tout en le regardant tout amoureusement pendant qu’il ouvrait les yeux bien péniblement.

« T’as bavé un peu sur mon oreiller mais t’es pardonné! Mais ça, c’est bien parce que tu m’as acheté des fleurs sinon… ouf! » dis-je à la blague.