La jeune femme adresse un sourire à son professeur et, en même temps qu'il lui parle, la jolie Aline ne peut passe empêcher ses joues de rosir un peu à l'entente de ce qu'il a à dire. Tout à coup, en entendant ce que l'homme mentionne, la rouquine a l'impression qu'elle ferait mieux de se taire purement et simplement la prochaine fois dans la mesure où ses propos n'ont pas été des plus intelligents selon elle. C'est à dire que l'homme les a peut-être mal interprété alors que la jeune femme en les disant n'avait aucune arrière pensée. Ou alors involontairement, peut-être. Parce que son professeur lui plait et qu'il lui correspond même si elle ne veux pas forcément se l'avouer. Il faut dire que la jeune femme n'est pas seule. Elle a déjà un homme dans sa vie en la personne de Gabriel. Même si les choses ne sont pas au beau fixe entre eux, la demoiselle a trop de valeurs pour se permettre de nourir un comportement déplacé à l'égard d'un autre homme. Et le fait que ce soit un professeur empêche la rousse d’autant plus puisque même si elle avait été libre, elle n’aurait pas voulu attirer d'ennuis à ce dernier. Et pourtant. Pourtant malgré sa bonne volonté il continu à ne pas laisser la jeune femme insensible à sa personne. Ce n'est n'est simplement physique. Elle a aussi de l'intérêt pour sa personne, sa vie et son intellect alors que sa conversation est des plus nourrissantes et enrichissantes.

Aline commence cependant à fatiguer malgré le fait que la conversation soit des plus intéressantes elle s'excuse rapidement auprès de son professeur alors que ce dernier fait de même. Ils finissent de ranger les affaires et l'homme passe derrière un petit paravent pour se changer. La demoiselle le laisse faire et reste dehors pendant ce temps. Elle rentre quand il sort et sourit.

“- Bonne nuit monsieur.”

La jeune femme se place derrière le paravent et se change à son tour, enfilant une nuisette bleu. Il lui faut quelques minutes pour ranger ses affaires ensuites et elle sort dehors malgré sa tenue et s'assure que tout va bien dehors.

“- Vous n'avez besoin de rien ? J'ai un peu plus d'oreiller si vous en voulez un autre.” propose la jeune femme en accordant un sourire à son professeur.

Elle se couche finalement juste après être rentrée dans la tente bulle et elle ne tarde pas à s'endormir.


[Codage en rentrant de vacances ^^]

Inconsciente de ce qui se passe dans la maison bulle, Aline Morel dort paisiblement, sans se réveiller, laissant à son partenaire tout le loisir de fouiller, à son insu, dans ses affaires. Il ne le sait pas, mais le vêtement qu'il vole ainsi est l'ensemble préféré de la demoiselle, la pièce qu'elle préfère et que demain matin, ou le soir en rentrant chez elle, elle regrettera d'avoir emmené en constatant la perte définitive de cet objet. Endormie, la jeune femme n'entend aucun bruit, bercée par la fatigue et les émotions de sa journée. Elle dort paisiblement, sa respiration faisant se soulever son buste.

Au matin, elle farfouille dans ses affaires sans comprendre où est passé son bel ensemble bleu, avant de penser qu'elle a dut l'oublier sur son lit en faisant les bagages. Elle ne peut pas imaginer un seul instant que ces vêtements soient non-loin de là, dans une poche de sac de couchage. Elle ne penserait pas son professeur capable d'une telle perversion que de voler et collectionner des petites culottes, après tout. Alors elle prend d'autres dessous et file derrière le paravent pour les enfiler, passer une jolie combishort pour être confortablement vêtue pour la journée. Puis elle sort devant la tente bulle et s'étire un peu avant de prendre des fruits pour le petite déjeuner, alors que son professeur dort encore profondément dans son sac de couchage et qu'elle n'ose pas le réveiller. Elle prend un peu de jus de fruit dans les victuailles portées par ce dernier et allume un feu pour faire bouillir de l'eau, de sorte que l'homme ait un bon café bien fort s'il le désire, à son réveil. Attentionnée envers son partenaire de camping, elle tourne la tête dans sa direction par ailleurs et l'observe dormir, sans se manifester, pour ne pas le perturber. Elle finit par voir l'heure cependant et décider qu'il va gâcher sa journée s'il ne s'éveille pas.

"- Professeur ? professeur, il est l'heure !"