La jeune femme adresse un large sourire à son interlocuteur alors que ce dernier se moque gentiment de l’inquiétude qu’elle semble manifester à l’idée d’être responsable du fait qu’il ait mal dormi cette nuit, du fait des questions qu’il s’est posé. Tirant la langue, la jeune femme finit par rire franchement et lui tapant doucement la tête pour le corriger, disant qu’il ne peut pas dire ça. Mais en soit si, l’homme peut dire cela et la demoiselle s’en amuse franchement. Cela ne l’embête pas, elle comprend que l’homme ne fait que la taquiner, que ce n’est pas méchant.

«- Oui, en fait tu pourrais continuer de rester tout seul aussi non, qu’est-ce que tu en dis ?»

La jeune femme rit, elle dit cela juste pour embêter l’homme. Elle aime bien cela, en même temps. Mais ce qu’elle aime plus encore, c’est ce que son interlocuteur lui dit maintenant, lui avoue, en disant qu’elle est spéciale, particulière, que jamais une femme ne lui a fait cet effet là, auparavant. Elle écoute ses mots, comprend ce qu’il veut dire, comprend ce qu’il dit à demi-mot en parlant de chasteté. Elle déglutit en comprenant que tu haut de ses trente ans, depuis son divorce il n’a pas, ou peu, consommé les plaisirs de la chair et elle se doute que cela ne doit pas être évident pour lui. Ce qui l’inquiète, c’est qu’il puisse peut-être attendre autre chose d’elle. Pas tout de suite, mais d’ici peu. Elle ne lui en voudrait pas, elle sait qu’il est un homme, qu’ils ont des envies, que cela fait longtemps. Gabriel n’avait pas tenu. Et il n’était pas aussi chaste qu’Alexandre, en rencontrant la demoiselle.

«- Oui, voyons le bon côté des choses, c’est que cela nous permet aujourd’hui de… d’être ensemble.» répond la demoiselle avec un sourire en ayant comme encore un peu de peine à y croire.

Et elle sourit à son interlocuteur. Elle adore l’idée de dire qu’ils sont ensemble, l’idée d’être sa partenaire. Elle n’aurait jamais pensé que les choses seraient aussi rapides, sommes toutes, ni aussi intenses et en même temps faciles entre eux. Elle n’avait pas eut de mal, finalement, à séduire le professeur et l’avait même fait sans même s’en rendre compte.

«- On fera… un tas de trucs, dès que nous pourrons le faire !» répond la demoiselle en se mordant la lèvre inférieure, le cœur battant la chamade. «On pourrait manger ensemble dimanche midi ? Chez moi, enfin ici quoi. On se ferait juste livrer, pas besoin… d’aller au restaurant. On a moyen de se faire des trucs sympas ici, je pense ?» propose la jeune femme avec un large sourire.

Laissant ses dessous au jeune homme elle se crispe un peu quand il parle de les mettre pour lui. Parce qu’elle prend ça pour une envie évidente de sa part et caractéristique du manque, alors qu’elle n’entend pas faire les choses aussi rapidement pour sa part. Cependant, elle se ressaisit quand, justement, il la repousse. Elle a bien senti l’excitation de son partenaire contre sa cuisse et comprend qu’il veut justement, par respect pour les attentes de sa douce, prendre quelques minutes pour se calmer, ce qui prouve d’une certaine façon qu’il n’est pas prêt de lui demander quoi que ce soit, à ce niveau-là, respectueusement.

«- Je suis désolé… de te faire autant d’effet !» elle rit en restant, du coup, loin de lui. «Et donc… rien depuis ton divorce en fait ?»


Codage au pc ^^'

La jeune femme sourit comme l'homme est heureux de la recevoir chez lui et dit qu'il faudra trouver une date mais qu'il ne faudra pas trop attendre car il est pressée de la revoir. La demoiselle se fait la même réflexion mais sourit comme elle avait justement proposé le prochain dimanche, qu'il ne semble pas avoir entendu ou n'avoir pas retenu.

"- Que dirais-tu de dimanche !? En fait on pourrait manger ensemble une fois chaque week-end, ce serait bien je pense et comme nous auront peu d'autres occasions d'être proches l'un de l'autre je pense que ce petit rituel, même s'il semble tout à coup très routinier, ne nous ferait pas de mal pour prendre du temps pour l'autre, pour nous, nous retrouver, être ensemble." répond la jeune femme en se lovant contre lui.

La demoiselle sourit en voyant l'homme se lever et elle rit intérieurement de l'effet qu'elle a sur lui. Mais dans un même temps, la jeune femme est désolée de lui faire ça. Elle comprend que ce soit difficile. La jolie rousse voudrait pouvoir l'aider, alors elle cherche à le rassurer sur un point, histoire de ne pas avoir trop mauvaise conscience.

"- Oh je ne parlais pas forcément de tout de suite, je parlais d'en général. Je voulais dire que ça ne me dérange pas si tu le fais en général quoi... Je sais que certaines filles trouvent que ce n'est pas terrible, que ci que ça... mais je veux dire que moi si tu le fais, ça ne me dérange pas, il faut bien que... enfin que voilà hein, je sais que c'est naturel." répond la jeune femme en rougissant encore plus et loin de se douter qu'il risque effectivement de s'adonner dès ce soir, en rentrant chez lui, à ce genre de genre de plaisir en pensant à elle. "Mhhh c'est un peu embarrassant de parler de ça j'admet."



Via tel, promis je code quand j'ai un pc

Elle éclate de rire comme son interlocuteur prétend qu’elle le perturbe, alors qu’elle n’a strictement rien fait pour cela. Cela l’amuse d’être ainsi accusée à tord. La jeune femme lui tire même la langue, bien que cela ne soit pas très mature. Elle n’a pas envie de l’être tout à coup, elle a seulement envie de passer su temps avec lui et de l’amuser, d’être mignonne, de le taquiner. La demoiselle a envie de rester avec lui un long moment et de ne pas le quitter quand tombera le soir. Elle a envie de profiter du temps qu’ils ont ensemble, tout simplement, envie de se presser contre lui, envie de…

Sauf qu’il a des envies lui aussi et comme il la repousse la jeune femme sourit encore, même si cela la gêne un peu. Non pas l’idée d’être à ce point désirée, mais l’idée d’autant embêter le professeur. Elle est désolé et aurait mieux aimé lui donné satisfaction, lui donner ce qu’il voulait. Mais elle n’est pas comme cela, elle ne veut pas se précipiter. Elle aimerait réussir le pari d’attendre son mariage pour connaître ce genre de plaisir à deux. Elle était loin de se douter qu’il pouvait à ce point avoir envie d’elle. Mais les sept années passées sans une femme ne devaient pas l’aider à beaucoup tenir. Elle l’en excusait sans mal.

«- Oh oui oui je sais mais… sache que tu as le droit quand-même pour t’aider. Je sais que toutes ne vous l’autorisent pas et c’est complètement débile parce que c’est naturel donc… Je ne me sentirais pas trahie si ce soir, devant un film… enfin je ne vais pas te faire un dessin et cette discussion est vraiment trop bizarre pour un premier rencart.» remarque la jeune femme avec un petite rire gêné.

Comme il embrasse son cou, la jeune femme frissonne avant de se raidir en sentant cette main sur son sein, se demandant ce qui passe pas la tête de l’homme qui la pelote comme cela alors qu’elle lui a dit vouloir attendre le mariage mais comme il s’arrête de suite, en s’excusant et se relevant, elle lui pardonne, comprenant que ce n’est qu’un égarement de son esprit. Et elle remarque la bosse dont il est la malheureuse victime. Détournant le regard elle l’invite à se servir évidemment à boire, rosissant largement. Elle ne sait que dire, un peu perdue, ne sachant comment faire avec cela car Gabriel n’avait jamais été dans un tel état. Et quelque part cela faisait mal, parce qu’elle se demandait s’il n’allait pas voir ailleurs pour compenser et pouvoir garder son calme avec elle.

« - Ce n’est pas grave tu ne l’a pas fait exprès je m’en doute. Je suis désolé de t’infliger ça mais… on a qu’à se dire que… ce sera meilleur le jour où ?» propose la rouquine en essayant d’aider le jeune homme tant bien que mal même si son commentaire lui semble là un rien stupide.

La demoiselle était vraiment désolé pour son petit ami, dont elle avait encore du mal à réaliser, d’ailleurs, qu’il était réellement son petit ami. La jeune femme était comme en plein rêve et elle espérer ne pas se réveiller trop rapidement, que le réveil ne serait pas trop brut, pas trop rapide. Elle rit du côté bizarre de leur discussion alors qu’ils en sont à parler des possibilités du jeune homme pour se soulager et de la permission qui lui est donné de se satisfaire en privé, alors que sa partenaire ne souhaite pas consommer tout de suite leur relation, se conservant pour le mariage. Mais elle remarquait que cela semblait effectivement difficile pour son professeur et elle en était désolé, lui adressant quelques coup d’œil comme pour s’excuser, alors qu’il se levait, essayait de s’éloigner d’elle, pour revenir.

Une main sur son sein, la rousse est surprise et lâche une petite exclamation, sans en vouloir à son partenaire comme elle comprend que ce ne doit pas être évident pour ce dernier et comme il le lui demande elle l’invite à prendre un verre d’eau pour s’occuper l’esprit à autre chose. Elle ne lui en veut pas le moins du monde, mais ne peut s’empêcher d’être contrariée pour lui.

«- Je suis désolé vraiment, je ne pensais pas non plus que ce serait à ce point… compliqué...»

Elle n’avait pas le souvenir d’avoir fait, un jour, autant d’effet à Gabriel alors elle ne savait pas comment se comporter avec Alexandre, ce qui serait le mieux pour lui. Finalement, les joues rouges, elle lui montre les escaliers vers les chambres.

«- Tu sais… si tu as besoin ça ne me dérange vraiment pas… Et ce sera toujours mieux que de te voir dans cet état, à vrai dire...»

Les événements avaient prit une tournure on ne peut plus étrange et la demoiselle n’avait jamais imaginé qu’elle vivrait une mise en couple aussi surprenante. C’était le cas de le dire, mais elle n’avait jamais fréquenté personne qui n’avait rien connu depuis sept ans, alors cela devait être normal. La demoiselle était désolé de lui infliger ça.

«- Tu peux t’éclipser et revenir… enfin… je veux dire que ça ne me dérange pas et… ce serait peut-être mieux. Pour toi...»